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[RP ouvert] Comme un Château de carte.. Eldon nouveau Comte!

Zelie.
[Une blonde, un bâton, un Château]

Après une semaine de croupissage dans les fins fonds de la ville, et de réflexion intense quant au jour idéal pour une attaque.. La nouvelle tombe!!
Enfin plutôt un piaf qui lui tombe dessus à la blonde:

Confirmation pour ce soir, on attaque !
Tu connais la marche à suivre.

Que la force soit dans nos bras!

Le Chef.


L'odeur de l'aventure, de l'excitation commençait à poindre..

Elle se prépare consciencieusement et dans le silence, pressée de retrouver ses blondes et autres comparses..
La suite est bien connue, on attend tapis dans l'ombre que la nuit tombe, la prière, gros yeux à Tulipe qui se signe, on escalade avec des bottes maintenant c'est bien plus agréable, on guette dans l'noir voir s'ils n'ont pas augmenté leur effectif de gardes.

BINGO!! L'assaut du chef donné, les malfrats se jettent sur les pauvres gardes à moitié endormis qui ne s'attendaient sûrement pas à se prendre une telle tuile.. bref armée de son meilleur bâton, un coup dans les valseuses pour l'un, un coup dans le thorax pour l'autre.. pas mal pour une blondie. Bon par contre elle aime pas trop l'sang alors elle évite de tuer, mais vraiment juste pour ça. Gardes assommés et ligotés, les festivités peuvent commencer. Certains des ses comparses semblaient prendre plaisir à ces combats jouant la carte des prolongations pour avoir tout de même cette sensation de mérite, d'autres plus rapides ne s'enlisaient pas et réglaient la chose en un coup de lame sous la gorge.. Chacun sa méthode, tout compte fait, ses adversaires devraient la remercier d'être aussi effrayée par le sang.

Ouvrir cette fichue porte et sentir les écus tinter entre ses doigts.

Les portes une histoire d'homme.. elle admire donc les mâles de la bande s'en charger, profitant de son emplacement pour reluquer les arrières trains en plein effort.. Elle se perd un instant dans ses pensées avant de voir la porte s'ouvrir enfin.

Eldooooonnnnn!!! Dis dis, tu m'prêtes le trône.. Steuplaaaiiiiittttt!! Veux juste m'asseoir dessus deux minutes.. voir c'que ça fait! Pis c'pas juste c'est tout l'temps toi qui l'as d'abord! Pis après tu m'nommes Porte Parole pour laisser plein de messages d'amour et d'espoir aux Poitevins.. du genre.. euh.. bon bref.. j'vais voir au bureau du bailli dans quel état sont les coffres!!

Chose faite.. blondie va pouvoir s'acheter plein, plein, plein de houppelandes, avec bustier de ses rêves, et tout ce qui va avec..

Ravie, elle n'oublie pas sur ordre du chef, chose qu'elle ne comprend pas vraiment d'ailleurs, d'entretenir les mines et pour se venger elle les ferme aussi.. Hop journée de repos pour lundi.. Pas de mines.. Pis elle augmente la taxe sur les pontons, ça fera gagner un peu de sou au Comté après leur départ.

Elle se trouvait plutôt sympa à sa manière, une journée de vacance, des taxes élevées pour redorer les caisses.. Bref trop de bonté l'épuisait, il lui fallait reposer son popotin sur le siège tant attendu.

Dis Dis Eldon?? tu m'le laisses? Euh pardon.. Votre Grandeure!

S'incline burlesquement devant le nouveau Comte.

Tulliiiipe?? Tu voulais pas épousailler un Comte? Y'en a un tout frais là!


Après avoir fait les comptes, impatiente, elle prend une plume et un vélin, s'apprêtant à écrire une lettre à Vonafred, Comte du Périgord- Angoumois, en effet il était temps de le remercier pour le tuyau fourni..
C'est sourire aux lèvres qu'elle entreprend l'écriture de la missive.

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Fayom


le 16 janvier


Le conseiller était à Poitiers en cette fin de semaine, venu accompagner sa belle soeur Patrie à vendre le fruit de ses cueillettes. Evidemment durant ce séjour à Poitiers, il se rendra au château pour assister à l'une des séances du conseil, même si le règne de la comtesse Sophie Garion de Châtellerault était absent de toute réforme. Enfin si il y a eu cette réforme de l'armée qui a amené ce décret sur la suppression des soldes mensuelles, décret qui a duré ..... 2 minutes. En effet la comtesse Sophie pratiquant l'art de la girouetterie à merveille, était encore passée du blanc au noir. Elle avait montré ce talent dès le début de son élection, c'est ainsi qu'elle avait annoncé le retrait de sa candidature pour finalement soudoyer les 3P, ou encore en envoyant deux lettres dans la même minute à la marquise Leyah, pour lui dire qu'elle lui interdisait tout campement armé sur nos terres puis finalement lui autorisant, montrant ainsi à quel point ses décisions étaient mûrement réfléchies.

Enfin Fayom séjournait depuis vendredi dans la capitale, ayant pris une chambre dans son auberge habituel. Son épouse était avec lui et aidait sa soeur à écouler ses marchandises au marché. La samedi soir, il avait été prendre un verre en taverne en compagnie de Merveille qui avait toujours son idée fixe de privatisation de la forêt, et l'ancienne mairesse qu'il avait aidé Ptronille. Au moment de son départ, il avait croisé la mairesse Lanie qui semblait inquiète mais bon la présence du capitaine dans les murs était suffisamment rassurant, aussi il n'y prêta pas attention et parti se coucher.

Le lendemain, en sortant il vit de l'effervescence en ville. Fayom se demandait ce qu'il pouvait bien se passer, il avait pas entendu qu'il y aurait un événement particulier à Poitiers ce jour là. Interpellant un homme qui semblait effrayé et criait dans la rue, il y dit :

Dis moi, qu'as tu à agir de la sorte ? Que se passe t'il ici ?

L'homme parlant toujours fortement, lui déclara :

Le château a été pris cette nuit, il est occupé par des brigands en ce moment, qu'Aristote veille sur nous, nous sommes perdus !

Fayom lâcha l'homme et se dit :

Ah bah voilà, ce que je prédis depuis un moment a eu lieu : le château avait été pris. Et qui est encore le responsable sécurité ? Le prévôt Allydou ! Cette chère dame qui non contente d'avoir les pillages de Niort et de La Trémouille sur le dos, va pouvoir rajouter ce fait d'homme à son parcours de médiocrité absolue.

