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[RP] Le passé finit toujours par nous rattraper

Cl0e
Elle faisait ses paquets pour se rendre quelques jours en la capitale, pour mater du vénitien. Ah ça, ils allaient déguster. La forcer à s’éloigner de sa petite perle, ils le regretteraient. Sans Georgia, elle aurait passé sa demie journée à emballer ses effets, mais là, cela n’avait duré qu’une heure en tout et pour tout. Elle glissa une bourse rebondie à sa ceinture, qu’elle prit soin de camoufler, et ajusta son épée. Quoique qu’avec ses vêtements, sa monture, ses armes, il n’était pas difficile de deviner qu’elle possédait des terres et le joli blason qui va avec, mais peu importait, elle avait pris des cours depuis pour manier son arme. Ajouté à cela sa maladresse, il lui était déjà arrivé d’estropier un poulet en trébuchant. Et au combat, c’était le même spectacle. Parfois, elle se faisait mal également, mais elle s’améliorait, et ces petits incidents sur sa personne se faisaient plus espacés. Une chance. Certains avaient de grandes cicatrices sur la trogne, souvenirs de glorieux combats. Elle, une fine marque blanche sur la cuisse, que personne n’avait jamais vu sauf sa servante qui l’aidait à se vêtir, et sa filleule quand elle prenait ses mesures pour lui confectionner de magnifiques robes. La Haute Couture avait encore de beaux jours devant elle, la relève était assurée. Elle boucla sa malle, et appela le valet pour qu’on la fasse porter à Auch.

- Et qu’elle y soit avant que j’arrive hein ! Pas envie de poireauter trois plombes que mes biens daignent pointer le bout de leur nez !
- Oui Dame !


Il souleva la malle, son visage virant au rouge sous l’effort, et marcha en canard vers la sortie. elle referma sa besace sur quelques fioles de liqueur et sirop de violettes, quelques abricots secs et pommes séchées, et se dirigea vers sa petite Chiara pour déposer un baiser sur son petit front, barré de quelques fins cheveux blonds. Elle haïssait déjà l’idée de ne pas la voir pendant une journée, ou même plusieurs si ces vénitiens persistaient. A contre-cœur, elle s'éloigna du berceau, et se dirigea vers la porte d'entrée. Là, elle fut stoppée nette par des coups frappés contre sa porte.

- On attend quelqu'un, Georgia ?
- Pour sûr que non ...

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Chiara_cesira
Petits battements de cils, deux yeux pâles qui s'entrouvrent doucement lorsqu'elle sent le contact des lèvres maternelles sur son front. Un léger gazouillement de joie se fit entendre. C'est qu'elle était drôlement contente à chaque fois qu'elle voyait sa Maman.
Sauf que là, elle n'a l'air pas contente sa Maman.. Même que son front est tout plein de plis et que sa voix n'est pas aussi douce que d'habitude. Bizarre tout ça.. Même que ça l'embête un petit peu. Beaucoup. Alors hop, opération séduction enclenchée ! Un sourire, un ! Accompagné de nouveaux gazouillements.
Et soudain, des gros bruits. Et mince, échec total... Elle voit sa maman s'éloigner d'elle.. Zut, zut, zut. Il ne lui reste plus qu'à tenter le plan B: trémoussage dans le berceau et petits couinements mécontents. Reste plus qu'à espérer que ça marche..
Malvinae
Juillet.
Juillet, là ou tout s'était arrêté dans le cœur de la Malvinae.
Ce jour... Celui ou elle avait apprit que son père était mort. Celui ou, même si, un ciel bleu et un soleil réchauffant était là, ne lui fit apparaitre aucun sourire.
Elle s'était mise à courir aussi loin qu'elle le put, poursuivi par une mère affolée et inquiète.
Elle avait dix ans, et cela faisait presque deux ans. Deux ans qu'elle était partie, suite à cette annonce. Une fugue ou peut être pas vraiment. Après tout, elle avait grandi seule avant de les trouver tous les deux, et seul la solitude pouvait l'aider à ce moment là. Elle avait besoin de se construire un peu plus. Besoin d'être oubliée et de se détacher.
Oh! Bien sûr, elle avait fini par écrire à Cloé pour lui dire que tout allait bien mais sans trop lui en dire. Compréhensive qu'elle était, elle avait bien compris que sa fille avait besoin d'être au calme.
Sur les routes accompagné de son poney, elle avait rencontré divers troubadours, gitans, bohémiennes...
Elle s'était même amusée à rentrer dans une de ces roulottes. Glada l'avait accueilli, aussi chaleureuse et belle qu'un soleil, le sud était encré en elle. Oui elle lui avait lit les cartes, et à ce qu'elle en disait, il fallait qu'elle retrouve un être cher du passé. Qui d'autre hormis sa mère? Elle avait dormi une nuit avec Glada puis elle était repartie. Oh, croyez le bien. Elle avait assisté à des vols, des bagarres, et parfois, elle avait entendu une femme crier, elle avait fuit. Elle avait eu peur. Peur. Et après elle s'en était voulue, voulue de ne pas avoir aider son prochain.
Mais tout cela est loin.
Elle a pu faire la connaissance d'Arthur, homme bourgeois, et de plus noble. En la voyant errer, il avait succombé à ses yeux azurs. Alors il l'a pris sous son aile, et lui apprit les coutumes et valeurs du grand monde, elle finissait toujours par une bêtise pour casser cette image trop sérieuse. Elle voulait que sa mère soit fière d'elle, mais elle ne voulait pas devenir trop sérieuse et être une bourgeoise coincé. Il lui avait même parlé de politique, et étonnant soit il, elle avait été fasciné. Était ce lui? Ou la politique? elle ne savait pas vraiment.
Finalement, à travers cet homme, elle cru parfois voir son père adoptif, comme si lui, de la haut, avait mis Arthur sur son chemin et les autres rencontres. Alors elle s'était décidée à croire que son père était devenu son ange gardien. Naïve jeunesse.
Une fois prête, elle avait reprit la route en compagnie de son poney et elle avait traversé les diverses villes. Arthur lui ayant fait un stock de miche de pains, elle ne manqua de rien.
Et c'est en ce jour de Janvier, là ou la neige parsemé chaque terrain, que Malvinae arriva devant la porte de Cloé d'Albizzi.
Le froid prenait tout son être, et pourtant, pourtant, pour la première fois depuis deux ans, son cœur était brûlant.
Sa douce main cogna trois coups sur la porte...

