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[RP]Appel aux Savoyards

Eavan
Eavan était en ville. Les journées entières de chevauchées n'avaient pas entamées sa volonté. Et si elle révassait quelques minutes par jour aux collines de la Provence qu'elle n'avait pas revue depuis longtemps, le reste de son temps allait à la Savoie en ces heures sombres.
La Provence et la Savoie avaient un passif en commun. La jeune femme avait même appris que son nom était sur une liste noire dans ce beau duché de montagnes. Une liste noire ... soit disant qu'elle était un Lion .. de Judas. Lionne, elle l'était, mais lionne provencale, et pleinement aristotélicienne. Ici en Savoie, elle devait taire ses titres .. D'ici qu'on lui colle de la félonnie en plus du reste sur le dos ...

Et pourtant, rien n'avait empéché la Vidame de traverser le Royaume de France pour venir en aide aux fidèles savoyards. Songeant au rétablissement de sa cousine, tombée au combat quelques jours auparavant, la jeune femme fut attirée par du remous verbial en place publique.

S'approchant, elle reconnu aisément Acar et Melian. Les deux Francs avaient tout son respect et son admiration depuis un certain temps déjà et leurs premières rencontres. Elle vit le reflet de son uniforme crème de Vidame en Cagi et se hata de le rejoindre a travers les curieux que l'appel avaient attirés.
Parvenant à se glisser auprès de son Préfet Adjoint préféré, Eavan le salua avec un sourire.


Bonjour Monseigneur, vous avez fait bonne route ?

Puis, la provençale accentuant un peu son accent, peut être par provocation, ou bien parce que dès qu'il s'agissait d'un sujet qui lui tenait à coeur, sa langue prenait les accentuations d'oc sans qu'elle y prenne vraiment garde .. allez savoir ...

Savoyards, vous sachant assaillit par les hordes hérétiques, mes frères et soeurs des Saintes Armées, et moi même, sommes venus vous préter main forte. Nos boucliers servent à protéger vos maisonnées, nos épées servent à pourfendre les serviteurs du Sans Nom et nous nous battrons pour libérer Annecy de l'oppression.

Notre foy est notre bannière, notre force et notre unité.
Notre foy est aussi la vôtre !

Venez ajouter à nos boucliers, vos boucliers, à nos épées, vos épées.
Aujourd'hui ne doit pas être un jour de clivage, mais un jour d'union. Aujourd'hui il n'y a pas de doutes, il y a Annecy qui doit être libérée.


Eavan se tut, un regard vers Acar, qu'elle salua d'un signe de tête prononcé, avant de faire de même pour son épouse. Elle n'avait pas la même aisance de verbe et elle espérait ne pas avoir ternit les interventions du Chevalier Franc.
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armes et bannière en réfection ...

Vidame de Provence
Baronne de Salon de Pce
Dame de Barjols, vassale de Rians & Dame de St Antonin sur Bayon
Héraut es Joutes du MAO & Officier de la Croix Provencale
Mili_cia
mili qui venais d'arriver déjà prete a defendre pour la savoie, son frere de sang ete a c'est coté comme toujours aussi ,

Nous aussi nous somme prés a defendre , vos maison et vos famille nous somme là pour ça

regardent tout ce monde elle ete la pour les soutenir c'est frere et soeur
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Korrigans
Le jeune Cadet de la Garde épiscopale avait enfin finit sa ronde, après des heures dans la nuit glacée sur les murailles, à fixer les alentours pour voir si un danger courait, il était enfin de repos...pour seulement quelques heures du moins.

C'est donc avec un sourire mutin qu'il déambulait dans les rues Chambériennes, car, derrière son sourire, cette satisfaction se mêlait à la déception, la déception de ne pas avoir combattu pour défendre les Savoyards depuis qu'il a été blessé par une Garce...blonde en plus !
Heureusement qu'il a dis dans ses rapports qu'il faisait tellement noir, qu'il n'a pas put apercevoir son agresseur, sa fierté à faillit y passer pour le coup.