Fayom trouvait amusant de voir son nom encore sali, mais bon il savait qu'il y aurait encore des personnes influentes qui la dédouaneraient de tout. Ah mais comment un homme respectable comme le vicomte de Mauléon pouvait avoir crû en sa compétence ? Puis il se mit à penser au système de défense dans la capitale :

Mais qu'as fichu le capitaine ? Il est pourtant présent actuellement avec son armée, qu'ont fichu ses hommes qui coûtent si chers au comté pour faire acte de présence ?

Il décida de se rendre de suite à l'hôtel de Surgères pour s'entretenir avec la baronne de Luçon et aller rencontrer ensuite le capitaine à la caserne. En route il se dit :

C'est bien dommage que la comtesse se trouve dans son château de Châtellerault. Qui sait, présente en compagnie de son époux, ils auraient pu se faire occir par les pillards, cela aurait été une bonne chose pour le Poitou et une grande satisfaction pour moi !

Arrivé devant l'hôtel, il entra dans la cours ayant ses entrées et tira sur la cloche sur la porte. Grandelina ouvrit alors celle ci :

Bonjour Grandelina, je dois voir de toute urgence la baronne. Pouvez vous aller la chercher ?

Elle le laissa entrer et attendre dans le hall.
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Eldon
[ Une ombre, une Lame, un Château ]

Il avait quitté les bras d'une femme qui avait espéré le transformer, une décision avait finalement tout fait basculer. Il s'était retrouvé de nouveau livré à la douleur. Une douleur qu'il savait comment détruire. Il avait donc répondu à l'appel d'une lettre pour une mission.

Depuis quelques jours dans les rues de Poitiers, il avait récolté un bon nombre d'informations sur le Château. Il savait par où rentrer discrètement, où allaient être les archers et comment les neutraliser pour que la vie de ses compagnons soit sauve.

C'est donc seul qu'il s'était aventuré sur l'une des tours. Grimpant avec une agilité surprenante le mur de pierre à l'ombre des rayons de lune. A chaque fois que la pointe d'un de ses pieds le propulsait un peu plus haut, il sentait que son coeur oubliait sa douleur. Tout son être se concentrant sur l'attaque, le présent, les objectifs à atteindre. Presque arrivé en haut, il prit une légère pause pour observer le mûr où grimpait maintenant l'offensive principale. Ils allaient être en place pile à l'heure qu'il avait estimé. Puis sans bruit, il se glissa dans l'une des ouvertures de la tour.

Les gardes en pause ne le virent pas se faufiler dans la pièce. l'action suivante fût rapide, efficace, et silencieuse. Les deux hommes tombèrent au sol dans un silence de mort et fûrent tirés dans l'ombre à l'abri des regards sans qu'une goutte de sang n'ai quitté leur corps. La cible suivante se trouvait sur le chemin de ronde, un arc à la main. L'archère semblait plus réveillée que les deux autres, il s'avanca vers elle d'un pas calme sans se presser, jouant le culot, se disant que les sens de la jeune femme ne le lui signaleraient aucun danger.

Elle jeta un premier rapide coup d'oeil vers lui, croyant que c'était l'un de ses collègues. Et retourna son regard vers la ville. Puis elle se retourna plus vivement comprennant qu'elle avait fait erreur. Mais trop tard, une main de cuir se porta à sa bouche et la pointe d'une dague se posa fermement sous son sein gauche.

" Chut... "
Il lui fit un sourire, il avait oublié que l'on pouvait le regarder avec autant de peur.

" je ne suis pas là pour te tuer, on vient juste passer commande eux et moi "

Il lui montra d'un signe de tête la chevelure blonde qui venait d'être éclairée par un rayon de lune. Autour de Zélie, d'autre montaient et allait arriver au sommet des remparts. Un léger tremblement parcourut le corps de la femme soldat alors que la pointe se pressait un peu plus.

" Les autres archers sont où ? " lui chuchota-t-il à l'oreille

Elle ne répondit pas serrant les dents pour garder courage, la pointe traversa son vêtement pour que le métal froid vienne lêcher délicatement sa peau.

" où ?" lui dit-il d'un ton plus ferme...

L'archère lui indiqua résignée les postes de ses camarades, lui confirmant que ses observations des jours précedent étaient correctes.

" Merci chère demoiselle "

D'un coup précis et assez fort, il l'envoya rejoindre le sommeil comme ses deux compagnons. Ils ne méritaient pas la mort et respectait leur vie.
Il se déplaça rapidement après l'avoir l'abandonnée le dos collé aux créneaux. Dans la tour suivante il continua son opération d'anti-flèches. Avant de rejoindre les autres.

Il arriva vers les autres au moment où ils allait ouvrir les portes et s'arrêta à coté de la blondie partie dans ses pensées qu'elle quitta rapidement pour s'adresser à lui :


" Eldooooonnnnn!!! Dis dis, tu m'prêtes le trône.. Steuplaaaiiiiittttt!! Veux juste m'asseoir dessus deux minutes.. voir c'que ça fait! Pis c'pas juste c'est tout l'temps toi qui l'as d'abord! Pis après tu m'nommes Porte Parole pour laisser plein de messages d'amour et d'espoir aux Poitevins.. du genre.. euh.. bon bref.. j'vais voir au bureau du bailli dans quel état sont les coffres!! "

Malgré cet air sérieux qu'il entretenait depuis sa montée de la tour, elle reussi à lui tirer un sourire brievement :

" Mais biensur ma chère, je vous laisse vous assoir le temps que vous désirez sur ce trône. " Et il lui fit un clin d'oeil avant de s'élancer vers les portes ouvertes et dans ses pensées assassines de sa souffrance.

Plus tard il avait atteind la salle du trône, son coeur était plus léger, comme changé, il avait reprit une part de cet être qu'il n'aimait pas vraiment mais qu'il savait être la solution à sa vie trop compliquée, la Château était maitrisé, les salles des armes vidées, les écus dans des sacs s'entassaient... et à sa ceinture il liait une nouvelle couronne d'un lacet de cuir résistant.

" Dis Dis Eldon?? tu m'le laisses? Euh pardon.. Votre Grandeure! "

Il tourna son regard vers elle :

" Que vos fesses prennent enfin le plaisir d'obtenir votre desir tellement attendu Dame " et lui présenta le trône majistralement.

