[RP] L'Église de Bourganeuf

Eloin

Un bref hochement de teste accueillit la réponse de la jeune femme.

Je vous en remercie, ma fille, mais surtout ne les forcer point, je préfères n'avoir que peu d'élèves à qui enseigner la pastorale, mais que ces quelques-uns soient véritablement motivés pour entrer dans la communauté des fidèles !

Je vais vous ouvrir une salle de pastorale au palais épiscopal*, ainsi nous pourrons commencer dès que vous serez preste.

Pas de soucis, la vraie vie passe avant tout.

* Si le lien ne marche pas : Forum 2, Comté du Limousin et de la Marche, Diocèse de Limoges, Palais épiscopal public.

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Héraldique

Eloin

Alors que la guerre faisait rage en bon nombre de terres du royaume de France, le Limousin retrouvait petit à petit la paix et la tranquillité. Quelques agitations avaient encore lieu sur la grand-place de Limoges, puisque plusieurs des brigands ayant sévi ces dernières semaines se trouvaient immobilisés par une blessure, et s'amusaient à jeter le discrédit sur le conseil, ou à répandre de viles calomnies pour occuper un temps qui devait leur paraistre bien long.

Bourganeuf restait épargnée par cela, après avoir été mise à sac par l'un de ces mécréants.
Eloin quitta le presbytère en fin de matinée, et monta au clocher tirer sur la corde commandant les cloches de l'église. Elle redescendit ensuite se placer derrière l'autel, attendant l'entrée des quelques fidèles avant d'entamer l'office.

Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut, pour cette nouvelle messe !

Commençons par confesser nos fautes au Très Hault, chers fidèles. Car le pardon de Dieu est infini pour le pêcheur qui présente un repentir sincère. C'est là le symbole de nostre foy et de nostre croyance en son amour éternel.

Elle rejoignit ensuite le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à la page concernant la lecture du jour.

Hagiographie de Saincte Boulasse.

Ceci est une partie de la vie de Saincte Boulasse, patronne des vignerons et des taverniers, dont la fête était ce jeudi, vingt-deuxième jour de septembre.

Saincte Boulasse, comme tant d'autres saincts aristotéliciens, n'eut point peur de mettre sa propre vie en danger pour élever des païens à la foy aristotélicienne.

Et si elle n'a jamais craché sur une bonne chope de bière ou un bon verre de vin, son agonie nous enseigne également qu'il ne faut point abuser des bonnes choses, sous peine de commettre le pêché de gourmandise.

A ceux qui souhaiteraient se rendre en pèlerinage dans les lieux où sont conservés les restes de la saincte, sachez que sa teste se trouve au seing de la basilique de Cologne, cité du Sainct Empire Romain Germanique ; tandis que l'église de Mâcon accueille, dans une châsse, le cœur et le foie de Boulasse.

Enfin, méditez bien, chers fidèles, cette maxime de saincte Boulasse : "Il faut boire avec modération et prier avec ferveur. "

Eloin invita ensuite l'assemblée à réciter le Crédo.

Et maintenant, que ceux qui le souhaitent s'avancent pour partager avec moy le pain et le vin de l'amitié !

Eloin rompit le pain, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié. Et elle fit de mesme avec le calice d'argent qu'elle avait préalablement empli de vin, qu'elle faisait venir spécialement de l'abbaye de Noirlac. Car, comme le disait elle-mesme saincte Boulasse, ce n'est point parce que la communion est gratuite qu'il faut servir de la piquette aux fidèles !

Eloin procéda à une rapide bénédiction de l'assemblée, avant de laisser ses fidèles quitter l'église. Elle sortit à son tour, et resta un moment sur le parvis, au cas où l'un des fidèles souhaiterait discuter avec elle.
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Héraldique

Galica

Galica réfléchit intensément ... pourquoi veut elle suivre une pastorale ? pourquoi avait elle dit ça ? elle ne connaissait rien à la religion ... avait elle envie de ... d'entrer dans la grande famille des croyants ?

Elle releva la tête et répondit sans l'ombre d'une hésitation

Je ne connais pas les bases de l'aristotélisme mais j'aimerai apprendre, j'aimerai devenir une bonne fidèle et puis ... rougissant légérement,si je devais me marier j'aimerais que cette union soit bénite ...

Elle se demanda si ces raisons étaient suffisantes pour qu'elle soit acceptée, elle pourrait toujours demander à Blaise si lui aussi participerait à la pastorale ...

Eloin

La réponse de la tribun amena un fugace sourire sur les lèvres de la moniale. Le mariage... Elle en aurait des choses à dire, l'abbesse, à quiconque oserait luy mander son avis, tant sa propre union fut source de désillusions toutes plus douloureuses les unes que les autres. Mais elle se taisait, par respect pour ceux qui s'aimaient suffisamment pour vouloir passer devant l'autel, et aussi, parce que ce qui luy était arrivé ne reflétait heureusement point la norme de ce que vivaient les couples mariés.

Pourtant, elle en connaissait des couples heureux, mais cela ne suffisait plus à la convaincre qu'une union bénie entre deux estres pouvait demeurer heureuse des années durant. Blasphème ? Peut-estre, mais elle n'en avait cure, du moment que cela restait secret, et que cela ne l'empêchait point d'exercer son sacerdoce...

Vostre volonté d'apprendre vous honore, ma fille. A l'heur où la foy réformée attire tant et tant de nouveaux adeptes dans des contrées telles que la Guyenne ou le Béarn, voir que le Limousin retourne petit à petit à la vraye foy ne peut qu'enchanter le clerc que je suys !

Je vous enseignerais la pastorale avec joie, si cela vous agrée.
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Héraldique

Galica

toutes mes excuses pour cette longue attente ... il y a des semaines avec et d'autres pas ...

Galica sourit à Mère Eloin, bien sur que cela l'agréait. Elle allait en parler à Blaise, elle se souvenait qu'il avait suivi une pastorale il y a bien longtemps, le baptème n'avait pu être donné, la diacre ayant disparu ... une vague de tristesse l'envie ... Qu'Aristote protège ton ame Nyu tu nous manques ...

Ce sera avec joie que je suivrai votre enseignement Mère Eloin, je vais en parler autour de moi, peut être arriverais-je à convaincre quelques uns de venir se joindre à moi ...

Galica relève la tête, sourit à Mère Eloin ...

Galica

Galica n'avait pas encore mis les pieds dans une église ...et pourtant elle était attirée par celle de Bourganeuf comme un papillon par la lumière ...

Elle était arrivée en ce début de journée près de la magnifique église qui se dressait sur la grande place de Bourganeuf ... elle monta les quelques marches qui menaient au parvis de l'église, poussa en hésitant la lourde porte qui grinça sur ses gonds ...

Elle se tint un instant là debout dans l'allée centrale ne sachant quelle attitude adopter ... elle se sentait un peu misérable, écrasée par la splendeur et l'immensité de l'ouvrage ... elle avança silencieusement, se laissant glisser sur les dalles, choisit un banc un peu en retrait , regarda autour d'elle ... On lui avait parlé des églises dans sa tendre enfance mais juste parlé ... qui habitait ici ? et ces statues qui pouvaient elles bien représenter ?

Dans un silence qui lui fit un peu peur, elle s'adonna à la rêverie ... Elle repensa à son arrivée, à sa rencontre avec Blaise, l'amour qu'elle avait ressenti pour celui-ci, la peur qu'elle avait éprouvé de le voir au bras d'une autre ... son désir de vivre avec lui, de fonder une famille ... des larmes coulèrent sur ses joues ... délivrance d'un poids trop lourd à porter ... elle l'aimait mais lui ? il le lui disait et pourtant ses attitudes, ses gestes dementaient ses paroles ... elle ne savait plus que croire, elle était venue en ce jour, trouver refuge icilieu ... Elle espérait que quelqu'un réponde enfin à toutes ses questions ... elle voulait comprendre ...

Eloin

Dans le silence de l'église, une porte grinça soudain, bruit désagréable suivi d'un autre, plus aigu, et plus humain : un éternuement. La porte séparant la sacristie du chœur de l'église s'ouvrit peu après, laissant le passage à une abbesse au visage plus pâle qu'à l'accoutumée.

En ce lundi matin, la moniale se sentait coupable de n'avoir pu dire la messe la veille. Un banal coup de froid l'avait clouée au lit durant deux jours, la forçant malgré elle à prendre du repos, ne se levant que pour se préparer de maigres collations, et surtout, des tisanes et autres jus à base de plantes capables de guérir ses quintes de toux et sa fièvre.
Lors, sitost qu'elle avait pu sortir de sa couche sans s'effondrer de faiblesse, Eloin s'était empressée de se vêtir, et avait rejoint l'église après avoir pris un solide repas matinal.

Elle fut quelque peu étonnée de voir qu'une personne se trouvait dans l'église, mais c'était pour elle une bonne surprise, tant les fidèles ne semblaient guère vouloir assister aux messes Res Parendo. Cependant, le visage soucieux de la jeune femme luy souffla qu'icelle n'était point seulement venue ouïr la messe. Eloin se dirigea vers elle, de son pas ralenti par ces quelques jours de maladie, et prit place près d'elle, mais point trop non plus, afin de ne pas donner l'impression de s'imposer. Et sa voix douce, bien qu'un peu éraillée par la toux, déclara.

Bonjorn, ma fille. Je suys mère Eloin, l'abbesse. Puys-je vous estre utile en quoi que ce soit ?
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Héraldique

Galica

Eloin a écrit:

bonjorn, ma fille. Je suys mère Eloin, l'abbesse. Puys-je vous estre utile en quoi que ce soit ?

Une voix douce la tire de sa torpeur ... elle sursaute légérement, elle n'a pas entendu l'abbesse approcher ...

L'abbesse ? une femme ? elle pensait que ... mais que savait elle exactement de la religion ? pas grand chose il fallait l'avouer une nouvelle fois ...

Elle releve son visage, tire un fin mouchoir brodé de sa poche et essuie furtivement ses larmes ...

Bonjour, pardonnez moi mè... mère Eloin, je ne voulais pas ... enfin je ne savais pas qu'il y avait quelqu'un icilieu ... je ne voudrais pas vous importuner avec ... mes ... , pâle sourire qui se dessine faiblement sur son visage, Galica reprit, ... tourments.

Bien qu'une grande douceur se lise sur les traits fatigués de l'abbesse, Galica n'est pas encore prête à se confier à une inconnue ... fut elle abbesse. Un soupir pour rejeter au loin ses peurs, elle prend une grande inspiration ...

J'ai ouï dire que ... que l'on pouvait être baptisé et j'aimerai connaitre les ... enfin savoir ce qu'il me faudra faire pour être baptisée ...

Elle n'en revient pas d'avoir dit ça ... mais bon ce qui est dit est dit, elle ne reviendra pas la dessus.

Eloin

L'air surpris de la jeune femme luy tira un sourire, tant elle était habituée à la surprise de ceux qui s'attendaient à voir un homme porter la bure de curé. Pourtant, des femmes, il s'en trouvait beaucoup au service du Tout-Puissant, mais bien moins que les hommes.

N'ayez crainte, vous ne me dérangez nullement. Mon rosle est certes de dire la messe et de dispenser les sacrements aux fidèles, mais il est également d'écouter et de conseiller tous ceux qui viennent me voir.

Un bref hochement de teste accueillit la demande de sa visiteuse.

Le baptesme est, de fait, le premier sacrement que peut recevoir un croyant aristotélicien. Ensuite viennent, pour les gens ordinaires, le mariage et les funérailles.

Pour recevoir le baptesme, il faut avoir suivi la pastorale : c'est un enseignement en quatre leçons, qui vous donne les bases de l'aristotélisme et vous apprend à estre un bon fidèle.

La moniale resta un instant silencieuse, avant de reprendre.

Puys-je savoir ce qui vous pousse à vouloir entrer dans la communauté aristotélicienne en recevant ce sacrement ?
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Héraldique

Eloin

La Reyne de France avait été élue, c'était une grande figure du comté. Cette nouvelle aurait du estre la raison de nombreuses ripailles et festes au seing du comté, en l'honneur de Nebisa, comtesse de Ségur et désormais souveraine du royaume des Lys, mais l'invasion du Limousin par plusieurs armées et la menace qui avait régné durant quelques jours sur la capitale avait mis la liesse au second plan.

Mesme Bourganeuf avait été prise par un soudard breton, dont les rumeurs disaient qu'il était un familier du Poilu, ce berrichon qui s'était tant bien que mal accroché au trône ducal pour elle ne savait quelle raison, si ce n'était la folie dont il était certainement atteint.
Lors, suite à ces évènements sombres, la moniale n'avait guère le coeur à dire une messe joyeuse pour fêter la montée sur le trosne de Nebisa ; mais elle ne souhaitait pas non plus prolonger la peine de ceux qui avaient pris part aux combats. Elle coupa donc la poire en deux, se disant qu'elle parlerait des deux évènements au cours du mesme office dominical.

Eloin quitta le presbytère en fin de matinée, longea le jardin presbytéral en songeant qu'il faudrait qu'elle vienne y passer quelques heures, afin de retirer les mauvaises herbes et récolter les feuilles et fleurs de quelques plantes médicinales ; et monta au clocher tirer sur la corde commandant les cloches de l'église. Elle redescendit ensuite se placer derrière l'autel, attendant l'entrée des quelques fidèles avant d'entamer l'office.

Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut, pour cette nouvelle messe !

Commençons par confesser nos fautes au Très Hault, chers fidèles. Car le pardon de Dieu est infini pour le pêcheur qui présente un repentir sincère. C'est là le symbole de nostre foy et de nostre croyance en son amour éternel.

Elle rejoignit ensuite le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à la page concernant la lecture du jour.

Hagiographie de Saincte Radegonde, second paragraphe.

Ce passage que je viens de vous lire, relate comment Saincte Radegonde mit fin à une longue période de terreur en la bonne ville de Poitiers, en allant combattre cette bête dont mesme les plus valeureux soldats n'étaient point venus à bout.

Que nous apprend ce texte ? C'est tout simple, chers fidèles : il ne faut point toujours compter sur les armes que vous portez, que ce soit une épée soigneusement affutée ou une hache flambant neuve. Il faut également partir au combat en prenant son courage à deux mains ! Avec vostre arme de prédilection, vostre courage, et vostre foy, vous serez les mieux parés pour la bataille !

Je ne vous exhorte point à vous battre pour un oui ou pour non, entendons-nous bien ; mais lorsque la cause est juste (une croisade, la défense de son comté face à un ennemi), il ne faut point hésiter à rejoindre les rangs de l'armée ou de la maréchaussée.

Souvenez-vous du courage de Saincte Radegonde, la prochaine foys que vous rejoindrez un conflit !

Eloin invita ensuite l'assemblée à réciter le Crédo.

Et maintenant, que ceux qui le souhaitent s'avancent pour partager avec moy le pain et le vin de l'amitié !

Eloin rompit le pain, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié. Et elle fit de mesme avec le calice d'argent qu'elle avait préalablement empli de vin, qu'elle faisait venir spécialement de l'abbaye de Noirlac.

Avant que de vous laisser aller en paix, j'aimerais vous informer, au cas où vous n'auriez point eu l'information, avec le tumulte qui règne en nostre comté suite aux récents évènements ; que nostre royaume a de nouveau un souverain. Il s'agit de Nebisa de Malemort, comtesse de Ségur, qui fut plusieurs foys comtesse du Limousin et de la Marche, et qui tint durant de longues années la charge de héraut.

Souhaitons longue vie à nostre nouvelle reyne !

Et ce fut le mot de la fin, suite à quoi Eloin procéda à une rapide bénédiction de l'assemblée, avant de laisser ses fidèles quitter l'église. Elle sortit à son tour, et resta un moment sur le parvis, au cas où l'un des fidèles souhaiterait discuter avec elle.
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Héraldique

Bradwen

Son visage se rembrunit alors. Il avait encore un sujet de discussion à évoquer avec le Tout-Puissant et ses acolytes. Mais celui-ci nécessitait plus de sérieux. Nécessitait? Non, celui-ci était par essence mesme plus sérieux. L'ex-diacre releva un instant la teste vers les croisés d'ogives polychromés, semblant chercher l'inspiration. Son visage se referma sur lui-même, son regard se fit plus sévère, ses dents se serrèrent, ses lèvres se crispèrent. Il était tellement obnubilé par cette... cette affaire qu'il n'avait mesme pas remarqué qu'il n'était plus seul dans l'église. Se levant, il fit le tour de l'autel pour venir prendre place près d'une statut de Christos. Sa voix se fit forte. Point de murmure ici. Pourquoi murmurer quand les sentiments sont si forts? Si présents? Le paysan souffla un long moment avant d'entamer son discours au Tout-Puissant

Y'a aussi une aut' chose dont il faut que j'te parle. V'là... C'matin, quand j'me suis réveillé en sueur. J'avions eu une drosle d'nuit, d'drosles d'impressions. Oui, j'ai eu froid à l'asme! Non, non, j'n'me trompe point. Mon corps n'tremblotait point! Mais mon asme était en sueur. Quelqu'un... ou quelque chose est passé c'te nuit à not'camp. J'sais point si Kaelig l'a senti comme moi, mais... Ouais, ça à l'air fol tout c'que j'te raconte là hein? Et pourtant, c'te vrai! Elle rode près d'nous! Elle cherche, flaire, hume, piste. Que veut-elle que cherche t-elle? Mon heure est-elle arrivée? Ou en veut-elle à Kaelig? Ou au petiot qu'elle a dans l'tiroir?

Il prit une pause dans son discours. Ses derniers mots résonnaient encore dans l'église comme elle résonnait dans son esprit.

Pourquoi? Y'a t-il un prix à payer à not'bonheur? Mon heure est-elle déjà arrivée? ... Pourquoi?... Est-ce une épreuve qu'tu nous envoies-là? D'vons la surmonter pour continuer not'route? J'n'aime point ça, tu dois t'en douter. J'n'aime point ces signes avant-coureurs, qui prédisent d'grands malheurs.

Non de non, n'reste point muet à mes d'mandes? Toutes ces années, tu m'as parlé, on a bavardé au coin du feu dans une chaumière délabrée, près d'la statue d'un saint dans une d'tes demeures... dans une forest sombre où seuls s'faisaient entendre le hurlement de loups et le hululement des chouettes! Et maint'nant! Maint'nant qu'j'avions b'soin d'toi, tu restes sans voix. Qu'ai-je fait? Me r'proches-tu d'avoir quitté la paroisse d'Montmirail, d'ne plus t'servir en tant qu'diac'? Pourtant, tu l'sais : avec Kaelig, on avait b'soin d'voyager! J'pourrions t'mentir mais à quoi bon? Tu l'irais dans mon coeur! C'te décision, j'ne la regrette pas! Pas un instant, j'ne l'ai r'gretté!

Bradwen leva soudainement le visage vers le vitrail d'où perçaient les bienfaiteurs rayons du paradis solaire. Ses traits se métamorphosèrent petit à petit et un sentiment de bien-être l'envahit. La sérénité semblait le transfigurer.

Les ordres religieux? Mordiou! Pourquoi n'y ai-je point pensé avant? Mais c'te ben sur! Tu peux compter sur moi! Sitost not'pélerinage à Nevers ach'vé, j'm'occuperai d'me rapprocher d'ceusses-ci! Merci à toi, ô Tout-Puissant! J'savais bien qu'tu m'abandonnerais pas!

Farfouillant dans son sac de voyage, l'ex-diacre en sortit une plume et un vélin, y griffonna quelques instants, et coinça le morceau de papier sous le pied de la statut. Puis il sortit teste basse, remarquant à peine la présence féminine dans l'église.

En quelques mots, tu as remplacé une crainte par un espoir.
En quelques mots, tu as apaisé mon esprit tourmenté et tu as renforcé mes convictions les plus profondes.
Loin de toi, point de salut!
Loin de toi, point d'amour!
Ces quelques mots sont destinés autant à celle qui partage ma vie matérielle à qu'à celui qui inspire le moindre de mes gestes.

Merci à toi d'estre là pour moi Kaelig Mahena
Merci à toi d'estre là pour moi Tout-Puissant.

Bourganeuf n'était qu'une étape dans leur périple. Le soir mesme, l'ex-diacre de Montmirail quittait le petit village où il avait retrouvé la sérénité pour reprendre en compagnie de son asme-soeur l'aventure sur les routes du royaume.

Eloin

La moniale s'était absentée du village quelques jours auparavant, invitée à assister à un baptesme à des lieues et des lieues, en terre normande. Elle n'avait point prévenu ses fidèles, pensant qu'elle serait de retour pour la messe dominicale, ce qui ne fut point le cas. Une pluie battante sur le chemin du retour l'avait forcée à s'arrêter dans une auberge durant plusieurs heures, tant pour se protéger elle-mesme de la froide averse, que pour ménager sa monture, qui, ma foy, n'était plus toute jeune !

Ce fut donc à l'aube du lundi matin que l'abbesse parvint à Bourganeuf. Elle rentra la jument à l'écurie et monta prendre quelques heures de repos, avant de se rendre à l'église. Elle avait la ferme intention de dispenser ce jour la messe qu'elle n'avait pu officier la veille.
Mais, lorsqu'elle pénétra dans l'église, elle y trouva un homme, visiblement en plein recueillement. Elle ne pouvait guère le déranger en faisant sonner les cloches de Sainct-Jean juste au dessus de luy, le pauvre homme en aurait une crise au cœur, ou pire, un évanouissement !

Soucieuse de ne point troubler celuy qui luy semblait estre un pèlerin, la cistercienne prit place sur un banc à mi-chemin entre la nef et le chœur, joignit ses mains sous son menton, et s'abima en prière.
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Héraldique

Bradwen

Une église... Cela faisait des jours et des jours qu'il n'en n'avait pas vu une! Après être resté quelques semaines dans la sympathique ville de Saintes, après moultes recherches, il n'avait pas trouvé une seule maison de Dieu utilisable pour y dire une messe. Juste quelques ruines dans lesquelles les fidèles venaient parfois se recueillir disait-on. Aussi, s'était-il résolu à y prodiguer une messe à l'air libre, sous les arc-boutants du soleil et les ogives du ciel. Après tout, avait-on réellement besoin d'une maison en bonne et due forme pour célébrer un office? N'était-il pas un brigand religieux? Sermonner les fidèles nécessitait-il vraiment un édifice? Le Tout-Puissant est partout... et pas seulement dans les églises. Après tout, pour quelle raison bastissait-on les églises? Etait-ce juste pour se protéger des intempéries? Ma foi! Que voilà une bonne raison!

Et c'est donc en un jour pluvieux, où les sentiers étaient boueux, et où la glaise collait aux bottes des voyageurs, que l'ex-diacre de Montmirail entra dans le saint lieu. Il s'y déchaussa à l'entrée, non pas par déférence envers le Tout-Puissant, mais plutost par respect pour les paysannes qui oeuvraient à faire le ménage ici-mesme! L'église respirait la sérénité. Le bruit de la pluie battante contre les vitraux n'arrivait mesme pas à troubler la quiétude des lieux.

Bradwen s'approcha de l'autel et s'agenouilla. Teste baissée, il fit ce pourquoi il était venu, c'est à dire... eux... Eh bien... prier tout simplement!

Oh Dieu Tout-Puissant, tu es mon Dieu. C'la fait bien longtemps que j'n'étions point entré dans une église, mais tu sais pourtant que j'ne t'ai point oublié! J'voudrions simplement t'remercier pour tout l'bonheur dont tu nous gratifies, à Kaelig et à moi! Sache que nous apprécions. Et euh... si tu pouvais... Pssst... Écoute... Mon champ d'blé aim'rait beaucoup qu'le polichinelle qu'elle a dans l'tiroir soit une fille... Alors, si tu pouvais... eux... ben... exaucer son voeu, j't'en s'rais très r'connaissant ! Y'a un d'des serviteurs qui d'vait m'transmettre une recette pour avoir une fille à coup sur, mais j'avions toujours rien r'çu! Et puis, Kaelig et moi... ben, j'suis pas sur qu'on soit capab' d'suivre une recette pour... avoir une filliote! On est ben trop insouciant et on s'laisse ben trop aller à... Enfin, tu m'comprends hein! Ouais, j'sais... tu vois tout et tu entends tout ! On peut rien t'cacher hein? Héhéhé.... Dommage!

Eloin

Il faisait gris, ce dimanche. A peine un rayon de soleil parvenait-il à percer, de temps à autre, l'épaisse couche de nuages, rendant la journée triste, comme le ciel luy-mesme pleurait la perte de Sa Majesté Béatrice de Castelmaure, reyne de France, et de son époux, tous deux décédés à quelques jours d'intervalle.

En tenue de deuil, comme le voulait l'ordonnance de la Régente de France, c'est à dire, pour la moniale, une ceinture de tissu blanc noué sur sa tenue blanche et noire de moniale cistercienne, l'abbesse alla sonner les cloches de l'église.

Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut, pour cette nouvelle messe !

Commençons par confesser nos fautes au Très Hault, chers fidèles. Car le pardon de Dieu est infini pour le pêcheur qui présente un repentir sincère. C'est là le symbole de nostre foy et de nostre croyance en son amour éternel.

Elle rejoignit ensuite le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à la page concernant la lecture du jour.

Dialogues d’Aristote- La nature des Astres.

Ceci est un extrait des écrits de MaisseArssouye, qui fut, en son temps, un remarquable homme de foy au service de la Saincte Eglise et des fidèles.

Ainsi voyons nous, une fois de plus, par le biais de cet extrait, une démonstration prouvant que l’œuvre du Très Haut ne peut qu’être perfection… Oui, le mouvement circulaire en est une des plus excellents et compréhensibles manifestations… que faisons nous, nous-mêmes, par extension si ce n’est qu’une magnifique répétition de nos actes de la veille ?
N’est on point dans le même processus de circularité lorsque nous nous levons chaque matin et prions pour le Très Haut, puis nous trempons nostre corps dans l’eau afin de le purifier avant que de prendre quelque nourriture et de nous en aller accomplir nos travaux…
Et ne faisons nous point de même, chaque soir, dans nos prières avant que d’aller déposer nostre corps fatigué sur nostre couche afin d’obtenir le repos nécessaire qui nous permettra de recommencer le lendemain… ?

L’homme est ainsi soumis à des rythmes, comme celui de chaque dimanche où il abandonne le travail pour se consacrer au Très Haut tout Puissant… La circularité de nostre Terre, de son cheminement dans l’espace est à l’image de la circularité des rythmes journaliers que nous nous imposons…

Eloin invita ensuite l'assemblée à réciter le Crédo.

Et maintenant, communions ensemble ! Partageons le pain et le vin de l'amitié !

Eloin rompit le pain, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié.

Avant que de vous laisser vaquer à vos occupations journalières, j'aimerais que nous fassions, durant quelques instants, acte de recueillement, en mémoyre du couple royal qui s'en est allé voici quelques jours, laissant nostre royaume sans guide.

Prions pour notre suzeraine, Sa Défunte Majesté Béatrice Ière,
louons aussi nostre comte Gueldnard de Sainct-Viance,
ainsi que tous les conseillers et nobles de nostre belle région :
Que le Seigneur le Très-Haut
dirigent leur raison et foy selon sa volonté
pour la paix et la liberté de tous.

Tous prient en silence. Puis l'abbesse reprit :

Logos éternel et tout-puissant,
moteur suprême qui gouverne
le corps entier de l'Église,
exauce les prières que nous t'adressons
pour tous les ordres de fidèles qui la composent :
Que chacun d'eux, par le don de ta grasce,
te serve avec fidélité,
par Christos et Aristote nos prophètes.
Puyssent Foi et Raison les guider,
et que Sainct Arnvald le justicier, les protège.

[i]D'un geste, elle signifia aux fidèles la fin de la messe, les laissant ainsi sortir pour retrouver leurs occupations dominicales. Elle sortit à son tour, et resta un moment sur le parvis, au cas où l'un des fidèles souhaiterait discuter avec elle.
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Héraldique

Eloin

La moniale sourit en oyant la jeune femme la remercier. Elle était pour sa part heureuse d'avoir pu soulager l'âme d'une fidèle.

Lorsque Luaine se leva pour prendre congé, Eloin fit de mesme, et ne put s'empêcher de tracer dans les airs, à un souffle du visage de la soldate, un signe de croix qui valait bénédiction. Puys elle la suivit du regard tandis qu'elle quittait l'église, avant de se rasseoir sur un banc pour une brève prière. Ce couple-là méritait de pouvoir enfin s'aimer au grand jour, et c'est pour eux qu'elle pria en cet instant...
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Héraldique

Eloin

Un triste sourire erra quelques instants sur les lèvres de la moniale, avant qu'elle ne laisse échapper un bref constat.

Il aimera toujours un peu son épouse oui, tout comme je continue de ressentir une certaine affection pour mon défunt mary. Il est des sentiments qui ne s'éteignent jamais, sans que cela n'empêche d'aimer à nouveau quelqu'un d'autre...

L'aveu suivant faillit luy tirer un sourire amusé, mais elle se retint au dernier moment de le laisser éclairer son visage, de peur que la pénitente ne prenne ce geste comme une moquerie à son égard. Cette confession était suffisamment compliquée à mener sans y mêler un humour qui pourrait ne point estre compris.

Vous avez conscience que vous commettrez le pêché de chair en vous rendant en sa demeure, et je ne puys vous blâmer de ne point savoir résister à l'attrait de certains élans du corps. Il faudrait cependant veiller à vous protéger l'un ou l'autre, de manière à éviter que cet acte ne porte ses fruits avant que vous ne soyez tous deux dûment mariés, ou au moins fiancés.

Elle connaissait certaines herbes censées empêcher la procréation, de mesme qu'elle avait appris qu'il existait des protections à base de boyau d'animaux pour les hommes, mais était-ce son rôle d'abbesse de prodiguer pareils conseils ; ou cela relevait-il plutost de celuy de médecin, dont elle était diplômée de l'ordre lescurien ? La frontière entre religion et médecine était parfoys bien mince, il faudrait qu'elle songe à poser pareille question au frère Uriel, théologien de son état. Luy saurait surement l'aiguiller plus avant...

Le chemin est parfoys long et semé d'obstacles en tous genres pour un couple qui souhaite pouvoir s'aimer, enfin, au grand jour. Mais si vous croyez tous deux en vostre commun avenir, et si vous continuez sur la bonne voie, vous parviendrez à vous unir. Il ne vous reste plus qu'à faire tous deux bonne figure dans vos familles respectives, et je pense que vous aurez fait un grand pas.

Son propre mariage n'avait guère été soumis à ces exigences, puisqu'elle n'avait à cette époque point retrouvé ses frères et soeurs ; et la famille de son mary résidait en Italie, sans pouvoir accomplir le voyage jusqu'en Maine, pour assister à leurs noces. Elle s'imaginait donc ce que pouvait représenter comme épreuves les présentations aux familles d'un couple, sans se rendre vraiment compte de ce que cela pouvait parfoys impliquer, surtout en cas d'éventuel refus de l'une des parties...
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Héraldique

Luaine

Les paroles de l'abbesse furent réconfortantes. Très religieusement, elle ne pouvait clairement lui dire "allez en paix mon enfant", s'était consentir ouvertement à ce qu'elle ait une relation charnelle avec un homme hors mariage. L'église ne pouvait légaliser ce genre de pratique débridée sauf que dans le cas de la brune, c'était une histoire d'amour, une belle histoire d'amour. Ils espéraient se marier et vieillir ensemble. Depuis tout ce temps qu'ils se connaissaient en amis et maintenant en soupirants, ils avaient savourer chaque étape comme ils savoureraient encore les prochaines.
Le voile fut presque oublié, pour laisser juste deux femmes parler d'affaires de coeur, la conseillère et la contrite.

Luaine avait conscience de tout ce que disait l'abbesse. Elle savait ce qu'était le péché mais elle voulait relativiser. Aucune foudre de viendrait s'abattre sur son joli postérieur pour une histoire d'amour. C'était la première fois qu'elle était si sûre d'aimer un homme et inversement.

Eloin lui parla de son défunt mari et la brune écouta en hochant la tête de temps à autre.
A demi mot pourtant, elle comprenait la faiblesse de la chair et ne blâmerait pas la brune pour son péché même si elle lui conseillait d'attendre. Luaine n'avait pas seize ans et avait passé l'âge des chaperons même si elle n'avait jamais été mariée.

Elle savait qu'Heimdal était un homme très sérieux et qu'il ne la trompait pas, ni avec ses mots, ni avec ses sentiments. Son bonheur était enfin à portée de main.

Une main blanche vint se poser sur celle de la religieuse.

Je n'ai pour ainsi dire pas de famille....

Elle passa sur toute son histoire familiale longue et fastidieuse.

....Une cousine et un cousin tout au plus, pour le reste de ma famille je n'ai aucune existence. Mais il veut me présenter à son chef de famille pour avoir son consentement au sujet de notre union future. C'est important pour moi que sa famille accepte. La famille s'est quelque chose de précieux et je ne veux pas qu'il se dispute avec eux pour moi. Nous voulons faire les choses comme il faut, c'est aussi un homme de bien.
Mais pour ce qui est de le rejoindre dans son domaine et bien je crois que j'ai ma réponse.

Luaine lui sourit. Elle n'était plus une enfant et Heimdal non plus.

Sa main vint serrer celle de l'abbesse. Enfin c'était la délivrance d'une pierre posée sur l'estomac qui s'envole et soudain on est tout léger.

Merci ma mère. Vous m'avez été d'une grande source de réconfort. Je viendrais surement plus souvent à la messe, dès que mes obligations me le permettront.

La brune était soudard de la COLM et quelques fois selon les ordres, la messe était laissée pour compte au détriment de la piété de la brune.

Vous avez éclairé ma route.

La Belleville se leva et salua profondément l'abbesse avec déférence.

Merci et au plaisir ma Mère. J'ai été ravie de vous rencontrer.

Elle se retint presque de lui coller une bise sur la joue mais la moniale pouvait voir le sourire sans équivoque de la brune. Elle se leva et s'en alla laissant l'abbesse dans l'église.

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Luaine

La voila au pied du mur. La confession était un acte difficile à accomplir. C'était comme un accouchement de sentiments à mettre au monde pour les extirper de son âme et les exposer à l'ouïe d'un autre, et fatalement se sentir juger.
L'abbesse avait du temps, quelle bonheur et quel malheur. De toute façon elle n'y couperait pas mais c'est là qu'elle voyait son affection sans limite pour le père Franck son confesseur particulier. Il savait tout de la brune, elle lui racontait tout. Elle devait maintenant ouvrir son âme à un autre et en l'occurrence à UNE autre. Lui dévoiler sa vie, ses failles, ses pensées...Ce n'était pas choses aisées.

Un léger soupire à peine perceptible se fit entendre.

Et bien non, je n'ai plus confesser dans un confessionnal depuis bien longtemps. Mon confesseur le faisait bien souvent dans une absidiole. C'est intime et moins protocolaire.
Je trouve qu'on est plus à l'aise pour parler. Vous avez ça?

La moniale semblait vouloir éviter le confessionnal aussi, Luaine l'avait légèrement perçu aux fluctuations de sa voix. Autant qu'elle se fasse plaisir l'une et l'autre.

Luaine se leva pour lui emboiter le pas vers un endroit plus propice aux confessions.
Tout en marchant, Luaine voulu la rassurer sur le caractère plutôt atypique mais sage de ses confidences.

Vous savez, il n'est pas question de meurtre, de vol ou de pillage.....
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Eloin

Une absidiole... Une fidèle qui semblait s'y connaître en éléments d'architecture sacrée, cela la changerait des limousins incultes en matière de religion, et qui se portaient très bien ainsi ! Elle en avait rencontré peu, certes, mais elle se doutait qu'il en existait plus qu'elle ne le pensait.

Eloin hocha donc la teste, et, après avoir invité la jeune femme à la suivre, elle s'approcha de l'autel, bifurqua vers la dextre dix pas avant le meuble de pierre, avant de s'arrêter dans l'une des deux absidioles de l'église du village. Celle-ci était dotée de deux bancs, et de plusieurs prie-Dieu faisant face à un petit autel ; tandis que l'autre absidiole, située à l'exacte opposée de la première, était dépourvue de tout élément de confort. Elle avait appris, à son arrivée, que la première des deux était réservée aux bourgeois et notables de Bourganeuf, tandis que l'autre accueillait les paysans, les oeuvriers et les pèlerins en voyage.

Si la moniale avait choisi la plus décorée des absidioles, c'était tout simplement car elle aimait regarder les fresques peintes aux murs, lesquelles représentaient les grands moments de la vie d'Aristote. L'abbesse prit place sur l'un des bancs, avant de reporter son regard sur sa paroissienne.

Je vous écoute, ma fille. Ne prenez point de gants pour vous confier à moy, surtout. Je n'ai point toujours été religieuse... Précisa-t-elle à Luaine avec un mince sourire.
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Héraldique

Luaine

[hrp: désolée du retard mais pas poupée n'était plus à bourga]

L'absidiole fut rejoint par les deux femmes. La pénitente et l'abbesse prenant place.
Deux mains blanches n'étaient pas en prièrent mais se tordaient légèrement de voir le moment de la confession arriver.
L'abbesse n'était pas son confesseur privé comme pouvait l'être le père sur Sarlat. C'était dur de devoir ouvrir son coeur à une inconnue fût-elle religieuse.
Le ciboire serait il ouvert en conclusion d'absolution?

"Je vous écoute", voilà que tout était lancé. Luaine inspira presque silencieusement. Si l'abbesse n'avait pas toujours été femme du très haut, elle serait encore plus à même de comprendre les péchés du commun des mortels. Ce fut rassurant, même si la hauteur de l'impénitence n'était pas colossale. Luaine était pieuse et elle devait savoir que son âme était blanche, en avoir confirmation. Si une tâche apparaissait, comme sur un linge, il fallait la laver et donc expier.

Et bien voilà....

On commençait toujours par "et bien voila" ou à défaut par "il était une fois" mais ici ce n'était pas un conte de fée.
La brune devait raconter un peu toute sa vie pour que l'abbesse comprenne.

...Il y a très longtemps de cela j'ai rencontré un homme. Il est devenu un très bon ami. Un confident. Et puis il était malheureux car sa femme était souffrante depuis des mois voir des années et puis moi, je l'étais aussi. Nous nous sommes rapprochés de façon très significative lors d'un de mes voyages. J'ai constaté lors de ce voyage chez lui, que j'étais tombée amoureuse de lui. J'ai préféré m'en aller vite car sa femme était en vie et lui marié.
Lui, comme moi, sommes des gens de valeurs, avec des idéaux bien arrêtés sur le mal et le bien.
Nous avons gardé des rapports courtois mais éloignés, le plus éloignés possible.

Cette période fut difficile pour le couple. Ils s'aimaient, et pourtant ils ne devaient rien entreprendre.

Et puis récemment sa femme a rejoint le très haut.
Une messe a été dite et j'ai moi même prié pour elle et son âme. J'avoue que...

Un rideau de cheveux noir de jais, glissa devant un front soudain baissé, honteusement coupable de se juger avec justesse.

...ma première pensée n'a pas été très pieuse. Vous l'imaginez sans doute.

Elle osa relever ses deux émeraudes sur l'abbesse pour lire son jugement sur son visage. Sa première pensée fut qu'enfin ils allaient pouvoir s'aimer.

Ensuite maintenant il est veuf. Une période de deuil est une obligation pour l'église, on dit qu'elle se doit d'être aussi longue que l'amour fut grand. Pourtant il a aimé sa femme de tout son coeur, ne prenant jamais maitresse, alors qu'elle a été souffrante très longtemps. Il s'est retrouvé seul, sans une femme douce et aimante pour porter ses angoisses.
Je ne voudrais pas qu'on nous juge mal....Nous avons fait notre possible pour être de bons aristotélicien et bien nous comporter. Mais je pense qu'il devrait écourter sa période de deuil. Il a déjà bien assez souffert, il mérite d'avoir les bras et les baisers chauds d'une femme qui l'aime et qui lui fasse oublier tous les moments noirs qu'il a vécu.

Un léger soupire l'affligeant d'avantage de repenser à son aimé et ses peines.

Voilà tout est dit. Est ce que je suis une mauvaise personne? Est ce qu'il l'est aussi une mauvaise personne?
Si il faut que sa période de deuil soit longue pour qu'il puisse se dire qu'il n'a commis aucun péché devant Dieu et bien nous attendront encore mais je pense que notre chemin de croix fut déjà assez long. Nous méritons de pouvoir nous aimer. Ne pensez vous pas?

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Eloin

J'avais vu oui, pour ça que j'avais pas posté de messe derrière. Merci d'être revenue.^^

Eloin presta une ouïe attentive à l'explication de sa visiteuse, avant de rester un moment silencieuse, le temps pour elle de réfléchir à la situation.

Ne point avoir consommé cet amour clandestin est tout à vostre honneur à tous deux, tant la tentation est parfoys grande. J'imagine sans peine, de fait, la teneur de vostre pensée en apprenant le trépas de celle qui fut l'épouse de l'homme auprès duquel vous soupirez...

Ensuite, tout dépend depuys combien de temps il porte le deuil de sa défunte femme... Je crois savoir que la coutume veut que la période de deuil ait lieu durant une année entière, mais j'ai moy-mesme porté le deuil de mon époux bien plus longtemps, et mesme après avoir pris le voile de moniale...

Et le portait d'ailleurs encore maintenant, d'une certaine façon. Elle secoua légèrement la teste, tant pour rejeter loin les souvenirs qui l'assaillaient, que pour apporter un début de réponse à la série de questions de la pénitente.

Je ne pense point que vous soyez, vous et luy, de mauvaises personnes, puisque vous n'avez jamais succombé à cet amour. D'un point de vue canonique, je dirais qu'effectivement, plus rien ne s'oppose à ce que vous puyssiez vivre vostre amour avec luy publiquement et sans honte. Maintenant, c'est surtout de luy que dépend vostre avenir, en ce que rien ne sera possible tant qu'il n'aura point achevé son deuil...

Et pour cela elle ne pouvait rien conseiller que l'attente, puisque la douleur de perdre un proche ne s'estompait point autrement qu'avec le temps.
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Héraldique

Luaine

désolée ma poupée était encore pas là...Vive l'armée^^

La moniale semblait compréhensive. Luaine l'écouta attentivement. Aucune parole ne fut prononcée sans bienveillance. Elle la comprenait. Elle savait ce qu'était l'amour, le grand amour!!!!
Les doigts de la brune un temps malmené, par l'anxiété, étaient à présent poser sagement sur ses jambes.

Effectivement, la période de deuil devait être estimée par le veuf. Nul doute que cette période serait plus que courte.
Quand le '"une année" fut prononcée, la brune dodelina de la tête avec des yeux écarquillés. Une année!!!! Cela faisait de longs mois qu'ils résistaient l'un l'autre alors qu'ils étaient attirés inéluctablement comme deux aimants.

Ma soeur, je dois vous faire un aveu...Il a aimé et aimera probablement toujours sa femme mais celle-ci, avant de trépasser, était au monastère depuis deux années déjà. Deux années qu'il a passé sans elle, à s'habituer à être seul, son coeur était déjà en jachère et je pense qu'il était plus facile de semer de nouvelles graines.

Le tact et la bienséance, ne purent lui faire dire explicitement que c'était un homme avec des besoins longtemps réprimés et elle même...Faites donc l'expérience de mettre deux adultes amoureux avec un désir fou, en présence!!!! Vous constaterez vous même la solution de l'équation.

Un léger soupir vint envahir l'absidiole.

Je ne pense pas que lui comme moi souhaitons attendre plus que nécessaire. Je suis venue vous voir car il m'a conviée à lui rendre visite dans son domaine que je connais pas encore. A cause de mes fonctions, je n'ai pu lui répondre que dans la négative et ce, bien malgré moi. Mais je ne me leurre pas, à la prochaine invitation, si j'en ai la possibilité, j'irais lui rendre visite.

Elle se mordilla la lèvre inférieure. Elle venait de faire l'aveu de son future péché qu'elle commettrait dans la luxure avec la plus grande envie et hardiesse. Le mensonge ne faisait pas parti de sa personnalité et quitte à se voir faire des confiteor jusqu'à la saint glinglin pour se faire pardonner.

Je veux l'aimer et il veut m'aimer....Nous ne voulons pas faire de mal et nous sommes tous les deux profondément aristotéliciens.
Il compte demander ma main et me présenter à son patriarche pour avoir sa bénédiction. Ils nous restent encore du chemin à parcourir pour enfin avoir une relation conventionnelle.

La brune pensa à la période de deuil de l'abbesse qui avait été mariée. Elle devait profondément aimer son époux pour lui avoir été si fidèle. Luaine se dit qu'elle serait dans le même cas si elle perdait Heimdal. Elle aurait surement grand peine à s'en remettre tant elle l'aimait.
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Eloin

Eloin hocha la teste en oyant la question de la jeune femme.

J'ai effectivement quelques heures à vous consacrer, dauna, profitons-en !

Elle était heureuse de voir une habitante du village mander une confession, c'était la première foys qu'elle recevait pareille demande depuys qu'elle s'était installée à Bourganeuf.
La confession était considérée par la moniale comme un sacrement déterminant dans la vie d'un fidèle, puisque c'est en se confessant, et en recevant les avis et conseils du prêtre que le croyant pouvait reprendre son existence, tout en essayant de ne point refaire les mesmes erreurs.

Souhaitez-vous que nous rejoignons le confessionnal ? A moins que vous ne préfériez tout simplement prendre place à mes côtés sur un banc non loin de l'autel ?

La cistercienne partait du principe que l'église toute entière était consacrée, et mesme si le commun des mortels préférait le confessionnal, elle ne voyait nul inconvénient à confesser ses fidèles ailleurs dans l'édifice. Elle l'avait d'ailleurs fait récemment, en pleine cathédrale de Limoges, pour un fidèle qui ne voulait ni du confessionnal, ni d'une chapelle latérale, pour sa confession...
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Héraldique

Luaine

Deux yeux verts embrassèrent la nef de l'église de Bourganeuf à la recherche de....Ah ben tient!!! Voilà la personne qu'elle souhaitait voir, venir vers elle. L'abbesse avait le visage comme les icônes statufiés, ses traits étaient réguliers et fins.
La brune la salua en s'inclinant avec respects.

Bonjour, je suis Luaine. Une habitante de la ville. Vous êtes sans doute la personne que je cherchais et la plus à même de m'aider.

Une femme. C'était la première fois que Luaine avait à faire à une moniale. Son cercle de personnes religieuses n'était constitué que d'hommes. Peut être qu'elle serait plus à même de la comprendre sans lui jeter la pierre.

Je viens pour une confession....Si vous avez le temps.

Elle laissa sa phrase en suspend, ne sachant si l'endroit était propice ou si elles devraient se rendre dans un endroit plus intime à l'abri des regards comme le presbytère ou derrière les lattis d'un confessionnal.
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Eloin

Il y avait effectivement quelqu'un dans l'église : l'abbesse elle-mesme. De voyage à Limoges, elle n'avait pu délivrer la messe dominicale, elle profitait donc de son retour au village pour vérifier que tout était en ordre pour le prochain office.

Elle s'apprêtait à quitter l'édifice par la sacristie, dont la porte donnait sur le jardin presbytéral, qu'elle avait l'habitude de traverser pour rentrer au presbytère, lorsqu'une petite voix se fit entendre.

Eloin fit donc demi-tour pour se rendre dans la nef, et ne manqua point de remarquer la silhouette d'une femme au chef couvert d'une longue étoffe, qui semblait attendre quelqu'un. La moniale se dirigea vers la demandeuse, qu'elle salua d'un signe de teste.

Bonser, dauna. Je suys mère Eloin, abbesse de Bourganeuf. En quoi puys-je vous estre utile ?
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Héraldique

Luaine

La lèvre inférieure entre ses dents et gentiment mordillée, était le signe incontestable de sa légère anxiété. Luaine avait décidé d'aller voir un prélat pour se confesser.
Sur Sarlat, où elle habitait alors, elle n'était jamais très loin du Père Franck, son confesseur privé. Il lui prêtait une oreille attentive à chaque fois qu'elle en avait besoin, lui dispensant les bonnes paroles. Pas celles qu'elle voulait nécessairement entendre mais les vrais mots du très haut.
Sa vie n'était pas comme la surface d'un lac par temps calme, même si ce n'était pas le chaos, elle avait besoin de vider son coeur sur ses soucis.

La lourde porte de bois de l'église fut poussée doucement, sans doute pour ne pas attirer l'attention sur elle. Venir se confesser marchait en binôme avec les péchés accomplis.
Une large étoffe de dentelle sur la tête, Luaine préféra passer par les bas côtés plutôt que la travée centrale. Elle arriva vers le transept, et chercha un vicaire du regard. Ele étira son cou de tous les côtés pour espérer voir la couleur d'une aube.
Une petite voix s'éleva dans une discrétion de mise.

Il y a quelqu'un?
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Eloin

Présente en sa paroisse ce dimanche, la moniale s'en alla sonner les cloches de l'église.

Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut, pour la messe dominicale ! Je vais ce jourd'huy vous lire un passage du Livre des Vertus, et plus particulièrement un extrait de l'Hagiographie de Sainct Miguaël, archange du don de soy.

Pour commencer, confessons nos fautes au Très Hault, chers fidèles.

La désormais abbesse de Bourganeuf rejoignit le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à la page concernant la lecture du jour.

Ce texte nous donne à réfléchir à la destinée de l'être humain.
Pensez que seule, la pratique des vertus nous apportera le salut. L'égoïsme nous conduira à notre perte dans ce monde-ci comme dans l'autre. Dans ce monde déjà, car l'Homme est un être social qui ne peut vivre sans les autres. Or cette vie n'est possible que dans la pratique de la fraternité.

Le don de soi est l'un des aspects de cette fraternité. Cette vertu, opposée à l'orgueil, consiste à donner à ceux qui doivent recevoir et à aimer ceux qui doivent l’être.
N'est-il pas de plus belle action que de donner un peu de son temps ou de son énergie pour le bonheur des autres ? C'est ce que font tous ceux qui, dans la société civile, dans leur vie quotidienne et même au sein de cette abbaye, acceptent de remplir certaines foncions pour le service des autres.

Alors nous aussi, quel que soit notre niveau et aussi modestement que ce puisse être, nous avons la possibilité de pratiquer cette vertu. Donnons-nous aux autres, mes frères, pour que triomphe la fraternité et que soit rendue visible la lumière divine dans le monde.

Eloin adressa un mince sourire à l'assemblée, puys entonna de vive voix le Credo, invitant les fidèles à en faire de mesme.

Et maintenant, communions ensemble ! Partageons le pain et le vin de l'amitié !

Eloin rompit le pain, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié.

Si vous souhaitez que j'évoque un sujet particulier pour une prochaine messe, ou pour tout autre affaire, venez me voir au presbytère !

Allez dans la paix de Dieu, chers fidèles !

Et elle sortit de l'église, et resta sur le parvis, le temps que les fidèles s'en aillent retrouver leurs occupations.
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Héraldique

Luaine

La brune voulait éviter de passer à l'église à une heure canoniale et s'y rendit entre vêpres et complies. A cette heure si avancée, elle ne devait logiquement rencontrer personne. Une dague fut quand même prise au cas qu'une rencontre fortuite avec un coupe-jarret.
Entortillée dans une grande cape noire qui trainait presque au sol, la brune arriva devant la porte de l'église et pénétra dans le lieu sacré. Un voile de dentelle noire vint remplacer la capuche baissée sur sa tête.
Un pliage gracieux du genou et elle franchit la travée pour se prendre sur le devant de l'autel. Son popotin vint lustrer le banc en bois et elle prit son chapelet entre ses doigts fins.
Les genoux posés sur le prie-dieu, les mains liées et emberlificotées avec les petites perles de son chapelet, Luaine pria. Elle venait d'apprendre le décès de la femme de l'homme qu'elle aimait.
Histoire bien singulière qui lui aurait valu les foudres de l'église et de tout le saint-frusquin raconté comme cela.
Le sans nom s'était mis sur sa route et grâce à son confesseur le père Franck, elle avait su se détourner de lui et attendre avant d'entamer une relation amoureuse avec celui qu'elle aimait. Sa femme étant mourante et agonisante depuis tant de temps déjà...Ils s'étaient promis d'attendre de faire les choses dans les règles et piété élémentaire de leur foi.

Maintenant tout serait officiel entre eux, passé la période de deuil.

Je sais Joe que maintenant vous êtes là haut sous l'aile du très haut. Vous avez enduré mille souffrances avant de pouvoir d'un souffle disparaitre enfin.
Vous avez laissé un mari et des enfants sur cette terre.
Je ne voudrais pas que vous pensiez que je suis une mauvaise femme mais j'aime votre mari. Il vous a été fidèle jusqu'à votre dernier souffle mais vous n'êtes plus et il vous a aimé.
Je voudrais vous dire que je prendrais soin d'eux. Que je vais faire en sorte de les rendre heureux. Quand j'ai connu votre époux vous étiez déjà malade et l'amitié s'est mué peu à peu en amour, sans que l'on ne le cherche. Il a été très malheureux et maintenant il a droit au bonheur. Je veux lui offrir ce cadeau. J'espère que vous comprenez mais je sais que oui car si Heimdal vous a aimé c'est que vous êtes une femme de bien.
Que le très haut vous garde, chère Joe.

Quand elle termina sa prière pour la défunte femme, Luaine soupira, les yeux brillants de larmes et se signa. La brune eut une pensée pour son cher confesseur qu'elle avait laissé sur Sarlat. Elle n'avait pas de prélat pour se confier ici.
Après leurs échanges épistolaires, il lui avait conseillé de prendre un confesseur sur place et de faire confiance à nouveau à un autre que lui. Ce n'était pas chose aisé de pouvoir se confier à une personne inconnue, toute religieuse qu'elle était.
Luaine regarda les vitraux si terne dans la nuit et cette église si vide.
Seules les bougies vacillaient dans un silence presque oppressant quand la Montfort décida de sortir pour rentrer chez elle en balayant du bout des doigts les larmes qui voulaient rouler sur ses joues sans autorisation.

Un jour où le soleil inondera la nef de ses rayons bienfaiteurs, elle reviendrait y voir le prélat qui officiait pour se confier.

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Eloin

En ce jour ou rayonnait le soleil dans un ciel sans nuages, la moniale s'en alla sonner les cloches de l'église.

Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut, pour la messe dominicale !

Pour commencer, confessons nos fautes au Très Hault, chers fidèles.

La diaconesse rejoignit ensuite le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à la page concernant la lecture du jour.

Hagiographie de Sainct-Georges l'Archange, chapitre premier.

Sainct Georges, comme nous le dit ce texte, exhorta ceux qu'il côtoya à pratiquer l'amitié et le partage. Il leur enseigna de ne point convoiter le bien de son voisin, et d'estre, au contraire, fier de ses propres possessions, mesme si elles ne sont guère importantes.

Mais la richesse ne fait point la joie, aussi, que le boulanger soit heureux d'avoir son four et son fournil pour produire le pain qui nous nourrit tous ! Que le bucheron soit fier des buches qu'il taille et qui nous servent tant pour alimenter nos cheminées que pour construire nos maisons ! Que chaque artisan, chaque paysan, chaque manouvrier soit conscient qu'il sert à quelque chose en ce monde, et qu'il en soit heureux, car c'est grâce à chacun d'entre nous que le monde continue d'avancer !

Eloin adressa un mince sourire à l'assemblée, puys entonna de vive voix le Credo, invitant les fidèles à en faire de mesme.

Et maintenant, communions ensemble ! Partageons le pain et le vin de l'amitié !

Eloin rompit le pain, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié.

Si vous souhaitez que j'évoque un sujet particulier pour une prochaine messe, ou pour tout autre affaire, venez me voir au presbytère !

Allez dans la paix de Dieu, chers fidèles !

Et elle sortit de l'église, et resta sur le parvis, le temps que les fidèles s'en aillent retrouver leurs occupations.
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Héraldique

Maegorn55

Maegorn était arrivée trop tard pour la messe. Fichue mine.
Un sourire lorsqu'elle voit tout le monde sortir de l'Eglise.
Elle se rattraperai auprès des nonnes toute la semaine qui arrive.
La jeune femme s'en va pour aller en taverne.
Demain le couvent.

Eloin

Le retour des beaux-jours remettait du baume au cœur de la moniale, et les journées s'allongeant luy permettait d'accomplir plus de choses sans estre surprise par la tombée de la nuit.
En ce dimanche, elle avait donc prévu de passer du temps dans le jardin presbytéral, avant d'opérer un grand ménage au seing de sa demeure.

De bon matin, la diaconesse alla sonner les cloches de l'église.

Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut, pour cette nouvelle messe !

Commençons par confesser nos fautes au Très Hault, chers fidèles. Car le pardon de Dieu est infini pour le pêcheur qui présente un repentir sincère. C'est là le symbole de nostre foy et de nostre croyance en son amour éternel.

La diaconesse rejoignit ensuite le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à la page concernant la lecture du jour.

Hagiographie de SainctNicomaque, patron des mutilés, partie II.

Ceci est un extrait de l'hagiographie de Sainct-Nicomaque, le digne fils d'Aristote, dont la mémoire est honorée chaque 19 avril. Contrairement à son père, Nicomaque fut prestement oublié de l'Histoire, son existence et sa vie vertueuse ne furent découvertes que bien des années plus tard.

Ce que je souhaite vous transmettre par la lecture de ce paragraphe, c'est l'importance de l'éducation des enfants. Que vous soyez noble, bourgeois ou paysan, n'oubliez jamais combien il est important de transmettre à vostre progéniture les bases de l'aristotélisme, en sus de tout ce que vous jugerez bon de leur apprendre.

