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Info:
Une partie du RP se passe dans la cathédrale de Limoges, où, après avoir couronné la comtesse Antonia de Rocheclaire, Eloin entend en confession Alda Arégonde de Rien, tiraillée entre un cousin entreprenant et un frère un peu trop beau...

[RP] Il faut enlever ce petit pois...

Aldaaregonde
Encore une nuit trop courte à se lever faire les cents pas, les cents coups de brosse, le regard vers les étoiles, se blottir dans la couverture, rester près de la cheminée, appeler demander une soupe, se recoucher et tenter de dormir... en vain puis l'aube naissant, le sommeil vient mais pour trop peu de temps, alors. Mauvais réveil... Et pourtant il faut se préparer mettre une belle tenue tirée de la grande malle de la Panazol, la bleue sa préférée, une fois lacée, se faire coiffer, et afficher un large sourire afin d'affronter l'extérieur. C'est comme cela depuis la nuit des temps lui semble-t-il.
Aujourd'hui pourtant un projet qui fera peut-être briller ses yeux pour une heure, une nuit qu'importe cela sera une éternité pour elle.
Alors elle sort avec en elle cette force qu'elle ne se connaissait plus et se rend directement chez l'artisan adéquat.


- Bonjour, il me faut au plus vite un matelas ! Mais pas n'importe lequel je veux qu'il soit grand et large et fait avec des plumes et qu'il soit recouvert d'un satin blanc, peu importe le prix mais c'est urgent. On m'a conseillé votre échoppe j'espère que vous n'allez pas décevoir mes espoirs... C'est vital comprenez-vous ?

Elle lance un regard à l'homme qui se tient devant elle affichant un sourire de commercial, il vient de s'assurer de quoi nourrir sa famille pendant quelque temps avec cette commande. Il frotte ses mains et prend note des détails.

- Nous nous y mettons dès maintenant Damoiselle de Rien cela ne devrait pas prendre plus de cinq jours....

- Tant que ça ! Je vous en accorde deux à faire livrer à mon domaine et surtout n'oubliez pas le plus douillet possible est-ce compris ? Que je ne surprenne pas un petit pois dedans sans quoi vous connaîtrez mon courroux.

Elle dépose l'avance convenue et prend la direction du Château il est temps d'aller travailler, et son sourire en sortant est presque vrai.
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Aldaaregonde
Les journées passaient trop rapidement, cela faisait déjà plus d'une semaine et elle n'avait même pas terminé de vérifier tous les murs des bureaux. Pour le sien cela avait été un jeu d'enfant, mais Rien... Enervée elle était passée à celui de son frère et là encore un Rien... Cela devenait une habitude fâcheuse. Elle s'était donc mise à frapper aux portes demandant aux autres conseillers de se lever, de l'aider à déplacer les meubles, de l'aider à tirer les tentures, de l'aider à sonder les murs et toujours Rien. Ils commençaient tous à la regarder d'un drôle d'air et elle avait dû s'expliquer.


- Mais non je ne recherche pas ma réserve de poire !!! Je veux mettre la main sur le Précieux... Mon Précieux ! J'ai besoin d'un nouveau matelas... enfin je veux dire le Comté a besoin d'un nouveau mandat d'écus... Afin de pouvoir subvenir à ses besoins....

Et malgré les preuves données, malgré la bonne volonté de tous, malgré les comptes montrés, on voit toujours l'Arégonde cognant discrètement sur les murs, les sols, les boiseries du pied, du poing, du plat de la main et de la tête parfois pendant les réunions d'un air rempli d'espoir, on la rencontre couvert de poussière, de toiles d'araignée et autre substance plus douteuse. Mais qu'importe elle persiste et puis pour le moment elle n'a que ça à faire pour l'empêcher de penser. Une fois rentrée chez elle, un autre manège se met en place, elle demande à ce qu'on lui prépare son repas qu'elle prend rapidement puis se plonge dans un bain à bonne température avant de se frictionner vigoureusement avec des pétales de rose. Sa chaince passée elle se rend dans sa chambre s'assure que personne ne viendra plus la déranger et ouvre la porte de son armoire. Elle en sort cette magnifique robe blanche brodée de perles et ses chaussures de vair qu'elle a acheté il y a déjà bien longtemps au moment de l'oie numéro... Claquement de langue elle ne s'en souvient plus. Elle a perdu le compte et puis il y en a bien trop... bien trop. Elle secoue la tête pour chasser ces affreuses de ses pensées. Elle s'arrange pour que la robe pende à la porte de l'armoire dépose les souliers au-dessous puis recule, va prendre place sur son confortable fauteuil, se couvre d'une couverture et prend la tisane qu'elle a fait monté, et là les yeux rivés à sa tenue, elle se perd dans ses rêves, fredonnant une petite chanson s'en même s'en rendre compte par habitude sans doute.

- Ne pleure pas Arégoudette, nous te marierons....*





* En référence à une chanson populaire enfantine "Ne pleure pas Jeannette"
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Aldaaregonde
Pour en savoir plus sur la raison de la commande. L'action se déroule dans un lieu dont les limites et le temps ne correspondent pas forcément à la réalité déjà décrite avant.

Phase une.