A sa ceinture, sa dague tronait comme le symbole de son coeur de nouveau plus sombre.
Flitzz
On entendait deja les rumeurs "Des Bretons on prit le château, les chiens, les raclure".

Y en avait-il seulement des Bretons ? Des vrais Bretons.
De ceux qui soutiennent le Ponant, ou tout simplement la Bretagne ?
Aucun Breton n'aurait pu faire cela, Eldon n'était pas plus Breton que moi que je suis Turque. Oui, je ne suis pas Turque.

A chaque prise de château c'était pareil "'Foiré d'Breton d'mes deux roux".
Mais combien de Breton sont dans nos rangs ? Un seul, Eldon. Qui je le répète n'est plus Breton depuis...

Et puis comment savent-il qu'il est Breton ? Son accent ? Accent perdu depuis des années qu'il n'est pas retourné la bas. Son odeur de chouchen ? Boisson qu'il n'a pas bu depuis des années aussi...

Y'en a marre que ce soit toujours des Bretons, il y a plus d'Auvergnat et Perigourdin dans la bande que de Breton... Mais bon...

Flitzz grimpe, il grimpe... Il assomme un des quelques gardes, juste un seul, pas de violence, pas trop du moins.

Puis il se dirige comme il peu dans ce chateau, regarde les tableau criant de temps a autre un


Bidiou mon saligot, ma qu'es'qu'c'est bôô ço !

Puis de continuer son chemin... Tranquillement, dans un château vide...
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Troubadoure
[Une Blonde, un lasso, un Chateau?]


Ses prunelles de Jade perchée sur le fil orangé de l'horizon crépusculaire, blondie funambule... dans ses rêves. Une pensée tournée à celui qui dans quelques heures, sera libre comme la plume qui vole au vent... Une pensées pour eux, qui dans quelques heures.. connaîtraient le destin de la fortune, ou pas.

Les dernières lueur d'or effleurer les grandes tours pour bientôt disparaître et laissa place à la nuit et tout ces délits.

Voilà, l'ordre était donné, à l'assaut!

Ni une ni deux, le troupeau s'avancent, comme des ombres tapis dans le noir, grouillant vers les murs de pierres, seul ou en petit groupes. Chacun y va de sa corde, et de ses flèches. Les premiers gardes sont gentiment assommés.. et les sombres silhouettes débutent leur ascension, vers le trésors qui les attend. Les lames étincelantes jaillissent de là où on ne les attend pas, zébrant l'air qui plane au dessus des remparts, surprenant les cerbères qui occupent les différentes entrées.
Patte de velours et démarche féline, la blonde à la crinière ambrée se glisse subtilement sur les hauteurs des remparts, déambulant avec méfiance, ses émeraudes aux aguets. Droit devant elle, un homme patrouille. De droit à gauche, il tourne il vire. Surement une once d'ennuie sous ses pas mécaniques. Blondie s'approche... un sourire se dessinant aux coins des lèvres... Il ne l'a pas encore vu, de dos pour le moment...
C'est le moment de vérifier sa fameuse prise au lasso, et de faire voler la corde de cuire au dessus de sa tête. Et vlan, l'voila saucissonné en un rien d'temps. Elle tire un coup sec, histoire d'le faire tomber, qu'il retrouve pas tout ses moyens du premier coups. Un p'tit saut d'chat et elle l'immobilise. La dague sous sa gorge, il n'a plus intérêt à moufeter.


Calme et douceur étant de mise, elle se penche doucement à son oreille :
Il s'rait mauvais d'bouger mon mignon, dis moi juste par ou j'peux trouver la salle du coffre... et dépêche toi..


Quelques mots marmonnés sous un grognement d'impuissance, et le voilà assomés. Blondie se lève et se dirige vers le lieux d'l'action. Là où on lui a indiqué. Effectivement, y'a un peu d'foule. Gardes et Brigands en pleine bastonnade. Ça en jette!
Avec une pointe de chance, elle passe en travers des filets. Pas l'temps d'aider ses zozios, ils s'débrouillent bien sans elle.

La voilà qui déboulent dans les escaliers, trouvant quelques têtes blondes bien familière!
Réunions d'blonds au sommet! La jonquille est dans la place, son p'tit cul d'blonde fièrement dressée sur le trône.


Ohhh prête moi prête moi! Moi aussi j'veux trôner!

Ruée vers le siège rouge, pour y déposé son mirifique séant. Écrasant un poil sa blonde, un sourire niais à la face... elle admire.

Haaa, que c'est bon, c'gôut d'victoire au bout des lèvres! Dis m'sieur l'Comte, vous pourriez pas m'offrir votr' sceptre ou un truc dans l'genre! Moi aussi j'veux avoir la classe!

Bon j'reviens! j'vais visité la chambre Ducale moi!



S'levant d'un bond, la voilà repartit en dandinant, vers les coulisses d'un château endormis. Fouinant chaque pièce avec une curiosité certaine, chipant ce qui pourrait faire beau sur elle, couronne, miroir, foulard...elle arpente les couloirs joyeusement.

Bon, faut pas tarder.
La chambre du Duc où qu'elle est! Un vrai labyrinthe c'truc!
Ha voilà...


En vérité, ce n'était pas la seule joie de tester le moelleux du matelas qui l'amenait en ces lieux, mais la raison de quelques pièces d'or, qui devait s'trouver dans la pièce. Chaque Comte à son petit trésors n'est ce pas... et celui ci rajouté à la mise, blondie e, avait des étoiles dans les yeux!
C'est donc joyeusement qu'elle repartie un sac plein d'écus, à force de fouille et de persévérance.


Voilà, la troupe était presque au complet, et les sourires apparaissaient triomphant, sur chacune de leur face d'brigands.

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Cyphus
Un cavalier s'élance dans le soleil mourant d'une fin d'hiver. Fendant la bise il presse le pas vers la capitale.

Le comte consort craignait depuis quelques jours quelque lâcheté qui mettrait à mal tout le travail de son épouse.
Hélas, il le savait, la compétence et l'ouverture d'esprit n'ont aucun poids en Poitou, il ne faut que savoir taper du poing sur la table et insulter ses adversaires, triste vérité...
Est-ce que le coup d'état a été commandité par la noblesse, ou tout simplement une attaque de brigands profitant de l'absence de cohésion poitevine, il ne le sait pas, des faibles informations lui ont été parvenues et si Cyphus peste sur le dos d'Erzelle c'est bien contre une comtesse dont la démocratie n'est pas adapté au peuple ingrat qui est le sien et une noblesse incapable de soutenir sa souveraine.

