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[RP]Pacific Princess

--Aaronspelling
(RP ouvert)

Grand et majestueux bateau amarré au port, blanc comme la mie du bon pain, bâtiment imposant, reluisant d'amour et de sainteté.

A bord,tout le monde, ou presque, cherche l'amour. Une équipe efficace et sympathique est là pour satisfaire au mieux les passagers et, même si les choses ne se passent pas toujours aussi bien qu'on le voudrait, l'amour finit toujours par triompher.

Le pont est déployé, les premiers écervelés s'apprêtent a monter a bord, le personnel souriant s'aligne sur le pont, pendant que le capitaine jette un œil aux tenues, il est fier cela se remarque plus particulièrement a sa pupille dilatées, parfois elle vacille comme pour se fermer, alors pour équilibrer il se met une grande claque sur la joue opposée c'est beau l'amour...

Cette fois le pacific princess ira voguer vers les côtes bretonnes, chouchen et galettes entre deux bougies, cela permet de faire passer la note salace du cout de la croisière a tous les abrutis amoureux et si cela ne suffisait pas Goffer peut toujours leur chanter un chant breton, faut voir l'air con qu'il prend en ces moments la.

Déjà quelques chariotes s'amassent sur le port, des nantis aux visages bouffies pressés d'embarquer leurs énormes fessiers sur la magnifique bateau, et de se jeter a la taverne pour s'empiffrer tout et n'importe quoi, Doc Adam aura plus qu'a leur faire une petite saignée une fois que leurs panses sera remplies.


Bonjour ravieeeeeeeee

Tiens en temps normal la blondasse apparait toujours une fois que le pont est relevé, serait ce a cause de ces nouvelles dents brillantes qu'elle se montre en avant ainsi, enfin on lui reproche rien, elle présente bien, on a toujours l'impression qu'elle va se sucer les oreilles, un petit air de fraîcheur , fin petit l'air et elle doit se taper le capitaine quand il est pas ivre, fin non la aussi je médis.... ancien alcoolique parait.Et sa graine de semence sautille sur le pont en tapant des mains, ca a pas quinze ans que ca donne partout des ordres en se mêlant de tout, deux baffes et dans ta cabine!! pff c'est beau l'amour.

Le programme va être chargé, l'itinéraire est bouclé, les animations seront nombreuses, puis si contestataires on leur enverra Julie en cabine, toute façon a la fin, l'amour prendra le dessus, ca copulera de partout, mariage en route , que c'est beau l'amour.


--Julie_mccoy


Cela faisait huit jours que je m'entraînais devant le miroir à sourire. Le sourire, il n'y a que ça de vrai pour faire plaisir aux gens. Ça les met tout de suite de bonne humeur, en condition pour monter à bord du bateau de l'amour...
Ah l'amour ! Chaque croisière réserve ses surprises. Tenez, le mois dernier, on a marié un grabataire de 80 printemps avec une jouvencelle d'à peine 19. Si c'est pas un miracle ça, je ne sais pas.

Nous voici donc repartis pour une croisière armoricaine. Les menhirs défoulent les passions, les galettes attisent les ardeurs et le chouchen désinhibe les plus coincés, ça va forniquer sec dans les cales, parole de Julie !

J'arrive donc sur le pont dans ma houppelande bleue foncée au col blanc, bouclettes blondes soignées et sourire jusqu'aux molaires du fond, plantée comme une gourdasse à côté de Gopher qui fredonne « O Breizh ma Bro » et je fais ce que je sais le mieux faire : les relations publiques.


Bonjouuuuuuuuuuuuuuur, raviiiiie ! Demattttttttttt la compagnieeeeeeeeee !

Là, de suite, le passager est mis en condition : c'est bien ici le bateau des amoureux. C'est bien ici qu'il trouvera le meilleur du pire de la dégoulinade sucrée et écoeurante de l'amour avec un grand A comme dans « Ah c'qu'on est bien quand on s'frotte les machins ».