Alda Arégonde sort un drapeau blanc et s'avance prudemment, elle est peu sûre de l'accueil qu'il va lui être fait, on l'a juste prévenu de la mauvaise humeur de son tendre cousin.
Attila Caligula : Ma cousine ! Mon adorable cousine.
Alda Arégonde sourit soulagée.
Attila semble méfiant.
Alda Arégonde : Comment ça va mon beau Cousin ?
Attila Caligula : C'est BIPPP qui vous envoie?
Alda Arégonde ennuyée : C'est à dire que...
Attila Caligula prend une mine sombre.
Alda Arégonde en alerte : J'ai pris la liberté de venir vous trouver
Attila Caligula : Je vais raser le limousin ! Il n'en restera rien
Alda Arégonde qui se dit que ça sera déjà ça : Je vois...
Attila Caligula vociférant : Un tas de cendres !
Alda Arégonde désespérée mais heureuse à l'idée de le récupérer : Je vous attends dans ce cas.
Attila Caligula : Rhaaa bordel vous me gonflez tous !
Alda Arégonde : Je vois ça mais pouvons en connaitre la raison ?
Alda Arégonde qui tente de détendre l'atmosphère : et j'ose espérer qu'on ne vous gonfle pas tous au même endroit...
Attila Caligula : Vous réagissez comme ces peignes culs d'Alençonnais !!
Alda Arégonde : Etrange, je n'en connais pas un...
Attila Caligula : J'en ai marre de devoir demander la permission pour aller chier dans un buisson. Le Limousin c'est chez moi je vous le rappelle
Alda Arégonde conciliante qui ne comprend toujours pas ce qu'il a : Oui ! Quelqu'un vous a empêché de rentrer en terre sainte ?
Attila Caligula avec véhémence : Je viendrai et j'en serai comte, vous serez avec ou contre moi ! A vous de voir pour moi j'en ai fini avec les états d'âme
Alda Arégonde qui ne perd pas le nord : J'aimerai être tout contre mais quelque chose me dit que cela va être difficile vu votre humeur.
Attila Caligula : J'avoue que j'ai du mal à vous situer, vous qui fûtes brigande quasi dès la naissance, hydreuse dans votre jeunesse êtes vous passée du coté des ladres et des lâches ? Comme semble l'être BIPPP ? Alda Arégonde passe ses doigts sur la figurine en or qui se trouve dans sa besace.
Alda Arégonde : Disons... que j'ai adopté une manière plus... lente mais plus intéressante et que ce n'est pas en Limousin qu'un brigand pourrait faire fortune pour le moment.
Attila Caligula criant presque : Ne me faites pas rire ! Le limousin est un cimetière depuis si longtemps que tout le monde pense que c'est une terre imaginaire comme Avalon, il ne s'y passe strictement RIEN !! Même Dragonet en est parti, c'est dire la liquéfaction de l'endroit !
Attila Caligula plus posé : Moi je ne lui apporterai pas la prospérité, la prospérité c'est bon pour le bourgeois, mais au moins on en entendra parler dans toute la France !
Alda Arégonde qui commence à fatiguer : Vous arrivez quand ?
Attila Caligula mauvais : Vous verrez bien, histoire de ne pas me faire poutrer dès mon arrivée !
Alda Arégonde bouche bée : ... merci de la confiance
Attila Caligula arrogant : Merci de l'accueil !
Alda Arégonde dépitée : Pis c'est pas avec trois pèlerins qu'on pourra vous poutrer !
Attila Caligula le regard noir : C'est vrai qu'on est tellement nombreux Vass et moi !
Alda Arégonde : Ah dans ce cas on peut gagner au bras de fer !
Attila Caligula : Je dois filer mais on se reparlera...
Alda Arégonde qui parle en même temps que lui : Dois je prévoir un garde du corps ?
Attila Caligula : ...dans un lit douillet si vous avez encore quelques sentiments pour moi
Attila Caligula réagissant à la remarque d'Arégonde : Je m'occupe de ça
Alda Arégonde : Parfait !! A bientôt donc !


Même endroit que précédemment même condition.

Phase deux.



Alda Arégonde : Mon bon cousin ?
Attila Caligula : Là, présent mon adjudant !
Alda Arégonde : Ce n'est pas trop tôt.
ttila Caligula : Uh uh
Alda Arégonde : Vous êtes de meilleure humeur ?
Attila Caligula : Oui, ce qui veut dire que je suis simplement prêt à tuer quelqu'un...
Alda Arégonde : C'est parfait !
Attila Caligula : ...pas le massacrer.
Alda Arégonde respire avant de lancer son dernier appel : J'ai une invitation à vous faire...
Attila Caligula entre et jette sa canne à un laquais.
Attila Caligula : Où est votre chambre ?
Alda Arégonde continue de parler : La Comtesse m'a suggéré d'inviter ma famille à sa cérémonie d'allégeance euh... Le regarde médusée. Ma chambre ?
Attila Caligula déçu : Ah...
Alda Arégonde : Il va falloir attendre...
Attila Caligula : ce genre d'invitation...
Alda Arégonde : ... j'ai fait commander un matelas
Attila Caligula toujours aussi déçu écoute.
Alda Arégonde : ... mais il n'est pas prêt
Attila Caligula : Qui parle de se coucher?
Alda Arégonde faussement ingénue : Mince, je pensais que vous seriez fatigué après le long chemin pour revenir en Limousin.
Attila Caligula : Cela fait 45 jours que je glande comme un vieillard tout juste un bâtard en route, vous parlez d'un épuisement !!!!
Aaaaah ma belle cousine !!!
Attila Caligula s'approche et l'enlace
Alda Arégonde toujours aussi ingénue : Je vois que les temps sont durs partout.
Attila Caligula : Que diriez vous d'agrandir encore la famille ?
Alda Arégonde qui fait mine de Rien : Vous souhaitez adopter ?
Attila Caligula lui bécote la gorge.
Alda Arégonde frémit mais tente une échappatoire : Votre mère a enfin succombé aux charmes du vieuxcomte de pfffff ?
Attila Caligula : HEIN ? Regard incrédule.
Alda Arégonde rougit.
Attila Caligula : Mère est grosse de ce vieux ?
Alda Arégonde heureuse d'être parvenue à ses fins : Je n'en sais Rien je me renseigne, votre soeur peut-être, mais je la pensais au couvent...
Attila Caligula reprend ses embrassades.
Attila Caligula d'un ton convainquant : Il faut que nous parlions..... après, le plaisir avant tout !
Alda Arégonde fait rouler ses yeux à la recherche d'une idée, son signal d'alarme s'étant mis en route.
Alda Arégonde : Vous avez raison nous allons déjeuner avant !
Attila Caligula coquin : Je me régale déjà
Alda Arégonde tente de se libérer pour appeler la servante.
Attila Caligula lui mordille le creux du cou, Alda Arégonde frémit.