Triste leçon, l'honnêteté conduit à la déchéance, les magouilles et la trahison à la gloire, car être juste, c'est être faible il l'avait lui même subit. Thrasymaque avait raison.

Chevauchant vers le château il n'a qu'une priorité, secourir son épouse dont il n'a eu qu'une courte missive l'assurant qu'elle s'était mise à l'abri dans le fort des Lions. Le Comté ne la mérite pas de toutes façons et la noblesse si braillarde et insolente se sent certainement capable de faire mieux que celle qu'ils insultent.
Les remords le tenaillent à mesure de son avancée, pourquoi diable avoir laissé son épouse s’emmêler dans une telle entreprise qui pourrait la comparer à une colombe dans un combat de coqs. Pis encore ses propres préoccupations spirituelles ne lui avaient même pas laissé le loisir de conseiller son épouse, hélas.

Enfin, c'est son habitude ça au Comte de s'insurger contre l'injustice en jurant contre le monde entier, mais forcément, arrivé sur place il ne parviendra pas à être égoïste comme tout être qui se veut fort... et tentera de sauver le Poitou de toutes ses forces. Finie la retraite...
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Forth_with
L'annonce de la chute du conseil comtal n'avait pas été encore fait officiellement. Mais déjà le jeune évêque qui avait fait le déplacer à Poitiers plus tôt pour d'autres raisons avait été alerté des évènements. Il s'empressa de rédiger une annonce qu'il fit diffuser le plus largement possible.

Citation:
Mes amis, mes amies,

J'ai appris avec une grande tristesse la prise du château Comtal de Poitiers dans la nuit. Ma peine va bien évidemment aux poitevins dans leur ensemble et je ferais tout ce qui est de mon possible pour les aider.

Ainsi si les évènements devaient s'envenimer et si des violences d'où qu'elles viennent venaient à se perpétrer sachez que pour tout ceux qui les fuient mon palais épiscopal leur sera ouvert. Je ne leur demanderais que le calme, la paix et la dignité.

Ce Comté vit certes des heures terribles mais j'en appelle à votre force intérieure, votre courage et votre volonté que je sais grands pour surmonter cela. Car même si nous allons subir des moments difficiles il ne sert à rien de rajouter au malheur du malheur et on ne peut se relever qu'en marchant.

J’appelle aussi les autorités de tout horizon exerçant en Poitou à s'unir et à se battre ensemble pour relever ce Comté. Le temps des règlements de compte, des accusations, des remarques agressives et des disputes doit cesser. Nous devons nous unir afin de faire triompher un esprit sain et un corps sain de ce Comté. Nous pourrons rechercher des responsabilités plus tard, à un autre moment.

Enfin j'appelle aussi l'ensemble de mon clergé et des fidèles qui ont pût me suivre à diffuser ce message au plus grand nombre et à faire connaître à tous que vous n'êtes pas seuls, que vous pouvez comptez sur moi bien sûr mais aussi sur les les autres.

Aristotéliciennement.



Monseigneur Forth With
Humble serviteur du Très-Haut
Humble guide du Poitou


Déjà il faisais préparer son palais et s'apprêtait ensuite sans doute à se rendre dans la ville, voir si on le demandait, ou peut-être officier dans la Cathédrale.
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Jehan_de_proisy
Le Fortunat était abasourdi… Depuis l’Hostel de la Comtesse Magoo il apprit la nouvelle de la prise du Château…

Il faut dire qu’avec les conseils « éclairés » d’économistes aux petits pieds la Comtesse non seulement a réduit les forces armées mais en plus s’est, tout comme son Hutin d’époux avant elle, coupée de sa noblesse par son absence de charisme et son dédain permanent…
Il prend sa plume et rédige une déclaration car le temps n’est pas à la polémique mais à remettre en Poitou en selle rapidement…


Citation:
Poitevins, Poitevins,

Le Poitou vient de chuter…

Même s’il y a beaucoup à dire l’heure n’est point à discutailler sur les responsabilités de tel ou telle. Cela viendra en son heure et les moyens mis à dispositions ainsi que leur usage seront étudiés et les conséquences en seront tirées.

L’heure est à l’unité du Poitou !

Le Poitou a chuté il faut, tous ensemble et avec ardeur, le remettre en selle !

Que chaque homme, chaque femme, valide prenne son épée, son bâton ou ses poings et se range derrière ceux qui, comme ils l’ont toujours fait et le feront encore, sont prêts à donner leur vie pour le Comté.

Je me range, dès à présent avec ceux qui désirent un Poitou fort, un Poitou serein et un Poitou où il fait bon vivre.

Aux armes Pictaves ! A la révolte dès ce soir !

Sortez tous vos bâtons !

Notre Poitou est tombé !

Notre Poitou est blessé !

Notre Poitou a été bafoué !

Mais notre Poitou se redressera encore plus fort et vigoureux grâce à l’union sacrée de tous les Poitevins !



Vicomte d'Olonne
Seigneur de l'Hermenault et de Montmilcent



Il va lui même afficher sa déclaration croisant des hommes dont le regard de haine épidermique prouve qu'ils n'ont encore rien compris et se préparent, une énième fois, à tenter de faire endosser les raisons de cette catastrophe aux serviteurs zélés et non aux intrigants ayant noyauté le Conseil et tentant d'en prendre le contrôle soit par les votes soit par les armes...

Mais il évite d'échanger avec eux l'urgence étant non pas à rendre des visites ou à sauver tel ou telle mais à se battre et faire front tous ensemble en s'asseyant sur les rancœurs. Les responsabilités viendront ensuite à commencer par les plus haut rangs... Parole de Poitevin!

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Famille en deuil d'un "Grand du Poitou". Toujours en nos cœurs tu vivras, Elra.
Sernays
C'était l'aventurier qui avait défié le poitou. Il n'était pas seul, bien sûr, mais la liste des vols qu'il avait commis n'était pas anodin. Dans sa tête, il se vanta de devenir riche grâce à sa ruse et ses talents de guerrier. Un homme parfait quoi, filou et astucieux, connaissant le moindre compère qui pouvait lui filer un tuyau en cas de besoin. Il n'était pas que ça, mais chut...

Il avait détroussé bon nombre de vagabond mais surtout quelques riches notable insouciant de se taper 20 lieues sans escorte avec de l'or jusqu'au menton*. L'argent est vraiment à porté de main!