Bien sur, l'enseignement de la pastorale est la prérogative des clercs aristotéliciens, mais rien ne vous empêche, en tant que parents, nourrices ou gouvernantes, d'enseigner aux enfants les principales prières comme le Credo ou la Confession. Vous pouvez également luy conter le récit de la vie du sainct patron de l'église du village, ou mesme, du sainct protecteur de vostre famille, si c'est le cas.

Bref, profitez de chaque instant pour instruire vostre enfant, ne le laissez point devenir un ignorant !

Eloin invita ensuite l'assemblée à réciter le Crédo.

Et maintenant, communions ensemble ! Partageons le pain et le vin de l'amitié !

Eloin rompit le pain, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié.

Si vous souhaitez que j'évoque un sujet particulier pour une prochaine messe, si vous avez besoin d'une confession privée, si vous voulez recevoir un sacrement, ou pour tout autre affaire, venez me voir au presbytère !

Allez dans la paix de Dieu, chers fidèles ! Que vostre journée soit emplie de joie !

Et elle sortit de l'église, et resta un moment sur le parvis, au cas où l'un des fidèles souhaiterait discuter avec elle.
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Héraldique

Clealan

Des jours et des jours de chevauchée, un arrêt pour voir des amis, puis le retour, une halte, une église, le jour de l'office....il entre dans l'édifice, y perçoit des murmures, des sensations....certaines bienfaisantes...d'autres, mais n'y prête pas attention, il s'agenouille, et prie

Après avoir fait acte de contrition il récita le crédo

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--Oaicelinao

Aicelina arriva à l'église éssouflée. Elle entra discrètement, prit de l'eau bénie, se signa puis s'avanca vers la nef. Elle alla s'assoir afin d'attendre la fin de la messe.
La diaconesse se dirigea sur le parvis et Aicelina en profita pour l'interpeller.

Ma mère, ma maitresse, Dame Lola JAGELLON, Vicomtesse de Bellegarde en Marche a quitté notre monde ce matin.
Je viens d'apprendre la nouvelle à sa fille, Dame Sofja de Vicq sur Breuil. Cette dernière c'est évanouit et est sous les soins de Messire Boskdeportkar.
De ce fait, je viens vers vous afin de savoir si vous pouvez vous rendre au Château de Bellegarde en Marche afin d'assurer l'office religieux ?

Eloin

La moniale avait dit sa messe, comme chaque dimanche, avant de rejoindre le parvis. Et cette foys, l'on vint la trouver. Elle reconnut la jeune fille qui œuvrait en tant que servante au seing de la demeure de donaisela Sofja.

A l'annonce funèbre, Eloin se signa, avant de hocher brièvement la teste.

Je vous suys, ma fille, donnez-moy juste un instant...

Et elle fila vers la sacristie saisir la pochette de cuir qui ne la quittait jamais, et qui contenait de quoi écrire et quelques fomentations médicales utilisables en cas d'urgence. Elle prit également une petite fiole, qu'elle emplit d'eau bénite, avant de la fourrer dans la sacoche.
Revenue auprès de la meschine, elle luy emboita le pas vers le castel de Bellegarde-en-Marche...
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Héraldique

Maegorn55

La jeune femme avait marché jusqu'à l'Eglise.
Il était mort. Jamais plus elle ne le verrai.
Elle avait envie de hurler contre le Très-Haut.
De lui demander pourquoi il lui prend tant d'amis.
Va-t-il tous les prendre ? Lui prendra-t-il celui qu'elle aime ?
Les larmes ruissèlent sur ses joues et ses poings sont serrés.
La Colère et la Tristesse font mauvais ménage.
Elle s'est arrêtée devant l'autel et laisse les larmes s'échapper.
Comprendra-t-elle un jour ? Non, surement pas.
Maegorn regarde l'autel.
" Nath, je t'en prie prends soin de toi. "

Elle tourne les talons et essuie son visage.
Le Très-Haut devait avoir ses raisons mais Maegorn en avait assez.
Nath lui manquerait.

Eloin

Meshuy, Eloin n'avait point eu à chercher bien loin le sujet de sa messe, au dixième jour d'avril était la sainct Nicolaïde.
Comme d'ordinaire, donc, la moniale monta au clocher, tira sur la corde et fit retentir le carillon bourganiaud, avant d'aller ouvrir en grand les portes de l'église.

Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut, pour cette nouvelle messe ! En ce jour, je vais vous parler de Sainct-Nicolaïde, qui fit beaucoup pour le rayonnement de nostre église.

Commençons par confesser nos fautes au Très Hault, chers fidèles.

La diaconesse rejoignit ensuite le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à la page concernant la lecture du jour.

Frère Nico vécu humblement sa foi en la parole divine. Loin de l’attrait des titres et du goût du pouvoir, il prenait plaisir à aider son prochain, prodiguant moult conseils sur la meilleure manière de vivre au quotidien. Il conseillait les vagabonds et paysans sur l’art et la manière d’économiser les fruits de leur labeur tout en vivant dans la vertu. Sa compassion s’officialisa sous le nom de la Fraterie d’Aide aux Yndigents, mais le partage est une vertu trop rare pour que le saint homme trouve suffisamment de monde pour poursuivre cette oeuvre de charité.

Hagiographie de Sainct-Nicolaïde, partie III, premier paragraphe.

Sainct-Nicolaïde, également nommé "Frère Nico", resta donc, toute sa vie durant, éloigné des titres et des espèces sonnantes et trébuchantes ; il ne trouva point son bonheur dans le commerce, ni ne vécu dans le luxe et la volupté, non ! Il resta humble, toujours à l'écoute du peuple, de la multitude de vagabonds et de paysans qui composent l'essentiel de nos villages.

Il les aida à prospérer, leur conseilla d'économiser leurs biens, leur enseigna les différentes vertus aristotéliciennes, et les guida dans leurs choix de vie, sans jamais, cependant, leur imposer sa propre vision.

Frère Nico est un sainct populaire parce qu'il fut près du peuple, et c'est de son exemple que s'inspirent -et moy la première- nombre de clercs ayant à leur charge une petite paroisse comme celle de Bourganeuf.

Souvenons-nous de ce que Sainct-Nicolaïde enseigna à ses contemporains, soyons aussi humble qu'il ne le fut !

Et maintenant, communions ensemble ! Partageons le pain et le vin de l'amitié !

Si vous souhaitez que j'évoque un sujet particulier pour une prochaine messe, si vous avez besoin d'une confession privée, si vous voulez recevoir un sacrement, ou pour tout autre affaire, venez me voir au presbytère !

Allez dans la paix de Dieu, chers fidèles !

Eloin sortit de l'église, et resta un moment sur le parvis, au cas où l'un des fidèles souhaiterait discuter avec elle, bien que peu osaient pousser la porte de l'église, ou du presbytère.

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Héraldique

Eloin

La moniale était un peu moins morose, avec le retour des beaux jours. Certes, il luy arrivait encore souvent de rester prostrée durant de longs moments, perdue dans ses souvenirs, ou de prier durant plusieurs heures pour le repos de tous ceux qui avaient compté pour elle, et qui s'en étaient allés récemment.
C'est donc d'un pas un peu plus guilleret que d'ordinaire que la diaconesse alla sonner les cloches de l'église.

Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut, pour cette nouvelle messe !

Commençons par confesser nos fautes au Très Hault, chers fidèles. Car le pardon de Dieu est infini pour le pêcheur qui présente un repentir sincère. C'est là le symbole de nostre foy et de nostre croyance en son amour éternel.

La diaconesse rejoignit ensuite le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à la page concernant la lecture du jour.

Je vais maintenant vous lire un extrait de l'hagiographie de sainte Raphaëlle.

Ce texte raconte comment dieu a expliqué a Sainte Raphaëlle que tout les hommes disposent de leur libre arbitre. Cependant , il marque aussi ici le devoir d'évangélisation puisqu'il nous dit que ne pas essayer de mener son frère sur le droit chemin c'est le suivre sur le mauvais. IL vas même plus loin en montrant qu'amener quelqu'un sur le droit chemin , n'est pas le convertir contre son gré. Au contraire, dieu est amour, et doit toucher le plus grand nombre et un jour l'on transmettra la parole a une personne qui sera capable de convertir ce frère dans l'amour du seigneur.

Ce texte nous rappel donc que nos charges, ne sont en rien des acquis nous garantissant le paradis. Mais au contraire le symbole de notre obligation envers dieu. Plus les pouvoirs confié a l'homme sont important, plus ces devoirs le sont aussi.

Le Pape à donc autant de risque de ce retrouver en enfer qu'un manant, car sa charge est a la hauteur de son obligation de vertu . En revanche, choisir de refuser la charge que dieu souhaite nous confier, peut revenir a refuser de guider son frère et donc le suivre sur le chemin de l'enfer.

Eloin invita ensuite l'assemblée à réciter le Crédo.

Et maintenant, communions ensemble ! Partageons le pain et le vin de l'amitié !

Eloin rompit le pain, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié.

Si vous souhaitez que j'évoque un sujet particulier pour une prochaine messe, si vous avez besoin d'une confession privée, si vous voulez recevoir un sacrement, ou pour tout autre affaire, venez me voir au presbytère !

Allez dans la paix de Dieu, chers fidèles ! Que vostre journée soit emplie de joie !

Et elle sortit de l'église, et resta un moment sur le parvis, au cas où l'un des fidèles souhaiterait discuter avec elle.
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Héraldique

Ilan

il venait de franchir les portes de la ville, son coeur se serra légèrement, il tourna son visage vers les deux enfants qui l'accompagnés tentant de leur sourire.

mais au lieu d'aller se reposer, il prit leurs mains, une dans chacune des siennes, et marcha dans les rues de la ville a la recherche de l'église.
Arrivé juste devant il s'arrêta et se baissa, regardant les enfants a tour de rôle puis les serrant doucement.

quand enfin il se releva, il avait assez de force en lui pour les accompagner a l'intérieur, il poussa donc la grosse porte et se glissa a l’intérieur puis se signa.

il observa un moment l'église, puis prit les mains de Dorian et Méolyne et s'avança vers l'endroit ou l'on pouvait laissé une pensée a un disparu, prenant deux gros cierge et laissant le peu d'écus qu'il possédé, il se baissa vers les enfants et leur donna un a chacun.

il les aida a les allumer et a les poser sur le présentoir et ensemble se mire a genoux et a prier pour que l'âme de leur père repose en paix, mais tenant tous de même leurs mains.
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Marilou133

Marilou etait rester au porte de l'église et laissa Leilan et les enfants entré seul ,elle se dirigea vers le cimetière ,un bouquet champêtre dans les mains ,elle traversa les allées ,le cœur battant un peu plus fort ,cela faisait des année qu'elle étais point venue ,il étant tant pour elle de lui dire adieux ...
elle fini par trouver la tombe ,elle s'agenouilla et passa une main tremblante dessus pour enlever la poussière .

elle déposa le bouquet et s'adressa à lui :

Mon ange ,depuis que tu es parti ,je n'ai cesser de pensé à toi,je t'ai chercher dans chaque homme qui a partager ma vie ,sans jamais te retrouver.
je me suis enfui loin d'ici et du berry ,laissant derrière moi ,ton cousin à ma recherche ,pour me confier les enfants .ma douleur etait telle que j'y ai pas pensé ,pendant de long moi j'ai errer ,sachant que de la haut tu me protéger.
je suis revenue sur ma terre natal,ayant crue que j'avais fini de t'aimer .
le destin ou bien toi ,je le saurais jamais a mis Leilan sur mon chemin ,au premier regard ,je l'ai aimer ,j'ai combattu ce sentiments naissant,puis je suis rentré chez moi avec la promesse qu'il viendrais avec les enfants ,pour enfin tenir notre promesse ,celle que nous t'avons faite avant de te laisser parti au paradis solaire.
mon ange ,je l'aime tant ,nous avons traversé un orage puis une tempête ,sasn que je sente ta présence à mes coté ,jusqu'au soir ou tu ma souffler de l'aimer et de t'oublier .
voila mon ange ton vœux est exaucé ,je l'aime et il aprit toute la place dans mon cœur ,celle que je te garder,il est tant pour moi ,de te dire adieu mon ange ,et veillent sur notre amour ,comme tu as veillé sur ma vie toute ces années ...
nous allons élever Dorian et Méolyne comme nos propre enfant ,il est tant que je te dise ...

mon ange adieux Jo

elle laissa une derniere larme rouler sur sa joue puis mourir sur ces lèvres et se releva pour les rejoindre ,quand elle les vit juste derriere elle tête basse et murmurant a leur tour adieux

Eloin

La diaconesse hésitait sur le thème de sa messe du jour, tandis qu'elle tirait sur la corde commandant les cloches de l'église. Elle était au départ partie sur l'une des deux nouvelles hagiographies publiées par le Sainct-Office ; avant de voir l'article paru tout récemment, et qui évoquait la destruction de la ville du Puy.

Et puys, en relisant une dernière foys le journal du jour, elle prit sa décision...

Redescendue du clocher, la diaconesse débuta le nouvel office dominical.

Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut, pour cette nouvelle messe !

Commençons par confesser nos fautes au Très Hault, chers fidèles. Car le pardon de Dieu est infini pour le pêcheur qui présente un repentir sincère. C'est là le symbole de nostre foy et de nostre croyance en son amour éternel.

La diaconesse rejoignit ensuite le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à la page concernant la lecture du jour, avant de déposer juste à côté le journal ouvert à la page parlant de la catastrophe.

Aujourd'huy est un jour particulier, car je ne me contenterais point de vous parler de tel ou tel sainct aristotélicien, ou de vous faire un simple commentaire du Livre des Vertus.

Aujourd'huy est un jour particulier, car je vais vous lire un passage d'un article paru ce matin-mesme dans le journal. Rassurez-vous, je n'ai pour objectif de vous ennuyer, mais le témoignage de la dame Morphée, recueilli par le journaliste fait un pendant intéressant avec le récit naguère fait de la chute d'Oanylone.

Ecoutez l'article et le passage du Livre des Vertus, vous comprendrez vous-mesme l'étonnant lien entre ces deux évènements.

Un tremblement de terre, sournois et violent, a donc rayé de la carte la ville du Puy, ôtant au comté du Languedoc l'une de ses villes.

Livre des Vertus, La fin des temps, Le château, septième et huitième paragraphes.

Ainsi donc la terre a tremblé au Puy, tout comme elle trembla naguère à Oanylone, réduisant la cité à néant.

Et, tout comme l'église d'Oanylone, et qui servit de refuge aux habitants, mais qui fut emportée par le vent ; la cathédrale du Puy se trouva déchirée en deux par le tremblement de terre.

Le Très-Haut, dans son immense colère, a décidé de tout détruire en cette cité, mesme la maison que les fidèles avaient érigé à sa gloire, et qui accueillait les prières de ses croyants, et les sacrements délivrés par ses clercs.

Qu'ont bien pu faire les habitants du Puy pour mériter pareil châtiment ? Quelle fut leur faute ? De quel(s) pesché(s) se sont-ils rendus coupables pour estre punis de la sorte par le Tout-Puissant ?

Je ne le sais, et je pense, mesme si je puys me tromper, que les habitants du Puy ne le savent point non plus.
Je pense, pour ma part, que la catastrophe qui vient de se produire au Puy n'est point le fruit du hasard, je pense mesme que le Très-Haut a fait un exemple, pour montrer à tous les croyants combien nous sommes vulnérables face à son courroux.
D'un geste, d'un regard, il peut nous réduire en poussière, raser les bâtiments que nos oeuvriers mirent des moys, voire des années à construire.

N'oublions pas ce rappel à l'ordre, n'oublions pas ce nouvel avertissement ! Prions, chers fidèles, prions pour nostre salut et celuy de nos proches, prions !

Et maintenant, communions ensemble ! Partageons le pain et le vin de l'amitié !

Si vous souhaitez que j'évoque un sujet particulier pour une prochaine messe, si vous avez besoin d'une confession privée, si vous voulez recevoir un sacrement, ou pour tout autre affaire, venez me voir au presbytère !

Allez dans la paix de Dieu, chers fidèles ! Que vostre journée soit emplie de joie ! Et n'oubliez point ce qui nous pend au nez si nous nous écartons du droit chemin !

Eloin sortit de l'église, et resta un moment sur le parvis, au cas où l'un des fidèles souhaiterait discuter avec elle, bien que peu osaient pousser la porte de l'église, ou du presbytère.
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Héraldique

Eloin

La diaconesse n'avait pas le moral, et guère le coeur à évoquer un heureux sujet pour cette nouvelle messe. Les évènements survenant en certains endroits du royaume, de mesme que l'éternel combat contre l'hérésie, combat ayant couté la vie à l'une de ses soeurs, tournoyait souvent dans sa teste. Aussi trouva-t-elle sans peine le thème de la messe de ce jour.

Lorsqu'elle jugea le moment venu, la diaconesse débuta le nouvel office dominical.

Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut, pour cette nouvelle messe !

Commençons par confesser nos fautes au Très Hault, chers fidèles. Car le pardon de Dieu est infini pour le pêcheur qui présente un repentir sincère. C'est là le symbole de nostre foy et de nostre croyance en son amour éternel.

La diaconesse rejoignit ensuite le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à la page concernant la lecture du jour.

Le mythe aristotélicien, les Archanges, la vie de Saint-Michel.

Que nous apprend la lecture de ce passage? Il nous éclaire sur l'usage de la force au Nom de notre Seigneur. Dieu est amour et son message l'est tout autant. Il apparaît alors d'inspiration de la Chose Sans Nom de faire preuve de violence pour quelque raison que ce soit. Car la Force est le règne de la Chose Sans Nom comme nous l'enseigne le Livre de la Création.

Néanmoins, mettre fin à sa vie est tout aussi condamnable car la vie est un don de Dieu qu'il nous faut vénérer. Comment réagir alors face à la persécution d'hommes en armes, ne respectant nullement la parole de Dieu et semant mort et désolation sur leur passage? La réponse nous est donné par cette apparition de Saint-Michel: pour défendre sa vie face à l'infidèle, le bras de la justice divine peut se faire homme, il est en droit, même un devoir de ne pas sacrifier inutilement sa vie, mais de faire face à l'injustice.

Cependant, n'oubliez jamais que l''épée est le dernier recours, quand la tolérance et l'amour ne peuvent trouver le coeur des Hommes qui attaquent. Défendre sa vie et celle des autres est un droit voire un devoir, mais prions pour que jamais la défense ne devienne subrepticement l'attaque injustifiée.

Eloin invita ensuite l'assemblée à réciter le Crédo.

Et maintenant, communions ensemble ! Partageons le pain et le vin de l'amitié !

Eloin rompit le pain, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié.

Si vous souhaitez que j'évoque un sujet particulier pour une prochaine messe, si vous avez besoin d'une confession privée, si vous voulez recevoir un sacrement, ou pour tout autre affaire, venez me voir au presbytère !

Allez dans la paix de Dieu, chers fidèles ! Que vostre journée soit emplie de joie !

Et elle sortit de l'église, et resta un moment sur le parvis, au cas où l'un des fidèles souhaiterait discuter avec elle.
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Héraldique

Eloin

C'est la mine triste que la moniale quitta ce jour-là sa demeure, pour aller sonner les cloches de l'église. Dire la messe luy changerait les idées, vu qu'elle était en plein deuil, et qu'elle passait le plus gros de ses journées en prière, pour le salut de ses deux sœurs défuntes à quelques jours d'intervalle, sans qu'elle n'ait pu estre à leurs côtés pour les accompagner dans leurs ultimes instants.

Lorsqu'elle jugea le moment venu, elle débuta ce nouvel office dominical.

Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut, pour cette nouvelle messe !

Meshuy nous sommes le 20 février, feste de Sainct Olcovidius, martyr aristotélicien. Il fut grand prêcheur et mourut par la main de Dieu, alors que le flamine, le prêtre du culte d’Auguste, l'avait condamné à mourir déchiqueté par les lions des Arènes de Rome.

Auparavant, confessons nos fautes au Très Hault, chers fidèles.

La diaconesse rejoignit ensuite le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à la page concernant la lecture du jour.

Hagiographie complète de St Olcovidius

Sainct Olcovidius vécut humblement, sans jamais chercher la richesse ni la popularité. Il était un exemple de foy, un modèle de vertu pour les fidèles qu'il guidait, et pour les païens qu'il parvenait à convertir à l'Aristotélisme.

Il nous prouve que point n'est besoin d'estre riche ou haut placé pour avoir de l'influence, il nous conseille de ne jamais céder à la peur et de ne jamais renier sa foy. Il fut un exemple de son vivant, il est désormais un modèle pour tous les clercs qui poursuivent la tâche des apôtres de l'Église, et qui prennent la suite des curés et des diacres que le Tout-Puissant a rappelé à Luy.

Souvenons-nous de Sainct Olovidius, dans nos moments de doute face à l'adversité ou la tentation...

Eloin invita ensuite l'assemblée à réciter le Crédo.

Et maintenant, communions ensemble ! Partageons le pain et le vin de l'amitié !

Eloin rompit le pain, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié.

Si vous souhaitez que j'évoque un sujet particulier pour une prochaine messe, si vous avez besoin d'une confession privée, si vous voulez recevoir un sacrement, ou pour tout autre affaire, venez me voir au presbytère !

Allez dans la paix de Dieu, chers fidèles ! Que vostre journée soit emplie de joie !

Et elle sortit de l'église, et resta un moment sur le parvis, au cas où l'un des fidèles souhaiterait discuter avec elle.
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Héraldique

Luaine

Capuche visée sur le front qui lui mangeait la moitié du visage, l'ex chancelière du PA, se dirigea vers les portes de l'église du village. Ce n'était pas le jour dominical du saint prêche mais il n'y avait pas de jour quand on était croyant et aristotélicien pour venir prier. Les portes furent franchies et la capuche ôtée.
Les pas de la brune résonnèrent dans le lieu faisant écho avec le silence ambiant. Le bout de ses longs doigts fins vinrent toucher la surface du bénitier et elle se signa en regardant l'autel puis elle traversa la travée centrale pour se mettre au premier rang.

Personne à l'horizon, juste l'odeur de l'encens et la sérénité.

Elle foutu des genoux sur le prie-dieu et les mains jointes, elle pria. Les yeux fermés de dévotion sincère, elle récita le credo en psalmodiant puis vint le tour de la prière pour sa défunte mère, son défunt père, ses amis....Elle fini par un amen et se leva le coeur lourd et léger à la fois.

Luaine espérait son voyage sans anicroche et sans devoir défourailler son épée. Ce fut sa dernière pensée avant de quitter l'église en espérant prochainement y revenir.
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Maegorn55

Maegorn passe les portes et retire son capuchon.
Elle reste un temps saluer les morts qu'elle a connu.
Puis, un sourire sur les lèvres, elle quitte l'Eglise.

Eloin

Comme chaque dimanche, la moniale rejoignit l'église, et appela les fidèles à la messe en sonnant les cloches.

Puys, lorsqu'elle jugea le moment venu, elle débuta l'office dominical.

Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut, pour cette nouvelle messe !

Demain nous serons le 14 février, et nous fêterons la Sainct Valentin, martyr aristotélicien.

Etant donné que je n'ai point coutume de dire la messe deux jours d'affilée, au risque de vous lasser, car, comme disent certains, "il ne faut point abuser des bonnes choses" ; je vais vous parler de Sainct Valentin, pour cette messe dominicale.

Mais avant, confessons nos fautes au Très Hault, chers fidèles.

La diaconesse rejoignit ensuite le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à la page concernant la lecture du jour.

Voici ce que Sainct Valentin répondait aux couples d'amoureux qui venaient le voir en sa petite église.

Valentin exerça, de son vivant, son sacerdoce de curé au seing mesme de Rome, en tant que prestre aristotélicien, au moment ou le dénommé Claude II fut nommé à la tête de l'empire romain.
Le nouvel empereur rejetait toute existence de l'aristotélisme, et combattit les idéaux du Sainct dont je vous parle ce jour, au point que Valentin "fut battu et brisé avec des bâtons noueux et finalement fut décapité sur la voie Flaminienne le 14 février de l'an 270. "

Ce qu'il faut retenir de ce texte, chers fidèles, c'est que grâce à Sainct-Valentin, vous avez la possibilité d'épouser vostre conjoint(e), officialisant ainsi vostre relation avec luy (ou elle). Qu'importe si vous vivez ensemble depuys dix ans, ou dix semaines, si vous savez que "c'est le bon/la bonne, n'hésitez point à luy en parler, et franchir le pas ensemble pour vous unir sous le regard bienveillant du Très Haut !

Eloin garda un instant le silence, espérant avoir touché ses paroissiens, puys invita l'assemblée à réciter le Crédo.

Et maintenant, communions ensemble ! Partageons le pain et le vin de l'amitié !

Eloin rompit le pain, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié.

Si vous souhaitez que j'évoque un sujet particulier pour une prochaine messe, ou pour tout autre affaire, venez me voir au presbytère !

Allez dans la paix de Dieu, chers fidèles ! Que vostre journée soit emplie de joie !

Et elle sortit de l'église, rouvrit les portes en grand, rendant ainsi leur liberté à ses fidèles.

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Héraldique

Eloin

Comme chaque dimanche, la moniale rejoignit l'église, et appela les fidèles à la messe en sonnant les cloches.

Puys, lorsqu'elle jugea le moment venu, elle débuta l'office dominical.

Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut, pour cette nouvelle messe !

Pour commencer, confessons nos fautes au Très Hault, chers fidèles.

La diaconesse rejoignit ensuite le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à la page concernant la lecture du jour.

Peut-estre avez-vous jà ouï ou lu ce passage, qui se trouve dans le Livre des Vertus et qui relate un évènement important dans la vie de ceux qui ne savaient alors pas en quoi, ni en qui, ils croyaient.

Oane, qui était jusqu'alors considéré comme simplet par ses compagnons, avait compris avant eux ce qu'était le sens de la vie : l'amour !

L'amour de son prochain, de ses semblables, des arbres, des fleurs, de tout ce qui nous entoure : l'amour de la vie, et, de ce fait, l'amour de son Créateur, de celuy qui est, pour nous, le Très Haut.

Alors, mes frères et soeurs, faisons comme Oane, aimons nostre prochain sans préjugés ni exigences. Aimons-nous les uns les autres, et écoutons-nous avant de nous enflammer et de nous chamailler pour des broutilles comme il nous arrive de le faire !

Eloin garda un instant le silence, espérant avoir touché ses paroissiens, puys invita l'assemblée à réciter le Crédo.

Et maintenant, communions ensemble ! Partageons le pain et le vin de l'amitié !

Eloin rompit le pain, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié.

Si vous souhaitez que j'évoque un sujet particulier pour une prochaine messe, ou pour tout autre affaire, venez me voir au presbytère !

Allez dans la paix de Dieu, chers fidèles ! Que vostre journée soit emplie de joie !

Et elle sortit de l'église, rouvrit les portes en grand, rendant ainsi leur liberté à ses fidèles.

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Héraldique

Eloin

Après la Sainct-Noël, était venu le temps de la Saincte-Illinda, autre temps fort de l'Aristotélisme, et période de feste pour l'ordre cistercien. Inspirée par le sermon éloquent du recteur de son ordre quelques jours auparavant, la moniale s'était inspirée de ses paroles pour sa propre messe dominicale.

Eloin attendit donc que les fidèles ne soient entrés dans l'église, puys ferma la porte, protégeant ainsi les quelques personnes présentes du froid et de la pluie glaciale, avant de retrouver l'autel de pierre.

Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut, pour cette nouvelle messe !

Pour commencer, confessons nos fautes au Très Hault, chers fidèles.

La diaconesse rejoignit ensuite le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à la page concernant la lecture du jour.

Son travail fut rapidement reconnu par les prélats et Illinda fut nommée abbesse, la première abbesse de l'ère du renouveau de la foi, ce qui ne fut pas sans soulever des contestations de la part d’esprits étroits. Illinda est aujourd’hui dans l’esprit de toutes les femmes qui œuvrent à la Gloire de notre Eglise.

Ceci est un extrait de l'hagiographie de Saincte-Illinda, qui fut, de son vivant, une aristotélicienne convaincue et une grande servante de nostre saincte Eglise.

Elle fut canonisée après son décès, et est aujourd'hui la sainte patronne du comté de Flandres, province pour laquelle elle oeuvra beaucoup.

Dans ce court passage, il est dict que son travail fut reconnu à sa juste valeur, ce qui luy permit d'obtenir une cure, et de devenir abbesse : le pendant masculin d'un curé, avec les mesmes droits et devoirs que luy, ce qui était pour l'époque, une première.

Le travail fait la reconnaissance, la foy aide à s'investir dans son travail, la récompense arrive toujours à un moment ou un autre, et peu importent le nombre d'années qu'il vous faudra accumuler pour obtenir un jour récompense pour vostre labeur.
Car si vous trouvez du plaisir à vous investir dans ce que vous aimez, alors considérez ce plaisir comme vostre première récompense, parce que c'est là ce que fit saincte Illinda durant toute son existence. Et cela luy ouvrit les portes du paradis solaire, alors, mes soeurs, mes frères, suivons son exemple !

Eloin garda un instant le silence, surprise de s'estre tant enflammée durant son sermon, puys invita l'assemblée à réciter le Crédo.

Et maintenant, communions ensemble ! Partageons le pain et le vin de l'amitié !

Eloin rompit le pain, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié.

Si vous souhaitez que j'évoque un sujet particulier pour une prochaine messe, ou pour tout autre affaire, venez me voir au presbytère !

Allez dans la paix de Dieu, chers fidèles ! Que vostre journée soit emplie de joie !

Et elle sortit de l'église, rouvrit les portes en grand, rendant ainsi leur liberté à ses fidèles.

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Héraldique

Astyxio

Criskool, entra dans l'église, elle se signa puis alla s'assoir. Elle regarda le confessionnal du coin de l'oeil puis soupira interieurement.

Et dire que je vais devoir entrer la dedans pour ma confession ... et si mes pechers étaient trop nombreux et trop important pour être pardonner ?

Soudain prise d'une inquiétude, elle pensa a ce que lui avait dit Neti et se ressaisit. Elle dit une prière, un peu un préambule du pardon qu'elle allait bientôt demander au Très Haut
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Eloin

Revenue la veille au soir de Limoges, le couronnement de la comtesse récemment élue achevé, la moniale avait pris quelques heures de repos, si bien que le coq éveilla les habitants sans qu'elle ne l'entende.

Elle sortit de son sommeil en sursaut, alors que les rayons d'un timide soleil perçaient à travers les fenestres de sa chambre. Prestement elle procéda à sa toilette, prit un frugal repas, et s'en alla sonner les cloches de l'église du village.

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Héraldique

Eloin

Aujourd'huy était un jour particulier : la Sainct-Noël. Et pour cette occasion, comme chaque année, elle avait pour coutume de prendre ce thème pour la messe.

Eloin attendit donc que les fidèles ne soient entrés dans l'église, puys ferma la porte, protégeant ainsi les quelques personnes présentes du froid et de la neige qui tombait à gros flocons, avant de retrouver l'autel de pierre.

Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut, pour la messe de la Sainct Noël !

Pour commencer, confessons nos fautes au Très Hault, chers fidèles.

La diaconesse rejoignit ensuite le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à la page concernant la lecture du jour.

" Tout au long de l’année, il donnait la moitié de son temps pour aider les malheureux, pas forcément les pauvres, mais bien ceux qu’il nommait les malheureux."

Pour une foys, l'extrait était court, contrairement à ce qu'elle avait l'habitude de faire, mais ce passage contenait, selon elle, toute l'importante de ce jour, et résumait parfaitement la vie de ce sainct généreux.

Sainct-Noël nous enseigne ainsi que, si le jour de sa feste est l'occasion de donner l'aumône à plus pauvre que soy, et faire ainsi une bonne action ; nous avons également la possibilité de prester assistance aux plus riches que nous. La vie leur inflige parfoys de graves déconvenues, et mesme si l'argent ne leur serait d'aucun secours car leurs caisses en sont pleines, il reste une chose qui ne s'achète point, mais qui se donne librement : l'amour de son prochain, comme nous le déclara jadis Oane au Très-Haut.

Eloin adressa un mince sourire à l'assemblée, heureuse d'avoir pu faire passer son message, puys entonna de vive voix le Credo, invitant les fidèles à en faire de mesme.

Et maintenant, communions ensemble ! Partageons le pain et le vin de l'amitié !

Pour l'occasion, la diaconesse avait préparé du pain qui sortait de l'ordinaire : quelques grains de raisins secs, et un soupçon de vanille luy donnait un aspect agréable et une odeur non moins appétissante !

Eloin rompit le pain, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié.

Si vous souhaitez que j'évoque un sujet particulier pour une prochaine messe, ou pour tout autre affaire, venez me voir au presbytère !

Allez dans la paix de Dieu, chers fidèles ! Que vostre journée soit emplie de joie !

Et elle sortit de l'église, rouvrit les portes en grand, rendant ainsi leur liberté à ses fidèles.
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Héraldique

Eloin

Cela devenait un rituel, une habitude qu'elle appréciait, elle qui fut durant un certain temps sans avoir de paroisse à sa charge.

Pour cette foys, Eloin grimpa de nouveau au clocher, et s'accrocha à la corde pour faire tinter bien fort les cloches. La campagne alentour entendrait distinctement le carillon, ce matin, pour sur !

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Héraldique

Maelys

Mae c'était préparée avec le sourire ce matin, c'était le lendemain de Noel et elle était heureuse de sa journée, pour une fois le sommeil avait été réparateur car Breccan lui avait proposé de dormir chez lui.

Le lit d'ami était fort confortable et elle n'eu pas le temps de dire ouf que ses yeux s'étaient déjà fermés.

Elle s'était préparée pour la messe du Dimanche, elle marchait le sourire aux lèvres, et lorsqu'elle atteignit l'église elle entendit les cloches sonner.

Elle rentra dans celle-ci et vit Eloin suspendu aux cordes pour les faire carillonner, cet image la fit sourire encore plus.

Elle attendrait que celle-ci soit disponible pour aller lui parler, en attendant elle trouva une place avant qu'elle ne commence l'office.
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Lohengrin

Lohengrin entra en l'eglise se signa et afficha son annonce en espérant que tous les voyageurs le recopirons pour le plaquarder sur toutes les portes des église du royaumes ...

Citation:

Nous Lohengrin, moine missionnaire, Préfet de l'officeum Deux Caritas du Saint-Office annonçons au bon peuple de notre créateur divin, la fondation d'un nouvel office de missionnaire théologien. Les "Deus Caritas". Toute personne intéressée peut prendre contact avec moi par pigeon ig ou message personnel à Rome

Citation:

Présentation de l'Office Deus Caritas

- L'Office Deus Caritas a pour mission de porter la bonne parole divine, partager la félicité du Dogme et, de par son attitude, propager l'amour, l'amitié et la générosité au travers des Royaumes.

- Les membres de l'Office Deus Caritas parcourront les Royaumes librement et seront souvent en mouvement.

- Ils fréquenteront assidument les tavernes pour parler de Dieu et du Saint Dogme simplement, humblement sans porter aucun jugement.

- Ils refuseront toute forme d'implication dans un conflit afin de garantir l'intégrité des missionnaires et leur totale liberté de circulation.

- Le Missionnaire Théologien n'est pas obligé de célébrer baptêmes ou mariages mais, avec l'accord des clercs locaux, s'il y en a,peut organiser une messe Res Parendo

- Il peut, aussi, entendre en confession, les âmes égarées.

- Porteur du Saint Dogme, sage de son enseignement, le membre de l'Office Deus Caritas est vivement encouragé à analyser chaque situation, d'être à l'écoute de l'autre, de le conseiller, de lui venir en aide.

Statuts des membres de l'Office Deus Caritas

Tout membre de l'Office Deus Caritas doit se référer et se conformer aux statuts.

I -Tout membre de l'Office Deus Caritas est sous la seule autorité du Préfet de l'Office Deus Caritas, lui même sous l'autorité directe du Cardinal Chancelier du Saint-Office Romain.

II -Tout croyant peut entrer au service de l'Office Deus Caritas. Il sera nommé Bonne Volonté.

III -Tout clerc entrant au service de l'Office Deus Caritas sera nommé Missionnaire Théologien.

IV -Les Bonnes Volontés et les Missionnaires Théologiens, après une période de formation et d'apprentissage, seront nommés par le Préfet de l'Office Deus Caritas.

V -Tout membre de l'Office Deus Caritas voyage de son libre fait sans contraintes et sans aucunement relever d'une quelconque autorité de la part du clergé local, devant juste informer de son entrée dans une province, l'archevêque métropolitain, qui en est responsable.
Il peut également, afin d'annoncer officiellement sa visite, aviser les autorités temporelles locales.

VI -Il aura en sa possession une autorisation de voyager et commercer, pour pouvoir subvenir à ses besoins.
Cette autorisation sera délivrée par le Préfet de l'Office Deus Caritas.

Eloin

Ce fut avec un certain plaisir que la moniale vit la tribun entrer dans l'église et s'installer pour assister à la messe de ce dimanche. Elle avait cru comprendre que la damoyselle n'était guère attirée par les églises et autres représentations de la Saincte Eglise, la voir était donc source d'espoir pour la cistercienne.

Un moment plus tard, nul paroissien ne venant braver la neige et le froid pour entrer dans l'église, elle en ferma les portes et rejoignit l'autel.

Pax Vobiscum, frères et soeurs dans la foy ! Benvenguts en l'église Sainct-Jean.

Confessons nos faultes au Très Hault, pour commencer. Si certains d'entre vous souhaitent une confession privée, je serais disponible à la fin de ceste messe...

La diaconesse rejoignit le lutrin et ouvrit son grand manuscrit pour faire lecture du sujet qu'elle avait choisi en ce jour. Un texte qu'elle avait lu, quelques mois auparavant, en la basilique Sainct-Michel de Bordeaux, lorsqu'elle en était l'abbesse.

Livre des Vertus, L'Eclipse, Chap. VIII : La Résurection

La moniale referma l'ouvrage et reporta son regard vers les fidèles.

Ceci est la dernière partie de l'Eclipse, contée par Sypous, un homme ayant vécu il y a fort longtemps, et qui put voir, de son vivant, mesme si ce fut au cours d'un songe, les diverses parties de l'enfer et du paradis.

Dans ce dernier chapitre, le Très-Hault luy mesme s'adresse à Sypous, luy expliquant ce que risquent les humains en se complaisant dans le pêché : l'Enfer Lunaire.

Au contraire, si les actes des hommes sont vertueux et pesés tout au long de leur existence, c'est au Paradis Solaire qu'ils pourront aller après leur trépas.

Voila ce qui doit estre nostre but à tous, chers fidèles : atteindre le Paradis Solaire, au terme d'une vie vertueuse et bienfaitrice. Sachez que chacun de vos actes, pensées, paroles, actions, seront prises en compte au jour du Jugement Dernier,veillez donc à mener une existence convenable...

Eloin referma l'épais livre, observa l'assemblée durant quelques instants, puys entonna de vive voix le Credo, invitant les fidèles à en faire de mesme.

Et maintenant, communions ensemble ! Partageons le pain et le vin de l'amitié !

Eloin rompit le pain, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié.

Un dernier sourire à l'assemblée des fidèles, puis Eloin leva les bras en signe d'envoi.

Allez dans la paix de Dieu, chers fidèles !
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Héraldique

Elisaelisa

Elisa se demandais bien ou etait le presbytère et decida a la sortie de la messe d aller y jeter un oeil

Merwyn

Cela faisait longtemps que Merwyn n'avait plus assistée a une messe. Ce dimanche elle se rend donc a l'église.
Se glissant parmi les fidèles, elle salue les visages connus et entre dans le bâtiment.
C'est avec un sentiment mitigé qu'elle prend place au fond de la nef.
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)

Eloin

Une nouvelle foys, la moniale alla ouvrir les portes de l'église, pour la messe dominicale. La diaconesse grimpa ensuite au clocher, et tira sur la corde commandant la cloche, déclenchant ainsi l'agréable mais assourdissante mélodie qui appelait les fidèles à la messe.

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Héraldique

Chrie6768

Chrie entra dans l'eglise pour aller a la messe.

Elle s'asseya sur un banc au fond, et pria, attendant le debut de l'office

Eloin

Peu de fidèles emboîtèrent le pas à la tribun du village, mais la moniale ne s'en formalisa point. Le temps n'était point venu, encore, où la plupart des villageois se rejoindraient à l'église pour écouter la parole de la diaconesse, comme ce fut naguère le cas lorsqu'elle officiait en l'église de Montmirail...

Elle ferma la porte derrière elle, protégeant ainsi les quelques personnes présentes du froid mordant de ce début décembre, avant de retrouver l'autel de pierre.

Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut.

Pour commencer, confessons nos fautes au Très Hault, chers fidèles.

La diaconesse rejoignit ensuite le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à la page concernant la lecture du jour.

Hagiographie de Sainct Corentin.

La moniale laissa passer un instant de silence, avant d'expliquer la lecture du jour.

Puisqu'en ce jour nous célébrons la Sainct Corentin, je vous ais lu l'intégralité de son hagiographie. Il fut le tout premier curé de Brest, et l'un des sept saincts fondateurs de la Bretagne, ainsi que le sainct patron de ceux qui pratiquent la pesche à pied en terre bretonne.

Si j'ai choisi d'évoquer sa vie en ce jour, c'est parce qu'elle illustre à merveille la vertu de la conservation, dont Saincte Galadrielle est l'archange.

La conservation, c'est le fait de ne point abuser des bonnes choses, c'est manger à sa faim, mais sans s'emplir la panse à n'en plus finir. Nous sommes gens simples qui savent le dur labeur de la terre et l'attention qu'il faut donner à un animal, ou à une plante, pour en pouvoir récolter les fruits le moment venu.

Suivons donc l'exemple de Sainct Corentin, et ne prenons que nostre portion quotidienne. Nous ne nous en porterons que mieux !

Eloin referma l'épais livre, observa l'assemblée durant quelques instants, puys entonna de vive voix le Credo, invitant les fidèles à en faire de mesme.

Et maintenant, communions ensemble ! Partageons le pain et le vin de l'amitié !

Eloin rompit le pain, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié.

Si vous souhaitez que j'évoque un sujet particulier pour une prochaine messe, ou pour tout autre affaire, venez me voir au presbytère !

Allez dans la paix de Dieu, chers fidèles !

Et elle sortit de l'église, rouvrit les portes en grand, rendant ainsi leur liberté à ses fidèles.
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Héraldique

Chrie6768

Chrie arriva devant la grande eglise de Bourganeuf.
Elle ouvrit la porte, cherchant la diaconnesse, du regard...

Elle avais une petite demande a lui faire pour la messe de demain matin..

Eloin

Manque de chance pour la préposée au cadastre, la diaconesse ne vivait point dans son église, ne s'y rendant qu'au moment d'officier les messes ; ou pour y faire un peu de ménage.
Dauna Chrie trouva donc l'église vide, ce ne fut que le lendemain matin qu'Eloin vint ouvrir les portes de l'édifice dédié à Sainct-Jean pour y célébrer le nouvel office dominical.

Elle grimpa au clocher et tira de toutes ses forces sur la corde, entraînant ainsi la cloche qui se mit à carillonner un bon moment, le son aigu résonnant dans le village et ses alentours.

Eloin avait remarqué de nouveaux habitants fraîchement installés au bourg, elle espérait donc les voir à l'église ce jour, ce qui luy permettrait de connaître ces nouveaux visages.
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Héraldique

Eloin

Eloin promit d'aller visiter sa paroissienne prochainement, puys la salua en la remerciant chaleureusement pour son don. Ensuite elle déposa l'offrande dans le petit coffre fermé à clef dissimulé dans le mur de la sacristie, coffre qui contenait l'argent de la paroisse et qu'elle gardait soigneusement à l'abri des convoitises.
Puys elle rentra chez elle, non sans avoir resserré autour de son visage les pans de sa cape, pour se protéger des bourrasques trop froides du vent de décembre...
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Héraldique

Sofja

Sofja était touchée par cette réponse. Depuis de long mois elle pensait beaucoup à son père. Plus le temps passait, plus elle pensait à lui. Dans toutes les épreuves qu'elle et sa famille subissait, elle le revoyait prêt d'eux.
La vie était bien dure mais elle n'était pas la seule à vivre cela et il ne fallait pas s'abattre, son père lui avait inculqué la force de vivre.

Je ne serai combien vous remercier. Si vous avez besoin de renseignement pour la messe, je peux me déplacer ou sinon vous trouverez ma maison au quartier de Gueules au sud ouest. C’est le n°2 "Au soleil levant", non loin du stade.
Un grand merci encore et voici quelques pièces pour la paroisse.

Sofja baissa la tête en signe de salutation et laissa la diaconesse aux autres paroissiens.
C’est toute heureuse qu’elle retourna chez elle.
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Le RP du mariage est ouvert : http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=618925 , on vous y attend.

Sofja

Sofja discuta avec la diaconesse quelques minutes avant que la messe commence.
Ainsi elle se présenta comme originaire depuis quelques générations et habitante de Bourganeuf.
Qu'elle avait été un peu absente pour tenir compagnie à sa mère qui avait été malade.
Elle appréciait beaucoup cette jeune femme et commençait déjà à penser aux futurs projets.

Sofja s'installa sur un banc parmi les autres citoyens et suivit assidument la messe.
Ce fut une belle messe, cela lui avait manqué.

Merci beaucoup pour ce moment rayonnant et spirituel.
Ca faisait longtemps que je ne mettais pas sentie aussi légère.

La Dame de Vicq sur Breuil afficha un sourire puis reprit :

Serait il possible lors de la prochaine messe de faire une petite prière pour mon défunt père : Alksendr JAGELLON, Vicomte de Bellegarde en Marche ?
Cela fait quelques années que son décès nous a été signalé. Il était parti suite à son mandat de Comte du Limousin, en pèlerinage et n'est jamais revenu. Ma mère n'a jamais eu la force physique et mental, elle l'imagine encore vivant, de s'occuper de l'enterrement et moi j'étais trop jeune.

J'aimerai qu'officiellement, l'on fasse quelque chose, pensez vous cela possible ?
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Le RP du mariage est ouvert : http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=618925 , on vous y attend.

Eloin

Eloin sourit à sa paroissienne lorsqu'icelle luy exposa son souhait.

Il me sera tout à fait possible d'insérer une prière pour l'âme de vostre défunt père lors d'une prochaine messe, ma fille. Je puys également organiser un messe entière dédiée à sa mémoire, au jour anniversaire de sa mort...

Le regard de la moniale était empli de compassion, elle qui n'avait jamais connu ses parents ne pouvait guère comprendre la peine de la jeune femme, mais elle imaginait sans peine, pour avoir perdu un de ses enfants en bas-âge, combien le trépas d'un proche pouvait estre difficile à surmonter.
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Héraldique

Sofja

Cela faisait un moment qu'il n'y avait plus de curé à Bourganeuf.
Avec l'arrivée de la nouvelle moniale, c'était l'occasion pour Sofja de reprendre les bonnes habitudes. Ce dimanche matin, elle s'habilla et partit pour l'église afin de suivre la messe.
Une fois à la hauteur du parvis, elle fut accueillit par la diaconesse.

Bien le bonjour Ma Dame.
Je me présente, Sofja JAGELLON, Dame de Vicq de Breuil. J'ai appris votre venue à Bourganeuf.
J'espère que vous vous plaisez ici ?
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Le RP du mariage est ouvert : http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=618925 , on vous y attend.

Maelys

Maelys avait écouté avec attention et beaucoup d'intérêt les paroles d'Eloin, non pas qu'elle était une fervente de la religion, mais il est vrai que la diaconesse était fort intéressante à écouter.

Elle regrettait beaucoup pour elle que l'église ne soit pas vraiment remplie, que faisais donc les villageois de Bourganeuf, à cette allure l'église retrouvera bientôt sa poussière et ses araignées.....

Elle s'était levé à la fin et était partie parler rapidement avec Dame Eloin, la remercia chaleureusement en lui promettant de venir à la prochaine messe.
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Elisaelisa

Elisa en ce dimanche matin avait decidée de retournée à l église .
Aprés avoir nourrir ces animaux remis du bois dans la cheminée toute nouvelle et fait sa toilette
La voici descendue jusqu a l église
Elle entra fit un signe de croix et s installa au meme banc qu il avait 15 jours deja .
Le silence des lieux l appaisait .Elle ne comprenait pas pourquoi .
Mais peu importait

Maelys

Un Dimanche supplémentaire s'annonçait, Mae s'était apprétée comme elle pouvait pour aller à la messe.

Elle était d'humeur triste ce matin et elle ne savait pas pourquoi, elle arriva à l'église avant que les cloches n'ai été sonnées. La diaconesse était pour une fois en retard, cela la rassura.

Elle poussa la porte et vit une tête qu'elle conaissait, Elisa s'était déjà assise et elle décida donc de la rejoindre.

Elle lui dit tout bas pour pas déranger la sérénité du lieu

Bonjour Elisa, je peux m'assoir à tes côtés?
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Eloin

La moniale s'était absentée de Bourganeuf quelques temps, pour pouvoir assister aux épousailles de sa soeur cadette. Elle avait profité de ne pas -encore- estre nommée In Gratebus pour prendre la route, ce qui luy serait plus difficile par la suite.

Elle était revenue la veille au soir, épuisée. Aussi, c'est après le repas de la mi-journée qu'elle rejoignit l'église, pour y préparer la messe du jour.

Elle traversa la nef, grimpa au clocher et tira sur la corde commandant les cloches, provoquant le carillon censé amener les fidèles à l'office dominical.

Une foys que le carillon eut pris assez d'élan pour continuer à retentir sans qu'elle n'ait besoin de tirer sur la corde, la diaconesse redescendit de son perchoir et alla se poster à l'entrée de l'église, attendant l'arrivée des fidèles.
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Héraldique

Eloin

Eloin sourit à la nouvelle venue, qu'elle n'avait encore jamais vu dans les rues du village.

Bonjorn, dauna !Et bien, Bourganeuf est un village paisible mais néanmoins animé, cela fait que je m'y attaches petit à petit. Vous résidez au village ? Je n'ai point eu l'occasion de vous croiser, depuys mon arrivée...

Elle discuta un peu avec la jeune femme, qui semblait estre une paroissienne assidue du temps où le village disposait d'un curé actif ; puys l'invita à entrer lorsqu'elle jugea le moment venu de débuter l'office.

Elle ferma la porte derrière elle, protégeant ainsi les quelques personnes présentes du froid mordant de ce début décembre, avant de retrouver l'autel de pierre.

Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut. Que vous soyez riches, pauvres, marchands ou vagabonds, entrez et venez écouter la parole de Dieu et de ses prophètes !

Pour commencer, confessons nos fautes au Très Hault, chers fidèles.

La diaconesse rejoignit ensuite le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à la page concernant la lecture du jour, et qu'elle avait choisie le matin-mesme.

"Le miroir d'Oane", première partie, second paragraphe.

La moniale laissa passer un instant de silence, avant d'expliquer la lecture du jour, qu'elle lisait pour la première fois à ses fidèles.

Le passage que je viens de vous lire est l'extrait d'un texte rédigé par Oane, l'humain qui comprit que le Très-Haut avait donné aux hommes la capacité d'aimer, ce que les autres créatures de la terre et du ciel ne possèdent point.

Oane, dans ce récit, nous explique comment est divisé nostre univers, et nostre monde ; il nous apprend également que chaque homme est différent dans sa manière d'accomplir les choses, selon que son comportement sera bon, mauvais, ou mitigé.

Chacun de nous est donc façonné selon ces trois aspects, l'homme bon s'activant à faire le bien autour de luy et à satisfaire son prochain ; l'homme mauvais s'appliquant à détruire, ou du moins contrecarrer ce que peut faire l'homme bon. Et il existe l'homme incertain, celuy qui accomplira tantost des actes bons, et tantost des choses mauvaises.

Un homme bon peut devenir mauvais, tout comme un homme mauvais peut devenir vertueux, l'homme incertain, luy, hésitera toujours entre le bien et le mal. Tout homme peut changer et devenir meilleur, encore faut-il que cela soit réellement son souhait, et sa volonté.

Eloin referma l'épais livre, observa l'assemblée durant quelques instants, puys entonna de vive voix le Credo, invitant les fidèles à en faire de mesme.

Et maintenant, communions ensemble ! Partageons le pain et le vin de l'amitié !

Eloin rompit le pain, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié.

Si vous souhaitez que j'évoque un sujet particulier pour une prochaine messe, n'hésitez point à m'en faire part...

Allez dans la paix de Dieu, chers fidèles !

Et elle sortit de l'église, rouvrit les portes en grand, rendant ainsi leur liberté à ses fidèles.
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Héraldique

Eloin

Eloin ne tarda point à voir venir quelques paroissiens, dont la jeune Maelys, à qui elle répondit en souriant.

De fait, oui, vous estes mesme parmi les premiers, ma fille !

Elle attendit un certain temps sur le parvis de l'église, puys rentra dans la nef et ferma la porte derrière elle, avant de retrouver l'autel de pierre.

Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut. Que vous soyez riches, pauvres, marchands ou vagabonds, entrez et venez écouter la parole de Dieu et de ses prophètes !

Pour commencer, confessons nos fautes au Très Hault, chers fidèles.

La diaconesse rejoignit le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à une page marquée par une tresse de tissus de différentes couleurs.

Hagiographie de Sainct Horace, troisième partie.

La moniale laissa passer un instant de silence, avant d'expliquer la lecture du jour.

Le passage que je viens de vous lire est une partie de l'hagiographie de Sainct Horace, patron des archivistes, dont le nom sera honoré ce mercredi, dix-septième jour du présent moys.

Grasce à cet homme, nous disposons désormais d'archives, au seing desquelles les clercs de l'Église Aristotélicienne déposent les certificats de baptême, de mariage et de décès de leurs paroissiens.

Sainct Horace nous a permis de retrouver des documents qui viennent parfoys à se perdre au fil du temps, comme l'encre s'efface petit à petit des parchemins vieillissants. Il a aussi initié la culture de l'écrit, dans une église renaissante qui ne fonctionnait jusque là qu'oralement, et pour laquelle il n'était guère nécessaire de se souvenir des dates.
Or nostre société évolua, et certaines institutions demandèrent des dates et lieux précis pour les actes religieux, aussi l'invention de Sainct Horace fut-elle miraculeuse aux yeux des clercs de ce temps.

Eloin referma l'épais livre, observa l'assemblée durant quelques instants, puys entonna de vive voix le Credo, invitant les fidèles à en faire de mesme.

Et maintenant, communions ensemble ! Partageons le pain et le vin de l'amitié !

Eloin rompit le pain, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié.

La semaine prochaine, je pense que je vous parlerais du Bienheureux Théodore de Ligurie, à moins que vous ne souhaitiez voir évoqué un autre sujet...

Allez dans la paix de Dieu, chers fidèles !

Et elle sortit de l'église, rouvrit les portes en grand, rendant ainsi leur liberté à ses fidèles.
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Héraldique

Eloin

La moniale avait remercié les fidèles de leur présence, puys chacun rentra chez luy retrouver ses occupations ordinaires.

La semaine passa, pour la diaconesse, entre l'entretien de son élevage de cochons et le suivi des quelques cours que ses maigres moyens luy permirent de suivre. Le dimanche venu, elle rejoignit l'église juste après le repas de la mi-journée, et grimpa au clocher, prenant quelques instants pour admirer la vue sur les collines environnantes.

Là, elle tira sur la corde commandant les cloches, provoquant le carillon censé amener les fidèles à la messe dominicale.

Puys elle redescendit de son perchoir et alla se poster à l'entrée de l'église, attendant l'arrivée des fidèles.
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Héraldique

Maelys

Maelys s'était préparé comme elle pouvait pour aller à la messe, elle avait trouvée une brosse à cheveux et elle réussit à faire un beau chignon.

Elle se dépécha cette fois ci d'aller à l'église, au moment où elle vit l'édifice elle entendit les cloches, elle pressa donc le pas et vit Eloin à ce moment ouvrir les portes.

Elle lui sourit lorsqu'elle arriva à sa hauteur et dis:

Ah cette fois ci je suis dans les temps je crois, puis elle rentra dans l'église et s'assis.
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Campus2012

Matt se dirigea vers Eloin a la fin de l'office.

Bel office, j'en ai appris beaucoup sur sainct jean. Je reviendrais la semaine prochaine si je le peux, ça en vaut la peine.

Elisaelisa

Elisa venait de passer une heure paisible dans cette église
Elle etait très heureuse d etre venue ici ce matin cela lui fit le plus grand bien .
Ce dirigeant vers la grande porte a la fin de l office
Elisa salua avec un grand sourir paisible Dame Eloin
Bonne fin de journée madame a bientot et merci pour toute ces belles paroles

Elisaelisa

Après un court passage à la taverne aux chêne de Chabrière
Elisa arriva afin devant l église
Elle entra
Fit un signe de croix et enfin s installa sur un banc non loin de l autel

Eloin

De bon matin, la moniale quitta sa demeure, au seing de laquelle elle avait passé de longues heures à tout nettoyer pour pouvoir y vivre convenablement ; et rejoignit l'église, pour sa seconde messe depuys son arrivée au village.

Elle sourit en voyant la jeune Elisa assise sur un banc, qui semblait attendre sagement que la messe ne commence. Elle la salua d'un signe de teste, et grimpa au clocher.
Là, elle tira sur la corde commandant les cloches, provoquant le carillon censé amener les fidèles à la messe dominicale.

Puys elle redescendit de son perchoir et alla se poster à l'entrée de l'église, attendant l'arrivée des fidèles.
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Héraldique

Chrie6768

Chrie arriva en courant, en etendant la cloche de l'eglise .

