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[RP] Le presbytère

Astrid_

RP ouvert à tous dans la mesure ou vous respectez l'ordre du RP. Merci de commencer par baliser vos post par le jour et l'endroit ou vous vous trouvez.
On imagine qu'Astrid aménage dans le presbytère après la fin de la fête des fous qui se déroule actuellement dans l'église.
Si une marionnette venait à se confesser dans ce lieu, il est évident que ce qu'elle dira fait partie du secret et ne doit être connu de personne.

Bon jeu


Le temps passait à une allure incroyable, déjà plusieurs mois qu'Astrid avait été nommée Diaconesse de Tournai, son premier poste.

Ce jour elle allait joyeusement aménager dans le presbytère. Cette maison n'était pas accolée à l'église comme il est de coutume et offrait une particularité. Elle était mitoyenne d'une autre. Peu importe pour l'instant la petite diaconesse n'avait pas l'intention d'y vivre à plein temps. Sa marraine exigeait qu'elle rentra tous les soirs au castel qu'elle faisait aménager pour la famille.

Clé en main elle faisait le tour du propriétaire. Le rez de chaussé était était occupé par un vaste magasin avec un plafond en voûte pour éviter les risques d'incendie certainement. La pièce ou l'on vivrait au dessus, accessible par un escalier extérieur était vaste et devait tenir lieu de bureau, cuisine et dortoir. Dans le fond enfin un petite chambre à coucher était aménagée.

Le mobilier sommaire la satisfaisait amplement, une longue table de bois brut deux bancs, un fauteuil près d'une petite fenêtre.Dans un coin une petite table et une chaise.

La chambre, elle, était meublé d'une simple paillasse recouverte d'une couverture de laine et d'une caisse.

L'ancien locataire avait laissé l'appartement très propre et elle reconnut là l'attention du père Lucio.........quelques chandelles et de quoi allumer la grande cheminée.

L'hiver étant vigoureux Astrid commença par faire du feu en attendant Bérénice Dubois qui devait la rejoindre après avoir fait quelques courses sur le marché.

La pièce se réchauffait relativement vite et elle pût remarquer que la batisse était exempte d'humidité ce qui la ravit non pour elle même mais pour les personnes qu'elle pourrait éventuellement héberger.

Absorbée par la contemplation des flammes elle sursautât quand la porte s'ouvrit sur Bérénice.


Vous m'avez fait peur Bérénice ze ne vous attendez pas si tôt! eh bien voici notre nouveau sez nous.......... lui dit elle en souriant. Bérénice avait l'air ravie la dame n'était pas bavarde mais elle savait écouter, ce qui ravissait la diaconesse........... Voyez il y a même une sambrine que vous pourrez occuper. ze ferai tout de même apporter une paillasse pour dormir dans la pièce commune s'il advenait qu'Aelis ou moi même soyons retenue ici un soir.

Bérénice ne tarissait pas de remerciements ce qui déroutait quelque peu notre diaconesse. Elle comprit bien vite que c'était la première fois que la femme avait une chambre pour elle seule. Enfant elle avait été éduquée par des soeurs, ce qui expliquait son éducation et le fait qu'elle sache lire parfaitement. Ensuite elle s'était louée comme bonne à tout faire dans des familles. La quarantaine approchant elle avait été heureuse tout d'abord en bonne Aristotélicienne de pouvoir aider la pauvre diaconesse pour la lecture du livre des vertus et par la suite de se voir embauchée par celle ci. Tout ses biens tenaient dans une malle. Cependant astucieuse et douée de ses mains Bérénice savait coudre, rapiécer et broder comme personne d'autre, si bien que ce qui aurait dû être des haillons étaient des vêtements respectables garnis de jolies broderies. Son allure était naturellement gracieuse.......... Une perle que la vie avait conduite à un destin qui n'était peut être pas le sien............

Astrid n'avait pas eu le temps de dire ouf que Bérénice se mouvait dans le lieu comme si elle y avait toujours vécu. Non sans sourire d'aise la diaconesse se joint à elle pour parfaire l' accueil du lieu. Inutile de redire à Bérénice qu'elle attendait une paroissienne pour lui faire passer la pastorale. La femme n'oubliait jamais rien................ d'ailleurs elle était déjà occupée à préparer la pitence.