Lors du siège nocturne, c'était lui qui lança les échelles pour faire grimper tout le monde sur les remparts. La défense désorganisé et à moitié endormi gouta de son Espadon, les archers couvrait les bourrins de services. Ils défoncèrent ensuite la porte gardé de l'enceinte du château; majestueux en passant; et envahirent rapidement les lieux. Dégagent les habitants des lieux, dames de cours, seigneurs désarmé et autre paladins et page. Tout était calculé et calibré. Ils avaient les plans des lieux et la salle du trésor, les tours de gardent et le nombre de miliciens. Comment? Grâce à la substitution d'un habile espion qui auparavant soutira des infos aux anciens maitres des lieux.
Malheureusement, l'argent n'était pas vraiment à l'ordre du jour. Rouen était bien plus riche. Ou alors existe il un passage caché dans le castel? Car, soyons honnête, si le Poitou est si riche que ça, cet argent doit bien exister. Est il dans les poches d'un puissant seigneur local? Si c'est le cas, le peuple a bien raison de gronder. Et pas pour les apprentis Robin des Bois.


"Et de trois!", se disait il.

*A noté qu'une traque me fut proposé et qu'elle devait durer un mois. J'ai accepté mais je n'ai eu aucune suite. Étant donné qu'un mois fut écoulé j'estime qu'on ne me doit rien concernant ces affaires, car j'ai déjà suffisamment attendu.
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Alara
[La curiosité est un vilain défaut .. ou pas] 

La sauvageonne aimait voyager et cela depuis toujours, c'était pas une grande nouvelle. Elle avait quitté Thouars la veille au soir pour rejoindre Poitiers, comme elle l'avait fait la semaine précédente.
Qu'est-ce qui pouvait bien l'attirer en capitale me direz-vous ? Et bien l'appât du gain pardi ! En effet, elle aimait venir sur Poitiers rien que pour travailler à la mine d'or afin de filouter au nez et à la barbe du contre-maître pour grappiller quelques pépites, de ci, de là. Et pour ce genre de petit larcin, rien de tel que les embauches tardives, moment de la journée où le dit contre-maître était bien aviné et que pas la suite il dégrisait lentement à la sortie matinale des mineurs.

C'est donc comme prévu initialement qu'elle se rend d'un bon pas en direction de la mine d'or. Cet or qui rend fou et fait briller les yeux émeraudes de la Sauvageonne. Mais alors qu'elle louvoyait dans les rues de la ville pour rejoindre le lieu de ses méfaits, des mouvements l'interpelèrent. Des ombres furtives dévalant les rues en direction opposée de la sienne. Elle s'arrête, haussant les sourcils, observant ces ombres longer les murs et chuchoter entre elles. Puis intriguée par le nombre de personnes aux allures peu aristotéliciennes, elle laisse ses idées en plan et décide de les suivre. Tout aussi furtivement qu'eux mêmes avancent dans la ville en direction du ... Château.
Petite décharge d'adrénaline dans le sang de la brune. Ainsi, ils vont prendre le château ... Et là de se marmonner pour elle même :
Tiens s'pourrait être marrant, une visite dans le fief des encouronnés ...

Et ni une ni deux, elle leur emboîte le pas, se fondant dans la masse, restant légèrement en retrait lors des combats, pour finalement pénétrer dans l'antre tant convoité.. Pas qu'elle soit lâche la donzelle, mais après tout ce n'était point son cheval de bataille cette fois-ci, elle était là par curiosité. Ne voulant pas être trop remarquée, une fois à l'intérieur, elle se sépare du groupe et entame sa propre visite, bien décidée à ne pas ressortir les mains vides mais prenant que ce qui l'intéresse elle, c'est à dire ce qui brille et vaut des écus en revente sous le manteau. Elle arpente donc les pièces les unes après les autres, chipant tantôt un candélabre en vermeil, tantôt une coupe en or ou en argent, utilisant une belle tapisserie décrochée du mur en guise de baluchon. Au détour d'une pièce, elle découvre une antichambre, luxueusement décorée, servant visiblement de cabinet de toilette. Elle s'attèle donc à en fouiller les commodes et ce qu'elle découvre lui arrache un sourire des plus vénal. Un collier ... En or, paré de pierres précieuses toutes aussi étincelantes les unes que les autres, un véritable joyaux !

Forte de son butin conséquent, elle quitte le château son baluchon sur l'épaule pour rejoindre l'auberge où elle y a laissé ses affaires. Finalement la mine attendra le lendemain ... Qui peut le plus peut le moins.

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Laryssa.
[Blondie apprend à piller]

Ce n'était pas trop tôt, des jours et des jours que la blonde était à Poitier, des jours qu'elle bavassait comme une poule en taverne.

Blondinette inoffensive ? Que nenni sous ses allures de pucelle rigolote, la demoiselle trépignait à l'idée de toucher enfin au trésor du château.

Aussi, quand la nouvelle fut confirmée, Tulipe rejoignit ses deux comparses au pied des murailles.
Jusque là... schéma habituel, Tutu qui se signe, les blondes qui la grondent, et hop voilà qu'ca recommence à escalader, la boule au ventre à l'idée que ça puisse planter une fois encore.

Même pas le temps de vérifier si les soldats sont beaux que déjà ça castagne de tous les côtés. Blondie, n'ayant pris qu'un seul cours de maniement de bâton, réussit dans quelques gestes aléatoires à, si ce n'est toucher son adversaire, au moins ne pas laisser approcher sa blondeur.


Haaaaaaaaaaan mais vous tapez pas comme çaaaaaaaa ! et si y'en a un beau riche vous m'le laissez !!


Elle s'égosille, mais voyant que sa pauvre voix n'a aucune valeur fasse aux vrais guerriers, la demoiselle s'esquive et se faufile jusqu'à parvenir à rentrer dans le château.

Elle n'en croit pas ses yeux la blonde.. première attaque où elle parvient à mettre un orteil à l'intérieur, une danse de la pluie fut nécessaire pour calmer l'excitation naissante.

Ce passage, à l'abri des regards, terminé, Laryssa rejoignit Zelie, puis Troub, les yeux pleins d'admiration pour l'homme qui se trouvait assis sur le trône.

Hé oui.. une jeune blonde est facilement impressionnable.. et quand Zelie s'esclaffa :

Citation:
Tulliiiipe?? Tu voulais pas épousailler un Comte? Y'en a un tout frais là!