Elle salue la diaconesse, et rentra discretement dans leur belle eglise, pour aller s'assoir, priant en silence en attendant l'office.

Campus2012

Matt entrait dans l'eglise, se signa de la croix et attendit que l'office ne commence.

Eloin

Eloin vit arriver la préposée au cadastre, puys le consol-magèr, et les salua d'un signe de teste agrémenté d'un sourire. Elle était satisfaite de leur venue, sachant fort bien que les personnes les plus importantes du village étaient souvent des modèles, ou du moins des guides, pour les habitants d'un bourg. Les voir assister à la messe en aiderait surement certains à franchir le pas et monter les marches du parvis de Sainct Jean !

Lorsqu'elle vit que nul ne se dirigeait plus vers l'église, elle referma les portes, traversa la nef et rejoignit l'autel.

Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut. Que vous soyez riches, pauvres, marchands ou vagabonds, entrez et venez écouter la parole de Dieu et de ses prophètes !

Ce jour, pour ma seconde messe au seing de l'église de Bourganeuf, je vais vous parler de Sainct Jean, à qui fut dédiée cet édifice, lorsqu'il fut consacré. Je vous avais lu une partie de son hagiographie dimanche dernier, je vais donc vous délivrer la seconde partie de la vita de ce sainct homme.

Mais avant cela, confessons nos fautes au Très Hault, chers fidèles, car nul ne saurait recevoir la bénédiction du Tout Puissant en étant impur.

La diaconesse rejoignit le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à une page marquée par une tresse de tissus de différentes couleurs.

Hagiographie de Sainct Jean, première partie.

La moniale laissa passer un instant de silence, pour que les paroissiens puyssent s'imprégner au mieux de cette lecture.

Voici donc la seconde partie de la vita de Sainct Jean, qui décida de servir le Très Hault en répandant la bonne parole, du vivant de Christos, et surtout après sa mort.

La semaine dernière, je vous ais dict ce que Sainct Jean nous prouve, de part ses actes : il n'est parfois nul besoin de suivre un meneur pour convaincre les foules de se rallier à l'Aristotélisme...

Christos a dit : "se souvenir du pardon est aussi se souvenir des fautes". Pourquoi se souvenir des fautes commises par le passé et pardonnés par la confession ?

Justement pour ne point les commettre à nouveau. Un pêché se confesse, se comprend, se pardonne, et finit par s'oublier, mais il aura auparavant été banni de l'existence de celuy qui l'aura commis.

Eloin referma l'épais livre, observa l'assemblée durant quelques instants, puys entonna de vive voix le Credo, invitant les fidèles à en faire de mesme.

Et maintenant, communions ensemble ! Partageons cet instant qui nous rassemble malgré nos différences ! Partageons le pain et le vin de l'amitié !

Eloin rompit le pain, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié.

Enfin, la cistercienne leva les bras en signe d'envoi.

Allez dans la paix de Dieu, chers fidèles !

Et elle sortit de l'église, rouvrit les portes en grand, permettant ainsi aux fidèles de retrouver leurs chaumières et bâtiments de travail.
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Héraldique

Eloin

La moniale ne répondit pas aux voeux du maire, mais l'éclat qui illumina ses yeux en cet instant fut plus clair que le son de sa voix : du courage, elle en avait à revendre. Elle n'était pas venue s'installer dans cette petite bourgade privée de guide spirituel pour abandonner sitôt la première messe délivrée !

J'officierais tous les dimanches, sauf imprévu, mestrè, tenez-vous le pour dit ! Répliqua-t-elle simplement à son interlocuteur.
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Héraldique

Campus2012

Et bien j'essaierais de passer le plus souvent possible a l'office, je vous soutiens dans votre dessein.

Matt souriait amicalement.

Elisaelisa

Elisa s était levée à l’aurore ce matin
Après avoir mis un peu d ordre dans sa maison et pris son déjeuner avec ses animaux
Elle s apprêta afin de tenir sa promesse qu’elle avait à dame Eloin qu’elle avait croisée dans les rue de Bourga à la foire aux bestiaux
Elle sortie de son armoire sa plus jolie robe et les souliers qu’elle n’avait pas portée depuis des mois
Puis devant le miroir et se coiffa
Te voila prête ...
Les cloches n n’ont pas encore sonnées
Fermant la porte à double tour après avoir embrasser ces compagnons Elisa se dirigea vers l église

Eloin

Le maire ne tarda point à faire son entrée, la diaconesse le salua d'un respectueux signe de teste.

Ah ! Bonjorn, mestrè consol magèr !

Difficile ? Non, du tout. Je dirais plutôt fort calme, les bourganiauds ne sont plus habitués au son de la cloche signalant le début de la messe, et peu se sont déplacés. Mais je ne perds point espoir, je me doute bien que la situation ne s'arrangera point en si peu de temps !
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Héraldique

Campus2012

Matt souriait malgré le bilan quasi désastreux que l'on pouvait tirer a la suite de l'office. Bien trop peu de fidèles avaient fait le déplacement pour venir partager la parole d'Aristote.

La prochaine fois, prévenez moi afin que je n'oublie pas de venir. Je vous souhaite bien du courage. Si vous avez besoin d'aide, faite moi signe.

Eloin

Eloin vit arriver Maelys, courant aussi vite que si elle avait le Sans-Nom aux trousses. Elle retint un éclat de rire en oyant la question de celle qui l'avait aidée, quelques jours auparavant, à nettoyer l'église.

Et bien, je viens toute juste d'achever la messe, ma fille, il vous faudra donc attendre la prochaine, maintenant !
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Héraldique

Campus2012

Matt entra dans l'eglise pour venir aux nouvelles. Il se dirigea vers Eloin.

Bonjour, alors comment c'est passé ce premier office ? Pas trop difficile ?

Laryssa.

Un oeil s'ouvre, puis l'autre. La blondinette fronce les sourcils.
Sommes nous le matin ? Le soir ? Pourquoi fait-il si noir ?
Pour quoi ça sent la bibine à plein nez ? Sa main se tend et heurte du bois, ses muscles sont endoloris... en même temps... l'a pas l'impression d'être allongée la Tulipe. Non, elle a plutôt l'impression d'être dans une position accroupie.
Et la crapule de tenter de se redresser, se heurtant à un couvercle de bois qui se soulève légèrement.
Là, ses yeux s'ouvrent en grand, elle réalise enfin et c'est dans un grand fracas qu'elle se redresse d'un coup

Haaaaaaaaaaan Mortecouille ! Nom d'un dindon plumé qu'est-ce qu'j'fous là dedaaaaaaaaaaaaaaah

Et le tonneau de se renverser, la blonde encore en partie dedans.
Et vas y que ça roule, que ça jure, que ça se bataille avec le fut pour enfin se relever, les cheveux emmêles, les haillons pire que crasseux.

Sauf que là... c'est pas terminé pour la pauvre fripouille.
Dans sa tête, tout se remet doucement en place. Sa cuite de la veille, sa perte de mémoire concernant l'adresse de son taudis et ce tonneau vide qui se trouvait à sa disposition pour piquer un roupillon vite fait bien fait.
Enfin, le roupillon avait duré un peu plus longtemps que prévu, et Laryssa se rendait tout doucement compte qu'elle avait oublié une chose importante.
Et là... c'est le drame.
La chipie avait beau être la pire des friponnes, elle était aussi la plus fidèle des croyantes.

Elle s'écria

Nom de D.. pardon... Ne jure pas !! Rhoooo j'ai oublié l'Eglise !! Vite allez boug'toi !

Ni une, ni deux, la Tulipe ne prend même pas le temps de s'arranger, de se laver... Elle se dit que le Très Haut l'excusera pour cette fois-ci.
Elle couru, aussi vite que ses petites jambes lui permettaient et dérapa sur le parvis.
Elle qui voulait être discrète.. c'était raté...ah ben non... Maelys se chargeait de détourner l'attention et hop !
Ni vu, ni connu, la blondinette se retrouvait dans le bâtiment, se signant 3 fois par superstition, avant de rejoindre un banc.

Mais... mais... pourquoi tout le monde prenait la direction inverse ?
Elle avait raté son coup ? zut ce n'était pas le début mais la fin ?!

Et notre blonde internationale de se relever, penaude, non sans un dernier signe de croix et une petite prière.

Coupable, elle ressort, frustrée et honteuse avant d'entendre un petit groupe parlant d'aller en taverne.

Le regard émeraude de la crapule s'allume et c'est reparti pour un tour !

En taverne ?? J'vous connais po ! Mais j'en suis !

Et la Tulipe repart !
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Maelys

Maelys arriva en courant à l'église, toute essouflée d'avoir courut aussi vite, elle s'était pas réveillée de suite et lorsqu'elle se rendit compte son sang ne fit qu'un tour.

Elle arriva pas loin de la porte et vit Dame Eloin sur le parvis , ouf elle avait surement pas commencé, elle lui fit un signe.

Arffffff, Dame Eloinnnnnnnn pfffffffff, j'arrive juste à temps hein?
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Eloin

Peu de fidèles, pour cette première messe. La moniale ne s'en formalisa point, elle s'y attendait, sachant fort bien que sa simple arrivée ne changerait point les choses.

Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut. Que vous soyez riches, pauvres, marchands ou vagabonds, entrez et venez écouter la parole de Dieu et de ses prophètes !

Ce jour, pour ma toute première messe au seing de l'église de Bourganeuf, je vais vous parler de Sainct Jean, à qui fut dédiée cet édifice, lorsqu'il fut consacré.

Qui fut Sainct Jean ? C'est ce que nous allons découvrir sous peu. Mais avant cela, confessons nos fautes au Très Hault, chers fidèles, car nul ne saurait recevoir la bénédiction du Tout Puissant en étant impur.

Si certains d'entre vous souhaitent une confession privée, je serais disponible à la fin de cette messe...

La diaconesse rejoignit le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à une page marquée par une tresse de tissus de différentes couleurs.

Hagiographie de Sainct Jean, première partie.

La moniale reporta son regard sur les fidèles pour son sermon du jour.

Voici donc la première partie de la vita de Sainct Jean, qui décida de servir le Très Hault en répandant la bonne parole, du vivant de Christos.

Il ne souhaitait pas suivre le prophète et le voir accomplir ses miracles, il voulait simplement transmettre les enseignements d'Aristote et de Christos aux païens, agrandissant ainsi la communauté des fidèles aristotéliciens.

Et il continua après la mort de Christos, c'est ce que nous verrons dimanche prochain !
Ce que Sainct Jean nous prouve, de part ses actes, c'est qu'il n'est point besoin, parfoys, de suivre un meneur pour convaincre les foules de se rallier à l'Aristotélisme...

Eloin referma l'épais livre, observa l'assemblée durant quelques instants, puys entonna de vive voix le Credo, invitant les fidèles à en faire de mesme.

Et maintenant, communions ensemble ! Partageons cet instant qui nous rassemble malgré nos différences ! Partageons le pain et le vin de l'amitié !

Eloin rompit le pain, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié.

Enfin, la cistercienne leva les bras en signe d'envoi.

Allez dans la paix de Dieu, chers fidèles !

Et elle sortit sur le parvis de l'église, au cas ou un fidèle souhaiterait l'entretenir.
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Héraldique

Eloin

D'ordinaire, la messe avait eu lieu en matinée, avant le dîner*. Pour autant, la moniale décida d'officier en début d'après midi, espérant ainsi attirer assez de monde dans l'église.

Eloin grimpa au clocher et fit sonner les cloches pour amener les fidèles à la messe dominicale, la première qu'elle célébrerait depuys son arrivée au village de Bourganeuf.

Puys elle redescendit de son perchoir et alla se poster à l'entrée de l'église, attendant l'arrivée des fidèles.

* Autrefois, on dînait le midi, et on soupait le soir.

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Héraldique

Maelys

La diaconesse Eloin semblait inquiète pour elle, ce qui lui tira un léger sourire.

Hum je vous avoue que cela m'arrive regulierement, je sais que je suis pas née ici, et je suis arrivee il y a a peine un mois, avec une perte de memoire par rapport à mon passé.

Bref finis de parler de moi, passons ce coup de balai et apres on allume quelques cierges ça egaiera l'église.
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Campus2012

Matt entrait discretement dans le batiment, il se signa de la croix, alla s'asseoir sur un banc et pria pour ses proches disparus.

Eloin

Une perte de mémoire... La moniale n'avait encore jamais eu l'occasion de côtoyer ce que les savants des temps anciens nommaient "amnésiques".

J'en suys marrie pour vous, Maelys, je crains de ne point connaistre de médication pour apaiser ce souci. Mais je chercherais dans les différents ouvrages médicaux rédigés par nos ancêtres, et qui sont parvenus jusqu'à nous. Peut-estre trouverais-je quelques conseils...

Elle hocha la teste à la proposition de la jeune fille qui ne voulait point s'apitoyer sur son sort et aller de l'avant, ce en quoi la cistercienne ne pouvait que l'approuver.
Chacune prit donc un balai et se mit joyeusement au travail. Eloin aurait mesme chantonné un cantique, si la porte ne s'était point ouverte quelques instants après.
Elle salua d'un signe de teste celuy qui vint prier, puys s'en alla balayer un peu plus loin, laissant ainsi le jeune homme se recueillir en paix.
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Héraldique

Eloin

Son interlocutrice mit un certain temps à luy répondre, semblant visiblement perdue dans ses songes. Et elle haussa un sourcil lorsqu'icelle donna la raison de son silence, son instinct de médecin reprenant le dessus.

Une absence... Cela vous arrive-t-il souvent ? Je suys également médecin, si vous avez besoin de quelque chose, n'hésitez point à me demander audience !
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Héraldique

Eloin

Le grincement de la porte la fit sursauter, avant qu'un nouvel éternuement ne la secoue brutalement. La moniale faillit laisser échapper un juron, n'ayant jamais vu tant de poussière accumulé en un seul et mesme endroit.
Pourtant elle était heureuse, car, petit à petit, la teinte du bois revenait, débarrassée de la poussière qui la couvrait depuys si longtemps. Elle releva la teste vers la jeune femme qui s'approcha d'elle.

Bonjorn ! Enchantée, Maelys. Je suys Eloin Bellecour, la nouvelle diaconesse de Bourganeuf... Ma foy, si vous réussissez à trouver un balai, vous pourrez m'aider a ôter toutes les saletés qui recouvrent le sol !

Ensuite, seulement, elle pourrait laver à grande eau...
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Héraldique

Maelys

Maelys sortit de sa torpeur, encore ce trou noir, des images d'un homme en particulier lui était apparue. Qui était ce? elle savait qu'il avait compté pour elle mais à ce jour encore rien ne lui venait à l'esprit.

Combien de temps était elle restée sans répondre à la nouvelle diaconesse, elle était confuse pour elle, elle a du croire qu'elle était impolie.

Pardon dame Eloin, je....j'ai eu un moment d'abscence.

Oui oui bien sur je vais aller prendre un balai de suite, je vais pas vous laisser seule quand même.

Contente de voir une diaconesse, cela fera du bien à la ville je pense
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Maelys

Maelys était passée à la foire aux bestiaux et avait décidé d'aller flaner dans les rues de Bourganeuf, son chemin la mena à l'èglise.

Cela faisait un moment qu'elle n'était pas rentrée dans ce genre de lieu, trop prise par son travail.

Elle poussa la porte qui grinça de suite, oula ça devait faire un moment que personne n'y était rentré.

Quelle ne fut pas sa surprise de voir une femme les manches retroussées à nettoyer le lieu, elle sourit en l'entendant éternuer, la pauvre elle devait être pleine de poussière.

Bonjour dame, me présente Maelys vous avez besoin d'un coup de main?
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Eloin

Quatre jours que son voyage s'était achevé, la moniale étant parvenue a sa destination : sa nouvelle paroisse, Bourganeuf.
Le premier accueil fut fort courtois, avec l'homme qui s'était présenté comme étant le tribun de la bourgade, et qui l'avait aimablement renseignée. Elle avait donc pris une chambre a l'auberge, en attendant de se pouvoir choisir une demeure avec la préposée au cadastre.

Elle avait rapidement remarqué le calme apparent de la cité, quelque peu mis a mal certains soirs, les habitants de Bourganeuf semblant estre de bons vivants quand l'envie leur en prenait. Pour l'instant, elle n'avait point poussé la porte d'une des tavernes de la ville, se réservant ce moment pour plus tard.

La veille, elle avait fait parvenir un message a la rectrice de l'université, puisque nulle réponse ne luy était parvenue quand a son inscription au bureau des étudiants voie de l'Eglise. Non point qu'elle était impatiente de reprendre les cours de théologie, mais tout de mesme !
Et, ce jour, alors que d'autres officiaient la messe dominicale dans leur église, la diaconesse quitta sa chambre d'auberge, non sans avoir, au passage, emprunté un seau d'eau chaude et savonneuse, un torchon, et une brosse.

Elle poussa la porte de l'édifice de son pied, alla poser son matériel au milieu du choeur, et posa son regard sur l'intérieur de l'église, son église. Et grimaça : les araignées avaient investi le lieu déserté depuys longtemps par les hommes, leurs toiles rivalisant avec les reflets des vitraux dans la lumière du jour ; une épaisse couche de poussière recouvrait le sol, les bancs de la nef et l'autel de pierre ; et des souris semblaient s'estre attribuées l'endroit, au vu des excréments visibles un peu partout dans les allées.
Retroussant ses manches, Eloin commença par passer un coup de chiffon sur les bancs et les prie-Dieu, non sans éternuer plusieurs fois, sous l'effet des grains de poussière virevoltant autour d'elle...
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Héraldique

Kartouche

Le magnifique Kartouche arriva à Bourganeuf sur sa vieille mule, mais avec des bottes -blanches, naturellement- flambant neuves. Arrivé tard, il plongea dans un lit pouilleux -littéralement, rempli de poux- de la première auberge venue. Avant l'aube, il réveilla l'aubergiste en tambourinant à sa porte et lui extorque, contre paiement dû, deux miches de pain et une bouteille de vin pour tenir la journée. Traversant le village pour rejoindre la porte de Guéret, sur la route du Berry, il fut frappé par l'état de l'Église qui semblait n'avoir plus servi depuis longtemps.

Une petite visite spirituelle lui ferait du bien. Le fantasque Kartouche mit sa mule devant une touffe d'herbe qui poussait au coin du lieu saint, mais ne prit pas la peine de l'attacher, sachant qu'il ne ferait pas long. Il poussa la porte sans savoir si elle grincerait, et ôta son chapeau avant de pénétrer plus avant. À genoux, il entonna son credo à mi-voix :

Je crois Deos Créateur du monde
Depuis l’Enfer qui est sous l’onde
Au paradis où volent les colombes
...

[...]
Si c’est un rêve, je rêverai.

En se relevant, il adressa un sourire malicieux à l'effigie sainte au fond de la nef, puis sortit et reprit la route sur sa mule, saluant ici ou là, d'un coup de chapeau, un badaud matinal.

Amandinelavigne

Toute sa vie, elle l'avait passé à prier matin, midi et soir. Alors loin du couvant ou elle avait grandi Amandine ne concevait pas un jour sans passé en ces lieux afin de prier.
Au petit matin à l'heure de mâtine, elle pénétra dans l'église du village. L'atmosphère calfeutrée et l'odeur lui emplie les narines. Lieux béni et familier.

Amandine s'installa sur un banc et commença, les yeux fermés.

Le temps passa vite, elle se devait d'aller travailler pour pouvoir continuer à manger à sa faim.
Elle sortit silencieusement le regard baissé en signe de dévotion et se dirigea dans pas rapide vers la mine de fer.

Elisaelisa

Par ce dimanche nuageux Elisa decida de continuer sa visite de la ville ou elle venait d arrivée il y a peu .
Elle entra dans l eglise ................Personne !
Elle s avance jusqu a l'autel regarde à droite puis à gauche
elle chuchote mais cette église est delaissée on dirait?
Ce froid et ce silence me font froid dans le dos
je dois sortir .......

Erwin.de.turenne

Citation:

Annonce du diocèse de limoges

Arrivée prochaine d’une diaconesse dans la paroisse de Bourganeuf.

Dans l’attente pour vos pastorales, et sacrements, veuillez contacter le Père Erwin Maledent de Feytiat, Archidiacre du diocèse de Limoges en son bureau situé au palais épiscopal

_________________
[img*]http://img217.imageshack.us/img217/7931/bandefinitive2.gif[/img]
Recteur du séminaire superieur de Rome
[Signature hors norme, à mettre en conformité. BF]

Campus2012

Matt entra dans l'eglise, se signa de la croix et pria au nom de ses défunts amis.

_hermine_

Il était temps de partir. Hermine savait que dans quelques minutes elle retrouverait son groupe d'amis dans la charrette nouvellement acquise et poserait le couffin de sa fille à ses pieds pour reprendre la route.
Cependant, cela faisait plusieurs jours que les nouveaux voyageurs ne s'étaient arrêtés en ville et l'ancienne diaconesse ne put résister à l'envie de pousser la porte de l'église. La petite dans ses bras sembla se calmer instantanément : comme si elle ressentait la sérénité qui emplissait sa mère en ce lieu de prières.

La jeune femme remonta l'allée centrale et vint se placer face à l'autel. Ses pensées étaient emplies de son époux resté en leur ville natale, de ses amis et des clercs qu'elle considérait comme ses frères.

Serrant toujours sa fille contre son sein, elle s'agenouilla pour prier.
Elle loua le Très-Haut et Ses Prophètes, elle pria pour le rétablissement de Son Eminence Clodeweck et pour la protection de ses compagnons de route, elle chanta l'Amour transcendé par la Foi et appela Sainte Raphaëlle pour l'aider dans son cheminement hasardeux.

Ce n'est que lorsque Ascéline se mit à gigoter dans ses bras que la jeune femme sortit de son recueillement et se remit sur ses jambes devenues douloureuses.
Elle jeta un dernier regard vers les vitraux qui faisait miroiter la lumière à l'intérieur de l'édifice religieux et se détacha lentement de sa contemplation pour reprendre son chemin.

Mousse4480

Mousse4480 a écrit:

Citation:

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DIOCESE DE LIMOGES, GRANDE CAMPAGNE DE RECRUTEMENT

Habitants du Limousin et du Poitou, fiers limousins et poitevins, fidèles aristotéliciens,

Par la présente, moi, Mousse Beaupin de l'Aizenay, Vicaire diocésain du Limousin, Secrétaire Apostolique du Centre, Nonce Apostolique du Limousin, Curé de Guéret et Bourganeuf, Père Prévôt grégorien, Membre du Chapitre grégorien vous informe que sous l'impulsion du Comte Dragonet , de son conseil et moi-même lançons ce jour une grande campagne de recrutement de clercs dans tout le diocèse.

Je vais tenter de vous simplifier les fonctionnements de l’Eglise afin que vous compreniez comment vous pouvez aider le Très-Haut.
Deux voies principales s’offrent à vous, ainsi qu'une 3ème de secours :

La première est celle de clerc non ordonné, au service de l’Eglise. Vous ne prononcerez aucun vœux de pauvreté ni de chasteté, pourrez vous marier, boire un peu plus que de raison, etc. Vous mènerez donc une vie exactement la même qu’auparavant, tout en étant conscient qu'elle sert d'exemple aux fidèles qui vous regarde et vous écoute. Les seules obligations sont d' avoir la Foi et de souhaiter servir l'Eglise.
Le poste possible sans ordination est celui de diacre. En tant que diacre, vous ferez tout ce que fait un curé : vous direz les messes, ferez des baptêmes, des mariages, entendrez les gens en confession, etc.
Pour plus d’informations sur le poste de diacre, reportez-vous à l’annexe 1 en bas de ce message.
Le deuxième est celle de clerc ordonné. Vous prononcerez des vœux d’exemplarité et de triple obéissance. A ce titre, vous ne pourrez plus vous marier ni porter les armes. L’avantage est que vous pourrez alors faire une véritable carrière dans l’Eglise.
En outre, quand le moment sera venu pour vous de passer lettré (niv 3), sachez qu’un prêt spécial est octroyé à ceux qui choisissent la voie de l’Eglise.
Les postes possibles avec ordination sont très nombreux : vous commencerez comme curé, mais pourrez très rapidement monter dans la hiérarchie : les postes d’évêque, d’archevêque et ou de cardinal vous seront accessibles si vous faites montre de la foi et la motivation nécessaires.
Et enfin la troisième voie, celle du Sacristain:
Le sacristain s'occupe de la sacristie et prépare donc l'office In God pour l'officiant.(C'est à dire que si cette personne est niv 3, voie de l'Eglise, elle pourra préparer la messe, et recevoir des PVD, il ne fera en aucun cas des offices Rp parlant, ceci est sa seule charge)
Un diacre peut être sacristain également, mais sa fonction principale reste celle de diacre.

Il existe deux types de Sacristain : les simples fidèles et les diacres.

Si une de ces trois voies vous intéresse, alors n’hésitez plus : contactez Mousse4480 ici:
http://monasteredeargentat.actifforum.com/
ou ici: http://www.lesroyaumes.com/FichePersonnage.php?login=mousse4480
Je reste évidemment disponible pour répondre à toutes les questions que vous vous poseriez.

Mousse de Beaupin l'Aizenay

Citation:

Qu'est-ce qu'un diacre ?
Un diacre est un collaborateur du curé. Il lui est subordonné et a pour fonction de l'aider à préparer les offices et à donner les sacrements... Le diacre sert aussi de remplacant. Il peut donc célébrer la messe et faire les baptêmes, les mariages et les funérailles en lieu et place du curé empêché ou absent. En conséquence, le diacre a la capacité de délivrer des certificats de baptème, de mariage et de décès.

Un diacre est un laïc (sauf si la personne est clerc) : il ne peut pas porter les armes, mais peut se marier. Un diacre est soit un homme, soit une femme : on parle alors de "diaconesse".

Le statut de diacre n'est pas définitif. Ainsi, si on s'apercoit que l'on n'est pas fait pour cette voie, on peut toujours arrêter.

[color=black]Comment devenir diacre ?

Pour devenir diacre, il faut en faire la demande auprès de son curé qui transmettra à l'évêque, ce dernier étant seul habilité à nommer à un diacre. Si le curé ne répond pas ou s'il n'y en a pas, vous pouvez faire votre demande chez le curé voisin ou directement auprès de l'évêque lui-même. En dernier recours, adressez-vous à [/color]Rome.

Il y a au moins trois conditions pour devenir diacre : être baptisé, ne pas appartenir à une organisation criminelle ou hérétique et, surtout, être motivé.

Afin de bien connaitre le dogme, il faut également lire le Livre des Vertus disponible à la cathédrale. Le fait d'appartenir à un ordre est également un avantage. Enfin, vous pouvez également vous inscrire à un séminaire qui vous assurera une formation pour précher, faire un sermon etc...

Pourquoi devenir diacre ?

Les raisons sont nombreuses. En voici quatre qui sont essentielles :

- Pour vivre pleinement sa foi au coeur même de l'église aristotélicienne.

- Pour participer à la vie spirituelle de sa paroisse. Le diacre a ainsi à coeur de guider les fidèles sur le chemin de la vérité dans l'amour du Très-Haut. Il est heureux de consacrer son temps à ses frères lors des moments joyeux (baptêmes, mariages...) et plus sombres (agonies, funérailles...).

- Pour se familiariser avec le rôle de prêtre en attendant d'avoir été ordonné.

- Pour être sûr de choisir la bonne voie, le moment des études enfin venu.

Dria_de_lostebarne

Phylandria venait a peine de déposer ses bagages qu'elle voulu commencer par découvrir la ville et surtout l'église dans laquelle elle allait officier.

Elle entra dans la battisse avec un recueillement immense et une douceur absolue.

S'avançant vers l'autel, elle prit le temps de la toucher, d'aller voir le calice aux hosties et la coupe, de profiter au maximum de l'âme de cette église.

Puis après avoir pris un peu connaissance des lieux, elle chercha un balai et se mit au grand nettoyage de printemps : balayer les allées, cirer les bancs, remettre des fleurs fraiches, nettoyer les vitraux. Tout en faisant cela Dria chantait des chants de prière en latin

Citation:

Magnificat ánima mea Dominum

Et exsultávit spiritus meus,
in Deo salutári meo ;

Quia respéxit humilitátem ancillæ suæ :
ecce enim ex hoc beátam me dicent omnes generatiónes.

Quia fecit mihi magna qui potens est :
et sanctum nomen ejus ;

Et misericórdia ejus a progénie in progénies
timéntibus eum.

Fecit poténtiam in bráchio suo ;
dispérsit supérbos mente cordis sui.

Depósuit poténtes de sede,
et exaltávit húmiles.

Esuriéntes implévit bonis :
et divites dimísit inánes.

Suscépit Israel púerum suum,
recordátus misericórdiæ suæ.

Sicut locútus est ad patres nostros,
Abraham et sémini ejus in sæcula.

Amen

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Natalius

Natalius de passage
Amenait avec elle un énorme bouquet de Chrysanthème multicolore qu'elle déposa devant l'autel.
Elle se mit à genoux et se mit à prier en silence.

Luaine

Encore un long et périlleux voyage avait amené le petit groupe à partir les royaumes de la Bretagne au Limousin. Aristote avait bien voulu les protéger. Malgré son attaque en taverne angevine, les trois personnes arrivèrent à bon port à Bourganeuf. Le Dionis allait pouvoir se reposer en coutant ses écus.

A peine dans le village endormi, que la pieuse bretonne s'en alla à l'église. Le voyage avait fait qu'elle n'avait pas prié depuis son départ de Saint-Brieuc, ou plutôt qu'elle avait pas prié autre part que dans le fond de son coeur.
Les portes en bois de la petite église fut franchies et elle trempa le bout des doigts dans le bénitier puis se signe. Elle avança la travée centrale et bifurqua dans les premiers rangs. Les genoux posés sur le prie-Dieu, elle joint ses mains et pria.

Mon père, Merci pour avoir fait que nous sommes tous arrivés entiers et sans problème.

Le reste de sa prière concernée la protection des gens qu'elle aimait comme son père, sa cousine, mais aussi ses amis. Puis elle demanda au très-haut de prendre soin de sa mère à ses côtés.
_________________

Thamior_d_orbieux

Par la présente et comme la loi du mariage l'oblige, je viens publier mes bans en date du 29 avril .

Moi Thamior d'orbieux, vagabond de mon état demeurant à Bourganeuf, prenant comme témoin Sirclavel.

Et
Hernanie demeurant à Avranches , bouchére de son état, prenant comme témoin Mattew steele.

Nous nous unirons par les liens sacrés du mariage à la date du 16ème jour de mai 1458 en la petite chapelle Sainte Basile, au monastère d'Argentat

Nous reprendrons la route de la Normandie rejoindre le domicile conjugal situé à Avranches , quelques jours après la cérémonie.

Nous remercions grandement le père Mousse qui officiera, et surtout lui souhaitons beaucoup de courage, car nous ne sommes pas trop disciplinès en Normandie .

Melusine11

Melusine rentrait d'un long voyage. Quel ne fut pas son étonnement d'entendre sonner la messe en pleine semaine. Belle occasion d'aller parader en robe blanche et haut chapeau. Mais elle n'avait pas le coeur à parader. Son voyage se terminait en catastrophe. Sa robe était usée et son visage gardait les traces d'une récente rencontre avec des brigands. En vérité, Mélusine n'avait plus un sous pour se nourrir et l'heure n'était plus à la parade. Mélusine s'installa donc sur le parvis espérant que l'affaire se ferait vite et que son humiliation ne durerait pas.
Elle dressa à la rapide un petit étal pour vendre le peu qui lui restait : deux tonneaux et une pauvre grappe de raisin à prix qui ne défiait pas toute concurrence.
C'était sa seule chance de pouvoir continuer sa route sans avoir à mendier. Orléans lui manquait.
Une dame s'approcha regarder le raisin. Mélusine rougit mais la dame lui demanda gentiement d'où il provenait.

(les tonneaux et raisins sont sur le marché)

Childebert

Citation:

Bonjour Monseigneur
je suis heureuse de vous voir enfin dans notre Eglise
il y a si longtemps que personne n'a donné la messe ici

Bonjour Damoiselle,
Oui hélas, je mes pourtant toute mon ennergie à trouver un curé pour notre paroisse. Hélas, il n'y a pas de postulant. L'évêché de Limoges à trop longtemps était à l'abbandon.
_________________

[/quote]

Childebert

Je me dois de repartir à Limoges, je reviendrais une fois par semaine, je temps de trouver un curé.

En attendant pour toutes cérémonies, envoyez un mp. Merci et à très bientôt
_________________

[/quote]

Chris62

Merci Monseigneur

bon retour faites un bon voyage

a très bientôtt

Chris lui sourit heureuse
et repart pour son moulin

Mousse4480

[ Messe exceptionnelle de Mousse lors de son passage, ce mercredi 13 janvier 1458]

Mousse entra dans l'église de Bourganeuf pour aller se recueillir. Sa surprise fût grande quand il entra, il y avait énormément de poussière, de toiles d'araignées. Aussitôt, il mit ses talents de fée du logis en action.
Il commença par nettoyer l'Autel, il nettoya l'église de fond en comble, alluma tous les cierges. Il avait prit la décision de célebrer un office ce aujourd'hui, les fidèles devaient surement avoir beaucoup de choses à se faire pardonner. De plus, cela devait faire tellement longtemps qu'il n'y avait pas eu de messes, que ça leur ferait surement du bien de savoir que Dieu ne les a pas abandonné. Mousse allait leur apporter la preuve, et les ramener sur le chemin de la vertu, au moins cette semaine. Peu être qu'à son retour, il en ferait une deuxième.
Donc tout était prêt, il alla sonné les cloches de cette grande église et ira attendre les fidèles qui seront surement étonné de les entendre sur le parvis de l'église.

Il salua les fidèles qui entraient dans l'église, et une fois que ceux ci étaient tous entrés dans l'église, il remonta l'allée centrale, en les dévisageant tous, puis il prit la parole:

Mes enfants,

En ce début d'année, la paix et la prospérité règne sur le Limousin, et nous avons toutes les raisons de nous en réjouir. Rendons grâce à notre Comte, Jakamer de Mitropoles, et prions ensemble pour qu'Aristote lui inspire de justes décisions et que Christos lui donne la compassion nécessaire pour les mettre en œuvre avec justice.

Jakamer de Mitropoles

Dédions lui le Credo que nous allons chanter ensembles.

La paix règne donc en Limousin, mais cela va-t-il durer ? Car le Royaume reste agité, en particulier par la guerre qui voit les armées croisées et les Lions de Judas se courir après . Enfin, maintenant les armées croisées se retirent, soit sur le Béarn, soit vers la Provence, de plus nous sommes menacés par certains brigands qui veulent faire tomber notre princesse Armoria, donc notre Roy Levan.

Il faut espérer que cette guerre s'arrête, pas seulement pour les croisées, les Lions de Judas, les Béarnais ou les habitants de Provence , mais aussi pour tous les hommes. Car n'oublions pas les paroles d'Ysupso, qui nous décrit l'Apocalypse dans le Livre des Vertus:

Et oui ! Que ceux qui laissent leur goût pour les armes décider de leur vie relisent l'apocalypse ! Notre Monde n'est pas éternel. Si nous ne suivons pas le chemin de la Vertu et mésusons du Monde que le Très Haut a créé pour nous, ce dernier peut très bien l'effacer d'un geste. Que se passera-t-il alors ? Serons nous instanciés ailleurs ? Le Monde sera-t-il recompilé autrement ? Y a-t-il un lieu hors de l'Univers où sont sauvegardé nos mémoires ? Cela m'étonnerait, et je ne tiens pas à le savoir !

Alors n'oublions pas ce que disait Christos dans le Xème Logion:

Sur ces belles et fortes paroles, je vous convie à venir communier.

Et Mousse versa le vin et rompit le pain qu'il partagea entre les fidèles.

Et maintenant, vous avez intérêt à allez en paix, sinon gare à vous: dit Mousse en souriant

Ha oui, et j'oubliais, je tenais à vous dire que j'étais le curé de Guéret, alors si vous souhaitez assister à la messe, je vous accueillerais avec plaisir à l'église St Paul de Guéret, à partir de dimanche 23 janvier, je me déplace pour terminer mon déménagement, donc comme je vous le disais, pas avant le 23 janvier.

Childebert

Monseigneur Childebert arriva à Bourganeuf, il entra dans l'Eglise pour voir dans quel état elle était. Il décida après en voir fait le tour de rester pour dire la messe du dimanche. En espérant y voir quelqu'un avant son départ.

Le vieil évêque s'agenouilla après avoir allumé les cierges
Ô Très Haut, aide moi à trouver un curé pour la paroisse de Bourganeuf
_________________

[/quote]

Chris62

Chris était toujours a la salle des fêtes quand elle entend les cloches de l'église se mettre a sonner
elle décide d'aller voir ce qui se passe
elle arrive en courant entre dans l'église et a sa grande surprise et a sa grande joie voit un homme d'église
elle s'agenouille devant cette personne

Bonjour Monseigneur
je suis heureuse de vous voir enfin dans notre Eglise
il y a si longtemps que personne n'a donné la messe ici

Boskdeportkar

"Bon...Bon, c'est un debut, au moins un petit tas de feuilles qui disparaitra de suite dans ce bucher minuscule."

Je parlais un peu pour moi meme, et pour Ptit Jacquot qui s'en etait revenu avec un cierge et qui surveillait la naissance lente et fragile des flammes.

Et à ce moment Dame Chris62 s'en revint.

"C'est bien un tout petit feu, je vous le concède, mais c'est un début. J'ai bien peur que la neige n'ait deja enseveli le reste des feuilles et que le gel nous durcisse le tout pour finir. Voilà qui fait peu de travail bien fait.
A defaut, ca me rechauffe les pieds."

"Et si notre Ptit Jacquot avait eu l'idée de faire deux tours, il n'aurait pas cassé l'axe de la roue de sa brouette avec son bois, et nous serions deja devant un feu digne de la saint Jean avec plus aucune feuille à l'horizon."

Je continuai à souffler sur le brasier naissant. Puis de rajouter.

"Dame Chris62, voilà donc ce sacré Jacquot tout penaud, responsable de notre longue attente. Mais il a deja tout mon pardon, puisque c'est periode de fete. Et la plupart du temps c'est un bon "aide de camp", malin et debrouillard.

Puisque les presentations sont faites, je dois vous avouer que je ne compte pas rester trop longtemps, vu qu'il manque de bois et que l'appetit et la soif me gagnent."

"N'entends je pas sons de ripailles au loin ?"

Chris62

Chris sourit

enchanté de vous rencontrer Sire Jacquot
j'ai entendu sire Bosk pester contre vous durant de long moment
mais il est vrai qu'en cette période de fête
on ne peut que vous pardonner

regardant Bosk

oui en effet vous entendez très bien et notre tache pour le moment est fini ici alors allons nous réchauffer , manger et boire un peu

Boskdeportkar

Enfin ! Tu es là !

As tu vu à l'instant une petite fille insolente et malicieuse ?

Et petit Jacquot de hausser les epaules, bien content de ne pas se faire engeuler plus.

"Allez mets donc tes buches par ici à l'abri du vent leger, j'ai trouvé du petit bois autour de l'eglise, j'ai un peu de niaule dans cette petite bouteille pour activer la prise des flammes. Me manque le feu, vas me chercher un cierge dans l'Eglise puis d'autres buches. J'ai les pieds glacés.

Ptit Jacquot fit l'aller retour dans la nef et revint avec un cierge à moitié consumé.

"Prie, Ptit Jacquot, pour que le feu prenne".

Quelques minutes plus tard, de belles flammes dansaient dans la nuit tombante. Une douce chaleur montait vers le ciel .

"J'allais te rouspeter, mais c'est Noel ce soir. Alors prions devant ce feu, et remercions le Tres-Haut pour tous ses bienfaits".

Merwyn

Le jour touchait a sa fin. Depuis son arrivée Merwyn s'était déjà rendue par deux fois en cet endroit tant pour y prier que pour œuvrer pour la paroisse. La première fois elle avait enlevé quantité de toiles d'araignées et nettoyé les vitraux, la deuxième c'était pour ranger du bois de chauffe dans le petit appentis a coté de la sacristie et cirer les prie dieux. Ce soir c'était noël et elle voulais tout simplement se recueillir. En arrivant, elle vit plusieurs personnes devant l'édifice et décida d'entrer non pas par la grande porte mais par celle plus petite sur le coté. Elle profitât de ce que ces gens fussent en grande conversation pour se glisser discrètement dans le lieu saint et alla s'agenouiller dans un coin, plongeant dans ses prières.

Chris62

Chris voit arriver un homme, il prend un cierge et sort de l'église
intriguée elle sort a son tour et voit un peu de bois et Bosk
essayer de mettre enfin le feu a toutes ses feuilles

et bien dite moi enfin nous allons être débarrassé de tout ça
et pouvoir passer a autre chose

chris regarde Bosk espérant qu'il lui présente la personne tant attendu

Chris62

Chris passant près de l'église aperçoit deux personnes en s'approchant de plus près elle reconnait la personne qu'elle avait voulu aider il y a quelques jours de cela

Bonjour sir
vous voila de retour et avec une dame qui veut bien nous aider

elle salut la dame

Boskdeportkar

Je ne suis pas tres fort pour faire la rime ou invoquer le tres haut par une priere. Je prefere de loin, vous laisser, Dame Suisse38, concocter quelques vers bien tournés. Ou si l'envie vous prend de declamer quelques poesies
de circonstances, j'aurai plaisir à vous ecouter. Ca me changera des chansons graveleuses entendues dans nos campements militaires.

Votre soutien moral me sera deja fort utile, et je ne souhaite pas non plus que vous vous salissiez. J'ai bien peur que toutes ces feuilles soient humides, et mon feu risque de ne pas etre suffisamment vaillant.
J'attends que le Ptit Jacquot m'apporte une brouettée de buches, mais il tarde à venir.

Quelques paroles venant de l'exterieur me fit me retourner.
C'etait Chris62, qui revenait.

"Ah, je vous dois des excuses, je pensais m'absenter quelques minutes, et cela fini en jours. Je suis revenu bien décider à terminer ce travail. Dans l'optique de faire un bon et grand feu, si le vent nous en laisse loisir.

J'ai un peu de niaule pour mieux demarrer le feu, me manquait de quoi allumer le feu. Et Dame Suisse38 allait peut etre nous divertir de quelques bons mots pendant que nous rassemblons les feuilles, si vous voulez bien m'aider à nouveau...si ces foutues buches que j'ai fait querir arrive un jour !

Chris62

Chris sourit aux paroles de Boskdeportkar

oui bien sur que je suis revenu pour vous aider
et si dame Suisse veut bien nous divertir alors
la peine nous semblera moins pénible

j'ai pris un peu de boisson chaude en voulez vous ?

Suisse38

Il est debout, immobile. Sa posture toujours courtoise, sa diction, la tournure des ses phrases me font dire qu’il doit être un des ces notables vivant dans la haute ville.
Il me parle de chansons grivoises. Je m’étonne à croire qu’un sire de son état puisse en connaitre quelques unes et, qu’il veuille ramasser les feuillages.
J’allais lui en faire part lorsqu’il se retourne et s’adresse à une voix féminine. J’attends la fin de leur conversation. Je m’approche prés de lui,

« Sire, je vous assure que les rimes ne sont point difficiles… » Quittant l’intérieur du lieu saint je l’invite à me rejoindre sur le parvis et salue au passage la dame avec qui Bosk conversait.

La place est en effet couverte de feuilles, j’en ramasse une poignée.
« Regardez, Sire….

Voici le vent tourbillonnant
Une feuille s’est envolée
Puis deux, puis trois se sont échappées
De la forêt milles couleurs ont voltigées
Voici le vent tourbillonnant…

Vous pouvez continuer si le cœur vous en dit… dites moi par où je dois commencer, regarder le parvis à des couleurs mordorées.»
_________________

Boskdeportkar

Il est vrai que le travail est d'autant plus agreable quand un peu de poesie vient nous accompagner.

Et de rajouter donc à l'invitation de Dame Suisse38

"Miriades de feuilles chacunes envolées
sur le parvis viennent nous narguer
mais de par notre ardente volonté
bientot se seront toutes consumées
Admirant ainsi ces volutes enfumées
Je sortirai quelques harengs séchés
pour contenter mon avide gosier
et boire et rire à cette bataille gagnée"

Ca vaut ce que ca vaut, et le ventre vide j'ai bien du mal à verser dans
la poesie. Hatons nous donc d'offrir ces feuilles capricieuses aux flammes
devorantes qui nous feront grande joie à rechauffer mes pieds gelés par ce temps.

Les mains sur les hanches:

"Mais où sont donc ces buches ! "

HRP : Pour nos chers censeurs.
Serait il plus convenant de deplacer une partie de ce RP dans un autre RP
du genre 'Operation nettoyage du parvis de l'Eglise' ? Histoire de rendre "l'Eglise de Bourganeuf " , accessible à tous. Je pose la question donc

Chris62

les buches ne sont toujours pas arrivées
l'hiver est là maintenant il fait froid il neige
c'est la veille de Noël
Chris décide d'entrer dans l'église
elle allume un cierge, s'avance vers l'autel et prie
elle pose un morceau de parchemin
avec écri dessus

JOYEUX NOËL A VOUS TOUS GENS DE BOURGANEUF

Boskdeportkar

Ah ! miladiou de miladiou !
Ou est donc de satané Jacquot !
Si je l'attrape, il va passer un mauvais quart d'heure.

Assis sur les marches, j'attendais depuis trop longtemps, et la neige fit son apparition, tout doucement en silence. Un froid lourd comme un manteau blanc se déposa sur la place. Le vent avait cessé son manège imbecile. Tout etait figé. Et dans un ciel limpide, une etoile brillait plus que d'habitude.

Dame Chris62 avait trouvé refuge en l'eglise.

Les feuilles s'etaient endormies sur le parvis sous les doux flocons blancs de l'hiver. Il n'y avait plus qu'à contempler ce beau spectacle, et ecouter les clameurs qui sortaient de par les fenetres eclairées du quartier.
"Noel ! Noel !" ... et les rires et les chants des petits enfants.

N'empeche qu'un bon feu contenterait bien mes pieds gelés

Ptit_jacquot

[deux rues plus loin]

"cric crouc...cric crouc" faisait la roue de la brouette sous le poids de son chargement.

"Allez encore un petit effort ! J'aurais du faire deux tours, imbecile que je suis. Et le Bosk qui m'attend depuis belle lurette. Je sens que je vais me faire engeuler."

"cric crouc...cric crouc.......CRAC".

La petite roue venait de ceder dans une orniere gelée.

"Nom de Dieu, bordel de m...., de ?, de merle !! "
"C'est pas possible".

Assis sur sa brouette andicapée, Ptit Jacquot etait bien depité.

"Bon tant pis, j'y vais à pied avec quelques buches."

Ptit Jacquot remit son bonnet rouge sur ses oreilles, sous le souffle froid du petit vent qui courrait entre les ruelles. Il prit deux trois buches sous le coude et partit penaud vers l'Eglise.

Le fronton du batiment sacré se dessinait enfin devant lui. Il devina des présences devant le grand portail d'entrée.
Il fit un signe de la main en s'annoncant : "J'apporte des buches , c'est pas trop tard ? Y'a eu comme un probleme."

Une toute petite fille sortit de nul part, et devant Ptit Jacquot, qui a ses yeux de petite fille devait paraitre géant, elle dit :
"Dis , tu es le pere Noel, c'est bien toi, avec ton bonnet rouge !"
Et voyant Ptit Jacquot avec ses buches sous le bras.
"C'est pas bien de piquer du bois dans les cheminées où tu passes, mais promis je dirais rien à personne."

Et la petite fille se rapprocha de Bosk.
"Dis ... t' es un roi mage ? toi qui regarde l'etoile brillante dans le ciel ?"
"T'es tout seul, il est où ton chameau ? Pas loin apparement, ca sent si mauvais ?

Bosk resta médusé par un tel toupet. Il allait repondre mais la fillette avait disparu sans attendre reponse.

Note de la censure: Le rouge et le vert sont réservés à la censure, merci d’utiliser une autre couleur. {Hecate}

Suisse38

« -Brûler les feuilles, une prière au vent ? Oh !! Mais… je n’ai cette prétention à dire que le vent m’obéisse. Je l’aime certes car il à toujours un air à jouer. Avez-vous remarquez, comme il est chef d’orchestre ?
Dans les hauts-bois de notre forêt il vibre de son timbre puissant, plie les futaies, traverse en fuite les taillis, murmure à la surface des ruisseaux.

- Vous le savez espiègle. En désignant son chapeau, je continue à argumenter, ramasser les feuilles ne m’enchante pas, j’essaie de dissimuler le peu de courage que j’ai à accomplir cette tâche.
il a dû à plusieurs reprises vous décoiffer par surprises. Une prière… je réfléchis, je cherche.

-Non vraiment je n’en connais pas, mais pourrions nous en créer une ? Ce lieu est bien approprié pour cela. Je dois vous avouer, Sire que je suis profane en matière de religion mais ai joie à aligner les pieds et les rimes, à moins que vous préfériez vous mettre à l’œuvre en ramassant sur le champ ces pauvres feuilles et boire votre fiole. Si elle sert à allumer un feu elle doit réchauffer son homme. Enfin je vous laisse libre de choisir. »
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Suisse38

Derrière moi la porte gémit. Elle crie de tous ses gonds, sa plainte me fait me retourner. Une forme s’avance vers moi. La teinte sombre des ses vêtements, ma surprise à le voir rentrer et la luminosité des bougies que j’ai dans les yeux m’empêche de savoir qui il est. Plus elle s’approche plus je vois ses contours se profiler. C’est un homme de brun vêtu. Il s’immobilise et parle. Je l’observe et réfléchis.

« Bosk..Bosck ???
-ah oui Sire je vous reconnais… le tire à la corde…. vous vous souvenez?... Le tas de feuilles c’est vous ? Vous voulez de l’aide ? J’ai pensé un instant que vous veniez confesser quelques regrets ou priez pour quelqu’un ou quelqu’une. Je veux bien vous aider mais la tâche n'est elle pas ardue avec ce vent tourbillonnant ? »
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Boskdeportkar

" Ah, Dieu a exhausé ma prière ! La bonne âme que voilà.
Dame ou Demoiselle Suisse38 ! Merci de vous proproser.
Je comptais retrouver Chris62 qui m'avait gentiment proposé son aide
il y a quelques jours avant que je ne dusse m'eloigner par obligations vers Gueret. Et je pensais bien m'excuser auprès d'elle de l'avoir abandonner à un combat inégal contre le vent virevoltant."

"J'ai rapporté de Gueret et du campement militaire attenant, une fiole d'un liquide qui pourrait bien nous aider à faire un bon feu dehors, ou un trou dans mon estomac si c'est la meme que j'ai deja gouté."

"J'ai aussi envoyé P'tit Jacquot me ramener du petit bois et des grosses buches pour encadrer ce feu et y bruler donc ces feuilles. Il ne devrai plus tarder d'ailleurs

"Reste à refaire le tas, et balayer tout le parvis."
"Alors si vous connaissez une petite priere pour que le vent soit clément, c'est le bon moment. ....et si vous aviez de quoi allumer le feu."

Boskdeportkar

"Y a quelqu'un ?" dit mon propre echo amplifié par la grandeur de la nef.

Il me semblait entendre quelques pas sur le sol à l'interieur de l'Eglise. Je m'avancais, et attendis plusieurs secondes pour m'habiter à l'obscurité de l'entrée. La porte avait crié sur ses gonds sous l'effort que je lui imposais. Elle ne devait plus souvent s'ouvrir.

"C'est t'y pas malheureux d'avoir une si belle eglise...si vide" pensais-je.

Une silhouette semblait surgir de la pénombre. Je m'identifiai par politesse.

"Je suis Bosk, et j'etais venu ramasser les feuilles sur le parvis. Un coup de main ne serait pas de trop. J'avais l'idée d'allumer un brulot à l'abri du vent pour m'en debarasser. "

J'avais parlé avec douceur, mais je n'etais pas sûr d'avoir été entendu.
J'attendis donc silencieusement.

Suisse38

Nourriture du cœur du ventre et de l’esprit, j’aurais dit Amen à ces trois préceptes si cela m’était autorisé mais je ne suis pas certaine qu’ils le fussent à vrai dire en ce lieu. Ils sont plus en accord avec celui des tavernes. D’un banc de bois à un autre banc de bois me voilà assise devant ce pupitre, table minuscule où une choppe posée risquerait fort de glisser sur les dalles. Le silence règne, Je m’assois dans un coin, écoute le bruit de la porte se refermant s’accrocher aux murs de pierres. Parfois un écho porté par les rayons du soleil traverse les vitraux. Aux raies de lumière colorées la poussière s’accrochent les fidèles l’ont oubliée. Pas celle-ci ; sans doute la guerre à pousser les habitants à s’y réfugier, gagnant quelques écus à son entretien.

Une odeur de cire flotte dans l’air. Les bougies allumées dans leur chandelier, plantées droites sur leur pic, s’abandonnant à la chaleur de la flamme. Corps de cire se déformant sous les caresses de cette pointe d’or, submergeant de leurs larmes la chaleur de la vie. Une a une elles s’éteignent dressant vers le ciel une mèche noircie. Il fait froid.

Si l’intérieur est propre il n’en est pas de même pour le parvis, j’ai du enjamber un tas de feuilles. Un homme, une dame me semblait-il conversaient à propos de ce tas de couleurs. Je reviens de voyage et j’ai envie de savoir si l’écho raisonne toujours dans cette église.
La porte a du mal se refermer, une voix passe entre l’entrebâillement,

"Y a quelqu'un ?
Unnnn….unnn répond l’édifice.
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Jeremydragon

Jérémy entra pour la première fois dans ce lieu saint.Il s'approcha d'un banc et commença sa prière

Boskdeportkar

Me revoilà devant l'Eglise où j'avais du laisser la pauvre Chris62 lutter contre le vent et les feuilles sur le parvis de l'Eglise.

Chris62 m'avait intelligemment demander de faire le tour de l'Eglise pour voir si je ne pouvais pas trouver un bac, un tombereau, une brouette où entasser les feuilles. J'avais à peine faire quelques pas, qu'une grand mère assise sur un banc m'interpelle :

"Ah jeune homme, n'aideriez vous pas une vieille femme comme moi ?"

"Que vous arrive t il donc ?"

"J'ai cassé ma canne, et j'ai du mal à marcher pour m'en retourner chez moi."

"Prenez donc appui sur mon bras, Grand Mère, je vous raccompagne".

Et petits pas apres petits pas, je n'en voyais pas le bout. Et en plus une sacrée pipelette ! Arrivés au perron de sa maison, elle me pinca la joue en me disant merci mon garcon !

"De rien Grand Mère, ce fut un plaisir ! Bien le bonjour "

Je m'en retournai donc à l'église finir ce foutu ménage. A peine au carrefour suivant.

"Ah beau jeune homme, n'aideriez vous pas une jeune lavandiere comme moi ?"

"Que vous arrive t il donc ?"

"Je lavais avec force quand ma forte pointrine, forca les boutons de mon corset et me voilà forte genée pour rentrer decemment chez moi. Je ne peux porter mon linge et tenir le haut de ma chemise sur ma poitrine qui risque de se decouvrir !"

Me voilà portant donc le linge à ses cotés, elle tenant ses habits pour cacher sa poitrine opulente. De me raconter qu'elle est veuve depuis plusieurs annees, que les jours sont fort longs, seule, et les nuits encore plus. De m'inviter à poser le linge dans sa chambre, sur son lit. De m'assoir à table et de partager son repas. Oeillade comprise.

"Madame, je ne puis rester plus à votre desespoir, ce serait bien inconvenant. Restons en là, mais je dois retourner à l'Eglise de ce pas ".

Elle me fit une mine déconfite, mais je n'allais pas non plus contenter tous ses desirs.

Me voilà donc de retour vers l'Eglise. Quant ...

"Ah Messire, n'aideriez vous pas votre comté et nos armées quelques jours ?"

"Oh je puis vous fournir quelques conseils militaires..."

"Allons donc à Gueret !

"A Gueret ? .... A Gueret ! S'il le faut donc

Et voilà pourquoi j'avais un peu de retard, à peine quelques jours.
Mais j'etais bien decidé à me debarasser une bonne fois pour toutes de ces fichues feuilles aux portes de l'Eglise.

Arrivé sur les marches, je scrutai les alentours .

"Y a quelqu'un ? "

Seules les feuilles tournaient en ronde monotone.

Chris62

une dame que je ne connais pas m'arrête

vous avez raison je ne dois pas me décourager
merci d'être passé par ici
je suis heureuse de vous voir
je me nomme Chris

je reviendrais entreprendre le nettoyage plus tard

Petrasis

La porte de l'église s'ouvrit lorsque Petrasis entra.

Elle prit place sur un banc et joignit ses mains avant de prier Aristote.

Chris62

cela faisait plusieurs jours que j'essayais tant bien que mal de rassembler
les feuilles qui continuaient de s'amonceler
la personne qui m'avait demandé de l'aide ne revenait pas
et aucun habitant n'était passé par ici non plus

a bout de force je renonce le vent et le manque d'aide m'y oblige

chris repart découragée vers son moulin

Anabase

Le virevoltage des feuilles était magnifique, presque hypnotisant. Ana y voyait toute l'énergie de l'abandon, du renoncement. Mais pourquoi ce peuple était il si las, si peu espérant dans la vie qu'il laissait la mort et l'abandon agrandir son territoire un peu plus chaque jour.