Entre deux sourires, je jette un coup d'oeil au capitaine Stubing qui promet déjà à une vieille bique qu'elle pourra tenir sa barre si elle mange bien sa compote ce soir au mess. Privillège aussi rare que de pouvoir branler le godet magique d'Isaac, notre tavernier de choc, soit dit en passant.

Et tandis que notre Doc est en train de palper le poitrail d'une ingénue pour s'assurer qu'elle n'a pas le mal de mer, mon attention est attirée par un couple qui vocifère. Horreur ! Malheur ! Des amoureux fâchés embarquent.
Aussitôt, j'affiche une mine déconfite et interromps Gopher dans ses fausses notes.


Gooooopher ! Voilà notre première mission : faire retrouver à ce couple les émois des premières heures de leur rencontre ! Car moi vivante, on ne se dispute pas sur le Pacific Princess, on s'aime !

Et je lève le doigt vers le ciel en prenant un air mi-sauvage, mi-stupide.

Et je jure devant le Très Haut que ces deux brebis là retrouveront le chemin de l'amour, par ce que l'amour... C'est beau !



Merci de retirer les mots qui s'apparentent à du HRP et d'aller relire les règles d'or (notamment le mot "bisounours" et "shaker").

M.


(fait)
--Clarabelle
maman les gros gât.. bateaux...

17 printemps. Personne n'aurait cru qu'elle irait jusque là. Les saignées ont jalonné sa vie depuis le jour où elle a découvert qu'elle pouvait manger toute seule. Non elle ne souffre pas de peste ou de choléra. Mais bien de "grossitude" comme aime à le dire sa mère qui bien que regardant sa fille d'un oeil torve ne se serait jamais permis de la traiter de grosse vache. Même si l'envie souvent l'avait taraudée.
Donc on la saigne régulièrement, pour évacuer le trop plein, enfin le pense t'on, de graisse quelle absorbe.
Les dernières saignées, 12 le mois dernier, ont donné de bons résultats. Est ce dû à la faiblesse qu'ont entrainé ces traitements ou à la demoiselle qui se serait enfin prise en mains, le fait est qu'elle a perdu 700 grammes, et qu'il ne lui reste donc plus que 46 kilos à perdre selon le médicastre de famille.

Mère a décidé que pour la récompenser de ces quelques grammes envolés elle lui offrirait le voyage de sa vie. Sur un bateau. Breton. La vérité est qu'elle a entendu parler de cette croisière et qu'elle espère bien que sa fille en reviendra casée. Parce qu'au village, dont nous tairons le nom de peur d'en salir la réputation, personne ne veut de Clarabelle.
Mais décrivons la jeune femme pour que vous saisissiez bien le portrait.

Le cheveu est blond, en tout cas c'est ce qu'elle aime à prétendre. Plus juste serait le terme de pisseux. Pas très élégant mais réaliste.
Née dans une bonne famille elle a à sa disposition des couturières et autres coiffeuses pour prendre soin d'elle. En tout cas font elles au mieux.
Pour le départ du voyage, elle arbore une espèce de choucroute, pisseuse donc, avec quelques anglaises qui retombent sur les oreilles. Immonde serait le terme approprié si l'on était honnête. Les joues sont rebondies, du fait de l'embonpoint, et rouges. Parce que le moindre effort lui coute énormément. Les lèvres sont aussi rouges, et quasiment humides en permanence. Ceci étant dû à ce tic nerveux qu'elle a inconsciemment attrapé dans son enfance. Se passer la langue sur les lèvres pour se délecter par avance de ce qu'elle va enfourner dans sa grosse bouche. L'oeil est relativement bovin, mais quand elle le ferme, on ne s'en rend pas compte. La voix est haut perchée et agresse l'oreille plus qu'elle ne la berce.

