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[RP ouvert] Eglise Ste Nitooche de Marmande

Roderick
comme les cloches raisonnaient, je pris mon courage pour y entrer, et là, je me signais, pris une place dans le fond et attendit le commencement de la messe.
Novembre
Aller à la messe !!! Novembre depuis son arrivée à Marmande, il y avait de celà prés d'un an, n'y avait jamais assisté à un office. Elle n'arrivait pas à se souvenir si il y en avait déjà eu un d'ailleurs...
Il y avait peu de monde quand la blonde bourgmestre penetra dans l'eglise. Elle salua soeur Ellya et s'installa au premier rang, chose inhabituelle chez elle. Et attendit patiemment le début de l'office, tout en pensant que faire revenir les marmandais en ce lieu relevait de la gageure...Elle espérait que le travail de soeur Ellya en ce sens,serait récompensé.

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Bourgmestre de Marmande.
Barney.balthazard
Dans la tradition familiale, depuis déjà bien des générations de Watelse, l'on ne se rendait pas à l'église. Le géniteur de Balthazard aurait certainement renié son propre fils s'il avait appris que ce dernier s'était donné la peine d'assister à l'une des messes dispensées par sa " Belle Mère ".


Belle-Mère, le terme pouvait faire sourire, puisque Balthazard était l'aîné de la jeune Ellya de quelques années. C'est dire que le paternel, tout monstrueux soit-il, avait survécu aux épreuves des années avant d'épouser la jeune nonne et de confier sa sécurité à son fils, en attendant qu'il la rejoigne. Au fil des mois Balthazard avait appris à apprécier les qualités de sa jeune belle mère. Il la respectait, la plaignait, pour avoir épousé son tyran de père.
Parfois même lui prenait l'envie de la protéger. Contre lui. Le monstre. Watelse.

Il pénétra dans le lieu saint sans se signer, peu rompu aux étranges traditions clériales. Il souhaitait juste lui faire plaisir, et être là pour elle. Un regard vers la droite, un autre vers la gauche, saluant la bourgmestre d'un signe de la tête. Puis il s'assit calmement avant que l'office ne commence.
Ellya
Bonjour à tous, à toutes!

De nouvelles têtes, espoir qui renaît.

Je vous rappelle que vous êtes libre de venir me voir à la fin de la cérémonie si vous avez des questions.


*gros blanc*

Haem. Oui. Certes. Une prochaine fois, aussi! Ça marchera très bien!

Aujourd'hui, j'aimerai que quelqu'un prenne la parole pour nous parler de l'acédie....


Fais simple nonnette. Ils ne doivent même pas connaître ce terme.

Soit la paresse! Qu'elle nous dise ce qu'elle pense et connait là-dessus. Ses expériences, et caetera.

Sourire diabolique aux lèvres.

Et si personne ne se désigne, je le désignerai moi-même!


Ses yeux se posèrent alors sur l'engeance de son époux. Elle ne l'aimait pas bien qu'il ne lui ait jamais rien fait. Il l'avait protégée sur le chemin qui la conduisait de la Bourgogne à la Guyenne. Il lui avait même fait la conversation!

Mais pas moyen... Quand elle le regardait, elle voyait en lui un futur Watelse, un futur monstre imbu de sa personne. Elle détourna le regard.

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Novembre
Novembre attendait patiemment et se retourna légérement pour voir si du monde arrivait. Elle vit un homme qu'elle ne connaissait pas s'avancer pour prendre place. Il la salua et elle répondit d'une inclinaison de la tête et d'un léger sourire. Puis elle se retourna à nouveau et vit qu'Ellya allait commencer l'office.
Novembre était curieuse d'assister à une messe, n'ayant qu'une vague idée de ce que ça pouvait être. Elle imaginait naïvement qu'il suffisait d'écouter le curé, de prier et de faire semblant de chanter, peut être. Elle n'imaginait pas qu'il faille répondre à des questions...