Elle arrêta la jeune femme, voulu lui dire que rien n'était figé, que certainement quand la bourrasque serait partie plus loin , les gens reviendraient.
Demoiselle, ne baissez pas les bras, le sieur que vous vouliez aider a du s'absenter, il reviendra ... les temps sont encore troubles.
Mais il serait plus facile de parler de tout cela en taverne devant un bon bol de vin chaud. Je vous l'offrirais de bon coeur si vous me suivez.
Boitant encore légèrement, elle descendit la route jusqu'à la première auberge ouverte et s'y engouffra.

Chris62

Chris sourit aux propos de cet homme qu'elle ne connaissait pas mais qui mettait tant de bonne volonté a vouloir nettoyer cet endroit

Bonjour Messire je me présente : je suis Chris

mettons nous au travail mais si d'autres bonnes âmes veulent nous aider ça ne sera pas de refus la tache est énorme
et comme vous moi même je n'ose imaginer l'intérieur
peut être allons nous commencer par l'extérieur certes il nous faudra y revenir mais commençons quand même
ensuite nous nous attaquerons a l'intérieur
s'il vous plais Messire pourriez vous aller voir si vous ne trouvez pas un endroit soit un grand bac en bois ou quelque chose de la sorte derrière l'église où nous pourrions déposer toutes ces feuilles

sur ce elle commença a balayer les feuilles qui s'amoncelaient

Bubu16

c'était la première fois que Bubu entrait dans cette église....

Il y rentrait malgré la soif de vengeance contre ceux qui l'avaient battu à mort. Il espérait qu'Aristote le guiderai sur la voix de la grâce et le courage.

Il n'y avait personne en ce beau matin d'automne. Il s'agenouilla au milieu de la nef et se mit à prier pour que Dieu lui montre le chemin......
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Pandemonium

Pandemonium entra dans l'église. Doucement, il s'installa pour se recueillir. Prier, prier pour Aristote, pour les gens qu'il allait rencontrer. Pour tous ceux à qui il pourrait rendre service.

Puis il chuchota : Donner moi la force de suivre la voie aristotélicienne. Vous servir au plus juste, pour aider les faibles et démunis.

Il ferma les yeux, regrettant l'absence du curé.

Anabase

Maintenant que ses genoux étaient moins douloureux, Ana se rendit à l'intérieur de l'église. C'était Dimanche, jour de célébration, mais personne, une église vide. Seul le vent s'engouffrant par la grande porte se faisait entendre ...
Quel peuple peut laisser ainsi un tel lieu à l'abandon ?

Ana se signa et frissonna malgré elle. Mais qu'importe ses prières ne seront pas distraites alors et sans doute le Trés Haut les entendra t -il mieux ...

Boskdeportkar

Toujours pas de curé à Bourga ! Pourtant j'aurais tant voulu etre baptisé dans ce village qui m'a accueilli il y a deja plusieurs années.
La place de l'Eglise etait presque deserte. Quelques personnes entraient et venaient constatant que la grand batisse etait plus que vide. Certains devaient prier surement quelques minutes avant de resortir. Les cloches restaient desesperement muettes.
Je m'avancai donc l'arme à la main, montant les marches. C'etait mon meilleur balai, et je comptai bien chasser les feuilles mortes accumulées aux portes.
Le vent n'etait pas mon ami, et le combat etait presque perdu d'avance. Au bout d'un quart d'heure, je dus bien me rendre compte que j'aurais du emmener de quoi emporter toutes ces feuilles. Pas malin pour un sou.
Et si tant est que j'eusse reussi à chasser toutes ses feuilles automnales, il devait y avoir une couche de poussiere à l'interieur dans l'allée, sur les bancs, sur les statues, et des toiles d'araignées.
Je m'accotai sur le manche de mon balai, pensif devant le tas de feuilles balayé par le vent.

Je ne vais pas y arriver tout seul !

Chris62

[/i]
j'ai pris l'habitude d'aller a l'église chaque dimanche mais la messe ne peut jamais être dite puisqu'il n'y a pas de curé ici
aujourd'hui j'aperçois un homme qui tente en vain de balayer les feuilles qui s'amoncellent devant la porte

avez vous besoin d'aide messire ?

Boskdeportkar

"Pour sûr !"
"Enfin une âme bien née qui vient à mon aide".

"Voyez l'idiot que je suis. J'ai un balai, je pousse d'un coté, le vent pousse de l'autre, je n'ai rien pour emporter les feuilles. Je pensais regler ca en deux coups de cuilleres à pots. Et force est de constater que ma bonne volonté ne suffit pas.
"Je n''ose meme pas imaginer dans quel etat est l'interieur de l'Eglise"
"Les pigeons dans le clocher ont dû salir partout, les toiles d'araignées doivent couvrir tous les tableaux du chemin de croix."
"Si seulement nous avions un curé permanent !"

Mais si le coeur vous en dit, venez remplir avec moi le tonneau des Danaides que represente l'entretien de cette pieuse batisse. Votre aide sera la bienvenue.
Et je commencais à desesperer. Je ne sais pas par quel bout commencer à vrai dire ? Faut il faire l'exterieur, plutot l'interieur ? Je n'ai guere d'experience en ce domaine. Allons nous y arriver à nous deux à votre avis ?

[hrp : petite absence possible de ma part en fin de semaine et les jours suivants]

Erwin.von.spee

Erwin comme dans chaque village qu'il traverse, vint prier dans l'Église qui comme toutes les autres était peu fréquentée.

Marinette*

Marinette* entra dans le monument vide de toutes offices et s'approcha, à genoux , les mains jointes elle pria pour son ami.

" Qu'Aristote et tout ce que je peut te souhaiter te protege Honoré, autant toi que celui qui t'accompagne , mes pensées vont vers vous, toi , celui que j'ai formé je tiens à te revoir en bonne santé à ton retour tu as un mariage à célébrer, toi que j'ai formé avec grand plaisir , je suis heureuse de ce que tu es devenu Honoré, j'ai arrêter la religion , l'office car l'on m'avait mis des batons dans les pattes mais je suis heureuse que tu aimes ça, je suis heureuse d'avoir fait de toi ce prêtre que tu es maintenant.
Qu'Aristote et tous les Dieux te protègent sur ta route . "

Elle se releva, se signa puis ressortit.

Arthaud

Arthaud pénétra dans ce lieu qui partout où elle voyageait était un refuge pour elle .Elle avait d'abord voulu passé à la mairie mais s'était souvenu au dernier moment que tout comme elle ,Naja n'était plus maire.

Ses pas l'avait donc tout naturellement dirigé vers ce lieu de paix
S'agenouillant ,elle murmura ces quelques mots

"oh trés haut ,toi qui entend mes prières, protège les miens tout au long de ce périble que nous entreprenons.Protège le limousin si cher à mon coeur au vu des heures sombres qui se dessinent ;bénis tout ceux qui n'ont point demander à vivre cela et ne sont que le jouet des puissants qui gouvernent; Protège ces âmes innocentes que sont nos enfants et qui représente l'avenir du monde que nous leur léguerons; soit juste et misericordieux. Entend les humbles prières de ta servante qui essaye, malgré les nombreux péchés dont elle doit être coupable, de trouver en son coeur et en ses gestes la sagesse enseignée par Aristote"

Aprés s'être receuillie encore un moment ,Arthaud se leva sachant que son cher Plum devait l'attendre avec leur fils et dame Suisse afin de reprendre la route
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Marinette*

Marinette qui faisait sa ronde journalière dans le village s'arrêta à l'église.
Elle entra , s'approcha de l'autel et se posa à genoux les mains croisés et la tête baissée.

Aristote,
t'ai-je fait tant de mal pour que tu n'acceptes pas de me rendre heureuse ?
Moi qui t'ai servi pendant de longs mois, qui fut ta servante, celle qui te célébrait en Poitou aux fidèles et qui t'ai fait recueillir de nouveaux membres parmis ceux qui t'honore...
Ne te souviens tu pas de tous ces gens que j'ai marié devant ton salue, de toutes ces personnes que j'ai formé pour qu'elles puissent transmettre ta Foy , des longs moment à me battre pour proclamer la paix , certes à ma façon , entre le Poitou et l'Anjou ! et c'est comme ça que tu me remercies toi ! En me laissant dans ma solitude et en me donnant comme seul loisir le travail ?!
Je t'en prie guide moi , guide moi à nouveau vers le bonheur ...

Une larme tomba sur le sol , Marinette l'essuya de son doigt , releva la tête , fit un signe de prière et ressortit du bâtiment... seule ...

Boskdeportkar

L'eglise etait bien sombre et si fraiche en ce matin de juin.
Tout n'etait que silence. Je m'approchai de l'autel par la nef centrale, cherchant sur le coté où pouvaient se trouver les cierges.
De petites flammèches terminaient de se consumer sur deux trois batons de cire, surement allumées par un fidèle venu prier avant moi.
Je pris un cierge, le penchai doucement vers l'un de ses freres dont la flamme jaune dansait sereinement dans l'air humide.
Mon cierge tout doucement prit vie et je le posai sur les pics prevus à cet effet, l'accompagnant d'une priere, simple demande de protection et de reconfort pour une personne très chère, et sa famille.

Je restai plusieurs minutes à scruter les ornements, les statues , ecoutant ce silence reposant.

Chris62

je viens en ce lieu de prière pour me recueillir et prier
j'allume un petit cierge a la flamme d'un autre
je repars le coeur un peu plus léger

Clodeweck

Habitué au faste des grandes églises et des cathédrales…
Habitué aux églises pleines de fidèles, de Bretagne…
Habitué à voir la noblesse de Bretagne se conduire noblement, dans la vertu, fréquentant les églises.
Le Cardinal avait bien du mal à supporter la vue des ces édifices poussiéreux, qui sentaient le renfermé, le rance, boudés par une noblesse dont le seul intérêt semblait être la taille de sa signature. Ces nobles qui lorsqu’on les interrogeait sur leur présence aux offices répondaient invariablement qu’ils avaient des chapelles privées…Enorme mensonge que personne ne croyait, bien entendu, car une chapelle sans prêtre n’est qu’une coquille vide. D’ailleurs lorsque l’on demandait à la noblesse le nom du prêtre …
Il soupira, toussa, mais quelle poussière.
L’église restait la maison des fidèles il allait s’en accommoder.
Il alla donc s’asseoir à son tour. Et attendit le début de l’office.
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La famille Montfort est attendue là

Verty

L’archevêque de Bourges, se tourna vers le primat de Bretagne qui avait prit place à ses cotés et lui dit :

Mon frère, récitons ensemble notre credo et prenons ensuite la route.

Vu qu’il n’y ni curé ni fidèles nous nous contenterons de prier à voix basse.

Les prélats entrèrent en prières avant de rejoindre leurs équipages.
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Justeampassan

Le secrétaire épiscopal avait fait ouvrir les portes en grand.

Les clercs arrivèrent en procession. Montant les interminables marches qui mènent à l’église de Bourganeuf fermée depuis bien longtemps.…

Verty

Les cloches de l’église sonnèrent à l'arrivée de MM. du Chapitre, qui s'arrêtèrent au bas de la nef, rangés en haie sur deux lignes.

Quelque temps après arriva la seigneur évêque, de Bourges, Verty de Montfort-Toxandrie, précédée du clergé, en tête (qui était allé au devant d’elle) et des Pères franciscains de Bruz (qui l'avaient amenée processionnellement) ; elle était en rochet, camail et sans étole, sous un dais porté par quatre marguilliers.

Au moment que Monseigneur entrait dans l’église, le premier massier lui mit un carreau sur lequel s'étant mise à genoux elle baisa la médaille d’Aristote et prit de l'eau bénite au goupillon que lui présenta M. le trésorier; celui-ci, après une profonde révérence à la seigneur archevêque qui s'était levée, se couvrit et la complimenta.

Après la réponse, le chœur chanta en musique une antienne, durant laquelle l’Evêque, précédée de MM. du Chapitre, avança vers le sanctuaire, où les Pères Franciscains occupaient le côté qui était le leur ; MM. du Chapitre se placèrent du côté de l'épître.

Après avoir fait sa prière au pied de l'autel, Monseigneur étant montée sur la plus haute marche, M. le trésorier lui donna l'étole à baiser et la lui passa au col, la revêtit d'une chape, lui mit la mitre en tête et la crosse en main.

Ainsi revêtue de ses habits pontificaux, Monseigneur monta à l’autel.

Elle s’assit dans le fauteuil qui lui était destiné et attendit l’arrivée des autres prélats...
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Suisse38

Arrivée depuis deux jours à Bourganeuf, elle trainait a travers les rues du village, sans doute le froid rebutait les habitants à sortir. La solitude était encore sa compagne.
Ses pas l’avaient emmenée jusque devant l’église. Un couple et un enfant semblaient en sortir. La dame affichait une mauvaise humeur. Suisse les salua d’un signe de tête et rentra dans l’église.

Là aussi personne, juste le bruit de ses pas qui raisonnait. Elle ôta sa capuche pour écouter ce son particulier que renvoyaient les murs des églises. elle aimer ces différences de notes qui se répétaient.

Se souvenant de la cathédrale de limoges, Suisse choisit une place similaire, un rayon de soleil filtrait aussi ici à travers le vitrail. Il y avait toujours une atmosphère étrange dans ces lieux.
Quelques mots lui revinrent en mémoire,

« De mes journées, que fais-je?
Quel son? quel arpège? .. »

« Que fais-je? Ah oui , justement, je ne sais plus, si longtemps que j’attends ! »
« J’attennnnd » lui répond l’écho.

Puis toute a ses réflexions, et poussée par la fatigue, elle finit par s’endormir sur le banc.
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Marie*antoinette

Au sortir de l'église, la Comtesse se trouva nezà nez avec son époux, elle lui fit un grand sourire.

Je suis heureuse de vous voir, vous savez Théodore est un jeune enfant qui est d'une grande curiosité. Il n'est pas rester bien longtemps dans la même position, il n'a pas su s'empêcher d'aller fureter partout, mais ceci dit il progresse, il ne court plus ni ne parle fort dans ce lieu.
Allze, venez mon époux, notre voiture nous attend, il est grand temps de partir le route est longue.

Tout en se dirigeant tous les trois dans cette direction, il rencontre, une jeune femme qui les salua, salut qu'elle lui rendit, la voiture, sur laquelle on pouvait y voir leur armes les attendait. Le comte aida son fils et son épouse puis monta à son tour et fit signe au cocher de partir, la voiture s'ébranla.

Ptit_jacquot

Ptit Jacquot descendu de l'estrade, place de la mairie, avait vainement attendu les participants aux elections, mais tout semblait joué d'avance, donc pas la peine d'y rester.
Il se decida à aller faire un tour du coté de l'église. Bien souvent, quelques notables sortant de l'office, lachaient quelques pieces aux désireux qui ne manquaient pas de garnir le parvis.
Au pied des grandes portes, personne. Pas meme un chat. Quelques toiles d'araignées commencaient meme à faire leur apparition.

"Bien, mince alors, j'ai decidément pas de bol. Portes closes et ca semble pas d'hier ! Nous v'là bien sans curé !"
"Faudrait y faire quéq ' chose"
Ptit Jacquot s'en alla donc, tapant dans un caillou de depit. Il n'y avait que des corbeaux et des pigeons dans cette eglise.

pnj

L'église de Bourganeuf était à l'abandon mais elle était là. La maison de Dieu.
Corenthine poussa les portes et ressentit la fraîcheur des lieux inoccupés depuis des lustres. Aucun curé ni personne pour s'occuper de cette bâtisse.

Pourtant malgré le vide, Corenthine avait besoin de se recueillir. Elle venait d'écrire quelques courriers très éprouvant en direction du Berry.
Ses traits étaient tirés car elle venait de perdre un être cher à son coeur, son Bernold.
Ses fou rires en taverne, la douceur de cet homme, ses jolies missives, ses fleurs, toutes ses attentions qui avait fait chavirer son coeur. Son bernold n'était plus.
Il avait rendu l'âme dans ses bras après qu'elle est reçue son courrier comme quoi, il se laissait mourir de chagrin, en sachant qu'elle en avait choisi un autre. Elle avait accourut dans sa cabane mais il était trop tard et il rendit son dernier souffle dans ses bras. Elle l'avait gardé longtemps à bercer ce corps sans vie et à lui caresser la joue. Oh combien elle avait pleurer sur la dépouille de cet homme.

Comment aurait elle pu savoir qu'il comptait ressortir de retraite après des mois passé au monastère?
Pas un courrier....rien.
Son penchant naturel pour l'église lui avait fait penser qu'il avait trouvé sa voix et qu'il désirait l'oublier mais ce n'était pas le cas.

Corenthine avait toujours pensé être une gentille personne, mais elle se remettait en question à cet instant.
Elle avait fait du mal à Breccan et avait les mains tâchés de la mort de Bernold.

Elle posa ses genoux sur le prie Dieu et joignit des mains.
Les yeux fermés elle pria de toutes ses forces pour le repos de l'âme de Bernold mais aussi pour être une personne meilleure.

Bernold....Bernold....Bernold...où que tu sois, on se retrouvera. Pardonne moi!

Elle allait rapatrier son corps en Berry comme il avait souhaité. Elle avait contacter sa marraine, sa fillote, sa mère Lulue, une Dame blanche et son ami le vicomte Iceyblue. Elle irait sans doute à sa mise en terre si l'armée le lui permettait. C'était le dernier hommage qu'elle pouvait lui rendre.

pnj

Corenthine, pas très loin du parvis de l'église, vit quelques personnes qui avaient l'air d'être des hommes d'église.
Elle fut étonnée depuis le temps que bourganeuf était laissé en friche par l'église.

Heureusement que les villageois étaient des personnes sérieuses et la ville n'était pas enclin à tous les vices.

Si seulement un homme pouvait reprendre les renes dans la ville.

Lohengrin

Non loin de monseigneur Verty, son diacre de filleuil entra en l'église afin de communier avec les ames du village plongés dans la tourmente.

Il se signa devant le tout puissant et fit un clin d'oeil complices à Verty.

Il s'assit au hazard et ferma les yeux pour prier.

Marie*antoinette

Le soleil resplendissait en ce jour, Marie aimait cet endroit, elle aimait s'y rendre, l'endroit était calme et apaisant, elle pénétra sans bruit dans l'église, se signa et alla s'installer sur un prie-dieu.

Seigneur, tu sais
combien j’ai besoin de toi et que je compte sur toi pour tout. Tu
connais mes fautes et mes faiblesses. Fais grandir ma confiance et que
je mette mon espoir dans ton amour et ta miséricorde, lors de mes
activités quotidiennes . Permets que j’apprenne à me confier chaque
jour à ta puissance, ta promesse et ta grâce. Seigneur, fais que je
commence cette saison de carême avec le désir sincère de grandir en
amour, me préparant ainsi dignement à célébrer les saints mystères de
ta passion, ta mort et ta résurrection

Seigneur, apprends-moi à changer ce qui doit l’être dans ma vie et à
faire pénitence pour mes fautes et mes offenses afin que je puisse
t’accompagner sur le chemin de la Croix pendant la Semaine Sainte.

Puis sa prière terminée elle se releva et repris le court de sa journée.

Verty

Mgr Verty était arrivée en compagnie de son filleul Lohengrin à Bourganeuf.
Après avoir fait ses ablutions manitudinales, elle se dirigea vers l’église pour l’office dominicale.
Mgr salua la jeune fille qui attendait sur le parvis et entra.
Une fois la porte poussée, l’évêque d’Angers se signa tout en effectuant sa traditionnelle génuflexion légendaire, traversa le chœur avec grâce et se rendit dans une des stalles réservées aux évêques de passage.
Elle attendit en priant le début de l’office, ayant bon espoir de croiser Mgr Alhysis.
_________________

pnj

Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il n'y avait pas foule devant la petite église de Bourganeuf!

Le curé devait être à ce point rasoir que les fidèles fuyaient ses sermons, oubliant d'en remettre leur âme à Dieu.

Le parvis était désert et elle attendit patiemment son heure, adossée à une colonne des halles. A demi dissimulée par l'ombre, elle se remémorait l'échange qu'elle avait eut en taverne un peu plus tôt ce matin là.
Les gens n'étaient finalement peut-être pas tous stupides à Bourganeuf, elle se demandait si elle y retournerai.

Chouquette

passablement emechée , chou se devait de passer a l"eglise , ce qu'elle avait entendu en taverne etait roooooooooooo

pas imaginable , elle etait pas baptisée ni rien , mais elle sentait proche des voix d'aristote , il fallait qu'elle sache , cte histoire de cierge donné par les curés rooooooo .......; elle avait tenté d'ecraser ses oreilles toutes jeunes , mais le son s'etait inflitré et elle avait entendu ......roooooooo ..... poussant la lourde porte chouquette perd l'equilibre et se retrouve a genoux en pleins milieu de l'entrée ......... grimaçant qu"a peine , la biére ça amenuise la douleur qui parait , elle se reléve laissant deux grosses taches rouges sur ses articulations , c'est demain qu'elle va pleurer ......

elle marche bien droite dans ses chausses .....enfin le croyant jusqu'a l'autel et supllie .....

monsieur...... hips le curé .......hips ...... faut que je ......vous vois ....... j'entend des choses ......hippss horrible ..... que d'abord ......je sais me^me pas .......hips .......si je vais me faire baptiser ....... hips ..... une histoire comme quoi que ...hips ..vous donnez des cierges aux jeunes filles ....hipsss .......ouinnnnn monsieur le curé .....dites moi que c'est pas vrai .....pis qu'en plus avec la chaleur je sais pas quoi ........hips ...que ça ramollit ..... ouinnnnnnnnn........ dites moi la verité .......

ne trouvant pas reponse chouquette s'endormit au milieu de l'eglise a même le sol , puis se reveilla effrayé par son cauchemar de cierge qui tounrait autour d'elle , avec la meche enflammée , oubliant le lieu elle se mit a crier , puis se signant trés vite , elle se sauva loin dans les rues du village , se refugier a l'auberge ......

pnj

Ah! L'église enfin!

Il lui fallait y travailler quelques jours pour gagner la confiance de ses concitoyens, elle se plia donc de bonne grâce à la tradition et se munit d'un seau d'eau savonneuse.

Suivant les explications du curé, elle gagna la zone à nettoyer et se mit à quatre pattes, entonnant une chanson pour se donner du cœur à l'ouvrage:

Ma mère m'a donné cent sous (bis)
Pour m'acheter des bretelles (bis)
J'ai gardé mes cent sous (bis)
Pour aller au bordel (bis)

Chemin faisant (bis)
J'ai rencontré grand-mère (bis)
"Où vas-tu mon enfant ?" (bis)
"Je m'en vais au bordel" (bis)

Garde tes cent sous (bis)
Je ferai bien l'affaire (bis)
J'ai gardé mes cent sous (bis)
Et j'ai baisé grand-mère (bis)

Chemin rentrant (bis)
J'ai rencontré mon père (bis)
"D'où viens-tu mon enfant ?" (bis)
"Je viens de baiser grand-mère" (bis)

"Fils de salaud (bis)
Tu viens de baiser ma mère" (bis)
"Salaud toi même (bis)
Tu baises bien la mienne" (bis)

Marie*antoinette

Maire eut vite compris de l'impatience de Théodore, elle se hâta de terminer ses prières, puis se leva le plus silencieusement possible et fila en direction de son fils. Elle était fort fâchée et lui lança un regard noir.

Mon fils, vous m'avez désobéit! Vous serez consignez, faites votre signe et rentrons. Nous prenons la route dès ce soir, nous partons en voyage.

Théodore fit un signe à la hâte puis mit sa petite menotte dans celle de sa mère et prirent la direction du château.

Ursin

Le comte se dirigeait maintenant vers la belle Eglise de la ville, il y avait vu son épouse et son fils s'y rendre afin de faire leur dévotions.
Au moment ou il se préparait à entrer dans le saint lieu, sa douce épouse en sortait accompagnée de son fils

Ma tendre, notre enfant a t il bien fait ses dévotions et ne vous a t il pas créer de désagréments ?
_________________

--Theodoremilamber

Dans un premier temps l'enfant fit ce que sa mère lui avait dit, mais bien vite il trouva le temps long, bien long, il releva la tête et se mit à regarder partout, tel un petit curieux. Il fut attirer par les lueurs que faisaient les cierges. Il glissa sans bruit du prie-dieu sur lequel il était installé et fila droit dans leur direction, il y régnait un calme, qu'on pouvait entendre ses petits pas trotter, d'autres gens se trouvaient là à prier et pleurer, il les dévisagea et se demanda pourquoi toutes ces personnes avaient l'air anéanties, brisées, il repris sa marche et arriva devant un belle statue, c'était une grande dame belle, dont il trouvait le visage apaisant, elle brillait de mille feux surtout ses pieds, tellement il y avait de bougies. il était captivé quand soudain une voix qu'il connaissait bien se fit entendre. Il se retourna et vit sa mère, là elle aussi avait l'air anxieuse.

Marie*antoinette

Cela faisait quelques temps que les Comborn étaient de retour en le grand château. LA comtesse se décida enfin à sortir par se grand froid, sa fille était mariée maintenant, son avenir était en de bonne main, elle se rendit au village accompagné de son fils, il est grand temps pour lui de s'initié à la prière, elle entra dans l'église tenant son fils par la main. Elle s'approcha du bénitier, prit son enfant dans ses bras, puis se saisit de la main droite de Théodore et la mouilla et le signa avec sa petite menotte, enfin elle le reposa à terre, puis elle fit de même pour elle et convia son fils à s'avancer puis Marie s'installa sur un prie-dieu et inciter son fils à faire même, elle lui joignit les mains, puis fit elle même la même chose et lui chuchota.

Maintenant tu restes là sagement et tu fais comme moi, et tu restes silencieux

Puis elle baissa la tête, et entra en prière

Laurre

Laurre déposa au lieu des Bans la publication de son mariage à venir.

Citation:

Publications de bans

Nous Monseigneur Muad_dib de Lasteyrie, Archevesque de Rouen et Premier Aumonier de France,
faisons savoir par la presente que dame Laurre de Lasteyrie, dame de Saint-Règles, et le vicomte Ben-Elazar Kamps Vicomte de Lautrèc vont s'unir devant Le Seigneur et les Hommes.
Le mariage aura lieu dans la chapelle nobiliaire du domaine des Kamps le 5 Janvier 1457.
Par le pouvoir que m'a confié la Tres Sainte Eglise nous autorisons et benissons cette union qui se fera dans la Foy et selon les rites aristoteliciens.

Monseigneur Muad_dib de Latseyrie, Medaillé de l'ordre de l'etoile d'aristote.

Desmont

Desmont ouvra les portes de l'église puis il se rendit devant le prètre. Il se mit aussitot agenou avant de predre la parole.

Bonjour monseigneur, je me nomme Desmont et je vien vous voir dans le but de vous demandé les démarches à suiver afin de recevoir le baptême.

pnj

Bouledogue poussa l'imensse porte de l'église se diriga vers le bénitié trampa ses doigts et fit le signe de croix.

l'église était vide il alla au premier rag et mit un genoux à terre et pria.

Joie de croire!
Joie de vivre et d'aimer!
Pour tout cela, tout Puissant,
nous te rendons grâce.

Toi qui te montres vivant
chaque fois que nous sommes rassemblés en ton nom,
remplis aujourd'hui nos cœurs de la joie de croire.

Toi qui nous fais goûter la joie de ta présence
chaque fois que nous sommes dans l'épreuve,
sois la source intarissable d'une vivante espérance.

Que cette joie de vivre et d'aimer en ta présence
nous donne de partager notre richesse et nos biens
avec toutes les personnes qui ont besoin d'amour et de paix.
Ainsi, nous pourrons te louer sans fin
et témoigner à chaque instant
que tu es le Vivant
maintenant et toujours.

Amen!

L'orsqu'il eu fini de rendre grace au tout Puissant il se leva et attandit passiament pour voir le père de la paroisse et de lui poser quelques questions

Alino

Qui était vous parent? De quelle comté ? Qui était le curé ou diacre en charge à l'époque?

Je vais voir si avec un ou 2 pigeons on peu démêlé tout cela.

Sofja

Mes parents sont les Seigneurs, Dege et TibouLola Jagellon.
Ils ont toujours vécu à Bourganeuf.
Mais ma mère ne sait plus si le baptême c'est fait ici ou a tulle...
Et pour le curé, d'après ses souvenirs, c'était le père Pomps.

Un petit courant d'air entra dans l'église.

J'espère que cela vous aidera, sinon cela ne me gêne pas de me refaire baptiser, mon père.
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Le RP du mariage est ouvert : http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=618925 , on vous y attend.

Alino

Père Pomps est un viel ami à moi. Je lui envoi un pigeon pour faire appel à sa mémoire. Je vous reviens aussitôt que possible.

On ne vous baptisera pas 2 fois tout de même. hihi.

Je suis sur de pouvoir vous confirmer le tout dans la semaine.

Merci et Dite Bonjour à Dame Tiboula de ma part.

Alino sentit le vent lui aussi et mit son foulard avant de se retirer.

Alino

Alino avait envoyé 3 pigeons à son ami Pomps. Il était maintenant Évêque. Quelle ne fut pas sa surprise d'en voir un revenir déjà. Il s'attendait à un plus long délais.

Et bien ma chère, vous êtes chanceuse. Il montra la lettre qu'il venait de recevoir

Citation:

Bonjour

Je suis évêque émérite en voyage détudes

Effectvement j'ai baptisée Sofja mais il y a bien longtemps

Bien à toi

Pomps de Noirlac.

Le tout est maintenant officiel. On ne remet pas en doute la parole d'un évêque. Dite à Sieur Dragonnet de communiqué avec moi si il veut validé.

Sofja

La damoiselle était satisfaite de votre la lettre du curé qui l'avait baptisé et de savoir que celui ci était évêque maintenant.
C'était un vieil ami de ses parents et avait l'air de se porter bien depuis le temps.

Je vous remercie grandement mon père pour votre rapidité et votre efficacité.
Je suis rassurée et je m'en vais prévenir le Vicomte Dragonet par missive.
Je vous souhaite une bonne fin de journée mon père.

Sofja salua l'homme d'église, se signa à nouveau devant la croix et déposa quelques écus dans la panière de l'église avant de quitter celle ci.
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Marie*antoinette

Arrivant près de l'église Marie vit une jeune fille en sortir, , sur le moment elle n'avait pas fait attention mais quelque chose la frappa ce visage lui rappelait quelqu'un, elle reflechit quand soudain elle reconnut la jeune personne, elle se dit qu'elle avait bien grandit et que le temps passait vite, et surtout elle ressemblait tant à sa maman, elle voulut la saluer mais déjà sa jeunesse aidant elle avait deja presque atteint l'ange de la rue c'est alors que Marie poussa l'épaisse porte avec peine, pour entrer dans ce lieu calme et apaisant. Elle mit un genou à terre et se signa puis s'aidant de sa canne, elle se releva, et se déplaça doucement vers les prie-dieu non loin d'elle, puis elle s'y installa et resta plusieurs heures à prier.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

O glorieux Jean, qui avez été si cher à Christos que vous avez mérité de reposer votre tête sur sa sancte poitrine,
et d'être, par lui et en sa place, donné comme fils à sa mère;
mettez en mon coeur un amour vif pour le très Haut, Aristote et Christos.
Obtenez moi du Seigneur que moi aussi,
avec un coeur pur de toute affection terrestre,
Je sois digne d'être toujours uni ici-bas,
à Aristote et Christos, comme fidèle disciple,
et au très Haut, comme fils dévoué,
Afin de leur rester éternellement uni dans le ciel.
Ainsi soit-il.

Notre Dame,
sois au chevet de tous les malades du monde ;
de ceux qui à cette heure ont perdu connaissance et vont mourir ;
de ceux qui viennent de commencer leur agonie ;
de ceux qui ont abandonné tout espoir de guérison ;
de ceux qui prient et crient de douleur ;
de ceux qui ne parviennent pas à se soigner, faute d’argent ;
de ceux qui voudraient tant marcher et qui doivent rester immobiles ;
de ceux qui devraient se coucher et que la misère force à travailler ;
de ceux qui cherchent, en vain, dans leur lit, une position moins douloureuse ;
de ceux qui passent de longues nuits à ne point pouvoir dormir ;
de ceux que torturent les soucis d’une famille en détresse ;
de ceux qui doivent renoncer à leurs plus chers projets d’avenir ;
de ceux, surtout, qui ne croient pas à une vie meilleure ;
de ceux qui se révoltent et maudissent Dieu ;
de ceux qui ne savent pas que le Christ a souffert comme eux.

Ce que je sais c’est que la mort ne détruit pas l’amour que l’on portait à ceux qui ne sont plus … Je le sais parce que, tous les jours, je vis avec les miens…

Ce que je sais aussi, c’est que la vie doit avoir un sens.

Ce que je sais encore, c’est que l’amour, le bien, la fidélité et l’espoir triomphent finalement toujours du mal, de la mort, et de la barbarie.

Tout cela, je le sais, je le crois …

Je crois au Dieu de la vie.
Malgré les peines et les souffrances,
Il suscite l’espérance.

Malgré les échecs et les peurs,
Il conduit vers la liberté.

Malgré les haines et les guerres,
Il crée la réconciliation et la paix.

Je crois au Dieu de la vie.

Malgré nos refus et nos indifférences,
Il rend possible la rencontre et l’amour.

Malgré nos défaillances et nos incrédulités,
Il donne sens à notre vie.

Malgré la mort qui est en nous et autour de nous,
Il nous fait ressusciter chaque jour
à cause du Christ qui meurt et vit pour nous.

Les heures s'étaient écoulées sans que Marie ne bouge, mais elle fut surprise de sentir un creux au niveau de son estomac, la faim commençait à te faire sentir, elle voulu se relever mais son corps était engourdit, elle était fourbue. Elle se releva avec difficulté, fichues blessures, qui l'amoindraient encore dans ses gestes quotidien, elle finit par arriver à la porte elle se retourna une dernière fois , puis se signa et s'en retourna au château.[/i]

Alino

Les archives étant ce qu`elles sont, je ferai du mieux que je peux pour vérifié le tout.

Cette demande en cahe une autre je crois, auriez-vous l'intention de vous marier ?

Joey75

joey entra dans l'eglise ce jour de dimanche il assistait a la messe il se mis a priez

Sofja

Le mariage ? Cela fit sourire la Damoiselle.

Et bien pour l'instant ce n'est pas pour cela que je vous demande ceci mais peut être que ça y servira.

La demoiselle était un peu gênée. Le père serait il au courant de sa relation avec le Sieur Bosk, qui est toute récente, raisonnable et convenable...

Je serais bientôt la vassale du Vicomte Dragonet et apparemment il faut être baptisé puisqu'il m'en a parlé.
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Le RP du mariage est ouvert : http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=618925 , on vous y attend.

Alino

Alino qui sortait de ses quartiers remarqua en marchant une dame seule qui priait. Il attendit en silence pour ne pas la déranger. Lorsque celle-ci se releva, alino lui posa la question suivante:

Bonsoir gente Dame. Bienvenue dansla maison de Christos et d'aristote. J'espère que vos prières seront entenduent.

Vous semblez troublée, il ya queque chose que je peux faire pour vous aider?

Sofja

C'était la voix du curé qui la tira de ses prières.

Bonjour mon père. Je me présente, Sofja Jagellon.
Voilà, mes parents m'ont baptisé quand j'étais nourrisson (ils ont fait cela en RP) et je voulais savoir si il y avait un moyen de savoir si c'est toujours valable (si il est possible de trouver une preuve) ou si il faut que je le refasse.
Je sais que depuis mon baptême, y a fort longtemps, les archives ont brulé.

La damoiselle regarda le père, anxieuse.
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Sofja

Pendant son voyage, la Damoiselle avait rencontré le Vicomte Dragonet et celui ci lui posa une question importante pour son futur projet.
Elle devait en parler avec le curé du village, peut être que celui ci pourrait l'aider.
Sofja se rendit donc à l'église, elle se signa à l'entrée puis s'avança.
Le curé n'était pas présent, en l'attendant, elle se mit à prier.
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Joey75

joey entra dans l'eglise et se dirigea vers le prete
sur son chemin il recita en tete quelque prieres

il arriva aupres du pretre
voila monseigneur je souhaiterais me faire baptiser svp

il ne bougea pas et attendu sa reponse

_mae_

Mirka poussa timidement la porte de l'église et entra à son tour. Elle s'approcha des 2 hommes, se tordit nerveusement les mains puis toussota et s'élança enfin.

Moi aussi j'aimerais me faire baptiser, mon père, si cela est possible bien sur. Et je promets que j'irais à la messe plus souvent.

Alino

Bonjour Joey et Mika!

Vous aurez des nouvelles bientôt pour vos demandes. Notre diocèse est en restructuration, il ya eu beaucoup de nominations et de mutations. Notre nouvelle Évêque sera prochainement parmis nous pour nommer un nouveau Diacre et un nouveau curé.

D'ici là, Assister aux messes et participer à la vie de notre village pour démontrer votre intéret.

Que les sages paroles d'Aristote vous guident.

Cordialement,

Alino

-fromFRBouledogue*

Bouledogue avait écouté le père Rakanishu avec attention et lui fit signe qu'il se sentait prêt...Il récita donc ce que celui-ci avait demandé...

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Il attendit enfin la bénédiction du père en souriant....
_________________

pnj

Rakanishu souri, puis invita Dorothy à s'avancer près du Baptistère.

Le diacre trempa son pouce dans l'eau, puis signa Dorothy.

De cette eau, je te lave de tes péchés !
Je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité.

Dorothy, te voila à présent entré dans la Communauté Aristotélicienne.
Prends avec toi ce cierge, symbole de ta foi envers le Très Haut !

Rakanishu sortit une médaille Aristotélicienne de sa poche.

Prends cette médaille Aristotélicienne, symbole de ton intégration au sein de la communauté !

Dorothy, te voila désormais Baptiser, que les paroles du Tout Puissant puissent te mener vers une Vertu parfaite, sachant que tu ne pourras jamais l'atteindre !

Va mon enfant ! Va !

Le baptême était fini, Rakanishu vint serrer la main du nouveau fidèle pour le féliciter, pour lui souhaiter bonne chance dans sa vie et le mettant en en garde de la Créature-Sans-Nom et du chemin du péché.

Que le Très Haut, Christos et Aristote te guident et te protègent !

pnj

Baptême de Bouledogue

Le jeune diacre arriva, toujours vêtu de son habit de cérémonie. Il se plaça devant l’autel, face à Bouledogue, qui s’apprêtait à recevoir le sacrement du baptême, symbole de l’amitié Aristotélicienne.
Le diacre commença la cérémonie d’une voix claire et intelligible.

Bouledogue, le baptême représente le début du chemin qui va te diriger dans tes actes, tes pensées. Il faudra que tu te conformes aux paroles d'Aristote, aux pensées de Christos.

Bouledogue, Souhaites-tu toujours te faire baptiser pour rejoindre la communauté des croyants Aristotéliciens en respectant les règles de notre Sainte Mère l'Eglise ?

Veux-tu développer ton contact avec Dieu dans la prière et les sacrements ?

pnj

Le jeune Loknaluf arriva dans l'église lentement puis il voyit le prêtre et alla vers lui

Bonjour mon père je viens prier Dieu et tous les Saints qui sont en statue dans cette église cela fait longtemps que je ne suis pas venu prier.

Et il commenca ses nombreuses prières devant les yeux un peu surpris du prêtre

Ô Dieu je vous prie pour je vous fassiez pénitence de tous mes péchês

Et il commenca une très longue prière et se jura de revenir ici tous les jours

pnj

Rakanishu souri, puis invita Yanlebon à s'avancer près du Baptistère.

Le diacre trempa son pouce dans l'eau, puis signa Yanlebon.

De cette eau, je te lave de tes péchés !
Je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité.

Yanlebon, te voila à présent entré dans la Communauté Aristotélicienne.
Prends avec toi ce cierge, symbole de ta foi envers le Très Haut !

Rakanishu sortit une médaille Aristotélicienne de sa poche.

Prends cette médaille Aristotélicienne, symbole de ton intégration au sein de la communauté !

Yanlebon, te voila désormais Baptiser, que les paroles du Tout Puissant puissent te mener vers une Vertu parfaite, sachant que tu ne pourras jamais l'atteindre !

Va mon enfant ! Va !

Le baptême était fini, Rakanishu vint serrer la main du nouveau fidèle pour le féliciter, pour lui souhaiter bonne chance dans sa vie et le mettant en en garde de la Créature-Sans-Nom et du chemin du péché.

Que le Très Haut, Christos et Aristote te guident et te protègent !

-fromFRBouledogue*

Bouledogue avait écouté le père Rakanishu avec attention et lui fit signe qu'il se sentait prêt...Il récita donc ce que celui-ci avait demandé...

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Il attendit enfin la bénédiction du père en souriant....
_________________

pnj

Que de sages paroles mon enfant.... A présent, pour montrer ta volonté de devenir fidèle Aristotélicien, il va te falloir réciter le Serment d'allégeance à l'Eglise Aristotélicienne : Le Credo Aristotélicien

Rakanishu leva les bras au ciel, les paumes des mains tournées vers le Seigneur et il invita Bouledogue à faire de même

Citation:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

pnj

Mon fils, répondez simplement par un oui je le veux, nous ne sommes pas encore a ce stade là.
Rakanishu sourit un instant.

-fromFRBouledogue*

boule avanca vers le pere et lui dit ses mots en rougisent un peux d'emaution.

oui je le veux
_________________

-fromFRdorothy

Dorothy regardait attentivement comment faisait le diacre et fit exactement comme lui, et récita:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
_________________
bonjour je suis la plus heureuse des fillotes du monde

Boskdeportkar

Bosk revenait une nouvelle fois à l'eglise pour rétablir les choses :
"Bon, c'est du tres bon travail, Tout Puissant, même un peu trop bon, ... quand je disais, une tâche un peu moins lourde pour , je disais pas 'plus de tâche du tout', et par la meme, plus d'obligation pour moi en cas d'urgence près du village. Un petit probleme de dosage ?
"Et ensuite ...d'apaiser ses preoccupations.. j'ai pas du parler assez fort, oui je sais mais je suis dans une église, j'allais pas crier non plus !"
"Alors je voudrais bien que tu te concentres un peu, Tout Puissant, prends des notes, je sais pas. Ah c'est l'ete tu me diras, mais c'est pas non plus les vacances pour toi".
"Je repasserai bientot, et d'ici là j'espere que tu auras, selon tes possibilités qui sont quand meme enOrmes, repondu à mes prieres".

pnj

Rakanishu entra, d'un air préoccupé. Avant de préparer la salle pour la messe du dimanche il écouta puis se retira un instant afin d'écouter la prière de boskdeportkar.
Une fois boskdeportkar parti de l'église il fit également une petite prière afin que celle de boskdeportkar se réalise.

Quelques dizaines de minutes après, rakanishu commença les préparatifs afin de donner la messe qui ne fut pas donnée depuis un certain temps car il fut malade et trop occupé... beaucoup trop occupé... il nettoya scrupuleusement la salle en attendant quelques minutes.

pnj

Messe du dimanche 10 Août 1456 :

Rakanishu arriva devant l’autel puis en attente de visiteurs il termina quelques préparatifs.

Après quelques minutes d’attente, Rakanishu commença.

Mes enfants, bienvenue,

Aujourd’hui, j’ai décidé de vous faire la messe sur la punition. Voici ce que le livre des vertus nous en dit :

Mes chers enfants, chacun de nous à au moins péché une fois dans sa vie.
Certes, aussi il ne faut pas oublier que rien n’échappe au Très-Haut
Il faut, aussi dur cela est, vivre le mieux possible en évitant le plus
possible le péché. Aussi mes chers enfants sachez que je suis là pour vous chaque jours à l'église afin de vous écouter et si vous le désirez vous confesser dans le plus grand calme.Sachez mes enfants que chaque personne reçoit toujours une deuxième chance du
Très-Haut, a vous d’en profiter afin de prendre un nouveau départ.
Les péchés son punis par le Très-Haut, surtout si vous ne regrettez pas cela
Ou si vous y prenez gout. Faites de votre mieux afin de vivre le mieux possible
En évitant le plus possible les péchés.
Ceci était mes enfants, mes quelques petits mots au sujet de la messe d’aujourd’hui.

Maintenant mes enfants levons nous et récitons ensembles le crédo aristotélicien :

Merci à vous tous mes enfants, d'avoir participé a cette messe, nous allons maintenant pouvoir partager ensemble le pain de l'amitié aristotélicien !

Bon Dimanche à vous tous! Je serais ravi de vous retrouver la semaine prochaine.

-fromFRBouledogue*

Bouledogue poussa la grande pote de l'église et se mit à é couter le pere faire son sermon dominicale.

Qand la messe fut finie il se diriga vers un cierge se mit à genoux et regarda cette flamme orangée et demanda de l'aide à Aristote.

" ô toi notre maître divin donne un peux de sagesse à nos villageois pour qu'ils puissent venir en aide à nos petit vagabonds il y a trop de décès parmis eux ce ne sont que des brebis égarées et nous devons les guider".
"oui mon tout puissent protéger Dame fredo*".

Il se releva salua le coeur de l'église et sorti le coeur plus léger.
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pnj

Baptême de Dorothy

Le jeune diacre arriva, toujours vêtu de son habit de cérémonie. Il se plaça devant l’autel, face à Dorothy, qui s’apprêtait à recevoir le sacrement du baptême, symbole de l’amitié Aristotélicienne.
Le diacre commença la cérémonie d’une voix claire et intelligible.

Dorothy, le baptême représente le début du chemin qui va te diriger dans tes actes, tes pensées. Il faudra que tu te conformes aux paroles d'Aristote, aux pensées de Christos.

Dorothy, Souhaites-tu toujours te faire baptiser pour rejoindre la communauté des croyants Aristotéliciens en respectant les règles de notre Sainte Mère l'Eglise ?

Veux-tu développer ton contact avec Dieu dans la prière et les sacrements ?

-fromFRdorothy

Dorothy s'avança toute tremblante à pas lents, et se mit en face du diacre, elle répondit d'une voix basse

[/b]oui je veux mon père
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bonjour je suis la plus heureuse des fillotes du monde

pnj

Que de sages paroles mon enfant.... A présent, pour montrer ta volonté de devenir fidèle Aristotélicien, il va te falloir réciter le Serment d'allégeance à l'Eglise Aristotélicienne : Le Credo Aristotélicien

Rakanishu leva les bras au ciel, les paumes des mains tournées vers le Seigneur et il invita Dorothy à faire de même

Citation:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

pnj

Rakanishu souri, puis invita Lyla à s'avancer près du Baptistère.

Le diacre trempa son pouce dans l'eau, puis signa Lyla.

De cette eau, je te lave de tes péchés !
Je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité.

Elana, te voila à présent entré dans la Communauté Aristotélicienne.
Prends avec toi ce cierge, symbole de ta foi envers le Très Haut !

Rakanishu sortit une médaille Aristotélicienne de sa poche.

Prends cette médaille Aristotélicienne, symbole de ton intégration au sein de la communauté !

Lyla, te voila désormais Baptiser, que les paroles du Tout Puissant puissent te mener vers une Vertu parfaite, sachant que tu ne pourras jamais l'atteindre !

Va mon enfant ! Va !

Le baptême était fini, Rakanishu vint serrer la main du nouveau fidèle pour le féliciter, pour lui souhaiter bonne chance dans sa vie et le mettant en en garde de la Créature-Sans-Nom et du chemin du péché.

Que le Très Haut, Christos et Aristote te guident et te protègent !

Emural

C'était finie , c'est deux petits anges sont baptisées , c'est parfait !!!!

-Merci Rakanishu !!

pnj

Avec grand plaisir mon enfant.

Rakanishu sourit un instant puis il commenca à passer un bon petit coup de nettoyage dans la salle.

-fromFRBouledogue*

Bouledogue pénétra dans l'église en poussant délicatement la porte pour ne pas dérranger la cérémonie mais celle-ci émit un tel grincement que tout le monde se retourna sur lui...

Confus et pour ne pas dérranger d'avantage,il s'installa au fond en écoutant attentivement....

Lorsque tout fut fini,il se leva et se dirigea vers le père Rakanishu...

"Bonjour mon père excusez mon entrée quelque peu bruyante....
Je me présentes,je me nommes Bouledogue je suis bléiculteur et meunier...J'aimerais beaucoup me faire baptiser...Pourriez-vous me dire les démarches à suivre?...Je pourrai de cette façon suivre le chemin et la lumière Aristotélicienne..."

Bouledogue se recula un peu en attendant la réponse du père Rakanishu...
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Boskdeportkar

Bosk avait laissé son bouclier et son épée au repos, à la maison.
L'eglise comme à son habitude dégageait une impression de sérenité et de fraicheur. Evitant la nef centrale, bosk s'arreta pres d'un trepied où quelques cierges se consumaient lentement.

"Tout Puissant, entends ma priere : Apporte la paix de l'âme et du coeur à Dame ..... , fais que sa tâche soit moins lourde et que ses soucis s'envolent."
"Protège notre beau village, notre Comté et les personnes qui me tiennent à coeur. Donne nous la force d'y faire reigner justice et paix dans l'armonie de ta connaissance."
"Permets moi d'accomblir mes desseins comme je te l'ai demandé la premiere fois à Saint Jean de Latran. Garde moi sur ton chemin, et détourne moi des tentations."
Le petit cierge brillait d'une flamme douce, bleutée, et quelques volutes emportaient tout là-haut ces quelques paroles.

Emural

Emural leva les bras de Lyla au ciel , paumes tournées vers le Seigneur , et repeta ce que venait de dire le Diacre :

Citation:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

pnj

Baptême de Lyla

Le jeune diacre arriva, toujours vêtu de son habit de cérémonie. Il se plaça devant l’autel, face à Lyla, qui s’apprêtait à recevoir le sacrement du baptême, symbole de l’amitié Aristotélicienne.
Le diacre commença la cérémonie d’une voix claire et intelligible.

Lyla, le baptême représente le début du chemin qui va te diriger dans tes actes, tes pensées. Il faudra que tu te conformes aux paroles d'Aristote, aux pensées de Christos.

Lyla, Souhaites-tu toujours te faire baptiser pour rejoindre la communauté des croyants Aristotéliciens en respectant les règles de notre Sainte Mère l'Eglise ?

Veux-tu développer ton contact avec Dieu dans la prière et les sacrements ?

Emural

Emural , souriait comme a son habitude , elle prit la médaille et la montra a sa petite .
Elana semblait déjà l'aimé !!

Maintenant c'etait au tour de Lyla :

-Elle accepte de ce conformes aux paroles d'Aristote, aux pensées de Christos , ainsi que de respecter les regle de la Sainte Mère l'Eglise et dedévelopper le contact avec Dieu dans la prière et les sacrement .

pnj

Que de sages paroles mon enfant.... A présent, pour montrer ta volonté de devenir fidèle Aristotélicien, il va te falloir réciter le Serment d'allégeance à l'Eglise Aristotélicienne : Le Credo Aristotélicien

Rakanishu leva les bras au ciel, les paumes des mains tournées vers le Seigneur et il invita Lyla à faire de même

Citation:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

pnj

Baptême de Elana

Le jeune diacre arriva, toujours vêtu de son habit de cérémonie. Il se plaça devant l’autel, face à Elana, qui s’apprêtait à recevoir le sacrement du baptême, symbole de l’amitié Aristotélicienne.
Le diacre commença la cérémonie d’une voix claire et intelligible.

Elana, le baptême représente le début du chemin qui va te diriger dans tes actes, tes pensées. Il faudra que tu te conformes aux paroles d'Aristote, aux pensées de Christos.

Elana, Souhaites-tu toujours te faire baptiser pour rejoindre la communauté des croyants Aristotéliciens en respectant les règles de notre Sainte Mère l'Eglise ?

Veux-tu développer ton contact avec Dieu dans la prière et les sacrements ?

Emural

Emural leva les bras d'Elana au ciel , paumes tournées vers le Seigneur , et repeta ce que venait de dire le Diacre :

Citation:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

pnj

Rakanishu souri, puis invita Elana à s'avancer près du Baptistère.

Le diacre trempa son pouce dans l'eau, puis signa Elana.

De cette eau, je te lave de tes péchés !
Je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité.

Elana, te voila à présent entré dans la Communauté Aristotélicienne.
Prends avec toi ce cierge, symbole de ta foi envers le Très Haut !

Rakanishu sortit une médaille Aristotélicienne de sa poche.

Prends cette médaille Aristotélicienne, symbole de ton intégration au sein de la communauté !

Elana, te voila désormais Baptiser, que les paroles du Tout Puissant puissent te mener vers une Vertu parfaite, sachant que tu ne pourras jamais l'atteindre !

Va mon enfant ! Va !

Le baptême était fini, Rakanishu vint serrer la main du nouveau fidèle pour le féliciter, pour lui souhaiter bonne chance dans sa vie et le mettant en en garde de la Créature-Sans-Nom et du chemin du péché.

Que le Très Haut, Christos et Aristote te guident et te protègent !

pnj

Que de sages paroles mon enfant.... A présent, pour montrer ta volonté de devenir fidèle Aristotélicien, il va te falloir réciter le Serment d'allégeance à l'Eglise Aristotélicienne : Le Credo Aristotélicien

Rakanishu leva les bras au ciel, les paumes des mains tournées vers le Seigneur et il invita Elana à faire de même

Citation:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Emural

Emural acompagnait sa fille , et elle répondit a sa place :

-Elle accepte de ce conformes aux paroles d'Aristote, aux pensées de Christos , ainsi que de respecter les regle de la Sainte Mère l'Eglise et dedévelopper le contact avec Dieu dans la prière et les sacrement .

Emural avait pesé ses mots , pour ne faire aucun faux pas , pour le bien de sa petite !!

Eloin

Après deux semaines d'absence, la moniale était heureuse de retrouver ce qu'elle considérait comme "son" église. Sainct-Jean luy avait manqué, preuve qu'elle était de ces clercs qui ne pouvaient se passer de tenir une paroisse trop longtemps, mesme si c'était pour aller rendre service dans une autre paroisse du diocèse.

Elle entra dans l'édifice, traversa la nef et grimpa au clocher, pour appeler les fidèles à la messe en sonnant les cloches. Elle fit sonner un long moment, avertissant ainsi les bourganiauds qu'elle était de retour, avant de prendre place derrière l'autel.
Puys, lorsqu'elle jugea le moment venu, elle débuta l'office dominical.

Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut, pour cette nouvelle messe !

Pour commencer, confessons nos fautes au Très Haut, chers fidèles.

La diaconesse rejoignit ensuite le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à la page concernant la lecture du jour.

Vita de Christos, chapître onzième.

La communauté de vie, comme l'expliqua Christos à ses disciples, est un modèle que les générations qui suivirent appliquèrent avec plus ou moins de succès suivant les époques.

En ces temps de guerre, souvenons-nous des paroles du prophète, à l'heure ou la plupart s'enferment chez eux pour se protéger de l'ennemi, sans plus voir son voisin qui souffre de ne plus trouver à manger, ou qui pleure le trépas d'un frère, d'un fils, d'un amy. Gardons les yeux ouverts, chers fidèles, gardons ce modèle de communauté de vie, maugré la guerre qui sépare les hommes et déchire les familles !

Eloin garda un instant le silence, espérant avoir touché ses paroissiens, puys invita l'assemblée à réciter le Crédo.

Et maintenant, communions ensemble ! Partageons le pain et le vin de l'amitié !

Eloin rompit le pain, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié.

Allez dans la paix de Dieu, chers fidèles ! Que vostre journée soit emplie de joie !

Et elle sortit de l'église, rouvrit les portes en grand, rendant ainsi leur liberté à ses fidèles.

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Héraldique

pnj

Messe du dimanche 1 Juin 1456 :

Rakanishu arriva devant l’autel puis en attente de visiteurs il termina quelques préparatifs.

Après quelques minutes d’attente, Rakanishu commença.

Mes enfants, bienvenue,

Aujourd’hui, j’ai décidé de vous faire la messe sur les péchés. Voici ce que le livre des vertus nous en dit :

Mes chers enfants, chacun de nous à au moins péché une fois dans sa vie.
Certes, aussi il ne faut pas oublier que rien n’échappe au Très-Haut
Il faut, aussi dur cela est, vivre le mieux possible en évitant le plus
possible le péché. Aussi mes chers enfants sachez que j’ai récemment ouvert
rien que pour vous un confessionnal afin que vous puisiez venir vous y
confesser dans le plus grand calme et respect. Je suis donc la pour vous 24h/24, 7j/7
Sachez mes enfants que chaque personne reçoit toujours une deuxième chance du
Très-Haut, a vous d’en profiter afin de prendre un nouveau départ.

Maintenant mes enfants levons nous et récitons ensembles le crédo aristotélicien :

Merci à vous tous mes enfants, d'avoir participé a cette messe, nous allons maintenant pouvoir partager ensemble le pain de l'amitié aristotélicien !

Bon Dimanche à vous tous! Je serais ravi de vous retrouver la semaine prochaine.

-fromFRAnonymous

Oli42 entra dans l'église avec la plus grande intention de se faire baptiser coute que coute.
"Bonjour mon père je suis ici présent car je voudrai que vous fassiez de moi un enfant de dieu j'ai dans l'intention de me marier mais je souhaiterait d'abord être baptiser.
je vous en supplie faite de moi un mouton de dieu."
Et Oli42 se met a genoux en attendant la réponse du prêtre.

pnj

Rakanishu vit oli entrer et vint le slauer d'une ferme poignée de main.
Après avoir écouté attentivement ce que Oli42 avait à demander il répondit :

Mon fils, relevez vous donc, j'ai bien compris votre grand désir d'entrer dans la communauté Aristotélicienne. Je vous baptiserais mon fils, je vous invite donc à me recontacter par pigeon afin que nous puissions en rediscuter plus amplement.

