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[RP] Vers une mort blondesque ?

*celia*
Ses propos demeuraient incompréhensibles aux yeux de la Peste.

La jeune femme le vit repousser les draps. Elle ne profita pas du spectacle qui s'offrait à elle, se contentant d'oébir à l'ordre intimé par son "ami". Elle se saisit donc de la bouteille qu'elle débouchonna, et de deux verres qu'elle remplit. Elle reposa la bouteille, et tendit un verre au Baron. Elle laissa le sien sur la table, sans montrer le moindre intéret à son contenu.


"Que dois-je comprendre à tout cela? Je vous en conjure, dites le moi! Ainsi, je pourrais prendre congé de vous."
Zarak
Engourdi par le froid et la fatigue, il fut réveillé par des pas crissant sur la neige gelée.

Un petit blabla pour la forme à un Zarak relativement énervé. Plus encore quand ce qui servait visiblement de palefrenier majordome et chambellan lui demanda de décliner son identité. Nanméoh ! t'es qui toi, d'abord ? Et pis tu connais pas ? S'pèce d'Aristot mal léché ! Vais t'montrer qui je suis, moi ! "lui tint à peu près ce langage..." ou pas, d'ailleurs. Et le volume...

Notons surtout qu'il fini d'un ton calme par un simple "Zarak", prononcé doucement et humblement... (*kof kof* fit le narrateur...)

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Moi !
Filsdhelios


Le Blond prit le verre que la Peste lui tendait. Merci. Durant quelques secondes s'installa un silence pesant. Il but, silencieusement, le contenu de son verre.

Que dois-je comprendre à tout cela? Je vous en conjure, dites le moi! Ainsi, je pourrais prendre congé de vous.

Un sourcil qui s'arque, marque du Blond, même quand il est sur le point de mourir. Vous devez comprendre, Célia, que je vais mourir. Ne nous disputons pas, voulez-vous. Après tout, je ne suis qu'un simple blondinet, ma chère amie, qu'un simple blondinet. Et Fil, doucement, éclata de rire. D'un rire nerveux, et heureux à la fois. Qu'il ait pu revoir la Peste une dernière fois le ravissait. Même s'ils ne s'étaient pas toujours entendus.

S'approchant de la fenêtre, il aperçut Zarak, dans la cour, qui discutait avec Nestor. Tiens, Zarak est en bas !

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*celia*
"Vous n'êtes qu'un simple Blondinet, en effet....et pourtant! Si vous ne faisiez pas aussi peur à voir il y a longtemps que je vous aurais montré ma façon de penser...

Quoiqu'il en soit, je n'ai que trop abusé de votre...hospitalité! Rejoignez donc Aristote au plus vite, qu'il nous débarasse d'un Arrogant tel que vous ne fera que se porter mieux la Normandie!


La jeune normande avait laissé sortir les mots bien plus vite qu'elle ne les pensait. D'ailleurs, elle ne pensait pas la moindre phrase qu'elle ait pu prononcer. Elle était tellement en colère de le voir si affaiblit, si...mourrant! Lui aussi allait l'abandonner à son triste sort. Pourquoi étaient-ils tous rappellés là-haut, à l'exception de la Peste qui ne demandait qu'à les rejoindre? La colère faisait place l'accusation. Il était le seul responsable de son état. Qu'il l'ait mérité ou non, il allait partir. Elle ne pouvait rester davantage à ses côtés, à le regarder s'affaiblir.

Sans lui adresser le moindre regard, ni le moindre mot, la Peste se dirigea vers la porte
Nerwendile
[Sur la route menant à la Haye du Puits...ou pas]

Allez, avance, bourricot !

En fait de bourricot, c'était plutôt un cheval de trait. Mais pour la bergère, celui-ci n'avançait pas vite, mais alors pas vite du tout.

Dépêche-toooooiii... Et s'il mourrait avant que je n'arrive ?