Alda Arégonde : Dites mon bon cousin, j'aimerai rester entière
Attila Caligula : Ma belle cousine, vous serez plus qu'entière, vous serez épanouie
Attila Caligula la libère et entreprend d'enlever sa chemise.
Attila Caligula : Aidez moi voulez vous, je garde mes bottes.
Alda Arégonde le regarde étonnée.
Alda Arégonde : Vos bottes ?
Attila Caligula : Oui une habitude que j'ai prise à l'hydre, toujours garder ses bottes en cas de fuite devant les cognes.
Alda Arégonde jalousement soupçonneuse : Hum... vous êtes certain que c'est à l'hydre ?
Attila Caligula jette sa chemise au hasard et défait sa ceinture.
Alda Arégonde : ...ça ne serait pas plutôt dans les chambres de femmes mariées
Attila Caligula : ou au bordel, je ne sais plus.
Alda Arégonde : C'est bien ce que je me disais.
Elle recule vers la porte.
Alda Arégonde : Un bon médicastre je connais, je vous conseille d'aller le voir avant...notre déjeuner
Attila Caligula baisse ses braies sur ses genoux, affichant un bel optimiste de lancier du Bengale.
Attila Caligula : A vous ma belle cousine ou préférez vous que je trousse robe et jupons ?
Alda Arégonde pose ses mains sur les yeux doigts légèrement écarter pour pouvoir prendre la fuite évidemment, note machinalement quelques croix sur sa liste des qualités de prétendants imginaires et trouve le bouton de porte.
Alda Arégonde : Je crois que... je vais y réfléchir quand vous m'aurez apporté un certificat du médicastre nous en reparlerons.
Attila Caligula grogne.
Alda Arégonde hésite un instant lui jette un dernier coup d'oeil avant de sortir à reculons, pas tout à fait certaine de son choix mais bien décidée à aller demander conseil auprès de... Bonne question...
Attila Caligula se rhabille en grommelant.

Attila Caligula : Revenez cousine, il faut vraiment que nous parlions
Alda Arégonde s'arrête au milieu du couloir et d'une voix trop haut perchée lui crie : A quel sujet ?
Attila Caligula : Mon retour chez nous
Alda Arégonde rebrousse chemin d'un pas rapide.
Alda Arégonde : C'est donc vrai ?
Attila Caligula s'affale sur la banquette et regarde la décoration distraitement. Alda Arégonde vérifie sa tenue avant de s'avancer mais est déçue de voir qu'il est déjà revêtu.
Alda Arégonde : Bien...
Attila Caligula : sauf si je dois batailler pour y parvenir
Alda Arégonde : ... mais enfin, je ne comprends pas de quelle bataille vous me parlez.
Attila Caligula : le vieux satyre m'a fait comprendre que je n'étais pas le bienvenu.
Alda Arégonde perplexe : ... et depuis quand on doit écouter les gâteux ?
Attila Caligula : J'ai besoin de lui et de vous bien entendu et de Mère
Alda Arégonde pleine d'espoir d'une voix douce : JE suis là !
Attila Caligula : et de quiconque en a assez de voir roupiller ce comté de malheur
Alda Arégonde qui vient encore de donner un coup d'épée dans l'eau : Dame votre mère a parfois besoin de se retrouver en faisant retraite
Attila Caligula tapote la banquette à son coté.
Attila Caligula : Je veux le trône de Limousin
Alda Arégonde calcule les risques et va poser son fessier près de lui.
Alda Arégonde : J'aime assez l'idée....
Attila Caligula : mais je n'y connais rien...
Alda Arégonde : ... et je ne pense pas qu'il y aura beaucoup de contestation
Attila Caligula : ... je veux foutre un bon coup de pied au cul de ces ploucs
Alda Arégonde un instant interdite : en prise de château ?
Attila Caligula : mais pas n'importe comment....
Alda Arégonde rassurée : Ah
Attila Caligula : non
Alda Arégonde : cela change tout s'il faut réfléchir
Attila Caligula : je veux être élu
Alda Arégonde : alors il faut vous montrer dans un premier temps,
ensuite soit créer une liste opposante à celle qui existe soit s'unir à celle-ci
Attila Caligula : qui est tête de liste?
Alda Arégonde : Dame Antonia...
Attila Caligula : pff ! Une fesse molle ! Jamais !!!
Alda Arégonde :... je suppose qu'elle se représentera au prochain mandat
Alda Arégonde rit.
Attila Caligula : Bordel vous en êtes là ?
Alda Arégonde : vous avez donc déjà touché sa fesse... je comprends mieux qu'elle vous demande aux allégeances... Le regarde. Disons que le Comté est dans un état...
Attila Caligula : Je l'ai croisée quand elle était simple héraut...
Alda Arégonde : ...lamentable

[... s'en suit de longs échanges sur le comment et le pourquoi et quel programme, que nous garderons donc sous sceaux pour le moment afin de ne pas donner trop d'informations inutiles aux lecteurs.]

Phase trois.



Attila Caligula : Bon puis- je vous charger d'une mission ?
Alda Arégonde : Je vous écoute.
Attila Caligula : Faites du charme au vieux, ramenez le à de meilleures intentions à mon endroit, ne faites pas Mère cocue tout de même, je pourrais être jaloux !
Alda Arégonde blanchie.
Alda Arégonde : Enfin voyons je n'ai pas besoin de ça pour qu'il m'écoute, il me suffit de lui montrer mon amulette et étrangement il se rend à de meilleurs sentiments.
Attila Caligula interloqué : Une amulette ? Je connais un autre nom pour vos tétons, plus affriolant.
Alda Arégonde sort de son escarcelle la représentation d'une hydre en or incrustée de pierres rouges dans les yeux, tenue par une fine chainette
Elle secoue la tête.

