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des conséquences d'une révolte, même pour un soldat engagé dans la guerre Savoie contre Genève...

[RP] Du supplice de Brunovonquerfurt et autres tourments

--Wilhelmtell
Bruno avait enfin réussi à rejoindre à nouveau l’armée en cette fin d’année 1458. Sorti des geôles savoyardes il s’était remis du traitement scandaleux infligé par la Justice de carnaval de ce duché de pacotille. Cinq jours de prison et 18 écus d’amende.

Bah ca va rien de bien terrible !

La nuit était claire et on voyait au loin les armées ennemies prendre possession du nœud à l’Est de la ville, les combat faisaient rage déjà et c’est alors que l’armée de Meliandulys décida une sortie pour prêter main forte aux troupes de Caméliane et d’Argantino. Manœuvre osée mais hautement libératrice pour Bruno qui avait hâte d’en découdre à nouveau avec la misérable vermine d’en face. La percée fit grand mal dans les rangs Savoyards, pris de flanc par cette surprenante stratégie, l'ennemi avait du mal a réorganiser ses troupes et les coups pleuvaient de toutes parts.

Rapidement, hélas, leur nombre permis de compenser le désordre et l absence de commandement. Une fois décimé les gueux et autre piétaille mal équipée et inexpérimentée. La lance dont Brun faisait parti se heurta à une tout autre résistance. Occupé à parer les coups plus qu’à les donner, Bruno n’avaient pas encore réussi à toucher le moindre ennemi. Quand il vit plus loin Dame Gaia s’effondrer sous les coups des traitres. Il se rua pour empêcher les vils assassins de l égorger, mais senti alors une main se poser sur son épaule et le retenir.

Bruno von Querfurt ? Citoyen de Fribourg en Helvétie ?

Face à lui un sergent de Police en grande tenue était là au milieu de la mêlé , insensible aux combats et tueries qui se déroulaient sous ses yeux, il s emblait sorti de nulle part et invisibles à tous sauf à Bruno, un peu décontenancé

Hein ? quoi ? euh oui, oui mais …

Par ordre du juge de Savoie j’ai ordre de vous mettre aux fers pour appliquer votre peine suite`votre révolte du 12 décembre 1458 !

Quoi ?? Mais comment êtes-vous arrivé´ ici ? Et puis laissez moi tranquille je guerroie moi, j’ai pas le temps pour ces gamineries, allez dégagez

Il repoussa le sergent d’un plat de la main et se porta au secours de sa chef de section encore à terre

Un coup sourd résonna dans son casque

DONG !

Il tituba encore deux pas puis chancela en voyant le sergent sourire narquoisement un gourdin à la main !

Il se réveilla dans une charrette de police une solide cage en fer rendait toute évasion impossible, devant, le sergent menait son âne à travers les rue de Chambéry.

Comment nous sommes nous retrouvé ici si vite ? comment a-t-il fait pour passer les lignes ennemies ce diable de sergent ??

La charrette s’arrêta au pied du tribunal. Bâtiment que Bruno connait bien. En général, nouveau venus dans une ville c est le deuxième lieu qu’il visite après la taverne de la ville. On le sort de sa cage, il est ferré et marche avec difficulté jusqu’à la salle des audiences

Face à lui, un juge au visage sévère, visiblement blessé tant physiquement que dans son amour propre, lui parle avec arrogance et vilénie. Bruno a du mal à mettre un nom sur ce visage il lui semble bien l’avoir déjà croisé mais…

Le juge jubilait quand il prononça distinctement la sentence


Bruno Von Querfurt

Vous avez été reconnu coupable de participation à la révolte du 12 décembre 1458 fomentée contre le château de Chambéry, vous êtes donc reconnu coupable de Haute trahison en situation de récidive légale pour cela . !


il leva son marteau bien haut avec un masque de jouissance extrême sur son visage

Citation:
31-12-2010 12:07 : Vous avez été CONDAMNÉ À MORT. Votre exécution aura lieu dans 3 jours.


Comme vous êtes un hérétique, pour vous, ce sera le bucher..

Et il parti d’un rire sardonique tout en frappant frénétiquement de son marteau ridicule qui se brisa net

A mort ? le.. le bûcher.. ? Encore !?!