C'est une Tulipe rougissante qui se met à bégayer béatement


Vot' gr... grandeur ! Si vous vous ennuyez un jour, et que vous avez besoin d'une petite blonde à vos côtés.. je.. je serais ravie d'vous épousailler


Et la blonde de se redresser un peu plus fière, heureuse d'avoir enfin fait l'expérience de causer à un Comte... aussi furtif soit son titre.

Mais la Lipe, pendant qu'elle papotait, n'avait pas fait attention au fait que ses comparses, elles, s'étaient ruées sur le trône, profitant que le "Comte" leur cède la place.
Ni une ni deux, toutes bribes de bonnes manières envolées, Tulipe se précipite pour s'assoir sur Troub et Zelie, dans une posture inconfortable, certes.. mais O combien plaisante.


[Quand il est temps de s'en mettre plein les poches]

Après ce délectable moment qui restera à jamais gravé dans leurs têtes de piaf, Tulipe se mit en quête de trésors.. elle visita toutes les pièces du royaume, se roulant dans les draps quand elle trouvait une chambre, goutant aux plats non servis, en cuisine, cherchant à comprendre par où s'enfilent certaines robes découvertes en penderie.

Chipant un peigne par ci, un bijou par là, tout ce qui brille tombait dans le sac de la blondinette qui en plus de ça, rajoutait chausses et rubans pour son plaisir coquet personnel.

Finalement, c'est en trainant les pieds, trainant son sac au sol en soufflant comme un boeuf, que la pucelle se décida à arrêter là sa raffle.

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--Laviolette


[ Périgueux ]

Petit bouton Périgourdin entouré de deux jolies fleurs, l’une en jaune sa presque maman jolie, l’autre en rouge toute belle aussi.
Si l’une lui a promis de lui enseigner l’art de la virginité, l’autre lui apprendra la religion, vaste programme que voilà. Trop heureuse d’avoir un semblant de famille surtout après la perte de sa rousse complice, elle suit sa Jonquille partout maintenant. Un jour elle aussi sera riche, elle aura de beaux atours, c’est décidé !

Et voilà comment du Périgord on arrive au Poitou, c’est pas loin, et ils sont nuls en défense, la Comtesse et son commissaire au commerce gripsou préfèrent garder les écus au chaud dans le château plutôt que de payer quelques défenseurs supplémentaire. Ca forcément ça fait l’affaire de la gosse, le bustier tant rêvé, elle pourra enfin se le payer. On se demande à quoi il servira, mais ça la gamine elle s’en moque, elle en a vu sur des Dames au Périgord et elle aussi elle en veut un.

[ Poitiers ]

Plusieurs jours à arpenter les rues de la ville de Poitiers, à surveiller la défense, voir si elle n’augmente pas, faut être certaine de pas être repérée qu’on lui a dit. Y’a bien quelques personnes qui braillent par ci par là, mais le conseil Comtal semble s’en moquer, parfait. Ils sont bien trop occupés à se taper dessus pour les prochaines élections qui sont dans plus de 20 jours.

Sagement la violette ira travailler à la mine en attendant qu’on lui donne des ordres, puis vient le jour J. Journée ou là encore elle se fera discrète parmi les habitants Pictaves, ils sont très bizarre ces gens là, elle en aurait presque peur d’ailleurs. Y’a des nobles bien vêtus partout sur la place publique. Elle les admire toujours, enfin c’est pas tant ce qu’ils disent qui l'intéresse, mais leurs beaux vêtements, et ça, ça la motive.

A peine rentrée à l’auberge qui l’accueil depuis bien des jours maintenant, elle prend son épée de bois, veut se signer avant de partir en direction du château, mais juste a temps elle s’arrête. Jonquille à dit de pas le faire, ça porte malheur, soit elle ne le ferra donc pas, petite pensée pour Tulipe qui elle ne doit pas le faire, non pitié pas ça. Ronchonnement intérieur :


Tulipe si tu nous portes la poisse, j’aurais pas mon bustier, s’il te plait ne te signe pas, Harry va pas nous aider si tu fais ça.

Et à l’assaut du château pas très loin de ses deux presque mamans elle part, trop facile, les gardes ont surement bu, ils ne voient même pas la gamine passer. C’est dingue quand même de rien voir à ce point là. Tant mieux pour la gamine, et là elle regarde fièrement le nouveau Comte.

Il a de la gueule ! Ce qu’il est classe assit sur trône, coup d’œil à ses deux "mamans", elles aussi elles ont un joli bureau, grand sourire, elle est vraiment fière de ces deux là.

Sur la pointe des pieds elle s’en va, faut pas déranger les gens qui travaillent, ça c’est sa maman qui lui disait quand elle était petite. Elles vont avoir beaucoup de travail Jonquille et Tulipe aujourd’hui, elles ne pourront pas s’occuper de la petite Violette, tant qu’a faire autant aller se reposer à l’auberge, le travail de nuit c’est épuisant finalement.

Au lit petite fille ce soir la route avec tes deux mamans tu reprendras, et vers de nouvelles aventures tu t’envoleras…
Kleber
[Un blond, des créatures, un château]


Accroupi en un coin, tenant fermement son pain à la main, Kleber observait celui-ci tout en y prenant une bouchée de temps à autre. Ses pensées, bien que centrées sur un pain quelque peu trop dur pour ses dents, gambadaient dans une brume d’écus scintillants. Au loin, une présence lui fit signe de la main qu’il était temps. En moins de deux, Kleber sauta sur ses deux pattes, jeta son pain à qui le veut puis, tout en prenant son haillon à deux mains, courut rejoindre les autres membres de la bande.
Arrivé au point de rendez-vous, il regarda les autres qui, pour la plupart, lui étaient des inconnus et se fit surprendre par une vague d’excitation. La bande comprenait plusieurs créatures qu’il n’avait point posé l’œil sur. De plus, celle-ci était plus grande qu’il ne l’avait imaginé. Il n’était pas du tout stressé.

Sans arme ni bâton, il allait devoir utiliser son haillon pour se défendre ou pour attaquer, tout dépendrait du point de vue de l’observateur. Il s’imaginait déjà feindre quelques sauts par-ci, quelques sauts par-là puis assommer son agresseur avec une masse qu’il n’avait pourtant aucunement en sa possession.

