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[RP] Agence locale de l'Agence Acilion Presse

Cyann


31-12-2010 En Lorraine, on fête en grand !


Nancy (AAP)- Le 24 novembre dernier, la Lorraine célébrait son anniversaire ! Et pour cette occasion, le Conseil Culturel Lorrain fut l'organisateur, pour la deuxième année consécutive, de la fête ducale. Le bal clôturant ces fêtes et l'année 1458 a lieu en gargote.

Suite au franc succès de l'an dernier, les concours furent de retour, avec une saveur «mirabellisée» cette fois ci! En effet, les Lorrains se sont vus proposer diverses activités culturelles - non non pas de sport cette fois, et n'allez pas dire à la présidente qu'il manquait d'activités plus «viriles» lors de cette fête, elle pourrait bien très mal le prendre !

Au programme de cette année 1458 :

- Mirabellart : Un concours de peinture qui fut remporté par notre Archidiacre Uriel pour sa toile «Et Dieu créa la mirabelle» que voici:



- Laissez la mirabelle en vous s'exprimer : Un concours de poésie qui fut remporté par dame Cleo92 pour son oeuvre à la fois poétique et musicale que voici:

« Qui t'es toi, à me faire de l'oeil ici ?
Qui tais-toi, l'eau à la bouche ainsi ?

Je la croisais un soir en taverne
j'avais le coeur gros et l'humeur terne
Balançant mon ennui d'un geste las
Quand devant moi, elle s'installa

Qui t'es toi ? à faire à l'peil un bleu, un sanglot !
Qui tais-toi, à voler aux lèvres baisers et mots ?

Sucrée, elle passa son bras autour de mon cou
Mots en cascade, histoires drôles, contes de fous
Les gens me parurent charmants, bien moins laids
Je l'écoutais béate en criant " à la vie !! santééééé ! "
L'amusette cristalline me caressa le gosier, me chatouilla
Épaule contre épaule, je m'entendis rire aux éclats

Qui t'es toi, à réchauffer, à apprivoiser ?
Qui tais-toi ? à enrobés de miel bleus et maux ?

Nous chantâmes, rêvâmes, coeur à coeur, âme à âme
Doucement à longues gorgées, elle me fit me raconter
Dénouant le noeud à ma taille trop serré...

"j'ai trouvé une amie ici !" me dis-je ... pleine de charmes !
La joue dans la main calée et les paupières fermées
Dégustant ce moment qui finit par s'écouler
en flaques chaudes, molles, trans lucides sur le sol
Et l'instant d'après
ouvrant les yeux ... elle n'était plus là ! envolée, évaporée !

A sa place entre mes doigts, au verre de clair alcool
Se mirant comme dans un miroir, c'est moi que je vis

Qui es-tu ? à me faire de l'oeil rouquine cristalline éméchée
Qui Hais-tu ? plus personne ! puisque depuis àmort je sais aimer

Santééé ! »

- "Quand l'appétit va tout va" : notre concours de cuisine à saveur de mirabelle, bien évidemment, fut remporté par Dame Rosana45, avec sa terrine de lapin aux mirabelles. Et voici donc, la recette qui a charmée nos juges:

*Terrine de lapin aux mirabelles*

Ingrédients:
1 lapin de 2,5 kg
300 g d'échine de porc
300 g de lard gras
3 g de poivre blanc
3 g de baies de poivre rose
5 cl d'eau-de-vie de mirabelle
400 g d'os de veau
80 g de carottes
80 g d'oignons
1 bouquet garni
2 oeufs
200 g de mirabelles au naturel
300 g de barde de lard
0,5 g de thym
2 feuilles de laurier
50 g de beurre
3 cl d'huile
15 g de sel fin

Préparation:

Allumer le four
Désossez le lapin et réservez-les deux râbles (filets).
Coupez la chair du lapin, l'échine de porc et le lard gras en fines lanières.
Assaisonnez et parfumez avec 2,5 cl d'eau-de-vie de mirabelle.
Concassez-les os de veau et de lapin, faites-les revenir à l'huile, ajoutez les carottes et les oignons émincés.
Laissez mijoter, puis mouillez à l'eau froide (1 l environ) et laissez cuire pendant 1 heure après avoir ajouté le bouquet garni. Passez au chinois et laissez réduire pour obtenir 2 dl de glace. Assaisonnez et tenez au frais.
Faites revenir les râbles et le foie de lapin au beurre, débarrassez-les dans un récipient et arrosez-les avec le restant de la mirabelle.
Passez les lanières de lapin et de porc deux fois au hachoir fin, le lard une fois. Incorporez la glace de viande et 2 oeufs. Assaisonnez, puis passez au tamis.
Dénoyautez les mirabelles, fourrez-les avec la farce à l'aide d'une poche et d'une douille fine.
Coupez le foie en petits dés, puis mélangez délicatement le foie, les mirabelles et le poivre rose avec la farce.
Chemisez une terrine de barde, tapissez le fond de farce déposez dessus les filets de lapin, recouvrez de farce. Déposez dessus une barde de lard, parsemez de thym et de 2 feuilles de laurier.
Mettez un couvercle et enfournez au bain-marie pendant 1 h 15 min environ.
Laissez refroidir sous presse et couvrez d'une gelée aromatisée à la mirabelle.


Et enfin pour terminer, notre quatrième concours mais non le moindre:

- Vous êtes plein comme Une charrette pleine: Un concours de hasard durant lequel les participants devaient tenter de deviner combien de bouteilles de mirabelle étaient entassées dans une charrette. C'est messire Lysander qui avec une estimation de 140 bouteilles, remporta le grand prix. La charrette contenait en effet, 137 bouteilles, qui furent ensuite consommées lors du bal. On rapporte d'ailleurs qu'il n'en reste plus une seule! Mais cela n'est pas surprenant, puisque que la présence de quelques Lorrains ayant un penchant pour cette douce boisson a dut grandement aider à la disparition de tant de litres de mirabelle! Cependant, lorsqu'on leur demande ils répondent tous: « Meuh non *hips* j'ai pas *hips* bu tant que *hips* ça� »

Chacun de ces concours ont attiré une dizaine de participants et participantes venant de chacune des villes Lorraine. Nos quatre gagnants se sont vus remettre une bouteille de LA meilleure mirabelle Lorraine, ainsi qu'un panier garnis par le conseil ducal.