Parler de l'acédie...qu'est ce que je pourrais dire sur l'ennui, le dégout...Ah non, la paresse...ah bon d'accord...ce que j'en pense...des expériences ??? Ouhlà...mais c'est compliqué ça....mais qu'est ce que je fais là....je savais que j'aurais du me mettre au fond...

Novembre vit un sourire qui n'avait rien d'angélique se dessiner sur les lêvres d'Ellya qui ajouta qu'elle en désignerait un si personne ne se lançait...
Aussitôt, Novembre détourna son regard pour s'absorber dans la contemplation d'une dalle. C'était sa stratégie de l'évitement quand elle se trouvait dans ce genre de situation : ne pas regarder la personne qui voulait désigner quelqu'un.
Une feinte qui marchait souvent. Mais une feinte faillible...
Surtout qu'ils étaient peu nombreux...
Elle retint son souffle, absorbée dans la contemplation de cette dalle qui n'avait pas beaucoup d'intêret, priant, c'était le moment, sa chance pour que quelqu'un se lance ou pour qu'Ellya ne la désigne pas.
Ellya
Dauna mairesse!

Non, nulle vengeance. Loin de là. Mais la nonnette pensait sur l'heure que si la mairesse montrait l'exemple, les autres villageois seraient peut-être plus enclin à le faire eux-mêmes par la suite.

Avez-vous déjà fait preuve de paresse?

Sourire d'encouragement.

Parlez-nous de vos propres expériences. Et donnez-nous votre avis sur ce péché.

Il faut dire que la jeune femme était vraiment excitée à l'idée d'entendre quelqu'un autre qu'elle parler en cette église.

Nous vous écoutons!
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--Alfonse



V'là qu'là cruche d'vient radine en plus!

Le vieux bougre se penchait ostensiblement vers son voisin, un grand barbu qui ne cessait de z'ieuter la curette.

Lui faites pas les z'yeux doux! C'te femme c'le Sans-Nom en personn'! J'l'ai bien vu, moi!


Et Alfonse d'appuyer son propos par de vifs coups de tête.


Donc c'que j'vous disais! L'est radine! L'aut' jour... Un cauchemar! Mais au moins elle avait des friandises à offrir! Mais là? L'aut', elle veut nous parler d'la paresse!


Il ajouta, d'une voix plus forte pour que chacun puisse entendre,


Pou'quoi qu'elle nous donne pas d'coussins hein? J'vous l'demande! Elle d'vrait nous parler de l'avarice su'tout!
Novembre
Dauna mairesse!
Le regard vert de la blonde cessa d'errer au sol pour se planter dans celui de la nonette. Bon, c'est joyeux...fallait que ça tombe sur moi, mouarf...je ne suis même pas baptisée... pensa-t-elle. Vu sa fonction au sein de la communauté, elle se doutait bien que la personne désignée aurait de forte chance d'être elle.

Avez-vous déjà fait preuve de paresse?

Haussement de sourcil de la bourgmestre qui pouvait répondre à cette question d'un mot. Le gentil sourire qui ponctua la question laissait présager que le pire restait à venir. Donner son avis sur la paresse...pfff rude programme pour un dimanche matin. Mais puisqu'il fallait se coller à l'exercice...elle allait le faire.
La jeune femme allait se lever pour prendre la parole quand elle entendit la voix d'un homme se plaindre du manque de coussin. Elle cacha un petit rire dans sa main, imaginant une messe se terminant en une joyeuse bataille de coussin. Elle se retourna le temps de voir qui disait celà, fit un joli sourire au pauvre hére puis regarda à nouveau la curette.

Elle se leva, s'eclairçit la voix puis balança d'un trait :



La paresse...Vaste sujet qui necessiterait plus de deux heures de messe ! A la paresse j'opposerai le gout de l'effort, le travail. Pour vous répondre en partie, j'ai toujours travaillé et on ne peut pas dire que je n'ai pas le gout de l'effort ni la volonté nécessaire pour obtenir ce que je veux, je m'en donne les moyens à force de travail.
Néanmoins, il m'arrive de me laisser gagner par la paresse. Par exemple, quand je prefere lire vautrée dans mon lit quand il me faudrait repriser une paire de bas, ou faire le ménage, ou faire mon repas.
D'ailleurs je mange de plus en plus souvent en taverne, car oui, j'avoue ce péché : j'ai la paresse de me faire cuire mon repas.


