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[RP] Allégeances de Franche Comté

Erine
Foutue missive! Une missive du héraut lui avait été envoyée quelques temps plus tôt. Le devoir bimestrielle allait donc se répéter cette fois encore. Et c'est sur cette pensée que la Comtesse de Salins-les-Bains se fit parer, en ce jour.
Elle avait décidé qu'il serait, stratégiquement, diplomatiquement, et esthétiquement, très sympathique, que sa robe s'accorde aux couleurs de celle de sa fille. Et aux couleurs de ses lèvres purpurines et sa peau d'albâtre.

Pour cet événement, elle avait choisit de vêtir un hennin blanc comme neige tendu de dentelles de Flandres, une belle robe damassée rouge d'Andrinople qu'elle porta sur une chemise de faille, une ceinture de satin blanc brodée de perles de nacre - on est riche ou on ne l'est pas - et s'accorda même le luxe, pour l'occasion, d'une cotte tissée d'or, qu'elle porterait sous la robe.
Des poulaines teintes d'un rouge plus sombre surgissaient sous la longue et lourde onde de la robe, et pour rehausser à la fois son teint pâle et sa gorge généreuse, la jeune femme pria sa chambrière de lui apporter une cape fourrée.

Une fois fait, elle se dirigea vers son carrosse qui avait été préparé pour prendre le départ en direction de Dole. Le voyage était toujours fort ennuyant, malgré la distance qui n'était pas si grande entre les deux châteaux. Mais l'on ne pouvait échapper à ses devoirs, et prêter allégeance faisait partie des siens, c'est pour cela que la Riddermark avait revêtu ses plus beaux vêtements, même si une partie de cette noblesse décadente ne méritait pas de voir la façon dont devait se comporter une véritable femme au sang bleu, tous n'étaient pas issus d'une famille princière comme elle.. Mais elle n'en avait cure, elle le faisait pour elle avant tout. A ces pensées, la Comtesse passa le revers de sa main sur une mèche rebelle.

Le véhicule finit tout de même par ralentir puis s'immobiliser complètement, non sans distribuer quelques secousses à ses occupants, à savoir Erine et sa fille, Héloïse.
Un écuyer du Comte de Salins avait été chargé de s'occuper d'une mission bien précise une fois entré dans la salle, et il avait acquiescé de la tête en toute simplicité.
Un laquais bondit du coche et en déplia un grossier marchepied. Et la Comtesse de Salins y posa son pied gracile et en descendit avec une dignité affectée.
Elle se dirigea vers les grandes portes, suivis d'une demi-douzaine d'hommes en armes aux couleurs de Salins et de Saulx, chargés de veiller à leur sécurité. L'un tenait un oriflamme aux couleurs or et gueules des Margny-Riddermark. Les lions de sable et la rose de gueules flottaient fièrement derrière la Comtesse, tandis que cette dernière parcourait le couloir qui menait à la salle de réception d'un pas lent et régulier.

Une fois devant les portes, elle apostropha un garde.


Veuillez annoncer l'arrivée de la Comtesse de Salins-les-Bains et sa fille, la Damoiselle de Mesney !


Le garde s'empressa de lui ouvrir les portes.
D'un regard insistant, elle observa l'assemblée. Alors qu’elle était perdue dans sa contemplation, la Comtesse ressentit des petits picotements dans la nuque, comme si quelqu’un lui portait attention. Tournant le visage, elle croise celui d'Héloïse.


Faites, Mon Enfant, faites. Je vous retrouve dans quelques instants. Articula-t-elle.

La Comtesse s’éloigna. Ayant une folle envie de tremper ses lèvres dans un breuvage à la robe rougeoyante, elle chercha du regard un serviteur qui pourrait lui en proposer un. Rien de tel qu’un bon verre pour faire passer les effets d’un spectacle insipide comme l'étendue de cette cérémonie.