Une longue réflexion s'installait, pendant que Rochane sa soeur tirait les rênes.

Hé bien...au moins, tu n'auras pas à parler, comme ca, c'est fait. Et puis, tu pourras le regarder autant que tu le veux, sans détourner le regard. Et tu pourras rester autant que tu veux, sans qu'il te congédie pour pouvoir discuter avec un autre ami.
Bref, il y avait pleins d'avantages qui faisaient qu'arriver en retard n'était pas une mauvaise chose.

Mais le coeur de la donzelle hurlait le contraire. Il fallait qu'elle le revoie au moins une dernière fois, mais vivant ! Et si à sa vue, il se sentirait revigoré, la maladie ne pourrait plus l'accaparer, et peut-être guérirait-il.
En parlant de maladie, elle ne savait pas quoi exactement ce qui l'avait mis dans cet état. En ce bas monde existent tant et tant de maladies, qu'on avait pas encore eu le temps de donner un nom à chacune.

Soudain, un heurt la dérangea de ses pensées. Le cheval hennit, n'arrivant plus à avancer. La bergère faillit se prendre le coude de sa soeur en pleine tronche.

Qu'est ce qu'y a ? Roue cassée ?? On a pas de roue de secours sur nous, nous n'irons tout de même pas à patte ?

Ho non, c'est pas possible...C'est le destin qui l'a voulu...J'vous jure...

Elle descendit de la carriole, regarda l'état de la chose. La roue, dans un mauvais état, était dans une ornière. Fallait tirer tout ca.

Bah...j'crois qu'on est assez forte pour tirer ça à deux, hein, Rochane ? J'ai au moins le quart du sixième de la moitié de force que Pittounet, mais ca devrait faire l'affaire.

Allez, on pousse !

Dans sa tête, elle se dit que le Baron pouvait toujours expirer entre temps, et se désolait qu'il ne puisse pas la voir de ses yeux vus. Tout du moins, la verra-t-il les yeux clos.
_________________
Rochane
Sur la route avec Nerwendile

C'était bien la première fois que Rochane voyait sa si joyeuse petite soeur si désenparée. Bien que le calva avait pour le moment réussi à calmer ses tremblements, elle savait que cela ne durerait pas et qu'elle ne pouvait se rendre si loin seule dans un tel état.

Cela faisait seulement quelques jours que Nerwendile lui avait expliqué de quelle manière c'était achevée leur idylle. Rochane la savait encore fragile et le revoir, surtout alité et mourant allait être une épreuve difficile à surmonter. C'est pourquoi ce soir là, elle prit la route avec elle, afin de l'accompagner et de la soutenir.

La charette était emplie de provisions en tout genre, légumes, viande et poisson ainsi que quelques stères de bois dans le cas où elles mettraient plusieurs jours pour atteindre le domaine. Manger chaud et se réchauffer auprès d'un bon feu serait sans doute salvateur si elles se perdaient en route! Bien entendu, deux tonneaux pleins de Calva avaient été chargés en priorité sur la charette, si jamais les tremblements reprenaient, elles auraient de quoi les faire disparaitre!

Elles arrivaient à présent à la sortie de la ville.


Citation:
Grande soeur...tu sais au moins le chemin ?


Rochane fit une petite moue, puis lu répondit, godet à la main :

Il n'y avait pas un plan joint à la missive? Ou bien des explications?

J'ai demandé à un voyageur qui m'a grossièrement expliqué où se trouve le Domaine. Croisons les doigts et faisons confiance à mon sens de l'orientation légendaire!

Et puis, il doit y avoir pas mal de personnes qui doivent se déplacer, on en croisera surement en chemin!


La brunette espérait très fort que les renseignements qu'elle avait eu à la dernière minute par un vagabond un peu louche étaient exacts et qu'elle ne s'emmêlerait pas les pinceaux, car elle est l'orientation ca ne faisait jamais un compte rond!