_________________
Eilhin
Dans les rues de Tournai, la jeune Eilhin presse le pas, ses longues boucles rousses dissimuléses sous le foulard censé la protéger de ce froid hivernal, à vous glacer une ivrogne sur place. Encore sous le choc de son agression quelques jours auparavant, elle ne cesse de jeter des oeillades inquiètes derrière elle, vérifiant que personne ne la suit, sa main enserrant un bâton dont elle ne sait pourtant pas se servir. Mazette, la voilà devenue craintive ! Si c'est pas malheureux de voir ça.

Un jour, il lui faudra vraiment songer à apprendre à se défendre, mais chaque chose en son temps. Aujourd'hui, il est temps pour elle de commencer enfin sa pastorale afin d'intégrer sous peu la communauté Aristotélicienne. Croyante, sans être pieuse ni totalement vertueuse pour autant, Eilhin l'a toujours été, éduquée dans ce sens par sa grand-mère paternelle. Mais celle-ci, partie bien trop tôt, n'a donc logiquement pas pu parfaire l'éducation de la rousse artésienne, et c'est donc tout naturellement qu'Eilhin a décidé de finir ce chemin de foi entamé avec elle dont elle se sentait si proche, bien plus que de sa propre mère.

Après s'être perdue plusieurs fois au détour des nombreuses ruelles toutes identiques de la cité Tournaisienne, elle parvient enfin devant le presbytère. Pourtant, elle hésite avant de signaler sa présence, la main restant en suspens dans l'air comme elle va frapper. En effet, le bâtiment ne se trouvant pas accolé à l'église, elle se demande une seconde si elle se trouve au bon endroit. Mais pas de doute, il s'agit bien de l'adresse indiquée par Astrid, soit au premier de la rue de Sainte Ilinda.

Alors, prenant une large bouffée d'air frais, comme pour se donner du courage, et après un regard vers le ciel, vers son aïeule sûrement, la jeunette fait se mouvoir le heurtoir de la porte.


Chlong Chlong !

M'zelle Astrid !! C'est moi, c'est Eilhin !
Vous êtes là ?

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"Membre du Mouvement "Libertés flamandes"
Astrid_
Chlong Chlong !

M'zelle Astrid !! C'est moi, c'est Eilhin !
Vous êtes là ?


Astrid lance un regard vers Bérénice.

Voilà celle que z'attendais, ze suis heureuse de la voir ponctuelle. Faites la donc entrer il pèle dehors...................Disant cela elle avance le grand fauteuil devant la cheminée

Le bon soir Eilhin, prends place ici......... lui montre le fauteuil tandis qu'elle vient se positionner en face en apportant la chaise.


........... Elle n'a pas le temps de formuler sa phrase qu'elle voit la bonne Bérénice préparer un bol de bouillon chaud pour Eilhin. Une fois de plus elle avait deviné son intention.

Bien....... tout d'abord je tiens à te rassurer, il me semble que tu sais lire mais si tu avais du mal, Damoiselle Bérénice peut te faire la lecture de ça.............. Lui tend un parchemin de la pastorale.................. Prend ton temps et si tu as des questions ze t'écoute z'ayes tout mon temps. Marraine étant en voyaze ze resterai là ce soir.
Eilhin
Ca pour peler dehors, il pèle dehors et c'est en grelottant que la rouquine entre dans le presbytère et prend place sur le fauteuil que lui présente la toute jeune diaconnesse, et ce après avoir libéré sa longue chevelure de son carcan de tissu. A la lueur des flammes, les deux jeunes femmes semblent toutes deux se renvoyer leurs reflets roux presque identiques.

Merci M'zelle Astrid !