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Seigneuraslan
Alors qu'il venait d'en terminer avec une série de lettres à rédiger pour être prêtes à poster, il reçu Fleur de Monmouth tendre et douce épouse de son ami Leonin, Baronne douairière de Quingey et Dame de Villers-Farlay qui venait ré-affirmer son serment. Il prêta attention à ses paroles et tenta tant bien que mal de chasser ses tourments qui le distrayaient. Il se leva et lui répondit :

Fleur de Monmouth, Baronne douairière de Quingey et Dame de Villers-Farlay, prêtant allégeance à l'autorité Franc-Comtoise et à sa Majesté l'Empereur Alveran I de Varagine par le biais de ma personne, je vous assure protection, justice et subsistance pour votre famille et vos sujets.

Que le Très Haut m'en soit témoin et puisse-t'il nous faire bénéficier de son bouclier.


Quand Fleur l'en remercia pour ainsi prendre congé de lui, son attention se posa sur l'ambiance dans cette salle qui commençait par se garnir de personnalités arrivant de tous les horizons de Franche-Comté. Serrant les dents, le regard un peu évasif, une longue inspiration suivi d'un long soupire .. ces expressions tombèrent sur un large et franc sourire. Moqueur ça pas de doute, il ne cherchait même plus à réfléchir ni à retracer le chemin qui l'avait conduit jusqu'ici.

On lui proposa un plateau de biscuits, pour une petite collation et un verre d'eau pour s'adoucir la gorge et se ré-hydrater. C'était vraiment plus que bienvenue, voilà qui le détourna de ses tourments même un court instant avant de recevoir d''autres nobles Franc-Comtois à la cour. Cherchant les quelques miettes qui s'étaient glissées entre les dents, il allait vite se ré-aviser à l'approche de ces personnalités.

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Tristan_von_frayner
Ses premières allégeances. Malgré les heures passées en l'alcôve généalogique de la Hérauderie Impériale, Tristan de Navarre von Frayner de France était devenu officiellement baron d'Amance et de Fontoy, et devenait ipso facto vassal de Franche-Comté et de Lorraine. C'est en compagnie du comte de Sochaux qu'il avait décidé de se rendre à la cérémonie, comptant sur celui-ci pour lui enseigner encore quelques rudiments sur les us et coutumes franc-comtois. Déjà, il commençait à cerner les personnalités importantes, les différents clivages entre familles, clans et autres partis, les sujets de tension et les aspects du fonctionnement des institutions franc-comtoises, voire impériales. Bientôt, il serait enfin prêt pour se lancer en politique, sous l'impulsion de son mentor.

Pour l'heure, le voilà qui entre dans la grande et somptueuse salle du trône, suivi d'un serviteur aux armes d'Amance et des von Frayner, dévoué temporairement au transport d'un long et fin paquet destiné au franc-comte. C'étaient sur les conseils de Leif que le jeune baron avait fait apporté ce présent tout droit sorti des nouveaux commerces d'Amance.
Alors, quand le comte de Sochaux l'interrogea sur son cadeau, il lui désigna l'homme qui les suivait sans se faire remarquer.

Commencèrent alors les explications de son mentor. Voiteur, Leonin, Fleur... Que des noms qu'il avait déjà eu l'occasion de rencontrer au détour d'une simple conversation. Il hocha la tête silencieusement, ne préférant pas s'éterniser sur ces premiers, ni en commentaires stériles. Quant à la dernière personne présentée, "fille adoptive de Bobyzz et cousine-sœur d’Héloïse Marie de Sparte", il n'avait jamais entendu parler d'elle. C'est donc avec un sourire de circonstance, et la démarche assurée, qu'il alla à sa rencontre. Laissant Leif le présenter, il s'inclina légèrement, et pris enfin la parole.


- Votre grandeur, c'est un plaisir de vous rencontrer. Sa grandeur de Sochaux m'a beaucoup parlé de vous.