Ne t'inquietes pas, tout va bien se passer... A part si l'on tombe sur des brigands de grand chemins... J'espere que tu as pensé à prendre ton bouclier et ton manche. Il faut les garder à porté de main!

Dis moi...? As tu pris une tenue de rechange un peu plus saillante que celle-ci? Je doute que l'on puisse se présenter fagotées de la sorte à un baron...!


Cela faisait maintenant plusieurs heures qu'elles avaient quitté la ville. Le chemin sinueux et caillouteux donnait bien du fil à retordre à Rochane qui tenait les rênes, surtout vu la quantité de provision qu'elles avaient faites!

Oui, oui..!!! Je me dépêches!!! Je fais du mieux que je peux!!! Bois un peu de Calva ca allègera la charette!

Ne t'inquietes pas!! On y sera avant la fin!! Même si on doit finir la route à pieds, combattre mercenaires, brigands et érétiques!!! Contre vents et marrées!!! Nous y seront à temps!!!!


Tout cela était bien sur sans compter sur la bonne grâce d'Arsitote! Voial qu'elles se retrouvèrent embourbées![/i]

AAAAAAHHHH!!!!!! Bon et bien... poussons!!! Tu me revaudra ca un jour soeurette!!!

Elle descendit de la charette et commenca a pousser avec l'aide de Nerwen.
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Nerwendile
[Encore et toujours sur les routes...ça, c'est à cause de la neige...]

En tirant, en poussant de tous les côtés, les deux Everlange eurent du mal à sortir la carriole de ce bourbier. Heureusement qu'un homme, sûrement un commerçant ambulant, les vit et eurent pitié d'elles.

Holà, Alfredooo ! Arrêtons-nous pour aider ces bonn' p'tites dames ! Z'avez des soucis, m'anzelles ? Vous avez l'air d'être bien chargée. Pauv' bestiole qui tire comme elle peut tout votre déménagement. Hein, vous déménagez, c'est ca ?
N'vous inquiétez pas, moi, Marcel, j'vais pas vous laisser dans la mouize !


Elles se lancèrent un regard de joie. Elles pourraient enfin reprendre la route, dépêtrées de cette situation burlesque. En un tour de bras, le Marcel en question tira avec sa carriole la charrette des filles Everlange, et la remit sur le droit chemin.
Pour son action, elles remercièrent tant qu'elles purent le généreux homme, et en compensation, Nerwendile lui donna une bouteille de calva de la Chope Joyeuse.

C'est le meilleur calva de la région, le meilleur qui soit ! Merci encore du fond du coeur, m'sieur !

Puis, une fois que le gaillard reprit son chemin, Nerwendile se tourna vers sa soeur.

Tu vois ! Toi qui disais que je devais avoir une tenue pour l'occasion. Mais regarde mes braies ! Tâchées !! Et ma chemise, complètement boueuse ! Et mes bottes, complètement ...ho ben..ca, c'est comme d'habitude, je crois...

Regardant tout ce qu'il y avait sur la charrette, Nerwendile ne put s'empêcher de dire :

Tu crois vraiment que c'était nécessaire, tout ce barda ? On part pas en Provence, quand même...

Elle rechercha dans l'un des garde-manger qu'elles avaient apportés.

Haaa, tiens...Tu veux te changer ? J'ai pris des affaires au cas où ! Tu avais pensé à la bouffe, mais moi, j'ai pensé aussi au linge !

Et elle ressortit avec une bouteille de calva pour se remettre de leurs émotions.

Oui...plus jamais je ne ressors de Dieppe. J'fais le voyage une fois, mais pas deux. A chaque fois, ca se passe mal sur les routes. Y'a toujours quelque chose qui va pas.

Allez, on se remet en route !

Et toutes deux d'abord, se dévêtirent et changèrent de vêtements dans la plus grande discrétion, et reprirent leur chemin tumultueux.