En à peine quelques minutes, Eilhin se retrouve avec un bol de bouillon préparé par la Bonne du curé - heu non, de la diaconnesse- devant elle, et un parchemin entre les mains. Bien qu'elle eut préféré une bonne bière, elle ne fait pas la difficile, et accepte de bonne grace de se réchauffer du bouillon, dont elle se délecte à grands renforts de "Sluuurrrp" d'une élégance rare. .... Puis elle se plonge dans la lecture très attentive du vélin, bien décidée à répondre correctement. Un peu angoissée au départ à l'idée d'échouer, elle se rassure bien rapidement. En effet, plus sa lecture avance, et plus son sourire s'élargit. Comme déjà narré, l'artésienne n'est pas une ignorante en ce qui concerne la Religion et tout ce qu'elle lit sur le précieux parchemin n'est qu'une redite de ce que lui avait raconté son aïeule, et qu'elle n'a jamais oublié.
Aussi, c'est avec un sourire étiré jusqu'aux oreilles qu'Eilhin entame de répondre aux questions les unes après les autres, poussant même le sérieux jusqu'à soigner son écriture comme jamais. La langue tirée parfois montre sa concentration intense et c'est toute fière qu'au bout de quelques longues minutes, elle tend le vélin à la diaconnesse.


Voilà, j'ai fini !!

Des questions, elle en a bien sûr, mais elle attend le verdict d'Astrid sur l'exactitude de ses réponses avant de se mettre en mode "moulin à questions qu'on ne peut plus arrêter".
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"Membre du Mouvement "Libertés flamandes"
Astrid_
Astrid faisait face à Eilhin qui sirotait son bouillon. Elle eut un échange de regard avec la bonne Bérénice qui préparait déjà le pain et le fromage pour tremper le bouillon et fit comme son invitée..............avec un peu plus de grâce.

Soulagement Eilhin savait lire et prenait très à coeur le sujet. La diaconesse à la chaleur de l'âtre regardait la jeune rousse sans vraiment la voir son esprit voguait à une organisation minutée de tout ce qu'elle avait à faire.

Finir de s'installer au presbytère ........ pour cela elle pouvait compter sur Bérénice Dubois.
En priorité bénéficier des horaires de nuit pour aller à la mine du moins tout le temps qu'elle serait réquisitionnée.
Rassembler le clergé de Malines, sa marraine le lui avait demandé, mais ce serait vite fait. Nonobstant elle espérait bien pouvoir faire diffuser un erratum de l'article qu'elle avait lu dans le journal ........... foutaises son évêque n'était pas mort et les Flandres n'étaient pas maudites!
Son champs, son échoppe, la taverne............... les flammes vacillaient et notre diaconesse piquait du nez, tandis que Eilhin s'appliquait à répondre au questionnaire.


Voilà, j'ai fini !!

Astrid sursauta et repris pieds avec la réalité............... Eilhin lui rendait sa copie.

Elle eut vite fait de lire les réponses, claires et concise. La jeune femme n'avait pas hésité. Les réponses étaient d'une justesse évidente.

Astrid sourit, soit Eilhin avait été éduquée dans la connaissance du livre des vertus, soit elle allait déjà régulièrement aux offices avant de s'être décidé à entrer dans la grande famille Aristotéliscienne.

Bien........................... Bérénice voulez vous nous servir des chopines de bière, et pas de la petite bière, nous devons avoir quelque chose de bien bon et bien frais quelque part.

Souriant.......... C'est très bien Eilhin!

Et ce sera tout, une seule copie. Dans bien des paroisses la pastorale est plus compliquée mais Monseigneur Tibère à tenu à ce qu'ici elle soit simple et abordable.

Il va falloir que tu désignes un Parrain et une Marraine et que tu décides également du zour de ton baptême et de l'endroit ou tu souhaites te faire baptiser. Dans l'église du village si tes parrain et marraine sont résident de Tournai ou bien dans la cathédrale sur la gargote si nous devons nous déplacer.


Bérénice s'en vient deux chopines à la main, le liquide bien frais ne réussit pas à ravigoter Astrid qui n'en pouvait plus de sommeil.

Voilà ze te laisse penser à tout ça, Bérénice vas te raccompagner sez toi, la nuit va tomber et il ne faudrait pas qu'il t'arrives malheur. Reviens demain ze serai plus gaillarde et nous pourrons mieux discourir z'imazines que tu as beaucoup de questions à me poser.
Eilhin
Les grands yeux verts de la rouquine s'illuminent au mot "bière mais pétillent encore plus de joie en entendant qu'elle a réussit sa pastorale. La première étape vers son baptême qu'elle attend depuis tant d'années, depuis qu'elle a perdu sa grand-mère.