Tout d’un coup, la troupe débuta son mouvement, n’étant pas trop stupide, le petit blond escalada les murailles en dernier profitant ainsi d’une sécurité en plus d’une merveilleuse vue des créatures emboîtant le chemin en haut de lui. Chaque pas vertical n’étant qu’une souffrance à ses yeux, devant se retenir comme il le peut face à une main tremblante ne demandant qu’une toute petite poigne de chair.

La tentation fût telle qu’il dût attendre un moment puis reprit sa route.
Une fois au sommet, Kleber s’empressa de gambader entre les couples valseurs. Les mains en l’air, les doigts dansant sous le son des frémissements de lames, Kleber se faufila tel un hystérique prônant un énorme sourire sur ses lèvres. S’il aurait su danser, une certaine élégance aurait pu être distinguée dans ses gestes mais hélas…

Quelques secondes s’écoulèrent avant qu’il ne s’arrête en épiant un morceau de bois traînant au sol. Une ingénieuse idée l’envahit..


Hey! Pourquoi pas l’ramasser?!

C’est donc après ce moment qu’il reprit sa danse, morceau de bois à la main, s’excusant aux gardes qu’il poussait vraisemblablement sans le vouloir, le tout, en chantant pour lui-même une merveilleuse chanson ralliant ses sujets préférés : les créatures ainsi que des écus. Quoi de mieux!
Souriant de pleines dents, Kleber fabulait toujours entre les valseurs tout en se dirigeant vers l’intérieur du château. Cette fois-ci, il prit soin d’offrir quelques cadeaux à des gardes, le tout bien entendu en évitant de blesser le sexe opposé sachant très bien qu’elles pourraient, pour la plupart, lui rapporter une bonne recette pour son bordel imaginaire.

Une fois à l’intérieur du palais, il rejoigna la troupe dans la salle du trône.

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Nerevarine
Apres une escalade des murailles des plus commune. Enfin, mis a part la vue imprenable sur les fondements des charmantes creatures de la compagnie. Le Chef avait du gout, pour sûr !

Et apres quelques baffes bien placées contre les miserables defenseurs du chateau.

La salle du trône, le point de ralliement incontournable d'une troupe de fervents defenseurs de la liberté de s'enrichir.

Meme s'il faisait ses premiers pas avec ses complices. Il commencait deja a s'attacher a la curieuse troupe.

Apres une visite touristique du chateau des plus enrichissantes, il pu constater qu'ils n'avaient point perdu leur temps.

Meme si les marchandises avaient ete transportées dans un autre lieu. La salle du tresor etait restée intacte. Des milliers et des milliers de pieces, soigneusement empilées, rangées dans des p'tits coffret. Il ne put s'empecher de rester un moment immobile a contempler le tresor.


Les gars, j'crois que j'ai jamais rien vu d'aussi sexy de toute ma vie ...


Puis il se precipita sur le tresor. Un grand bond, et le voila a se prendre delicieux bain d'or. Puis sans autres formes de proces, a fourrer les pieces dans ses poches. Puis, avec les sacs remplis a ras bord d'or, et les poches delicieusement alourdies, ils quitterent la piece.

Les filles avaient fait le tour du proprio de leur coté. Devalisées, les gardes robe des noblieau locaux, les boites a bijoux des grandes dames.

Certaines portaient tellement de bagues, diademes, colliers, qu'on aurait dit des soldats dans des armures en or. Quand au comte qui avait encore prit le groupe de vitesse, il paradait sceptre a la main, et couronne sur la tete.

Il en deduit que la seule piece qui n'avait pas connu le menage devait etre la cuisine. Ca tombe bien, il avait un petit creux.

Sur le chemin il se rappela la lettre du Chef, il la deplia pour verifier qu'il n'avait rien oublié :


Citation:
Salut mon ami,
L'attaque est confirmée pour ce soir.

Tu devrais retrouver les autres devant les murailles a la tomber de la nuit. Enfin comme d'hab quoi, j'vais pas t'faire un dessin !

La suite tu connais, j'te fais confiance.

Que la force soit dans tes bras.

PS : oublies pas la baniere, ca va les faire rager.


Voila ce qu'il avait oublié, la baniere.

C'est donc une aile de poulet dans la main, qu'il se retrouve a grimpé jusqu'au sommet de la plus haute tour du chateau. Un p'tit tour d'equilibriste, et voila la baniere attachée a la place de l'ignoble etendard du comté.




Les As, pour l'or et la gloire !

Hurla-t-il a la ville encore endormie. Puis il reparti dans un eclat de rire. L'euphorie lui faisait faire n'importe quoi.
Le temps passe vite quand on s'amuse. Deja la nuit etait finie, et le temps de partir etait venu. Ils distribuerent les armes et les boucliers au cas ou. Ils barricaderent de l'interieur la porte du chateau.

Et ombres parmis les ombres, ils prirent la poudre d'escampette avant que la ville ne s'eveille.

Ils en avaient fait du chemin depuis le Perigord. Meme si leur damné duc les avait repoussé a plusieurs reprise. Ils avaient bien fait d'ecouter son plan. Le Poitou leur avait surement fait gagner bien plus que ce que le Perigord n'avait a offrir. Et le p'tit vonafred avait fait une bonne affaire en envoyant la joyeuse troupes de brigands hors de l'angoumois. Au final tout le monde etait gagnant.

Il se faufila a l'exterieur, le coeur leger, les poches bien lourdes, et le sourire aux levres.
Zelie.
[Réunions d'blonds au sommet! La jonquille est dans la place, son p'tit cul d'blonde fièrement dressé sur le trône]

Tssss blondie ça t'va pas d'être amoureuse, t'as pris d'la croupe, tu m'écrases..

Zélie ronchonne et grimace sous l'invasion de chair qui lui écrase la cuisse droite.. Même pas le temps de profiter de la douceur indescriptible que lui procurait le fauteuil, son séant avait été comblé l'espace d'un instant. Il en faut peu pour une blonde.
La grimace laisse place à un sourire aussi niais que celui que sa Troub arbore.. Si heureuse de l'avoir retrouvé, même si les retrouvailles n'étaient que de courte durée. Il manquait pourtant un élément au tableau, pas besoin d'y réfléchir trop longtemps, l'élément rapplique en lui arrachant une autre grimace en sentant son autre cuisse écrasée.. Tulipe. Parfait maintenant qu'un rêve venait de se concrétiser, elle se relève, leur colle une bise et remercie d'une oeillade et d'une bise sur la joue le nouveau Comte charismatique.