On le ramena dans sa geôle, un trou immonde et putride qu’il connaissait bien. La célérité et l’application des juges savoyards avaient rempli les prisons qui débordaient littéralement de gueux et de miséreux. Un coin de paille non souillée d’excréments était un luxe rare et il fallait se battre comme des rats pour défendre son quignon de pain et sa ration d’eau. Bruno se retrouva en compagnie de trois autres condamnés en attente de leur jugement. Au premier jour de sa détention le premier fut cherché par l’aide-bourreau. Condamné au pal pour des pratiques que l’Aristotélicie considère contre-nature lui hurlait comme un dément dans une langue que Bruno ne comprenait pas.

T’occupe pas c’est un grec il vont l’empaler vite fait bien fait, le pauvre..
lui dit son voisin de cellule


Effectivement dix minutes plus tard les cris de porc égorgé s’arrêtèrent nets un silence glacial leur faisant place. Puis la foule en liesse hurla sa joie !.


Le compagnon à la parole rare était un voleur de chevaux, en temps de guerre c est un crime gravissime puni d’écartèlement. Son tour vint le lendemain car la neige avait fondu et les chevaux pouvaient à nouveau être utilisés sans risque. Du soupirail de sa prison fétide Bruno vit les préparatifs.

On harnachait quatre lourds chevaux de trait, mais au lieu du soc chacun était relié à un fer qui enserrait les 4 extrémités du condamné. Au contraire du giron grec, lui était d’un calme magnifique. Aucun bruit ne sorti de sa bouche lorsque les chevaux démarrèrent pour déjointer le malheureux. Du coup, le bruit des tendons qui cédaient et des articulations qui claquaient fut tout à fait perceptible au dessus du brouhaha de la foule rassemblée. La masse de populace attiré par le spectacle morbide cachait maintenant le supplicié mais Bruno savait rien qu’en entendant les bruits grotesques fait par ce pantin désarticulé quand exactement la vie avait quitté ce corps, un râle discret, l’accompagnait; décidemment cet homme n’aimait point les mots inutiles.


Son troisième compagnon n’avait point quitté sa couche depuis deux jours c’était un vagabond hirsute et puant qui cuvait encore son vin dans sa pisse couvert par une cape miteuse qui avait dû être bleue à une époque lointaine. Depuis deux jours Bruno n’avait pas encore vu sa face. Il s’approcha donc du tas puant et souleva la cape du bout de sa chausse !



Un visage horriblement sale et hirsute lui faisait face. Un visage ou la crasse semblait incrustée depuis des années mais c’est surtout sa couleur qui retint son attention. Le gueux était roux , crasseux mais roux..


Mhhh ca pourrait marcher ! de toute façon rien n’est pire que le bûcher..

La nuit venue il se déshabilla, le clochard était dans un état catatonique et ne semblait n’avoir aucune volonté il se laissa assommer sans résistance. Une fois vêtu de pied en cape, il coupa un peu les cheveux du drôle avec un bout de verre et lava sa face de façon à enlever l’odeur de clochard sans pour autant le rendre trop reconnaissable. En trois jours de toute façon tous les compagnons d’infortunes puaient et ressemblaient à des charognes sur pattes.

Il se roula avec dégout dans les frusques du manant et prit possession de son coin de paille humide et putride

Au petit jour on vint le chercher le vagabond sursauta comme un diable hors de sa boite, Bruno eu peur que ce sursaut de volonté fisse capoter son entreprise. Il n en fut rien, le garde assomma promptement le pauvre hère et l’embarqua. Bruno fila au soupirail pour voir la chose.

Sur la place la foule était déjà compacte et elle se fendit pour laisser passer le convoi. Au milieu se tenait un beau bûcher de bois harmonieusement agencé en pyramide régulière, un travail d’Helvète quasiment. On déshabillât le condamné pour donner ses vêtement au bourreau et on le vêtit d une toge de toile grossière. Enduite de souffre elle devait permettre une combustion rapide et parfaite du supplicié. Le bourreau l’attacha au poteau sous les yeux du juge qui, un peu à l écart et mal réveillé, ne semblait pas se douter de la supercherie.