"Prétendant d'Héloise Marie de Sparte"... D'ailleurs, où pouvait-elle bien être ? Le jeune baron salua de même le seigneur de Fougerolles. Puis, le regard balaya la salle, vagabondant de visage en visage, dans l'espoir de reconnaître celui de l'Etoile de Sparte. Se cachait-elle de lui ? Tout était possible, sachant que sa mère devait se trouver ici-même, elle aussi.

Songeur, il s'adressa à Leif.


- Avez-vous vu votre nièce ? J'aimerais la saluer, ainsi que ses parents.

Au moins, il serait fixé.
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Fils du duc Chlodwig Von Frayner et de feue la baronne Rochelle de Navarre Von Frayner.
Aurore_von_frayner
Que peut-il bien se passer dans la caboche d'une petite fille qui n'a connu depuis son enfance que les murs froids d'un couvent ennuyeux? Et que peut-il bien se préparer sous la longue chevelure brune fournie de cette même petite fille qui n'a eu de cesse de s'imaginer le monde extérieur qu'on lui interdisait d'approcher parce que soit disant il n'était pas pour elle et que Dieu l'avait appelée à le servir? Et bien il s'en passe des choses. Déjà parce que c'est une petite fille d'une douzaine d'année. Et ensuite parce qu'il coule dans ses veines un sang bien connu dans la province voisine et dans celle dont elle foule le sol, si elle a bien compris. En ce qui la concerne un sang avec les traces de la bâtardise, mais ce n'était là qu'un léger détail dont elle n'avait absolument que faire parce qu'elle n'était pas encore en âge de comprendre toutes ces choses bien compliquées d'adulte. Et que de toute façon, elle avait bien autre chose à penser.

C'est que ladite demoiselle avait fait le mur. Certes, ce n'était là qu'une image tant les murs de l'établissement sacré auraient été difficiles à franchir, mais qu'importe. Elle avait réussi à échapper à la surveillance pourtant étroite de la vieille nonesse en charge des jeunes moniales à qui ont prédisait un brillant avenir. Si tant est qu'on peut avoir un brillant avenir à passer son temps à prier pour sauver les âmes des autres imbéciles qui peuplent le monde. Mais elle était sérieuse, la jeune Aurore. Studieuse et très à l'écoute des leçons enseignées, avec une préférence pour le maniement de la plume et l'apprentissage des mots. Mais tout ça c'est bien joli, mais elle avait des rêves à réaliser. Avec les moyens du bord et sans se soucier du fait que le monde pouvait être dangereux. Les brigands, les armées, pour elle, ça n'était que des mythes, que du vent. N'ayant jamais eu faire à tout cela, comment aurait elle de toute façon avoir pu conscience que son voyage clandestin était risqué?

Et c'était pas le moment de trop y penser. Dans l'immédiat, il était plutôt question d'essayer de pas trop se perdre et de savoir exactement ou aller, avec les quelques sous qu'elle avait discrètement récupéré dans la bourse d'un passant quelconque, avec l'aide d'un petit blond bien débrouillard pour son âge et qu'elle avait souvent vu errer du côté du marché géré par les soeurs du couvent. Emprunté. Il n'avait jamais parlé de vol, il n'y avait donc pas à s'en faire. "Et même que le bon Dieu il dirait rien parce qu'il sait que c'est pour la bonne cause. Parce que le bon Dieu il est pour le regroupement familial". Donc bon si c'est pour la bonne cause, elle allait certainement pas se rendre malade. Sauf que le petit blond, alias Jack, n'y connaissait rien en géographie. C'est qu'il était jamais sorti de son trou à rat comme il disait. Et ainsi nos deux jeunes compagnons s'étaient retrouvé en Franche-Comté... Pas vraiment la Lorraine, mais c'était mieux que rien. Et puis elle faisait confiance à son "protecteur" qui avait décidé que c'était trop dangereux pour de la laisser seule... Qu'importe, elle était pas toute seule au moins.