Au loin, se profilait sûrement la baronnie tant attendue.
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Eloice
La Brune avait été avertie que le Baron était mourant et elle avait décidé de se rendre à son chevet. Elle l'avait appris par un plis qui lui venait d'une personne dont elle ne connaissait pas l'écriture ni même le nom d'ailleurs. Elle se demandait si ce n'était pas une vulgaire blague lors de sa première lecture, mais un mauvais pressentiment l'avait décidé à partir aussi vite que possible voir le Blondinet. Lorsqu'elle arriva devant le château du Baron elle ne vit pas grand monde au dehors. Elle descendit précipitamment de la voiture qu'avait bien voulut lui prêter sa Tante et courut jusqu'à la porte. Là, elle l'ouvrit puis la referma une fois à l'intérieur. Un domestique était là donc elle profita pour lui demander ou se trouvait le Baron. Après son chemin indiqué et le domestique remercié elle se précipita dans les couloirs en relevant légèrement sa robe de deux centimètres afin de ne pas tomber dans sa course. Elle arriva à la porte que lui avait indiqué l'homme, frappa puis attendit.
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Keyliah
A peine trois semaines s’étaient écoulées depuis sa dernière visite au blond.

Malheureusement le jour où elle revenait de son séjour à la baronnie en compagnie de Cunégonde et de sa progéniture, elle reçut un pli qu’il n’y avait rien d’agréable à lire. Fil était à l’agonie, et ça, c’était presque pire que tout. Si Keyliah était un pilier pour lui, la réciproque était également vraie.
Seule à Chinon pour prendre les décisions, la jeune femme n’était pas tout à fait convaincue de devoir refaire le chemin en direction de la Normandie. Déjà parce qu’elle était désormais officiellement tourangelle, mais aussi parce que les brigands ne cessaient de rôder ... Et aussi parce qu’elle n’était pas certaine de vouloir retrouver le jeune homme mal en point. Toutefois, si ce devait être les derniers jours que passerait son ami sur cette terre, elle regretterait de s’être laissée arrêter par quelques stupides excuses. Elle avait survécu à un accouchement, elle survivrait sans doute à cette épreuve.

Canasson harnaché, toutes braies dehors pour plus de confort lors de la chevauchée, cette fois-ci Keyliah irait seule en terre normande. Elle serait ainsi plus rapide, et sûrement plus discrète. Elle avait donné ses consignes à Cunégonde pour que la mioche survive en son absence.

Les paysages s’étaient succédés sans que la jeune femme n’y prête attention. Elle n’avait pas le temps, elle était pressée. Se rendre au chevet de son ami était le seul impératif. Et ce n’est pas Thael qui lui en voudrait d’être aussi fidèle.
En cet instant, elle n’était pas triste, juste en colère. Et elle ne manquerait certainement pas de le dire à son blond adoré, si le courage ne venait pas à lui manquer le moment venu.

Un rapide crochet avait été fait pour laisser une missive à l’attention de Nennya. Cette dernière avait déjà été d’un grand secours, et intérieurement la brune espérait que ce serait de nouveau le cas. Bien évidemment, Keyliah ignorait que la duchesse avait déjà quitté l‘orléanais pour des terres plus ensoleillées et lointaines.
Détour ou pas, l’exilée désespérait d’arriver à temps au chevet de Fil. La destination semblait encore bien loin d’autant que les caprices de la météo ne faisaient rien pour jouer en sa faveur.
Comble de malchance, une inondation peu avant d’arriver à la frontière normande, fit se cabrer le cheval qui de fait envoya valser la gueuse dans la boue, une bonne toise derrière lui.