Alda Arégonde : Enfin voyons !
Attila Caligula : Ooooh !
Alda Arégonde : Je parle de ça !
Attila Caligula sourit.
Alda Arégonde : Je garde ma pudeur et le reste pour mon promis.
Attila Caligula sort la même en ébène. Alda Arégonde l'inspecte.
Alda Arégonde : Joli
Attila Caligula piqué : Qui est ce godelureau?
Alda Arégonde : Il ne s'est pas encore présenté je cherche même la Comtesse s'est permis de passer une annonce... quoique j'ai bien eu une proposition....
Attila Caligula : Vous en avez eu au moins deux alors.
Alda Arégonde : mais la noblesse est importante à mes yeux
Alda Arégonde sourit.
Alda Arégonde plongeant son regard dans celui d'Attila : Deux vous dites ? Il me semble parfois que les hommes parlent sans savoir que ce qu'ils disent peuvent avoir des conséquences.
Attila Caligula : Je sais, si cela ne tenait qu'à moi, je restaurerais la bigamie
Alda Arégonde : Je ne suis pas certaine qu'Aristote approuve
Attila Caligula : Je vais épouser Crochette je pense dès qu'elle aura un titre
Alda Arégonde touchée : Crochette ? Alors là pour le coup....
Attila Caligula : Vassilissa...
Alda Arégonde dépitée : Oh...
Attila Caligula : ...sa fidélité est la plus inébranlable qui soit je ne parle pas de la fidélité de couche....
Alda Arégonde résignée : j'espère bien.... dans ce cas c'est sans doute le meilleur parti.
Attila Caligula : ... mais voilà un an qu'elle suit mes pas sans rechigner enfin si, en rechignant pas mal
Alda Arégonde dans une dernière tentative guidée par le désespoir : pas si oie que ça celle ci...
Attila Caligula : les oies m'ont déçu, me faisant lanterner, jouant les coquettes....
Alda Arégonde rit.
Alda Arégonde amusée : .... elles sont faites pour ça, comment pouvez vous en douter ? C'était votre choix !
Attila Caligula : ... je pensais qu'elles seraient trop heureuses d'avoir titre et mari absent, hélas il faut aussi les cajoler et les flatter. Ce que je répugne à faire. Sans Crochette, je vous épouserai avec joie, bien que la perspective de vous faire porter des cornes ne m'aurait pas amusé.
Alda Arégonde doute de sa sincérité.
Alda Arégonde soupirant : Je suppose que vous auriez su vous faire pardonner... des images s'imposent à elle qu'elle sache d'un coup de main.
Attila Caligula reprend la chasse : Je pourrais même prendre une petite avance, commencer par me faire pardonner. Plein d'espoir à son tour. Un mot, un seul....
Attila Caligula passe une patte autour de sa taille, Alda Arégonde fait la moue.
Alda Arégonde : J'ai déjà peu de chance à trouver mari alors si vous m'ôtez la seule dote que je possède encore... pis je n'ai toujours pas vu de rapport de votre médicastre.
Attila Caligula : Uh uh, je vous le ferai parvenir c'est promis... aux allégeances, Bombastus aura le temps de m'examiner.
Alda Arégonde lève un sourcil presque convaincue.
Alda Arégonde : Vivement les allégeances dans ce cas !
Attila Caligula : Mon projet vous sied il ? Dans sa globalité ? Dans sa totalité ? Je ne veux pas d'un oui du bout des lèvres.
Alda Arégonde est ennuyée, elle s'approche dépose un baiser sur les lèvres de son cousin.
Alda Arégonde : C'est pourtant tout ce que vous aurez comme réponse... faites moi rêver... Une dernière chose j'aurai le droit de la haïr la Crocheteuse de mari ?
Attila Caligula lui rend un baiser plus charnel que familial.
Attila Caligula : N'est ce pas déjà le cas ?
Alda Arégonde transportée par le baiser : Maintenant oui.
Attila Caligula : ...mais je parlais de mon projet pour le trône limousin
Alda Arégonde : j'ai bien compris, la réponse est similaire mais je ne me répèterai pas.

[S'en suit une autre prise de rendez vous dans un endroit plus conventionnel.]

Alda Arégonde s'en retourne jouer son rôle de blablateuse du Comté
Attila Caligula reprend sa canne et sort du domaine.



Pour des raisons pratiques n'ayant pas eu l'accord du joueur je le nommerai BIPPP

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Aldaaregonde
Arrivée du matelas.

Le matelas avait été livré et la promesse du matelassier tenue. C'était à première vue ce qu'attendait Arégonde. Les finitions étaient parfaites, le blanc immaculé. L'objectif était presque atteint il ne restait plus qu'à passer des nuits sans insomnies. Pourtant dès la première nuit elle tourna, vira, se mit plus à gauche, plus à droite, en diagonale, ajouta un oreiller, puis un autre, ajusta les couvertures jusqu'à sous son menton, tenta de se mettre de côté, sur le dos, sur le ventre mais RIEN. Pas moyen quelque chose gênait.... Un petit pois... c'était forcément ça, elle avait pourtant insisté, pas de paille, pas de crin, des plumes ! Rien que des plumes ! La colère montait... et avec elle l'insomnie. Pour sûr il allait l'entendre le lendemain. N'ayant Rien de mieux à faire vu l'état dans lequel elle se trouvait, elle fit voler draps et couvertures et passa sa main sur toute la surface, tâtonnant, appuyant à la recherche de ce qui lui blessait le sommeil. Mais ses doigts s'enfonçaient à peine tant le matelas était ferme et Rien ne se manifestait, elle avait presque terminé sa recherche lorsque sa main rencontra une toute petite boule qui n'était pas dans le matelas mais sur le dessus. L'approchant de la lumière de la bougie elle reconnu cette petite boule de nacre.... Ses yeux se portèrent sur SA Robe, et la panique l'envahit un instant elle avait donc perdu une perle de sa tenue fétiche. Traversant la pièce à grand pas elle se dirigea vers l'armoire afin de déterminer d'où provenait la perle espérant qu'il serait aisé de la remettre en place. Mais Rien après maintes vérifications aucunes perles ne manquaient. Perplexe Arégonde s'installa dans son fauteuil se couvrant comme à son habitude afin de se blottir contre les seuls bras qu'elle connaissait. La mystérieuse perle aux creux de sa main elle jouait avec en la faisant tourner, bientôt hypnotisée elle s'endormit sans s'en rendre compte. Au matin légèrement courbaturer et elle pensa un instant avoir rêvé mais il n'en était Rien pour preuve la petite boule de nacre qu'elle tenait toujours, nouvelle énigme, nouveau trésor mais elle n'en oublia pas la mission qu'elle s'était donnée pour la nouvelle journée et une fois préparée elle se rendit à d'un pas rapide vers le couvent de soeur. Elle frappa énergiquement et on la laissa entrer visiblement elle semblait être en terre conquise. Elle salua et demanda à parler à Soeur Anne de toute urgence. Lorsque la Soeur arriva, Arégonde lui expliqua la raison de sa présence et le temps pour la Soeur d'aller chercher une cape elles ressortaient toutes les deux en direction de la demeure d'Arégonde.
Les ordres furent donner et un fauteuil, une cloche modeste mais cloche quand même, un prie dieu, un triptyque représentant Aristote furent montés en haut de la tour, où Arégonde et la Soeur attendaient scrutant l'horizon. Satisfaite lorsque tout fût mis en place la Brune annonça :