Mais elle n'en était pas moins curieuse et obstinée. Vous savez ce que c'est vous, l'obstination? Bah c'est avoir une idée en tête et pas ailleurs. Et de toute faire pour arriver à ses fins. Sauf que les gens ils sont pas vraiment tous gentils à ce sujet : c'est quand même pas compliqué à comprendre qu'elle cherchait son frère non? Un dénommé Tristan. Mais à part se faire renvoyer dans les jupons de sa mère - qui avait accessoirement passé l'arme à gauche et donc c'était là fort difficile pour elle - personne ne l'aidait vraiment. Mais Jack était plein d'idée. Surtout lorsqu'il était question de se remplir le ventre à l'oeil et de remplir ses poches gratuitement. Et rien de tel donc, qu'une cérémonie d'allégeance : il y a toujours plein de trucs à grailler et puis les riches sont en principe légions. Et un riche est toujours riche, donc il ne dira rien s'il lui manque quelques piécettes dans sa bourse. N'est il pas?...

Et c'est parti!
Goclad
Adossé contre le mur, le Vicomte de Villersexel suivait la cérémonie légèrement exaspéré du comportement de certains nobles comme Gundard qui sans attendre son tour, franchissait les portes, se plaçait devant le Franc-Comte pour prêter serment et repartait ni vu ni connu une fois le serment reçu. Hé oui la noblesse n'est pas parfaite et le respect ne se gagne pas avec une couronne sur la tête finalement.
Rien de tel que quelques bottages de cul pour en remettre certains sur le bon chemin.
Son regard se posa sur les entrants, certains amis ou famille comme Leif, Clad s'attendait encore à une mise en scène comme la précédente cérémonie à la Cathédrale lors du mandat de Léonin mais rien, c'est d’ailleurs avec étonnement qu'il le suivait du regard.
Deux choix: la première il aurait décider de suivre la voix divine du Très-Haut et ainsi devenir quelqu'un d'aimable....ou alors et bien sûr la plus plausible des deux hein, une magouille, un plan des plus tordus caché dans sa petite tête pour faire remarquer sa présence. Vu sa taille, il en est bien obligé d'un côté sinon personne ne le verrait.

Lettre ou présence, le choix fut difficile pour le Von Dumb, le mandat dernier la lettre pour ne pas mettre le pied dans la salle où Erwin était présent afin d'éviter un meurtre en pleine allégeance pour ces magouilles et son don a pourrir la vie des autres.
Cette fois-ci la présence mais en voyant le comportement de certains, il regrettait de ne pas avoir écrit finalement, plus simple, rapide, efficace et en plus, on peut savourer un vin de meilleur qualité que celui dans la salle assis sur un bon siège au chaud dans son domaine.

La place devant le Franc-Comte était enfin libre et personne à l'horizon pour s'avancer devant lui, puis même si c'était le cas, chacun son tour. Se redressant, Clad se dirigea vers le Régnant de Franche-Comté en souriant, connu à l'armée il y a plusieurs années, Aslan avait fait du chemin depuis pour finir sur le trône et la couronne sur la tête.
Genoux à terre, il commença a réciter son serment pour la première fois dans cette salle.


Nous, Goclad Von Dumb, Vicomte de Villersexel, prêtons allégeance en ce jour à l'Empereur Alveran 1er, au Franc-Comte légitiment élu SeigneurAslan, au Parlement, à la Franche-Comté et à son peuple. Nous jurons fidélité, aide, conseil et service armé.

Ne manquait plus que la réponse du Suzerain avant de prendre route pour la première taverne qu'il trouverait sur son passage afin de satisfaire son gosier bien sec.
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Erine
La Comtesse avait réussi par on ne sait quel miracle à trouver l’objet de ses désirs. De son petit coin d’observation, elle avait une très belle vue de l’assemblée. Trempant ses lèvres dans le breuvage, son regard restait fixé sur le Franc-Comte et la joyeuse troupe qui patientait.
Posture droite, à peine prenait-elle le temps d'incliner le visage face à ceux et celles qui avaient l’amabilité de la saluer-sans se donner l’air de gruger.