Elle fit un grand sourire parce que franchement ça lui paraissait être un péché aussi terrible que la pulvérisation d'une mouche par sa tapette tue-insecte. Elle décida d'abréger afin de regagner le doux inconfort de son banc :


Je pense que la paresse devient péché quand elle conduit à nuire aux autres et à soi même.


S'arretant tout net, elle se rassit en ajoutant joyeusement :

Moi je suis d'accord pour les coussins !!!

Elle s'imagina en jeter un ou deux sur les gens quand la nonette aurait le dos tourné.
Ellya
Petite moue boudeuse. Ce n'était pas le moment rêvé pour se faire mal voir des habitants... Mais cela serait-il discret de pomper dans les réserves de l'église pour acheter des coussins?

A voir.


Mmm... Mais quoi qu'il en soit, tout à fait, dauna mairesse!

Petit retour en arrière sur les paroles précédentes.


Vous avez une très bonne conception de la paresse en tant que péché et, en cela, je vous félicite!


Petit sourire en direction du vieillard.


Certains devraient prendre exemple sur vous, dauna!

Brouhaha à l'extérieur, le marché devait s'ouvrir. Voyant que certains ne tenaient plus en place, la nonnette décida de conclure.

Bien, il ne vous reste plus qu'à réciter le Credo, boire un coup et manger un bout et vous pourrez vous en aller! Merci d'être venus.

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Novembre
Novembre s'en tirait bien mais l'idée des coussins ne sembla pas remporter l'adhésion qu'elle espérait. Novembre imagina une bataille de coussin s'envoler...
Elle fit mine de reciter le Credo, puisqu'elle n'était pas baptisée elle ne le connaissait pas, puis fit comme tout le monde. Elle but un coup et mangea un bout, tout en discutant avec Ellya sur la maniére dont se déroulait la pastorale. Au bout d'un moment, elle partit vaquer à une occupation moins spirituelle : la cueillette de fruits, en se promettant de revenir en ce lieu le dimanche suivant.
Vanwolk
Citation:


    A l'Universalité des fidèles du Royaume de Francie Occidentale, qu'ils soient paysans, princes temporels ou prêtres,

    Moy, Odoacre de Corinthe, par la grâce de Dieu Primat de France,

    Avec la bénédiction de tous les évêques de France et en leur nom,

    Annonce qu'après avoir examiné les différents candidats à la Couronne de France et avoir prié le Tout-Puissant de nous illuminer,

  • Estimons très indignes et très incapables de servir le royaume comme monarques les candidats suivants : Dragonet, Kilia, McLegrand, Nebisa et Yolaine. Qu'aucun aristotélicien ne leur accorde sa confiance !

  • Estimons dignes de porter la Couronne de France et de recevoir la confiance des Aristotéliciens, les deux candidates Beatritz et Clémence. Que par la prière, prêtres et fidèles laissent Dieu guider leur choix.

    Pour le second tour de cette élection royale, la Très Sainte Église de France recevra l'illumination totale et entière qui lui permettra de désigner, couronner et sacrer la future Reine de France.


    In Majorem Dei Gloriam


    Fait à Rome en décembre de l'An I de mon archiépiscopat




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Ellya
[Aller à la messe = Première bonne résolution à prendre pour les Marmandais!]


Ding! Ding! Dong! Ding!

Les cloches sonnaient. Cela ne pouvait signifier que deux choses: ou il fallait aller à la messer ou il fallait aller à la messe mais on prenait le risque de ne pas y aller et de subir le courroux de la sacristine le lendemain. Au choix.