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Cl0e
Alors, maugréant, comme souvent il est vrai, elle se dirige vers la porte. Plutôt que de rester à gagater avec sa fille - non mais c'est vrai on a l'air crétin à parler à des bébés. Et alors qu'elle s'éloigne du berceau, l'enfant se met à gesticuler en tout sens et chouiner. Signe de pleurs imminents.

- Zut ! J'en ai pas pour longtemps ma petite perle. Juste le temps d'ouvrir, de voir qui c'est, et c'est finit, je reviens de suite !

Enfin presque. Et dire qu’elle devait partir plusieurs jours sur Auch. Elle qui avait tant de mal à quitter sa précieuse progéniture quelques heures, quelques minutes même, il lui faudrait tenir des jours ! Oh elle avait bien pensé à l’emmener avec elle en la capitale, mais elle avait peur que le tumulte de la ville auscitaine ne la gêne, en comparaison au calme de leur maison en lisière de forêt. Elle comptait sur la présence de Roxanne et de Stella pour la distraire de son absence.
Elle reposa sa besace plus que pleine au sol, et ouvrit la porte à la volée, pour ensuite planter ses poings sur ses hanches, l’air grognon.


- Ma… Malvi ?

La contrariété disparu de son visage, pour laisser place à la stupeur, presqu’aussitôt remplacée par la joie. Voilà que sa fille aînée et adoptive revenait, tel le fils prodigue à la différence qu’elle n’avait pas emporté sa partie de l’héritage en s’enfuyant. Juste son immense chagrin. Elle conservait les quelques lettres de la petite tornade brune dans un petit coffre sur son bureau, avec les lettres de feu son époux. Elle la croyait encore en vadrouille sur les chemins, ce qui ne la rassurait pas. Elle s'avança, croyant à un mirage, et la pris dans ses bras. Non, elle était bien réelle, ses deux filles étaient chez elle, à l'abri de tout danger. LA plus grande allait enfin faire la connaissance du petit poupon qui continuait à s'agiter dans le berceau.

- Ma jolie, j'ai quelqu'un à te présenter.

Elle lui prit la main et la mena vers l'enfant, en refermant la porte au passage. Elles se penchèrent sur le petit lit, et la petite darda ses yeux gris-bleu vers sa mère avec un grand sourire, ravie de son retour, puis observa l'inconnue, et leva un petit poing potelé.
Le son de nouveaux coups portés à la porte leur parvint, et fit pester la blonde. Comme elle aurait aimé que ce soit Simonin, derrière cette porte. Mais ce n'était pas possible.


- Qui cela peut-il bien être encore ?
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Chiara_cesira
Youpi! Maman revient! Maman est la plus belle, la plus fortichement maman du monde! Ce qui traduit en langage bébé donne un grand gazouillement accompagné d'un baveux sourire.