Un des valets passait à proximité d’elle, la Comtesse lui fit un signe discret afin qu’il s’approche et lui déposa son verre à demi vide dans les mains. Au final même ce somptueux breuvage n’arrivait pas à la faire se sentir bien, alors autant ne pas songer à finir le godet.
Ses yeux azurs se glissèrent ensuite, vers la droite, à la recherche de sa fille. Quelle si triste mine faisait-elle ! La pauvre enfant, qu'avait-elle?

Alors qu’elle prenait délicatement la traine de sa robe d’une main afin de s'avancer vers Héloïse, Erine ne vit pas l’obstacle qui se dressa devant elle et, elle faillit entrer de plein fouet dans le Comte de Sochaux.


Oohhhh ... Sire Mon Beau-Frère .... Quelle bonne surprise ! Je n'étais pas certaine de vous voir aujourd'hui...J’aurais du me douter ceci dit de votre présence.


Se penchant sur le Comte, elle lui murmura…

Je m’ennuie à mourir, j’avais eu l’idée d’aller me fondre dans une tapisserie afin d’y faire une petite sieste bien méritée, mais j’avais peur de ne point me réveiller et que l’on m’enferme en cette salle.

Petit sourire mi figue-mi raisin au Comte, suivit d’un long soupir qui en disait long sur son état d’esprit à la minute même.
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Katarina
Longuement Katarina avait hésité a venir elle même au allégeance, elle n'avait que très peu de temps .. elle aurait bien envoyé sa vassale, sa chère fille à sa place, mais celle ci avait du partir en voyage pour le CAC ... elle se dépêcha donc de remplir ses registres, de donner quelques écus au connétable pour le prévôt puis arriva en toute hâte ici. Elle espérait ne pas a avoir à attendre de trop, son travail n'était pas fini. Elle resta en retrait en attendant son tour.
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Seigneuraslan
Ah ça, pour en avoir fait du chemin, il en avait fait. Engagé dans l'armée fin de l'année 1455! Et il aura fallu attendre 1459 pour que le vétéran se décide à passer par le trône avec la couronne sur la tête. Oui, il en aura vu des visages forts amicaux faire leurs classes dans la Grande Armée de Franche-Comté et finalement se décider à trôner bien avant lui. Peut-être s'était-il dit qu'il était temps de sortir de l'ombre du Parlement et des Franc-Comte qui se sont succédés pour commander ses mouvements. A lui de jouer ne serait-ce déjà une fois pour se rendre compte de la complexité de ce poste. S.Aslan n'a jamais compris auparavant pourquoi certaines personnes quittaient ces sièges les nerfs à fleur de peau ... faut vraiment en passer par là pour s'en rendre compte soit-même. Pas évident de composer avec tout le monde, surtout quand les querelles qui animent les personnes qui le côtoient sont plus vielles que lui.

Goclad était là depuis le début de la cérémonie tapi dans un coin de la salle du trône à épier les agissements de la Noblesse Franc-Comtoise. Certaines personnes oui ne s'étaient pas gênées à s'approcher de lui pour renouveler leurs serments sans trop prêter attention à celles qui auraient été prioritaires. S.Aslan avait passé bien des heures avec son Hérault pour prendre des leçons particulières sur les manières de la Noblesse, c'était tout nouveau pour lui qu'il était certain de se planter à un moment ou un autre. C'est avec le sourire amical qu'il reçu Goclad à lui, genoux à terre avant de lui prêter serment ... Aussitôt, S.Aslan se leva et lui répondit alors en lui adressant sa main afin de l'aider à se relever comme l'aurait fait un militaire avec les honneurs :


Vous Goclad Von Dumb, Vicomte de Villersexel, prêtant allégeance à l'autorité Franc-Comtoise et à sa Majesté l'Empereur Alveran I de Varagine par le biais de ma personne, je vous assure protection, justice et subsistance pour votre famille et vos sujets.