Elle écoute très attentivement la jeune diaconnesse tout en prenant la chope tendu par Bérénice. Sa marraine, elle l'a déjà choisi depuis le tout premier jour, mais elle doit aller lui faire désormais une demande officielle, afin de s'assurer qu'elle est toujours partante pour l'accompagner dans son chemin de foi. Pour le parrain, elle a bien une idée, aussi va-t-elle essayer de se renseigner.

Se rendant compte que la diaconesse est fatiguée, elle se lève une fois sa chope terminée.


Merci pour tout M'zelle Astrid, je n'hésiterai pas à revenir vers vous demain pour toutes mes questions et pour vous faire part de mes choix. Je vous souhaite une merveilleuse nuit.

Et Eilhin offre son plus beau sourire à la rousse religieuse avant de tourner les talons, le coeur plus léger après cette belle soirée.
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"Membre du Mouvement "Libertés flamandes"
*Bérénice Dubois*, incarné par Astrid_
Sur la demande de la diaconesse, Bérénice à raccompagné Eilhin jusqu'à sa nouvelle demeure. La nuit ne vas pas tarder à tomber elle ne s'attarde pas.

Rentrée au presbytère, elle trouve Astrid roulée dans sa cape endormie devant la cheminée................ Qui dort dîne .......se dit elle en regardant la frêle jeune fille endormie.


Toc toc!

Bérénice Dubois court à la porte pour ouvrir. Aussitôt avant de voir qui vient..................... chuuuuuuuuttttttt la diaconesse dort!

Son regard se pose sur deux garçonnets quasi identiques.........

Bérénice :Mais que faites vous là?

Les frères Mac Ouille : On nous a donné des effets et deux bestiaux à livrer au presbytère de Tournai.

Bérénice : oui c'est bien ici. Mettez les chevaux et la charrette dans le magasin et montez moi ce qui doit être ici...........vite et en silence je vous prie jeunes garçons!

Pendant que les jumeaux s'exécutent la bonne leur prépare un grand bol de soupe comme le veut la coutume.

Les frères Mac Ouille: Hey la veuve vierge

Bérénice: Non pas de ce sobriquet ici à Tournai! mettez moi cette paillasse par là et aidez moi à coucher la diaconesse. Damoiselle Astrid n'est pas plus lourde qu'un moineau ............. C'est encore une enfant et elle s'emploie a aller à la mine chaque jour..........tsssss, j'ai peine à me dire que je vais devoir la réveiller bientôt

Les frères Mac Ouille : S'il y a une place pour la diaconesse à la mine il y en as pour nous deux! crois tu que le contremaître voudras bien nous embaucher à sa place? Sauf si elle est pauvre et qu'elle est dans le besoin..........Ah ça m'étonnerai, y'a bonne pitance ici.........

Bérénice : chuuuuuut vous dis je!

La bonne n'eut pas grand calcul à faire pour prendre sa décision, le contremaître serait trop content d'avoir deux beaux gaillards pour le prix de la gamine.

Bérénice : Bien entendu. Mangez vite l'équipe de nuit ne vas pas tarder à passer.............. Après la mine repassez par ici. je suis curieuse de savoir pourquoi vous êtes en recherche de travail vous deux

Les frère Mac Ouille:...............Tristement............. Rien à raconter notre histoire, c'est comme la tienne Bérénice

Bérénice:.............. Hum....... fillez maintenant si vous voulez travailler et n'oubliez pas de préciser que vous venez remplacer la diaconesse.

Très haut ses enfants que j'ai vu enfançons ............... la vie est injuste pensait elle tout en s'occupant de remettre tout en ordre.



[le lendemain dimanche 16 janvier]




Bérénice avait eu du mal à trouver le sommeil, retrouver les frères Mac Ouille était à la fois une joie car elle avait aimé ces deux adorables bébés, à la fois douloureux quand aux révélations qu'ils lui avaient faites. Point besoin de lui faire un dessin les deux garçons se retrouvaient seuls au monde................. Le père était parti, mort ou avait fait faillite, la mère n'y avait pas survécu et s'il restait des biens, ils n'avaient pas suffit à durer assez longtemps pour que les deux garçons puissent achever leur éducation. de fils de bourgeois, ils étaient devenus pauvres ......... de pauvres obligés à gagner tôt leur vie.