Cette messe n'était pas, d'ailleurs, une messe comme les autres. Non. Elle était donnée en l'honneur de la nouvelle année qui arrivait. 1459. Bonne ou mauvaise? Mieux valait prier, dans le doute. Et cela valait pour tout le monde mais d'autant plus pour la nonnette qui en redoutait les jours à venir.

Tandis que son Payen hélait les villageois à venir aussi vite que possible à l'Eglise Ste Nitooche, la jeune femme, d'ores et déjà sur place, gravitait entre les bancs à la recherche de détritus qui aurait jeté l'opprobre sur le lieu saint (selon elle).

Son regard accrocha alors une annonce qu'elle n'avait jamais vu. D'Odoacre. Le vil, le monstrueux évêque qui avait célébré ses noces. Regard furieux sur le visage, elle entreprenait de le décrocher discrètement quand certains habitants arrivèrent. Dommage. Pour une prochaine fois. Il était hors de question qu'elle laisse un papier de cet individu sur les murs de son Eglise.


Installez-vous!
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Novembre
Novembre n'avait pas oublié qu'une messe était célèbrée en ce jour spécial.

La nonette ne ménageait pas ses efforts pour redonner à la ville un souffle spirituel et la moindre des choses était de faire acte de présence. En plus, Novembre la trouvait trés sympathique.
La blonde trouvait même que ces moments passés dans l'eglise n'avaient rien de désagréables. Et ils donnaient à la jeune femme l'impression que, durant ces deux heures, le temps s'arrêtait. Ce qui lui faisait grand bien.
Et puis elle allait commencer sa pastorale et elle était contente de la faire avec Val et Guillome, deux amis proches.

Ainsi donc, elle fit un signe de tête pour saluer Payen quand elle passa devant lui puis entra dans l'eglise qui fleurait bon l'encens. Elle sourit en coin en apercevant, tandis qu'elle prenait place au second rang, Ellya faire disparaitre l'affiche d'Odoacre. Elle ne le portait donc pas dans son coeur....

Elle était déjà confortablement installée quand la nonette les enjoignit de le faire. Confortablement car la blonde avait apporté un coussin qu'elle avait emprunté à la taverne municipale pour l'occasion.
Mayouche
Mayouche entendit au loin les cloches de l'église de Marmande. Cela faisait tellement longtemps qu'elles étaient muettes .... Un sourire vint étirer ses lèvres. Elle mit sa cape, ses bottes et sortit pour se rendre à l'église. Elle écouterait bien volontiers une messe pour accueillir la nouvelle année.

Une fois le chemin fait, la brunette entra dans l'église en se signant. Oui! Elle était baptisée la Mayouche! Un léger balayage des bans et elle reconnu la blondeur de Novembre. La brunette s'installa donc à côté de la brunette juste après avoir salué Soeur Ellya.

Elle chuchota à la mairesse:


Salut Nov! Contente de te voir ici!
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Mayouche Cardofer
Chancelière de Guyenne
--Payen



"Je suis occupé" avoit-il marmonné à sa maistresse quand elle l'avait aperçu dans une rue où jouxtoit la plus célèbre maison close de Marmande. Mais il ne falloit pas contredire la dauna quand c'étoit jour de messe: il le savoit mieux que quiconque.

Aussi entra-t-il dans l'église, le visage fermé de n'avoir pu tenir entre ses bras celle qui lui procurait chaque jour du plaisir.


Qu'arrive diablement vite l'heure de la ripaille!

Ainsi se signoit-il, un sourire de fausset aux lèvres en regardant Ellya.

Une odeur féminine le fit tourner la tête tandis que passoit devant lui ce que sa jeune maistresse lui avoit indiqué comme être la maire du coin. Non. Payen n'aimoit que celles qu'il payoit. Pourtant le signe de tête de la jeune femme ne le laissa pas indifférent.

Il ne la quitta du regard que quand elle prit place sur un banc, voulu s'en approcher... trop tard. La gente Marmandaise avait déjà investi le lieu. Réprimant sa déception, il alla s'installer de l'autre côté de la nef.
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