Que le Très Haut m'en soit témoin et puisse-t'il toujours vous garder près de lui et veiller sur votre intégrité.


Sa main lui était ouverte, et si notre Vicomte ne souhaitait pas profiter du vin icilieu ... S.Aslan le prierait de commander deux chopines qu'ils puissent trinquer comme s'ils y étaient chacun.
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Erine
Petit geste de la main comme pour balayer l’idée qu'elle avait murmuré au Comte de Sochaux, tout en regardant les personnes présentes...du moins une fraction de seconde, puisque son attention, bien souvent vite distraite par ce qui l’entoure, vient de capter que la place devant le Franc-Comte allait se libérer.

Je reviens, Sire Mon Beau-Frère.


Petit sourire de circonstance à Sochaux, tout en prenant un petit verre de rouge au valet qui se faufilait entre les nobles présents. Ses lèvres ourlées repartirent à l’assaut du contenu de son verre avant qu'elle ne le dépose sur un coin de table.
Incroyable mais vrai. Toute cette agitation lui donnait le tournis. La Comtesse devait faire un effort sur elle même pour ne pas tituber alors qu'elle n'avait quasi rien bu. Il ne manquerait plus qu'on la taxe d'alcoolique alors que les rares fois où elle s'enivrait plus que de raison, se faisaient en privé et très souvent avec sa complice, la Duchesse de Brienne.
Elle salua Leif pour en prendre congé et se dirigea vers le Franc-Comte.
L'heure était venue de prêter serment. Son visage se détendit, et ce fut avec le sourire et un genou à terre qu'elle s'engagea.


Nous, Bobyzz et Erine de Sparte, Comte et Comtesse de Salins-les-Bains, Régent du Comté de Cordonnet, Vicomte et Vicomtesse de Saulx, Baron et Baronne d'Hérimoncourt et de Valdoie, Dame de Mélisey, de Menotey et de Montcourt,

Renouvellons nostre allégeance à Sa Majesté Impériale, Alveran Ier de la Varagine, à la Franche-Comté, à Son Peuple, à son Parlement et à son Franc-Comte légitimement élu,vous, SeigneurAslan.
Nous vous jurons obsequium, auxilium et consilium sur nostre vie et nostre foy.
Elle reprit sa respiration avant de transmettre la lettre d'allégeance d'Uruk.

Nous vous remettons ce jour, cette lettre de la part de nostre cousin, Son Altesse Uruk de Margny-Riddermark. Elle tendit la lettre au Franc-Comte.

Citation:
Au Comte de Franche-Comté SeigneurAslan,

Salutations.

Nous, Uruk de Margny-Riddermark, Prince de Condé, vous reconnaissons par la présente pour suzerain de nos terres comtoises, et vous prêstons allégeance pour nostre Baronnie de Jussey. Nous vous jurons a nouveau respect, aide et conseil, a vous et au peuple de Franche-Comté.

Nous faisons savoir que si un conflit venait vous opposer vous, Comte, nostre suzerain ou la Franche-Comté, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous, et pour nul autre.

Qu'il soit su.

Fait a Bourbon-Lancy, le dix-huitième jour de décembre mil quatre cent cinquante-huit.

Uruk de Margny-Riddermark.


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Debenja
Le Comte était arrivé sur le lieu de la cérémonie. Il attendait son tour pour prester allégeance. Le petit nabot était là et sa sœur aussi, elle était toujours aussi ravissante, et prenait la direction du Franc-Comte pour prester son allégeance. Oh, mais elle avait un verre en main ! Ça alors, oui elle a bien les gène Riddermark ! Et dire qu'elle n'ose pas boire en publique, c'est honteux quand même. Et pourtant Deb avait essayé plus d'une fois, et que dirait Hortense si elle voyait cela ! Il faudrait vraiment que Deb et Hortense pensent à changer les manières d'Erine et la faire boire bien plus souvent ! C'est cela qui rend populaire !