Quelques heures plus tard, la nuit était encore là mais il fallait réveiller Astrid


Astrid........ Astrid........ Il faut vous réveiller.............. Il fallait éviter de mettre la diaconesse de mauvaise humeur................. ahum .....j'ai pris sur moi d'accepter de laisser votre place à la mine à deux enfants qui étaient dans le besoin............... deux enfants que je connais.

Avant que la diaconesse n'ait eu le temps de répondre ou de protester

Bien Astrid, je part devant à l'église avec votre sermon........ Comme d'habitude........... Et vos chevaux et effets ont été livrés pendant votre sommeil.

Bérénice se rendait à l'église, ne se doutant pas un instant de ce qui l'attendait
Astrid_
[Dimanche 22 Janvier 1459]

Une semaine était passée depuis le saccage et l'incendie de l'église. La vie reprenait son cours tout doucement dans la petite maisonnée.

Bérénice allait mieux, son visage tuméfié du bleu était passé au vert puis virait au jaune, bientôt ce ne serait qu'un mauvais souvenir......... Mauvais souvenir sur son corps, il en serait autrement de son âme, la pauvre femme s'affolait de devoir sortir seule, sursautait lorsque quelqu'un frappait à la porte.

De fait Astrid n'avait eu d'autre choix que de garder les frères Mac Ouille, elle devait reconnaître qu'ils avaient été d'une aide considérable.

La petite diaconesse aurait dû pouvoir compter sur sa marraine, mais une affaire importante l'avait obligée à partir. Elle avait été chargée de garder les petits, à savoir Marie-Adélaïde cinq ans et godfried encore enfançon.

Marie ne posait pas vraiment soucis et s'amusait de sa nouvelle condition. Habituée aux castels, et à la mauvaise humeur de la Jacquote, la vie à 6 dans une grande pièce l'amusait. Quand au petit Godfried, une nourrice venait l'allaiter............ mais ce n'était pas suffisant. Cette femme qui venait haletante déplaisait à Astrid. Il fallait donc trouver une vrai nourrice.

En ce dimanche, seule Bérénice et Astrid étaient debout. Bérénice s'activait à son travail tandis qu'Astrid assise dans le fauteuil les pieds contre la cheminée semblait à des siècles de là.


Bérénice : Astrid ........vous ne direz pas la messe ce jour ?

Astrid : Non

Bérénice : mais ........tout de même........... les paroissiens ont besoin de vous, Astrid!

Astrid : Ze ne crois pas!............... s'ils avaient besoin de moi il auraient fait quelque soze pour leur église. Le Très Haut m'abandonne, les paroissiens aussi, ze ne suis utile à rien ni à personne.

Bérénice : moi même je suis éprouvée, mais est ce pour autant que je ne fais pas mon travail. Astrid vous baissez les bras! Pensez vous à Messire Amaurie, à voste marraine, à vostre père, les enfants, les Mac Ouille, Eilhin, Tounette..........

Astrid : Peu importe, quelque soze s'est brisé........... Eilhin est entre la vie et la mort, ma filleule personne ne l'a revue depuis.................Si vous voulez vraiment savoir........ze sonze à quitter ma sarge, ze suis trop zeune et serait zamais capable de faire la messe In Gratibus........... pffffff

Bérénice:........... silencieuse encourage Astrid à parler encore

Astrid : Z'ayes besoin de temps, le Sans Nom à fait son affaire.......... Non .......vraiment ............. seul un signe du Très Haut saurait me convaincre....... laissez moi tranquille, et ne soyez pas inquiet pour vous et les frères Mac, ne croyez pas que ce soit un coup de tête ze prend vostre présence en considération.................... Maintenant, allez donc vous occuper .... laissez moi réfléssir en paix!

[édit/ajout zozos]
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Giovani
Le concours de boule de neige était en pause, ce qui laissa loisir à Giovani d'aller à la mine. Des jours qu'il pensait à son baptême. Astrid le lui avait rappelé très gentiment, puis Eilhin qui l'avait motivé à enfin y aller. En vérité, il n'avait jamais oublié.

C'était un peu par manque de temps, harassé après les jours de mine, mais aussi par peur que le Giovani n'y était pas allé plus tôt. Peur car il ne connaissait pas grand chose à l'aristotélisme. Le dimanche matin était pour lui synonyme de grasses matinées après des soirées souvent arrosées en taverne ou chez lui, mais pas de messes.