Votre Grandeur.. hum.. j'aurai bien une autre faveur à vous d'mander.. mais en privé.. On verra plus tard, on a un château à visiter.

Son regard avisé n'avait rien loupé de la deuxième couronne qui ornait désormais son ceinturon.. se disant qu'elle trouverait bien un moyen de la lui subtiliser.. Elle sourit à cette idée.

Après avoir jeté un coup d'oeil à tout ce beau monde occupé à assouvir leur plus vil désir, elle s'attarde sur Kleber qui ne s'était pas trop mouillé pour sa première mais qui avait au moins gagné sa place parmi eux. Elle prend également le temps d'embrasser sa petite protégée, Violette qui semblait tout aussi ravie et lui souffle à l'oreille..


Qu'est ce qu'on avait dit pour le bustier chipie? pas tout de suite, en revanche une belle robe ça te dit?

Après quelques heures de ménage de fond en comble dans l'château.. vient le moment de mettre les voiles.

Une fois le repos du guerrier consommé et la journée bien entamée.. les bruits commençaient à courir dans la ville, malgré sa discrétion et sa tentative de se fondre dans la masse, une missive lui parvient.

Quelle surprise, sa brunasse préférée du Périgord.. quelques échanges épistolaires plus tard.. voilà ce que donne une conversation de brune à blonde à distance.


Citation:
Expéditeur : Gadzelle
Date d'envoi : 16/01/1459 - 16:21:38
Titre : Baillitude

Bonjour m'ame la Bailli, je vous écris parce que je ne peux plus acheter de cochons et que...

Blablabla.
Coucouuu !

Alors Blondie, on teste tous les comtés à l'ouest des Alpes ?
Franchement, je n'ai rien contre le Poitou, je ne les connais pas et n'y suis jamais allée donc...
Voici l'avis de la femme et pas la conseillère comtale..

Félicitations ! T'as pris ton pied au moins dans les coffres ?
Au milieu de tout ces écus...
Tu me raconteras comment tu as réussi ce coup là ?
Ici c'est mort, et franchement, vous me manquez mes blondies, je n'aurais pas cru ça possible.
Prends soin de toi et fais gaffe à tes arrières encore plus maintenant !

Gadz la brune.



Citation:
Expéditeur : Zelie. d'icte La Jonquille
Date d'envoi : 17/01/1459 - 10:01:57
Titre : Re: Baillitude

Hey brunasse,

Les nouvelles filent vite.. un plaisir d'avoir de tes nouvelles.
De Bailli je passe à procureur, avec 49 procés à mettre en route tous avec des motifs plus bidons que les precedents. Tu imagines comme j'ai pu prendre mon pied. Et pour ce qui est du Château.. hum le trône était si confortable, le nouveau Comte si hospitalier, les caisses de trésorerie du bailli si pleine, les entrepôts de marchandise si vides en revanche. Oui j'ai pris mon pied!!!
En revanche, j'me suis aussi pris l'pied dans une armée en repartant. Me v'là coincée, blessée à Poitiers.
Moi qui comptais passer voir Hector et vous autres par la même occasion.
Raaaaa Comme ça m'enerve, obligée de rester avec ces glandus de Poitevins..

Au plaisir de te revoir un jour jolie brunette.

Zélie la blonde.



Citation:
Expéditeur : Gadzelle
Date d'envoi : 17/01/1459 - 15:37:09
Titre : Re: Re: Baillitude

Oeillets, chrysanthèmes, lys et compagnie,

Brunasse ? Et moi qui avait fait tout exprès de t'appeler blondie et pas blondasse... Tss tss tout s'perd à ce que je vois.

Procurette après avoir été à la baillitude ? J'y vois un trait de génie, une continuité qui coule de source... Oui j'suis sérieuse, veaux vaches et cochons, on les retrouve tout le temps au tribunal, il y a toujourss un abruti pour meugler qu'il est innocent. Alors que toi et moi on le sait bien, s'ils se retrouvent là, c'est pas pour rien !

Tu t'rends compte que je n'ai jamais posé mes fesses sur un trône comtal ? Un scandale, quand on sait que deux comtes différents me l'avaient promis... Rha les z'hommes et leurs promesses, que du flan ! Je ne leur demandais pas leur couronne tout de même. Quoi que maintenant que tu le dis, admirer mon reflet encouroné, ça doit donner.

Tant mieux pour les caisses pleines et les entrepôts vides. Ça prend de la place, et il est toujours difficile de partir très encombré. Au moins les écus, tu les caches sur toi ou dans une charrette et c'est bon ! C'est parti la vie de bourgeois !

Ce matin je me suis renseignée, savoir si ils avaient réussi à récupérer le château ... il me semble que non. C'est tous des benêts, c'est ça ? Faut qu'ils viennent prendre des cours de défense dans le PA, les ânes on connaît, il faut juste leur répéter trois fois les mêmes choses, ça rentre un peu après. Ça prend du temps, mais ça peut se rendre utile, regarde, on a même réussi à en mettre un sur le trône chez nous.

En parlant de lui, tu sais que je suis au conseil, il vient de recevoir des courriers de demandes d'explications, comme quoi il y serait pour quelque chose etc... J'sais pas quoi en penser, d'un côté ça serait vache d'envoyer des brigands dans un comté vers qui il tend la main en apparence, de l'autre, je le connais assez pour penser qu'il trouverait jouissif de pouvoir dire après : "Nous on les a eu deux fois et le château n'est pas tombé et toc ! J'vous avais prévenu ! Pis viendez consulter nos experts, comme ça vous deviendrez dépendants de nous et penser qu'on est les meilleurs..." Des trucs du genre.

Pour ta blessure, repose toi bien pendant 45 jours, dans le calme surtout, c'est conseillé.

Ton Hector je le tiens à l'oeil à la caserne, ne t'inquiète pas. Et je te tiens au courant pour le combat des titans, pour le moment, j'ai un peu manoeuvré pour le reculer, je ne sais pas si je pourrai attendre 45 jours, je verrai.


Fleur de menthe, ta brunasse préférée tant que tu ne touches plus à mon bourru...


Raaa si seulement elle avait signé en précisant "Connétable du Perigord", cela aurait eu plus de cachet.. les lettres auraient même été rendues publiques. Mais c'est joli aussi fleur de menthe..


Première phrase relevée dans le post de Ljd Troubadoure, et courriers postés avec l'accord de Ljd Gadzelle.

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