Le Comte sourit, et ne put que prendre un verre pour attendre son tour.

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Pigeon dodu, incarné par Derdekan
Cette lettre est à considérer comme envoyée à la date mentionnée./hrp]



Aslan,

Il y a bien longtemps que je ne t'ai vu, que nous n'avons discuté.
Tes traits me semblent indistincts, est-ce un effet de ma mémoire ou est-ce le brouillard de la morosité qui recouvre mon esprit au point de me cacher tout ce qui m'était cher ?

Quoi qu'il en soit, on m'a conté que tu étais devenu franc comte. J'avoue que je ne me serai jamais douté de t'y voir là, sur ce grand trône où j'ai vu défiler maintes culottes et autres braies.

Ce n'est pas une tache aisée et cela ne le sera jamais.
J'espère que ton mandat se passera bien. Pour t'épauler, sache que je te prête serment d'allégeance, en tant que Baron de Clairvaux les lacs, au nom de ma baronnie susmentionnée.
Je te promet respect tant que tes actes le mériteront, je t'apporterai mon aide dans toute décision juste et je te conseillerai si tu le désires.

Si en cas de guerre, ma hallebarde doit faire couler le sang à tes côtés, elle y sera, ainsi que mes gens, s'ils sont en âge de combattre et de défendre leurs terres.

Je t'envoie mes meilleurs espoirs dans cette lettre, en priant pour le salut de ton âme.

Sois digne, Aslan.

Fait à Clairvaux les lacs, le dix-huitième jour de décembre mil quatre cent cinquante-huit.

Derdekan d'Argenteuil
Baron de Clairvaux les lacs

Adrien72
Adrien se gratta la tête et réfléchit au feuillet qu'il tenait entre ces mains, puis il le reposa et pris une seconde volet de lettre qu'il se mit à lire de tête pour vérifier leur validé une fois avoir passé les lettres une à une il les posa quelque instant et mis à jour sa liste. Son attache glissé, il rattacha donc ses cheveux en grommelant. Après cela il passe les courriers au Franc Comte.

Citation:


Bien le bonsoir,

Par cet écrit,Nous, Criss de Valfrey, vassale de sa Grandeur Fccasper de Valfrey, Comte de Saint Amour ,Baron de Champagney, prêtons allégeances en son nom au Parlement de Franche-Comté et à son peuple. Nous jurons fidélité, conseil, aide et service armé.

Fait à Saint-Claude le 2 janvier de l'an 1459



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Citation:
Moi, Dina Galli Adams de Melincour , Dame de Combeaufontaine et de Nans, jure fidélité, conseil, service armé et aide à la Franche-Comté représentée par son Franc-Comte.

Fait le 31 décembre 1458 quelque part en Savoie





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Citation:
Nous, Diane. de Cheroy Comtesse de Moissey, Vicomtesse de Chaumergy, Baronne de Yèvre le Chatel, Dame de saint Amant reconnaissons comme suzerain vous Seigneuraslan comme Franc Comte de la Franche Comté.

Je jure de vous apportez aide, conseil et respect (obsequium) ainsi que service armée.

Que si un conflit venait vous opposer vous , Comte de Franche Comté, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Fait en notre bonne ville de Montargis , ce jour 9 janvier de l'an de grace 1459

Diane. de Cheroy.
Comtesse de Moissey
Vicomtesse de Chaumergy
Baronne de Yèvre le Chatel
Dame de Saint Amand

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Heloise_marie
Regard à droite, regard à gauche. Sourire lors qu’elle remarque enfin son oncle. Mais vraiment aucune envie de se lever. Alors qu’un domestique passait non loin d’elle un plateau dans ses mains surmonté de quelques verres en cristal remplis, la jeune fille n’eut qu’à lever la main gracieusement pour qu’on ne vienne lui présenter le plateau.