Ses parents qu'il n'avait que très peu connu ne lui avaient rien inculqué de cet ordre, si ce n'est qu'il ne fallait pas roter à table. Il n'allait donc pas roter dans le presbytère.

Il avait posé quelques questions à Eilhin le soir même avant d'y aller. Elle s'y connaissait vachement elle ! Et elle lui avait donné une technique presque imparable. Par contre ils n'avaient pas eu le temps de préparer des antisèches.

C'est donc le livre des vertus dans son balluchon, qu'il se présenta, on ne peut plus anxieux, mais décidé, et fit cogner le lourd anneau trônant au milieu de la porte.


CHLONG ! CHLONG !

Petit sourire du Gio, il était assez adepte du "Schlong", et sa conscience de lui rappeller "chasse toutes ces pensées débiles de ton crâne de piaf. C'est pas l'moment de déconner".

Astriiiiiiiiiiiiid ??? C'est Gio !

Il fait froid,
Mais j'ai la Foi !


"sombre crétin" lui dit la petite voix.
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Chambellan des Flandres
Astrid_
Astriiiiiiiiiiiiid ??? C'est Gio !

Il fait froid,
Mais j'ai la Foi !


D'un bond la diaconesse sort de ses cogitations, pour aller ouvrir elle même la porte...............ce qui fait sourire d'aise la bonne Bérénice Dubois.......

Le bon soir Ziov............. Astrid se rend compte qu'elle l'avait complètement oublié........... entre vite, il fait froid mais le froid est nécessaire pour occire la vermine. Que ne serions nous pas en constante démanzeaisons si l’hiver ne faisait pas son œuvre.


Astrid sourit à Giovani puis tape dans ses mains afin de retenir l'attention de tous.

Voici Bérénice ma bonne, les frères Mac Ouille ze ne sais zamais qui est qui de ces deux zouaves, Marie-Adelaïde ma petite demie soeur, fille de ma marraine la mère d'Amaurie et de mon père Adoptif le deuxième époux d'icelle............. et toc ........... au passage elle ne manque pas l'occasion de faire taire une rumeur qui est arrivé jusqu'à elle comme quoi elle entretiendrait une relation incestueuse avec Amaurie

Marie se fend d'une grande révérence, cette petite à 5 ans a déjà la grâce de sa mère......... Et là bas dans le berceau, le beau poupon c'est notre frère Godfried.......... il est encore enfançon à cet âze là ça tête et ça dort.............. Vois tu z'ayes la garde de tout ce petit monde!

invite Giovani à prendre place dans le fauteuil tout en faisant signe aux jumeaux et à Marie d'aller jouer sans bruit

Avant de commencer, z'ayes plusieurs questions. Tout d'abord ze suis sans nouvelles de Eilhin depuis ce triste zour............ ne revient pas sur le douloureux évênement …...... Ensuite peux tu me dire comment tu as rencontré la foi? Par cette question commencera ta pastorale.
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Giovani
Sourire ravi à la porte qui s'ouvre.

Entrée discrète à l'invitation, regard circulaire, et démangeaison contenue lorsqu'elle lui parle de démangeaison.


Ha ben ça j'vous l'fais pas dire ! Déjà que nous on est toujours en train de se gratter les c...heveux !

La petite voix dans sa tête fit un large soupir, puis lui demanda pourquoi il la vouvoyait cette fois, chose à laquelle il lui répondit de fermer sa bouche un peu, et qu'il avait autre chose à penser.

Sourire encore à la vue des enfants détaillés, un encore plus grand quand la petite Marie effectua sa révérence, et déjà il avait oublié le nom du premier, sauf celui des frères Mac ouille parce que quand même, ils allaient passer des moments pénibles avec les autres enfants du village avec ce nom...

Puis enfin Godfried, le petit de Beeky, il s'en souvient de çulà parce qu'il avait également trouvé le nom étrange. Bref...


On peut dire que vous serez fin prête à accueillir votre propre enfant !

Puis il s’assoit sur le fauteuil, et écoute attentivement les questions, une perle de sueur dégoulinant sur son front.