Enervée, vexée, affaiblie, Keyliah se frotta le nez, où les larmes montaient nerveusement, d’un revers de manche boueuse, et se releva tant bien que mal sous cette pluie torrentielle.
Claudicante, elle n’allait pourtant pas se laisser abattre. On ne voulait pas qu’elle rejoigne un ami cher ? Et bien c’est ce qu’elle allait voir ! Une rousse avait su les rapprocher dans l’adversité, ce n’était pas pour que ces coups du sort viennent à bout de leur amitié.
Tentant donc de calmer sa monture, la tourangelle réussit à lui regrimper dessus. Après un nouveau détour, et quelques heures de cavalcade la baronnie était enfin en vue.
La route avait été longue et périlleuse, mais finalement elle était arrivée à destination avec un cheval à peu près en état.

Arrivée dans la cours du domaine, elle n’avait pas le temps de se changer. Pas de coche ni de litière pour les culs-terreux, il fallait donc se soumettre aux aléas de la mauvaise fortune, aussi parce que cette situation lui convenait parfaitement.
Lâchant les rênes et sautant alors que le canasson n’avait pas totalement terminé sa course, Keyliah trouva à l’atterrissage l’appui suffisant pour ne pas se vautrer et courut en direction du valet qu’elle avait croisé lors de sa précédente visite en ces lieux. Elle avait encore bien moins fière allure que l’autre jour ainsi pleine de boue et habillée en homme, mais elle n’en n’avait cure. Qu’elle se présente de la sorte ou autrement ne changerait en rien la santé du baron, elle le savait.

Près de ce même valet, un vieux chnoque pestait et la jeune promise du mourant attendaient qu’on veuille bien les faire entrer.
Ca en ferait du monde pour guetter les moindres faits et gestes du blond. Il les enquiquinerait bien jusqu’au bout lui alors !

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Matouminou


Au domaine des De Saint Amand de Thorigni, NORMANDIE

- Madame...une lettre pour vous...

Matou leva machinalement les yeux de son livre et prit la missive.


- Je te remercie Suzon!


La jeune servante fit une révérence et sortit de la pièce. Elle tourna la lettre et vit le le sceau du baron de Blonville. Un sourire éclaira son visage et elle s'empressa de le briser. Elle ne put s'empêcher de s'exclamer tout haut:

- Des nouvelles enfin!! Il aura mis le temps...je me demande....

Rapidement elle lut la lettre, soudain les lignes se mirent à danser sous ses yeux, elle lâcha le parchemin qui, telle une feuille d'automne, vint choir délicatement sur le sol. Étrange comme dans des moments de profond chagrin, le moindre détail peut se graver dans votre esprit: la cavalcade des enfants à l'étage, une voix sèche, celle de leur gouvernante, les rappelant à l'ordre... un bruit de casseroles qu'on entrechoque, Victoire, la cuisinière, sans doute en train de déployer des trésors d'ingéniosité culinaire pour satisfaire le palais de ses maitres...l'aboiement d'un chien, le hennissement d'un cheval...et ce martèlement à ses tempes...Matou se tassa dans le fauteuil, en gémissant...Filsdhélios était mourant.
Elle resta un moment ainsi, tentant de comprendre ces mots écrits à l'encre noire, espérant qu'elle avait mal lu, mais on lit rarement mal les mauvaises nouvelles.
Les souvenirs l'assaillirent: la première rencontre, alors qu'il n'était qu'un marchand ambulant, elle était maire à l'époque...jeune et déjà si sur de lui...puis une amitié était né...elle l'avait toujours soutenu, s'enquérant discrètement de ce qu'il devenait, quand il tardait à lui donner de ses nouvelles. Et lorsqu'il avait été proclamé duc, elle avait été fière de lui. On l'avait malmené, bafoué, critiqué, on avait mis en doute son intégrité, il n'avait jamais capitulé. Tel le roseau, il avait ployé, mais n'avait point rompu.


- Impensable Fil que tu perdes ce dernier combat!! Tu m'entends??


Elle avait crié malgré elle. La porte s'ouvrit et Suzon entra:

- Tout va bien Madame?


Elle ne put que balbutier:

- Trouve le Seigneur de Thorigni, dis lui de venir expressément!!