- Voilà, je vous remercie encore, s'il y a le moindre signe n'hésitez pas à sonner la cloche et si vous manquez de quoique se soit le petit Jean se fera un devoir de vous aider. Ne prenez pas froid surtout, je compte sur vous.

Le petit Jean en question, fils de la femme de chambre d'Arégonde et pas forcément heureux d'être là, renifla fronçant les yeux sous ses boucles rousses et s'installa dans un coin sur une caisse de victuailles s'appliquant à ne pas regarder en bas afin de ne pas se sentir attiré par le sol.
Arégonde prit congés mais à peine arrivée en bas elle hurle à plein poumon :


- Soeur Anne ne voyez vous Rien venir ?

Et de même la Soeur lui répond :

- Si ce n'est vous ou votre frère, non, mon enfant !

Sur quoi Arégonde prend le chemin du Château afin d'aller s'exercer à son rôle de blablateuse.


Merci à Charles Perrault pour ses contes dont La Barbe Bleue m'a inspiré ce post.
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Aldaaregonde
La Garnison le Capitaine fait son entrée dans la cours. Arégonde qui sort du sécrétariat l'aperçoit et se planque pour ne pas prendre des coups derrière un autre soldat mais c'est peine perdu le Capitaine s'approche.





Raspoutine Saincte Merveille dit : Mmmmmmh ? J'espère que ce soir vous défendez soldat !
Alda Arégonde dit : C'est à dire....oui chef ! Mais je crois que j'ai perdu mon Gouv
Raspoutine Saincte Merveille dépité dit : Comment ça ?
Alda Arégonde dit : Je ne le vois pas, il nous attend toujours au même endroit habituellement
Raspoutine Saincte Merveille peu convaincu du bien fondé des dires d'Arégonde dit : Ah oui ?
Alda Arégonde alerté par le ton dit : Ah, je crois l'apercevoir
Va se présenter à son gouverneur et revient sans même transpirer d'une goutte.
Alda Arégonde dit : Voilà Chef ! Il fallait que je vous vois aussi...un sujet délicat
Raspoutine Saincte Merveille dit : Hum
Alda Arégonde se jette à ses genoux : Je vous en conjure laisser Attila rentrer en terre sainte
Raspoutine Saincte Merveille dit : Il fait bien ce qu'il veut, j'suis pas son père hun
Alda Arégonde s'apprête à faire couler les larmes mais se rend compte que cela ne servira à Rien :... certes mais votre jugement lui est important
Raspoutine Saincte Merveille dit : depuis quand son sort vous intéresse-t-il tant ?
Alda Arégonde dit : … même si j'en conviens il n'en tiendra pas réellement compte
Raspoutine Saincte Merveille dit : Ben tiens, il n'en n'a rien à foutre, il a toujours fait tout comme il l'entendait...
Alda Arégonde rougit.
Raspoutine Saincte Merveille dit : ...comme il me l'a si bien dit, le Limousin n'appartient pas à Raspoutine Saincte Merveille, qu'il fasse ce qu'il veut, je m'en tape
Alda Arégonde dit : Il est comme ça on ne peut le changer, la fougue de la jeunesse vous avez sans doute connu ça... peut être avez vous oubliez mais...
Raspoutine Saincte Merveille fait la moue.
Alda Arégonde dit :... si vous ne le faites pour lui faites le pour moi, avec un peu de chance j'arriverai à l'emmener devant l'hostel
Alda Arégonde se dit que ça risque d'être difficile.
Raspoutine Saincte Merveille éclate de rire.