La tenue prévue pour le voyage, elle l'a choisie seule, contre l'avis de ses habilleuses qui l'auraient volontiers, comme à leur habitude, vêtue de foncé. Non Clarabelle a choisi les braies et la chemise blanches, rayées de bleu, dans le sens de la largeur évidemment, le tout bien moulant et laissant deviner la moindre forme, diforme, de sa silhouette. La chausse est blanche. Dans ses bagages des tas de toilettes "maritimes" attendent ainsi d'être portées. Mais ne gâchons pas le suspens et attendons de vivre au jour le jour les aventures de Clarabelle.

Oui, Clarabelle a tout, pour ne pas plaire.

Cette croisière est donc pour sa mère une ultime chance à saisir avant de l'enfermer chez les nonnes en cas d'échec. Mais Clarabelle elle, est persuadée qu'on la récompense, un point c'est tout.

Le cocher ouvre la porte du carrosse aux armes de la famille. On les aurait bien cachées, comme on tente de cacher la fille le plus possible, mais après tout, peut être bien qu'ils ne la reverront pas, et pour le coup, les armes passent en second.
Clarabelle en sort, aidée en cela par le cocher qui préfèrerait certaines fois être au chômage et surtout, aveugle.
Mais mademoiselle toise son monde. Le sentiment de supériorité qui l'habite n'est pas nouveau. Son père décédé quelques années en arrière voyait sa fille comme le joyau du royaume de France, était persuadé qu'on la marierait un jour à un prince, et qu'elle finirait à la cour royale. Elle a retenu cela de lui parce que ça l'arrange bien, et que ça la change des regards en biais et des petits rires étouffés qui généralement accompagnent son passage.

Devant elle, le grand bateau. Enfin !! Elle a eu peur durant le trajet jusqu'au port de se retrouver devant un raffiot sur lequel il faudrait écoper des jours et des nuits entiers pour sauver sa peau. Mais le "pacific princess" est digne de la recevoir à son bord. Cette grande bâtisse blanche lui plait. De là à comprendre comment elle fonctionne, il ne faut pas abuser non plus.

Elle laisse le cocher se débrouiller avec les bagages, et, bien que le ciel soit couvert, grimpe sur la passerelle, ombrelle ouverte pour se protéger d'un éventuel rayon de soleil récalcitrant, pour finalement arriver sur le pont, essoufflée, luisante de sueur, le coeur près de sortir de son opulente poitrine et les joues brulantes.

Une femme et un homme sur le pont semblent accueillir les passagers. Clarabelle ne s'embarrasse pas de politesse. Elle est la personne la plus importante sur ce bateau il va falloir que ça se sache. De ses gros bras graisseux elle bouscule la gueusaille qui cherche certainement la direction des cales pour aller y croupir, et se pose, s'impose au regard de celui qu'elle pense être le capitaine, et de la femme blonde au sourire éclatant. Il faudra qu'elle lui demande comment elle fait. Les pâtisseries et autres choses sucrées qu'elle a pu engloutir jusqu'ici ont eu tendance à lui gâter les dents. J'avais oublié de préciser ceci dans le descriptif, que le lecteur me pardonne.


Bonjourrrrrrrr, je suis Clarabelle Cassine. Vous avez certainement entendu parler de moi. Pourriez vous m'indiquer ma suite je vous prie ?


Après tout ils ne sont là que pour la servir. Accompagnant ses mots, la main droite, que nous décrirons comme potelée pour rester agréable, se tend dans l'attente d'un baisemain en direction du capitaine. Un hochement de tête discret en direction de la blonde maigrichonne suffira à démontrer le peu d'intérêt qu'elle lui porte. Insignifiant petit personnel de bord.


____________
--Pierrotlefou


Peut être que si on lui avait dit ca, il y a quelques temps il se serait bien poilé, se retrouver la devant un énorme rafiot avec son billet a la main quelle aubaine, cette fois pas de cale, pas de containers ou il devrait découper une petite entaille pour pouvoir respirer le long du voyage, que nenni un billet.....