La jeune servante ne se le fit pas dire deux fois. Matou ramassa la lettre et la lut une seconde fois. Cette fois-ci, elle ne retint pas les larmes qui coulaient sur ses joues.


Pitt.bull
Tout, aristote lui avait quasi tout prit et s'amusait à lui lancer moulte duel.

Le dernier il avait failli le perdre, son corps en portait encore les traces.

seule dans sa ruine , il reçu la visite de son fidèle Maurice.

Kidnappé, noble,certainement par sa marraine cruelle, en sortant de son domaine, pitt était revenu simple gueu, sans plus aucun bien, seul luirestait sa fille sa maison hérité des parents, pillée car inhabitée et de nombreux amis.

le sujet de cette missive était un de ses amis.

fil, le premier soutien sans faille lors de cette foutue affaire de trahison de tim, fil le duc controversé qui toujours malgrès ces détracteurs était resté droit ami.

ainsi donc le pitt a peine revenu ce jeune morte couille se décidait a tomber gravement malade..

Sans réflechir contenant blessures et mauvaise forme pitt prit la carriole de Maurice et prit direction domaniale.


prend soins de la petite j'ai quelques coups de pieds au cul a distribuer à un ami qui est en train de me faire un sale coup et crois moi en amitié ces coups là, ca n'existe pas............

il fonça , le domaine n'étant pas si loin que cela c'est tot le matin qu'il tembourina à la lourde porte en hurlant

NESTORRRRRRRRRRRRR
Deedee


[Bayeux… Un moulin perdu au bord de la riviere…]
Deedee venait enfin de rentrer chez elle. Apres 4 long mois au service du duché, elle ne regrettait pas de pouvoir enfin profité de quelque moment de tranquillité au coin du feu.
Oui mais…
Non…

A peine rentré chez elle qu’un messager vint frapper à sa porte et lui donna une missive. La jeune femme changea de couleur à la lecture de celle-ci. De la peur et l’angoisse, de voir mourir cet homme qu’elle connaissait si peu à la colère et le refus d’accepter ce sort, Deedee froissa la missive et la jeta à terre de rage.


-Ah non ! Tu n’a pas le droit de me faire ça ! Pas maintenant ! hurla-t-elle en attrapant sa cape et sa besace.

Il n’y avait pas longtemps qu’elle avait appris son existence, il n’y avait pas si longtemps qu’elle avait pris connaissance de ce lien qui les unissait et même s’il ne se connaissait pas plus que cela, elle n’avait pas l’intention de perdre ce frère qu’elle avait à peine retrouvé.
Elle était médecin, apprentie à l’Hôtel Dieu, ce n’était pas pour rien, hors de question de le laisser mourir sans rien faire !
Il n’avait peut être pas un caractère exemplaire, mais elle non plus ! La marque de fabrique des De Courcy surement !
Il s’était battu contre bien pire en Normandie, d’une traitresse aux mauvaises langues, sans oublié les râleurs, il n’avait pourtant pas baissé les bras, alors pourquoi aujourd’hui ?


-Alyssia ! Je vous laisse les enfants, j’ai une course urgente à faire ! Vous pourrez avertir le Prévost des qu’il rentrera… Ah ? et puis… dites lui qu’il ne s’inquiète pas…

Inutile de le dire, elle savait très bien qu’il s’inquiéterait… mais qu’importe ! Elle devait y aller.

[Domaine du Baron de la Haye du Puits]
La chevauchée ne dura pas longtemps, Deedee avait poussé son cheval presqu’à l’épuisement, ressassant tout au long du chemin les derniers événements et sa découverte de cette famille. Ils avaient encore tant a apprendre l’un de l’autre, tant a savoir. Il devait encore lui parler de leur parent, et ce qu’il s’était passé, elle attendait cela depuis longtemps déjà, il ne pouvait pas partir comme ça…
Les larmes aux yeux, les joues rougies par le froid et la colère aussi, la jeune femme arriva en vu du domaine du baron. Il était temps ! Il allait l’entendre maintenant !