Un verre à la main, les jambes croisées mais invisibles sous sa robe épaisse tant en couche que chacun des tissus dont elle était composée, Héloise s’amusa à observer les allures de sa chère mère. Elle avait eu de la chance, le Franc Comte semblait enfin libre et elle attendait depuis long aussi. L’envie d’en finir, l’envie de s’en aller la gagnait de plus en plus. En outre et pour ne point changer de d’habitude, les événements étaient mornes, sans gaité, les gens se pressaient, étaient peu nombreux… Aucune animation.

Un soupira gagna la respiration calme et posée de l’étoile des Sparte. Alors, jetant son regard sur l’assemblée, elle fut surprise de voir son oncle arriver. Grimace. « Vais-je le saluer ou pas ? Non, je ne l’ai point fait pour Leif, alors je le ferai encore moins pour Debenja après tout, Leif est plus méritant. » C’était une des robes qu’il lui avait offert qu’elle portait d’ailleurs. Trempant ses lèvres dans la boisson, sans vraiment boire car rien que les effluves qui s’en échappaient lui donnaient la sensation d’avoir trop bu, la fraicheur du liquide la fit frissonner. Ou bien était-ce cette tête blonde qu’elle aperçu non loin du bout de la tête de Leif qu’on pouvait –à peine- voir de derrière la tête ?

Tristan Von frayner… Tient donc.
Un sourire se dessina sur les joues rosées de la blonde. Son oncle aurait pu au moins lui écrire pour lui signaler qu’il serait accompagné. Elle aurait fait un effort au moins sur sa coiffure qu’elle avait quelque peu négligée. Les boucles et le diadème n’étaient plus trop de mode actuellement.

Avisant d’un regard combien de mètre la séparait d’eux, deux tactiques d’approche s’offrirent à elle. Soit elle se montrerait, mais ne ferait que passer telle une ombre après laquelle il faut courir. Soit elle irait, se présenterait, mais nierait totalement le reste et s’en irait prestement.
Oh ou mieux encore, un troisième option : y aller, se faire désirer et enfin proposer d’accompagner Tristan dans la visite de cette grande salle plein de recoins où, suivant le conseil de son cousin Flavien, elle pourrait bien discuter avec le jeune Von Frayner. Non, il n’accepterait surement pas.
Peu importe, elle avait devant elle bien des heures avant de pouvoir présenter l’allégeance de son suzerain pour s’imaginer toutes ces scènes une à une dans un délicieux délire éveillé. Ensuite, selon sa préférée, elle irait.

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Elfriede.
Elle en avait marre d'attendre, qu'on lui passe devant le nez. Elle répondit respectueusement à Leif et Tristan puis s'avanca vers le Franc Comte. Après qu'il est répondu à sa marraine Erine, elle s'agenouilla et déclama.

Nous, Elfriede de Sparte, Vicomtesse de Valentigney, Dame d'Ivrey, vous reconnaissons comme suzerain vous Seigneuraslan comme Franc Comte de la Franche Comté.

Nous jurons de vous apportez aide, conseil et respect (obsequium) ainsi que service armée.

Que si un conflit venait vous opposer vous , Comte de Franche Comté, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.


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Ares29
Ares le Von Hagen attendit que Vicomtesse Elfriede de Sparte est porté allégeance à sa Grandeur. Une fois fait il s'avança à son tour .... mis à genoux à terre .

Nous Ares Von Hagen , Seigneur de Fougerolles vous reconnaissons vous, Seigneuraslan , comme étant le Franc Comte de Franche Comté

Vous prêtons également allégeance pour nos terres de Fougerolles et vous promettons, à vous notre suzerain, obsequium, auxilium et consilium en tous temps et en tous lieux.

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Ares L'Espagnol Seigneur de Fougerolles


Virtus et Fides
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