Raspoutine Saincte Merveilledit : L'hotel ? Ah ben ça pas de souci pour l'amener à l'hotel.
Alda Arégonde offusquée dit : … enfin voyons ! Ceci étant ... il est vrai que ça serait plus simple.
Alda Arégonde fait des calculs savants avec cette nouvelle approche.
Raspoutine Saincte Merveille dit : L'autel par contre .... j'vous souhaite bon courage
Alda Arégonde désespérée dit d'une voix basse et cassée : Non, non...enfin là c'est pour sa Chrocheuteuse, je n'y ai pas ma place...
Raspoutine Saincte Merveille est perdu.
Alda Arégonde dit : .... bien que l'idée m'aie traversée l'esprit il est vrai, je parlais de Louvières, afin que nous puissions tous nous y retrouver avec Dame Dhéa et parler d'un projet qui nous tient à coeur à tous les deux, enfin je veux dire à Attila et à moi. Que diriez vous de monter une liste pour les comtales ?
Raspoutine Saincte Merveille s'énervant de plus en plus dit : Un projet ? Attila ? Que dalle ! Je le connais il ne finit jamais Rien !
Alda Arégonde soupire alors qu'une remarque saugrenue germe dans son esprit « si seulement ».
Alda Arégonde dit : ...mais il a l'air tellement motivé !
Raspoutine Saincte Merveille dit : ...et fout les autres dans la mouise... ben tiens !
Alda Arégonde dit : Il est...enfin...vous savez...attiré par l'aventure.
Raspoutine Saincte Merveille dit : J'crois que je vais retourner chez les moines moi après ce mandat
Alda Arégonde qui voit ses projets prendre l'eau de plus en plus dit : Ooooooooohhhhhhhhhhh ! Non ! Ce n'est pas possible si on le soutient un peu il pourra mener à bien son projet, j'en suis convaincue et puis cela vous permettrait de l'éduquer un peu avec le concours de sa mère.
Raspoutine Saincte Merveille dit : Nan je sais comment ça va finir, quand on n'est pas d'accord avec lui, on s'engueule, et môssieu boude et vous vire de ses fréquentations, alors très peu pour moi !
Alda Arégonde tente une nouvelle approche et dit : Et si cette fois il agissait en adulte ?
Raspoutine Saincte Merveille dit : Mais oui bien sûr !
Alda Arégonde dit : Bien dans ce cas je vois que ce n'est pas lui que je vais devoir attirer mais vous.
Alda Arégonde desserre son lacet de chemise.
Alda Arégonde dit : Vaille que vaille !
Raspoutine Saincte Merveille complètement désintéressé dit : pas d'ça ma p'tite !
Alda Arégonde dit : Qu'est ce qui peut vous faire changer d'avis ?
Raspoutine Saincte Merveille boude et dit : Rien !
Alda Arégonde joueuse dit : C'est moi ! Oh...l'autre Rien...
Alda Arégonde désespérée dit : C'est à dire.... enfin...je pense que mon frère m'aime mais je ne sais pas s'il est prêt à un tel euh... sacrifice pour moi.
Raspoutine Saincte Merveille autoritaire dit : Ne soyez pas insultante !
Alda Arégonde ingénue dit :...je n'ai pas déceler de penchant... enfin vous voyez les femmes semblent plus l'intéresser … alors là je suis perdue.
Arégonde prend mentalement des notes demander le concours de Dame Dhéa.
Alda Arégonde dans une nouvelle tentative dit : Pensez au moins à votre Comté ! Savez vous que j'ai ouïe dire que Sieur gros bruits de charrette au dehors était revenu.
Raspoutine Saincte Merveille blasé dit : Oui oui c'est ce que j'ai vu aussi
Alda Arégonde dit : et qu'il souhaitait déposer une liste aux prochaines comtales ?
Raspoutine Saincte Merveille éclate d'un rire tonitruant et dit : Hein ?
Alda Arégonde dit : Il nous faut agir et Attila a la fougue nécessaire !
Raspoutine Saincte Merveille dit : Ah ben alors ça va être sportif les élections !
Alda Arégonde dit : Donnons nous rendez vous à Louvières et voyons ce qu'il en découle, je vous demande juste une audience à moins que vous préfériez le recevoir chez vous ?
Alda Arégonde le regarde pleine d'espoir
Raspoutine Saincte Merveille toujours sur dit : Hun, faites doncques ce que vous voulez !
Alda Arégonde dit : Ce que je veux ? Images folles qui lui traversent l'esprit. Enfin voyons, si je pouvais... c'est un oui donc ? S'il vous plait !
Raspoutine Saincte Merveille inébranlable dit : Nullement
Alda Arégonde pleurnichante dit : Par pitié !!! Il ne vous l'avouera pas mais avoir votre approbation lui importe et votre soutien encore plus.... j'accepte bien toute ses frasques moi !
Raspoutine Saincte Merveille dit : Cessez de me passer la brosse à reluire
Alda Arégonde dit : Vous qui êtes son beau père vous devriez pouvoir le faire aussi !
Raspoutine Saincte Merveille toujours aussi inébranlable dit :...ça ne marche pas ! Ras le bol de supporter ses frasques !!!
Alda Arégonde dit : Mais il est nullement question de vous lustrer, je ne fais que dire ce qu'il n'avouera jamais, je pense avoir un don pour lire dans son coeur et j'avoue que parfois ce que j'y trouve ne me plait pas mais c'est si peu souvent que je peux aisément l'oublier ou faire comme si...
Vous me laisseriez donc périr seule ?
Raspoutine Saincte Merveille dit : Il n'est nulle question de périr que je sache.
Alda Arégonde secoue la tête et dit d'une voix lasse : Pourtant je crois que s'il ne revient pas en Limousin je finirai pas en mourir à force d'attendre...Puis reprenant un peu de force.... alors si un seul projet peut le faire rentrer, quand bien même il serait farfelu j'ai l'intention de tout faire pour qu'il puisse le réaliser. Ne pourriez pas seulement faire semblant jusqu'à ce qu'il rentre ? Et une fois rentré je pourrai peut être le persuader de rester auprès de moi... Elle se dit qu'il va falloir penser à flinguer la Vass. ...une sorte de pieux mensonge. Avec un dernier élan celui du désespoir : Très bien dans ce cas.
Alda Arégonde farfouille dans son escarcelle et tire sur la chainette en or pour faire apparaitre la figurine aux têtes incrustées de pierres rouges. Elle la balance devant les yeux de Rasp : Vous voulez qu'il reste leur jouet à tout jamais ? Dans ce cas vous serez le seul responsable des bêtises qu'il pourra faire c'est ce que vous voulez ?
Raspoutine Saincte Merveille inflexible dit : Il veut que le Limousin devienne leur campement de base
Alda Arégonde touchée dit : Mais non !!! Ce n'est pas possible !!!
Raspoutine Saincte Merveille sûr de lui dit : Si si c'est ce qu'il m'a dit.
Alda Arégonde dit : Vous essayez de m'embrouiller l'esprit !
Raspoutine Saincte Merveille victorieux dit : N'aurait-il pas été complètement honnête avec vous Vicomtessssssse ? ça m'étonne de lui .
Alda Arégonde lui lance un regard noir.
Alda Arégonde dit : Pas honnête avec moi... mais pour quelle raison ne le serait il pas ?
Le doute s'installe.
Raspoutine Saincte Merveille dit : Bah avec lui qui sait ?
Alda Arégonde apeurée dit : MOI !
Silence et elle ajoute.
Alda Arégonde coulée dit : ...enfin je crois.
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Aldaaregonde
Une journée de passée et Arégonde rentre chez elle, l'esprit emprisonné par un millier d'idées. Toutefois lorsqu'elle est à porté de voix la première chose qu'elle fait c'est de demander des nouvelles à la Soeur.