Ses pensées étaient troublées, tout comme son corps l'était par le froid qui venait s'allonger sur sa peau frissonnante, Korrigans prit donc la décision de courir bêtement dans les rues, espérant que cela allait le réchauffer...si courir ne réchauffait pas, ça se saurait, quoique, c'est certain que la chair d'une femme était plus chaude, mais cela fait longtemps qu'il y pense plus, car cette femme ne se présente pas, et même si elle se présentait, qui sait comment elle serait reçue.

Le calme régnait en maitre, sauf dans un endroit, un endroit bruyant qui stopa net le jeune homme dans sa course, déviant son regard curieusement vers la source pour essayer de voir ce qu'il se passait...mais rien !
Il ne voyait rien du tout d'où il était, mais c'était pas pour cela qu'il allait se laisser abattre ; sourcils froncés et sourire crispé, il s'avança doucement, mais sûrement vers la source du bruit, passant maisons par maisons avant d'apercevoir...enfin...un attroupement.

Directement, son regard se pencha vers mgr Cagi et Eavan, mais aussi vers Mgr Ascar, un homme bien aimable et de bon sens qu'il avait eu la chance de rencontrer en taverne.
Ses pensées s'entremêlèrent encore une fois aujourd'hui...pour se rappeler ce que le chevalier lui avait dis : " Va mon ami, parle avec courage et dis aux savoyards que tu es là pour eux" !
Bon...c'était bien gentil, mais le brun n'avait plus de voix, donc, il prit quelques minutes pour toussoter, votant sur le coup pour la méthode efficace et non discrète !

Il s'avança vers la foule et se mit à parler avec la gorge nouée... ben voui, c'était un grand timide au fond l'brun !

SAVOYARDES, SAVOYARDS !

Je suis ici pour vous dire que Nous sommes avec vous, mes frères, soeurs et moi-même, Ici pour vous aidez à chassez ces hérétiques de vos terres, ceux qui ont baffoués toutes les lois divines en instaurant la peur et engendrant la souffrance autour d'eux, nous sommes réunis dans un même but : Boutez ces vermines de vos terres !


Petite pause pour reprendre son souffle, car à défaut d'être timide, quand il s'emportait dans un discours...c'était du lourd, il se croyait dans un meeting le bougre !

Sachez que la Foy est partout, elle guide nos vies, elle installe l'amour et l'amitié, mais montre aussi le chemin de la vertu, le chemin que les hérétiques ont renoncés depuis longtemps et se permettent de venir ici, essayer de vous privez à votre tour à ce bonheur après votre trépas en pillant et massacrant, mais aussi en prenant votre Ville, ANNECY !

Venez tous combattre avec nous, dans l'amitié et dans l'ambiance fraternelle, car ici, maintenant, nous sommes tous frères !

Ne laissez pas les Genevois dire que les savoyards ont fuient, qu'ils se sont cachés derrière les saintes armées, dites leurs votre façon de pensée mes amis, et je suis sur que votre courage, le courage que vous faites preuves aujourd'hui et demain, restera gravé à l'éternité dans le marbe de votre cité !


Puis il se tût, sachant qu'il en avait déjà dis assez trop...où beaucoup trop...où énormément trop...RAAaaaah !

Un pas en arrière suffit à se dissimuler dans la foule pour regarder les suivants.

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Gontranius
Gontranius pressant le pas car il devait trouver un jambon au marché , fut attiré par un attroupement .

Il s'avanca et reconnu le Chevalier Acar en train d'haranguer la foule ...

Il le connaissait depuis peu mais avait déja pu apprécier sa sagesse et son entrain .

Le Neuling reconnu la verwalterin de L'Ordre, la salua et écoutant ses dires, se risqua a prononcer ces quelques paroles ...

En tant que Neulig de l'Ordre teutonique et Savoyard , je suis doublement concerné et je conjure le peuple Savoyard de faire taire ses discordes , au moins le temps de bouter les hérétiques hors de notre Duché !!

Puis, il se signa, tout ému d'avoir osé parler ainsi, haut et fort
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Ich habe Euch immer gesagt
ihr müsst die Menschen froh machen
Acar
Quel resconfort de voir tout ce monde rassemblé pour une noble cause... Tant d'hommes et de femmes prests à donner vie pour austrui, rien n'estait plus beau.

Devers lui la foule prenaict ampleur et la voix generale montait. Elle prenaict corps, maillons d'une chaine qui se re-assemblait. L'esmotion le prict...