Il est aussi important de mentionner la participation de nos juges qui ont permis de nommer nos gagnants.

En poésie : Messire Sabifax, Dame Elisette et dame Lavania.
En cuisine : Messire Uriel, Dame Zahra et dame Lavania assisté du jeune Clemen de monmouth
En art : Messire Flavien Von Frayner, Dame Zahra et dame Lavania.

Pour terminer, la fête ducale fut clôturée par un grand bal extérieur où tous devaient être vêtus de couleur «mirabelliennes», soit le jaune, le brun ou le vert. C'est lors de cet événement que les gagnants furent annoncés et que leurs prix leur furent remis.

Il serait toute fois déplorable de ne pas mentionner la surprise que l'organisatrice avait préparé pour le Duc en fonction lors de l'organisation de cet événement, soit Sa Grasce Sabifax. En effet, celle-ci habilla le Duc d'un costume de charrette, confectionné par Dame Jovalpeye du manoir des artistes. Pourquoi un costume de charrette? Mais suite à la proposition du Duc d'intégrer les charrettes à la fête ducale voyons! Quel meilleur moyen que celui-ci pour mettre en valeur la charrette?

Afin de voir ce magnifique costume, rendez-vous sur la Gargotte Lorraine avant que le Duc ne le retire!

Sur ce, un grand merci à tous les participants et participantes de la fête ducale ainsi qu'à nos juges et au conseil ducale pour la remise des prix et leur présence lors de la fête ducale. Sans vous tous, la fête n'aurait pas pu être ce qu'elle fut!

Lavania,Présidente du CCL & Organisatrice de la fête ducale, pour l'AAP

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Cyann


02-01-2011 Savoie : la duchesse a du mal à écarter les Suisses

Annecy (AAP) - Les lecteurs les plus assidus connaissent les tenants et les aboutissants du conflit qui oppose la République de Genève au duché de Savoie. Pour les autres, il leur suffit d�aller consulter les article des 17 et 21 décembre, "Guerre de Savoie : genèse du conflit" et "Guerre Genève - Savoie".

Ils s'achevaient sur la conquête d�Annecy le 19 décembre par les armées genevoises, après une semaine de combats acharnés. Celle-ci a finalement été rattachée à la Confédération dite helvétique, et mise sous la tutelle du gouvernorat militaire du capitaine Mélian du Lys, chef de l�armée républicaine genevoise, aucun Annécien ne s�étant proposé pour la cogestion de la municipalité.

Pendant ce temps, une autre armée genevoise, dirigée par Cameliane, est partie achever ce qui restait de l�armée annécienne aux ordres de la duchesse en rase campagne. A son retour, les combats firent rage aux alentours d�Annecy. Le 24 décembre, une autre armée envoyée par Chambéry fut repoussée par les forces genevoises.

Dès lors, la stratégie ducale semble avoir été d�attendre les renforts qui ne tardèrent pas. Le 29 décembre, ce n�est pas moins de cinq armées que les défenseurs confédérés ont repoussé. Parmi ces renforts au service de la duchesse, on compte des détachements bourguignons, dauphinois et comtois. Par ailleurs, des groupes importants d�Helvètes alémaniques sont venus prêter main forte aux défenseurs d�Annecy.

Du point de vue diplomatique, l�affaire semble être au point mort. La tentative de médiation de la part de la Franche Comté a tout l'air d'avoir échoué. Bien au contraire, comme on l�a vu, la noblesse doloise a envoyé une armée pour mener un assaut contre Annecy. Le chancelier de Genève, Izaac du Salève, a proposé de restituer Annecy au duché de Savoie, contre l�attribution d�un statut particulier visant à lui conférer davantage d�autonomie, afin d�assurer la sécurité de la République de Genève et la souveraineté économique (dont l�obstruction a été à l�origine du conflit, comme on l�a vu) et juridique de la ville savoyarde, en plus des préalables déjà cités (notamment la libre circulation en Savoie des honnêtes bourgeois de Genève). A cette heure, la demande a rencontré une fin de non recevoir. Les adversaires de Genève paraissent avoir fait le pari des armes, et les faits rendent ce pari risqué, leurs forces ayant battu retraite.

En plus des habituelles déclarations de l�Eglise de Rome, la République lémanique a été mise en demeure par le tout nouvel empereur de se retirer d�Annecy. S�agit-il d�une simple déclaration d�intention rendue indispensable par une toute nouvelle prise de fonction, ou une réelle menace ? Les récentes déclarations impériales font pencher vers la première solution. En effet, l�empereur ne semble pas être très au fait du statut particulier de la Confédération helvétique. En témoigne la nomination d�un représentant au sein de la chambre laïque « des parties Helvétique de l�Empire » en la personne de Faris, ne résidant pas de surcroît au sein de la Confédération, alors que le statut autonome et en dehors de la souveraineté impériale de la Suisse a été reconnu par son prédécesseur Long John Silver. L�assimilation des combattants genevois à la Réforme, de Genève à la Confédération, et la dénomination de « République Réformée de Genève » renforce cette impression, voulue ou non, de méconnaissance et de confusion.