Emural

Emural entre dans l'église avec ses deux petites filles dans ses bras , cherchant du regard Raka , le trouvant enfin elle ce dirigea vers lui :

-Bonjour Rakanishu , j'aimerai , me faire baptiser , mes deux filles et moi , je n'y avais jamais réfléchi vraiment mais maintenant pour le bien de ses deux anges , je tiens a le faire !!

pnj

Rakanishu sourit et répondit :

Mon enfant, j'accèptes volontier de vous baptiser, vous et vos deux petits anges. Cependant avant de commencer cette cérémonie sacrée; je me dois de vous faire passer une pastorale. Je peux dors et déjà baptiser vos deux petits anges mais pour vous il vous faudra passer une pastorale, comme nous en avons déjà discuter par pigeon, dès que la pastorale nummero 8 est ouverte aux inscriptions je vous communiquerais immédiatement l'adresse via pigeon. Qu'en pensez vous mon enfant ?

Rakanishu attendit paisiblement une réponse.

pnj

Rakanishu arriva, vétu de son habit de cérémonie puis sourit un instant.
En effet aujourd'hui il allait baptiser deux beaux petits anges, plus précisemment Elana et Lyla filles de Emural.
En effet, les enfants étant trop jeunes, Emural répondra à la plaçe de ceux-ci et tant donner que les enfants sont trop jeunes ici pour répondre et réciter quelques petites choses. "Les enfants ne passerons donc pas de Pastorale vu leur jeune âge mais je vous conseille fortement de leur en faire suivre une, une fois l'âge requis atteinds" dit-il en s'adressant à Emural.
Bien bien, nous allons donc commencer avec le baptême de...Elana !

Rakanishu sourit un instant regardant le petit boutchou s'avancer vers l'autel.

pnj

Rakanishu vit le Père Alino entrer et ausitot il vint le saluer d'une ferme poignée de main en le remerciant de sa venue. Puis il se placa devant l'autel en attente de retardataires afin de commencer la messe. Apres plusieurs dixaines de minutes d'attente il sourit puis commenca.

Messe du dimanche 04 Mai 1456 :

Mes enfants, bienvenue,

Aujourd’hui, j’ai décidé de vous faire la messe sur La Vie. Voici ce que le livre des vertus nous en dit :

Ce petit texte nous explique très précisément comment la vie fut créée par le Très-Haut et tous les efforts que le Très-Haut fit afin de créer la Vie.
Je vais maintenant si vous le permettez mes chers enfants vous dire ces quelques paroles qui je l’espère raisonnerons en vous.
La vie peux paraitre bien compliquée et extrêmement négative pour certains et certaines, seulement vous devez savoir que tout mauvais moments laissent place à de meilleurs moments.
La vie est un don reçu par le Très-Haut lui-même et il ne faut pas gaspiller cela, la vie que le Très-Haut vous a offert est un don bien particulier et faites lui donc honneur en le remerciant de ce « cadeau « qu’il vous a fait en menant une belle vie et non une vie désastreuse en restant sur vos échecs.
Tels étaient mes petits mots a ce sujet mes enfants et j’espère que ces maigres paroles raisonnerons au plus profond de vous.

Maintenant mes enfants levons nous et récitons ensembles le crédo aristotélicien :

Merci à vous tous mes enfants, d'avoir participé a cette messe, nous allons maintenant pouvoir partager ensemble le pain de l'amitié aristotélicien !

Bon Dimanche à vous tous! Je serais ravi de vous retrouver la semaine prochaine.

pnj

Rakanishu arriva à l'église d'un air joyeux. Il commenca a préparer la grande salle pour la messe qu'il allait faire dans quelques heures.

Il mit les bancs les uns a côtés des autres puis déposa quelques petits pains tout chauds qu'il venait de préparer sous une petite cloche pour les visiteurs désirant assister a sa messe et éventuellement gouter aux sublimes petits pains qu'il prépare avec tant de plaisir.

Puis, en attente de visiteurs il décide de planter juste devant l'église une petite pancarte avec comme inscription : Messe de ce dimanche 25 Mai 1456 à 17:18 frappante ! Venez nombreux !

pnj

Messe du dimanche 25 Mai 1456 :

Rakanishu arriva devant l’autel puis en attente de visiteurs il termina quelques préparatifs.

Après quelques minutes d’attente, Rakanishu commença.

Mes enfants, bienvenue,

Aujourd’hui, j’ai décidé de vous faire la messe sur la décision. Voici ce que le livre des vertus nous en dit :

Ce petit texte nous raconte les décisions que le Très-Haut prit.
Je tiens à vous en dire un petit mot en plus,
les décisions prises dans une vie sont d’importance capitale.
Chaque décision prise dans votre vie mes chers enfants, joue
Un rôle important sur votre avenir, votre vie.
Alors mes enfants, sachez juste que les décisions que le Très-Haut
prend, sont et resterons toujours équitables et justes.
Chaque décision doit être réfléchie car de mauvaises décisions
jouerons un effet négatif sur votre vie et votre avenir.
Tel était le sujet de ma messe aujourd’hui mes enfants.

Maintenant mes enfants levons nous et récitons ensembles le crédo aristotélicien :

Merci à vous tous mes enfants, d'avoir participé a cette messe, nous allons maintenant pouvoir partager ensemble le pain de l'amitié aristotélicien !

Bon Dimanche à vous tous! Je serais ravi de vous retrouver la semaine prochaine !

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Rakanishu arriva très tot ce matin afin de préparer la grande salle ou il y ferrait la messe ce dimanche. Il prit soin de mettre les bancs bien les uns à côtés de autres our ensuite passer un bon coup de balais. Quelques 30 minutes plus tard la salle silencieuse resplendissait de toute beautée.
Rakanishu heureux se mit dérrière l'autel afin de commencer les préparatifs pour la messe qui commencera dans quelques heures et à cet effet il mit déjà son ensemble tout enthousiaste. Puis en attente de visiteurs, Rakanishu commenca a décorer l'église de jolies peintures religieuses peintes de ses propres mains.

Alino

En ce dimanche matin, Alino se sentait d'une forme du tonerre. Depuis quelques mois, Ses os le faisaient souffrir énormément. Aussi quand il se reveilla sans douleur, il se dépecha de s'habiller pour aller à l'office du père Rakanishu.

Comme il demeurai à coté, Il fut bientôt assi sur les bancs, attendant que les paroissiens soient arrivés.

Alino

Les cloches de l'église sonnèrent très tôt ce matin là, à la grande surprise des villageois. Alino avait revêtu une soutane neuve et longue. Malgré son assurance habituelle, il était quelques peu intimidé et angoissé à l'idée de célébrer une messe devant tant de dignitaires. Une fois ses amis installés et le silence établi, il prit la parole :

Bonjour mes amis!

Nous avons la chance d’accueillir cette semaine le grand pèlerinage de Bourges.

Je tiens à souhaiter la bienvenue à tout nos visiteurs. C’est un très grand honneur pour cette église que de recevoir tant de gens qui, par leur implication, sont des rouages importants dans leurs communautés.

Vous avez assurément constaté qu’ils se sont rapidement mit au boulot. On pouvait aisément entendre prêcher au quatre coins du village hier. Nous vous remercions sincèrement de ce partage. Cela nous aide à approfondire nos idées ou nous en apporte tout simplement de nouvelles.

Il faut considéré ces idées comme des indications du chemin à suivre. Celles qui nous guide vers Dieu et sa lumière. Il doit demeuré dans notre conscience, il fait parti de nous.

Livre des Vertus, tome I, partie II, Pré-Histoire III : L'acédie a écrit:

Citation:

Le premier péché fut ainsi involontairement découvert par les humains. Elle porta plus tard le nom d’acédie. Celle-ci consistait à se détourner de l’amour divin, de s’abandonner à la vie matérielle en négligeant la vie spirituelle, de se préoccuper de l’instant sans garder à l’esprit ce pour quoi Dieu nous avait conçus. Elle allait amener aux autres péchés, conduisant ainsi les humains à leur perte. Elle atteignit son comble lorsque le dimanche ne fut plus occupé à la prière, mais à la paresse.

Lorsque qu je feuilletais le livre des vertus l’autre jour et je m’intérogeait, une force, quelque chose avait guidé mes mains et mes yeux pour me montrer ce que je devais voir. Cette force c'était Dieu. Je ne dirai pas qu'Il m'a visité, non, je crois plutôt que c'est une preuve que je suis une partie de Lui. Le Créateur est à l'origine de toute chose. Je suis une partie de Lui, vous êtes une partie de Lui. Certains le ressentent, tandis que d'autres non et bien souvent ceux-ci s'éloignent alors encore plus de Lui, et par là d'eux-même aussi. C'est l'une des facettes de l'Acédie.

C'est pour ça qu'aujourd'hui nous sommes tous réunis dans la maison du Très-Haut. Chaque jour de la semaine passe sans Lui prêter attention. Les temps sont durs et nous sommes préoccupés par nos champs et notre bourse. Mais arrive le dimanche, jour de communion, où chacun témoigne à l'autre de l'Amour, car nous vivons pour aimer les autres mais aussi et surtout notre Créateur. Je vous invite donc à prier tous ensemble en son honneur avec le Credo :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen

Enfin partageons le pain et le vin dans l'eucharistie, symboles de l'union de notre communauté. Que leur simplicité réhausse la valeur de ce partage.

Alino distribua alors à chaque fidèle un bout de pain et laissa circuler la coupe de vin tout en veillant à ce que certains n'en boivent qu'une gorgée pour que les réserves tiennent quelques semaines.

pnj

Rakanishu entra, puis il prépara la salle afin d'y faire la messe. Une fois de plus, il éspérait y voir le plus grand monde possible.

pnj

Messe du dimanche 13 Avril 1456 :

Le jeune diacre arriva dans l’Eglise. Il se mit devant l’autel et attendit que les fidèles soient arrivés.

Après quelques minutes d’attente, Rakanishu commença.

Mes enfants, bienvenue,

Aujourd’hui, j’ai décidé de vous faire la messe sur le doute. Voici ce que le livre des vertus nous en dit :

Le doute. Ce texte venant droit du livre des Vertus nous raconte la petite histoire d’un petit groupe
de créatures pensant n’avoir rien de spécial, rien de plus que d’autres créatures, pensant ne rien n’avoir d’exceptionnel.
En fin de compte, une seule créature isolée du petit groupe ne pleure pas sur son sort.
Cette petite créature, prise pour faible d’esprit se pose néanmoins une question que nul autre créature de ce petit groupe s’est déjà posée.
Ainsi nous pouvons voir que certaines créatures disposent d’un petit quelque chose de plus qu’une autre créature.
Chaque créature est unique en son genre, tout le monde est unique en son genre.
Chacun a ses talents mais également ses défauts, ne vous imaginez pas être la personne la plus aimée auprès du Très-Haut pour la simple raison que vous auriez plus de qualités que votre voisin.
Chaque personne est unique et aimée du Très-Haut, autant les uns que les autres. Retenez bien cela mes enfants.

Maintenant mes enfants levons nous et récitons ensembles le crédo aristotélicien :

Merci à vous tous mes enfants, d'avoir participé a cette messe, nous allons maintenant pouvoir partager ensemble le pain de l'amitié aristotélicien !

Bon Dimanche à vous tous! Je serais ravi de vous retrouver la semaine prochaine.

Ardath

Le soleil était radieux dehors, les villageois vaquaient à leurs emplois et Ardath errait dans les rues de Bourganeuf en quête de l'église. Si elle avait levé les yeux des rues en terre battue elle aurait aisément trouvé le clocher, mais ça aurait été tricher. Quelques heures à choisir la direction à pile ou face et elle arriva finalement devant les marches de l'église. Il ne semblait y avoir personne à l'intérieur, la vagabonde s'approcha donc, entra et referma soigneusement la porte derrière elle. Après tout, ce qu'elle avait à dire ne concernait que le Très Haut et elle.

Ses pas résonnaient, elle s'approcha d'une statue et s'assit à ses pieds. Elle savait bien qu'Aristote ne se nicherait pas dedans, elle trouvait juste plus réconfortante l'idée de parler à quelque chose qui avait forme humaine. Sa voix était faible, l'écho la répercutait bien assez fort comme ça.

Bonjour toi, je sais que ça fait longtemps qu'on n'a pas pris le temps de réellement discuter. Je n'étais pas plus occupée qu'avant, j'ai peut-être juste fait moins de bêtises.

Toi par contre, non, tu n'as pas été sage. Tu as repris ma marraine, c'était quelqu'un d'excessivement bon pour moi. Sans raison, sans prévenir. Peut être que tu trouves cela amusant de donner et reprendre. Donner à une enfant des parents aimants et les reprendre trop vite, donner à des paysans un seigneur compréhensif et le remplacer par ses fils dilapidant la fortune familiale. Donner une filleule et la faire disparaître, ah non, ça c'était de son propre chef autant pour moi.
Tu dois vraiment avoir de grands plans pour moi Aristote pour vouloir m'endurcir à ce point.

Brunette baisse la tête, elle fait une pause, elle étant ses jambes, regarde la statue qui fixe un point loin derrière elle. Plante son regard dans les yeux vides qui ne la voient pas.

Non Aristote, je ne peux pas te laisser faire cela. Je n'ai pas eu la chance de pleurer quand j'ai appris que marraine était morte. Non Aristote, je ne me marierai pas, je n'aurai pas d'enfants, ou je ne les élèverai pas. Si je te laissais me donner cela, tu me le reprendrais. Je ne veux pas oublier le rire. Je t'en veux un peu Aristote, tu n'aurais pas du me reprendre Kerowynn, elle ne t'avait rien fait.

Nous aurions pu continuer à être amis toi et moi, mais comme d'habitude il a fallu que tu gâches. Mossieur voulait montrer qu'il détenait le pouvoir de vie et de mort sur les gens. On le sait tout ça Aristote, on le sait, tu le rappelles tristement quotidiennement.
Au revoir Aristote, je reviendrai, prend soin d'elle en attendant.
Adieu Kerowynn, je t'aurais aimée.

Ardath se releva et sans un mot sorti de l'église. Dehors la lumière était aveuglante.

Cameligna

Caméligna s'était tenue très sage et pour cause....une migraine lui taraudait le crâne depuis le matin. La bouteille de mirabelle de la veille y était sûrement pour un peu beaucoup.
Elle écrase une larmette qui s'épanchait sur le coin de son oeil.

VIVE LES MARIéS et surtout.....soyez pas sage...euh sage!

Elle se précipite sur la mariée et l'étreint tout en vérifiant de sa main agile la présence de son présent. Et lui chuchote:

N'oublie pas de me demander la clef avant de partir sinon ben euhhhhhhhhhhhh il te faudra un forgeron.

Caméligna lui sourit de toutes ses dents.
Puis donne une grande tape sur l'épaule du vioc.

T'oublie pas ma petite recette! Tu me racontera si ça été efficace.

Elle lui fait un clin d'oeil.

Argawaren

Et c'est dans un virevoltement pas si hasardeux que ça en fin de compte que le bouquet attérit non sans grâce entre les mains de son témoin et marraine adorée, fillote de son aimée ! Alors il applaudit en rigolant l'Arga, allant même jusqu'à lui offrir un clin d'oeil portant en son sein la fameuse réflexion "On attend plus que toi ! C'est pour quand ?".

Autre clin d'oeil un peu plus géné à la gamine suite à sa remarque on ne peut plus... importante, pour la fin de soirée... Mais non il a pas le rose aux joues ! Rooohh qu'est ce que vous allez imaginer là... le soleil qui lui joue des tours, voilà tout !

Juste le temps de descendre lentement les marches du parvis encore un tantinet éclairé par l'affable astre solaire qui ne va pas tarder à se coucher, et des "vives les mariés !" sont déclamés au grès des marches. Le moral est au beau fixe, assurément ! Comment pourrait il y avoir une once de nuage en cet océan de bonheur ? Tant et si bien qu'il n'arrive plus à se déparer du sourire qui reigne en maître sur ses lèvres !

Le sol à présent foulé de ses chausses, le douanier suite à la réflexion du Faragorn ne peut s'empêcher de réctifier.

- Ah nan l'ami... Tous au lac ! Un banquet ainsi quelques troubadours nous y attendent alors... ne les faisons pas languir ! Pis la marche qui nous y conduira nous mettra en forme pour abuser des gambettes sur la piste de danse !

Son sourire s'elargit à ces mots.. si si c'est possible ! Et c'est en s'égosillant dans un "En route joyeuse troupe !" tonitruant que le lieutenant entraîne sa femme et le reste des invités vers le Lac Cristallin.

Auxanne

Auxanne allait feliciter les jeunes maries qd elle vu qu'Anderg avait finalement fait le deplacement.
Elle s'approcha de lui , salua Pirenne qui etait a ses cotes.
Leurs mumures la fit sourire.
Je t'ai attendu mon amour! mais comme tu n'arrivais pas.
Je ne voulais pas manquer cet instant si special.
elle se redressa qd elle vit le cortege passer, et cria :

Vives les mariés
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Akilis

Mission accomplie avec brio ! Elle ne savait peut être pas lancer des œufs, mais en ce qui était du jeter de bouquet, la meunière savait se défendre et n'avait pas manqué sa cible...
Dissimulant derrière un minois étonné son air victorieux, Akilis relève de sa main libre les pans de sa robe pour descendre les quelques marches, l'autre se glissant dans celle de son époux, afin de mener au bord du lac tout ce joli monde au grès des :

- Vous perdez pas en route les filles ! Douce par ici ! des Oh Pirenne ! Merci d'être venuuuu ! Viens vite tu dois mourir de soif ! ou bien des Faraaaa ! C'est par là et Andy, inutile de te cacher je sais que tu étais en retard ! et aussi des Auxanne tu es magnifique.

Excitée la mariée ? Naaan c'est une idée... Elle a juste déjà en tête la musique et les rires, le bruit des verres qui trinquent et les convives qui festoient ! Les pas martelent les pavés, quittant les ruelles pour le chemin qui mène au lac.
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pnj

PsyK comme à son habitude était en retard, il n'osait s'approcher trop, de peur que son retard ne se remarque trop, ou alors c'était sa phobie des églises? Il pu tout de même voir les deux mariés échanger un tendre regard, il était ému par tant d'amour qui se dégagent du couple, la petite Eluna était là aussi toute mignonne, toute joyeuse...

" - Tiens jolie lancé, se dit il, c'est Breccan qui va être ravi!"

Il se joignit à la foule pour applaudir et suivi l'attroupement jusqu'au lac.

-fromFRgromit

Gromit, resté aux porte de l'église ne pouvant rentré devant l'affluence conséquente de tout les admirateurs du couple.
La cérémonie se finnissait, et un brouha s'échappa de l'église ou tout le monde criait, le charpentier lança a son tour:

Vive les mariés !!!

Très certainement que le couple, dans cet évenement des plus important était déjà abondament féliciter, que Gromit arrivait par la force des chose et après quelques petites poussettes a les apercevoirs.
La marièes dans sa robe blanche illuminait les yeux, et de sa beauté éblouissait. Arga quand a lui, dans son costume était presque méconnaissable.

La soirée allait etre des plus belles et des plus jovials
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-fromFRIsandro

Le pas lourd, Isandro était arrivé depuis quelques minutes, il avait suivit de loin et caché dans l'ombre d'un des pilliers de l'église, la cérémonie...

Curieuse sensation... La mariage qui pour lui ne représentait actuellement aucun intérêt semblait ravir les présents. Joie communicative ou simple phénomène de masse? A en voir le sourire radieux figé sur le visage des deux protagonistes de la journée, il ne pouvait s'agir que d'une intense joie et d'un bonheur immense...

Cliquetit de métal contre la pierre quand sa chevalière toucha le pillier... Il regardait les convives plongés dans une ambiance euphorique, retour sur les mariés, les deux premières personnes avec qui il eut fait connaissance en cette cité... La meunière et le forgeron formaient un couple d'exception, partageant leur passion d'autrui au grand jour et qui pudiquement s'aimaient profondément.

Une esquisse de sourire se dessina sur son pâle visage quand il allait s'en retourner à ses occupations. Le détachement de son regard des mariés se fit avec une pensée leur étant déstinée.

- Puisse le pire pour vous être le meilleur pour moi...

Sur ces mots prononcés intérieurement, il se retira de l'église sans se faire remarquer...
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Au fin fond de l'oublie, moi...

pnj

Messe du Mardi 08 Avril 1456 :

Le jeune diacre arriva dans l’Eglise. Il se mit devant l’autel et attendit que les fidèles soient arrivés.

Après quelques minutes d’attente, Rakanishu commença.

Mes enfants, bienvenue,

Aujourd’hui, j’ai décidé de vous faire la messe sur le rêve. Voici ce que le livre des vertus nous en dit :

Ce petit texte nous illustre un rêve survenu brusquement.
Ce rêve illustrant la perfection et la beauté et la simplicité du paradis,
mais il nous raconte également ce que ce petit homme vit à travers cette flaque d’eau,
ce que nous sommes, ce que nous faisons, tous cela n’échappe pas au Très-Haut.
Ce petit texte nous montre que chaque chose est vue par le Très-Haut et que rien ne lui échappe.
Alors mes enfants, sachez que chaque acte que vous commettez, chaque évènement se produisant, tout cela est vu et remarqué par le Très-Haut et pensez bien que chaque acte et évènement se produisant, aussi positif soit-il, vous serra toujours récompensé par le Très-Haut.
Et sachez bien que chaque rêve que vous faites, aussi positif soit-il, risque bien tot ou tard de se réaliser.
Ne désésperez point quand vous vous réveillez d'un rêve merveilleux et que vous retombez dans la triste réalité, ce rêve (cèrte illusion) a de grandes chances de voir le jour, alors ne soiez point triste.
Chaque rêve à un sens et chaque rêve n'est pas que illusion.
Ceci était donc le petit sujet sur lequel j'ai décidé de vous faire cette petite messe.

Maintenant mes enfants levons nous et récitons ensembles le crédo aristotélicien :

Merci à vous tous mes enfants, d'avoir participé a cette messe, nous allons maintenant pouvoir partager ensemble le pain de l'amitié aristotélicien !

Bon Dimanche à vous tous! Je serais ravi de vous retrouver la semaine prochaine.

-fromFRpirenne

Le Pirenne arriva trop tard , la cérémonie venait de se terminer .

Vive les mariés

Très géné par son retard , il se mis dans un coin attendant la suite des événement .

-fromFRfara74

faragorn arriva comme d'habitude en retard mais cria juste a temps vive les mariés! puis fara alla rejoindre le groupe qui s'aglutinait a la sortie de l'église! Il fis signe a aki et a arga car comme promis il était tout de meme venu! puis alla embrassé la petite eluna qui lui colla un bisoux bien collant sur sa joue! Il repos le petit monstre pres de sa mere puis alla saluer sa marraine et tout ses amis !

Maintenant direction la taverne pour que ce jour reste inoubliable au yeux de tous,cria t'il a l'assemblée

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-fromFRDouceAmbre

Douce etait restée dans le fond pendant la cérémonie elle avait observé tout le déroulement avec les yeux rivées sur Aki..qui etait magnifique dans sa robe..elle etait contente que la jeune femme ai retrouvée l'amour..
Elle félicita les mariés lorsqu'ils eurent finit de serrer les mains a toute l'eglise entiere.
Elle sortit ensuite en même temps que toute les autres personnes présentes.

Anderg

Un bruit se rapprochait. On pouvait distinguer le bruit, celui d'un cheval lancé au triple galot. C'était Anderg, absorbé par son travail à la mairie, il n'avait pas vu l'heure passer. Lorsqu'il leva les yeux vers la fenêtre de son bureau, il avait vu la nuit qui était tombée. Il s'était alors dresser et sans reflechir monté sur son dada pour foncer à l'église où le mariage était prévu.

Quand il arriva devant l'église il entendit un "vive les mariés !"... il avait loupé la cérémonie.

Dépité, Anderg entra voir tout de même, mais il pénétra dans l'église non pas par la grande porte pour ne pas se faire remarquer, mais par un petite, sur le côté de l'édifice. Il se trouva alors à côté de Pirenne.. qui devait avoir lui aussi reté le début pour se trouver dans le fond et sans avoir pris ses aises.

Il murmura donc à Pirenne :

Retard toi aussi ?
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Anderg de Saint Clément,
Aimant une très belle maire,
Cherchant de l'aide pour faire une belle signature

Argawaren

Ah il l'a attendu ce baiser... et quel baiser ! Un qu'il n'oubliera jamais, empli d'une passion débordante de vie et d'envie ! Un fièvreux comme il faut, alors qu'il peut enfin plaquer contre lui sa... femme ! Un qui dure, dure.. et dure encore ! Un qui... ne va pas trop entrer dans les détails non plus car c'est tout de même un lieu Saint, faudrait pas l'oublier ! Alors ce baiser donc, tout comme décris au dessus, ben il s'achève par un léger mordillement de lèvre inférieure accompagné d'un susurrement tout aussi ardent au creux d'une oreille tout juste mariée.

- A nous... pour l'éternité... ma tendre muse...

Lui dire qu'il l'aime est inutile, sans yeux ne cessent de le lui crier en cet instant, alors qu'il effleure du bout des doigts ses savoureuses lèvres.

Quand soudain... notre homme reprend conscience qu'il ne sont pas vraiment seuls dans l'Eglise, et que même... y'a de l'animation ! Des applaudissements par ci, des déclamations par là... c'est pas le tout mais... faudrait peut être penser aux invités !

C'est ainsi que se tournant vers ses derniers, la mimine d'Akilis toujours dans la sienne, il l'entraîne lentement au grès des sourires fichés aux visages, jusqu'au parvis de l'Eglise où il déclame aux invités.

- Mes amis ! Merci d'avoir partagé avec nous ce moment si... merveilleux ! Le temps est donc venu de festoyer... mais avant ça !

L'Arga lance un clin d'oeil à sa femme qui tient dans l'une de ses mains... un bouquet de fleurs ! De qui le hasard se jouera à présent... telle est la question. Et le forgeron est curieux d'en connaître la réponse...

Akilis

- A toi pour toujours et plus encore...

Ses lèvres en redemandent ses yeux lui crient tout son amour, son corps entier vibre, mais le temps n'est pas encore au tête à tête et l'endroit ne s'y prête guère...
Il faut à présent fêter comme il se doit ce jour, et les invités n'attendent que ça... Pas tout à fait à vrai dire, il y a encore une petite chose que la mariée doit accomplir.

Le petit comité réuni devant l'église sous le soleil de cette fin d'après midi, afin d'être remercié, Akilis affiche un sourire amusé alors qu'elle regarde les demoiselles présentes, faisant durer un peu plus le suspens...

Lentement elle lève le bouquet, et faisant mine d'hésiter elle le jette en riant, et espérant que celle à qui elle pense, aura la chance, un peu aidée d'accord d'un coup de poignet... De l'attrapper
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pnj

Finitou applaudissait à tout rompre. Elle revint prendre sa place à coté de Breccan et regarda le baiser des amoureux.
Ca c'est du baiser....

Pendant un instant ils étaient seuls au monde tous les deux.

Eluna était à coté de la jeune femme. Voulant profiter de leur nuit de noce c'est finitou et breccan qui avait l'honneur de garder le bout de chou.
La petite applaudissait aussi.

Aki lança son bouquet en plein dans les mains de son amie qui resta étonnée.
Finitou avait reçu le bouquet de la mariée...si l'on en croyait les croyances, elle allait être la suivante à se marier. Elle rougit un peu en regardant breccan.

"Ben te voila prevenu. On va voir si c'est vrai..."

Finitou alla leur faire un bisou pour les féliciter et leur dire ses voeux de bonheur. Les invités n'allaient pas tarder à partir en direction du lac pour la deuxième partie du mariage.

Azelie

Azelie sentit une larme perlée le long de sa joue lorsque les « oui je le veux » furent échangés, elle l’essuya d’un revers de main rapide, ils étaient tellement gromignon tous les deux, ils rayonnaient de bonheur.

Elle applaudit vivement à la fin de la cérémonie et cria un :

Vive les mariésssssssssss

Une bousculade bonne enfant se fit en direction de la sortie après les félicitations aux jeunes épousés et Azelie regarda la belle mariée lancer son bouquet une fois arrivé sur le parvis, le suspens se fit et elle serra les poings dans un geste de victoire quand elle vit que c’était Finitou qui l’avait réceptionné.

Bravooooooo ben plus qu’a toi mon autre belle…

Elle alla taper dans le dos de Brec.

Reste plus qu’à fixer la date alors ?

Azelie éclata de rire et suivi le mouvement des invités papotant de droite de gauche.

Akilis

Main saisie, et Akilis découvre, en même temps qu'il la glisse à son doigt, l'alliance forgée par son aimé, telle qu'elle se l'était si souvent imaginé.
L'émotion aidant elle faillit presque laisser tomber celle qui lui est donnée en échange...
Ses doigts qui tremblent prennent la main de son plus que promis à présent, et à son tour elle fait lentement glisser l'anneau.
Le bijoux en place, elle le caresse de son index, gardant en son coeur cette image, alors que le "Je vous déclare à présent Unis par les liens sacrés du mariage" tant attendu arrive à ses oreilles.

Le geste de son... Mari la ramène à la douce réalité que sont ses lèvres qu'elle embrasse comme si c'était la première fois, le regard perdu dans le sien.
Intense moment de bonheur, a peine perturbé par le bruit et les applaudissements des invités.
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Argawaren

Son coeur fit un bond au "ouiiii" de sa meunière. Mais pas autant que le salto qu'il est à présent en train d'accomplir alors que notre Arga, se perdant en le regard de son aimée, les mirettes pétillantes de passion, lui passe lentement la bague, qu'il avait forgé de ses propres mains, au doigt.

Puis, une fois ceci fait dans les règles de l'art perturbé de futurs mariés émus en devenir tout proche, il glisse dans la main d'Akilis la bague qu'elle aura à lui passer au doigt... comme la corde au cou d'ailleurs ! Mais ça s'est une autre histoire...

Court silence, il savoure avec délectation et béatitude cet instant qui restera à jamais gravé en sa caboche.

Et c'est alors que Marinette prononce les derniers mots, ceux qui achevent la cérémonie et donne vie à son union avec la femme qu'il aime par dessus tout ! Ainsi... posant un regard plein d'envie sur cette dernière, et une main presque assurée sur sa nuque, le douanier marié de chez marié approche lentement ses lèvres des siennes, sans la quitter ne serait ce qu'une seconde des yeux.

pnj

Finitou applaudit fort. Les larmes lui vinrent aux yeux. Un peu trop sensible la jeune femme. Elle regarda ses amis, azélie, phil , naja et les autres, en souriant et jeta un léger regard regard en coin à breccan...qui voulait lui dire pleins de chose.

Auxanne

Pour une fois que c'etait Anderg et non elle qui les avait retarde,Auxanne avait pu pauffiner sa parrure:
une jolie robe de couleur pale , des feuilles printamieres retenaient son chignon , et un manifique collier d'emmeraude finissait de resplendir.
Ne le voyant tjs pas rentre , elle s'etait decidee a partir seule , pensant qu'il la rattraperait a la maire.

Elle suivit la ceremonie du fond de l'eglise.
Vu qu'elle n'avait pas ose deranger son deroulement avec les pleurs d'Aël , qui s'en donnait a coeur joie.

Quand les voeux fut enfin prononces, le petiot fini par s'endormir.
Ce qui lui permis d'approcher un peu!
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Arga avait lancé son "oui je le veux"...finitou se posta derrière lui et lui glissa dans la main les alliances.

Elle porta son doigt à l'oeil pour s'essuyer une larme naissante en écoutant leur consentement.
Ses deux amis avaient l'air aux anges. Ils se regardaient avec tant d'amour...ahhh l'amour

Akilis

Doux silence que ce moment de recueillement, Akilis serait bien tentée de jeter à nouveau un coup d'oeil à Arga, mais elle chasse cette idée et pense à ce que vient de lire Marinette.
Une foule de pensées viennent se bousculer, images de leur rencontre, de ces regards, de ces sourires.
Mais tout le monde sait bien que la mariée ne sait que trop mal refrêner ses envies, et lorsque Marinette reprend la parole, Akilis sent son coeur se remettre à cogner de plus belle alors que la curette prononce ces paroles qu'elle rêvait d'entendre.

La réponse d'Arga ne se fait pas attendre et lui tire même un sourire, le regard rivé dans celui de son promis elle clame à son tour un :

- Ouiiiii ! je le veux

Venant du plus profond de son être et... de ses poumons.
L'entraînement acharné de ces derniers jours avait porté ses fruits, nul n'aurait pu manquer cette réponse à moins de se trouver à l'extérieur du village.
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Marinette*

Elle fit un sourire à la réponse de la jeune future mariée

Faites l'échange des alliances, si les témoins peuvent s'approcher...

Elle attendit un instant et continua.

Je vous déclare à présent Unis par les liens sacrés du mariage,
sous les yeux d'Aristote vous vous unissez dans l'Amour, le bonheur et les quelques soucis que vous rencontrerez eh bah oui la vie n'est pas toujours rose

.
par mes mains et mes paroles je vous rapproche encore plus du Très-Haut.
Que bonheur fleurisse et Qu'Amour vous unisse!

Elle serra fort les mariés.

Argawaren vous pouvez embrasser la mariée.
Félicitation!

Naja

Naja arriva légèrement en retard au mariage de ses amis. Il avait été pris par ces préparatifs pour l’après mariage qui lui avec occupé l’esprit, retardé certes mais il était enfin la.

Il arriva sans bruit et traversa la travers central pour aller s'assoir juste à temps pour voir l'échange des anneaux et regarda heureux ce jours bénit pour ces deux amis. Les mariés étaient très élégants et Aki… encore plus que resplendissante.

Naja pensait à la charrette de vin qui attendait dehors pour la suite de la cérémonie, il espérait qu'elle resterait bien au bord du lac sans que personne ne la vide avant l’arrivé de tous les invités et surtout du marier.

Marinette*

Elle grimaca à ce cri sûr et sortant du plus profond de la gorge d'Argawaren puis elle fit un sourire et continua en se tournant vers Aki.

Akilis voulez-vous prendre Argawaren pour époux, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec lui dans l'amour de chaque jour? Voulez-vous faire dépendre votre bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?.

Si vous êtes d'accord avec cela, dîtes " Je le veux . "

Argawaren

Sur ces paroles pleines de promesses et lourdes en engagement, l'homme baisse donc un instant la tête, en proie à un silence autant pieux que stressé, les paupières se voient un tantinet fermées. Et se remémorant certains passages du texte mis en avant, ceux qui lui semblent le plus saisissant, il ne peut s'empêcher d'entrevoir l'image de son aimée en robe de mariée.

Et c'est d'un sourire esquissé en ses lèvres qu'il relève la tête, les yeux se posant sur leur curette adorée pour que cette dernière poursuive son office comme il se doit.

Et ce qui devait arrivé arriva ! Le moment est enfin venu de clamer haut et fort cette affirmation pour laquelle il s'est entrainé des jours... et des nuits durant ! Alors prenant une grande et profonde inspiration il s'époumone...

- Ouuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!! .... heeuu... Je le veux !!

Grand sourire qui en dit long à sa promise tandis qu'il prononce ces mots qui lui tiennent tant à coeur.

-fromFRphiloum19

Attendant tranquilement la suite des évènements, Philoum restait là quand Azelie s'approcha de lui pour lui rappeler une chose.

L'accompagner à l'autel ah oui c'est vrai

Philoum marcha très vite en direction de l'entrée, l'émotion de cette journée lui faisant oublier ses devoirs.

Arrivé à coté de Akilis il lui souriant et lui glissa tout doucement à l'oreille "Tu es resplendissante"

Tendant son bras pour qu'elle le prenne.

Akilis

Une silhouette se dessine dans l'embrasure, relachant le souffle qui jusque là était coupé Akilis voit Philoum s'approcher.
Elle lui sourit, consciente de l'éffort fourni par ce dernier pour lui faire plaisir et passe son bras au sien lui chuchottant à l'oreille :

- Merci... Tu n'es pas mal non plus ! Si les demoiselles de Bourga te voient ainsi...

Avant de le gratifier d'une bise sur la joue et de s'avancer avec lui à l'autel devant la curette.
Son regard qui avait vagabondé depuis vitraux d'où perçait les rayons de soleil de cette si belle journée jusqu'aux cierges, qui scintillaient plus qu'à l'accoutumée pour arriver sur Marinette à qui elle répond en inclinant la tête en guise de remerciment pour sa présence tant souhaitée :

- Voici Philoum mon témoin et Azelie ma marraine.

Se pose à présent sur son aimé, détaillant chaque centimètre de son costume, s'arrêtant sur chaque détail, et alors qu'elle lève les yeux sur son visage, le bourdonnement à ses oreille se tait, et elle laisse ses lèvres sourire à leur guise, dévoilant à tous, mais surtout à lui, l'immence bonheur qui la submerge.
_________________

Marinette*

Marinette salua les arrivants et continua.

A présent je vais vous lire un passage du livre des vertus portant sur l'Amour.

Citation:

Citation:
Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous de t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créés alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste.”

Dans ce passage nous comprenons que celui qui nous a créer, chaque espèce humaine qui puisse avoir des sentiments et respirer est fait pour aimer et être aimé en retour.
Nous devons tout au Très-Haut, sans lui il n'y aurait pas de nous.
Par votre acte d'Union vous prouvez a Aristote et ses comparses que vous l'aimez et que vous le remercier .

Elle prit son souffle et baissa la tête pour se recueillir

Breccan

Le soleil venait à peine de se lever que déjà la demeure de Breccan et Corenthine remuait de toute part.
Le premier se magnait le fion pour faire un passage éclair à l'Etat Major avant de rejoindre la seconde qui se préparait activement pour le mariage d'une amie de très très...très longue date,Aki.

Plus tard dans la matinée,le connétable parvint à se trouver un petit moment de répit et pressa le pas en direction de l'église de Bourganeuf pour y retrouver sa délicieuse fiancée.
Des bruits de taverne racontent qu'elle serait la prochaine à passer devant l'autel mais ça ne reste encore que des bruits...voire des rots.

Ils entrèrent dans l'église et longèrent la nef en direction du cœur.
Les vedettes du jour n'etant pas encore arrivées,Breccan et sa belle s'installèrent au premier rang...Corenthine étant témoin.

Quelques temps plus tard,la mariée arriva...elle etait à couper le souffle.
Un sacré veinard cet Arga se dit Breccan en la voyant s'avancer vers eux.
Cependant sa Corenthine n'avait rien à lui envier et elle faisait également de lui un chanceux.
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Marinette*

Elle regardait pétillant les beaux futurs mariés puis continua.

Argawaren voulez-vous prendre Akilis pour épouse, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour? Voulez-vous faire dépendre votre bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?.

Si vous êtes d'accord avec cela, dîtes " Je le veux . "

Aktar

Aktar, entre ans l'églsie, il plonga une main dans un bénitier, et fit le signe de croix, il s'avanca dans l'allé, et prit place sur un banc, il murmura le crédo, ilvoualit se faire baptiser, mais il ne savait vraiment pas qu'est e qu'il fallait faire, et il ne savait pas qui était le Curé !

Marinette*

La curette Marinette* de la Tremouillette entra pour la deuxième fois dans cette Eglise afin de finir ce qui était déjà accomplie.
Elle avait eu l'honneur de baptiser un couple et allait à présent les marier.
Elle ouvra grand les bras pour accueillir Akilis et Argawaren et les salua ainsi que les invités.

Bonjour à Tous !

C'est en ce jour du 4 Avril de l'an de Grâce 1456 que sous les yeux des prophètes je vais vous unir.

Approchez mes enfants.

Tout d'abord qui sont vos témoins, parrains ou marraines pour ce mariage ?

-fromFRphiloum19

Ayant fini de se preparer pour ce mariage, Philoum sortit de chez lui en courant afin de ne pas etre en retard.
Légèrement essoufflé il se faufila parmi les invités.
C'est avec plaisir et un grand honneur qu'il avait accepté d'être le témoin de Akilis.
Debout il attendait la suite des évènements.

Argawaren

Au pas de course au pas de course ! Vite vite vite il cours à en prendre haleine. Hop, sautillement par dessus un badaud cuvant sur les pavés. Les chausses ne restent en suspend pas bien longtemps, le chemin est repris.... L'Eglise ! En vue, elle est là, au coin de la rue ! Une charette qui bloque le passage là d'un coup ! Il veut un procès le conducteur ou quoi ? L'a pas que ça a faire l'Arga. Et zou, il l'escalade tiens, et avec brio en plus ! Les foulées sont reprises...

Le voilà devant la porte le coeur tambourinant, il la pousse, quelques invités sont déjà là et certains même lui offre un sourire alors qu'il s'avance, à moitiée tremblotant, si si ! La course ça à n'en pas douter. Mimines en son dos croisées, il attend la curette... et la mariée ! Respiration, il époussète son costume, de policier ! Une idée de la Tribaine ça... avec quelques fioritures en plus, cela va de soi. Une cape d'un blanc immaculé ou presque... parait que ça a une symbolique prometteuse. Pis une cordellette aussi jaune que le mimosa !

Quand enfin ! Elle entre, sublime ! Ne pas lui sauter dessus qu'il se répète inlassablement l'Arga alors que sa future femme s'approche de lui, resplendissante. Marinette aussi pointe le bout de son nez, et les invite même à s'avancer, ce qu'il fait prestement, sans quitter des yeux sa promise. Puis, lachant dans un souffle.

- Heu... Mon témoin et affable marraine n'est autre que Finitou !

Bien, jusque ici il a tout bon...

Akilis

La robe....Ca va, elle qui avait cru que rentrer dedans serait une épreuve de force, finalement plus de peur que de mal.
Certes, elle serre un peu, mais tout est entré !
Le voile... Azelie s'est évertué à le fixer sur la coiffure de Cameligna, arrachant une bonne poignées de mèches brunes au passage, mais lui aissi... Impeccable !
La jarretière... Coup d'oeil discret sous les jupons, même si devant l'église ça ne se fait pas... En place !

Les yeux sont pétillants, les mains tremblent comme pas possible et le coeur, serait déjà sorti de sa poitrine si le corset de sa fillotte n'était pas si sérré.

Une grande inspiration et c'est en essayant de ne pas en rater une que la mariée monte les marches du parvis, cherchant son témoin du regard... Et murmure, soudain prise d'une bouffée de chaleur :

- Il est où....

Ah non, il va pas lui faire ça quand même ! La voila à l'entrée avec... Personne à son bras...
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pnj

Finitou arriva dans sa robe pervenche en soie sauvage. Ses cheveux étaient relevés sur sa tête laissant voir sa délicate nuque.
Finitou était arrivé de bonne heure pour fleurir l'église pour ce moment.
Elle était assise au premier rang étant le témoin du marié avec à ses cotés Breccan...

La jeune femme avait les alliances dans le creux de sa main attendant le bon moment pour les donner.
Elle embrassa tous les invités qui arrivaient au fur et à mesure puis vint l'heure où Arga arriva dans l'église.

Il était vraiment très élégant. On sentait qu'il était ému et cela rendit finitou comme de la guimauve.

Elle l'embrassa en lui glissant "t'es beau mon fillot" puis reprit sa place, quand la magnifique mariée fit son entrée.
Tous les yeux furent rivés sur elle. Elle ressemblait à un ange, même si c'était les filles qui s'étaient occupées d'elle et qu'elles l'avaient toute vue, ici dans l'église, elle était étincellante.

Azelie

Azelie arrivait en vu de l’église, elle faisait claquer sur le pavés des ruelles, ses jolies bottes offertes par son époux avant son départ, elle monta prestement les trois marches du perron, ne voulant pas être en retard pour le début de la cérémonie.

Un petit mot à Aki attendant sagement, des rires et des chuchotements, et la jeune femme rentre laissant sa jupe froufrouter derrière elle.

Un petit signe à tous les invités présents, et un regard circulaire cherchant le témoin, elle se dirigea vers Philoum et lui chuchota à l’oreille :

Euh tu n’as pas oublié quelque chose ?

Un sourire amusé au vu de sa tête affolé.

Je crois que la mariée t’attend, tu devais la conduire à l’autel….

Azelie le regarde partir en courant, et finit de saluer son amie Nenette , complimente le marié sur sa belle tenue, avant de s’installer sagement au coté de finitou fort belle avec sa jolie robe, en attendant la suite des événements.

pnj

Messe du dimanche 30 Mars 1456 :

Le jeune diacre arriva dans l’Eglise d’humeur joviale. Il se mit devant l’autel et attendit que les fidèles soient arrivés.

Après quelques minutes d’attente, Rakanishu commença.

Mes enfants, bienvenue,

Aujourd’hui, j’ai décidé de vous faire la messe sur l’amour. Voici ce que le livre des vertus nous en dit :

Ce texte nous montre que nul n’est préféré du Très-Haut plus qu’un autre.
Chaque personne est aimée par Le Très-Haut et aimer nos semblables est la clef d’une vie pleine d’amour.
Ce petit texte nous montres à quel point l’être humain peut-être hésitant parfois et rejeté parmi les siens,
Seulement n’oublions pas que chaque être humain mérite d’être aimé et compris.
Alors mes enfants, aimez vous les uns les autres, quand vous avez quelque chose à dire mais que vous n’osez point
du fait que vous craignez que cela risque d’être faux et bien ayez donc ce courage de parler.

Maintenant mes enfants levons nous et récitons ensembles le crédo aristotélicien :

Merci à vous tous mes enfants, d'avoir participé a cette messe, nous allons maintenant pouvoir partager ensemble le pain de l'amitié aristotélicien !

Bon Dimanche à vous tous! Je serais ravi de vous retrouver la semaine prochaine.

-fromFR*wendy*

Cela faisait longtemps que Wendy n'etait pas venue a l'eglise, elle penetra dans la grande batisse ou regnait paix et tranquilite.
Elle alla s'asseoir sur un banc ou elle resta un petit moment a admirer le lieu.
Elle rassembla ses esprits et commença a prier

Je sais mon Dieu que nous sommes nombreux a vous demander des faveurs... je souhaite que vous puissiez repondre a tous.
Protegez ma soeur et son futur enfant ainsi que mon cher beau frere adore.
protegez mon fils de toutes le horreurs de la vie. Merci egalement de bien vouloir Proteger mon amour.... faites que celui ci dur eternellement...

wendy sentit une larme dans le coin de son oeil, non il ne fallait pas qu'elle se laisse aller, tout ira bien !!! Elle se ressaisit puis se leva et alla allumer un cierge avant de se signer et de sortir.

Azelie

Azelie regarda avec un grand sourire aux lèvres et le cœur en joie, ces amis ce faire oindre et généreusement arrosé d’eau bénite par l’espiègle Marinette, sur que la coiffure de la belle meunière était à refaire.

En assistant à cette scène, le souvenir de son propre baptême lui revenait en mémoire, elle revoyait la belle église de Rennes, mère Verty et Adler à ses cotés, son parrain époux, c’est les yeux rêveurs encore pleins d’étoiles qu’elle redescendit sur terre en voyant la jeune prêtre commencé à remballer son aube, elle partait déjà.

Elle s’avança d’elle et l’embrassa avant de lui recommander :

Contente de t’avoir revu parmi nous, et fait bien attention sur le chemin du retour, et puis tu sais il faudra penser a baptiser aussi mon petit cœur à l’occasion.

Azelie posa son regard attendrit sur Angus. Elle se retourna ensuite vers Arga.

Ah bon tu nous offres un coup à boire ? Super qu’elle bonne idée.

Akilis

Un soupir s'échappe des lèvres de la jeune femme, plus de stress que nécessaire, comme toujours... De toute façon, c'est pas aujourd'hui qu'elle changerait la meunière!
Un petit sourire se dessine et éclaire son visage à cette pensée alors qu'elle jette un regard amusé aux filles qui chuchotent en se gaussant, elles non plus d'ailleurs ne changeaient pas, et elles n'avaient pas intérêt ! Ces trois là étaient vraiment les meilleures amies qu'il soit possible d'avoir.

Ses yeux se posent un instant sur les cierges, avant de se lever vers son Arga récitant avec une grande concentration la prière de sa vieille "curette" de copine.
Que de pensées en cet instant alors qu'elle le détaille... S'attardant inconsciemment ou presque sur certains passages rappelant à son bon souvenir une certaine discussion où le douanier avait réussi, une fois n'est pas coutume, à la rendre muette...

Le sourire s'élargit à l'intervention judicieuse de Camy et celle plus conventionnelle des marraine puis, après une distribution de bisous et d'accolades en règle, elle s'adresse, un peu émue il faut dire, à sa marraine, se retenant tout juste d'appuyer hystériquement sur le « i » d'Azeliiiiiiiiiiiiiiie comme à son habitude, en se souvenant qu'ils sont tout de même dans une église :

- Merci ma Zelie... Et moi toute aussi fière d'être ta fillotte !

Un autre coup d'œil à son douanier, le centième probablement, elle n'y peut rien, c'est plus fort qu'elle... Et Marinette poursuit, essayant de les noyer... Sous l'amour du tout puissant, évidemment !
Douce caresse en sa main et Akilis saisit à son tour la médaille qu'elle serre fort, avant de poser ses lèvres sur le dos de celle d'Argawaren.
Un regard reconnaissant à Marinette pendant qu'ils papotent de la fête à venir, et la jeune maman se dit que non, vraiment, elle n'avaient pas eu tort de faire appel à la trémouilloise, la cérémonie avait été telle qu'ils l'avaient espérée...

A son tour elle bisouille la joue de sa curette préférée :

- Merci beaucoup Marinette, Piiis comme le dit Arga, à très vite sans doute...

Petit sourire aussi entendu qu' amusé et Aki s'écrie tirant son douanier vers la sortie :

Rhooo !Mais vous êtes encore là ?! Allez les marraines ! Camyyyyyyyyyyyyyyyy !
Vous attendez quoi ? Allez zou ! On va boire un coup !

Une fois sur le parvis et la lourde porte refermée, elle ajoute à voix basse tout en cheminant, et se recoiffant quand même, de sa main libre :

- Ou deux... Trois peut être ... Et puis non ! Quatre !
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pnj

Rakanishu arriva d'un air asser gêner puis pris la parole.

Mes chers enfants,

"Il n'y a pas eu de messe ce dimanche. Aussi je tiens a m'éxcuser auprès de vous pour ce fait".

" A partir de ce dimanche mes enfants, j'assurerais la Messe".

"Je vous dis donc à dimanche en éspérant qu'il y ai plein de monde"!

Rakanishu sourit, puis reprit le chemin vers la cathédrale.

Marinette*

Prêtre je préfère, ou curette !

Elle lui fit la bise à son tour.

Bon bah vous m'faites signe si vous avez besoin de moi à nouveau je m'en retourne dans mon p'tit village moiii

Argawaren

Quand soudain, la lumière fut !

- Ah ouiiiiiiiiiii, curette ! C'est vrai ! J'avais pas oublié mais... c'est le baptême ça... j'suis tout chamboulé...

Pas bien recherchée comme excuse, mais bon ! L'attention est reporté d'un coup sur la prêtre donc.

- Quooiiiiii ? Tu te sauves ??? Déjà ? Mais... mais ! Et la taverne alors ? Rooohhh...

Secouage négligeant de tête.

- Tout cas merci et... on te fera signe, sois en sûre, sous peu si ça se trouve même !

Et un clin d'oeil, un !

Argawaren

Entre en scène sa marraine... et quelle marraine ! Il l'a bien choisis, pas à dire. Oeillade en règle lors de son ptit discours et ses paroles chaleureuses sont accueillies par une bise pas trop baveuse et à peine bruyante ! Vaut mieux bien se tenir en la maison de l'Aristote lorsque l'on a tout juste franchi le seuil de la porte... Grand sourire donc, il répond dans un susurrement.

- Mais tout pareil, tu as devant toi un fillot comblé ! Pis je te rassure... mon foie se porte bien... J'te le prouverai dans la soirée tiens !

Notre lieutenant retient le tirage de langue destiné à la ptite Came bien au fond de sa bouche, et ouvre bien ses esgourdes aux dires de Marinette. Sourcil haussé à la goutelette apposée en son front, son pouce caresse discrètement la mimine d'Akilis. Sa main libre s'en va alors quérir le médaillon affablement tendu, preuve attestant son estime envers le Grand porteur de barbe ! Hochement de caboche, il s'exprime.

- Mais merci bien m'dame la diacre..heuuu... diacresse... nan ! Diaconesse ! Valà c'est ça. Ce fut un réel plaisir, si si !

Il a le droit de la bisouiller à présent... oui ? non ? Bon... tant pis ! L'Arga ose.

- Et pour sûr qu'on va en paix... toujours quand on se rend en la taverne ! D'ailleurs... s'adressant à tout ce petit monde... z'êtes tous conviés ! Et je veux pas de refus...

Coup d'oeil à sa tendre Tribaine accompagné d'un sourire lui fendant allègrement les lèvres.

Marinette*

Marinette qui commencait à piquer sérieusement du nez, l'alcool faisant son effet releva la tête en sursaut.

Ah ehm... très bien!

Elle prit l'huile Sainte et en déposa sur le front de Akilis et Arga.
Puis elle prit de l'eau bénite et arrosa abondemment leurs fronts.

Par cette eau je vous bénis,
Par mes mains je vous élève un peu plus haut du Seigneur,
Et par cette cérémonie je vous souhaite à tout deux une longue route au sein du Très-Haut,
Que votre foi devienne sienne,
Que votre amour soit guidé par Aristote .

Amen.

Elle alluma deux cierges.

Je vous remet également vos médailles montrant votre Foy envers la Religion.

Allez en paix !

Marinette*

Elle lui fit un sourire et un signe de tête en guise d'acquiescement.

Très bien, Azelie, à toi.

Cameligna

Caméligna avait réfléchit longuement dans ses deux hémisphères: l'ouest étant pour mordre sauvagement le doigt de la curetonne et l'est pour se taire. Elle en était encore à ce dilemne quand elle entend Finitou parler de foie imbibé.

Caméligna se met à éclater de rire.

Ma pôv Aki t'es mal barré!

Azelie

Azelie à la demande de Marinette se lève et s’approchant doucement de la belle Aki, glissa sa main dans la sienne, serrant toujours son enfant contre elle, lui adressa un doux sourire et lui dit :

Qu’Aristote te montre le doux chemin de la foi et guide tes pas comme il a su guider les miens, et sache que je suis très fière d’être ta marraine.

Sur ses mots elle embrassa Aki, et fit quelques pas en arrière.

Marinette*

Pfiouf le plus dur était fait, pas facile ce passage quand même mais bon faut y passer hein !

A présent je vais vous laisser vous approchez du baptistère.

Elle reprit la dernière prière.

Si les marraines veulent bien se lever et faire un petit mot pour accueillir ces nouveaux fidèles auprès du Très-Haut .

pnj

Finitou se leva...plutôt surprise. Elle ne savait pas qu'il fallait dire un truc.
Elle qui n'aimait pas prendre la parole, elle était servie et elle n'avait rien préparé.
Raclage de gorge...

"Euh. Arga, en tant que marraine je suis contente de t'accueillir sur le chemin de Dieu. Aristote sera là pour guider tes pas dans cette nouvelle vie.
Je sais que tu as ton foie est imbibé... euhhh..que ta foi est impliquée sur cette route. C'est bon là..."

Elle jeta un coup d'oeil vers marinette puis elle embrassa Arga et aussi aki.

"Et je suis fière d'être ta marraine..."

Argawaren

Et voilà que la gamine débarque comme une furie furieuse, c'est pour dire, avant qu'Akilis n'ai pu susurrer le moindre mot. Ahlala... secouage de tête comme il faut. Et il n'a même pas le droit à une bise ! "Tant mieux" se dit il, tout lésé qu'il est, autant en être satisfait. Lachant une furtive grimace à l'assistance fraichement assise, notre bonhomme reporte son attention sur la cérémonie au combien cérémonieuse, dans les règles de l'art dira-t-on... même si y'a pas de raton hein ! Bref... il écoute religieusement. Quand ! C'est à son tour de déblatérer tout le bataclan... fichtre, faut qu'il s'en souvienne comme il faut...

- Ah heuuuu oui... alors...

Pas trop mal pour un début.

- Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Bon ça c'est fait, sans anicroche, facile faut dire.

- Je crois en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

C'est pas faux ce ptit passage là... va falloir qu'il le potasse un peu plus d'ailleurs, Le Livre...

- Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de ... Giosep !
ayant voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
et qui après avoir souffert sous Ponce,
est mort dans le martyr pour nous sauver.
Je crois qu'il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Oufla... ardu le passage, il a failli s'emmeller les pinceaux le bougre.
Dernière ligne droite à présent, on se concentre.

- Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

Surtout en la vie éternelle même ! Car il compte bien embêter sa mie de pain par delà le trépas... sa tombe n'aura pas de répis ! Mais bon... va se garde de le préciser, pas franchement le moment... Ceci fait donc ! Il laisse Marinette reprendre le cours des évènements.

Cameligna

Donc tu recommences?

Caméligna papillonne des yeux.....

Mais aki avait repris la parole!

Rhoooooooooo c'est ti pas beau l'amour d'aristhote!!!!

Azelie

Azelie sursauta à l’arrivé de Came, Angus commençait à faire une drôle de grimace, annonçant des pleures. Azelie le serra doucement contre elle, lui déposant des petits baisers sur son joli front bombé et attira Came vers elle :

Chut on s’oppose pas pour un baptême c’est pour un mariage voyons…et on recommence pas non plus....

Azelie sourit à son amie.

Cameligna

Caméligna regarde le vioc et son amie!

Ah bon, c'est pas leur mariage!....Elle chuchotte à Marinette...:

Ils ont déjà consommé le potage carotte, choux....c'est pas très aresthotélicien ça!

Marinette*

Elle fit un sourire et posa un doigt sur la bouche de Cam

Chut laisse moi finir

.