Sauf que y'a un truc qui cloche là. Elle était seule Maman tout à l'heure, puis l'a elle l'est plus. Et c'est pas Georgia qui est à côté d'elle. Alors c'est qui? C'est quoi ce truc qui est à côté de Maman et qui la regarde? Puis d'abord pourquoi est-ce qu'elle est plus petite que Maman? Puis pourquoi Maman lui sourit et n'a plus le front tout plein de plis? En plus, pourquoi Maman parle tout gentiment depuis les gros bruits qui ont fait peur?

Les petits yeux gris-bleu se plissent tandis qu'un petit point potelé se lève en un vague signe de mécontentement profond.
Et pour couronner le tout, un nouveau gros bruit.
Ça commence à faire beaucoup de chose en même temps là. D'autant plus que ce qu'elle ne comprend pas lui fait peur, et si elle a peur, elle le fait savoir à tout le monde.

Mode gazouillis: Off. Mode pleurs: On !

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Malvinae
Elle ouvrit la porte, avec cette expression qui fit fondre la petite brune. Ce regard doux et tendre, cette joie apparue.
Sa mère l'enlaça, et l'enfant dû se forcer à ne faire couler aucune larmes tant elle était heureuse et soulagée.
C'était comme si tous les malheurs de la terre s'étaient envolés en l'espace de quelques secondes.
Elle était en sécurité à présent. Elle prolongea cet instant, en se serrant davantage contre sa mère, une pensée pour cette gitane. Et enfin, elle se recula, glissant sa main dans celle de sa mère pour la suivre.
Pénétrer en ces lieux, lui fit un drôle d'effet, rien n'avait changé ou presque.
Oui presque.
Sa mère l'avait guidé à un berceau, là ou un bébé les fixait. Un regard vers sa mère puis vers l'enfant.
Elle avait donc eu un autre enfant et d'après ces habits, c'était une fille.
Malvinae eu le cœur soudainement plus chaud.
Une petite sœur... Elle était si mignonne, si belle, oui enfin jusqu'à que celle ci se mit à pleurer comme un monstre quand leur mère s'éloigna.
Est ce que Cloé allait la délaisser? Pensée humaine qu'elle s'obligea a chasser.
Elle ne devait pas gâcher le moment présent. Et si elle était difficile en ce moment dû au fait qu'elle grandissait, cela ne devait en rien déranger ces retrouvailles.
Alors pour calmer l'enfant, la jeune enfant se mit à faire un tas de grimaces, tout en chatouillant les minuscules pieds du bébé.
Les yeux pétillants, elle sentait déjà qu'elle aimerait sa petite sœur.

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Chiara_cesira
Oh. Oh... Oh! Mayday! Mayday! On l'attaque! Traitreusement en plus! Alors qu'elle était tout gentiment en train de pleurer tout bien comme il faut. Et le pire du pire, c'est que ça fait des chatouillis aux pieds! Et les chatouillis ca l'empêche de pouvoir pleurer tranquillement. Même que si il y en a trop, ca fait rigoler!

Tournant légèrement la tête à la recherche de l'odieux agresseur, elle croisa alors le regard de la Dame Petite -oui, oui, Dame Petite et non pas petite dame- qui était avant à côté de sa Maman. Dame Petite qui faisait des choses toutes bizarres avec son visage. Il était tout tordu. Puis elle avait l'air contente de faire ça. Puis sans mentir -en mettant de côté sa jalousie exclusive de nourrisson- elle avait l'air drôlement rigolote en faisant ça.

Allez hop, finis les pleurs, on gazouille de nouveau avec de grands sourires encore plus baveux que tout à l'heure! Parce que, la vérité vraie, elle a l'air toute gentille Dame Petite. Puis elle est toute jolie comme Maman quand elle ne fait pas des choses bizarres avec son visage. Même que ces yeux ils sont tout brillants comme le joli collier qu'elle avait vu sur une dame une fois. Peut-être même qu'elle restera avec elle, Maman et Georgia. Ce qui serait drôlement chouettissime ! Peut-être même qu'elle pourra lui refaire des chatouillis aux pieds si elle continue de gazouiller.

Et c'est deux petits bras qui se tendirent vers Dame Petite tandis qu'un grand sourire illuminait toujours le visage du bébé.