Ses armées s'étant retirées, son appareil diplomatique restant invisible, le Conseil de Savoie paraît s�être rabattu sur la guerre asymétrique, méthode habituellement associée aux brigands et aux causes perdues. En effet, deux révoltes en lien avec ce conflit ont éclaté en cette dernière nuit de 1458. La première a propulsé Lothilde, une noble d�origine Comtoise, à la tête de la mairie d�Annecy, en en expulsant le capitaine Melian du Lys. Par ailleurs, une équipe comto-savoyarde a pris la direction de l�avoirie (c�est le nom helvétique de la mairie) de Fribourg, bien que celle-ci soit tout à fait indépendante de Genève.

Comme deviné tantôt, un conflit à long terme est engagé, et une issue ne semble toujours pas s�esquisser. A ce jour le bilan, selon les estimations, est de 75 morts et 42 blessés du côté savoyard, et 31 morts et 28 blessés du côté genevois. Les réformés affirment que c�est là la preuve que Deos et de leur côté. Les stratèges pensent plutôt que cette disparité est due au fait que les genevois étaient en position défensive lors de la bataille la plus sanglante.

Zarathoustra, pour l�AAP

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Cyann


05-01-2011 Piège en Haute Mer ?

Zeebrugge (AAP) – Croisant récemment au large des côtes bretonnes, le Flanders I, à la barre duquel se trouve le Seigneur Toffie de Lessines, s’est cru pris au piège en apercevant à l’horizon deux Naves génoises de combat, alors qu’il ralliait le port de Brest pour y passer le réveillon de l’an neuf.

Informé lors de leur dernière escale que des bateaux pirates, parmi lesquels ceux qui sont suspectés d'avoir coulé un rafiot anglais et plusieurs vaisseaux portugais, sillonnaient les eaux territoriales du Grand Duché de Bretagne, l’équipage du Flanders I, composé presque exclusivement de membres des Forces Spéciales Flamandes en mission de commerce, était à l’affût des navires battant pavillon noir. C’est ainsi qu’ils se préparèrent à faire usage de la force en apercevant, venant dans leur direction, deux navires suspectés de s’adonner à des actes de piraterie maritime : le Veni Vidi Vici, aux commandes duquel on retrouve la Bourbonnaise Sofio, et le Madgnifique, mené par la Marquise Madeline de Blain.

Alors que les guerriers flamands se tenaient sur le pont, tout en armes et parés à l’abordage, le Capitaine du Flanders I s’enquit rapidement des intentions de l’Amirale du Grand Duché. La Marquise rassura alors l’équipage flamand en l’autorisant à rejoindre le port de Brest, tandis que l’inquiétant Veni Vidi Vici accostait à Tréguier.

Reisleider, pour l’AAP

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06-01-2011 Une nouvelle Rose éclot à Paris
PARIS (AAP) - Depuis quelques jours, dans un quartier huppé de la capitale, les rumeurs vont bon train quant à l'ouverture d'un établissement du nom de la Rose Noire. Ceux qui savent qu'il s'agit d'une maison de passes n'auront pas manqué de faire le parallèle avec la Rose Pourpre, établissement similaire ayant pignon sur rue depuis des années à la Cour des Miracles.

Toutefois, la Dame Rouge, mystérieuse matrone de la Rose Noire, vise une clientèle apparemment plus distinguée. La localisation qu'elle a choisie, bien loin des quartiers mal famés, a attiré l'attention d'un courageux journaliste qui a mené une enquête de terrain. Il décrit un intérieur cossu et de bon goût, des filles de joie élégantes, versées dans les arts de la conversation, de la musique et du chant, et éminemment compétentes dans leur vocation première.

Cette nouvelle fleur saura-t-elle attirer les abeilles auxquelles elle se destine ? Une extrême discrétion fait partie des premières règles, à la Rose Noire, mais reste à savoir si les notables parisiens risqueront leur réputation dans ce lieu de débauches...

McY, pour l'AAP

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[b]06-01-2011 Un début de renouveau politique en Bretagne ?[/b]

Rennes (AAP) – Depuis plusieurs mois, la Bretagne ne connaît plus de véritable pluralité politique. Que ce soit dans les villes, où l’alternance n’a jamais été très vivace, ou au niveau ducal où règne un parti unique, si l’on excepte la présence aux dernières élections de la liste BCBG. La plupart de ses membres ont toutefois quitté la Bretagne, et ses quelques élus sont mis de côté, ne pouvant ainsi participer à la conduite des affaires publiques, en raison de l’hostilité extrême existant entre ces factions. La Bretagne ne bouillonne plus sur le plan politique.

L’élection du Grand Duc, où il n’y eu aucune concurrence contre l’actuel souverain Elfyn, atteste également de cet assoupissement général de la pluralité politique. Les grands débats sur l’économie, l’armée, la religion, la diplomatie ou autres, qui agitaient la place publique, sont quasiment éteints. Fini le temps des dissertations sur le bien fondé de l’interdiction des vaches, des empoignades autour de l’idée de fusionner les armées. Manque de grands projets ou fin des scandales, étiolement de l’esprit civique ou lassitude du peuple ? Difficile de savoir.

Pourtant, alors que l’opposition politique n’a pratiquement jamais été aussi atone, une nouvelle voix se fait entendre. Il s’agit d’une jeune fille de Rohan, Lechtinette, qui n’avait pas encore mis le pied à l’étrier de la politique nationale, et qui fait la promotion d’un mouvement intitulé « renouveau et liberté ». Sa posture se veut clairement d’opposition, comme l’indique son interpellation à l’encontre des « copains » et de leurs « magouilles » qui sont au pouvoir. Au-delà de l’opposition, une ambition : le pouvoir, avec un programme électoral dont seules les grandes lignes ont été posées.