A ton tour Arga:

Citation:

Crois tu en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort ?

Crois tu en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés ?

Crois tu aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
ayant voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
et qui après avoir souffert sous Ponce,
est mort dans le martyr pour nous sauver ?
Crois tu qu'il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut ?

Crois tu en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle ?

Cameligna

Caméligna déboule au pas de course dans l'église et cri.

Je m'y oppose!

Et vous auriez pu m'attendre nom de nom! PFFFFFFFFFFfffffffffffffffff on m'dit jamais rien à moi!

En pleine cérémonie elle va bisouiller Marinette, Aki, Azélie, Finitou et tire la langue à Argawaren.

Puis elle s'installe, elle la non baptisé.

C'est bon vous pouvez reprendre! Euhhhhhhhhhhhhh ça vous dérange de recommencer, j'ai rien suivi...

Caméligna sourit.

Marinette*

Marinette éclata de rire a cette entrée comme toujours fracassante sans avoir lever les yeux rien qu'à la voix elle savait que c'était Cam.
Elle la bisouilla puis se racla la gorge

Donc ?

Akilis

Silencieusement Aki écoute la prière de Marinette, tête baissée elle se laisse imprégner des mots, et, après un instant de silence elle relève la tête et va pour réciter quand une furie entre dans l'église.
Elle se retourne et ne peut s'empêcher de rire à l'intervention de sa Camy à qui elle fait coucou de la main.
Puis, ayant retrouvé un semblant de sérieux récite en regardant Marinette :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort

Je crois en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
ayant voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
et qui après avoir souffert sous Ponce,
est mort dans le martyr pour nous sauver
Je crois qu'il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle

Une fois tout ceci répété avec application elle se tait, laissant Marinette poursuivre
_________________

Marinette*

Marinette fit un sourire a la belle Azélie qui entrait avec son morveux dans l'Eglise c'est fou ce que c'était beau les gosses, mais ceux des autres hein !

Maintenant que vous êtes là, Akilis et Argawaren pour avancer vers le Très-Haut je vous demanderai d'écouter cette prière puis vous deux ainsi que vos marraines, je vous laisserai un temps de reflexion pour ouvrir votre coeur et vos pensées pour nos deux prophètes Aristote et Christos.

Citation:

Nous te prions, Toi le créateur de toutes choses
Nous te remercions des cadeaux que Tu nous as fait.

Appauvris-nous, de nos amertumes
et enrichis-nous de ton Amour.
Fais-nous riche de sourires qui créent la boulasse.
Enrichis-nous de la joie de faire naître des sourires.

Donne à Ta parole le miracle d'apporter
un peu de force aux affaiblis
un peu de confiance aux désespérés,
un peu de bonheur aux isolés,
un peu de sagesse aux irresponsables.

Seigneur, nous Te prions,
habite notre visage et notre cœur et notre logique,
pour que toujours nous marchions vers Toi !

Marinette baissa la tête et se recueillit laissant un temps de silence, d'écoute et de partage dans la maison du Seigneur.

A présent, je vais commencer par toi Akilys, accepte tu de par mes mains recevoir le sacrement du baptême, acceptes-tu de par mes mains me laisser t'emmener vers le Très-Haut. Si tu acceptes récite après moi:

Citation:

Crois tu en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort ?

Crois tu en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés ?

Crois tu aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
ayant voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
et qui après avoir souffert sous Ponce,
est mort dans le martyr pour nous sauver ?
Crois tu qu'il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut ?

Crois tu en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle ?

Marinette laissa Akilys répondre...

Azelie

Azelie emmitouflée dans sa cape, laissa apparaître sa chevelure brune en rabattant sa capuche sur son dos, son regard se posa sur la porte de l’église entre ouverte, elle franchit les quelques marches du parvis, blottissant dans ses bras son petit Angus.

Elle aperçu Marinette se tenant déjà prête à célébrer le baptême de ses amis Akilis et Argawaren. Elle était fière que son amie la douce meunière l’ai choisi pour l’accompagner dans ses premiers pas vers le chemin menant à Aristote.

Elle s’installa sur le premier banc berçant doucement son enfant, après avoir saluer la petite assemblée.

Argawaren

Pérégrinations sur le parvis d'un Arga aux bouts des doigts froids. Le regard se pose sur une Akilis à peine débraillée qui se coiffe, réajuste sa robe, se recoiffe, et lui fait les gros yeux. Est ce la faute de notre douanier si le vent s'en donne à coeur joie en cette fraiche soirée hivernale ? Non, assurément ! Mais sa Tribaine ne l'entend pas de cette oreille là... Alors qu'advient il de lui ? A la vérité l'homme ne fait que hocher par instant la caboche sous les récriminations éparses, s'attelant avec ferveur aux réchauffement de ses mimines en les poches de son accoutrement. Quand enfin... sa meunière vient ! C'est ainsi qu'un sourire en son visage peint, le forgeron pousse la lourde porte de l'édifice saint.

Et.... elle est bien vide, pour pas changer... mais bon ! Patience est maître mot, et ils n'ont pas beaucoup à attendre sur leur banc froid pour voir arriver du monde, et du beau ! Allant bisouiller de bon coeur sa marraine en devenir ainsi que la marraine de son aimée au passage, l'Arga se demande si la bise est de mise vis à vis de Marinette... peut être pas ! Pour le moment en tout cas. Alors il lui offre un grand sourire en compensation et avance la mimine en celle de sa muse quand ceci est demandé, la serrant tout doucement tandis qu'un coup d'oeil vers cette dernière est jeté.

Akilis

C'est pas qu'elle est nerveuse mais presque !
Et puis cette robe qui serre, alors qu'il y a une semaine elle tombait très bien... Tout en lissant sa tenue, Akilis avance en marmonant, se disant que vraiment, il faudrait qu'elle arrête de grignotter comme ça. Jetant de temps en temps un regard à son patient de douanier, elle avance, et lui aurait bien souri, si elle n'essayait pas de se calmer.

L'église en vue et le coeur s'emballe, et une fois la porte ouverte, elle découvre les marraines déjà sur place. Laissant échapper un soupir et rassurée pour un temps, Aki va les serrer dans ses bras et en profite pour embrasser le bel Angus qui papillonne de ces beaux yeux.
Un sourire à Marinette toute prête et à sa demande, elle serre doucement la main d'Argawaren s'approchant timidement. Un regard qui en dit long est adréssé à son ange et elle se concentre sur Marinette, attendant la suite avec impatience.
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Akilis

Le soleil réchauffait les toits de Bourganeuf en cette matinée hivernale, les rues commençaient à être fréquentées par les villageois, et des pas résonnent sur les pavés menant à l'église, rythmés par des chuchottis et rires complices.
La meunière tenant par la main son douanier, approchait du parvis, l'habitude était prise et finalement appréciée.
Dans un sourire elle lève les yeux et claironne :

- Même pas en retard !

Les marches enjambées ils ouvrent la lourde porte et avancent dans l'obscurité du lieu de culte, saluant d'un hochement de tête les personnes connues ou inconnues déjà présentes.
Un coup d'oeil aux bancs et ils s'installent, ni trop près, ni trop loin. Parcourue d'un frisson dû sans doute à la fraîcheur du lieu Akilis se serre contre Argawaren et attend sagement le début de la messe.
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pnj

Baptême de Poloch

Le jeune diacre arriva, toujours vêtu de son habit de cérémonie. Il se plaça devant l’autel, face à Poloch, qui s’apprêtait à recevoir le sacrement du baptême, symbole de l’amitié Aristotélicienne.
Le diacre commença la cérémonie d’une voix claire et intelligible.

Poloch, le baptême représente le début du chemin qui va te diriger dans tes actes, tes pensées. Il faudra que tu te conformes aux paroles d'Aristote, aux pensées de Christos.

Poloch, Souhaites-tu toujours te faire baptiser pour rejoindre la communauté des croyants Aristotéliciens en respectant les règles de notre Sainte Mère l'Eglise ?

Veux-tu développer ton contact avec Dieu dans la prière et les sacrements ?

pnj

Baptême annulé. Le futur baptisé ne s'est pas manifesté.

Marinette*

Marinette arriva au triple galop à Bourganeuf, elle venait de recevoir un courier de ses amis qui avait besoin d'elle pour leur baptême ,elle plia bagage et ramassa bien secrètement sa bouteille bien entamée.

Arrivée, toute essouflée sur le parvis de l'eglise elle entra rapidement dans l'Eglise et fit un sourire à la vue des jeunes tourtereaux déjà présent, nom de d'là c'est pas des trainards par ici !

Elle tourna la tête et vit les marraines, elle les salua de la tête puis enfila rapidement sa soutane et pris une profonde inspiration avant de commencer.

Bonjour mes Amis !

C'est par ce jour du 19 Mars de L'An de Grâce 1456 que vous et moi allons faire approcher près du Très-Haut deux nouvelles personnes.
Dame Akilys et Messire Argawaren approchez s'il vous plait.

pnj

Finitou était arrivée à tant pour le baptême de ses amis d'autant plus qu'elle était la marraine d'arga.
La poussière du voyage depuis Limoges, était encore collées à ses vêtements. Son cheval arrêtait devant la batisse, elle se tapota un peu partout, pour faire partir l'excédent de terre puis elle entra dans l'église.

Pas très présentable mais néanmoins présente, elle s'avança dans la travée centrale. Apparemment, elle n'était pas la dernière arrivée.
Finitou vit son fillot et sa marraine devant l'autel. Elle leur fit un signe de la main ainsi qu'un clin d'oeil à marinette.

Elle leva le pouce en l'air pour dire à arga "pas de soucis je suis prête".

pnj

La tavernière toujours entre son antre et ses jeux, se dépecha d'arriver à l'église.
Elle leva sa robe jusqu'aux genoux pour ne pas marcher dessus en courant.

Corenthine arriva essouffler devant le pas de la maison de Dieu et vit que le baptème était très largement entamé. Elle s'arrangea un peu ses cheveux et se lissa la robe avant d'avancer.
Elle se signa devant l'autel et vit le nouveau baptisé approcher.
Gromit passait déjà dans l'allée de l'église et elle l'embrassa pour le féliciter.

"Je suis désolée j'ai fait le plus vite possible..."

Elle était même encore à bout de souffle. Elle salua aussi toutes les autres personnes présentes.

"Félicitations gromit..."

Akilis

Ils étaient pas en avance, pas du tout même... Pour un peu ils auraient raté l'évènement, et cette fois ce n'était pas à cause du temps passer à choisir quoi mettre...
Un peu éssoufflés, Argawaren et Akilis étaient arrivé le plus discrêtement possible, afin de ne pas troubler la cérémonie qui touchait à sa fin. Gromit était souriant, entouré de ses amis, ils approchent.
Aki se frotte les yeux le temps que son douanier félicite comme il se doit le baptisé et un effleurement de lèvres sur son front plus tard elle se trouve devant lui et lui sourit :

- Félicitations Gromit !

Puis la jeune femme laisse sa place, et retourne avec les autres invités, glissant sa main dans celle de son douanier.
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-fromFRgromit

Tout heureux, il fit le tour des personnes présentes, s'étonnant a chaque fois. Il fut tout heureux d'avoir a son baptème la Tribaine accompagné comme il se devais du fameux douanier.

Merci, merci d'eter venu

Finnissant de remercier le couple, il voyait a présent Corenthine, Corenthine ! Son sourire prit encore plus d'empleurs et la bise de celle-ci fut vraiment agréable !

Merci d'etre venu, merci d'avoir consacré un peu de ton temps a se moments de ma vie.

Naja, un retardataire, il falait presque sans douter, mais au moins il était venu.
Un pince vigoureuse a son égard, un clin d'oeil amical et une pensé pour la bouteille...

Merci a toutes et tous d'etre venu, cela me fait extrémement plaisir !

Les bras chargé de ses enfants, un regard adressé a Ambre, il descendit le parvis, et direction...

Tout le monde en taverne !!!
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-fromFRarianeariane

Ariane s'appretait a rentrer dans l'église quand un troupeau de personnes passa devant son nez.A sa plus grande surprise Gromit en était a la tete et devinez ou ils se rendaient de si bon poil?!
Ariane sourit puis après avoir salué tout le monde d'un signe de la tete , elle pénétra dans l'église pour aller prier le tout puissant et son Aimé...

Argawaren

[Pas loin du grincement de porte]

Mèches brunes dépassant de l'entrebaillement, l'Arga zieute l'intérieur de l'Eglise pour s'assurer qu'il n'y a pas âme qui vive, pas même un rat ! Alors il pénètre à petits pas, se demandant pourquoi il était venu. "Ah si !" lache-t-il entre le troisième et quatrième banc... pour poser un cierge ! Leste flexion du genou, le poignet virevolte presque avec grace tandis que les lèvres remuent sans un bruit. Dalles foulées par des chausses à peine usées, les mirettes vagabondent sur les vitraux bariolés de couleurs. Même si, il faut l'avouer, en cette heure de la jounée ça tend plus au noir et blanc, passant un tantinet au gris par moment. Mais soit, ça reste un sacré boulot ! Il ne se voit vraiment pas réaliser de telles oeuvres notre douanier. Risquerait plutôt de les mettre à néant en deux temps trois mouvements.

- Bon... plissant les yeux. Sont où les cierges là ?

Passage en revu de son environnement... Autel, nan... bancs, ça brûle bien mais pas le but, donc non... vitraux, trop haut... colones, très jolies mais c'est pas ça non plus... confessionnal, ça prendrait trop de temps ! Quand d'un coup... il les voit ! Là, cachés dans un coin de la bâtisse, éclairant timidement. Alors il s'y rend prestement, glissant une piecette pour le toit de l'Eglise en parfait état où il faut et s'emparre d'un cierge qui a bonne mine. Toussote.

- J'sais que je suis pas v'nu souvent... bon d'accord... quasiment jamais... mais on va essayer d'arranger la chose, hein ? Doit bien être possible... D'autant que je loge pas loin... suffit de dépasser la taverne de quelques pas...

Ephémère silence.

- Pas un pécher ça l'alcool... si ?... Bon tant pis, on a tous nos ptits défauts hein... on dira qu'c'est du vin de messe...

Raclement de gorge.

- Oui sinon... heeeuuu... j'voulais savoir si par un heureux et inopiné hasard vous pouviez pas faire un ptit quequ'chose... oh rien de bien méchant ! Mais... voyez ce que je veux dire non ? ... Oui... j'imagine, savez tout vous ! Dois pas être drôle comme situation... Donc si vous pouviez éviter ou au moins retarder c'que vous savez... j'vous en serait franch'ment, mais franchement hein ! Reconnaissant... heu... valà...

Une étincelle prend vie au bout de la bougie, flamme receuillie auprès de ses compagnes qu'elle va promptement rejoindre pour batifôler de concert. L'homme reste un court instant là, à contempler l'ardent balet avant de s'en retourner vers la sortie. Réajustant d'une main son accoutrement, la porte est refermée.

-fromFRDouceAmbre

Douce partit en courrant vers gromit et accepta sa bise pour apres lui en faire 100,elle le felicita au moins 50 fois.!!!

felicitations Gromit tuverra Dieu te guidera dans tes choix.
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Lucterios

Kremoseu vit arriver Douce et ses enfants, lui fit un signe de la main avant de la rejoindre pour lui faire un bisou, sans faire de bruit .

La cérémonie terminée il félicita Gromit, l'homme avait l'air ravis de son choix.

- Félicitation Gromit, et bien y a toute ta petite famille. Allez une tisane alors !

Naja

Sa journée passée le nez dans les livres, Naja se prépara pour aller au baptême de son ami. Il mit ses plus beaux atours et ornement pour honorer se jours si spécial pour son ami.

Il arriva d’un pas empressé devant l’église, il prit le temps de rajuster son habit et monta les marches pour entrée dans celle-ci.

En pénétrant dans l’église, Naja mis un genou au sol et se signa. Se relevant, il remarqua qu’il était plus qu’en retard. La cérémonie était fini, ce qui le surprit au plus haut point, il observa en silence, et remarque que la cérémonie avait été sommaire et rapidement faite.

L’idée que tous n’étaient point égaux en ce lieu lui parut impensable, il continua à regarder l’autel et ne vit rien de très remarquable pour un événement tel que le baptême. Mais cela n’était point a lui d’en juger qui est-il pour en juger, rien qu’un homme.

Voyant la joie sur le vissage de son ami Gromit, il alla le féliciter comme il se devait et tout t’en lui serrant la main il lui murmura.

J’ai une petite bouteille en réserve pour fêter cet événement

Argawaren

En retard, en retard, en retard !!! Chausses foulant les pavés dans une cadence effrenée. Il pouvait pas prévenir le Gromit ?? Tribaine tirée par son douanier. La rumeur avait effleurée leurs esgourdes. Escalade du parvis à la va-vite. Il était si timide que ça ? On pénètre enfin dans l'Eglise, sans trop de bruit...

Cérémonie quasiment achevée, dernières paroles psalmodiées. Ah ! Voilà le baptisé que le couple s'en va prestement accoster.

- Félicitation mon gars ! Puisse ton choix te guider au bonheur.

Fichtre... quelle phrase ! Faut qu'il la note celle là, ça peut toujours servir. Quant à l'Akilis ? Ah ben elle paye pas de mine, sinon une somnelante. L'homme gratifie sous front d'un tendre baiser avant de la pousser un tantinet vers le nouveau fidèle.

-fromFRgromit

Gromit s'avanca pret du baptistaire.Tout en silence écoutant les paroles de Guillaume, signer, il se laissait aller dans la foi.

La médaille reçut, la poigner de main ferme, il se tourna vers les quelques personne présente, leur adressa un grand sourire et dit:

Allons boire une tisanne pour féter sa alors, un clin d'oeil au ciel, il dit alors a celui qui maintenant le protégait:

[b]Merci de m'acceuillir ![/b]

Gromit aperçut Ambre etr les enfants qui l'accompagniat, il se précipita vers eux, fit une bise a Douce, pour ensuite prendre ses enfants dans les bras en les embrassant.

Merci de les avoir ammener.

La médaille au cou, allant les enfants dans ses bras remercier les personnes présentent une a une, pour leur déplacement, et surtout aux deux tavernier, qui devrait se partager les tournée offerte par Gromit...mais chut....
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-fromFRDouceAmbre

Douce poussa la lourde porte de l'eglise,elle arrivait un petit peu au retard,les jumeaux dans les bras,elle ne pouvait pas rater ce moment important dans la vie de Gromit,ses enfants aussi se devaient d'etre presents.
Douce rentra donc et deposa les petits a ses cotés sur le banc,non loin de Kremo non plus.
Elle leur demanda d'etre silencieux et de regarder papa.
Douce observa Gromit il etait fort elegant et avait fier allure.
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-fromFRgromit

Gromit écouta les paroles de Guillaume et s'afaira a faire les geste prescrit par celui-ci.

Il conta alors le Credo les bras tourner vers le ciel:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
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-fromFR.Guillaume

Guillaume souri, puis invita Gromit à s'avancer près du Baptistère.

Le vicaire trempa son pouce dans l'eau, puis signa Gromit.

De cette eau, je te lave de tes péchés !
Je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité.

Gromit, te voila à présent entré dans la Communauté Aristotélicienne.
Prends avec toi ce cierge, symbole de ta foi envers le Très Haut !

Guillaume sortit une medaille Aristotélicienne de sa poche.

Prends cette médaille Aristotélicienne, symbole de ton intégration au sein de la communauté !

Gromit, te voila désormais Baptisé, que les paroles du Tout Puissant puissent te mener vers une Vertu parfaite, sachant que tu ne pourras jamais l'atteindre !

Va mon enfant ! Va !

Le baptême était fini, Guillaume vint serrer la main du nouveau fidèle pour le féliciter, pour lui souhaiter bonne chance dans sa vie et le mettant en en garde de la Créature-Sans-Nom et du chemin du péché.

Que le Très Haut, Christos et Aristote te guident et te protègent !
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Evêque d'Angoulême

-fromFR.Guillaume

Messe du dimanche 3 février1456 :

Le jeune diacre arriva dans l’Eglise, il était d’une humeur assez jovial. Il se mit devant l’autel et attendit que les fidèles soient arrivés.

Après quelques minutes d’attente, Guillaume commença.

Mes enfants, bienvenue,

Aujourd’hui, j’ai décidé de vous faire la messe sur le travail. Voici ce que le livre des vertus nous en dit :

Ce texte nous rappel un temps ancien où nous, humains, étions naturellement vertueux et travailleur. Mes chèrs frères, mes chères soeurs, le travail est une tâche difficile que nous a accorder le Très-Haut pour nous rappeler ce don qu'il nous a donner de dominer les autres espèces. Ce travail est laborieux mais nous ne devons pas nous laisser aller dans la facilité, la lacheté et attendre des autres que le travail soit fait a votre place. Ne pas glisser dans l'acédie ! Mes enfants rappeler vous toujours ce don du Très-Haut et remercier le de la sueur de votre front ! Le travail est un don il faut savoir en user avec sagesse. Cependant je vous rappel que l'esclavagisme est un péché d'avarice qui amène en enfer parmis les prince-démons ! Mes enfants n'oublions donc jamais ce temps où nous vivions uniquement de vertue et tentons d'y revenir, montrons au Très Haut que son amour est capable de nous mener vers cet horizon de lumière et de béatitude.

Maintenant mes enfants levons nous et récitons ensemble le crédo aristotélicien :

Merci à vous tous d'avoir participer a cette messe, nous allons maintenant pouvoir partager ensemble le pain de l'amitié aristotélicien !

Bon Dimanche à vous tous, je serais ravie de vous retrouvez la semaine prochaine.

Je tiens aussi à vous rappellez que chaque fidèle peut être reçu au confessional pour confier ses péchés (par mp s'il vous plait.
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-fromFRDouceAmbre

Douce avait été presente a la messe puis se retira le coeur a chaque fois plus leger apres les paroles de Guillaume.
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-fromFRgromit

Gromit était là, arriver dans sa tenu des plus propre.
Il ne voulais pas manquer se moment, il avait déjà hate !

Il se précipita aux portes de l'église et attendit que Guillaume soit présent...
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Lucterios

Kremoseu afféré en son échoppe reçut un message qui le surpris, Gromit allait se faire baptiser et lui demandait de passer en l'église ce soir. Et bien que de baptêmes ces derniers temps, il finit ce qu'il avait commencé et ferma le magasin afin de se rendre auprès de son ami. Il y avait un petit bout de temps qu'il ne l'avait vu d'ailleurs. Il avait été débordé dernièrement.

Esperant ne pas être en retard il poussa la porte du temple et vit le jeune homme attendre non loin de l'autel.

Il s'avança et glissa doucement :

- Bonsoir Gromit, j'savais pas que tu voulais te faire baptiser. Et bien y a pas grand monde ! Tu vas bien ?

-fromFR.Guillaume

Baptême de Gromit

Le jeune diacre arriva, toujours vêtu de son habit de cérémonie. Il se plaça devant l’autel, face à Gromit, qui s’apprêtait à recevoir le sacrement du baptême, symbole de l’amitié Aristotélicienne.

Bonsoir, pret à commencer?
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-fromFRgromit

Gromit patientait, personne...

Soudain un bruit sourd se fit entendre, il tourna les yeux et aperçut Kremo. Un sourire lui vint aux lèvres.

Oh que sa fait plaisir ! Merci d'etre venu ! Oui je vais bien, et oui, je suis tombé dedans, sa fait drole, mais me voilà pret a y entrer dans se monde spirituel.

Lui meme et Kremo bavassait alors....
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-fromFRgromit

Oui je suis bel et bien pret !
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-fromFR.Guillaume

Le vicaire commença la cérémonie d’une voix claire et intelligible.

Gromit, le baptême représente le début du chemin qui va te diriger dans tes actes, tes pensées. Il faudra que tu te conformes aux paroles d'Aristote, aux pensées de Christos.

Gromit, Souhaites-tu toujours te faire baptiser pour rejoindre la communauté des croyants Aristotéliciens en respectant les règles de notre Sainte Mère l'Eglise ?

Veux-tu développer ton contact avec Dieu dans la prière et les sacrements ?
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-fromFRgromit

Gromit écoutait chaque parole de Guillaume et dit tout simplement a ces question:

Oui.
Oui, je respecterait les règles de Notre Sainte Mère l'Eglise.

Et oui, je veut rentré en contact avec Dieu dans la prière et les Sacrement.
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-fromFR.Guillaume

Que de sages paroles mon enfant.... A présent, pour montrer ta volonté de devenir fidèle Aristotélicien, il va te falloir réciter le Serment d'allégeance à l'Eglise Aristotélicienne : Le Credo Aristotélicien

Guillaume leva les bras au ciel, les paumes des mains tournées vers le Seigneur et il invita Gromit à faire de même

Citation:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

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Evêque d'Angoulême

-fromFRPère Cardin

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Ce matin, l'eglise est deserte. Bien que la decoration de celle ci semble avoir changé pour accueillir le culte autonome, il n'y a aucune trace du Père Cardin depuis son depart pour le chateau D'Ussel.

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--- Au Paradis, on est assis à la droite de Dieu : c'est normal, c'est la place du mort. --

-fromFRPère Cardin

Le père Cardin arrive du Chateua d'Ussel, il remonte l'allée centrale en s'appuyant sur chaque banc. Ses yeux s'ouvrent et se ferment régulièrement. Il ne semble pas dans son etat normal.....

Un musiciens qui se demande ce qu'il fait la avec son Chalumeau, se preapre à jouer sur l'ordre du pasteur.

- Cher paroiziens, chères paroiziennes....hips !

Prions ensemble dans le silence afin de nous preparer à rencontrer le Seigneur.

Les quelques personnes presentes se regardent, ils ont un doute sur l'etat du Pasteur mais n'interviennent pas et laisse le culte se poursuivre..... Dans sa prière, le Père cardin ferme les yeux et met un certain temps avant de les réouvrir... la foules attend patiemment

- Chantons .... hips ... pour zelébrer notre Seigneur et encourager notre etude des textes bibliques!

Le joueur de chalumeau entame alors un bref morceau tandis que le Père Cardin l'accompagner par un Chant etrange..................... Les fidèles de l'assistance ne peuvent retenir un rire .

- Confezons maintenant nos péchés afin d'etre touché...hips ... par la grace de Dieu. Reconnaissons notre incapacité à faire le bien et notre besoin d'en appeler à l'aide du Seigneur car nous avons confiance en lui qui nous ouvre le chemin de la libération.

Les fidèles se penchent à nouveau un moment pour demander pardon.

- Pazzons maintenant à l'etude de la sainte bible...hips... !

Ze sais pu qui nous dizait dans la Bi... dans la Bibine....raaa..... dans la bibe :
"Le vin est une source d'intempérance, et l'ivrognerie est pleine de désordre ; quiconque y met son plaisir ne deviendra point sage."

Le pasteur commence alors sa predication hebdomadaire

Foutaise Que cela !
Ze vous le Dit .... comment celebrer l'amitié Ariztotemicilienne sans l'alcool ou le vin. Les tavernes sont le coeur des villes de notre ...HIp ! ...royaume.
Pourquoi...est ..ze que..c'est ..que Dieu , il aurait créeee la fermentation si zetais pour pas z'en servir ! Alors Je vous le dit ...rendons Grâce à dieu pour Ze don ....
Ou voit on du desordre ? ne suis je pas Zage comme une gravure actuellement ... Est ce que j'ai l'air d'avoir perdu ma temperence ? ... Il tape du poing sur l'autel ....NON !
Dieu lui même est un bon vivant .... ze ..ze....ze..ze le le Sais, je lui parle tout le temps.. et j'affirme qu'il que lui aussi abuse du liquide divin ... la moderazion ..hip ... c'est pour les culs benis du vatican ...
Paroissiens paroissiennes ...buvez sans vous limitez ... tout ce que vous voulez .....enfin...tout sauf...le "Zang du Diable" ... faut quand même pas abuser....

La foule repond : Amen

- Mes zamis, celebrons maintenant la Sainte Cène !

Le Pasteur saisit le plateau de pain et la coupe de vin ... En se dirigeant vers les premiers rangs de fidèles ... il perd la moitié du pain et en profite pour boire une grande gorgée de vin.... un homme saisit alors l'ensemble pour le faire circuler dans le temple...

- Communion ensemble mes chers Frères, mes chères Soeurs, afin de nous rappeler que nous sommes tous au même comptoir en ce bas monde. Que ce vin nous remémore que nous sommes tous ensemble appelés à nous saouler de l'enseignement de Dieu !

Ensemble l'assemblée recite alors le Notre Père afin de retrouver un peu de piété dans ce capharnaüm, le pasteur semble de plus en plus mal :

- Allez zen paix ! Car vous avez la benêtdiction de Dieu ! Et n'oubliez pas la taverne....hips

Le culte à peine terminé, le Père Cardin s'asseoit sur les marches devant l'autel, incapable d'aller saluer les fidèles à la sortie ....
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--- Au Paradis, on est assis à la droite de Dieu : c'est normal, c'est la place du mort. --

-fromFRGuilhem d'Ancy-Le-Franc

Agite sa petite main en direction du Pasteur dans un mouvement désordonné:

Au revoir Monsieur le Taspeu...la peusta....le pasta....

Fronce son petit nez en soufflant de l'air par ses narines dans une mimique qui rappele sa mère:

Meuh j'y arrive pas!!! Au revoir Monsieur!!!

Glisse sa tete au creu du cou de sa mère en souriant après avoir adressé un dernier regard au gentil monsieur
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-fromFRPère Cardin

Le père Cardin repond rapidement avant qu'ils ne quittent passent la porte de l'eglise

- Monsieur le PASSSS TEURRRR... petit Pasteur ! tu n'oubliera pas hein ?
Passe quand même mes amitiés à ta MèRE ! J'espère que sa cheville ne la fait pas trop souffrir ...

Il fait un petit clin d'oeil amical à Guilhem
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--- Au Paradis, on est assis à la droite de Dieu : c'est normal, c'est la place du mort. --

-fromFRGuilhem d'Ancy-Le-Franc

Redresse la tete:

PATTTTSSSSEUR!!!

Meuh j'y arrive pas

Fronce les sourcils et recommence

STAPPPPEUR

Non c'est pas ça!!!

TASSSSPPPPEUR!!!!

Maaaaamaaaaaan j'y arrive pas!!!!!

La regarde:

T'as bobo la cheville? Keta fais?

Rien mon amour, un peu de sport....
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-fromFRPère Cardin

Ignorant totalement la présence de Ann, le Pasteur s'adresse au petit garçon

- J'ai bien noté l'adresse de ton Chateua mon bonhomme, je viendrais te rendre visite dès que possible. Tu transmettras mes amitiés à ton père ... il doit être bien courageux pour supporter ta m.... euh.... pour entretenir une pareille propriété !
Je dois encore me reccueillir, tes nombreuses question m'ont rendu nostalgique ... à bientot petit !
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--- Au Paradis, on est assis à la droite de Dieu : c'est normal, c'est la place du mort. --

-fromFRAnn

Reviens dans l'eglise, toujours claudiquant, s'appuyant sur son épée et écoute éberluée le Père Cardin avant de se précipiter et de prendre son fils dans els bras:

Non mais ça va pas!!!! Cessez immédiatement de raconter vos insanités à mon fils! Vous cherchez quoi à la fin? A le traumatiser lui aussi? Et puis cherchez pas la petite bete, c'ets pas un hérétique ....lui....Alo...

Maman, le Pasteureuh,, il est très zentil tu sais! Il m'a donné un belle médaille brillante pour mettre avec l'autre!

Tends son petit poing vers elle et le desserre, laissant apparaitre la médaille:

Mais qu'est ce que c'est que ça encore? Vade retro satanas, vous n'entrainerez pas mon fils sur les sentiers de la perdition...arf c'est pas à moi de dire ça normalement!

Maman, maman et tu sais le zentil monsieur je l'a invité à venir à la maison!

Je l'ai on dis.....quaaaaoiiiiiiiiiiii?????????

Manque de s'étouffer, tousse et crache ses poumons et fusille le Père cardin du regard:

Tu as fait quoi??? tu l'as invité chez nous???

Se pince l'avant bras pour être sure qu'elle ne reve pas!

Oui oui maman, papa il dis touzours eh bah il faut être zentils avec les gens qu'on pas grand chose!et pis papa il veux le voir il a dis!

Pousse un profond soupir et se dis que le pire c'est qu'il a raison!

Bien il peux venir! Mais....pffff non rien!

Tourne les talons son fils dans les bras ne voyant pas le sourire réjoui du petit Guilhem adressé au Père Cardin!
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Transat en cours de réféction

-fromFRPère Cardin

- Pas possible ? Et pourquoi cela ! Tu sais, je ne peux pas mentir aux enfants ... crois moi je suis bien le Père Cardin... Le "padre" comme dit ta mère ...

Le pasteur hesite à repondre à la dernière question de Guilhem ...

- Hum..... tu.....tu......tu sais.....hum .....J'avais une femme avant de porter cette robe, mon petit. Mais des méchants hommes ont decidé qu'elle n'avait pas la bonne foi. Comme elle n'a pas voulu dire qu'ils avaient raison, elle est dans le ciel avec dieu maintenant. Je me rappele bien le jour ou elle l'a rejoint. Le ciel etait noir, la fumée cachait le soleil, une odeur atroce se rependait des lieux à la ronde, elle hurlait à chaque fois que les flammes léchaient son corp, sa chair....euh.... le pasteur realise soudain que l'enfant ne doit pas entendre cela.... ....enfin bref ... depuis ce jour j'ai decouvert Dieu et son amour .... je le sers afin que ces choses n'arrivent plus ... Ma Emi doit être heureuse maintenant .... je n'ai jamais pu l'oublier ... j'ai donc renoncé à refaire ma vie....
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--- Au Paradis, on est assis à la droite de Dieu : c'est normal, c'est la place du mort. --

-fromFRGuilhem d'Ancy-Le-Franc

C'est toi le Padre????oh.....

Ouvre de yeux ronds comme des billes et regarde de haut en bas le Père Cardin:

T'es sur? moi je crois que non! C'est pas possibleuuuhhhhh!

Regarde la belle médaille et sourit puis la garde bien au chaud dans sa main parce qu'il est trop petit pour la passer autour de la chaine!

T'es gentil! Tu veux venir au chateau? Chez moi? Parce que ici c'est tout moche, tout sombre, tout froid et pis tu vas tomber malade! C'est le chateau d'Ussel! Tu t'ne souviendra hein? Tu viens à la maison hein!

Oui oui, on va voir alphonse! Il doit être ne train de s'arracher sa perruque tellement il doit être peur...nan c'est po ça...avoir peur? oh je sais plus!

Se remets à sucer son pouce et pars chercher Alphonse avec le Père cardin!

Pourquoi t'as pas de femme?
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-fromFRPère Cardin

Attendrit par le petit aristotelicien en herbe , le Père cardin se laisse faire...

- Tu veux que je dise un secret, mon ptit gars ... Le Pasteur se baisse vers l'oreille de l'enfant ....Le padre de ta maman ... et bien c'est moi ... mais Shutttt .... elle ne doit pas savoir que je te connais ... ça restera notre secret ... ...

Tu en as une belle medaille d'aristote ... je vais t'en donner une autre ... mais il faut que tu la portes aussi autour de ton cou, mon garçon .... tu la montreras à ton papa ... il y a mon adresse au dos, comme ça s'il desire me rencontrer, il le pourra...tiens ..

Allons voir ce Monsieur Alphonse maintenant.. je te suis ... je te raconterais la différence entre un pasteur et un prêtre en route ... tu verras c'est presque pareil .... sauf qu'on obéit pas aux messieurs qui portes les mêmes robes que la mienne mais en carmin ... et puis on a le droit d'avoir une femmes et des enfants.....
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--- Au Paradis, on est assis à la droite de Dieu : c'est normal, c'est la place du mort. --

Nebisa

Se rendant au marché avec ses filles Neb passa devant l'église
tiens ils ont oublié de fermer la porte on dirait...

Lunedor : maman faut la fermer sinon les renards ils vont tout casser

Neb: tu as raison oui...allez venez les petites fées..mais ne touchez à rien

Les trois fillettes et leur mére grimpent les marches sur le perron et avisent le désordre de la piéce

mais qu'est ce que... bon les filles ne bougez pas maman en a pour cinq minutes...

Neb entre dans l'église et repousse la porte derrière elle tandis que Lunedor, Aliénaure et Elèa s'amusent à la marelle . Quelque bruits se font entendre à l'intérieur puis Neb reparait en souriant, essuit la poussiére sur son tablier et tape dans ses mains

Ne me demandez pas pourquoi j'ai fait surtout...je suis de bonnes humeur voilà tout... allez hop...au marché !

La petite troupe interloquée se mit en route non sans qu'Aliénaure ait profité de l'inadvertance de sa mére pour jeter un oeil à l'intérieur du bâtiment et constaté que tout était à présent parfaitement propre, les bancs replacés et des fleurs placées devant l'autel de la Vierge. La fillette hocha la tête d'un air entendu et se mit en route avec ses soeurs
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-fromFRPère Cardin

N'ayant pas trouvé la demeure de Ann, le père Cardin s'est installé en lisière de la foret de bourganeuf, il a beaucoup de mal à retrouver le bourganeuf de son passé. L'absence d'homme d'eglise avait certainement rendu la population imperméable à la foi. Il revient dans l'eglise pour se recueillir un moment devant l'autel d'aristote[i]

- Hummm .... quelqu'un est passé faire le menage ?... [i]Il inspecte les lieux, passe sa main dans les endroits les plus inaccessibles pour vérifier la poussière...Hum.... Tout semble à sa place ! comme c'est curieux ... cette ville est parfois deconcertante. J'aimerais bien rencontrer la personne qui a fait ce travail remarquable.... elle doit être une fervente croyante....

Sans attendre , le Pasteur entame un dialogue avec Dieu

- Vous voyez Seigneur ... les hommes ne sont pas si mauvais ...
Vous en doutiez , Isidore !
- Hummm .. j'avoue que parfois , j'ai des doutes quand je constate si peu de piété en eux ... Vous avez vu cette Ann et son conjoint ?
Je l'ai faite ainsi , Isidore, pour éprouver votre courage à transmettre la foi ... quand elle va trop loin , je lui fais comprendre qu'elle abuse de sa fonction ... la cheville pour cette fois ... sans conséquence grave ... elle se souviendra de ce clocher desormais...
- Ahhhhh ... je suis parfois bien ignorant ... vous êtes donc toujours avec moi ?
Je suis toujours avec tout le monde Isidore ... même ceux qui veulent m'ignorer
- Vous êtes grand Seigneur ... merci de votre patience ...
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-fromFRGuilhem d'Ancy-Le-Franc

Entre en courant dans l'eglise en criant:

Maaaaamaaaaaaan!!!!

S'arrete net en voyant le Père Cardin et se fait timide, puis s'avance tout doucement vers lui et s'arrete à nouveau:

Bonjour Monsieur!

Le regarde sous toute les coutures en suçant son pouce:

T'es qui toi? T'es pas habilé comme tout le monde? T'es un Monsieur d'Eglise?

Lui tends une main tout ce qu'il y a de plus solenelle de haut de ses 2ans:

Moi je m'appele Guilhem! Je suis baron d'Ancy-le Franc! Mon papa il s'appele Senael et ma maman elle s'appele Ann! et puis je viens d'avoir une petite soeur, elle s'appele Alix! Elle est très zolie, mais il faut faire attention maman elle dis toujours parce qu'ele est née trop tot!

Et toi, tu as de la famille?

Le regarde toujours en suçant son pouce en attendant une réaction...
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-fromFRPère Cardin

Le Père Cardin regarde le petit bout de bonhomme qui vient de rentrer dans l'eglise

- Bonjour, mon petit ! Tu en poses des questions pour ton age ... je vais essayer d'y repondre sans trop compliquer les choses ... je me nomme Isidore Cardin, je suis pasteur, c'est pour cela que je ne porte pas les mêmes vêtements que les autres gens. Je suis un homme qui aime transmettre l'amour de Dieu aux autres ... mais peut être que tu ne sais pas qui est Dieu mon petit avec la mère que tu as ?

Sinon je suis comme toi , j'ai de la famille... enfin .... j'ai un fils ... j'ai appris qu'il se trainait près de Alais dans le Languedoc en ce moment ... cela fait bien longtemps que je ne l'ai pas vu ... Dieu veille sur lui donc je ne fais pas de soucis...

Et toi mon bonhomme, qu'est ce que tu fais ici tout seul ?
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-fromFRGuilhem d'Ancy-Le-Franc

Eh beh ma Maman et mon Papa ils disent que la curiosité c'est un zoli défaut! Sauf quand elle est malsaine!

Fronce les sourcils:

Mais ne fait je sais pas ce que ça veux dire...

Pasteur? euh....moi je sais pas ce que c'est un pasteur!

Puis son visage s'illumine:

Mais si je sais qui c'est Diiieu!

Glisse sa petite main potelé dans le col de sa chemise et en ire une chaine au bout de laquelle est pendue:

je me suis fait baptisé! Ma maman elle voulait pas trop mais elle l'a fait pour mon papa, et elle dis que comme ça plus tard je choisirais ce que je voudrais et qu'elle aussi elle serait peut être baptisé si elle avait rencontré les bonnes personnes! par exemple elle dis qu'elle aime bien Vilca et Nolivos et Simlibibi et Bynarr mais que il y a en a un et bah il ets pas très gentil, mais bon ...elle dis elle l'aime bien quand meme! Mon papa dans ces cas là, il rit et il dis qu'il voudrait bien le rencontrer le Padre! Parce que c'ets comme ça qu'elle l'appele!

Tu as de la famille? mais pourquoi t'es pas avec alors?

Moi? bah en fait c'est Alphonse qui m'a amené! Alphonse c'est un vieux monsieur très gentil qui veille sur moi et ma petite soeur!

Tu voudras que je te le présente? je pourrais t'emmener à al maison aussi! tu verras on a une zolie maison!

Sourit et glisse sa petite main dans celle du Pasteur
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Minidou

De passage, je ne pouvais poursuivre ma route sans faire une priere

j'ouvris la porte et je fus etonné de voir enfin une église entretenue

Beaucoup sont a l'abandon ou le curé passe sa vie en taverne

je m'approcha de l'autel ; me signa et me mis a prier

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Galica

Elle n'avait pas résisté à cette envie de pousser une fois encore la porte de l'église ... Dehors le vent soufflait fort ... les feuilles sur le parvis tourbillonnaient finissant de mourir dans les caniveaux ...

Il faisait froid dans cette sombre église ... elle reserra discrétement sa cape autour d'elle, glissa sur les dalles de la grande allée, bifurqua sur sa droite et se cacha derrière un pilier ...

Elle se mit à genoux et pria ... pria de toutes ses forces pour que la paix revienne en son coeur, que le bonheur qui menacait de se désintégrer revienne lui aussi ... que brille enfin son étoile ...

Elle leva timidement un regard mouillé qu'elle posa ... sur le pilier qui lui cachait le reste de l'église ... ferma les yeux et pria encore et encore ...

Eloin

Pour cette nouvelle célébration, l'abbesse avait cherché durant plusieurs jours son sujet, et comment l'aborder. Ce n'est qu'en tombant par hasard sur les ébauches de messes naguère rédigées par son défunt cousin, qui fut luy aussi homme de foy, qu'elle trouva son bonheur.

Le dimanche venu, elle prit donc le chemin de l'église, entra dans l'édifice, traversa la nef et grimpa au clocher, pour appeler les fidèles à la messe en sonnant les cloches.
Puys, lorsqu'elle jugea le moment venu, elle débuta l'office dominical.

Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut, pour cette nouvelle messe !

Pour commencer, confessons nos fautes au Très Haut, chers fidèles.

L'officiante rejoignit ensuite le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à la page concernant la lecture du jour.

Livre des Vertus, Livre des Hagiographies, Vita de Christos, Chapitre II.

La tempérance ainsi que la maîtrise de soy sont des qualités indiscutables, surtout en certaines circonstances, car cela peut parfoys vous sauver la vie.

Avoir ces dernières est un cadeau du ciel, un présent qui nous aide à vivre en communauté. Je sais qu’il est parfois difficile de se maîtriser de ne pas éprouver de colère, et encore plus de ne point la montrer. Mais se contrôler est la clé de l’amitié universelle. Se témoigner du respect, de la compréhension et de la tolérance est quelque chose d'essentiel pour la vie en communauté.

Regardez quelqu’un qui est moins beau que vous, qui a moins de chance avec les femmes, que vous lui diriez-vous ? La plupart lui diraient "ah, tu ne seras jamais aimé de personne, tu devrais partir, rentrer chez les moines !"
Ayez de la tolérance envers ces gens, ils sont également des humains, des enfants de Dieu. Dieu ne vous aidera plus si vous le blessez en atteignant ses enfants, il sera moins tolérant avec vous. Si vous voulez montrer que vous êtes quelqu’un de bien, que vous savez accepter les autres, et bien témoignez donc un peu de tempérance, et apprenez à vous contrôler. Car c'est grâce aux efforts de chaque fidèle fournit au quotidien que la communauté de vie aristotélicienne perdure de nos jours, et c'est à nous qu'il revient de la maintenir pour les siècles à venir.

Eloin garda un instant le silence, laissant ainsi ses paroissiens réfléchir à son sermon, puys invita l'assemblée à réciter le Crédo.

Et maintenant, communions ensemble ! Partageons le pain et le vin de l'amitié !

Eloin rompit le pain, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié.

Allez dans la paix de Dieu, chers fidèles ! Que vostre journée soit emplie de joie !

Et elle sortit de l'église, rouvrit les portes en grand, rendant ainsi leur liberté à ses fidèles.
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Héraldique

Vanhelsin

Van entra dans l'église de bourganeuf.C'etait une petite église à l'air chaleureux et tranquil.Il y avait quelques personnes priant, certaines assis sur des chaises et d'autres à genoux, venant ainsi parler à Dieu, attendant, implorant un peu d'espoir, cherchant ici bas la chaleur de l'etre qui les illuminerait leur donnerait la un peu de sa lumière...
Van se plaça face a l'hotel et s'agenouilla tout doucement sans faire le moindre bruit puis se mit à prier chuchottant quelques paroles...

Oh Dieu, oh toi etre si grand, je me place devant toi, moi etre si petit.Je viens en toute humilité dans ta demeure.Merci de m'y accueillir seigneur.
Je viens à a toi, mon ame mise à nue, toutes les cicatrices apparentes de mon etre, toutes les douleurs et les bienfaits de mon coeur.
Donne moi la force s'il te plait dans ta miséricorde...donne moi la force de me relever a chaque fois que je tomberai. Epargne moi la mort, l'heure n'est pas venue pour moi.Je dois encore ici bas prendre d'autres chemins, différentes routes.
Malgrés tout je sais que tu seras la, à chacun de mes pas...guide moi

Van resta a genoux un long moment continuant à prier...
Puis il se leva aussi doucement qu'il s'etait agenouillé et repartit sans aucun bruit.
Il n'etais pas baptisé, il n'avait jamais lu aucun livre tirée de la religion...il n'en avait pas besoin, il n'avait pas besoin qu'on lui apprenne la différence entre le bien et le mal...pour lui ces deux notions n'existaient tout simplement pas.Il pensait juste que chaques etres devaient suivre sa propre route, sa propre voix peu importe ce qu'en pensait les autres.
Pour lui la pire des choses etaient simplement l'hypocrisie, le refus de soi, se mentir à soi meme...sa voix il la connaissait déjà grace a l'expérience aux personnes qu'il avait rencontré et cela aucun livre ni aucune cérémonie ne pourrait jamais le lui apporter.

"ce que je dis a Dieu, ce que je lui murmure est entre lui et moi, personne d'autre...comme ce que je voit du soleil ou de la lune, seul moi peut le voir."

Eloin

Dimanche, jour de messe. Eloin prit donc le chemin de l'église, entra dans l'édifice, traversa la nef et grimpa au clocher, pour appeler les fidèles à la messe en sonnant les cloches.
Puys, lorsqu'elle jugea le moment venu, elle débuta l'office dominical.

Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut, pour cette nouvelle messe !

Pour commencer, confessons nos fautes au Très Haut, chers fidèles.

L'officiante rejoignit ensuite le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à la page concernant la lecture du jour.

Mes fères, mes soeurs, j'aimerais que vous méditiez cette lecture, issue de l'hagiographie de l'archange Saincte Raphaëlle. Nous avons tous des périodes ou la vie nous paraît cruelle et impossible à supporter, des moments ou il nous semble que le Très Haut nous a abandonné.

Lorsque ce sentiment vous envahira, pensez à cette lecture, et allez la trouver s'il le faut, mais souvenez-vous que le Très Haut est derrière chacun de nos pas, qu'il nous suit à chaque décision importante de nostre vie, mesme si nous ne le voyons point.

Pensez à cela lorsque vous devez prendre une décision qui pèsera sur la suite de vostre existence, et n'oubliez jamais que vous n'estes point seuls...

Eloin garda un instant le silence, laissant ainsi ses paroissiens réfléchir à son sermon, puys invita l'assemblée à réciter le Crédo.

Et maintenant, communions ensemble ! Partageons le pain et le vin de l'amitié !

Eloin rompit le pain, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié.

Allez dans la paix de Dieu, chers fidèles ! Que vostre journée soit emplie de joie !

Et elle sortit de l'église, rouvrit les portes en grand, rendant ainsi leur liberté à ses fidèles.
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Héraldique

Maelys

Cela faisait un petit moment que Mae n'était pas venue à l'église, elle avait perdue sa foi pendant quelques temps, mais cela ne pouvait pas durer.Surtout dans cette église et avec la Mère Eloin.

Elle avait toujours eu beaucoup de respect pour cette femme, depuis son arrivée à Bourganeuf pas une fois elle n'avait pas été présente dans son église ou peut être que si mais personne n'avait rien remarqué.

Elle poussa doucement la porte de l'église, s'avança jusqu'a la nef et se signa puis chercha du regard Mère Eloin, elle voulait lui poser une question qui la taraudait depuis peu.
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Eloin

D'ordinaire, l'abbesse ne passait guère à l'église durant la semaine, surtout en ces jours où le froid régnait en maistre, rafraîchissant de fait l'intérieur de l'édifice. Mais ce dimanche aurait lieu la messe de la Sainct-Noël, et elle ne pouvait officier sans avoir auparavant nettoyé "son" église de fond en comble. Aussi s'était-elle attelée, depuys plusieurs jours, à récurer le lieu sainct. Elle avait commencé par laver et cirer les quelques bancs sur lesquels prenaient place les nantis du village, lorsqu'ils venaient assister aux offices ; puys ce fut le tour du lutrin et du baptistère ; et enfin, viendrait celuy du sol pavé de carreaux noirs et blancs, qu'elle laverait à grande eau avant de le sécher soigneusement.

Pour l'heure, elle était dans la sacristie, affairée à dépoussiérer les ustensiles d'argent et de bronze qui servaient lors des messes, lorsqu'elle oya un bruit de pas dans la nef. Elle posa son chiffon et le calice qu'elle était en train d'essuyer, et sortit de la sacristie pour jeter un œil. Un sourire accueillit la présence de la jeune femme qu'elle se souvenait avoir jà croisé.

Bonjorn ! Puys-je faire quelque chose pour vous, ma fille ?
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Héraldique

Maelys

Maelys n'eu pas à attendre longtemps, elle la vit sortir de la nef comme toujours l'air accueillante et le sourire aux lèvres.

Bonjour mère Eloin, cela fait un petit moment que je ne suis pas venue je l'avoue, Maelys au cas où ce temps vous m'auriez oubliée.

Elle ne savait pas comment énoncer sa demande, c'était une demande particulière à son coeur et elle ne savait pas si au vu des circonstances elle accepterait.

Hum voila.....oh mais je vous dérangeais peut être vous deviez finir de préparer l'église pour la grande messe de Noël.

J ai tout mon temps je repasserais lundi après les fêtes
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Galica

Galica était arrivée sur le parvis de l'église, elle se décida a pousser la porte ...

Ce faisant, elle failli bousculer une damoiselle qui ressortait ... elle l'a salua sans faire attention ... puis un déclic ...Maelys ..., se demanda si Maelys se souvenait d'elle ...

Elle entra dans l'église, vit Mère Eloin au milieu du passage ... lui sourit

Bonjour ma mère, je venais, un peu tardivement voir si vous n'aviez pas besoin d'aide pour faire le ménage dans l'église, je suis désolée de ne pas y avoir pensé plus tôt ... veuillez m'en excuser.

Galica maugréait contre elle d'avoir oublié ce détail important ...

Allez vous mettre en place une ... hum une créche pour fêter la naissance de Christos ?

Eloin

L'abbesse sut gré à sa paroissienne de luy rappeler son nom car, si elle avait grande mémoyre des visages, il n'en allait plus vraiment ainsi des noms ou prénoms de ceux qu'elle ne côtoyait point régulièrement. Cela l'ennuyait au plus haut point, mais elle n'y pouvait rien faire, aussi s'accommodait-elle tant bien que mal de ce symptôme de la vieillesse.

Oh non, vous ne me dérangez nullement, ma fille ! J'ai coutume de dire qu'un curé se doit d'estre disponible à toute heure du jour pour ses fidèles, quelque soit la circonstance.

Elle s'apprêtait à proposer à la jeune femme de s'asseoir, lorsqu'une nouvelle arrivée attira son attention. Deux visites dans la mesme journée, la moniale était gâtée, ce jour, elle qui d'ordinaire se trouvait dans une église presque vide !
Un sourire vint saluer la tribun, avant qu'elle ne hausse un sourcil. Décidément, certaines idées païennes étaient profondément ancrées dans l'esprit des petites gens... Parler de la naissance de Christos lors d'une prochaine messe ne serait point une mauvaise idée, finalement.

Bonjorn, Galica. Ma foy, j'achevais justement de dépoussiérer les objets du culte, il ne me restera plus qu'à lessiver le sol et tout sera prêt pour la Sainct-Noël.

Car c'est bien sainct Noël que nous célébrons le vingt-cinquième jour de décembre, et non la naissance de Christos. A dire vray, tout bon aristotélicien ne fête point la naissance de Christos, puisque le récit de sa vie, qui est parvenu jusqu'à nous et fut traduit par de grands théologiens de Rome, ne mentionne nul date de naissance précise...

Je lirais l'hagiographie de sainct-Noël lors de la messe, ainsi tous ceux qui viendront y assister comprendront mieux l'importance de ce sainct aux yeux des aristotéliciens.

Point de crèche donc, mais vous pouvez fort bien apporter des fleurs ou quelques bougies parfumées, si vous souhaitez participer à la décoration de nostre église !
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Héraldique

Jestak

Jestak sortie de la taverne et erra dans les rues de Bourganeuf. Sans savoir comment il était devant la porte de l'église.

il se dit : Curieux me voila devant l’église, pourquoi ne pas y aller.

L'église était vide
Il poussa la porte, entra. L'église était vide. Il s'agenouilla et se recueillit.

Galica

Galica fut surprise lorsque Mère Eloin lui dit qu'on ne connaissait pas la date de naissance de Christos, elle lui semblait se souvenir avoir lu qu'il était né le même jour qu'Aristote et Sainct Noël, mais sa mémoire lui jouait peut être des tours ... Elle se promit cependant de vérifier ...

Hum, veuillez excuser mon manque de connaissance en matière de religion... Il me semblait avoir lu quelque part que Christos était né le même jour qu'Aristote et Sainct Noël mais tous les 3 a des heures différentes ... oh certainnement une erreur de ma part dans l'interprétation de textes saints ... j'avais donc pensé que l'on pourrait ... elle balaya d'un petit geste discret de la main les mots de sa dernière phrase ...

n'en parlons plus, vous voulez des fleurs ou quelques bougies parfumées ... je pense qu'il me sera plus facile de trouver des bougies parfumées... je reviens dans quelques instants Mère Eloin, je cours jusqu'a la boutique des Thermes, il me semble que Merwyn aura ce qu'il convient ...

Elle fit une légère révérence devant la religieuse puis sortit de l'église ... D'un pas léger, elle se dirigea vers les Thermes qui n'étaient pas très éloignés de l'Eglise ...

Eloin

Un homme pénétra dans l'église, s'agenouilla et s'abima en prières, n'ayant visiblement point remarqué les trois femmes qui devisaient près de l'autel. L'abbesse prit le parti de ne point l'interrompre, et murmura, en réponse à la déclaration de la tribun.

Et bien, les hagiographies d'Aristote, de Christos et de Sainct-Noël ne mentionnent ni jour ni heure de naissance, mais peut-estre existe-t-il un autre texte apportant cette précision. Je chercherais à l'occasion, et si je ne trouves point je poserais la question à monseigneur Angelo, l'évesque de Limoges...

Elle hocha la teste à la répartie suivante, ayant elle aussi songé à aller visiter Merwyn pour luy mander quelques bougies, qu'elle luy aurait bien évidement payées, le diocèse étant actuellement bien plus riche que le comté, il pouvait se permettre un petit écart à la traditionnelle règle d'économie.
Eloin salua Galica qui prenait congé, avant de se retourner vers son autre visiteuse, qui était restée silencieuse.

Maelys, je suys toute ouïe, à présent. De quoi vouliez-vous m'entretenir ?
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Héraldique

Jestak

Après son long recueillement, la mine défaite, il se dirigea vers la sortie, c'est qu'a ce moment qu'il remarqua les trois femmes.
Il reconnu Galica, il salua les trois femmes de la main et d'un pas lourd sortit

Eloin

La trêve semblait vouloir durer entre Ponantais et Royalistes, pourtant certaines rumeurs couraient, prédisant une prochaine reprise des conflits, voire même un retour en fanfare de la guerre et de ses innombrables conséquences. L'abbesse ne s'en réjouissait guère, aussi priait-elle plus souvent qu'à l'ordinaire, espérant que tous sauraient trouver un terrain d'entente.

