Aude
[Préparation du Bal des des Allumés]
Il était plus que temps de se mettre à préparer la salle principale et surtout de quoi manger pour le bal qui devait avoir lieu dans un peu moins de 12 heures. Elle fit nombre d'aller retour de la charrette restée dehors, chargée de victuailles, à la cuisine.
Première chose... corvée d'épluchage de légumes en tout genre,comme c'était ce qu'il y avait de plus désagréable, elle commença par là, tout y passa... et les heures qui défilaient avec ! Ensuite, préparer les pâtes pour les tourtes et les tartes, les volailles... la bière ! malheureuse ! elle allait oublier le plus important !
Elle ne vit pas le temps passer, ce qui lui convenait parfaitement ceci dit. Bien, les légumes mijotaient, les viandes rôtissaient, les tartes cuisaient doucement... Rapidement, une bonne odeur de fruits sucrés, de légumes fondant envahit bientôt le rez de chaussée de l'auberge...
Elle avait très chaud. Elle se rendit dans la salle et la scruta... la première chose qu'elle fit, est d'aller ouvrir la porte qui donnait sur le petit jardin, afin d'apporter un peu d'air frais. Et le courant d'air vif et gai qui s'engagea dans la salle lui fit un bien fou. Elle n'avait pas encore allumé la cheminée de la grande salle, la chaleur des feux de la cuisine se répandant jusque là, ça aurait été insoutenable.
Elle frissonna malgré tout et de retourna vers la salle... hmm..
Aude commença par écarter toutes les chaises et les posa autour du comptoir. Elle jaugea les tables, isolées des unes des autres... Allez Aude, encore un effort...
Elle tira la première table vers la seconde, puis une troisième et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'elles soient toutes alignées, un peu excentrées de façon à laisser suffisamment pour les danseurs et euh... les troubadours se posteraient... euh... ah bah oui, de l'autre côté de la cheminée. Ainsi, ils ne seront pas gênés par les danseurs et vice versa.
La brunette plaça les chaises et les bancs autour des tables. Elle sourit, épuisée mais satisfaite. elle essuya son front avec le revers du bras.. et bien ma pauvre fille... prie pour nul ne vienne te trouver ici à l'instant, il prendrait peur... ses cheveux voletaient un peu n'importe comment, la chemise n'plus qu'un chiffon, ses braies déchirés à la cuisse... et elle avait sûrement le visage sale.
Elle haussa les épaules, attrapa balai et chiffon, et dépoussièrera chaque recoins. Elle se hâta de grimper les escaliers pour aller chercher dans une armoire quelques draps blancs, seules pièces de tissus suffisamment grandes pour couvrir les tables.
hop ! retour en bas, elle déplia les draps dans un bruissement agréable, le bois brun des tables fit place au blanc maculé des draps.
Elle verrait pour agrémenter la table plus tard, il fallait qu'elle s'en retourne en cuisine où tout devait cuit. Elle entreposa tartes, tourtes, viandes, légumes, pain sur les étagères afin que tout refroidissent tranquillement.
Un soupir de soulagement s'éleva... bon maintenant... à elle. Elle était épuisée, les marches de l'escalier lui semblèrent interminables... elle avait décidé de prendre un bain. Dernier effort, monter les baquets d'eau pour les verser dans la baignoire... Les épingles qui retenaient, enfin presque, sa tignasse tombèrent dans un doux cliquetis, lâchant les mèches auburn retombant sur ses épaules. Elle défît sa chemise, fit glisser ses bas le long de ses jambes, dénoua les braies qui n'étaient plus que morceau de tissu bon à jeter.
L'eau était parfaite... de la pointe du pied, elle fit tourner l'eau et se glissa avec délice dans la vapeur du bain... l'odeur du savon de lavande embaumant la pièce d'eau.
Elle se laissa glisser un peu dans l'eau, la tête appuyée sur le bord du baquet, et ferma les yeux.. goûtant à la détente et au calme avant... les douze coups de minuit...