Si déjà plusieurs personnes lui apportent un soutien, au moins pour le principe de sa démarche, d’autres, notamment la duchesse et quelques uns de ses conseillers, directement mis en cause par la demoiselle Lechtinette, n’hésitent pas à vouloir la renvoyer à ses pénates en pointant ses erreurs et en l’accusant d’amateurisme, d’incompétence, d’ignorance, de démagogie, de diffamation même. D’autres lui reprochent sa manière, parfois maladroite, de s’exprimer. Le ton monte et le débat tourne rapidement autour de deux conceptions opposées, avec d’un côté Lechtinette qui se revendique comme la relève, tandis que de l’autre la duchesse estime que « l’on ne s’improvise pas relève ». L’opposition entre les promesses d’une personne se voulant l’incarnation de la nouveauté, contre le principe de réalité et l’expérience de ceux qui occupent déjà le pouvoir : un débat qui lui n’a vraiment rien de nouveau, mais qui ne se faisait plus entendre depuis très longtemps en Armorique.

En marge de ces discussions, il faut également signaler l’apparition courant décembre d’un journal satyrique intitulé « l’écho d’Avalon ». Ne comportant pour le moment que deux publications, attaquant ouvertement l’amirale bretonne la marquise Madeline de Blain, cette presse renoue avec un genre qui avait complètement disparu depuis des mois, voire même des années.

Que cette opposition soit légitime ou non, appréciée ou pas, elle n’en demeure pas moins le signe d’un sursaut politique brisant un peu la torpeur ambiante. Reste à savoir si cela donnera lieu à l’émergence d’une véritable alternative pour gouverner la Bretagne, si cela risque d’ébranler véritablement l’assise du parti au pouvoir et si cela attirera vraiment l’attention de la population. Autant d’interrogations qui pourront trouver un début de réponse dans les temps à venir, puisque l’ouverture des candidatures pour l’élection ducale aura lieu le 8 janvier.

Le Kozh, pour l’AAP

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6-01-2011 Quand les institutions font défaut au nouveau Conseil gascon

Mont de Marsan (AAP) - Les Gascons peuvent enfin souffler de soulagement : sa Grasce Gabriel Von Wittelsbach, Duc d'Espelette, vient d'estre nommé par ses pairs Duc de Gascogne, le sixième jour du mois de janvier de l'an de grasce mil quatre cent cinquante neuf.

Cependant ce bonheur est à relativiser. En effet, les conseillers, n'ayant plus accès à leur bureau depuis le vingtième jour du mois de décembre de l'an de grasce mil quatre cent cinquante huit suite à la prise du castel par Memento Mori, ont récupéré leurs bureaux dans un très mauvais, par manque de points d'estat en institution entre autres. Ainsi le Duc n'a-t-il pu se poser sur son trosne et attribuer les postes tels qu'il le souhaitait qu'en tout début de soirée. Et il reste aux nouveaux conseillers à tenter d'accéder à leurs bureaux, ce qui ne sera point une chose évidente à accomplir. Passée cette réussite, il leur faudra agir rapidement afin de remonter les diverses pertes dues à la prise non légitime du Castel.

En somme, le début de ce mandat est caractérisé par le miracle et l'exploit.

La composition du conseil montre de nouvelles testes à de nombreux postes. Ainsi Lolodrogba di Chocomouss, grand opposant à la candidature au trosne gascon, se voit-il confier les mines. Il aura à ses costés un duo déjà bien connu composé du bailli Louis-Philippe Von Wittelsbach et de la Commissaire au Commerce Herra d'Estradie de Lasteyrie. Sa soeur, Ladycharmed di Chocomouss, ouvrira les procès au tribunal qui seront jugés par Lyrielle Von Wittelsbach. Le Capitanat est donné à Sebastian de Franchimont-Yachvili qui oeuvrera aux costés de Damiàn de Castel Vilar, déjà connestable au précédent mandat. La maréchaussée sera laissée aux soins de Kassandra Von Wittelsbach qui a déjà connu ce poste par la passé. Pour finir, niveau communication, Madcat de Morason aura la charge de Porte-Parole alors que Isabelle Sorel gèrera la diplomatie. Le Duc a choisi de donner à Yousseph la charge de communiquant aux maires qui fera le lien entre les municipalités et le duché.

RCV, pour l'AAP

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Cyann


07-01-2011 Elections au conseil du Duché de Normandie (Domaine Royal) : Aouch recueille la majorité absolue des sièges
PARIS (AAP) - La liste SERPILLERES est arrivée en tête lors de l'élection au conseil de Duché de Normandie (Domaine Royal), et obtient la majorité absolue des sièges. Elle pourra donc gouverner seule.

Répartition des suffrages exprimés :

1. "SERPILLERES" (Aouch) : 100%

La répartition des sièges au scrutin à la proportionnelle conduit à une nouvelle répartition des postes du conseil :

1 : Lodanya (Aouch)
2 : Alberic (Aouch)
3 : Elisabeth_stilton (Aouch)
4 : Akane (Aouch)
5 : Leovigild (Aouch)
6 : Styx1319 (Aouch)
7 : Patsy (Aouch)
8 : Modius (Aouch)
9 : Riddler* (Aouch)
10 : Jason_maccord (Aouch)
11 : Myladybe (Aouch)
12 : Keur (Aouch)

Les membres du conseil reconnaîtront le prochain Duc d'ici à deux jours. Ce dernier devra alors présenter ses hommages à son souverain, et nommer aux principales charges du Duché.

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Cyann


07-01-2011 Lorraine : Entre chiens et loups

La Loi Martiale vient d’être levée le 6 janvier 1459 par le duc Ludwig Von Frayner.
En effet, depuis le 30ème jour du mois de juin de l’année 1458, la Lorraine était sous cette loi d’exception ; ainsi, nul ne pouvait théoriquement en franchir les frontières sans autorisation, au risque de le payer de sa vie. (1). Toutefois, durant cette période, après examen des demandes, les prévôts successifs accordèrent moult autorisations. Le sol lorrain fut ainsi foulé par nombre d’étrangers. Cela ne se fit pas sans tension interne. En effet, la menace fut double : la présence de quelques 60 étrangers donna bien du fil à retordre aux autorités et, dans le même temps, des voix lorraines s’élevèrent pour traiter les gouvernements successifs de dictature et parfois même appeler à la révolte. Qu’en est-il vraiment ? La loi Martiale fut-elle une mesure abusive ? Ou y a t-il eu des risques avérés pour la sécurité en Lorraine durant cette période ?