Tout avait commencé, lorsque en faisant les poches d'un gros sur la route, coincé entre deux parchemins d'amour il avait découvert un billet de loterie, il l'avait gardé machinalement comptant peut être remporter un jambonneau sur le village, mais lors du tirage au sort, lui avait été attribué un billet croisière sur le pacific princess, tous frais a l'œil, bouffe comprise ? il avait demandé, puis parait que tout était écrit dessus, a volonté!cabine de luxe! taverne! salons et visite de la cabine du capitaine!

Une main qui se gratte l'entrejambe et les remontent, l'autre qui serre précieusement son fameux billet, les yeux levés vers le bateaux c'est beau la vie. Ca lui prend les tripes l'extase, tous ces gens qui s'amassent comme lui, tous prêts pour l'aventure, il contracte son ventre serre les fesses, mais rien n'y fait il sort un pet magistral, il sourit l'air gêné tout de même se tourne vers le couple de dentelle a coté de lui, un petit couple tout beau tout propre.Son gaz n'en finit pas, cela fera surement de la place dans son bide pour pouvoir s'empiffrer a bord.


On largue les amarres

Il s'approche d'un air de connivence de l'homme , tout prêt a quelques centimètres, il sent bon la lavande, il a du même se frotter les trous de nez surement que cela doit impressionner des femelles, il lui chuchote alors c'est beau l'amour.

La passerelle se déplie, il ramasse son baluchon piqué sur un mort pendant la nuit, parce que voyager avec un sac cela fait naturel, il a même pas pris soin de vérifier ce qu'il contenait, surprise pour plus tard, il avance d'un pas alerte avec un sourire édenté, il a déjà repéré la grognasse blonde qui s'agite, arrivé a sa hauteur il lui tend le billet.

Un baiser de bienvenue?
--Margotte_la_sotte


Sosotte et sa famille .

La mère levait les yeux au ciel ! Le père secouait la tete, la pipe à la bouche tressautant sous les bougonnements ! Encore un prétendant qui se sauvait (presque) en courant, l'effroi se lisant sur son visage. Margotte souriait de cette facon naïve et stupide qui lui allait si bien. Faut dire que personne ne lui avait jamais vu un autre air sur la figure, ce qui lui avait d'ailleurs valut son charmant surnom : Margotte la Sotte !

Quel charmaannnt jeune homme ! Notre prochain rendez-vous ....

Il n'y aura pas de prochain rendez-vous, il ne reviendra pas, il prendra le premier bateau pour le bout du monde si il est sain d'esprit !!! s'exclama le père entre deux bouffées de fumée.

Margotte souriait toujours, mais se demandait pourquoi sa mère pleurait comme une madeleine apres chacune de ses rencontres avec de futurs gendres .... Puis son père eut une illumination en disant le mot bateau ! Il avait entendu parler de ces voyages de l'amour, où toute ame solitaire trouvait chaussure à son pied ..... enfin où chaque pot, pour ne pas dire potiche, pouvait trouver un couvercle. Et dieu sait, qu'ils en avaient essayé des chaussures et des couvercles, mais la Margotte, sous son minois angélique, cachait une stupidité sans borne qui aurait rebuté le plus idiot des idiots du village !


Fille ! Tu vas partir pour la croisière de l'Amour ! Là, tu trouveras l'homme qu'il te faut !

Et surtout, pensa-t-il, j'éviterais pour une fois d'avoir honte devant un autre homme.

Margotte sautilla sur place, tapant des mains et poussa de petits couinements
.

Oh oui ! La croisiere de l'amour ! Je suis fan de Julie (plus facile de se comprendre entre blondes à deux neurones) ! Oui oui Père ! Merci Père !

Elle s'affala dans un fauteuil en soupirant : Oh ! C'est si beau l'Amour .........

Sosotte prend le bateau.

Ca y est ! Elle y était ! La main en visière, elle cherchait ses parents (qui se cachaient derriere un panneau publicitaire, hitoire de pas se faire remarquer) pour leur faire signe.