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--Alexandre_d.albizzi
Il avait frappé quelques coups à la porte, assez fort. Des fois que les habitants de la maison soit occupés à autre chose.
Le jeune homme qu'il était était venu de loin, à la recherche de son identité, ou du moins une partie. Il attendait qu'on lui ouvre, et tordait nerveusement un pan de sa cape. Il était allé en Florence, dans le Nord mainois, alençonnais, était même passé par l'Anjou pour retrouver SA trace. Ah ça oui, il avait eu du mal. Mais une fois qu'il l'avait trouvé, ça avait été très facile. Quand la personne est noble, reconnue par ses pairs, c'est plus facile aussi. Alors il avait finit par débarquer à Lectoure, où on lui avait indiqué cette maison d'un air triste. Pourquoi triste ? Il ne savait pas, mais il y avait de la vie de l'autre côté de cette porte, et c'était le moment de vérité.





[ Posté avec l'accord du joueur ]
Cl0e
Mécontente de ce visiteur qui venait gâcher leurs retrouvailles, la blonde ouvrit la porte à la volée, loupant la poignée au premier coup dans son élan fracassant. Ce ne pouvait pas être Simonin, ça se saurait si les gens pouvaient ressusciter, même si l'espoir fait vivre. Alors qui diable venait encore les déranger ?
La porte était grande ouverte donc, et dévoila un jeune homme brun, qui avait presque son âge et qui avait sursauté.


- C'est pour quoi ?

Humeur de chien, check, la blonde aboya sa question. Elle dévisagea le bonhomme, et fronça les sourcils. Il lui rappelait vaguement quelqu'un, le bougre. Peut-être l'avait-elle croisé sur les chemins après tout, elle en avait fait des marches, et pas qu'un peu.

- Puis vous êtes qui d'abord ? Parce que si c'est pour promouvoir des produits du terroir, suis pas intéressée, qu'ça soit bien clair.
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--Alexandre_d.albizzi
La porte s'ouvrit avec fracas, il vit une blonde d'humeur tout aussi fracassante. Un peu intimité, il lâcha sa cape et ôta son chapeau.

- Bo..bonjour. Et euh ... je vends rien.

Il aurait mieux fait de se taire, parce que là, la blonde avait l'air encore moins contente qu'avant, alors qu'il aurait pas cru que c'était possible. Peut-être il aurait du dire qu'il vendait des trucs, finalement. Il était pas venu de si loin pour ça.

- Non, je vends rien, je cherche quelqu'un en fait, et on m'a dit de venir demander ici. J'ai traversé le Royaume de long en large, pour retrouver un homme. Simonin d'Albizzi, ça vous dit quelque chose ?

En attendant que la blonde réponde, il regarda discrètement à l'intérieur, et vit une adolescente brune penchée sur un berceau d'où dépassait un petit poing potelé.
Cl0e
Très amusant, vraiment. Si ça lui disait quelque chose, Simonin d'Albizzi.

- Si je vous dit que je suis sa veuve, ça vous cause ?

Elle ravala ses larmes et sa colère. Mais qui était ce bonhomme qui osait venir perturber ainsi son petit cocon, ses retrouvailles avec sa fille aînée, lui remuer le couteau dans la plaie encore purulente de la perte de son chevalier ?

- C'est pour quoi ?

Et une nouvelle fois la question inquisitrice franchit les lèvres de la blonde, agressive, sur la défensive, telle une lionne défendant ses petits. Elle scruta le visage du jeune homme brun, qui ne devait avoir que quelques années de moins qu'elle. Un écuyer venu chercher un maître peut-être ?
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--Alexandre_d.albizzi
Elle était pas contente la dame blonde. Pas du tout. Peut-être que c'était parce que le petit bébé dans le couffin derrière elle s'était mis à pleurer. Si ça se trouve, il l'avait réveillé. Oui, ça devait être ça.

- C'est ... parce que ... en fait j'ai beaucoup voyagé dans le Royaume. Et je suis passé par le Maine, où j'ai trouvé sa trace.

A ce moment-là, il vit les sourcils de la femme se froncer. Remontée la blonde.

- Oui ... alors ... j'ai retrouvé sa trace, c'était pas dur parce qu'il était chevalier et très connu là-haut. Mais je comprends mieux maintenant pourquoi ils avaient l'air triste.
Alors il est mort ? Vraiment mort ?


La nouvelle commençait à s'immiscer lentement dans son cerveau. Mort ... il arrivait trop tard. Il aurait tellement voulu le connaître !

- Là-bas, on m'a dit qu'il s'était marié à Lectoure, alors je suis venu ici. Vous étiez sa femme alors ? Je suis désolé.

Elle le scrutait toujours, et il se rendit compte qu'il n'avait pas dit qui il était.

- Je m'appelle Alexandre. D'Albizzi. Je suis son fils. Illégitime je pense.

Là, il cru qu'elle allait faire un malaise quand elle porta une main à sa tempe, blanche comme un linge. Faire connaissance avec le bâtard de son défunt mari ne devait pas faire plaisir.
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