Deedee sauta de son cheval, jetant les rênes dans les mains du palefrenier présent et s’empressa de rejoindre la grande porte d’entrée ou elle découvrit un visiteur lui aussi dans l’attente. LE sourire au levres, la jeune femme reconnu Pitt, ami et frère d’arme, longtemps disparu et revenu d’entre l’enfer. Elle était restée longtemps discrète sur son retour, attendant le moment propice pour aller le retrouver, mais le destin s’était chargé de cela.


-Boujou à toi mon cher ami ! Je suis heureuse de te revoir sain et sauf, même si j’aurais préférer que ce soit dans d’autre circonstance…
Deedee s’arrêta un instant pour reprendre son souffle en dévisageant le capitaine de la GN. Il avait maigri, le teint pale et le visage creusé par la douleur, mais il était là, le même…
-Toi aussi tu viens botter le fessier du Baron ?

La jeune femme ravala un sanglot et serra le poing…
Ne pas craquer… surtout ne pas craquer maintenant…


Il va m’entendre crois moi… Marmonna-t-elle avant de tambouriner a son tour sur la porte d’entrée.

-Ouvrez !!!!!! Je suis médecin, laissez moi l’étr… laissez moi entrer !!!

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Rochane
Elle poussait de toute ses forces, mais rien n'y faisait! Coincée, cette foutue charette était coincée!!!

Heureusement, une âme charitable qui passait par là les aida et la charette se retrouva enfin sur le chemin! Rochane ronchonnait tout de même. Combien de temps avaient elles perdu avec toute cette histoire!?

Elles étaient toutes deux complètement tâchées. Impossible de se présenter comme ca devant un Baron, quand bien même mourant! Elle attrapa donc les vêtements de rechange, quand elle entendit la p'tiote faire une remarque sur la quantité de provisions chargées sur la charette.


Citation:
Tu crois vraiment que c'était nécessaire, tout ce barda ? On part pas en Provence, quand même...


Rochane s'offusqua quelque peu.

Mais bien sur que oui c'est necessaire! Il y a le voyage aller et le retour! Le premier fût est pratiquement vide et nous ne sommes même pas encore arrivées! Et puis, on ne sait pas! Si jamais on se perd, on n'a de quoi survivre!!!

Non mais!!! Jamais contents ces jeunes!!!


Elle se changea, d'abord, puis accompagna sa petite soeur au Calva! Il fallait bien qu'elles se remettent de leurs émotions et elles ne connaissaient pas meilleur romède que le Calva cuvée Mabelle! Elle attrapa au passage une belle miche de pain. Petit gueuleton avant de se remettre en route!

Citation:
Oui...plus jamais je ne ressors de Dieppe. J'fais le voyage une fois, mais pas deux. A chaque fois, ca se passe mal sur les routes. Y'a toujours quelque chose qui va pas.

Allez, on se remet en route !


Ca pimente le voyage! Oui tu as raison remettons nous en route et profites en pour manger un peu! A force de picoller le ventre vide tu vas arrivée au chevet du Baron complètement ronde! Je ne pense pas que cela fasse bonne effet!!

Elles repartirent alors, espérant que plus aucune autre embuche ne les attendraient avant d'arriver au domaine.

Quelques heures plus tard, après avoir fait un détours... ou peut être bien deux, elles pouvaient enfin distinguer le domaine. Rochane arrêta la charette une vingtaine de mètres avant l'entrée pour savoir ce que Nerwen voulait faire.


Bon nous y voilà! Je pense que tu veux y aller seule, je t'attendrai ici, parce que je ne pense pas que l'on me laisse entrer.

Tu as bien pensé a emmener la lettre avec toi? Ils vont surement te la demander à l'entrée!

Tu es sure que ca va aller?