Maman ! Papa ! Au revoir !

Un lacet de bottine mal fait, une chute au pas suivant, voila notre Margotte les quatres fers en l'air sur le pont du bateau.

Un docteur !! Y a-t-il un docteur ? Mais où est le Doc Adam ? Mes fesses me font mal !!!

Oui, oui ! Non seulement elle est sotte mais en plus elle est loin d'etre discrète ! Ah ! Ca va etre beau l'Amour !
--Aaronspelling
Du haut du mat pour une meilleure vue de l'ensemble


Un sifflement long et strident qui provient du bateau , c'est le signal du départ imminent, les passagers doivent se hâter sous peine de rater la planche, alors que le personnel en folie continue d'accueillir les ratés de ce monde, le capitaine est parti s'en jeter un petit au coin de la tronche, c'est un homme un vrai, implacable rien ne l'émeut vraiment ni les pleurs de son rejeton quand elle se prend une torgnole pour avoir trop fourré son nez partout, ni ce con d'isaac qui pleurniche avoir raté le dernier cocktail en l'agitant trop fort, rien a part peut être le déhanché de Julie certains soirs, quand elle se trémousse avec sa jupette bon diou ,cette grognasse a pas vraiment décroché le prix de l'intelligence sur terre mais ce cul....

Le capitaine vient de réapparaitre, le nez rouge les yeux pétillants, il est gai, non pas gai dans le sens que pour lui homme et femme se mélangent non, il est gai car la vie est belle et que c'est beau l'amour.

Autrefois il était haut gradé dans l'armée, il bravait les tempêtes a l'aide d'une épée, il surgissait dans la nuit a cheval jamais vaincu, toujours ivre, puis il a fait amende honorable un jour,l'armée c'était fini on ne le reprendra plus, désormais il rendrait les gens heureux, en usant de toute son énergie jusqu'à trépas si il le fallait.

Il se saisit d'un porte voix , fascinant les progrès de la technologie, avant on joignait les mains pour prolonger le son, maintenant le son portait loin grâce a un cornet, il est tenté un instant pour pousser la chansonnette, c'est qu'il a un beau coffre le capi, il sait donner du la lalalala et du si sisisisisisi, en toutes occasions, combien de minettes ont valsé sur son vice infernal, endiablé.


*Attention, mesdames et messieurs dans un instant cela va commencer, asseyez vous bien gentiment, nous allons démarrer, 5,4,3,2,1 partez allumez tous les chandeliers, et laissez vous portez la croisière de l'amour va commencer.


*michel fugain attention mesdames et messieurs


Bonsoir,
Toute citation, même détournée comme la votre, doit voir ses sources affichées en bas de post, merci donc de citer la provenance des paroles.
Bon jeu
ModoBreiz
--Henri_aulait


Beau comme un dieu. Intelligent comme un médicastre après 12 ans d'études à l'université du coin, un sourire à faire tomber à la renverse tout ce qui porte jupon, combattant émérite, guerrier sanguinaire quand il le faut, des cicatrices bien comme il faut pour prouver qu'il est un homme, une bourse bien remplie et des coffres qui le sont tout autant en son domaine. Ça c'est Henri.

Que vient il donc faire sur le bateau de la croisière de l'amour ? On est en droit de penser que la moindre donzelle un peu intelligente verrait en lui l'époux parfait.
Henri a un problème. Il ne pourra jamais avoir d'enfants. Pauvre homme. S'il a la bourse bien remplie, on ne peut pas dire que ce soit le cas de celles qui normalement devraient être dans ses braies.
Henri n'a pas de bourses, de testicouilles, Henri est... non, pas un eunuque. Il est né comme ça. Il aime les femmes, sait les contenter bien comme il faut quand il s'agit de galipettes dans le foin ou sous un drap soyeux brodé aux initiales de la samarithune. Grand magasin parisien mondialement connu.