Le bourreau bouta le feu au tas de rondins et les flammes démarrèrent rapidement, activées par la paille séchée que ce tourmenteur professionnel avait pris soin de disposer. A ce moment le pauvre gueux se réveilla et hurlait de tout son saoul.

AAAH non pas le bûcher Noooon je ne suis pas un hérétique ! Pitié je ne suis qu'un pauvre vagabond AAAAAAAAAAH

Mais la douleur de ses chairs carbonisées devint rapidement insoutenable et la fumée nocive tellement épaisse que le malheureux sombrait rapidement. Le corps inerte se consumait emplissant l’air, et prenant toute la foule à la gorge cette fois ci pas de vivats ni de cris de joie, tous s’égayèrent rapidement pour respirer au grand air, certains n y tenant plus vomissait leur repas, les femmes s’évanouissaient..

Jusque là tout va bien !

L’après midi on vint le chercher

Eh l’pouilleux c’est à ton tour !

Bruno suivi l’apprenti bourreau en prenant soin de rester camouflé sous sa cape souillée.


La foule était là , moins compacte qu’au matin , probablement encore gênée par les relents de graisse humaine roussie qui flottaient sur la place. Un peu à l’écart on avait installé un échafaud de taille modeste. Pour le gueux, pas de noble, pas de juge, personne. Juste le bas peuple qui venait se distraire. En montant les marches Bruno vit le tourment qu’on lui réservait !.


La roue. Il allait être roué vif !! Finalement le bûcher paraissait soudain plus souhaitable..

Il titubait et on le ligota sur la croix de Saint André. Face à lui le bourreau semblait malhabile et engoncé dans ses mouvements. Il reconnu par sa carrure l aide-bourreau qui allait officier en lieu et place du Bourreau officiel.

Une sorte de baptême du feu, d’entrainement pour les apprentis exécuteurs. Un brouillon de condamné voilà ce qu’allait être Bruno pour ces gens.

L apprenti leva bien haut sa barre de fer et l’abattit violement sur la main gauche .La douleur lui vrilla le corps alors que ses os explosaient sous la violence du choc. Son poignet pendait maintenant flasque et les cris de Bruno remplissaient l immense place du château.

RHAAAAAAAAa

Le deuxième coup retourna complètement son pied tout en écrasant la cheville.

AAAAAAH Cornecul ! J’vais vous crever touuuus AAAARGH

Le bourreau suait sous sa cape malgré le froid glacial. Peu habitué à tourmenter les gueux ils était tout aussi impressionné que les damoiselles du public et semblait marquer le coup..

Son troisième coup d’ailleurs s en ressenti, il ne brisa pas le bras droit de Bruno mais le déboita uniquement. La douleur n en fut pas moins vive. Le bourreau en chef un peu à l’écart donnait des consignes

Ne frappe pas trop vite, prends ton temps, souffle mon petit, sinon tu vas te fatiguer sans pour autant l’occire. Vise les tripes maintenant ca demande moins de force..

Obéissant l apprenti leva sa barre et sous les hurlements de la foule l’abattit sur la bedaine de Bruno . Ses trippes semblait éclater en lui, se vider de leur substance.

AAAAH sale fils de..Qu’on en finisse viiiiiite ARGH

Bruno se sentait défaillir et regrettait amèrement son échange malicieux. Il vomissait du sang qui coulait en lent filet sur sa trogne défigurée par la douleur

Le dernier coup se lui fit plus grand mal, son corps n’étant plus qu’une immense souffrance à vif. Le jeune bourreau en formation n’arrivait plus de toute façon à soulever la lourde barre et à broyer les os proprement.

Un peu vexé du mauvais spectacle offert à la population, son Maitre excédé s’avança alors

Décidemment tu n’es bon à rien même pas à tourmenter correctement un va-nu-pieds. Pousse toi que je le finisse.

Il saisit un lance ! la foule retint son souffle !..


Plotch !


La lance se ficha profondément dans l’œil droit de Bruno faisant sauter le globe de son orbite.

Une ovation frénétique secoua la foule qui admirait la dextérité et l’originalité de cette mise à mort.

Citation:
03-01-2011 04:25 : Vous avez été exécuté.