En effet, difficile pour nous, simples lorrains, de juger de la réalité de la menace de brigands armés brandie par les Conseils Ducaux successifs pour justifier la Loi Martiale. Après tout, les brigands ont tendance à vivre caché au fond des sous-bois et, s’ils sortent en taverne, ils crient rarement à tue-tête « j’suis un brigand, pendez moi ! ». Nous sommes, en la matière, contraints de faire confiance à ceux que nous avons porté au pouvoir.

Il y eut toutefois une exception sous le règne de sa grasce Sabifax de Beauregard, à la mi-octobre 1458. Trois groupes armés dont un d’une vingtaine de personnes, les « Domini Canis», sous l’autorité de Naudeas La Barillère (3), vinrent en Lorraine et une partie d’entre eux ne se gêna pas annoncer fièrement vouloir « mettre la Lorraine à feu et à sang » (1).

Les membres des « Domini Canis », brigands notoires pour la plupart, –traduire : fichés sur des listes noires qui circulent entre provinces- furent mis en procès après injonction à quitter notre sol par le prévôt de l’époque, la baronne Zahra de Beaulieue sur Argonne pour violation de la Loi Martiale(1) et du décret « Personna Non Grata ». Lors de ces procès, certains déclarèrent être de simples marchands ou voyageurs en visite chez un proche et d’autres des gardes personnels du Grand Inquisiteur & Camerlingue, son éminence Clodeweck de Montfort. S’engagea alors des enquêtes et échanges qui aboutirent à ce que sa grasce Uriel Réaumont kado’ch-Von Frayner d’Azayes, archidiacre de notre diocèse, afin d’apaiser une situation explosive, se porta garant des « chiens » du Grand Inquisiteur, puisque, ce dernier affirmait que si brigands ils avaient été, désormais repentis, ils étaient des pèlerins sur le chemin de la rédemption. Le duc, le prévôt et le capitaine furent ainsi contraints d’accepter la présence en notre territoire des « Domini Canis » sous la menace d’être jugés pour hérésie(3).

Les « chiens » du camerlingue ou « Dominis Canis » restèrent ainsi en Lorraine un bon mois et le CD maintint la Loi Martiale, c’est à dire, rappelons-le, une sécurité renforcée au château et dans les mairies pour protéger les biens ainsi qu’une surveillance forte des frontières et de toute personne suspecte. Un surcroît de travail important pour tous les conseillers en place, des dépenses supplémentaires pour mobiliser des troupes et au final rien ne se passa… encore une fois ! Il est donc légitime que nous nous disions qu’à chaque fois, nos conseillers crient au loup, dépensent nos écus et, nous privent de notre liberté pour RIEN comme l’ont affirmé certains lorrains lors des débats électoraux(4). Nos dirigeants auraient-ils une fâcheuse tendance à prendre les chiens pour des loups ?

une fois la lorraine quittée, les « Dominis Canis » guidés par son éminence Clodeweck de Montfort ont pris la direction du château angevin le janvier 1459. Quand on dit "prendre la direction" pour eux c'est au sens politique, ils ont en effet renversé le pouvoir en place !

Il faut croire que les conseillers angevins, eux, prennent les loups pour des chiens et les brigands pour des pèlerins ! (CF autre article AAP en date du 3 janvier 1459 "Clodeweck prend le pouvoir dans le Duché d'Anjou").

Moralité : En matière de sécurité du territoire, on ne voit jamais l’utilité des précautions puisque justement, par définition, de telles mesures aboutissent à l’absence d’évènement fâcheux mais, on voit toute de suite ou mène le manque de précaution !

Bonne année 1459

Bernard Lapie, Pour l’AAP

Sources : Gargote Lorraine (page 1&2)
1 : [RP]Annonces du Conseil
2 : [RP]Le Camp des Domini Canis & [RP] : Des pèlerins à Vaudemont
3 :[RP] Audience Inquisitoriale
4 : [rp -élection]Le Plopgramme saison hiver 1458 !

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Cyann


11-01-2011 Pénurie de graisse en Limousin

Limoges (AAP) - Une pénurie de graisse sévit actuellement sur les terres du Limousin et de la Marche. En effet cela fait maintenant plusieurs mois qu'une étrange maladie semble s'être abattue sur le bétail, résolument décidé à ne pas s'engraisser. Bien embêtés par cette baisse de production, les éleveurs peinent à répondre à la demande en carcasses des bouchers. Interrogé à ce sujet, le bailli assure que le cheptel comtal est entretenu avec la plus grande rigueur. A noter cependant un surprenant phénomène : les carcasses se conservaient beaucoup plus longtemps.

Le froid hivernal n'aidant pas, certaines belligérances sont a déplorer entre éleveurs. En effet, ce qu'on pourrait appeler une crise maigre semble toucher sélectivement les éleveurs, ou du moins, de façon épisodique. Avec les immenses progrès de la science, et l'arrivée récente de la plus formidable invention de l'homme : la roue, les paysans cherchent maintenant une explication scientifique et rationnelle à ce phénomène, sans plus se satisfaire de l'éternel et désormais désuet adage : seul le hasard fait grossir. Yoda, maître serveur à la taverne Le retour du Jeudi Saint, explique à la communauté que le hasard n'existe pas, il n'y a que la force. Assertion aussitôt réfutée par ses adversaires s'exclamant que le hasard n'existe pas, il n'y a que l'intelligence. Alors que jusque là, les deux caractéristiques semblaient être nécessaires à la bonne exploitation d'un élevage, une troisième théorie s'élève des masses les plus croyantes, la grâce de Dieu épargne les éleveurs. Désormais organisé sous l'égide de Dieu avec pour devise agricole : Fait grandir ta foi, fait grandir ton foie, l'opposition fait rage.