Le vrai gros problème c'est qu'il a la voix qui va avec, enfin, sans. D'ailleurs le curé du village a toujours aimé l'avoir dans la chorale de l'église pour la pureté et le cristal de sa voix.
Pour chanter c'est bien, mais pour conter fleurette, c'est une autre paire de manches.
Tant qu'Henri se tait, il est parfait. Mais lorsqu'il parle, les femmes sont de prime abord étonnées, parfois compatissantes et ne se fient qu'à ce qu'il dégage de force et de charisme.. Mais quand il annonce qu'il ne pourra jamais donner d'enfant à la demoiselle, tout le monde se barre en courant. Les femelles et leur besoin de reproduction l'irritent au plus haut point.

Il sait que la croisière de l'amour c'est pour les désespérés. Alors il a tenté sa chance en achetant un ticket chez le charretiste (traduisez garagiste pour charrettes), boulanger sage femme.

Le voilà donc sur le port, en point de mire un gros bateau blanc dont les drapeaux flottent au vent.
La foultitude de gens montés sur le pont lui font espérer une épouse avant la fin du voyage.
Mais voilà qu'on remonte la passerelle...
Henri court au ralenti, cheveux au vent, oeil perçant, et vise le rebord de la passerelle déjà à trois mètres au dessus du sol. Dans un bond élégant et toujours au ralenti il attrape la passerelle et grimpe dessus alors que le système hydraulique de la chose termine de l'amener à hauteur du pont.

Un sourire ravageur en coin de bouche, un clin d'oeil à la gente féminine présente, une mèche remise en place d'un mouvement dégageant puissance et douceur, et il pose enfin pied sur le plancher des vaches... qui flottent. Ca se pâme, ça soupire, ça transpire à voir le bel henri arriver tel le sauveur de le monde.

Une révérence circulaire pour saluer tout ce petit monde et sans un mot, parce que ça n'est pas la peine de se griller tout de suite, il file visiter le bateau de son pas souple et nonchalant, poursuivi par les regards féminins en détresse.

Une seule l'aura. Parce qu'il le vaut bien.
--Elchegue
Elche, il a embarqué dans l'ombre, le strass et les froufrou pas pour lui, il est monté furtivement avec son packetage, lui qui n'a jamais vécu que dans le complot et le mensonge cette croisière sera un supplice et pourtant il se devait d'être la ce jour, il est persuadé que derrière la façade ce cette innocente aventure de voyage en mer se trame une affaire sordide, voila des mois qu'il épie l'équipage, il a suivit la blonde partout fidèle comme une ombre, quand elle faisait un pas, il en faisait un demi, quand elle sautillait de joie , il tapotait du pied, parfois dans la rue au marché elle s'arrêtait pour voir le reflet de sa personne lui remontait alors ses braies et sa cordelette, une fois il a même réussit a entrer dans sa maison, elle était en train de tremper dans son baquet en chantonnant, il s'était bourré les oreilles de fleurs de champs et avait pu voir que elle était vraiment blonde partout, sans espoir pour elle, mais rien aucune piste ne l'avait conduit a un quelconque trafic, l'affaire tordue il ne pouvait la résoudre qu'en montant à bord et en se mêlant aux passagers, mais il tirera ca au clair, foi de parano, de toute façon le conseil ducal ne perdra rien pour attendre, il mettra la machination au grand jour a la vu de tous et des têtes tomberont.

Discrétion et un air de passe partout, il avait pris soin de prendre ses parchemins et plumes, il pourra ainsi a loisir dessiner chaque détails qui lui sembleraient louche et monter un dossier, il en était pas a sa première affaire, il avait déjà démantelée des réseaux entiers ,des groupements obscurs comme les blaireaux du Nord avaient subi les fruits de sa ténacité afin de percer a jour leurs méfaits.