Mais ce jour, c'était la messe de Sainct-Noël, aussi la moniale avait-elle décidé de laisser de côté la guerre et les prières pour la paix, se consacrant, pour ce jour du moins, à célébrer la naissance des deux prophètes de la Saincte Église.
Eloin quitta le presbytère en fin de matinée, et monta au clocher tirer sur la corde commandant les cloches de l'église. Elle redescendit ensuite se placer derrière l'autel, attendant l'entrée des quelques fidèles avant d'entamer l'office.

Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut, pour cette nouvelle messe !

Commençons par confesser nos fautes au Très Hault, chers fidèles. Car le pardon de Dieu est infini pour le pêcheur qui présente un repentir sincère. C'est là le symbole de nostre foy et de nostre croyance en son amour éternel.

Elle rejoignit ensuite le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à la page concernant la lecture du jour.

Ceci est une partie de l'hagiographie de Sainct-Noël, dont j'avais promis la lecture à Galica, nostre dévouée tribun.

Nicolas Noël, ainsi que nous l'apprend ce texte, est né au cours de l'hiver, et en conçut une santé fragile, ce qui ne l'empêcha point pour autant de mener une longue vie, belle et vertueuse. Il chercha toujours à faire le bien, et se consacra aux autres, souvent au péril de sa propre existence.

Je ne vous demande point, bien évidemment, de vous mettre en danger ou de vous sacrifier pour vostre prochain, mais sachez qu'un petit coup de pouce peut parfoys souvent aider un proche -voire mesme un inconnu- qui se trouve dans le besoin.

Soyez humble, souvenez-vous de la vie de Sainct-Noël, du modèle de générosité qu'il fut, et n'hésitez point, en ces temps troublés, à faire preuve de charité aristotélicienne.

A propos, sachez que le comté a besoin de combler sa dette, et que vous pouvez faire un don, en argent ou en denrées, en vous adressant au bailli.

Eloin invita ensuite l'assemblée à réciter le Crédo.

Et maintenant, que ceux qui le souhaitent s'avancent pour partager avec moy le pain et le vin de l'amitié !

Pour la Sainct-Noël, je vous sers du vin aux épices, et de la brioche agrémentée de morceaux de pommes et de quelques grains de raisins...

Eloin rompit donc le pain qu'elle avait préparé à l'aube, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié. Et elle fit de mesme avec le calice d'argent qu'elle avait préalablement empli de vin, issu de la nouvelle cuvée de l'abbaye de Noirlac. Cuvée qui semblait prometteuse, sans pour autant estre exceptionnelle.

Eloin procéda à une rapide bénédiction de l'assemblée, avant de laisser ses fidèles quitter l'église. Elle sortit à son tour, et resta un moment sur le parvis, au cas où l'un des fidèles souhaiterait discuter avec elle.
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Héraldique

Jestak

Jestak s'approcha timidement de Eloin en triturant son chapeau des deux mains, il dit

Bonjour Abbesse,

Désolé de vous déranger, mais je voudrais savoir ..... heu je voudrais apprendre quelques prières pour m'adresser au très haut, car je n'ai .... heu que les paroles d'un simple meunier a lui proposé.

Il osa dire : votre serment a été bien

Baissant la tête il attendit se dandinant d'un pied sur l'autre ne sachant plus quoi faire ou dire

Eloin

Au sortir de la messe, l'abbesse vit venir à elle l'homme qui était venu prier dans l'église quelques jours auparavant, et le salua d'un bienveillant sourire.

Lo bonjorn à vos... Des prières ? Et bien je puys vous enseigner le Credo, qui est la prière universelle de nostre saincte Église, et que nous avons récité au cours de cette messe. C'est la plus importante, mais il en existe d'autres, comme la prière du pardon, que l'on récite avant de se confesser au Tout-Puissant, ou encore des prières adressées à certains saincts ou bienheureux.
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Héraldique

Jestak

ben ne sachant pas quoi faire il prit son courage a deux mains il dit

Je voudrais prier pour les soldats qui nous défendent eh ........ euh surtout pour une personne qui m'est très très chère. Mais excusez moi je ne voulais pas vous ennuyer avec mes euh soucis

Sur ceux il remis son chapeau et commença a s’éloigner d'un pas trainant

Eloin

Un hochement de teste accueillit la précision du jeune homme, et l'abbesse plongea la main dans la poche de sa tenue de religieuse, pour en sortir son missel. Lorsqu'elle releva les yeux, ce fut pour s’apercevoir que son interlocuteur s'apprêtait à s'en aller, ce qui luy fit froncer les sourcils d'étonnement.

Attendez ! Dit-elle en pressant le pas pour couvrir la courte distance qu'il avait mis entre elle et luy. Il existe bien quelque chose, c'est une "invocation pour des soldats en guerre", que vous pouvez fort bien usiter comme prière.

Et, ouvrant son missel à la page correspondante, elle luy récita le texte en question.

Ô Seigneur, réconforte ces frères qui partent en guerre avec Ta grâce et protège la paix de tout mal.
Donne leur la grâce et la pureté, qu'ils bannissent tout ce qui est indigne de Tes éloges et contraire à tes commandements.
Aide-les à combattre pour qu'ils comprennent l'importance de la paix, et s'ils se laissent envahir par le mal, chasse la Créature sans Nom de leurs cœurs et freine leur colère.
Amen

Puys, quelques pages plus loin, elle repéra une autre prière, qui pouvait également estre dite dans les circonstances actuelles.

Et voici la prière à Saincte Kyrène, que vous pouvez également déclamer pour les soldats qui combattent actuellement de par le royaume.

Vous pouvez également, si vous en avez l'inspiration, composer vos propres prières, surtout si celles-ci s'adressent à une personne en particulier !
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Héraldique

Jestak

Jestak s’arrêta tout honteux

Merci abbesse pour ses prières que vous me conseillée, je pensais que les prières composées soi même n'était pas ..... heu ..... comment dire pas assez bon pour quelle arrive a être écouter du très haut.

Je vous remercie du fond de mon cœur, grand merci a vous.

il sourit un tout ptit peu le cœur un peu plus soulagé

Lenore

En flânant dans Bourganeuf, Lénore passa devant le parvis de l'Eglise. Comme d'habitude, bien des villageois se rassemblaient devant le Saint-Lieu. Il faut que c'est la place la plus vivante après le marché. Nostalgique, la blondinette s'arrêta pour observer le quotidien des gens qui fut un jour le sien.

Avant le départ de son père, toute la famille se rendait à la messe du Dimanche. A l'époque, la petite fille adorait ce jour: ses parents s'habillaient avec élégance et la pomponnait davantage. Son père répétait rituellement: "Il faut être présentable devant le Très-Haut, c'est notre futur patron à tous!". En y repensant, Boucle d'or sourit. Elle ne comprenait toujours pas le sens de cette phrase mais aimait l'entendre.

L'adolescente se revoyait enfante tenant la main de son Souverain* tandis que celui-ci discutait affaires avec quelques voisins. Sa mère guettait anxieusement la mélodie des cloches avant que les portes ne s'ouvrent. Héritant d'un milieu de vie "convenable", la famille siégeait sur les bancs entre les plus pauvres bourgeois et les modestes paysans.

A l'appel du beffroi, la maman s'emparait de la main de la blonde et se précipitait dans le lieu de culte. Avant le début de la cérémonie, elle radotait: "Priez pour Thibault! Qu'il nous revienne vite et beau!". C'est alors que le curé enchaînait sur le credo que la population récitait la tête basse, s'en suivait l'interminable litanie des péchés avec à la clé quelques extraits du Livre des Vertus. Cette partie du jour de Dieu restait floue car la petite ne s'y intéressait guère: Pour elle, comme pour tous les autres enfants, c'était une épreuve de patience où il fallait rester sage et surtout éveillé!

D'un point de vue externe, il est regrettable que Lénore n'est pas suivie les sermons, cela lui aurait éviter de se jeter aveuglément chez le Sans-Nom.

La princesse se remémorait quelques bribes du passé et pour raviver sa souvenance, décida même d'entrer dans l'Eglise.

L'atmosphère était pesante et l'ambiance, lourde de reproches ce qui fit hoqueter de stupeur la peste. Deux personnes parlaient dans l'allée dont l'abbesse que la poupée avait déjà croisé à son arrivée. Sur le pas de la porte, la jeune fille était perdue. Les bancs, elle ne retrouvait pas sa place - si un jour, elle l'a su -. Ses parents n'étaient plus là pour la guider jusqu'à son siège et son frère était encore reparti.

Se posant délicatement telle une plume sur le rebord du premier banc à sa portée, la blondinette percuta que sa dernière visite dans un Saint-Lieu était pour la veillée funèbre de sa mère. Cependant aucun remord ne l'assaillit. Avant cette occasion, la famille n'y était plus revenu depuis la fuite du Roy*.

Assise avec élégance, la "Reyne" patientait en silence en attendant quelques réponses dont elle ne connaissait même pas les questions...

* Surnoms donnés par Lénore à son père. Voir fiche RP.

Eloin

Et l'abbesse de sourire aux mots du meunier.

Je considères pour ma part que les prières composées par nous-mesmes sont les meilleures, en ce qu'elles nous sont personnelles et donc, particulièrement orientées sur le sujet qui nous préoccupe.

Mais je vous en prie, c'est un plaisir pour moy que de vous aider à mieux vivre vostre foy.

Une jeune femme fit alors son entrée dans l'église, et la moniale reconnu en elle la damoyselle qu'elle avait croisé dans le bureau de la tribun, quelques temps auparavant. Eloin la salua d'un hochement de teste, elle irait la voir lorsqu'elle aurait terminé sa discussion avec Jestak.
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Héraldique

Jestak

Jestak rougit sur les mots de l'abbesse

je vous remercie de votre conseil

Il salua l'abbesse et se mit sur le chemin de son moulin

Lenore

Assise sur son trône de bois pieux, la Reyne attendait encore et toujours le moindre geste d'attention. Prenant son mal en patience, la blondinette faisait mine de s'intéresser aux vitraux. Les scènes du Livre des Vertus représentées ne parlait pas à la jeune fille. La Princesse ne reconnut aucun Saint mais s'en fichait royalement. Le temps passait et après avoir détaillé chaque oeuvre -sculpture comprise-, l'adolescente perdit l'once de vertu qu'elle possédait.

Lénore avait la sainte horreur d'attendre et encore plus d'être mise à l'écart, c'est pourquoi en soupirant rageusement, elle quitta le Saint-Lieu. La religion n'étant pas son fort, la damnée tourne ses talons de l'église pour préférer se perdre dans son addiction: les jeux de cartes. Au moins, là, elle reconnaissait les têtes et pouvait faire son intéressante.

Eloin

Il faisait bien frais, en ce jour de février, pourtant il fallait bien quitter la douce chaleur de la chambre qu'elle occupait au presbytère, pour aller accomplir son devoir de guide spirituel du village. Après avoir revêtu son épaisse cape de voyage par dessus sa vesture d'abbesse, la moniale s'en alla sonner les cloches de l'église.

Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut, pour la messe dominicale !

Pour commencer, confessons nos fautes au Très Hault, chers fidèles.

Eloin rejoignit ensuite le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à la page concernant la lecture du jour.

Livre des Vertus, La Préhistoire, chapitre huitième.

Vous l'avez compris, l'homme, créé par une seule pensée du Très Haut aurait pu errer pendant la nuit des temps dans ses fausses croyances. Ainsi, il n'aurait eu comme raison de vivre que la satisfaction immédiate de ses désirs ordinaires, laissant de côté ce qui le différencie des autres espèces !

Remercions aujourd'hui le Très Haut de nous avoir envoyé Aristote, son premier Prophète. Vous le savez, il n'aura pas réussi tout d'un coup, mais il aura donné l'impulsion majeure, celle qui invita le Très Haut à imaginer de nous envoyer bien plus tard Christos...

Rendons grâce aux deux prophètes de nostre Saincte Église, qui ne serait point ce qu'elle est sans leur existence, et le message que tous deux nous ont laissé !

Eloin adressa un mince sourire à l'assemblée, puys entonna de vive voix le Credo, invitant les fidèles à en faire de mesme.

Et maintenant, communions ensemble ! Partageons le pain et le vin de l'amitié !

Eloin rompit le pain, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié.

Allez dans la paix de Dieu, chers fidèles !

Et elle sortit de l'église, et resta sur le parvis, le temps que les fidèles s'en aillent retrouver leurs occupations.
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Héraldique

Jestak

jestak sortit de l'église et vit l'abbesse sur le parvis et se dirigea vers elle.

Bonjour abbesse, merci de cette belle messe .

Au fait comment vas la blessée.

A t elle repris connaissance ?

Lacienda_longshanks

Comme à son habitude , Lacienda se rendit à l’église de Bourganeuf, l’esprit très tourmenté, son cœur coupé en deux, déchiré par la culpabilité et la colère…

Elle poussa les grandes portes et pénétra l’enceinte de la maison de Dieu avec déférence, s’arrêtant près de la vasque d’eau bénite, y trempa doucement ses doigts et se signa avec ferveur, relevant la tête ,elle regarda autour d’elle, laissant ses yeux se remplir du spectacle magnifique de la bâtisse, une douce lumière diffuse coulait des vitraux multicolores, parant de couleurs chatoyantes les rayons du soleil. La poussière elle même voltigeait parée de lumière arc en ciel. Une douce odeur de cire et de bois vernis , mélangée au benjoin caressait ses narines, réveillant chez la diaconesse des souvenirs de temps heureux mais malheureusement passés…

Elle se dirigea vers les premiers rangs, s’assit sur le banc, fixa l’icône d’Aristote qui lui faisait face, l’air triste et fâché, pour la première fois Lacienda en voulait au Seigneur… ne sachant pas par quoi commencé, sentant une colère froide sourde en elle, lui coupant le souffle, les souvenirs remontant , déferlants d’amertume…
Elle resta là assise un long moment , n’arrivant pas à prier, ni même à se concentrer…une seule compagne: une danse folle et saccadée de pensées amères et de questions existentielles nourries d’inquiétudes.

Elle s’adressa enfin en ses termes au très haut:

« Alors??? Hum? Tu comptes le garder celui-là aussi ? »

Le regard courroucé, elle murmurait menaçante dans le silence pesant qui l’entourait.

« N’en as-tu donc jamais assez ? D’abord Auclair, arraché à ma vie, à mon cœur, à mon avenir, pourtant en vaillante femme, j’ai supporté ce malheur , Toi seul sait combien cela m’a couté de le perdre, Toi seul connait la souffrance qui m’a terrassée…Je n’ai rien dis pour P’pa, en bonne aristotélicienne, j’ai supporté ma croix… Mais là! Non! je ne resterais pas sans mot dire, à attendre! Certainement pas! Je veux que mon barbu reviennes tu entends ? Je veux qu’il revienne avec moi, j’en ai assez d’être seule, de dormir dans un lit vide et froid, j’ai le droit moi aussi à un peu de bonheur… j’irais le chercher par la peau des fesses si il le faut crois le ou pas ! Ohhh! Oui je le ferai! Diaconesse ou pas je me fiche du scandale, je traumatiserais même les moines si il le faut!!! »

Elle se leva vacillante , plus par la peine qui encombrait son esprit et alourdissait son cœur que par la colère qui s’était évanouie une fois écriée, elle se signa encore une fois, mais ne pria pas… comme une sorte de défi , se promettant à elle-même que si son barbu ne ramenait pas son joli petit cul illico presto , elle irait le chercher des demain! D’un pas ferme et décidé, la tête haute et le port fier, elle sortit de l’église, retenant ses larmes …
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Ysabeau

La petite troupe de berrichons était arrivée à l'aube, à Bourganeuf, traversant la forêt limousine.
Un seul incident, Aryan, l'épouse de Clealan qui menait le groupe, était tombée de cheval. Il leur faudrait donc attendre une journée pour qu'elle puisse les rejoindre.
Ils laissèrent malles, charrette et chevaux dans une auberge de la ville, se reposèrent dans les chambres.
Puis Ysabeau laissa son cher Oxytan dormir un peu, et elle se rendit à l'église.
Croisa une jeune femme qui en sortait, remarqua les larmes qui coulaient sur ses joues. Quel malheur l'avait frappée ?
Elle entra dans l'église et alluma un cierge.
Puis pria

Merci seigneur, de nous avoir permis de voyager sans rencontres fâcheuses. Protégez mon amie Aryan, qu'elle nous rejoigne au plus vite.
Merci pour le bonheur d'être avec mon époux, mon chéri, mon Oxy, et avec mes amis chers, Clealan et Aryan, et Calixte aussi qui s'est joint à nous.
Je vous prie pour la paix. Pour que la paix revienne bientôt dans le Royaume, et que nous puissions voyager sans difficultés, nous faire des amis sans frontières...

puis elle se leva et sortit de l'église, bien décidée à visiter les ruelles de Bourganeuf.
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Linette

vient arriver dans ce beau village moi linette, en me promenant tranquillement voie une église , monte les qu'elles marches du perron,et ce trouvas devant une grande porte en bois bien solide ,la poussa et y pénétras ,un silence l'envahie une paix y régnas, la nef est longue ,des bancs de chaque coté sont installer ,un bénitier et la ,y trempas sont doigt et ce signa avec une genoux flexion,et vas s'assoir pour ce recueilli,mes yeux scrutas ce lieu et me met a prier ,qu'elle paix

Eloin

Ce fut avec le chant des oiseaux que l'abbesse se rendit à l'église, pour y célébrer la messe. Ouïr la mélodieuse conversation de deux volatiles perchés sur une branche égayait quelque peu la froideur de cette journée, et le calme qui régnait sur le bourg.

Après avoir salué les quelques fidèles présents, Eloin ouvrit les bras, heureuse d'accueillir les membres de la communauté aristotélicienne pour cette nouvelle messe.

Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut. Que vous soyez riches, pauvres, marchands ou vagabonds, entrez et venez écouter la parole de Dieu et de ses prophètes.

Eloin laissa s'écouler un instant de silence, savourant le calme et la fraicheur de l'église.

Lo bonjorn à vous, chers fidèles, benvenguts en Sainct-Jean de Bourganeuf.

Ce jourd'huy je vais vous parler de Sainct Georges de Lydda, qui n'hésita point à donner sa vie pour la foy aristotélicienne. Sainct Georges est le patron de la Chevalerie et des Gens d’Armes, il symbolise le triomphe du Bien contre le Mal, la victoire de la Foy sur la Créature sans nom, la force de la Foy et la bravoure.

Avant cela, confessons nos fautes au Très Haut, chers fidèles. Si certains d'entre vous souhaitent une confession privée, ou simplement discuter d'affaires religieuses, je serais disponible à la fin de cette messe...

L'abbesse rejoignit le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à une page marquée par une tresse de tissus de différentes couleurs.

Hagiographie de Sainct Georges, chapitre troisieme.

Sainct Georges fut donc torturé et exécuté pour avoir osé affirmer haut et fort sa foy en Aristote et Christos, en une époque peu favorable à nostre religion, puisqu'icelle fut dénigrée par les grands de ce monde, reléguée au rang de culte secondaire et hérétique.

A présent l’Église d'Aristote est devenue saincte, ses plus éminents représentants siègent à Rome et ses clercs sont respectés par les fidèles. Pour autant le combat n'a point cessé ; car il reste, un peu partout en ce monde, des foyers de résistance, des lieux où la foy aristotélicienne est fragilisée par la pratique d'un autre culte.

Il nous faut combattre ces hétérodoxies pour que puysse enfin triompher la vraye foy partout, en priorité avec le Verbe, c'est à dire la voix et le discours. Mais il arrive que le Verbe soit insuffisant, lors, c'est avec les Armes que la Saincte Église s'exprime, en livrant bataille contre ses ennemis et ceux qui soutiennent les hérétiques.

A vous de voir quelle voie sera la vostre, mes chers fidèles, mais sachez qu'il vous faudra un jour choisir la manière dont vous souhaitez défendre nostre Église et ses préceptes.

Eloin referma l'épais livre, observa l'assemblée durant quelques instants, puys entonna de vive voix le Credo, invitant les fidèles à en faire de mesme.

Et maintenant, communions ensemble ! Partageons cet instant qui nous rassemble malgré nos différences ! Partageons le pain et le vin de l'amitié !

Eloin rompit le pain, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié.

Un dernier sourire à l'assemblée des fidèles, puis Eloin leva les bras en signe d'envoi.

Allez dans la paix de Dieu, chers fidèles !
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Héraldique

Lacienda_longshanks

Lacienda se faufila discrètement avec précautions poussant les portes immenses de chênes sculptées, priant le grand barbu pour qu’elles n’alertent pas de leurs gonds gémissants et vieux, toute la ruelle, pénétrant dans l’enceinte du lieux saint, la petite poupée sourit, elle était arrivée juste à temps pour la messe de l’érudite abbesse Éloin, comme toujours ce lieu lui rappelait son ancienne vie et cette odeur si particulière , savant mélange de cire et d’encens… l’atmosphère était presque palpable, lourde de benjoin et saturée de l’odeur du bois … Elle trempa une main aérienne dans le bénitier et se signa avec ferveur en posant un genou au sol, puis se dirigea prestement derrière une immense colonne, postée ainsi, elle pouvait assister et rester discrète. comme à chaque fois la voix de l’abbesse et son sermon si juste la toucha…et la fit réfléchir à deux fois à son emportement contre le Seigneur, de plus Manu était revenu, mais tout avait changé désormais, Manu était reparti, la laissant ici à Bourganeuf, mais elle ne serait plus jamais seule, car Dieu dans sa grande mansuétude, au final lui avait mis sur sa route un homme digne et loyal, généreux et bon, d’une honnêteté irréprochable qui se dévouait tout entier à son bourg et à ses concitoyens, un véritable don du ciel que cet homme, Lacienda pria fort et sincèrement, remerciant le Seigneur de lui avoir accordé cette seconde chance, car messire Longshanks était sans nul doute un véritable cadeau à lui seul…une fois la messe terminée, la jeune femme n’osa pas se présenter à la bonne abbesse, trop timide , mais elle se promit d’y revenir accompagné de son compagnon, qui lui-même lui avait fait la promesse de venir pour la première fois à l’église…

Elle sourit fière et fort contente , en se remémorant les propres mots de messire le maire :

« Si vous voulez bien m’apprendre à prier , je vous promets de venir Lacienda, oui ! Pour vous je le ferai… »

« Un autre miracle Seigneur ,une âme perdue qui rentre au bercail! »

Pensa-t-elle, les yeux humides par l’émotion et la foi.

Elle se dirigea donc vers le présentoir aux cierges, une bougie ou deux cette fois ? Un rituel superstitieux dont la chipie d’Autun n‘arrivait plus à se défaire, persuadée naïvement qu’il lui portait bonheur et chance mais surtout à son défunt mari pour l’éclairer et le guider vers LA lumière dans la nuit éternelle et glacée… Il n’y avait pas pire mort que celle du mort oublié…mais Lacienda ne serais jamais une ingrate, tant qu’elle resterait en vie … P’pa le resterait aussi…une pensée émue la traversa pour sa marraine Schéhérazade et son époux, furtive mais douloureuse, telle une dague qui vous perfore le cœur…
Dame Auclair se jura que même si , doucement la vie avait repris son cours…elle resterait fidèle au souvenir et à ceux qu’elle avait aimé, vraiment…

Une fois les cierges allumés , Lacienda AUCLAIR , priât laissant son âme et son esprit entrer en communion avec le Très Haut , il ne l’avait jamais trahie Lui au final, toujours là pour la consoler et la conforter… et lui redonner espoir , en mettant sur sa route les gens opportuns.
Sur la pierre gelée, les mains jointes, le visage baissé, la petite aimée communia sincèrement, demandant pardon pour son emportement de l’autre fois, pardon pour tous ses péchés, demandant avec humilité au Seigneur de l’aider à traverser, elle aussi le chemin de sa vie… avec Courage , Honnêteté, et surtout sans jamais faillir à la douceur de la Lâcheté, bouclier si facile , presque autant que l’oubli et le déni… La Diaconesse se releva, il était temps de rentrer chez soi… Oui maintenant , elle avait un chez elle…digne et fière, elle se signa une dernière fois puis murmura Amen!
Sa voix claire et cristalline se répercuta entre les colonnes de la maison de Dieu, satisfaite et tranquillisée, la petite aimée parti d’un pas léger mais déterminé, ce sentiment de malaise et d’angoisse ne l’étreignait plus désormais, enfin libérée…
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Sofja

Comme tous les dimanches, la Vicomtesse faisait la route de ses terres jusqu'à Bourganeuf pour assister à la messe dominicale.
Puis faut dire aussi que l'abbesse qui s'occuper de cela donner envie aussi de part les sujets qu'elle abordait que par sa gentillesse.

A la fin de la messe, Sofja s'avança vers la femme de Dieu et déposa quelques écus raisonnant dans la corbeille.

Le bonjour abbesse, comment allez vous en ce dimanche déjà bien ensoleillé ?
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Le RP du mariage est ouvert : http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=618925 , on vous y attend.

Eloin

Un sourire fut adressé à la vicomtesse, tant pour la remercier des quelques écus qu'elle venait de léguer à l'Eglise, que pour la saluer.

Lo bonjorn, dauna Sofja. Ma foy, je me portes fort bien, le soleil réchauffe nos cœurs et ce ne peut estre qu'une bonne chose ! Et vous-mesme, comment allez-vous ?

Elle n'avait point demandé si la damoyselle allait mieux, se doutant que la perte de sa mère restait une douleur importante, que seul le temps pourrait combler...
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Héraldique

Sofja

Remettant sa main dans son gant, Sofja répondit à la soeur.

J'en suis ravie ma mère. Je vous avoue que le retour du beau temps me fait du bien. Je profite au maximum de ces rayons pour faire le tour des terres de la famille. Apprendre tous les mystères de cette folle gestion que je dois gérer dorénavant. Mais heureusement que j'ai du monde qui m'aide, ce n'est pas tâche facile quant on ne connait pas.

La jeune femme aimait bien, faut dire qu'elle avait toujours eu un faible pour la paperasse bien rangée, gérer de l'argent et le faire fructifier.

Voilà ma mère, si je viens vous parler aujourd'hui c'est que j'ai un petit souci de papier. En faisant du rangement dans les affaires de ma mère, je n'ai pas réussi à remettre la main sur mon baptême.

J'ai été baptisé c'est sur, mon parrain était le Vicomte Dragonet et ma marraine, Solveig Bradbury, Baronne de Davignac. Cela a été fait dans cette église.

Ma question est : est ce que ça va me poser, un jour, un problème de ne plus avoir ce papier ?

La Vicomtesse était embêtée, cela ne se faisait pas de se faire baptiser deux fois. Enfin, Eloin sera la conseiller au mieux.
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Eloin

Un bref hochement de teste accueillit les mots de la vicomtesse. L'entendre parler de ses terres luy rappelait les discussions qu'elle avait naguère sur ce sujet avec la duchesse de Bellesme, dont elle fut la dame de compagnie, avant de devenir marraine de sa fille.

Il est vray que l'art de gérer une terre n'est point chose aussi simple qu'il y peut paraître de prime abord, mais vous verrez, vous apprendrez vite ! Vous me semblez estre fort attachée à ces terres, vous en occuper vous emplira certainement de joie et de fierté.

La question suivante plongea l'abbesse dans une brève mais intense réflexion.

Ma foy, tout dépend si le clerc qui vous baptisa est encore vivant ou non. S'il l'est, vous pouvez tenter de luy écrire pour luy mander la rédaction de vostre certificat de baptesme. S'il n'est plus de ce monde, il faudrait que j'épluche le registre des baptesmes de Bourganeuf, peut-estre la cérémonie y fut-elle consignée.

Si ce n'est point le cas, il nous restera une solution : contacter vos parrains et/ou marraines, et leur mander de certifier que vostre baptesme eut bien lieu tel jour en tel lieu et par tel clerc, et je me chargerais de vous rédiger un certificat en bonne et due forme.

Enfin, le dernier recours serait d'effectuer une confirmation de vostre baptesme, si vraiment nous ne pouvons faire autrement...
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Héraldique

Lacienda_longshanks

Lacienda arriva de bonne heure sur le parvis de l'église , elle prit une pause toute essoufflée, c'est que la petite aimée avait couru de chez Monsieur le maire à l'eglise, se reveillant aux petites lueurs de l'aube, n'arrivant pas à dormir, complètement angoissée...

Elle poussa les portes donc, et déboula dans l'eglise, quand elle appercut l'abbesse, qui discutait avec une dame qui d'après sa tenue élégante devait être noble...

Elle marcha d'un pas décidé vers dame Éloin, les salua toutes deux et demanda une fois que l'abesse eut fini de parler (bien sur ^^) :

" Dame Éloin, avez vous reçu mes pigeons? N'ayant toujours pas de nouvelles de votre part, j'ai décidé de venir ici..."

Puis se rendant compte que dans l'excitation elle ne s'était même pas présentée, elle respira un grand coup, et annonça la voix chevrotante:

"Dame Lacienda Auclair, je suis Lacienda , Dame Éloin, je vous ai ecris pour une demande de mariage...

La regarde droit dans les yeux , le visage tendu par l'appréhension, un léger sourire sur la bouche , signe d'une grande timidité, fortement impressionné par cette Abesse.

(hrp: je suis désolée, je n'ai vu que la veille , tard qu'il falllait faire sa demande rp a l'eglise^^ de plus le mariage se déroulerait aujourd'hui à 13h30 dans l'eglise IG)

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Eloin

Alors qu'elle s'entretenait avec la vicomtesse, Eloin vit une jeune femme s'avancer vers elle, la mine inquiète. L'abbesse la salua d'un signe de teste, et entreprit de luy répondre une foys que cette dernière se soit tue.

Donaisela Lacienda, lo bonjorn. J'ai en effet reçu vos courriers, et je vous prie de m'excuser de ne point vous avoir répondue plus tôt, je fus fort occupée ces derniers jours.

J'avais justement répondu à vostre première missive avant la messe, je gage que le pigeon doit attendre sagement devant vostre fenestre, le message attaché à la patte ! Déclara-t-elle, un aimable sourire aux lèvres.

Puys elle entreprit de présenter les deux dames l'une à l'autre, ce qui leur servirait si l'avenir leur permettait de se croiser à nouveau.

Donaisela, je vous présente donaisela Sofja Jagellon, vicomtesse de Bellegarde-en-Marche, fief qui se trouve à quelques lieues de Bourganeuf.

Donaisela Sofja, voici Lacienda Auclair, compagne de messer Robin_longshanks, nostre actuel maire.
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Héraldique

Lacienda_longshanks

A la réponse de l'Abbesse, Lacienda rougit encore plus, souriant penaude:

" Ohhh ! j'ai du le rater alors, on a du se croiser en route ,sauf que lui en l'air et moi courant sur terre, c'est sur que c'est pas évident de se rencontrer...je comprends ! "

Sourit de bon coeur à Dame Éloin, puis une fois que celle -ci lui présenta, la dame à la jolie robe, elle la salua avec respect et la déférence du à son titre:

"Enchantée, Mademoiselle la Vicomtesse Sofja Jagellon, Lacienda Auclair, future femme du Maire de ce bourg, Robin Longshanks!"

Elle lui tendit une main amicale et fit une courte révérence aux deux femmes, puis annonça à l'Abesse:
"Chère Abesse Éloin, nous allons nous marier en mairie, mais nous reviendrons assurément nous faire bénir par vos bons soins à l'église , soyez en certaine..."

Sur ces mots, elle repartie comme elle était revenue ,c'est à dire en courant, car le temps pressait pour la jenue mariée...

HRP: merci d'avoir répondu, et surtout pour tous les renseignements, je vais voir avec le ljd Robin, ce qu'il en est et je reviendrais vous voir pour le Rp en bonne et due forme sur ce topic^^ merci ljd Eloin.

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Sofja

La Vicomtesse écouta attentivement.

Je ne me souviens plus du nom du curé mais surement que ma marraine doit s'en souvenir. Malheureusement, comme vous le savez, mon parrain ne fait plus partie de ce monde...

Une jeune femme déboula sur la parvis de l'église et entra plus calmement dans l'église.

Enchantée Dame Lacienda Auclair. J'ai en effet entendu parler de vostre mariage avec le Sieur Robin Longshanks. J'ai pu échanger quelques mots avec lui, un soir dans une taverne, la veille de sa prise de pouvoir d'ailleurs.

Toussota pour enlever un chat dans la gorge.

Je vous souhaite tous mes vœux de bonheur pour cette union.

Sofja prit soin de se faire discrète pour laisser les deux femmes échanger puis salua la future mariée.

Ma mère, je vais me renseigner et je vous tiendrai au courant de l'avancer de mes recherches.
Je vous remercie pour ces informations et vous souhaite une belle journée.
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Le RP du mariage est ouvert : http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=618925 , on vous y attend.

Eloin

L'abbesse sourit en oyant l'amusante répartie de la jeune femme concernant le pigeon.

J'attends de vos nouvelles, donc. N'hésitez point à revenir me voir si vous avez besoin de quoi que ce soit !

Puys lorsque Lacienda eut prit congé, Eloin se retourna vers la vicomtesse.

Je vous en remercie, donaisela, et j'espère que vos recherches seront fructueuses, cela nous évitera une cérémonie de confirmation... La bonne journée à vous également.

De nouveau seule, la moniale rentra dans l'église, en vue de ranger les éléments ayant servi à la messe ; avant d'aller retrouver la douce chaleur de sa demeure, le presbytère.
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Héraldique

Lacienda_longshanks

Le parvis de l’Église enfin… droite et fière comme I, elle leva la tête vers les cieux bleutés, regardant l’astre paré de son plus bel orangé flamboyer et mettre le feu à l’horizon, la petite aimée sourit, elle aimait contempler l’œuvre de Dieu, artiste accompli, nul humain ne pouvait l’égaler, ni dans les couleurs, ni la majesté de ses créations…

Elle poussa les grandes portes de bois foncées et très lourdes… jeta un dernier regard derrière avant de s’enfoncer dans la pénombre propre aux églises même en plein soleil…

Deux doigts légers dans le bénitier, puis se signant avec piété, elle se dirigea vers les bancs du devant, le pas souple et dansant, dans un frou-frou de velours rouge sang, le cœur gonflé d’amour pour son Seigneur…

Elle se confessa au grand Barbu avec humilité :

Puis en fervente aristotélicienne, récita le crédo les mains jointes, les yeux fixés sur l’icône d’Aristote, persuadée qu’il l’entendait, pleine d’une foi inébranlable, le remerciant intérieurement de toutes ses bontés et de cette rencontre inattendue et fort agréable…

Puis une fois ses prières faites, elle partit en direction du présentoir à cierges, comme à son habitude, rituel tenace et presque superstitieux, elle avait promis la veille à Dona Lisa et au sieur Goeth de leur bruler un cierge afin que dieu leur accorde sa bienveillance et les guide sur la voie de la sagesse, leur faisant oublier leur rancœur. Elle sourit chipie, se remémorant les évènements de la veille, les paroles fielleuses de l’ex femme de son époux, puis en grimaçant, l’air absolument affligé, des blasphèmes de messire Goeth… d’un air décidé, secouant la tête et ses longues boucles couleur de nuit, faisant voler dans les airs ses pensées, la jolie Madame Lonsghanks, commença par feu son premier mari comme toujours, elle prit un énorme cierge et l’alluma, priant tout bas afin que Dieu dans sa grande miséricorde , le guide vers la lumière éternelle et l’accueille en son sein, à la pensée d’Auclair, ses grands yeux de biche se remplirent de larmes, elle se jura que jamais non jamais il ne mourrait ,pas tant qu’elle , Lacienda vivrait , il resterait vivant dans son cœur, et dans le souvenir de ses prochains.

Puis avec amour, prit un autre qu’elle dédia à son époux Monsieur Lonsghanks, qui était bien vivant celui-ci, priant le Seigneur de lui accorder une plus longue vie que le premier, car son petit cœur tout mou ne supporterait pas un autre deuil… et enfin finit par deux plus petits qu’elle dédia à la sagesse et au pardon, en l’honneur de Dona Lisa et de Sieur Goeth…

Le cœur léger de s’être confesser et d’avoir accompli son devoir d’aristotélicienne, elle s’en retourna vers la sortie, ses petits pas résonnant sur la pierre de taille, le soleil commençait se déverser par les sublimes vitraux, éclaboussant l’intérieur de la maison de Dieu de cascades multicolores et réconfortantes, la petite poupée se promit de revenir avec Robin à la messe de la gentille Abbesse ; qui savait si bien prêcher…elle poussa les deux grandes portes , mais cette fois pour être éblouie par le maitre des cieux, qui brillait de mille feux, la main sur ses yeux, elle scruta le ciel, une envolée de pigeons tachetait le ciel… les bourganiauds commençaient à s’activer , prêts pour une journée de labeur , elle descendit, le minois fendu d’un large sourire les marches du parvis et avec une joie de vivre intense, se mêla à ses semblables…
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Maelys

Maelys s'était réveillée ce matin de bonne humeur et point fatiguée, elle s'était habillée et coiffée pour aller à la messe de Dame Eloin.

Cela faisait longtemps ma foi et elle espérait qu'Eloin ne lui en tiendrait pas rigueur.

Elle avait cuillit quelques fleurs sur son chemin, le soleil caressait ses joues et une douce chaleur glissait sur sa peau.

Elle arriva parmi les premiers, une ou deux têtes de villageois était déjà présent dans l'églse, elle s'assit et attendit avec impatience la messe de Pâque.
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Aldebaran2

Deux jours qu'elle faisait le tour de Bourganeuf et nulle part de bureau pour mettre des annonces......
L'église !!!!
Voilà l'endroit idéal pour y mettre son affiche.
Elle la placarda sans vergogne au vu de tous car elle gardait toujours l'espoir qu'un jour.....

Le dimanche 2 may de l'an de grâce 1442 les premiers fidèles se rendant à l'office du matin trouvèrent un homme endormi sur le parvis de l'église de Lourdes, un couffin sur les genoux.
Réveillé en sursaut, apeuré, il demanda aux gens présents de prendre soin de la petite fille qui dormait à poings fermés.
""Elle s'appelle Aldebaran"" dit-il dans un françois bizarre et voici une bourse bien garnie pour les personnes qui s'occuperont d'elle.
"" Je passerai la voir régulièrement et récompenserai encore les braves qui en prendront soin""
Prenant la petite dans ses bras il lui baisa tendrement les paupières et la remit sans qu'elle ne se réveille.
Il partit en courant presque, les larmes aux yeux.
Il ne revint jamais.....

J'ai été élevée par de braves gens n'ayant pas d'enfants, ils m'inculquèrent le goût du travail bien fait, la lecture, l'écriture, le respect des autres et l'amour de la vie.
Mon enfance à Lourdes se déroulait tranquille.
J'étais une petite fille heureuse.

Ce n'est qu'a leur décès que j'appris mon histoire et dans une boite trouva les effets que je portais
le jour de mon arrivée, une médaille estampillée d'un goupil, la bourse toujours pleine ainsi qu'une lettre expliquant ce que je viens de vous raconter.

Quelques langues se délièrent, comme quoi l'homme qui m'avait laissé était vêtu de [b]beaux atours et était très jeune.

Pour moi, j'étais Lourdaise, née à Lourdes et ce fut un choc.

Quelques temps après je décidais de prendre la route, faire le tour du royaume et d'aller à la recherche de mes origines......

Si quelqu'un sait quelque chose où peut m'aiguiller dans mes recherches j'en serai très reconnaissante.

Aldebaran

Se reculant elle relut et s'en partit d'un pas lent.
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Eloin

Les nuages assombrissaient le ciel, en ce dimanche, peut-estre pleuvrait-il avant la tombée de la nuit. Pourtant, c'est le sourire aux lèvres que l'abbesse alla sonner les cloches, la bonne humeur ayant envahi son âme dès son lever.

Après avoir salué les quelques fidèles présents, Eloin ouvrit les bras, afin d'accueillir les villageois pour cette nouvelle messe.

Lo bonjorn à vous, chers fidèles, benvenguts en Sainct-Jean de Bourganeuf.

Aujourd'hui, j'ai choisi de vous parler de la Créature Sans Nom, de la manière dont elle apparut dans nostre dogme, et la façon dont elle fut ignorée par le Tout-Puissant.

Mais avant cela, et puisque nous sommes tous pêcheurs, implorons le Très-Haut de nous accorder son pardon pour nos mauvaises actions.

L'abbesse rejoignit le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à une page marquée par une tresse de tissus de différentes couleurs.

Chapitre VI du Livre de la Création : "La question".

Vous avez certainement compris qui était le dernier survivant de cette espèce orgueilleuse et violente? Après qu'elle ait donné cette réponse, Dieu chargea cette créature de pervertir les hommes, qui avaient compris que l'amour de Dieu et de ses semblables est le seul sens à donner à la vie. Il la nomma la "Créature du Sans-Nom".

Ainsi, sachons nous rappeler que la domination du plus fort sur le plus faible n'est pas le sens de la vie, et que penser cela nous rapproche inexorablement de l'Enfer Lunaire!

Apprenons à nous aimer, et Dieu nous recevra comme son enfant aimé. Continuons à nous battre pour nos intérêts en sacrifiant les faibles, et Dieu nous reniera et nous enverra pour l'éternité rejoindre les ombres en enfer...

Grandis de cet enseignement, nous pouvons à présent recevoir la communion.

Eloin referma l'épais livre, observa l'assemblée durant quelques instants, puys entonna de vive voix le Credo, invitant les fidèles à en faire de mesme.

Elle rompit alors le pain, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié.

Prions pour nostre nouveau Roy, Sa Majesté Vonafred. Puysse le Très-Haut l'éclairer dans la lourde tâche qui est la sienne : diriger le royaume de France, et le sortir de l'état de guerre dans lequel il se trouve depuys trop longtemps !

Prions enfin pour nos proches qui nous ont quitté en espérant pouvoir accéder au Paradis Solaire. Prions pour que le Très-Haut leur accorde le salut et pardonne leurs fautes.

Amen.

Un dernier sourire à l'assemblée des fidèles, puis Eloin leva les bras en signe d'envoi.

Allez dans la paix de Dieu, chers fidèles !
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Héraldique

Eloin

Après avoir salué les quelques fidèles présents, Eloin ouvrit les bras, afin d'accueillir les villageois pour cette nouvelle messe.

Lo bonjorn à vous, chers fidèles, benvenguts en Sainct-Jean de Bourganeuf.

Aujourd'hui, j'ai choisi de vous parler d'Oane, celuy qui portait en luy le germe du talent que Dieu avait donné aux hommes, celuy qui avait deviné, avant ses semblables, l'amour que le Très-Haut portait à sa Création.

Mais avant cela, et puisque nous sommes tous pêcheurs, implorons le Très-Haut de nous accorder son pardon pour nos mauvaises actions.

L'abbesse rejoignit le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à une page marquée par une tresse de tissus de différentes couleurs.

Voyez, chers fidèles, ce qu’accomplit Oane, celuy que tous considéraient comme simple d’esprit et incapable de grandes choses.
Après avoir bien répondu au Tout-Puissant et permis à ses semblables de garder le don de parole, il a mené son peuple jusqu’à l’endroit idéal pour construire la ville qui abriterait sa communauté. Il a marché des jours et des nuits, au détriment de sa santé, pour offrir le meilleur endroit aux siens. Il s’est sacrifié, en quelque sorte, pour que les autres puissent vivre à l’abri du besoin et de la misère.

Prenons exemple sur luy, mes amis. Car ce qu’a faict Oane pour aider les siens, nous le pouvons tous faire. La volonté nous guidera sur le chemin de nos actes. Rappelez vous ce proverbe : "Si on veut, on peut !" Ne vous laissez point décourager par les obstacles à franchir, ce sont autant d'épreuves dont vous sortirez grandis et heureux !

Eloin referma l'épais livre, observa l'assemblée durant quelques instants, puys entonna de vive voix le Credo, invitant les fidèles à en faire de mesme.

Elle rompit alors le pain, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié.

Un dernier sourire à l'assemblée des fidèles, puis Eloin leva les bras en signe d'envoi.

Allez dans la paix de Dieu, chers fidèles !
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Héraldique

Galica

En ce dernier dimanche d'avril, Galica s'était rendue à l'église pour écouter la messe de Mère Eloin.

Elle entra dans le grand édifice silencieux, se signa puis alla s'asseoir comme à l'accoutumée dans un coin reculé de la nef.

Elle s'agenouilla, ferma les yeux et pria

Lyla_des_charmilles

par cette belle journée ensolleillé ,mais quelque peu grise pour la petite Lyla ,elle décide d'aller à l'église ....

Gravi les quelques marches et pousse la grande porte ,ses petit pas resonnèrent sur la pointe des pieds elle se dirige vers les bougie pose une pièce prend une bougie l'allume regardant la petite flamme elle fait une petite prière

Seigneur tout puissant .....pardonnez les méchant, aidé aussi les personnes qui juge sans nous connaître à nous connaître avant de nous juger , et protegé aussi ma maman Gali et papa Balaise ah et j'oublie et que mes vaches à boue grossise bien pi protégé aussi toute les personnes que j'aime merci

se signa et sorti de l'église sur la pointe des pieds ....

Sofja

La Vicomtesse avait fais ces petites recherches concernant les justificatifs de son baptême, mais elle bloquait sur une étape. Peut être que la mère Eloin pourrait l'aider. C'est ainsi qu'elle arriva à l'église de Bourganeuf sur le dos de sa jument, habillait tous simplement. Après avoir attaché son cheval, elle entra dans l'église et se signa. Elle s'avança vers la nef, personne n'était présent, de ce fait, elle se permit d'appeler, sans crier bien sur !

Y a quelqu'un ? Mère Eloin ??
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Lacienda_longshanks

"Un cierge? non deux! plus une multitude de prières pour racheter nos fautes et nos pêchés... prier la clémence et la miséricorde du très Haut! oui... oui...Il comprendra assurément, que je n'ai pas le choix, que je ne peux me permettre de LE perdre... je me dois d'assurer ses arrières, le protéger"

C 'est la pensée confuse et l'estomac noué que la brune se faufila telle une ombre, le pas feutré et le coeur lourd dans l'enceinte rassurante...
La pénombre ouatinée remplissait la maison de Dieu, happant presque chaque lumière émanant des bougies, Lacienda avançait presque à tatons, s'aidant de ses mains qui comptaient les bancs, tourner à droite , le premier banc et se poser enfin...

Dona Longshanks etait sortit furtivement du campement, l'esprit perturbé et trouble et le vin blanc pour une fois n'avait rien à voir la dedans...la poupée encore plus insomniaque que d'habitude, était venue se refugier dans les bras de celui qui ne l'avait jamais trompé...

Avec détresse, elle se laissa choir, tordant ses mains, et suppliant du regard l'icône de bois, à l'effigie de son grand Barbu...

"Ô seigneur , aide moi , guide moi je t'en supplie... protège les miens, faites en sorte que nous revenions tous sains et sauf, si quelqu'un doit mourir surtout mon amour , alors prenez moi à sa place , guider la flèche ou l'épée qui voudra le tuer vers mon sein, protegez le... je vous en supplie Seigneur!"

Elle recita le crédo et se confessa avec ferveur, regrettant en cet instant de n'être pas venue se confesser à l'Abbesse Éloin, maudissant son insouciance et sa légèreté...

Elle se dirigea ensuite vers le présentoir à cierges , y alluma cérémonieusement un cierge pour chacun des siens , un pour chacun de ses amis, Sofja et Merwyn compris , même le Balaise argent aurait le sien, le plus grand pour Son amour évidemment, laissa une petite bourse en evidence ... puis se signa en le suppliant encore une fois en pensée, et sortit rapidement , ne voulant pas inquiéter son Mari par son absence...
Le vent glacé l'a reçu dans ses bras gelés et la poussa à presser le pas vers le campement, son nouveau chez soi à présent...
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Eloin

La guerre semblait de retour, comme si les hommes ne pouvaient se contenter de vivre en paix les uns avec les autres. L'abbesse en était fortement chagrinée, elle qui avait naguère été soldate savait ce qu'il en coutait de partir combattre, laissant ses proches sans savoir quand, ni si elle reviendrait. Par chance, jamais elle ne fut blessée, mais elle avait perdu tant de compagnons qu'elle avait renoncé au port de l'arme quelques semaines avant son mariage, lorsqu'elle s'était découverte grosse de celuy qui n'était lors que son amant.

Meshuy plus de vingt ans avaient passé, et elle ne regrettait point son choix : elle préférait combattre par le Verbe, plutôt que par les armes. Elle laissait à d'autres le plaisir de verser le sang de son prochain, et priait sans relâche pour que revienne la paix, cette paix qui régnait sur tout le royaume de France durant son enfance, alors que LévanIII était sur le trône. Avec son départ semblait s'estre ouverte une nouvelle ère, faite de batailles et de courtes trèves, comme si les nouveaux roys ne parvenaient point à faire revenir la prospérité et le calme au royaume des lys.

Elle en était là de ses réflexions, tout en dépoussiérant la sacristie, quand elle oya une voix qui ne luy était point inconnue. Elle quitta donc la petite pièce et rejoignit la nef, saluant la vicomtesse d'un hochement de teste et d'un sourire.

Lo bonjorn, dòna Sofja ! Que puys-je faire pour vous ?
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Héraldique

Sofja

L'abbesse arriva, elle sortait de derrière la nef, surement de ses "appartements" privés l'air bien pensif. Tous le monde l'était en ce moment...

Le bonjour Abbesse. Je venais vous voir car j'ai avancé dans mes recherches sur mon baptème. L'église de Rome n'a pas mon certificat de bâptème malheureusement, ils me l'ont certifié.
Ma marraine Anyanka est morte et pour mon parrain, Dragonet, je ne sais ou il est, j'essaye désepérement de le retrouver en intérrogeant des perosnnes qui l'ont connu...

Il ne me restait plus qu'à retrouver le curé.. Après moults recherches, j'ai bien deux noms mais d'après les gens qui les ont connu, ils ne seraient plus de ce monde.

Elle donna les noms au cas ou, peut être que l'abbesse les avait connu.

Il s'agit du curé Hucbald et du curé Griffes. Est ce que vous les connaissez ? Pensant que d'après les historiques de cérémonie, ça serait plus Hucbald.

C'était sa dernière chance le témoignage du curé avant de passer à la confirmation. Chose qu'elle ferait bien evidemment.

Je suis née le 5 Août 1440 (1454 date jeu). D'après les archive de Rome en juin de cette année là, c'était le curé Hucbald qui officié déjà.
Mes parents se sont mariés le 22.01.1441 (1455), c'est le curé Hucbald qui a fait la cérémonie.
Mon frère, Ilia est né le 7 mars 1441 (1455) et a été baptisé par le curé Griffes.
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Eloin

La moniale hocha la teste en oyant la jeune femme entrer dans le vif du sujet. Elle se doutait de la raison de la visite de la vicomtesse, et avait elle-mesme fouillé les archives conservées à l'évêché.

C'est bien ce qu'il me semblait, puisque j'ai pour ma part cherché dans les registres tenus par les précédents diacres et abbés de Bourganeuf, et point de mention de vostre baptesme. En revanche, les épousailles de vos parents furent bel et bien notées, mesme si cela n'est d'aucune utilité pour l'affaire qui nous intéresse.

Lorsque Sofja évoqua Dragonet, une foule de souvenirs revint à l'esprit de la cistercienne, puisqu'elle avait été quelques semaines durant la chapelaine de son domaine limousin, avant qu'iceluy n'en soit destitué. L'homme avait ensuite quitté le comté, sans plus luy donner de nouvelles, mais Eloin pouvait au moins renseigner la jeune femme sur un point.

Ma foy, j'ai ouï dire qu'il se serait installé en Guyenne, ma filleule y réside et m'a parlé de luy dans l'une de ses lettres. Il semblerait qu'il se soit investi en politique, comme il le fit naguère en ce comté.

Père Hucbald, oui... C'est en effet, le curé qui maria vos parents, d'après les registres.
Quant à monseigneur Griffes, il fut archevesque de Bordeaux avant monseigneur Aurélien87, et je crois savoir qu'il a désormais élu domicile au seing du diocèse de Rodez. Je puys le contacter pour luy mander s'il se se souvient de vostre baptesme, à moins que vous ne souhaitiez entreprendre cette démarche par vous-mesme...

L'abbesse ne mentionna point qu'elle avait elle-mesme connu le dit prêtre, puisqu'il baptisa sa filleule, mais elle serait heureuse d'avoir de ses nouvelles, mesme si c'était par missive interposée.
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Héraldique

Sofja

Je vous remercie abbesse pour l'intérêt que vous portez à mon affaire. Je vous suis très reconnaissante d'avoir mener vostre enquête de vostre côté.

Elle était contente d'apprendre que Dragonet se portait bien et avec ces nouveaux éléments, elle prendrait contact avec lui très rapidement pour prendre de ses nouvelles.

Je suis ravie qu'il se porte bien et ai encore de l'appétit pour la politique après ce qu'il a connu ici et à Paris. Il est dur comme du fer, nul doute qu'il lui en faut plus pour céder.
Je vais lui envoyer une missive pour prendre de ses nouvelles et qu'il puisse se postionner sur mon baptême.

Puis l'abbesse se positionna sur les curés. De bonnes nouvelles une fois de plus.

Abbesse, je vous serai très reconnaissante si vous pouvez vous mesme vous charger de contacter Monseigneur Griffes. Je ne le connais guère et cela à l'air d'être une de vos connaissances. Mais si il a besoin d'information supplémentaire, qu'il n'hésite pas à me les demander.

La jeune femme avait encore un sujet à aborder mais cette fois ci, sur le mariage. Si son certificat de baptême l'intéressée ce n'était pas pour rien.
Mère Eloin…je voulais aborder un autre sujet avec vous, plus personnel. Je n’ai plus mes parents pour m’aider et de ce fait, je suis dans le plus grand flou. Et comme vous êtes plutôt présente dans ce genre d’évènement, je pense que vous pouvez éclairer mes lanternes.

Les Hommes de Dieu pouvaient entendre toutes les confessions, les plus horribles mesme, elle espéra que cela ne la gêne pas comme conversation.

Je pense que vous êtes au courant de ma longue amitié avec le Sieur Bosk. Mes parents l'avaient accepté, tout en mettant au clair ses intentions et ses actions.

Il a toujours été présent à mes côtés ces derniers temps pour m’aider à affronter les aléas de la vie. Et aujourd’hui nous souhaitons conclure cette amitié par un mariage puisqu’il est désormais Seigneur des Billanges et que la loi nous l’autorise.

Mais nous ne savons pas comment procéder… afin au niveau du déroulement des fiançailles et des bans. En termes de durée et de nécessité. Car j’imagine que les fiançailles sont utiles surtout quand les parents souhaitent obtenir quelque chose d’un mariage, ce qui n’est pas le cas pour nous.
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Eloin

Eloin sourit aux remerciements de la vicomtesse.

C'est bien normal pour moy d'aider mes paroissiens à retrouver les preuves qu'il font bel et bien partie de la communauté des fidèles, lorsque cela est possible. Un curé ne fait point que des pastorales et des cérémonies, il se doit également d'estre à l'écoute de ses fidèles pour quelque raison que ce soit...

Et la moniale de hocher la teste.

Il se trouve que monseigneur Griffes baptisa ma filleule, damoyselle Elianor de Vergy, lorsque nous résidions encore tous à Bordeaux. Je vais donc luy rédiger missive, et je vous tiendrais informée de sa réponse.

Elle se fit toute ouïe lorsque la jeune femme changea de sujet, et un fin sourire ourla ses lèvres avant qu'elle n'apporte sa réponse.

Je suys heureuse d'apprendre pareille nouvelle, dòna, et vous souhaite bien du bonheur.

Son propre mariage n'avait été heureux que quelques moys, mais ce n'était point pour cela que toutes les unions devaient en estre ainsi ; elle avait parmi son entourage plusieurs exemples de mariages réussis.

Elle sortit donc son missel, dans lequel elle avait pris soin de recopier, à la suite des hagiographies de saincts et des paroles les plus usitées lors des sacrements, l'essentiel des règles du droit canon en matière de baptesme, mariage et funérailles, ce qui luy évitait de se plonger dans les lourds manuscrits qu'un moine copiste avait rédigé, et qui se trouvait au palais épiscopal de Limoges.
Une foys l'épais mais petit livre ouvert à la bonne page, elle fit lecture à l la vicomtesse des passages utiles à l'organisation de ces épousailles.

Article 7 : La présence d’au moins deux témoins, choisis parmi les fidèles, est exigée. L’un représentant le marié, l’autre la mariée. Ils seront les garants devant les hommes de l’acte du mariage.

Article 9 : Les fiancés ne peuvent avoir de lien de consanguinité au quatrième degré ou moins.

Article 10 : Les fiançailles sont officialisées par la publication des bans au minimum quinze jours avant la date du mariage.

- Article 10 bis : Les bans doivent être publiés par les deux parties, dans l’église Res Parendo de la paroisse de résidence In Gratebus des fiancés , ou de chacune d’elles si ils n’ont pas le même domicile.

- Article 10 ter : Les publications des bans énoncent les noms et prénoms, le domicile des futurs conjoints, le lieu où se déroulera le mariage et le noms des témoins.

Ainsi donc, les témoins doivent estre baptisés, il me faudra consulter leurs certificats de baptesme si c'est à moy que vous veniez à confier l'organisation de vos épousailles. Vous pouvez en avoir deux chacun si vous le souhaitez, un seul pour chaque fiancé est obligatoire.

Où pensez-vous unir vos vies ? Et quand, si toutefoys vous avez jà prévu une période précise...