Au delà des débats d'idées, un groupe d'éleveurs opiniâtres a tenté de trouver un remède plus pragmatique. Ils ont d'abord commencé par faire brouter leurs bétails respectifs sur le champ de leurs voisins, l'herbe y étant toujours plus verte et fraiche, instaurant ainsi un astucieux système tournant. Les effets ne furent pas à la hauteur. Sans résultat probant, ils se sont finalement résolu à quémander l'aide d'un expert, il s'agissait de maître Balssèque, Jean de son prénom. D'après lui, cette maigreur avait pour source même les champs. Pour garantir l'accès des bêtes aux verts pâturages, une grande partie de la province a été salée, solution astucieuse pour faire fondre la neige. Après l'arrêt du salage, les animaux ont pu reprendre leur broutage habituel. Seule la laine des moutons souffre d'une étrange odeur de sel.

Arnaut de Malemort, pour l'AAP

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Cyann


07-01-2011 Malédiction des Flandres : une cinquième victime ?
Malines (AAP) – Et de cinq ? Monseigneur Tibère d’Arcis, récemment nommé au poste d’Archevêque de Malines, n’aura pas résisté longtemps à la Malédiction qui touche les prélats flamands : en effet, il semblerait que l’intéressé soit au plus mal. Certaines sources prétendent même qu’il est mort, ce qui n’aurait rien d’étonnant car c’est désormais une évidence pour tous les Aristotéliciens de Flandres : l’Archevêché de Malines est bel et bien maudit.

Depuis le décès subit de la Mère Bigote le 26 mars 1457, nul n’a pu échapper à la fatalité : ni Alhysis de Fortunat, ni Thibaud de Leidbundguth, ni même Petitcabri Van Blauwblome qui avait espéré évité le malheur en exerçant au titre d’Archidiaconnesse. Si la rumeur se confirme, Monseigneur Tibère d’Arcis sera le cinquième Archevêque flamand à succomber de manière inopinée et dans des circonstances mystérieuses.

Après avoir obtenu sa licence de théologie le 28 mars 1458 au Séminaire de Sens, Tibère avait gravi un à un les échelons de la hiérarchie ecclésiastique, occupant les fonctions de curé, vicaire et nonce apostolique, avant d’être nommé Archevêque de Malines, le 7 octobre 1458. Vétéran de la guerre sainte contre les païens à Constantinople et rescapé des geôles turques, le malheureux n’était pas de taille face à la Malédiction.

Même si certains font encore preuve d’espoir, Monseigneur Tibère d’Arcis n’a plus donné signe de vie depuis le 1er janvier, ce qui tend à confirmer les rumeurs qui font état de son décès.

Reisleider, pour l’AAP






08-01-2011 Nomination à la maison écclésiastique du roi
Toulouse (AAP) Le Grand aumônier de France a nommé le nouveau représentant spinoziste de la maison ecclésiastique du roi.

Le 20 décembre dernier, monseigneur Aurélien Maledent de Feytiat, grand aumônier de France et archevêque de Bordeaux a nommé le sieur Salomon, dict sir_shlomo, représentant des spinozistes auprès de la maison ecclesiastique du roi (MER). Cette nomination fait suite à l'appel à candidature pour le poste lancé en mai 1458 par son prédécesseur, Monseigneur Navigius di Carrenza.

Pour mémoire, le précédent occupant de cette charge n'était autre que Excelsior, ancien comte de Toulouse, décédé fin 1457. Il aura donc fallu près d'un an au Grand Aumônier de France pour lui trouver un remplaçant, année durant laquelle les spinozistes n'auront donc pu participer aux activités de la MER.

Le nouveau représentant, messire Salomon, est un admor de la grande école-havre spinoza, c'est à dire qu'il est une sorte de professeur dont la mission est de diffuser les préceptes spinozistes.

Avec l'élection récente de la reine Beatritz, cette nomination tombe à point, et permet d'espérer que les spinozistes sauront conserver la reconnaissance officielle du concordat royal.

Netto, pour l'AAP.

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Cyann


[b]11-01-2011 Fondue Savoyarde[/b]
Paris (AAP) – Considérant que l'annexion d'Annecy par Genève était une atteinte à la Sainte Eglise Aristocélienne Romaine, Rome a mobilisé les saintes armées, et demandé l'aide de tout aristocélien désireux de défendre la Foy. L'AAP est parti à la rencontre de ces soldats de Dieu, voici leurs propos.

AAP : Bonjour, une rapide présentation pour les lecteurs ?

Korrigans de Franchimont : Bonjour, je vais essayer de vous faire une courte présentation. Je m’appelle Korrigans de Franchimont, je viens de Nîmes, en Languedoc, où j’ai vécu à partir de 10 ans. J’ai commencé par exercer quelques fonctions primordiales dans un village, comme Brigadier et Douanier. Puis, très tôt, j’ai été attiré par le côté « militaire », je me suis donc engagé dans l’ost de mon comté en tant que recrue, puis soldat, et enfin sergent pendant plus d'un an. Le temps passait, et je ne m’épanouissais plus dans mon comté, dans cette « institution » qu'est l’ost, je l’ai donc quitté. J'ai intégré la Garde épiscopale, où je suis actuellement Cadet, un rôle primordiale avec un véritable but qui est de défendre la Foy Aristotélicienne.

AAP : Vous êtes donc soldat et vous êtes ici suite à des ordres, si vous aviez le choix de revenir chez vous, le feriez vous ?