- Soeur Anne ? Ne voyez vous Rien venir ?


Et la Soeur de lui répondre inlassablement :

- Si ce n'est vous ou votre frère, non, mon enfant !

La tête basse Arégonde monte à la tour pour passer un moment avec la Soeur.

- Ma Soeur je dois me confesser... J'ai la tête sans dessus dessous...

- Ma fille n'hésitez pas à aller vous confesser dans ce cas.

- Mais vous ne pouvez pas m'aider ?

- J'en fais déjà plus que ma part... La Soeur honteuse mais qui commence à trouver le temps long dans la tour..... Je veux dire non ce n'est pas dans mes aptitudes.

Déçue Arégonde descend à sa chambre afin d'écrire à qui de droit pour demander audience.
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Aldaaregonde
Dans la Cathédrale de Limoges peu après l'investiture de la Comtesse Antonia.



Arégonde avait demandé audience pour se confesser auprès de la diaconesse Eloin, elle se présenta comme convenue.
Trouver la paix serait une bonne chose, mais pour le moment ce qui la motivait était plus un besoin de faire le point sur ses sentiments. Avant qu'ils ne la dévorent sans qu'elle sache s'en défendre son long passage au couvent lui avait appris que la prière était un grand réconfort mais aujourd'hui cela ne semblait plus être suffisant. Elle s'approcha à la rencontre d'Eloin la saluant.


- Bonjour, j'espère ne pas être trop en avance ou en retard... Enfin je ne vous dérange pas ?
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Eloin


Cathédrale de Limoges


La diaconesse était occupée à ranger les objets liturgiques ayant servi à l'office du couronnement, sans trop se presser, mais sans lambiner pour autant. Elle attendait une aspirante à la confession, et c'était bien trop rare pour qu'elle ait songé un seul instant à refuser.
Certes, la pénitente ne dépendait point de sa paroisse, mais, pour une foys, pour que l'âme d'une fidèle aristotélicienne puysse retrouver la paix, elle avait décidé de faire une exception.

Elle se retourna lorsqu'elle s'oya appeler, et sourit à celle qui luy faisait face.


Bonjorn ! Vous ne me dérangez point, je finirais le rangement après... Préférez-vous que la confession ait lieu dans le confessionnal, dans la sacristie, ou peut-estre mesme sur un banc ?

L'édifice s'étant prestement vidé de tous ceux qui étaient venus assister à l'office, la cistercienne se retrouvait seule avec la noble limousine, leurs voix résonnant légèrement.
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Héraldique
Aldaaregonde
Arégonde reste interdite un instant hésitante puis un rapide calcul fait ajoute :

- Sur un banc ça sera parfait.


Si les choses tournent mal elle pourra fuir plus facilement de cette façon.
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Eloin
La diaconesse désigna donc de la main le banc de la première rangée de la nef, et déclara, une foys qu'elles furent assises.

Je suys toute ouïe, ma fille...
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Héraldique
Aldaaregonde
Alda Arégonde prend place, elle pose ses mains jointes sur ses genoux et baisse la tête afin de pouvoir assembler ses idées. Après un moment de silence elle relève la tête inspire profondément et commence à parler.


- Ma Mère il faut que vous m'aidiez parce que j'ai péché et que je pèche encore... et cela bien malgré moi, je n'y peux Rien vous savez j'ai essayé mais je suis trop faible et la prière ne m'aide plus j'ai peur de me perdre à tout jamais... Je me demande si je suis un être vil, ou si c'est juste le démon qui a prit forme pour me tenter que se soit dans les gestes un tant soit peu déplacés de mon Cousin* ou dans le regard bleu profond de mon frère. J'ai suivi le premier à travers les Comtés, côtoyant des malfrats, et on m'a séparé de l'autre en m'enfermant au couvent dès l'âge des sentiments beaux naissants et tout ce que cela m'apporté c'est une cicatrice encore douloureuse en travers du dos et une fervente foi... Mais aujourd'hui alors que je me croyais assez forte je ne demande qu'à retrouver le premier malgré son mauvais genre et je jalouse toute les femmes qui approchent le second à un tel point que je n'en dors plus la nuit.

Elle se tait... Elle avait pensé que cela serait plus difficile à dire et là d'un coup elle se sent plus légère. Toutefois après avoir parlé sans une hésitation la crainte du verdict l'envahit. Son regard implorant le réconfort se pose sur celui de la Diaconesse. Les mains toujours jointes elle attend.


* Note de l'auteur : N'est pas réellement son Cousin mais ils se donnent tous les deux ce titre en raison d'un mariage entre les membres de leur famille mais qui ne les rattache nullement.
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Eloin
Et la diaconesse d'ouvrir grand ses oreilles, le regard fixé sur le sol pour ne point se trouver distraite par l'observation des ombres et autres expressions des sentiments qui purent passer sur le visage de son interlocutrice.

Un court instant après que le silence n'ait suivi l'introduction de cette confession, la moniale répondit, avec un mince sourire.


Pour ce qui est de vostre frère, je puys parfaitement comprendre vostre sentiment, je pense que vous estes tout simplement très attachée à vostre frère, et que son devenir vous importe particulièrement. Vous tenez à ce qu'il ne se trouve point emprisonné par les charmes d'une femme qui pourrait avoir de mauvais desseins envers luy, et cherchez donc à le protéger de tous ces dangers.

Je dirais que c'est tout à fait normal, puisque c'est ainsi que vous voyez vostre devoir de soeur. J'eus un frère, moy aussi, et j'étais fort protectrice à son égard, je le laissais certes encontrer des femmes et avoir des idylles, mais toujours je l'ai mis en garde contre les femmes de petite vertu et celles qui pouvaient ne s'intéresser qu'à sa fortune - il fut un riche charpentier, son pactole attira nombre de jouvencelles en manque de liquidités.