Enfin, sachez que les fiançailles peuvent faire l'objet d'une courte messe, au cours de laquelle le curé béni les futurs époux et déclare officiellement ouverte cette période qui précède le mariage. Il n'y a nulle obligation, mesme lorsque l'union est conclue par un contrat de mariage entre deux familles, ce qui est obligatoire, c'est la publication des bans dans le délai imparti.
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Héraldique

Sofja

L'abbesse fécilita la jeune fiancée.

Je vous remercie, nous attendions ce moment depuis longtemps.

Puis elle écouta attentivement les extraits qui sortait d'un grand missel.

Je vous remercie pour toutes ses informations. Nous avons chacun des idées mais nous n'avons pas encore eu le temps de les réunir.

Si cela est possible, j'aimerai que cela se passe à la cathédrale de Limoge et j'aimerai beaucoup que ce soit vous qui officiez cette cérémonie. Est ce possible ?

Pour la date, nous pensions au mois de septembre ainsi cela nous laissera du temps pour préparer et dans l'espérance, aussi, que nos soldats soient de retour...

Puis vint les réponses sur les fiancailles, ce qui était le plus flou pour elle.

Voilà une réponse des plus claires, je vous remercie. Je vais dire cela à Bosk afin de savoir si il souhaite de cette messe.
Et je pense qu'une fois qu'on aura mit au clair cette grande cérémonie entre nous, nous reviendrons vous voir pour l'organiser ensemble. Enfin la partie qui vous concerne, bien sur.
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Eloin

Un hochement de teste accueilli la réponse de la future épouse. Au moins icelle n'était-elle point trop exigeante, contrairement à certains parents de la précédent reine, qui n'avaient d'yeux que pour la cathédrale Nostre-Dame de Paris pour leurs épousailles !

Je serais heureuse d'officier pour vos épousailles, donaisela. Quant à la cathédrale de Limoges, ce sera tout à fait possible, puisque nostre évesque autorise tous ses clercs à célébrer messes et sacrements au seing de la cathédrale, il nous faut simplement l'informer de la nature de l'office et de sa date, pour éviter qu'il n'y ait deux cérémonies le mesme jour.

Septembre... Le mois des vendanges... Cela luy donnait une idée pour la décoration de l'église le jour de l'union, mais elle avait encore le temps d'y penser et d'affiner ce projet.

Je souhaite également que nos soldats soient de retour avant la fin de l'été, nous avons eu bien assez de combats à mener ces derniers moys sans avoir à mener une nouvelle guerre !
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Héraldique

Sofja

Sofja avait posé toutes ces premières questions. Maintenant elle devait en discuter avec Bosk. Une fois qu'ils verraient l'organisation de ce mariage plus clair, ils reviendraient voir l'abbesse ensemble afin de parler de la cérémonie fiancailles, de mariage, la bénédiction de la chambre et elle espérait mesme qu'elle ferait l'honneur aux époux d'être là pendant la fête et le repas.

Ma mère, je vais vous laisser tranquille, il faut que je retourne chez moi. Vous risquer de nous revoir rapidement pour valider certains points de ce mariage.

La Vicomtesse se leva du banc ou elles s'étaient assises pour discuter.

Je vous souhaite une agréable journée et je vous dis à dimanche pour la messe.

La jeune femme salua l'abbesse et quitta l'église.
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Ilia

Arrivé de puis peu à Bourganeuf, Javik s'était, naturellement, rendu en l'église du bourg. Sa condition de vagabond, il l'espérait temporaire. Cette charmante bourgade pourrait lui apporter l'avenir dont il rêvait.
Javik travaillait depuis deux jours au ménage et au bienêtre des visiteurs de l'église. Sans ménager sa peine, il glanait deci delà quelques écus et une peu de l'amabilité des habitants.
Javik commençait à se sentir bien, il n'espérait plus qu'assez d'argent pour s'acheter un lopin de terre et s'aménager une demeure. Sa nouvelle vie rêvée commençait à prendre forme. Javik redoubla d'effort à la tâche.

Eloin

Le soleil était radieux ce matin-là, lorsque l'abbesse ouvrit les portes de l'église après avoir fait sonner les cloches. Le printemps était bien là, l'été plus très loin, et le labeur au seing des champs battait son plein. Bientôt serait le temps des récoltes, de la dégustation des fruits et légumes de cette belle saison. Eloin en était heureuse, elle qui n'aimait guère les frais et venteux mois d'hiver.

Après avoir salué d'un signe de teste les paroissiens qui s'étaient déplacés, elle entama cette nouvelle messe.

Lo bonjorn à vous, chers fidèles, benvenguts en Sainct-Jean de Bourganeuf.

Aujourd'hui, je vais vous lire un passage de la vita d'Aristote, le premier prophète.

Mais avant cela, et puisque nous sommes tous pêcheurs, implorons le Très-Haut de nous accorder son pardon pour nos mauvaises actions.

L'abbesse rejoignit le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à une page marquée par une tresse de tissus de différentes couleurs.

Livre des Vertus, Vita d'Aristote, Chapitre X - La morale.

Mes chers sœurs, mes chers frères, ce passage nous revele que l'on peut estre esclave et malgré tout heureux !
Voilà un drole de concept vous ne trouvez pas ?!
Parfois je suis tourmentée...parfois je me demande pourquoi j'irais donc me fatiguer à couper du bois, ou pourquoi donc j'irais voter, pourquoi entretenir le jardin presbytéral, alors que l'on peut très bien utiliser son temps à faire une petite sieste...

Hé bien la réponse se trouve dans ce texte. Nous avons chacun notre place en nos royaumes, et mesme la plus petite intervention est un acte de partage avec nos concitoyens. A trop éviter la peine du travail nous nous enfermons dans la spirale de l'acédie. Aujourd'hui je fais moins et demain encore moins... Et petit à petit je ne fais plus !
Alors bien sur à l'inverse lorsque nous voulons participer, nous pouvons estre attirés par faire toujours plus. Jusqu'à parfois en perdre tout contrôle. Le juste milieu de la vertu aristotélicienne nous prodigue ce bon conseil de ne jamais tomber dans les excès, que ce soit d'un coté ou de l'autre extrémité.

Eloin referma l'épais livre, observa l'assemblée durant quelques instants, puys entonna de vive voix le Credo, invitant les fidèles à en faire de mesme.

Elle rompit alors le pain, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié.

Un dernier sourire à l'assemblée des fidèles, puis Eloin leva les bras en signe d'envoi.

Allez dans la paix de Dieu, chers fidèles !
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Héraldique

Eloin

Eloin quitta le presbytère en fin de matinée, et monta au clocher tirer sur la corde commandant les cloches de l'église. Elle redescendit ensuite se placer derrière l'autel, attendant l'entrée des quelques fidèles avant d'entamer l'office.

Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut, pour cette nouvelle messe !

Commençons par confesser nos fautes au Très Hault, chers fidèles. Car le pardon de Dieu est infini pour le pêcheur qui présente un repentir sincère. C'est là le symbole de nostre foy et de nostre croyance en son amour éternel.

Elle rejoignit ensuite le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à la page concernant la lecture du jour. A occasion particulière, messe en conséquence, avait-elle décidé, aussi informa-t-elle ses ouailles de son choix.

Meshuy je ne vous lirais ni un extrait du Livre des Vertus, ni une hagiographie de Sainct ou de Bienheureux, mais le texte d'une annonce parue en fin de semaine, annonçant une levée d'excommunication.

Qu'est-ce qu'une excommunication, me direz-vous, et pourquoi avoir choisi ce thème pour la messe de ce dimanche ? Ecoutez bien !

Sancte

Une excommunication, c'est une mise au ban de l'église, un acte grave qui interdit à celuy qui s'en trouve frappé toute entrée dans un lieu sainct. L'excommunié n'est plus considéré comme aristotélicien, et les fidèles doivent s'éloigner de luy sous peine d'estre considérés comme complices.

Qui est Sancte ? L'homme est bien connu de la plupart des clercs et des prélats de Rome, mais peu d'humbles gens comme nous le sommes connaissent ce nom. Sancte est le créateur d'une hétérodoxie, religion différente de l'aristotélisme, prônant d'autres valeurs que les nostres, croyant différemment de nous. Il a converti une grande partie de la république de Genève à sa foy, établissant mesme le bras armé de sa Réforme : le fameux Lion de Judas ; avant d'aller contaminer la pieuse ville de Montauban durant plus d'une année.

L'homme fut excommunié et vainement traqué, avant de se livrer de luy-mesme aux autorités de la Saincte Inquisition. Cette annonce de Son Eminence Clodeweck est le témoignage du reniement de Sancte, de son retour dans le giron de la Vraye Foy, de la levée de son excommunication et enfin, de sa réintégration au seing de la communauté des fidèles. Il est désormais un aristotélicien "comme les autres", mesme si son histoire reste particulière.

Tout cela pour vous dire, chers fidèles, qu'il ne faut point hésiter à accorder nostre pardon à nostre prochain. Car, si les plus hautes instances de nostre Saincte-mère Eglise pardonnent à cette figure de l'hérésie qu'était Sancte avant son reniement ; qui sommes-nous, pauvres pescheurs, pour oser refuser le pardon à ceux qui nous causent du tord ?

Prenons exemple sur Son Eminence Clodeweck, patron de la Saincte Inquisition, pardonnons !

Son sermon avait été bien long cette foys, mais il fallait bien cela pour expliquer clairement la situation à ses fidèles, et leur faire comprendre l'importance de l'évènement !

Eloin invita ensuite l'assemblée à réciter le Crédo.

Et maintenant, que ceux qui le souhaitent s'avancent pour partager avec moy le pain et le vin de l'amitié !

Eloin rompit donc le pain qu'elle avait préparé à l'aube, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié. Et elle fit de mesme avec le calice d'argent qu'elle avait préalablement empli de vin.

Eloin procéda à une rapide bénédiction de l'assemblée, avant de laisser ses fidèles quitter l'église. Elle sortit à son tour, et resta un moment sur le parvis, au cas où l'un des fidèles souhaiterait discuter avec elle.
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Héraldique

Sofja

La jeune Vicomtesse assista, comme tous les dimanches, avec ces frères et sœur ainsi que ces domestiques à la messe de Bourganeuf. Depuis toujours, la religion prenait une place importante dans la famille JAGELLON. Loin d'être un bourrage de crâne comme dans certaines familles, ils avaient toujours fait en sorte de donner un sens à leurs croyances par une ligne de conduite à suivre. Personne n'était parfait, on avait tous des défauts, c'était à nous de faire en sorte que nos qualités prennent le dessus afin de compenser.

C'est pour cela que Sofja appréciait l'abbesse de Bourganeuf car elle expliquait, elle parlait, s'appuyait de fait réel afin que sa conviction soit transmise, sans faille.

La messe se termina encore une foi dans la joie et la bonne humeur, mais surtout donna à la réflexion. Sofja déposa son don hebdomadaire dans la petite boite à cet effet. Puis elle s'avança vers l'abbesse pour la saluer.

Ma sœur, quelle belle leçon de vie que vous nous donnez aujourd'hui. Je n'étais point au courant de cette histoire et j'ai été agréable surprise par ce grand pardon qu'a donné nostre Eminence Clodeweck. Si l'église a su pardonné une telle trahison, nous ne pouvons que faire pareil entre nous.
Merci pour cette information.
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Le RP du mariage est ouvert : http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=618925 , on vous y attend.

Eloin

L'abbesse accueillit la vicomtesse d'un respectueux hochement de teste mêlé d'un sourire. Elle appréciait grandement que la noble damoyselle fasse chaque dimanche le déplacement en compagnie de ses gens, acceptant de se mêler à la populace pour ouïr la parole divine ; alors que nombre de nantis préféraient avoir un chapelain qui leur dise la messe en petit -et surtout noble- comité. Sofja donnait ainsi un bel exemple de piété et d'humilité aux bourganiauds, et la moniale luy en était grandement reconnaissante.

Bonjorn, donaisela ! Ma foy, l'avis est paru voici quelques temps à Rome, et, en tant que nonce apostolique du diocèse, je suys prestement informée de toutes les annonces qui paraissent à Rome.

J'ai songé que cette décision du cardinal-chancelier de la congrégation de la Saincte-Inquisition fera un très bon thème pour une messe, en ces temps de guerre où nous sommes parfoys tentés de nous laisser aller à la rancœur et la vengeance.

Elle laissa passer un instant de silence, avant de prendre des nouvelles de l'affaire dont elles avaient discuté quelques semaines plus tost.

Dictes-moy, le héraut ès généalogie en charge de vostre famille a-t-il été satisfait par le certificat de baptesme fournit par monseigneur de Limoges ?
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Héraldique

Sofja

[hrp : désolée, très prise ces derniers temps]

La jeune damoiselle écouta attentivement les paroles de la femme de dieu.

Je vous remercie, cela a tout à fait satisfait l'héraut afin qu'il l'enregistre officiellement de son côté. Puis son utilité est surtout pour le mariage. Donc nul doute que cela suffira pour ce grand jour, c'est un gros poids en moins. Je peux passer aux autres préparations.

Sofja se décala pour laisser sortir les autres paroissiens. D'ailleurs certains attendaient leur tour.

Merci pour tous Abbesse. Je vous laisse avec vos fidèles. A très bientôt.

La jeune Vicomtesse salua l'abbesse puis se rendit chez elle avec ces frères et soeurs.
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Eloin

Eloin quitta le presbytère en fin de matinée, et monta au clocher tirer sur la corde commandant les cloches de l'église. Elle redescendit ensuite se placer derrière l'autel, attendant l'entrée des quelques fidèles avant d'entamer l'office.

Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut, pour cette nouvelle messe !

Commençons par confesser nos fautes au Très Hault, chers fidèles. Car le pardon de Dieu est infini pour le pêcheur qui présente un repentir sincère. C'est là le symbole de nostre foy et de nostre croyance en son amour éternel.

Elle rejoignit ensuite le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à la page concernant la lecture du jour. A occasion particulière, messe en conséquence, avait-elle décidé, aussi informa-t-elle ses ouailles de son choix.

Meshuy je vais vous lire une grande partie du récit du père du bienheureux Louis. Ce dernier fut, en son temps, curé de la paroisse voisine de Tulle. La lecture vous paraîtra certainement longue, et je m'en excuse, mais je ne puys raccourcir sans ôter tout son sens au texte...

L'abbesse marqua une courte pause, avant d'entamer la seconde partie.

Ce que nous enseigne ce texte, et ce que je veux vous faire comprendre, c'est qu'il ne suffit point de regarder une personne pour s'en faire une opinion. Tel ce père qui avait de son fils une image faussée, ne vous laissez point avoir, et sachez écouter vostre coeur. Car c'est l'amour qui guide nos vies, c'est donc à nostre coeur que nous devons nous fier, à cet amour que le Tout-Puissant nous a permis de ressentir de génération en génération.

Sur la sépulture du père Louis, les villageois ont fait inscrire : "aveugle est celui qui ne voit pas Dieu, pas celui qui n'a pas d'yeux." Soyons comme eux, chers fidèles, voyons plus loin que le bout de nostre nez !

Eloin invita ensuite l'assemblée à réciter le Crédo.

Et maintenant, que ceux qui le souhaitent s'avancent pour partager avec moy le pain et le vin de l'amitié !

Eloin rompit donc le pain qu'elle avait préparé à l'aube, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié. Et elle fit de mesme avec le calice d'argent qu'elle avait préalablement empli de vin.

Eloin procéda à une rapide bénédiction de l'assemblée, avant de laisser ses fidèles quitter l'église. Elle sortit à son tour, et resta un moment sur le parvis, au cas où l'un des fidèles souhaiterait discuter avec elle.
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Héraldique

Eloin

Eloin quitta le presbytère en fin de matinée, et monta au clocher tirer sur la corde commandant les cloches de l'église. Elle redescendit ensuite se placer derrière l'autel, attendant l'entrée des quelques fidèles avant d'entamer l'office.

Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut, pour cette nouvelle messe !

Commençons par confesser nos fautes au Très Hault, chers fidèles. Car le pardon de Dieu est infini pour le pêcheur qui présente un repentir sincère. C'est là le symbole de nostre foy et de nostre croyance en son amour éternel.

Elle rejoignit ensuite le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à la page concernant la lecture du jour.

Meshuy je vais vous lire un extrait de l'hagiographie de Sainct Thomas d'Aquin.

Livre des Vertus, Hagiographie de Sainct Thomas, chapitre trois, paragraphes un à cinq.

"On ne s’enrichit qu’au détriment des autres..." Disait Sainct Thomas, et je le crois volontiers. Je n'ai rien contre le commerce, je suys moy-mesme fort heureuse lorsque je vends la totalité de ma récolte de maïs, cependant je veille à son prix. Point ne veux-je ruiner ceux qui m'achètent ces denrées pour nourrir leur bétail, ou mesme pour leur propre subsistance...

Nous devons veiller, chers fidèles, à ne point nous enrichir trop facilement, puisque c'est là provoquer la ruine de nos voisins, voire mesme de nos amis. Soyons corrects, et bienveillants envers nostre prochain !

Eloin invita ensuite l'assemblée à réciter le Crédo.

Et maintenant, que ceux qui le souhaitent s'avancent pour partager avec moy le pain et le vin de l'amitié !

Eloin rompit donc le pain qu'elle avait préparé à l'aube, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié. Et elle fit de mesme avec le calice d'argent qu'elle avait préalablement empli de vin.

Eloin procéda à une rapide bénédiction de l'assemblée, avant de laisser ses fidèles quitter l'église. Elle sortit à son tour, et resta un moment sur le parvis, au cas où l'un des fidèles souhaiterait discuter avec elle.
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Héraldique

Sofja

Comme tous les dimanches, la jeune femme et sa famille venaient de Bellegarde en Marche pour la messe. C'était un petit rituel toujours des plus plaisants pour la tête et soulageant pour l'âme. Elle écouta attentivement le discours de l'abbesse. Bien sûr elle connaissait très bien l'histoire de Saint Thomas mais elle trouva que cette explication tomba à pic en tant que Mairesse.

C'était humain de vouloir gagner sa vie mesme un droit non négligeable mais c'était aussi un devoir de respecter autrui et cela passer par la vente de ses marchandises. Depuis qu'elle était mairesse, elle faisait très attention au marché. Elle n'avait jamais eu besoin de le régulariser depuis deux mois mesme si en ce moment, elle trouvait les prix des légumes bien élevés.
Malheureusement, à cet instant, elle n'en possédait pas en stock pour régulariser le marché, chose qu'elle fera d'ici quelques jours. A moins que les producteurs le voient eux mesme car nul doute qu’ils ne partiront pas rapidement. Elle mesme préférait se tourner vers d'autres mets que de les acheter.

Puis cela lui fit penser à ses élections, à cette jeune femme qui se présenter et qu'il voulait mettre en place une grille pour les salaires et une autre pour les marchandises. Cela l'avait fait doucement sourire car elle n'avait pas l'air consciente que l'on ne faisait pas tous ce qu'on voulait en tant que maire, que l'on avait des comptes à rendre au conseil mais que surtout ce genre de décision n'était pas du ressort du maire mais du conseil.
Mais un autre aspect lui avait sauté aux yeux, aspect plus critique à son sens. Si nous devions cadrer autant les choses, les Hommes n'auraient plus aucune notion de la solidarité, du respect, de l'entraide.

Aujourd'hui il n'y avait aucun abus, alors pourquoi cadrer ? C'était au contraire pousser les gens à devenir peu scrupuleux à l'égard des autres.

Décidément, mesme le jour du seigneur Sofja n’arrivait pas à décrocher de ses responsabilités de Maire, c’était en elle, bien heureuse de l’être. Mais il fallait qu’elle oublie un peu, il était temps de prier pour les êtres qu’elle aimait mais aussi pour les autres.
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Aldebaran2

Elle avait parcouru toutes les venelles de Bourganeuf et n'avait pas trouvé de bureau pour les annonces.
Repassant devant l'église elle se dit que c'est le meilleur endroit pour mettre son affiche:

Le dimanche 2 may de l'an de grâce 1442 les premiers fidèles se rendant à l'office du matin trouvèrent un jeune homme endormi sur le parvis de l'église de Lourdes, un couffin sur les genoux.
Réveillé en sursaut, apeuré, il demanda aux gens présents de prendre soin de la petite fille qui dormait à poings fermés.
""Elle s'appelle Aldebaran"" dit-il dans un françois bizarre et voici une bourse bien garnie pour les personnes qui s'occuperont d'elle.
"" Je passerai la voir régulièrement et récompenserai encore les braves qui en prendront soin""
Prenant la petite dans ses bras il lui baisa tendrement les paupières et la remit sans qu'elle ne se réveille.
Il partit en courant presque, les larmes aux yeux.
Il ne revint jamais.....

J'ai été élevée par de braves gens n'ayant pas d'enfants, ils m'inculquèrent le goût du travail bien fait, la lecture, l'écriture, le respect des autres et l'amour de la vie.
Mon enfance à Lourdes se déroulait tranquille.
J'étais une petite fille heureuse.

Ce n'est qu'a leur décès que j'appris mon histoire et dans une boite trouva les effets que je portais le jour de mon arrivée, une médaille estampillée d'un GOUPIL, la bourse toujours pleine ainsi qu'une lettre expliquant ce que je viens de vous raconter.

Quelques langues se délièrent, comme quoi l'homme qui m'avait laissé était vêtu de beaux atours et était très jeune.

Pour moi, j'étais Lourdaise, née à Lourdes et ce fut un choc.

Quelques temps après je décidais de prendre la route, faire le tour du royaume et d'aller à la recherche de mes origines......

Si quelqu'un sait quelque chose, se souvient de quelque chose qui pourrait m'aider à avancer, je lui en serai reconnaissante.

Aldebaran

Elle recule, relit et s'en va d'un pas lent........
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Eloin

Eloin quitta le presbytère en fin de matinée, et monta au clocher tirer sur la corde commandant les cloches de l'église. Elle redescendit ensuite se placer derrière l'autel, attendant l'entrée des quelques fidèles avant d'entamer l'office.

Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut, pour cette nouvelle messe !

Commençons par confesser nos fautes au Très Hault, chers fidèles. Car le pardon de Dieu est infini pour le pêcheur qui présente un repentir sincère. C'est là le symbole de nostre foy et de nostre croyance en son amour éternel.

Elle rejoignit ensuite le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à la page concernant la lecture du jour.

Meshuy je vais vous lire un court extrait du Livre des Vertus.

Livre des Vertus, .Livre de la Création, Chapitre VII - « L’amour », Paragraphe 8.

Je dis souvent, lorsque j'enseigne une pastorale, qu'il faut avoir en son cœur l'amour de son prochain, et estre prêt à le donner en toutes circonstances.

L'amour, s'il est pur et sincère, est capable de miracles, aussi ne devons-nous point nous priver d'aimer nos proches, et mesme l'inconnu qui passe. Bien sur, il faut se garder du "fol amor", comme disent les troubadours dans leurs chansons, car l'amour fou peut s'avérer destructeur ; mais je crois que nous sommes tous capables d'aimer à la bonne mesure. Et nous n'en serons que plus heureux, puisque nous suivrons ainsi le chemin que traça pour nous le Tout-Puissant...

Eloin invita ensuite l'assemblée à réciter le Crédo.

Et maintenant, que ceux qui le souhaitent s'avancent pour partager avec moy le pain et le vin de l'amitié !

Eloin rompit donc le pain qu'elle avait préparé à l'aube, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié. Et elle fit de mesme avec le calice d'argent qu'elle avait préalablement empli de vin.

Eloin procéda à une rapide bénédiction de l'assemblée, avant de laisser ses fidèles quitter l'église. Elle sortit à son tour, et son regard accrocha le parchemin qui avait été accroché à la porte. Elle en prit connaissance, puys, le nom de la jeune femme mémorisé, s'en retourna chez elle, avec l'idée de luy écrire.
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Héraldique

Natys

Lorsqu'il sortit du tribunal, le jeune sanglier tenait une de ces pêches! Jamais il ne s'était autant amusé durant un procès, qui plus est, du sien! Le Limousin avait voulu jouer avec lui, ils allaient perdre.

De loin il aperçu l'église et un sourire cruel lui barra le visage. Il traversa le marché en prenant garde à la patrouille qui le sillonnait, arrachant au passage quelques bourses bien remplies à des passants vraiment têtes en l'air.
Il arrêta son parcours devant un marchand d'huile.

Combien pour vot' stock entier?

Le tenebreux déposa les cinq bourses fraichement dérobées dans la main du vendeur et ce dernier acquiesça. Nat sourit, ravi de cette sale transaction. Il mit une plombe à tirer la carriole jusqu'à la maison de leur Dieu mais une fois devant le jeune homme était plutôt fier de lui.

Il se mit à chantonner:

HEHO HEHO ON VA S'METTRE AU BOULOT PAMPAMPAMPAM!!!
HEHO HEHO HEHO HEHO HEHO ON VA TOUT FAIRE CRAMER HEHE HEHE HEHE HEHE!!!

Un à un il monta les tonneaux d'huile en haut des marches, tout en sueur. Bah oui avec cette chaleur comment ne pas suer hein?

Avant d'ouvrir la porte, il prit soin de clouer deux parchemins sur les portes de la battisse, histoire de laisser sa signature.
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Lglvh

Le rouquin arriva a temps pour aider a transporter le dernier fût d'huile.

Il avait été temoigné au tribunal pour son pote et s'étaitattardé a reluquer les miches du procureur.

Il sourit a Natys,se qui faisait rarement car ca lui donnait un air des plus niais.

Il sautilla dans l'allée chantonnant

ma queue ma queue ma queue,ma queue en tire-bouchon!!!

Il se rappella soudain qu'il en avait plus de queu,s'étant coupé les cheveux récemment.Il s'arreta devant le bénitier,sortit son autre queue et soulagea sa vessie a l'interieur.Le mélange de rhum et chouchen ne lui reussissait pas.

HHHHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA Par les cornes du sans-nom que c'est bon!!!

Il rangea précieusement son plus fidele compagnon,bien au chaud au fond de ses braies,se saisit d'un bidon et en aspergea l'autel.

il beugla a qui voulait l'entende,efin même si persnne ne le voulait,y avait pas le choix...

Mets de l'huile petit homme dans la vie, il faut que ça glisse
De l'huile petit homme, écoute, écoute
Mets de l'huile petit homme dans la vie, il faut que ça glisse

Il s'étala en mettant ses chausses dedant et se releva après plusieures tentative en jurant comme,comme lui fâché...

'tain d'papistes et d'cinglés en robe!!!! tout d'vot'faute caaaa!!!!!!soyez audits maudits maudits jusqu'a a la 117eme génération!!!!

*chanson de Regglyss
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Ilia

Ilia, voyant le curieux petit manège d'un étranger, se rendit près du marchand abordé par le-dit étranger.

- Le bonjour, bon puisatier. Dites-moi voir, que vous voulait cet homme?

- Bin j'sais pas trop. J'venais à peine de sceller mes tonneaux d'eau qu'il me les a tous achetés et qu'il est parti tout guilleret vers l'église.

Ilia haussa les épaules.

- Ha? Remarquez par cette chaleur ... Peut-être que Dame Eloin a demandé à bénir cette eau.

Ilia continua sa petite balade à travers Bourganeuf, le coeur léger.
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Natys

Par chance le rouquin arriva pour lui prêter main forte. Nat lui rendit son sourire, bien la première fois qu'il souriait ainsi tient!

Une fois à l'intérieur de l'église, ils se mirent au travail, aspergeant de tout côtés. Ils n'avaient même plus besoin de dire quoi faire à l'autre tellement que cette tache devenait leur habitude.

'tain ça me fait penser...c'est la première fois en plein jour là héhéhé!
J'aime assez bien cette nouvelle méthode, mais restons sur nos gardes car j'ai repéré un drôle de gus qui me surveillait près du marché. S'il vient par là on devra l’appeler Dame au lieu de Sire si tu vois s'que j'veux dire!

Tout les tonneaux avaient été déversés au sol, le contenu lustrait l'église. Il ne restait plus qu'à ajouter la touche finale.

J'vais faire un tour du côté de l'arrière salle histoire de voir s'il y a des souvenirs à emporter. Pour une fois j'te laisse allumer l'feu, mais n'y prend pas pour une habitude hein?

Il se mit à rire et se dirigea dans la pièce réservée au curé.
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Ilia

Par acqui de conscience, Ilia se rendit tout de même à l'église. En entrant, il vit le sol inondé et des hommes continuer à déverser le contenu des tonneau. Surpris, Ilia demanda :

- C'est pas un peu tard pour le ménage de printemps? Toute cette eau ... M'enfin bon, si vous voulez des chiffes pour frotter je peux vous en faire porter. Vous êtes de bons gaillards avec les bras solides, je suis sûr que vous mettrez du coeur à l'ouvrage.

Ilia leur fit un clin d'oeil associé d'un sourire. Il ne savait pas d'où venaient ces étrangers mais ils avaient l'air fort sympathiques. S'occuper du ménage de l'église, ça leur vaudrait bien la sympathie des Bourganiauds.

- M'enfin quand même ... Que d'eau.
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Lglvh

Il s'était trouvé une nouvelle passion,les glissades a l'huile.Il s'en donna a coeur joie étalant le liquide poisseux dans toute la bâtisse.

Il ouvrit le petit coffre de sur la table et se gava d'osties.Il prit le vin de messe et avala le tout a grandes goléés.Faut dire que les p'tits biscuits étaient bien secs.
Il détacha le tout avec sa langue,et finit la bouteille.

le ventre plein,il sortit une allumette da sa besace et alluma tous les cierges présents.Il se crama quelques poils de barbe et couina comme un souris enbrochée

hiiiiii ouilllleeeeee bobo ca brûle!!!!!

Il s'agita dans tous les sens eteignant le debut de flamme sur son menton et bousculant tout sur son passage.

Les cierges tombèrent et le brasier prit immediatemment..

NNATTTYYSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS AUUU FEUUUUUUU OONN S'CAAAAASSSSSSSSSSSSSSSSSSSEEEEEEEEEEEEE!!!!!

Il courra vers lui,l'empoigna par le bras et le traina vers la sortie.
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Ilia

Ilia regarda l'homme aux cheveux long se débattre et crier comme si le feu le prenait. Cet homme devait donc être pris de folie. Comment diable aurait-il pu mettre le feu à de l'eau? Et, quand bien même cela aurait été de l'huile, comment aurait-il pu mettre le feu à de l'huile froide?
Ilia se demanda s'il ne devait pas appeler un médicastre.
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Ilia

Ilia regarda sa soeur et prit un air déconfit.

- Le bon jour ma soeur ... Je ne comprends pas tout ... Ces ... Hum ... Energûmènes m'ont l'ai soit fous, soit possédés. Je serais d'avis d'appeler la Maréchaussée ou un médicastre ou un prêtre exorciste, que sais-je.

Ilia regarda l'église et son état lamentable.

- Hé béh ... Ne compte pas sur moi pour ranger tout ce foutoir.
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Lglvh

Le rouquin tirait le Sanglier par les bras ,les épaules partout ou il pouvait

nom de djou!!!! bouges ton cul!!!

Les flammes commencaient a lécher les bancs en bois, le plancher en bois,les murs en bois, les poutres en bois.C'est fou se que le bois était un bon combustible a l'époque e comme a l'epoque et comme ca pouvait vite chauffer de l'huile.

Il entrappercut deux gens a l'entrée qui regardaient partir d'autes gens mais en tout cas pas lui ni le brun vu que personne ne peut décider pour eux s'ils sortirent ou pas de l'église.

Sa besace rompit,répandant par terre les deux bouteilles de rhum qu'il gardait pour assister au spectacle...

[Edit pour nettoyage. Le HRP sous couvert de RP, c'est le maaaaaaal. {Graffiti} ]
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Ilia

Ilia prit une profonde inspiration puis sourit à sa soeur.

- Tu as raison. Même si je dois t'avouer que le ménage n'a jamais été mon fort. Comme tu le dis si bien, c'est la maison du Tout-Puissant et nous lui devons bien ça.

Ilia entra dans l'église, bon gré mal gré. Il aida sa soeur à ramasser les cierges éparpillés sur le sol.

- Vraiment !!! Si c'est pas malheureux de voir ça.

Edit :

Ilia tâta ses braies, se demandant où il avait bien pu mettre cette fichue épée laser. Après tout, quitte à faire n'importe quoi autant y allait gaiement. Franchement, le jour où le bois massif prendra feu comme du fagôt et que l'huile atteindra la température qui lui permet de s'enflammer en la répandant par terre à froid et en jetant 3 cierges dessus, il poussera des ailes aux lapins. On n'est pas à Hollywood, merci.

[Edit pour nettoyage. Le HRP sous couvert de RP, c'est le maaaaaaal. {Graffiti} ]
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Natys

Et la récolte fût bonne, étonnant toutes les richesses que les curés pouvaient cacher. Le ténébreux fourrait tout ce qui brillait dans sa besace.

'Tain et ils se disent pauvres les curetons? Mais c'est qu'ils s'foutent de la gueule du monde par le Sans Nom!

Il s'apprêtait à repartir quand un étrange médaillon reposant dans une vitrine attira son attention. Le jeune sanglier s'avança dans sa direction et en resta stupéfait. Le médaillon était fait d'argent et en son centre était gravé le même symbole que son tatouage sur le torse. Nat ignorais totalement ce que ce symbole signifiait, peut être que s'il dérobait le médaillon et qu'il l'examinait de plus près cela éclairerais pas mal de choses.

Son attention fût de nouveau détournée par l’arrivée du rouquin. Ce dernier le tira par le bras pour le faire sortir en lui beuglant que l'église étais en train de cramer. Fichtre! Maintenant qu'il le disait le ténébreux remarqua que l'air était empli de fumée grisâtre, une odeur de brûlé lui rehaussa les narines.

Attends deux secondes...

De toute ses forces il abattit son poing sur le frêle carreau de la vitrine qui vola en éclat. Les résidus de verres entamèrent la main du garçonnet et ce dernier réprima une grimace de douleur. Il se saisit néanmoins du médaillon et le passa autour de son cou.

Il se laissa alors entrainer vers la sortie par son compère. A l'intérieur de l'église c'était un pur carnage, les flammes devenaient belles et fortes, léchant le bois sec des bancs et du confessionnal. La fumée obstruait les yeux des deux pyromanes, par chance la porte d'entrée était restée ouverte et laissait entrer un rayon de lumière à peine visible mais suffisant pour retrouver son chemin.

Le ténébreux stoppa sa course une nouvelle fois, qui dit changement d'horaire pour les incendies dit aussi changement de méthode d'incendie.

J'ai une p'tite surprise pour toi vieux bouc!

Il était là où il devait se tenir. Quelques heures auparavant il était entré en douce dans l'église pour innover un nouveau combustible. La chose n'avait pas été simple mais il y était parvenu en rassemblant sa force et sa volonté. Rien ne pouvais rivaliser avec la volonté de fer d'un sanglier déterminé. Le piège était simple à déclencher, une corde camouflée derrière une des colonnes était reliée à trois gros sacs de farines reposant sur une des hautes poutres. Il n'avait plus qu'à tirer la corde pour faire tomber les sacs préalablement éventrés à coups de dagues.

Hé l'rouquin? Tu savais qu'la p'tite fumée blanche provoquée par la farine était inflammable? Non? Bah tient, j'te fais une avant première!

Et il tira sur la corde, les sacs de farine dégringolant de la poutre se rapprochèrent rapidement du sol.

TIRONS NOUS!!!!! CA VA VRAIMENT FLAMBER POUR D'BON LA!!!!!

Il ne remarqua même pas les deux nuisibles ahuris devant la porte et passa sa route sans les regarder.
Puis il entraina le rouquin à l'extérieur. Lorsque les sacs terminèrent leur chute, la blanche fumée s'évapora des sacs, entama son ascension vers le plafond avant de s'embraser à mi chemin. Nat n'avait pas refermé la porte dans sa folle course et il se retourna pour admirer la beauté incandescente qu'il avait provoqué. La déflagration, courte mais puissante, avait atteint l’apothéose, recrachant quelques flammes rougeoyante à l'extérieur.
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Lglvh

Trottinant derrière le Sanglier, le rouquin pensa a plusieures petits choses qui l'agaceaient comme quand les gens pensaient a sa place et arrivaient à prétendre d'effectuer certains de ses gestes contre sa volonté.

Il allait certainement lui pousser des ailes au culfondement si dans cette église de malheur s'y trouvaient seulement 3 cierges.Il fallait bien attendre encore 400 ans avant qu'Edison nacquisse...et c'est certainement pas la lumière du saint esprit qui illuminait les lieus. c'était sans compter les maigres efforts locaux pour tenter d'éteindre l'incendie.Ceux ci semblaient plus enclin a vouloir jeter un sort à distance ou se lancer dans des discourts epiques truffés d'analyses et jugements pittoresques sur l'art de la combustion dont même Christos en personne devait s'en gratter les burnes du fond de son tombeau.

Il réfléchit et se dit qu'il fallait penser a inventer les bains d'huile si facilement confondable avec de l'eau....

Il avait eu le temps et le loisir d'admirer les planchettes en bois fin qui jonchaient ca et la l'eglise médiévale ainsi que les débris de paille qui ornaient le plancher,le bois massif n'étant certainement pas tout l'ornement de ce simple édifice médiéval.

Il fut pris d'un vent de panique en voyant le egard des deux énergumènes qui ne semblaient pas broncher devant le spectacle enfumé.Et au lieu d'une histoire " au lit ou d'hyène" en attendant que Christophe quitte les terres espagnoles à bord de sa caravelle, il pensa avec amusement que l'inquisition avait certainement du avoir eu une faille dans sa surveillance...

Ma foi,les deux compères avaient basculer depuis longtemps du côté obscur de la force

[Edit pour nettoyage. Le HRP sous couvert de RP, c'est le maaaaaaal. {Graffiti} ]
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Eloin

Comme chaque dimanche, l'abbesse se rendit à l'église, en vue d'y dire la messe dominicale. Elle passa les portes d'un pas gai, la bonne humeur l'ayant saisie dès le réveil, et ne remarqua point immédiatement la mince odeur de brûlé qui flottait dans la nef.
Ce ne fut qu'arrivée devant l'autel qu'elle vit que le bas de la nappe recouvrant le meuble de pierre semblait avoir pris feu. Le carrelage au sol était noirci, et ça et là, traînaient des résidus de paille consumée. L'abbesse fronça les sourcils, étonnée par pareille scène, puisqu'elle n'avait rien remarqué au cours de la semaine. Si quelqu'un avait tenté de mettre le feu à l'église, elle aurait remarqué quelque chose, ou l'un des habitants serait venu l'avertir...

Saisie d'un doute, elle gagna la sacristie dont la porte était grande ouverte, alors qu'elle avait coutume de la fermer après la messe. Et là s'offrit à elle le spectacle de la vitre brisée et du médaillon disparu, ajoutant à son incompréhension. Elle se doutait bien que le médaillon devait estre une relique importante, pour qu'il soit conservé à l'abri du regard des fidèles, derrière une vitre, et soigneusement accroché au mur. Pourtant elle avait eu beau chercher dans les registres et les archives de la paroisse, jamais elle n'avait trouvé de notes quant à l'origine de la relique, ni de sa signification. Celuy ou celle qui l'avait dérobé devait soit savoir de quoi il retournait ; soit il avait simplement pour but de la revendre au plus offrant.

L'abbesse lâcha un soupir triste en saisissant le balai et la pelle, songeant qu'il luy faudrait faire appel à un maistre verrier pour réparer la vitre, car, mesme si le placard n'avait désormais plus rien à exposer, elle ne pouvait laisser la pièce ainsi, cela ferait désordre et le rangement serait inutilisable.
Eloin ramassa les débris de verre tombés au sol, puys revint dans la nef retirer la paille noircie. Enfin, lorsqu'elle jugea qu'il ne restait plus rien, elle alla vider le contenu de la pelle au dehors, et fit un détour par le presbytère pour aller chercher un seau d'eau savonneuse. Et elle s'attela à frotter le sol au pied de l'autel, pour ôter les traces noires. Elle ne pouvait dire la messe dans une église salle, ce serait se moquer du Tout-Puissant !
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Héraldique

Eloin

L'église nettoyée, Eloin était restée longuement en prière, se demandant ce qu'elle avait bien pu faire pour froisser celuy qui s'était rendu coupable de cet acte de vandalisme. Au bout d'une longue et intense réflexion, elle en avait conclu que ce n'était peut-estre point après elle que l'énergumène en avait, et qu'il avait tout simplement voulu mettre à sac une église, en ce qu'elle représentait l'aristotélisme. Un hérétique, un non croyant, un fidèle ayant quelque chose à reprocher à un clerc, la liste des possibles coupables était longue, et elle ne saurait sans doute jamais la vraie raison. Aussi s'était-elle résignée à rester dans l'ignorance, et s'en était retournée chez elle, trop retournée pour dire la messe sans fondre en larmes devant ses fidèles.
Elle passa d'ailleurs la semaine suivante quasi cloîtrée chez elle, ne sortant que pour se rendre au marché,acheter de quoi se nourrir.

Le dimanche suivant, douzième d'août.

Cette foys l'abbesse était bien penaude lorsqu'elle rejoignit l'église, puisqu'elle ne le fit qu'en début d'après-midi. Elle qui se levait d'ordinaire aux aurores avait cette foys dormi jusqu'en fin de matinée, et n'avait donc pu dire la messe à l'heure habituelle*. Elle espérait juste que ses paroissiens ne l'avaient point attendue en vain aux portes closes de l'église, et qu'ils reviendraient en oyant sonner les cloches au beau milieu de l'après-midi !

Elle alla donc sonner les cloches, tirant fortement sur la cloche jusqu'à s'en faire mal aux mains, redescendit ensuite se placer derrière l'autel, attendant l'entrée des quelques fidèles avant d'entamer l'office.

Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut, pour cette nouvelle messe ! Pardon à ceux qui m'ont attendue ce matin, j'avais semble-t-il quelques heures de sommeil à rattraper...

Commençons par confesser nos fautes au Très Hault, chers fidèles, et moy la première !.

Elle rejoignit ensuite le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à la page concernant la lecture du jour. A occasion particulière, messe en conséquence, avait-elle décidé, aussi informa-t-elle ses ouailles de son choix.

Meshuy j'ai choisi de vous parler d'un des sept pêchés de ce monde : la gourmandise. Pourquoi ce pêché en particulier, me direz-vous ? Oyez donc !

Démonographie d'Azazel, prince-démon de la gourmandise, second paragraphe.

Voyez où peut mener l'abus de bonne chaire, mes enfants !

Azazel, en se complaisant dans la nourriture -et la boisson- priva sans doute nombre de nécessiteux de leur pain quotidien. Luy qui avait une existence oiseuse mangeait bien plus que le plus humble des travailleurs...

L'abus de bonne chaire a plusieurs inconvénients, au premier duquel les ennuis de santé : surpoids, douleurs du ventre, flatulences... En sus, elle donne une mauvaise image de soy, et un bien mauvais exemple pour les enfants.
Et puys, songeons que les ressources du sol, qu'elles soient issues de culture, d'élevage, de pêche, ou encore de cueillette, nous sont offertes par le Tout-Puissant, en abuser revient à L'offenser.

Bien sur, un festin de temps à autre, pour honorer un mariage ou la naissance d'un héritier, recevoir ses proches ou récompenser ses gens après les vendanges ou la moisson ; ou encore pour les festes aristotéliciennes ne vous rendra point pour autant pêcheur, mais sachons limiter au mieux ces bombances.

Eloin invita ensuite l'assemblée à réciter le Crédo.

Et maintenant, que ceux qui le souhaitent s'avancent pour partager avec moy le pain et le vin de l'amitié !

Eloin rompit donc le pain qu'elle avait préparé à l'aube, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié. Et elle fit de mesme avec le calice d'argent qu'elle avait préalablement empli de vin.

Eloin procéda à une rapide bénédiction de l'assemblée, avant de laisser ses fidèles quitter l'église. Elle sortit à son tour, et resta un moment sur le parvis, au cas où l'un des fidèles souhaiterait discuter avec elle.

* J'ai oublié de préparer la messe IG, mea culpa (pardon).

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Héraldique

Sofja

Les bans en main et très fière, car c'était un mariage de coeur et non d'intérêt, la Vicomtesse arriva à l'église de Bourganeuf afin de solliciter l'abbesse pour l'affichage du document.

Abbesse Eloin, vous êtes ici ?

Sofja entra dans la petite église, baisant d'un ton et faisant le tour.
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Le RP du mariage est ouvert : http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=618925 , on vous y attend.

Eloin

L'abbesse ne se trouvait pas dans l'église, mais juste derrière, s'occupant d'arracher les herbes qui avaient eu la mauvaise idée de pousser entre les pierres du bâtiment. A terme, leurs racines risquaient de prendre la place des joints de chaux qui tenaient les pierres les unes aux autres, et, au bout d'un certain temps, c'est l'édifice tout entier qui menacerait de s'écrouler...

La voix -désormais bien connue- de la vicomtesse de Bellegarde luy parvint alors qu'elle s'était arrêtée quelques instants pour reprendre son souffle. C'est qu'il faisait grand chaud meshuy, et elle n'était plus de la prime jeunesse pour pouvoir supporter pareilles journées sans souffrir.

C'est donc les joues rouges et la respiration quelque peu saccadée que la moniale rejoignit l'intérieur de l'église, arrivant de fait derrière la mairesse. Elle essuya prestement ses doigts tachés de terre sur le tablier qu'elle avait pris soin d'attacher par dessus sa vesture de nonne, avant de signaler sa présence.

Lo bonjorn, dòna Sofja. Que puys-je pour vous ?
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Héraldique

Sofja

Sofja cherchait devant elle, ne s'imaginant pas qu'elle était juste derrière elle. Malgré la douce voix de l'abbesse, la jeune femme ne put retenir un cri sortant du plus profond de ses entrailles.

Ahhhhhhhh.....

Elle porta rapidement une main à sa bouche comme pour étouffer le bruit et une autre sur son cœur, comme pour l'empêcher de sortir de sa poitrine.

Excusez-moi ma sœur, je ne m'attendais pas à vous voir là, derrière moi.

La femme de dieu avait l'air essoufflé.

Je... peut-être voulez-vous vous assoir, vous avez l'air un peu à cour de souffle.

Sofja lui montra le banc et s'installa à côté d'elle.

J'ai reçu les bans pour le mariage et je voulais savoir si je devais les afficher ici ou à la mairie. Donc je me suis dit, que vous deviez surement avoir la réponse.

La jeune adressa un sourire à l'abbesse, elle était excitée comme une gamine.
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Le RP du mariage est ouvert : http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=618925 , on vous y attend.

Eloin

Le cri de la vicomtesse ne la surprit guère, mesme si elle aurait préféré ne point surprendre ainsi la mairesse.

Ne vous excusez point, vous ne pouviez savoir par quelle porte j'allais arriver ! Commenta-t-elle avec un petit sourire amusé.

Elle hocha simplement la teste quand sa visiteuse parla d'aller s'asseoir, et s'installa sur le banc sans rechigner, elle qui d'ordinaire n'aimait guère montrer ses faiblesses.

Cela ira mieux dans quelques instants, n'ayez crainte. J'ai simplement été un peu trop longtemps en plein soleil, je ne pensais point qu'il ferait si chaud meshuy...

Ma foy... Le Droit Canon stipule que les bans doivent estre publiés dans la paroisse de résidence de chacun des promis, mais il ne précise point où exactement. Vous estes donc libre de les afficher à l'endroit qui vous semblera le mieux, et en clouter un exemplaire sur la porte de l'église ne me dérangerait point, j'ai déjà vu cette pratique dans d'autres paroisses, au cours de mes voyages.
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Héraldique

Sofja

Le soleil est traite, je me suis faite avoir une fois, pas deux fois. Faites bien attention surtout que vous êtes seule et un évanouissement est vite arrivé.

La présence de l'abbesse était important pour la jeune femme, c'était un peu comme sa seconde mère, toujours là quand elle avait besoin de conseil. Alors c'était normal que Sofja veuille prendre soin d'elle.
Sofja sortie donc les bans, elle les accrocherait donc à l'église.

Je les accroche dons sur les portes de l'église !

Aussitôt dis aussitot fait.

[*Mariage célébré sur le forum 2 à l'église Aristotélicienne]
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Le RP du mariage est ouvert : http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=618925 , on vous y attend.

Eloin

Les mots de la vicomtesse allèrent droit au cœur de l'abbesse, tant la sincérité transpirait de ces paroles.
Seule... Elle l'était oui, mais elle en souffrait moins qu'auparavant. Au fil des ans, elle avait fini par s'habituer aux veillées en solitaire, et aux journées souvent silencieuses.

J'y prendrais garde, désormais, mercè de vostre sollicitude...

Puys elle luy présenta un parchemin enluminé, ce qui fit revenir un sourire sur le visage fatigué de la moniale.

Et bien, vostre enlumineur est doué, c'est très joli ! Il ne vous reste plus que les derniers préparatifs à achever en attendant la date fatidique !
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Héraldique

Eloin

L'annonce rédigée et affichée en gargote, il luy fallait maintenant s'occuper de la faire parvenir dans toutes les paroisses du diocèse. Et, ce qui serait le plus simple serait pour Bourganeuf, puisqu'il ne luy fallut que quelques instants pour gagner l'église, quelques clous et un marteau pour placarder l'affiche sur la porte.

Citation:

Annonce de Recrutement au seing de l'évêché de Limoges

Je, Eloin Bellecour, Évesque de Limoges par la Grâce du Très-Haut et la volonté de la noble assemblée des évesques de France, et noble successeur des apôtres de Christos :

Un certain nombre de postes sont à pourvoir afin d'assurer au mieux la diffusion de la foi dans le diocèse de Limoges, à savoir :

Des curés/abbesses pour les paroisses de Limoges, Tulle et La Trémouille : (niveau paroissial)
Le curé ou l'abbesse est en charge de la gestion religieuse d'une paroisse. Sous l'autorité de son évêque, il/elle veille au bon déroulement des offices, et amène les fidèles sur le chemin de la vraie foi, tout en s'approchant lui-même de la vérité divine.

Conditions : poste ouvert à tous les fidèles érudits de la voie de l'Église, résidant dans ces villes. Le curé devra prononcer ses vœux lors de sa nomination. La formation sera assurée par l'évesque.
Des diacres/vicaires pour les paroisses de Bourganeuf, Tulle et Ventadour : (niveau paroissial)
Le diacre est en charge de tous les sacrements de l’Église Aristotélicienne hormis celui de l’ordination. Il assiste le curé dans la réalisation des messes. Il sera formé et aidé dans sa tâche par l'évesque.

Conditions : poste ouvert à tous les fidèles, sans exception résidant dans ces villes. Le diacre n'a pas le droit de port d'arme.
Des prêcheurs, pour le diocèse de Limoges : (niveau paroissial)
Les prêcheurs sont des personnes chargées de porter la bonne parole directement aux fidèles, et de leurs donner des éléments nécessaires à la compréhension du monde. Ils vont sur les marchés, devant les tavernes, pour prêcher la bonne parole, et transmettre les enseignements des prophètes à tout un chacun.

Conditions : poste ouvert à tous les théologiens [niveau 3, voie de l’église] ayant des idées claires sur les éléments à prêcher sur l'évêché de Limoges.
Un responsable du Trésor : (niveau diocésain)
Le responsable du Trésor est en charge du suivi de la trésorerie de l'évesché. Il travaillera à trouver les financements et surveiller les recettes et les dépenses de l'évesché.

Conditions : poste ouvert à tous les théologiens [niveau 3, voie de l’église] ayant de bonnes compétences économiques et ayant des qualités relationnelles afin de traiter avec les partenaires de l’Église aristotélicienne
Un responsable de la relation avec les curés : (niveau diocésain)
Le responsable de la relations avec les curés est chargé de faire le lien entre l'évesque et les curés de chaque paroisse. il peut s'occuper entre autre, des nominations In Gratebus.

Conditions : poste ouvert à tous les théologiens [niveau 3, voie de l’église] aimant voyager et ayant des qualités relationnelles afin de traiter avec les clercs de chaque paroisse.
Un responsable de la doctrine : (niveau diocésain)
Le responsable de la doctrine a pour charge d'animer la diffusion de la foi, notamment par les prêches. En collaboration avec les prêcheurs du diocèse, il veillera à ce que les messages transmis respectent le dogme et véhiculent les valeurs de l’Église.

Conditions : poste ouvert à tous les théologiens [niveau 3, voie de l’église] aimant rédiger et déclamer des prêches. Ce poste est à pourvoir In Gratebus.
Des gardes épiscopaux : (niveau provincial)
Les gardes épiscopaux sont en charge de la sécurité de l’évesque, et plus généralement des clercs du diocèse. Ils servent d’escorte lors des déplacements. Des carrières sont envisageables dans cette branche armée de l’Eglise.

Conditions : postes ouverts à tous les fidèles résidant sur l'évesché de Limoges et sachant manier une arme.
Des acolytes : (niveau paroissial)
Les acolytes reçoivent une mission précise de leur supérieur, ce sont généralement des fidèles désirant s’instruire religieusement pour devenir diacre ou vicaire par la suite.
Ils ne sont pas considérés comme des clercs et sont sous la responsabilité directe de celui qui les nomme.
Sont tout particulièrement recherchés pour le diocèse de Limoges : bedeau (pour les paroisses dotés d'un curé/diacre délivrant des messes Res Parendo, il sonnera les cloches et prépara l'église pour les messes) ; enfant de chœur (un âge minimum de dix ans et une bonne conduite sont requises, il préparera l'église pour les messes et assistera le clerc durant celles-ci) ; intendant (essentiellement pour les paroisses actuellement dépourvues de clercs, il aura pour tâche principale de renseigner les paroissiens, de transmettre leurs demandes à l'évesque, et d'afficher en la paroisse les annonces que luy transmettra l'évesque).

Toute personne intéressée par l'un de ces postes, ou voulant plus généralement se mettre au service de l’Église est priée de me contacter par courrier, ou un membre du clergé de son choix qui relaiera la demande, ou se présenter au palais épiscopal de Limoges.
Nous sommes -moy et les membres du clergé du diocèse- évidemment à votre disposition pour toute question ou demande de précision concernant ces postes. N'hésitez pas à consulter vostre curé, abbesse ou diacre.

Que les paroles d'Aristote et la morale de Sainct Barnabé puyssent nous guider.

Fait à Limoges, le vingt-neuvième d'aoust quatorze cent soixante.

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Héraldique

Eloin

Quelques jours plus tard, l'abbesse fit placarder une nouvelle affiche, spécialement réalisée pour ses paroissiens.

Citation:

Information aux paroissiens de Bourganeuf

Je Eloin Bellecour, Evesque de Limoges, devant le Très Haut, et sous le regard d’Aristote,

Informe les paroissiens de Bourganeuf qu'il me faudra m'absenter quelques jours pour me rendre à La Trémouille, afin de procéder à la cérémonie d'intronisation de sœur Malone, nouvelle diaconesse.

Ainsi serais-je indisponible de visu, mais je reste joignable par courrier.

Que la morale de Saint-Barnabé vous guide !

Limoges, le troisième de septembre quatorze cent soixante

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Héraldique

Eloin

Eloin quitta le presbytère en fin de matinée, et monta au clocher tirer sur la corde commandant les cloches de l'église. Elle redescendit ensuite se placer derrière l'autel, attendant l'entrée des quelques fidèles avant d'entamer l'office.

Soyez tous les bienvenus dans la maison du Très Haut, pour cette nouvelle messe !

Commençons par confesser nos fautes au Très Hault, chers fidèles. Car le pardon de Dieu est infini pour le pêcheur qui présente un repentir sincère. C'est là le symbole de nostre foy et de nostre croyance en son amour éternel.

Elle rejoignit ensuite le lutrin et ouvrit son grand manuscrit à la page concernant la lecture du jour.

Je vais maintenant vous lire un extrait de la Vita de Christos, se déroulant peu avant la mort du prophète.

Chers paroissiens! Pour cette messe, j'ai décidé de parler de Christos, nostre second prophète. Christos qui, par son sacrifice, a permis de rétablir l'amitié aristotélicienne. Christos était un insoumis !

Jusqu'au bout, jusqu'à son dernier souffle, il a assumé ses idées, sans se laisser écraser par le pouvoir, ni chercher à les imposer par la violence... Certains d'entre-vous m'opposeront certainement le sujet des croisades, mais c'est tout autre chose. En effet, les hétérodoxes se repaissant de feux prophètes et de textes erronés sont voués à l'enfer, il faut donc les combattre de toutes nos forces !

Je tenais à vous laisser ce message d'insoumission contre toutes les formes d'autorités... Bien sur, point ne s'agit de contester tout ce qui est au dessus de vous, car vous risqueriez un procès pour trouble à l'ordre public, mais de ne jamais abandonner vos idées, de toujours les défendre intelligemment, et ce tant que vous y adhérez !

Eloin invita ensuite l'assemblée à réciter le Crédo.

Et maintenant, que ceux qui le souhaitent s'avancent pour partager avec moy le pain et le vin de l'amitié !

Eloin rompit donc le pain qu'elle avait préparé à l'aube, le déposa dans une coupelle, puis le proposa à chacun des fidèles qui en firent la demande, après avoir elle-mesme communié. Et elle fit de mesme avec le calice d'argent qu'elle avait préalablement empli de vin.

Eloin procéda à une rapide bénédiction de l'assemblée, avant de laisser ses fidèles quitter l'église. Elle sortit à son tour, et resta un moment sur le parvis, au cas où l'un des fidèles souhaiterait discuter avec elle.
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Héraldique

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[RP] L'Église de Bourganeuf