Plus tard quand tous seront en train de se pinter la ruche dans la grande taverne du bateau, il ira fureter vers les cabines, pour l'instant il scrutait les visages et comportement de chaque personne qu'il rencontrait, il avait encore en mémoire ces centaines de portraits que la Curia distribuait parfois, tous ces avis de recherche comportant toujours un visage sale et mal habillé, il se pouvait bien que dans le lot une personne grimée soit présente 100 écus par tête c'est toujours bon a prendre.

Il rasait les murs, le regard inquisiteur, personne ne devait se douter de sa fonction de cafard ambulant, être et paraître était très important dans son métier , pouvoir se méler a la foule et devenir monsieur tous le monde, cela n'était pas donné a tous le monde, mais pour lui l'art de la dénonciation était innée a 6 ans il avait surpris son institutrice revendre un pain sur le marché du Murat, elle l'avait mis a 6.05 en dessous de 5 deniers de la grille de vente, il se rappelle encore du sucre d'orge que lui avait remis le maire, quand il avait accouru le prévenir, des années plus tard, il avait balancé ses parents, ceux ci, pour pouvoir le nourrir avaient usé de spéculation, ils avaient pris 10 jours de prison, ils se demandent bien pourquoi a leurs sorties, ils n'avaient plus jamais voulu le voir......


--Martymcflyyyyy


« Hééééééééé voici Marty Mc Fly !!!!! »
Tonnerre d’applaudissements … C’est toujours comme ça qu’on s’imagine que l’on fait ses entrées lorsqu’on est hyper branché. Le topo était on ne peut plus clair direction le Pacific Princess croisière « Totalement in love », tel qu’aurait pu le dire Marty.

Issu d’une famille pauvre, il s’était fait lui même une solide réputation dans les affaires. Les croisières il connaissait, mais c’était surtout ses marchandises et son argent qui voyageait au grès dés différents contrats qu’il négociait partout en europe.

Homme d’affaire richissime, toujours de bonne humeur, dragueur comme pas deux mais … parce qu’il y a un mais … célibataire endurci. Ce n’était pas vraiment un vieux garçon, sa mondanité et son humour lui donnait une certaine classe. Mais sa puérilité lui ôtait instantanément toute possibilité de construire une histoire sérieuse avec une femme Barbara Gould par exemple.

Comme à son habitude Marty arrivait parmi les derniers, son major d’homme courait derrière lui avec une valise aussi grande qu’un char à bœufs et le voilà qui embarqua au bord du Pacific Princess.


Bonjouuuuuuuuuuuuuuur, raviiiiie ! Demattttttttttt la compagnieeeeeeeeee !


Le décor commençait tranquillement à se poser et voilà que la gentille organisatrice du séjour montrait à toute la compagnie la blancheur ultra bright de ses dents.


Demat ! Alors où est ce qu’on drague ?!

[i]
Et voilà il en avait fait trop et irrémédiablement trop comme à son habitude. Il ne pouvait s’empêcher de passer d'emblée pour un lourd dingue…
--Mouchette
Apres moult déboires, moult déception, un peu d’air frais aller lui faire du bien. Et puis tout ce travail, aider les pauvres à porter leur objet encombrant était pas de tout repos.

Les chemins étaient plus ce qu’ils étaient, plus sur, plus encombrés, plus de travail. Elle avait vu de loin les gros bateaux, et avait regardé les personnes monter dessus, elle se dit qu’il devait y avoir de quoi travailler sur ce bateau, aussi âpres un travail bien récompensé, elle prit un billet, destination le paradis céleste.

En prenant la passerelle, elle observa tout le monde, la brunette, pris des notes mentalement, observa les personnes ayant le plus besoin d’aide.
Sans se faire remarqué elle regarda partout autour d’elle,
Pas loin d’elle un apollon qui se la pete.

Hummm… pas mal du tout j’en ferais bien mon quatre heure, et mon midi aussi, se dit elle

Elle secoua la tête,

Allons, tu es la pour le travail pas pour la bagatelle,

Elle avança, trouva la blondasse qui servait d animatrice.

Tiens ca doit valoir pas mal des dents comme ca. Hum hum…
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