K.F : En effet, je suis soldat, et je suis ici suite à des ordres, mais aussi par ma volonté, et le choix de revenir chez moi ne me pèse plus à présent, car ce serait considéré comme une désertion, mais certes, imaginons que j'ai le choix... Et bien non ! pourquoi ? tout simplement que je me vois mal repartir alors qu’un duché est assailli par des hordes d’hérétiques envoyées par le sans-nom, dépouillant et tuant tout sur leur passage : hommes, femmes, enfants. Énormément de savoyards et de volontaires ont perdus leurs vies pour défendre la Savoie face à ces fourbes d’hérétiques, et je pense que tout fidèle se doit de répondre à cet appel, une chance unique de montrer que la sainte église est unie et indivisible, et qu’elle prône bien l’amour et l’amitié tel que nous l’ont enseigné nos prophètes en allant à la rencontre de nos frères menacés. Alors non, je ne reviendrais pas chez-moi tant que ces vermines, ne seront pas tous morts, ou qu’ils ne se seront pas « rendues ».

AAP : En cas de défaite, quelle serait votre réaction ?

K.F : Seul dieu le sait, mais encore une fois, mon opinion est que des hérétiques ne peuvent l'emporter face à des fidèles, croyants, hommes, femmes, unis face à l’adversité et combattant dans un but unique : vaincre les ténèbres et les obliger à quitter la Savoie.

APP : Quelles sont vos conditions de vie, ici, en pleine guerre ?

K.F : Mes camarades et moi-même sommes arrivés il y a peu en Savoie, mais personnellement, j'ai constaté que les conditions de vie ici sont particulièrement difficiles, j’ai pu voir des enfants et des femmes sans rien à manger, (NdA : au moment de l'entrevue, il y avait une centaine de miches de pain en-dessous de 6 écus 50 sur le marché de la ville) un marché dévalisé sans aucunes victuailles, ce sont des conditions horribles, comme la guerre, et cette vision renforce encore plus ma persévérance et mon dévouement au combat jusqu’à là fin de ce conflit, pour mettre fin à cela.

AAP : Merci !

K.F : Merci à vous.


Sieur Killdragon de Montfort-Toxandrie a lui aussi accepté de répondre aux questions de l'AAP.

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Cyann


16-01-2011 Fin de mandat, ou quand la Duchesse se lâche

Dijon (AAP) - Alors que le mandat Ducal touchait à sa fin, il était temps d'obtenir de la Régnante, Sa Grâce Angelyque de la Mirandole, Duchesse de Bourgogne, ses impressions sur les derniers évènements qui ne manquaient pas de secouer le Duché. C'est donc dans son fastueux bureau, quelque peu encombré par les robes et autres froufrous que l'interview se déroula.

AAP - Votre Grâce, comment appréhendez vous la crise actuelle en Savoie ?

Angelyque de la Mirandole - Quand des hérétiques envahissent par centaines un Duché, on ne parle plus de crise, mais bien de guerre. C'est à cette guerre que la Bourgogne participe. Nous ne pouvions laisser une grande amie comme la Savoie en proie aux suppôts du mal, surtout que depuis tout temps, nous avons combattu l'hérésie avec ardeur. Ceux-ci ne feront pas exception, ils finiront empalés sur nos piques et brûlés - vifs si possible - comme bien d'autres avant eux. L'hiver savoyard sera chaud cette année, car nous verrons bientôt poindre moult feux à la frontière helvète. Croyez-le chers amis, le Lion, le Lion et tous ses acolytes seront morts ce soir !

AAP - Qu'en est-il de la crise des salaires ... euh non, pas la crise, mais ce qu'a apporté la suppression des grilles de salaires pour la Bourgogne ?

Angelyque de la Mirandole - Il ne se passe pas une journée sans que la sublime Duchesse que je suis et l'ensemble du conseil ducal se congratulent de la prodigieuse idée que nous avions eue. Jour après jour, les mines ne cessent de se remplir davantage, et si la mobilisation et le départ en Savoie nous ont fait perdre quelques uns de nos mineurs assidus, je garde bon espoir. Les bourguignons ne sont pas idiots et ils vont là où le salaire est le plus intéressant.

Mais il n'y a pas que sur les mines que cette mesure a eu des répercutions, les prix proposés sur les marchés sont également plus attractifs, entraînant un essor de l'exportation. Ainsi nos voisins peuvent-ils admirer la qualité des produits bourguignons, et je ne parle pas là que du vin dont la renommée n'est plus à faire, nos charolaises par exemple produisent également une viande dont la tendresse est inégalable. Quelle déception cela va être que de ne pas pouvoir la partager avec certains étrangers lors des célèbres Dijon d'Or, la capitale leur étant interdite d'accès sans laissez-passer. Malheureusement la défense du Duché entraîne des concessions nécessaires.

Cependant cet essor économique sans précédent nous accueille les foudres de quelques envieux. Sans doute pourrez-vous les entendre ou les lire, ici ou là vous, conter quelques fallacieuses expéditions commerciales catastrophiques ou autres de leurs fantasmes. Qu'il est triste de voir que certaines personnes sans aucune morale n'hésitent pas à couvrir de crasse la réputation d'une institution aussi glorieuse que l'AAP. Se peut-il réellement que quelques uns de vos rédacteurs oublient qu'ils sont au service de la vérité et agissent à des fins personnelles ? Jusqu'à présent je n'osais le croire.

Puis vint le 18 décembre où apparut sous mes yeux ce papelard calomnieux titré bêtement « Pierre qui roule .. ou chronique d'un désastre économique ». Bien entendu il s'agit d'une lamentable déformation de la réalité.