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Lodanya
[Rouen, du haut de son Donjon, telle Soeur Anne... Sauf qu'elle n'avait pas vu venir^^]

Depuis fort longtemps il n'avait pas franchi la porte de son bureau sans se faire annoncer. Depuis les hommages à la Duchesse et la promesse qu'il avait faite, il était venu la voir, pour lui dire Adieu. Mouais, elle n'avait pas été convaincue, Blondinette, que le Baron quittait la Normandie. Puis pourquoi pensait-elle à lui ? Sans doute parce qu'elle n'avait trouvé aucune excuse depuis sa promesse, pour l'étriper de ses mains, et qu'elle cherchait moyen de réparer cela.

Un picotement du bec au carreau, un faucon. Tiens, sans doute le traître à la Toison d'Or qui cherchait un nouveau moyen d'embêter la Duchesse, les boules de neige ne suffisaient plus...

Elle attrapa le volatile et lut la petite missive. Tiens... à défaut de frapper à la porte, il faisait frapper à sa fenêtre maintenant. Visage qui devint sombre. Ah ça non !! La Faucheuse n'allait pas lui retirer ce plaisir, de l'étriper à sa place !! Elle ne pouvait permettre cela.

Elle s'habilla chaudement pour sortir, pour ne pas retomber malade, comme ces derniers jours. Être médecin et tomber malade... Tssss... en même temps, pas étonnant avec tous ces traîtres qui rôdaient autour d'elle, boule de neige à la main.

Elle passa la porte de son bureau et demanda au premier messager qui passait à portée de serpillère.


Faites appeler le traitr... le Capitaine Royal, je vous prie. Et qu'il ne vienne pas avec armes et toussa, je le veux juste avec ses connaissances en médecine. Nous partons sur le champ chez le Baron du Puits.

Une fois le Capitaine Royal prévenu, ils prirent rapidement la direction du Domaine du Blond.

Arrivés sur les lieux, un autre médecin tambourinait déjà à la porte. Soeurette était déjà arrivée. Anya lui posa une main sur l'épaule, l'autre sur la main qui frappait fort.


Doucement... S'il est si mal, je pense que tout ce vacarme ne doit pas être de tout repos. Puis... garde donc tes forces pour que nous puissions l'étriper, hein.

Confidentes et complices, elles n'avaient que peu à se dire pour se comprendre et Blondinette savait pourquoi sa soeurette était là. Elle ne voulait pas voir son frère partir si vite. Elle essaya de la rassurer au mieux.

Je suis venue avec Meleagre. Trois médecins pour un Blond. Il sera entre de bonnes mains, non ?

Anya n'allait pas faire comme Blonville et entrer sans frapper. Elle vit le majordome et l'interpela doucement.

Pouvez-vous nous annoncer auprès du Baron, s'il vous plait ? Non pas en tant que délégation ducale, je ne suis point ici en tant que Duchesse.
Dites lui que ses médecins sont là.

Et... s'il venait à avoir des visiteurs... pourriez-vous les faire sortir un instant, que nous puissions l'ausculter ?
Merci...


C'est avec le sourire qu'elle voulait rassurant, qu'elle retourna auprès d'Adeline et Meleagre, attendant qu'on les laisse entrer.
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Jason_maccord
[Appartement de MacCord, Rouen]

MacCord avait reçu un peu de courrier tandis qu'il arpentait les couloirs du chateau de Rouen. Quelques jours qu'il n'etait rentré chez lui.

MacCord failli renversé son verre de calva en lisant la missive du baron. Alité? Mourrant?
Il se leva d'un bond, se vetit et rejoignit sa jument, prenant la direction de la Haye du Puit...


[Domaine de la Haye du Puits]

Apparement, il y avait dejà du monde. MacCord mis pied à terre.

Holà, de la maison ! Jason MacCord demande à voir le maitre de ceans !

Bon, si les domestiques ne l'avaient pas entendu avec ça... Esperant que ce ne soit pas le coeur qui lache si le baron sursaute à la voix de MacCord...
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