Pour autant, il ne faudrait point que cela vire à la jalousie maladive, ou à la sur-protection. Vostre frère a toute sa teste, je cuide, aussi serait-il bien que vous luy laissiez un peu de liberté. Quitte à ce qu'il se fasse avoir une foys, mais il saura tirer des leçons de sa mésaventure, n'ayez crainte ! D'ailleurs, vous a-t-il jà reproché d'estre trop présente auprès de luy ?

En ce qui concerne vostre cousin... Cela me semble un peu plus compliqué à expliquer pour le moment. L'aimez-vous ? Je ne parles certes point de ces amourettes de passage, qui guérissent d'elles-mesme sans que nous n'en souffrions de trop ! Je pense surtout à ces passions qui détruisent tout sur leur passage, à cet amour qui vous aveugle et qui ferait sortir les griffes à la plus calme des femmes...

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Héraldique
Aldaaregonde
Arégonde écoute attentivement et laisse la Mère terminer avant de répondre à ses questions. Toutefois elle est assez impressionnée voir intriguée car en quelque mot la Diaconesse a su lui décrire exactement ce qu'elle ressentait pour Attila.


- En ce qui concerne Gabin, ma Mère, j'ai peur que cet amour ne soit pas aussi fraternel qu'il le devrait et non il est loin de se plaindre en tout cas pas à moi. Ses gestes sont tout aussi attentionnés que les miens peuvent l'être à son égard. Ma possessivité envers lui est telle que je me demande pourquoi nous sommes frère et soeur... parfois je me dis il est si blond et moi si Brune que peut-être...

Elle rougit et se dit qu'il est peut-être inutile de poursuivre sur cette voie.

- Je vais suivre votre conseil et le laisser vivre sa vie sans interférer.

Elle se tait un instant, les yeux baissés vers le sol s'imaginant comme faire pour éviter au maximum son frère. Puis elle reprend la parole :

- Mes sentiments pour Attila sont en effet brûlants et j'arrive à lui pardonner toutes ses frasques, j'ai peur de me perdre dans le labyrinthe de mes pensées, c'est homme n'est pas fait pour moi, il causera ma perte j'en suis convaincue mais cela ne m'empêche pas de céder doucement mais sûrement à toutes ses idées et ses envies.

Une nouvelle fois elle se tait avant de reprendre la parole :

- Que dois-je faire pour m'en guérir avant qu'il ne prenne la seule dote que je possède : ma vertu ? Il ne m'épousera pas je ne le sais que trop bien et pourtant je me surprends parfois à me dire que cela n'a pas d'importance tant qu'il m'appartient ne serait-ce qu'un moment.
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Eloin
parfois je me dis il est si blond et moi si Brune que peut-être...

La cistercienne manqua sursauter en oyant cette déclaration, se demandant si le frère et la soeur n'avaient point partagé autre chose que de simples et fraternelles embrassades.

Puys la demoiselle de Rien changea de sujet, et la moniale mit de côté cette désagréable pensée, se promettant toutefoys d'éclaircir ce point d'ici la fin de la confession, si elle le pouvait.

Un sourire, mince mais mélancolique, parut sur le visage de la moniale lorsque les derniers mots de la pénitente parvinrent à son ouïe.


Luy appartenir... Il faudra toutefoys prendre les précautions nécessaires pour que cet interlude n'aie point de conséquences, si vous ne parvenez à maîtriser l'attirance que vous éprouvez pour messer Attila !

Je sais, pour avoir naguère été mariée, combien le devoir conjugal, ou ce que l'on nomme plus communément "acte de chair", peut s'avérer agréable ; mais il ne faut point oublier que le but premier des ébats pouvant avoir lieu entre un homme et une femme, c'est la procréation, la conception d'héritiers pour une dynastie, qu'elle soit de noble extraction ou non.

Ceux qui se complaisent dans la luxure en paient un jour les conséquences, et nombre de femmes se retrouvent avec, en leur seing, un enfant non désiré qu'elles font parfoys disparaître à grand renfort de plantes réputées abortives.
D'autres ont le courage de mener à terme leur gestation, et assument durant le reste de leur existence la présence d'un bastard, qui ne peut que leur rappeler, à chaque instant, le pêché dont elles se sont rendues coupables.

Réfléchissez donc bien, ma fille, avant d'offrir vostre vertu à ce cousin qui vous fait tourner en déraison.


Elle réfléchit un instant après cette leçon de morale. La porte-parole du du comté luy avait posé une question, elle se devait donc d'y porter réponse.

Je ne sais si vous guérirez de cette attirance, qu'elle soit charnelle ou sentimentale. Mais il est certain que vous pouvez vous soustraire à ces envies en évitant de vous retrouver trop souvent dans la mesme pièce que vostre cousin, surtout s'il s'avère estre entreprenant à vostre égard.

N'hésitez point à le mettre face à ses contradictions. Il dit vous aimer, mais en mesme temps ne vous a certainement jamais proposé de l'épouser. Dictes-luy donc que vous ne vous donnerez à luy uniquement après qu'il vous ait passé l'alliance au doigt devant nostre saincte Eglise !
Demandez-luy ce qu'il ferait si vous veniez à luy annoncer la venue d'un enfant qui serait fruit de vostre clandestin amour ? Et j'en passe... N'ayez point peur de luy opposer vostre légitime crainte de vous retrouver délaissée et dépourvue de toute vertu, qui est, comme vous l'avez vous-mesme dit, la meilleure des dot pour une femme !

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Héraldique
Aldaaregonde
Arégonde grimace.

- L'éviter... Baisse les yeux. Le forcer à m'épouser... Relève les yeux. Un bastard... Mais si bastard il devait y avoir je l'assumerai sans peine, et certes il me rappèlerait sans doute mon péché mais aussi mon Amour. Rougit se rendant compte de sa folie. Vous avez raison ma Mère je dois absolument l'éviter. Mais son esprit retors lui envoie une dernière idée. Mais si on assume n'avons nous pas la possibilité que notre faute soit pardonnée ? Rougit encore plus en remarquant le regard de la Diaconesse. Oui... Je sais je m'égare je vais être plus prudente vous avez raison les éviter tous les deux est la meilleure solution.
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