[/b]

Bruno ouvre un œil !! deux c est apparemment impossible...

Il est secoué, ca bouge, une charrette.. des bœufs, l'odeur de la campagne..


où somme nous ?

Il tâte autour de lui il sent d autres masses molles et informes. D autres corps une charrette de condamnés exécutés, en route pour la fosse commune voilà !

Non, pas possible on est pas en ville cela ne tient pas.
Il tente de rassembler ses esprits, sa caboche le fait souffrir énormément. Il essaye de tourner sa tête voit au loin des remparts,

Chambery ?

Non pas, il reconnait Annecy et là tout près les bruit de la mine, la mine d’or à l Est de la ville. Là même ou ce sergent éthéré l’avait arrêté quelques jours plus tôt..Que fait- il là ? Et qui dirige les bœufs ? Un homme de petite taille dans une cape noire marche calmement. Il parle aux bêtes dans un langages étrange..

Le.. le rebouteux de la forêt d’Annecy, il en a entendu parler en taverne . Ce vieux grigou mi-médicastre mi-sorcier écumait la contrée à la recherche d ingrédients rares pour ses filtres et potions dont raffolaient les notables des alentours. C’est la raison pour laquelle il n avait d’ailleurs jamais été inquiété par l’inquisition. Pourquoi des cadavres que veut il en faire ??

Le vieux soliloquait maintenant, en François heureusement !

Tu vois, Germaine, avec cette bonne fournée de brigands et de tire-laine, je vais pouvoir refaire mon stock de rognons blancs ! Un ingrédient rarissime et essentiel pour préparer ma potion de vigueur pour les mâles défaillants. Evidemment pour ne point éveiller les soupçons de la populace je suis obligé de les disséquer bien à l abris à la maison mais ne t’en fait pas je te donnerais leur carcasse à manger.

Germaine semblait écouter son Maitre avec amour

Quoi ?? me faire émasculer, tout cela pour qu’un vieil impuissant puisse encore compter fleurette à une damoiselle conciliante. Surement pas, même mort, il n’en n’est pas question. Je n ai aucunement l’intention que mes parties servent de mets fins à un quelconque chancelier chancelant en quête de galipette. D’autant que c est surement une commande spéciale de Misterbop ou d’Izaac, ca. Ces vieux libidineux cherchaient à retrouver leurs vertes années c’était connus de tous, et de toutes surtout.

Mes roubignoles ne finiront pas dans leur assiette tudieu !!


Un bruit de cavalcade des chevaliers ? Amis, ennemis ? Qu’importe ! Dans le bruit et la poussière levés par la chevauchée passant au ras du morbide équipage, Bruno en profita pour se laisser rouler dans le fossé. La chute de son corps vaguement en vie ne fut remarquée que par Germaine dont une lueur de folie brillait au fond de ses yeux, les carcasses humaines n’étant pas un régime alimentaire adapté aux herbivores ruminants.

La chute heureuse lui remboita son épaule droite mais la douleur qui jaillit lui arracha un cri qu’il étouffa dans la terre fraichement remuée

Rompu de fatigue et dans ses chairs Bruno s’évanouit dans son trou.


Il avait dormi tout le jour à deux pas de la mine. Le soir venu il ouvrit un œil, toujours qu’un, l’autre semblait fatigué..

Il tâta alors son corps, le bras droit était gonflé et la main violacée mais semblait encore répondre un peu à sa volonté. Il palpa son autre bras qui le lançait violement. Le poignet était rompu la main avait triplé de volume et la peau semblait prête à éclater.

Une jambe répondait plus ou moins, se repliant sans trop lui arracher de cris de souffrance. Mais l autre était abimée bien salement. Son ventre était dur comme la pierre et la marque bleue noire de la barre de fer y était profondément imprimée.

Il tentait de se lever et dû s’y reprendre plusieurs fois avant d’y arriver. En s’appuyant sur le talus.

Le souffle court et suant de fièvre il inspecta son royaume boueux. Au fond du trou flottait outre sa carcasse vaguement en vie le corps d autres soldats morts depuis trois jours. En boitant avec peine il découvrit dans la fange un écu, une épée rouillé et pris sur un cadavre verdâtre un casque bosselé. Ceux-là avaient été oubliés par les pilleurs de champs de bataille car perdus au fond de leur trou fangeux.