Parbleu, voir tous ces gens, tourmentés par l'emprise de la situation mais néanmoins soudés, lui desmontrait que rien n'estait impossible en ce monde à qui le veut vraiment.


Il resprict alors parosle : Lesvez la teste mes bon amis, Annecy se doict de vous resvenir et pour ce faire, seule l'unité triomphera. Soyez unis mes bons amis et marchez du mesme pas vers la ville assiegée !

Un silence, puis : Il est grand temps de resprendre ce qui vous appartient !!
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Hobb


Le diacre de Grandson,Hobb, Hochmeister Teutonique et Commandeur des Sanctes Armées en Savoie observa et écouta ses Soeurs et Frères exprimer ce que lui aussi ressentait. Il en fallait de l'abnégation pour parler comme eux, qui avaient tant donné, sans jamais demander en retour. Comme ces Savoyards ou François avec lesquels il avait combattu devant les remparts d' Annecy tenus par ces misérables hérétiques, brigands. Ils avaient pris Annecy, ses murailles, son église, certes mais pas l'âme savoyard.

-" Mon Frère Acar, je vous reconnais bien là. Vous le François élégant dans son verbe, prônant toujours l'Amitié Aristotélicienne et qui savez si bien la défendre aussi par le fer. Comme les Gardes Episcopaux, les Chevaliers, Francs et Santiago, comme les Templiers ou les Teutoniques et toutes celles et ceux qui se battent pour un futur meilleur, sans haine.
Ce que nous faisons, ce que vous faites Savoyards et alliés a été fait ailleurs aussi, en Béarn, en Bourgogne, en Franche Comté et toujours face aux hérétiques des sbires du Lion de Juda Cromwell et de son alter égo Izaac, avec la complicité des autorités de Berne.
La Savoie lutte depuis des semaines, et tous nous espérons rendre à la Savoie Annecy, qui a héroïquement résisté et qui résiste encore. Comment font-ils là bas ?
Par leur union, soyons unis face à l'adversité et restons unis après aussi.
Comme vous le dit le Chevalier Acar.
Car n'en doutez pas, tant que la bête aura son nid, elle en ressortira.
Pensez donc qu'avec tout ses pillages Izaac a de quoi payer des brigands pour longtemps.
Ecrasons la bête, et redonnons à Genève son originel état. Je veux dire la paix Aristotélicienne.
Et pour cela nous devrons séparer le bon grain de l'ivraie. Car n'en doutez pas les Helvètes, dont je suis comme beaucoup icelieu, n'aspirent qu'à être débarrassés des Réformés et des brigands qui les accompagnent.
Nous vaincrons car ne l'oubliez pas, les gentils c'est nous.

Prions pour nos Soeurs et Frères tombés, prions pour ceux qui souffrent et demandons au Très Haut d'ouvrir les yeux de nos adversaires, afin qu'ils déposent les armes et s'en retournent chez eux en abjurant la haine réformée. Pour ceux qui ne savent pas prier, ne soyez point gênés personne ici ne vous en voudra, je connais votre coeur. "


Hobb, mit un genou à terre, joignit les mains et commença à réciter le Credo Aristotélicien. Sa cape blanche frappée de la croix teutonique s'étalait autour de lui. A ses pieds son heaume à tête de molosse anglois avec 7 plumes de paon, signe des hauts dignitaires.



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Gontranius
Gontranius écouta son Hochmeister parler en sage

Il s'agenouilla également dans un élan fraternel et de recueillement que seul la prière pouvait atteindre et récita a haute voix le credo aristotélicien


je crois en Dieu, le Très Haut tout puissant,
Créateur du ciel et de la terre,
Des enfers et du Paradis,
Juge de notre ame a l'heure de la mort
Et en Aristote son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'univers aux hommes égarés
Je crois aussi en Christos
Né de Maria et de Giosep
Il a voué sa vie a nous montrer le chemin du Paradis
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver
Il a rejoint le Soleil ou l'attendait Aristote a la droite du très haut
Je crois en l'action divine ,
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine une et indivisible ,
En la communion des Saints ,
En la rémission des péchés
En la vie Eternelle

Amen


Edit : couleur verte réservé aux censeurs, merci. {Fleurs}
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Ich habe Euch immer gesagt
ihr müsst die Menschen froh machen
Acar
Ainsi, le combat avait esté remporté par ceux que le Tout Puissant avait prict en son sein...