Eilhin ? Ben elle ne vous a pas écrit hier ? En tout cas c'est ce qu'elle m'a dit. Mais rassurez-vous, elle a passé quelques jours emplie de fatigue, mais ma soupe aux poreaux l'a revigoré ! Elle va très bien aujourd'hui.

Réfléchissant alors à la question, à laquelle il n'avait jamais pensé en fait.

Ben... en ce qui concerne ma foi... je l'ai rencontré euh... à l'Eglise...

"spèce de gland" ajouta la petite voix.

Enfin j'veux dire... Bon j'avoue que j'ai pas été très assidu à la messe parce que le dimanche ben euh... j'suis fatigué en fait. Mais y'a eu plein de raisons, pas une seule. En tout cas la Foi, je l'ai vu dans plusieurs endroits.

D'abord, il y a eu des discussions avec Dame Beeky. Je vous avoue que son propos m'a intéressé, loin des messages réducteurs de certains, et empreints de pragmatisme. Puis il y a eu toi, euh vous, Aelis, la fête des fous... J'avoue que je me suis bien amusé. Encore une fois, votre attitude a modifié mes représentations de l'Eglise et réconcilié avec elle.

Ensuite, il y a eu une histoire d'amour. Pur l'amour hein ! Enfin platonique ! C'comme ça qu'on dit hein ? Avec une jolie rousse... que vous connaissez. Et puis... un soir, j'ai même pensé au mariage, et donc à la nécessité d'être baptisé. Et puis elle en parle souvent, elle est très croyante.

Et puis surtout... Quand l'Eglise a brûlé... J'sais toujours pas comment qu'elle est pas morte, mais je suppose que c'est un coup du Très-Haut. Alors depuis ce jour là ben je le remercie, et j'me dis qu'il existe. Parce qu'en la sauvant elle, c'est aussi moi qu'il a sauvé...


Petite pause avant de poursuivre, presque pour lui.

Pis euh... j'pas envie d'aller en enfer avec tous les politiciens moi...

Il relève la tête pour plonger son regard dans le sien.

Vala... c'que j'ai à dire. J'ai bon ?
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Chambellan des Flandres
Astrid_
Assise sur la chaise, les mains jointes sur ses genoux Astrid faisait face à Giovani. Elle écoutait chacun de ses mots avec grande attention.

Le "j'ai bon?" lui extorque un gros sourire, pas loin du rire. Il ne faut pas que l'homme pense qu'elle se moque de lui...... elle ne le laisse pas plus attendre.


Si tu as "bon" comme tu dis? Eh bien je ne saurai le dire, ici comme en confession ze ne suis que l'instrument du Très Haut il ne m'appartient pas de zuzer.......... Ze déteste ce mot.................Bref, c'est une affaire entre toi et Lui............. pointe son doigt en direction du soleil.........

Vois tu, en relizion tout est affaire de conscience. Si dans ton coeur tu as la conviction d'être sincère, alors oui tu as bon.

Si tu demande le baptême seulement pour des raisons pratiques, en ton coeur tu dois ressentir comme un malaise.

Adonc je te retournes la question : Tu as bon?


Laissant Giovani a ses cogitations, elle se lève et va chercher un exemplaire de la pastorale, une plume, un encrier et dépose le tout sur la grande table............ Elle sait que Giovani tiens la réponse à sa question. s'il est sincère, il continuera son chemin vers la foi, s'il est honteux il partira.

Ze suis heureuse des nouvelles que tu me donnes d'Eilhin...... Si elle peut manzer et écrire, z'en déduit qu'elle est en meilleure forme que ze pensais............ Arf, un coquin se sera régalé de son pizeon........... mais bon si tu me dit qu'elle est sorti d'affaire!...... Merci Très Haut.......... Nous avons beaucoup prié pour elle.

Astrid se penche au dessus du berceau ou l'enfançon dort à poing fermés....... Elle n'en dit rien, mais elle n'a pas confiance en ces berceaux ou peut facilement se cacher un rat qui viendrait manger une partie de ce beau visage. Aussi est elle très vigilante.

Z'espère bien la revoir bien tôt ........................ La zolie rousse dont tu es amoureux, aurait elle un rapport quelconque avec notre Eilhin?
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Giovani
Adonc je te retournes la question : Tu as bon?