L’écu servirait de défense mais aussi d atèle à son bras, l épée plus de canne que de véritable rapière. Il enfila le casque mais n’y parvint pas. Quelque chose gênait Il tâta sa face côté droit !


Horreur !


En lieu et place de son œil, un morceau de pieu y était fiché

Bruno se rappela les derniers instant sur la roue, la silhouette du géant une pique à la main, le bruit grotesque des chairs molles et et…

Le bourreau avait cassé sa pique dans la violence du choc le morceau était resté fiché profondément dans son orbite. L’hémorragie semblait stoppé au moins c était déjà ca. Mais son regard de velours ne charmerait plus les donzelles en taverne.



Il écarta un peu le casque et réussit à l enfiler en évitant de toucher l’escarbille.

Dans la nuit des cris se rapprochaient. Les combats avaient repris et s intensifiaient, juste là tout près! Il se leva et vit les armées ennemies en place.


Une, deux, trois, quatre. Tiens ! Il en manque une.

En face deux armées de Genève et d’Annecy la Libre

Citation:
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé l'armée "La Grotteuse" dirigée par Servane, l'armée "Sav'-Van-Wever" dirigée par Alex6560, l'armée "Les aigles de Savoie" dirigée par Valzan, l'armée "legio burgundia" dirigée par Didier_de_sars., l'armée "de l'Edelweiss" dirigée par Cameliane, et l'armée "Temperate sed fortiter" dirigée par Sagaben.


Il tenta de se rapprocher des troupes amies rampant tel un reptile grotesque sur le champ de bataille, la tête dans la fange et le sang encore chaud. Le sol tremblait soudain d’une vibration lourde et régulière Il se retourna. Sous son œil horrifié les cavaliers lourds ennemis chargeaient Il était en plein milieu, seul entre les six armées. Il se releva, planté dans la boue du champ de bataille et attendit la mort qui chevauchait vers lui.

Citation:
04-01-2011 04:05 : Vous avez été attaqué par l'armée "Les aigles de Savoie" dirigée par Valzan, l'armée "legio burgundia" dirigée par Didier_de_sars., l'armée "Sav'-Van-Wever" dirigée par Alex6560, et l'armée "Temperate sed fortiter" dirigée par Sagaben.


Quatre armés fondaient sur lui , quatre armées l’avaient repéré et s’apprêtaient à le mettre en pièces. La présence des deux armées amies détournait semble t’il les cavaliers Savoyards de leur objectif ridicule et ceux ci rasèrent Bruno sans le toucher.

La piétaille, elle, se ruait au combat désordonnée et gueularde comme à son habitude Dans la mêlée qui s en suivit la confusion était totale et seul, totalement seul Bruno s’en tira sans recevoir le moindre coup. Un miracle que seul Deos avait pu décider. Chancelant, détruit par la souffrance, la fatigue et l’inanition Bruno n’arrivait plus à combattre il frappait mais sans force , il ne pouvait bouger tétanisé par la douleur de ses membre, tout juste put il en toucher un qui passait sans même navrer

Citation:
04-01-2011 04:05 : Vous avez frappé Jefflebarde. Ce coup ne l'a pas blessé.


Bruno s’effondra, mort, de fatigue uniquement, sans qu’aucune blessure ne vint se rajouter à son tourment

Au petit matin il fut surpris d être encore de ce monde. Le champ de bataille était totalement vide de toute âme qui vive. Seul Bruno errait parmi les cadavres et les corbeaux qui venaient au festin du matin. Il en vit un entrain d arracher l’œil d un malheureux combattant tombé la veille. Ce spectacle lui rappela son propre malheur et le rendit furieux contre ce coup du sort. D un coup vif il trancha en deux le volatile de mauvais augure.

Sale bête, crève donc !

Plus jamais il ne regardera les corbeaux de la même manière..n ayant plus qu’un œil pour se faire de toute façon !

Seul, toujours seul, il atteignit péniblement et dans la nuit les remparts d’Annecy., où il put enfin boire plus que de raison pour évacuer cette douleur atroce qui lui éclatait la tête.
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