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Il était plus que temps de se mettre à préparer la salle principale et surtout de quoi manger pour le bal qui devait avoir lieu dans un peu moins de 12 heures. Elle fit nombre d'aller retour de la charrette restée dehors, chargée de victuailles, à la cuisine.
Première chose... corvée d'épluchage de légumes en tout genre,comme c'était ce qu'il y avait de plus désagréable, elle commença par là, tout y passa... et les heures qui défilaient avec ! Ensuite, préparer les pâtes pour les tourtes et les tartes, les volailles... la bière ! malheureuse ! elle allait oublier le plus important !
Elle ne vit pas le temps passer, ce qui lui convenait parfaitement ceci dit. Bien, les légumes mijotaient, les viandes rôtissaient, les tartes cuisaient doucement... Rapidement, une bonne odeur de fruits sucrés, de légumes fondant envahit bientôt le rez de chaussée de l'auberge...
Elle avait très chaud. Elle se rendit dans la salle et la scruta... la première chose qu'elle fit, est d'aller ouvrir la porte qui donnait sur le petit jardin, afin d'apporter un peu d'air frais. Et le courant d'air vif et gai qui s'engagea dans la salle lui fit un bien fou. Elle n'avait pas encore allumé la cheminée de la grande salle, la chaleur des feux de la cuisine se répandant jusque là, ça aurait été insoutenable.
Elle frissonna malgré tout et de retourna vers la salle... hmm..
Aude commença par écarter toutes les chaises et les posa autour du comptoir. Elle jaugea les tables, isolées des unes des autres... Allez Aude, encore un effort...
Elle tira la première table vers la seconde, puis une troisième et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'elles soient toutes alignées, un peu excentrées de façon à laisser suffisamment pour les danseurs et euh... les troubadours se posteraient... euh... ah bah oui, de l'autre côté de la cheminée. Ainsi, ils ne seront pas gênés par les danseurs et vice versa.
La brunette plaça les chaises et les bancs autour des tables. Elle sourit, épuisée mais satisfaite. elle essuya son front avec le revers du bras.. et bien ma pauvre fille... prie pour nul ne vienne te trouver ici à l'instant, il prendrait peur... ses cheveux voletaient un peu n'importe comment, la chemise n'plus qu'un chiffon, ses braies déchirés à la cuisse... et elle avait sûrement le visage sale.
Elle haussa les épaules, attrapa balai et chiffon, et dépoussièrera chaque recoins. Elle se hâta de grimper les escaliers pour aller chercher dans une armoire quelques draps blancs, seules pièces de tissus suffisamment grandes pour couvrir les tables.
hop ! retour en bas, elle déplia les draps dans un bruissement agréable, le bois brun des tables fit place au blanc maculé des draps.
Elle verrait pour agrémenter la table plus tard, il fallait qu'elle s'en retourne en cuisine où tout devait cuit. Elle entreposa tartes, tourtes, viandes, légumes, pain sur les étagères afin que tout refroidissent tranquillement.
Un soupir de soulagement s'éleva... bon maintenant... à elle. Elle était épuisée, les marches de l'escalier lui semblèrent interminables... elle avait décidé de prendre un bain. Dernier effort, monter les baquets d'eau pour les verser dans la baignoire... Les épingles qui retenaient, enfin presque, sa tignasse tombèrent dans un doux cliquetis, lâchant les mèches auburn retombant sur ses épaules. Elle défît sa chemise, fit glisser ses bas le long de ses jambes, dénoua les braies qui n'étaient plus que morceau de tissu bon à jeter.
L'eau était parfaite... de la pointe du pied, elle fit tourner l'eau et se glissa avec délice dans la vapeur du bain... l'odeur du savon de lavande embaumant la pièce d'eau.
Elle se laissa glisser un peu dans l'eau, la tête appuyée sur le bord du baquet, et ferma les yeux.. goûtant à la détente et au calme avant... les douze coups de minuit...
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