Wouah, en fait valait mieux pas poser de questions à Astrid, si ça revenait en autres questions, il était mal...

Ben oui j'ai bon !

La petite voix dans sa tête applaudit. Même pas une heure d'hésitation, ce qui lui fit élargir son sourire benêt. Eilhin lui avait tout bien expliqué comment ça se passait, la première question, puis le texte à lire, puis les autres questions.

C'est donc la boule au ventre, sans qu'elle lui demande rien d'ailleurs, qu'il alla s'asseoir à la grande table, massive, belle, il eut presque envie de la renifler.


Nom de... Ha ? Son pigeon l'est décédé ? C'est triste, elle l'aimait bien. J'sais pu comment qu'elle l'appelait... Pitet j'y donnerai un fils à Glop-glop alors, enfin si elle veut d'un pigeon constipé...

Tout ce bla-bla lui était-il nécessaire, ou en avait-il un peu besoin pour oublier la solennité de l'instant...

J'y demanderai de passer vous voir si vous voulez. Parce que euh..

Oui y'a un très grand rapport, mais elle aime pas trop en parler...


Il la regarda s'occuper du poupon, et se concentra sur la pastorale. Il la relut plusieurs fois pour être bien sur des réponses à donner, les répéta dans sa tête plusieurs fois, puis prit la plume et écrivit consciencieusement, non sans pouvoir s'empêcher de raconter quelques conneries...

Une fois terminé, il chercha du regard la Diacre.


Astrid ? J'ai...

Il relut une dernière fois ses réponses.

Ouais j'ai fini !

Encore une boule de salive qui ne voulait pas passer...
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Chambellan des Flandres
Gwad
Quelques jours après le dramatique incendie, Gwad vint au presbytère.
Il voulait savoir si un office serait célébré ce Dimanche.

Il frappait donc à la porte.

Toc toc toc...................Toc toc toc......

Diaconnesse !? vous êtes là ? ......euh, Astrid !? c'est Gwad !

Il avait bien entendu des voix, mais n'osait entrer sans y avoir été invité.
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Astrid_
Les réponses de Giovanni étaient quelque peu fantaisistes et Astrid ne pouvait s'empêcher de sourire.

Dis moi Ziovani, tu possède un exemplaire du livre des vertus............. ce n'est pas commun. Il doit te venir d'un héritaze, mais ce n'est pas parce qu'il est précieux que tu ne dois zamais l'ouvrir.

Rend la copie à Giovani...............


Allez sort ton précieux ouvraze et lit le début de la vita d'Aristote et le début de la vita de Christos ensuite tu pourras te corrizer tout seul............ si tu as des questions, tu les posent oralement sur le papier ça ne compte pas. Et ze ne vais pas remettre ta copie à l'évêssé pour le coup si Monseigneur tombait la dessus, il serait bien capable d'en trépasser pour de bon!

Toc toc toc...................Toc toc toc......

Diaconesse !? vous êtes là ? ......euh, Astrid !? c'est Gwad!


Ah tiens voilà de la visite!

Astrid court à la porte pour ouvrir

Le bon zour Gwad, mais qu'est ce qu'il te prend de taper comme un fou à ma porte z'ayes mon petit frère qui dort....................... Lui fait un grand sourire.

Tu viens pour la pastorale Gwad, Ziovani est en plein travail et ze ne te conseille pas de copier sur lui.

OUIIIIIIIIIIIIIIIiiiiinnnnnnnnnn...................... c'est Godfried qui se réveille avec une grosse faim et certainement le besoin d'être changé.

Bon Gwad vas te mettre à coté de Ziov sur la table et commence à voir le travail qui est demandé si tu ne sais pas lire, le zeune homme se fera un plaisir de te faire la lecture.

Ne laissant pas le loisir à Gwad de protester, Astrid prend l'enfaçon dans ses bras et hèle Bérénice.

Ma bonne Béréniceuuuuuuuu........ Allez donc chercher cette nourrice de malheur. Où amenez lui le petit............. Z'ayes bien peur qu'à force de courir pour venir zusqu'ici, elle ne fasse tourner son lait!

S'adresse aux les deux "étudiants" Est ce que vous connaissez dans vostre entouraze une nourrice disponible, propre et sérieuse?
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