Victoire Savoyards, Annecy la belle est vostre !!

Que Genève tremble céans, la poussée ne trousvera poinct de sol fertile et l'eau de veristé coulera esgalement comme elle le fict iscelieu, inondant les mensonges de certains, ousvrant les cœurs des austres.

Tremblez voleurs, arracheurs de vie, oui tremblez car rien n'arrestera ce qui doict estre !

Que la réforme ne soit plus soutenue, car cette réforme est comme aux temps jadis, le ring, lieu ou le tresor s'amoncelait par de multiples pillages.

Ainsi pour ces voleurs, que les temps difficiles commencent, que les bourses se vident et que les escus se tarissent.

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Morganes


Annecy est enfin redevenue terre savoyarde pour combien de temps songe la fréle jeune fille qui a fait ce qu'elle a pu pour combattre les monstres qui voulaient asservir la ville savoyarde .Elle en a même tué un avec son gourdin qui a cassé

Elle est d'autant plus inquiète que ce qu'elle a vu cette nuit n'est pas fait pour la rassurer bien au contraire

Durant les longs jours de bataille les vrais annéciens savoyards n'ont eu aucun mot de la régnante pisseaulit qui a préféré se cacher et qui a le toupet de briguer une nouvelle fois un poste à responsabilité pour la Savoie. Pas question de faire confiance à une personne aussi couarde qui selon les rumeurs a passé son temps à se chercher un fief de retraite


De nombreux hommes en armes sont sur la place , ils parlent haut
Comment ont fait les vrais annéciens , ils se sont battus et sans encouragement aucun de la duchesse Pisenlit23 trop occupée sans doute pour prendre le temps d'envoyer un écuyer

Ils se sont sentis bien seuls et abandonnés durant des jours et des nuits

Jusqu'à ce jour où des hommes sont venus à leur secours , à leur aide et grand merci à eux , pour leur courage



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Acar
Une victoire entrainait toujours la seconde, lui rascontait souvent sa grand-mère... Genève estait tombée, après moult combats.

Il avait esgalement appris la fuite du fourbe animal qu'estait Sanctus, griesvement blessé loin des villes.

Eh oui, le triste sire n'avait point suivi la défense, presferant se mettre à l'abri, loin des tumultes... Ceux qui mouraient pour lui apprécieraient la nosvelle, nul douste. Il se promict de le rappeler, dès qu'il le pourrait à qui de droict.
Tout comme le peu d'escus qui restait en Genève après la grande fuite des chatons ... Pauvre ville, volée de part en part, par ceux qui disaient la rendre plus belle...

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Acar
Ainsi, il rasconta : Approchez brasves gens, vesnez escouter comment le plus grand des voleurs, messire Sanctus, fuct gravement blessé, hors de vos villes, lieu qu'il avaict fui.
Mais rassurez-vous, son poutrage l'a ramené, mille mercis, en Genève.

Oui, enstendez bien, le digne representant du Mal est plus fourbe et lasche que le pausvre crapaud Savoyard. Ainsi, il est parti laissant sombrer, ceux qui mourraient pour lui.

Mais tiens, ou est donc messire Izaac ? Poinct vu par nos armées, rien mesme pas son ombre se faufilant en Annecy ou Genève ! Voisla diablerie non ? Je dirais plustot tromperie, Sion lui est desvenue terre d'accueil, croit-il !

Oui, celui qui croit enscore en ces gens se trompe, voisla veristé, car defendre des voleurs doublés de lasches est bien tromperie !


Il stoppa sa voix, prict la garde de sa Rebelle de ses deux mains et rasjouta
: Que ceslui qui n'est poinct d'accord avec moi se manifeste céans, ou se taise à jamais.

Que ceslui qui est prest à mourir pour des voleurs et des lasches se manifeste, céans !

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--Wilhelmtell
Hé le cul béni ... braillard se fardant de fanatisme ... ta vindicte ne fait vibrer que tes cordes vocales !

Le feu avec lequel tu as trop joué aura tôt fait de consumer ton esprit tordu !

Retourne donc à tes lamentations !
Zarathoustra
Et Zarathoustra s'approcha, pensant que l'on contait là quelque histoire propre à le désennuyer. Mais il ne s'agissait que de celui qui suivait partout les combattants de Genève.

Mourir pour des lâches et des voleurs, par les cent cloches de Babyloane, quelle drôle d'idée as-tu encore été chercher?

Te voilà bien prodigue en vilains mots. Lâches,voleurs, l'antienne s'émousse un peu avec le temps, je trouve. Pourquoi t'arrêter là? Quitte à te payer de mots, que te coûte-t-il de forcer un peu la note, et de l'agrémenter de quelques fantaisies?

En vérité, j'entends que tu crois avoir eu la peau de Genève, et je vois que tu ne te drapes que d'une pelisse de ragondin, une fois de plus. Prends garde au regel, l'hiver est encore long.

En fait de voleur et de lâches, tu sais très bien que tu combats des patriotes déterminés, cent fois tu en as eu la preuve et ton esprit malade ne sait que puiser dans l'eau saumâtre du mensonge dont ta soif est sans fin.

Je te le demande, où est la lâcheté, où est le vol? Moi je ne vois qu'un chapelet usé jusqu'au cordon d'incantations fallacieuses, toujours précédé d'un silence fracassant.


Sa face et ses paumes ouvertes se tendirent vers le ciel.

Seigneur, ne méritons-nous pas quelques dignes combattants comme adversaires, plutôt que ces vendeuses à la criée ?
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Eins thut Noth.
Acar
Il en ria : Pausvre fol ! Les mairies que nous asvons lisberées estaient bien visdes, despourvues d'escus. Je ne vois donc poinct d'autres termes que : Voleurs !

La peau de Genève.... Bien drosle que cesci venanct de la bousche d'un herestique !
La enscore vous n'escoutillez poinct. Ainsi, lisberée du Mal est cette ville, de son emprise municipale, pour commencer.
Elle n'accepte poinct la réforme, entendez le... Celle qui cache le pillage des mairies.


Puis, lisbérée de vostre emprise generale.

Voisla pourquoi le simple mot voleurs est manifeste, puisqu'il en resulte ce que nous savons.
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Zarathoustra
Ah? Et quand nous avons pris Annecy, nous n'y avons trouvé que quelques papiers gras. Et c'est bien naturel, car ce sont là les choses de la guerre. Tu dis que le maire d'Annecy par nous déchu est un voleur, ses électeurs apprécieront.

Et tu te gardes bien de préciser que nous n'avons levé aucun impôt, ainsi qu'il est de coutume par chez nous. Nous nous sommes également efforcés que gueux, manants et tout venants puissent trouver à se sustenter à un prix honorable.

J'écoutille, mon ami, j'écoutille, à m'en péter les esgourdes. L'emprise municipale? L'avoyère de Genève n'a pas eu besoin de rassembler les troupes de Midi et Septentrion comme vous l'avez fait, elle s'est simplement fait élire à de nombreuses reprises, et non par des Réformés seulement, mais par l'ensemble des Genevois, toutes confessions et libres penseurs.

Allons, cesse donc tes tours de bonneteau, ou mets-y l'art et la forme. Il s'agit simplement d'une guerre entre Etats souverains, et il n'y a d'autres marauds ici que les petits malins de Rome qui ont vu sur le tard l'opportunité de faire de Genève leurs quartiers de villégiature, et de se gorger de gloire éphémère à peu de frais, au détriment de la paix des braves que les Etats belligérants auraient déjà du signer.

Ca me rappelle les Pyrénées, pas toi? Tu sais, vous autres qui faites obstruction aux pourparlers, en substituant au chemin de la paix l'ornière d'un conflit sans fin, avant que de rentrer chez vous en laissant un pays exsangue, contraint à une paix sans honneur. Je remarque que tes maîtres n'ont pas jugé bon de réitérer la maladresse qui consistait à te mettre à la tête des croisés.

Méfie toi, que les pas trop oublieux ne tiennent grief à vos hordes de barbares.

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Eins thut Noth.
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