Revenons donc rapidement sur cette expédition puisque nous n'avions pas encore eu le temps d'en écrire un démenti. Des marchands ambulants du Duché avaient été mandatés pour aller acheter des pierres en Augsburg. Malheureusement arrivés sur place, les lois de l'attraction terrestre ayant été modifiées par le divin, et il leur fut impossible de ramener avec eux toutes les pierres qui avaient été commandées. Nous leur avons donc demandé d'attendre patiemment, plaisantant allègrement avec eux et nous taquinant mutuellement. Nous connaissons fort bien nos marchands ambulants, aussi nous permettons-nous souvent d'échanger quelques charmantes plaisanteries qui auront facilement pu être mal interprétées par quelque stupide péronnelle à l'esprit mesquin. Bref ils attendirent donc jusqu'à ce que des soldats viennent les aider à porter leur surplus de marchandises. (NdA : les lecteurs attentifs auront noté qu'il s'agit sensiblement des faits relatés dans l'AAP, ici expurgés des détails gênants pour la duchesse et ses conseillers. Comme celle-ci a plus tôt qualifié l'institution de "glorieuse", il ne lui sera cependant pas tenu rigueur de ces petites omissions.)

L'Augsburg nous avait proposé de l'aide à plusieurs reprises que nous avions élégamment refusée, preuve qu'il n'y avait là aucune urgence.

Nous tenions par ailleurs à préciser au rat qui s'en était allé fouiner du côté de la salle des marchands que des chats gardent la pièce depuis. Nous pensons revoir la décoration de la salle et nous ne voudrions pas que son sang impur entache nos luxueuses tapisseries...


AAP - Qu'est ce qu'apporte votre loi martiale ? un bien pour la sécurité ou un mal pour les voyageurs honnêtes ?

Angelyque de la Mirandole - Un bien pour la sécurité bien évidemment. Un voyageur s'il est honnête écrira ou se fera écrire une demande de laisser passer. D'autant que les frontières ne sont pas restées fermées bien longtemps. A l'heure actuelle, seule Dijon est interdite aux voyageurs, ce qui laisse aux plus étourdis d'entre eux le temps d'en être informés par la population et de s'organiser en fonction. Les laissez-passer ne sont jamais refusés sans bonne raison, les voyageurs ne doivent donc pas hésiter à en faire la demande si l'envie leur prend d'aller visiter notre merveilleuse capitale. Pour cela il leur est conseillé d'adresser directement un courrier à la Duchesse, au Prévôt ou au Capitaine, afin d'obtenir prestement une réponse.

Vous savez, nous avons bien mieux à faire que de surveiller les allers et retours de chaque personne foulant notre sol. Il ne s'agit guère d'un caprice ou d'une envie d'embêter qui que soit. Mais nous espérons ainsi nous protéger de tous les marauds qui couvent Dijon d'un regard envieux. Nous avons connu des défaites par le passé, nous en avons tiré les conséquences. Si un soir, Dijon doit être assailli, c'est étendus dans une marre de sang que ces vauriens verront poindre le jour.


AAP – Pour terminer, Votre Grâce, fanfreluches ou mobilier ? Qu’en pensez vous ?

Angelyque de la Mirandole - Je n'en pense guère autre chose que ce que toute jeune femme belle, élégante et raffinée est en droit d'en penser. Vous savez, quand il est question de mode, on dit souvent « Paris ! Ah, Paris ! » ou encore « Paris ! Oh, Paris ! », mais on oublie souvent que celle que l'on nomme la capitale de la mode est presque toujours influencée par la gracieuse Dijon.

Prenons l'exemple de la célèbre robe en lierre bourguignonne dont vous avez surement entendu parler, tant sa renommée a fait le tour du Royaume. Peut être aurez vous du mal à le croire, mais c'est à Dijon que l'idée naquit. Et qu'en est-il à présent ? Je vous le demande ? Eh bien, chaque grande Dame en possède une. Quoique malheureusement, elles ornent bien plus souvent leur garde robe qu'elle même. Toutes n'ont pas la silhouette adéquate pour revêtir cette merveille, voilà pourquoi elles ne l'exhibent guère en public. Mais elles en ont une, soyez-en assurée.

D'ailleurs, puisque vous parliez mobilier, cette idée me vint quand notre Procureur – qui pour sa part est très tatillonne sur la décoration intérieure – était venue me trouver un soir. Elle souhaitait alors changer le mobilier de son bureau trop peu élégant à son goût. Aussi n'hésitais-je pas un instant, et lui offrais-je de tout recouvrir de marbre, laissant de côté mes envies personnelles pour satisfaire les siennes. Vous savez, on me surnomme parfois la Cruelle, mais dans les faits, je suis d'une grandeur d'âme à tout épreuve et d'une douceur à en faire pâlir plus d'un. Si je n'étais pas aussi modeste sans doute affirmerais-je être la femme idéale.

A noter que si un jeune homme beau, méritant, généreux, riche, noble et célèbre souhaite bénéficier de mes nombreuses qualités, je serai toute prête à convoler en juste noces. Non pas que je tienne absolument à trouver bottine à mon pied, mais il arrive un moment ou son propre regard dans le miroir n'arrive plus à vous rassurer pleinement d'une silhouette pourtant parfaite.

Bref, revenons-en à la robe en lierre, suite à la demande de ma procureur, il m'était hélas impossible de m'offrir cette somptueuse robe en soie écarlate qui me faisait tant envie. C'est la que l'idée me vint : celle d'une robe élégante et peu chère. Voilà comment naquit l'histoire d'une parure qui, en quelques semaines, conquérait cours et châteaux.

AAP – Votre Grâce, Merci pour vos informations.

F. Pour l'AAP

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Cyann


16-01-2011 Surprenantes élections en Artois

Arras (AAP) - Le résultat des élections comtales artésiennes de Janvier a été annoncé jeudi 13, et il est plein de surprises.

Pour la première fois depuis bien longtemps, les élections comtales ont vu se disputer non pas cinq listes, non pas quatre ni trois, mais seulement deux listes ! C'est ainsi que "Tout Pour l'Artois" (TPA) affrontait "Pour un Artois Uni Vraiment Renaissant et Etincelant" (PAUVRE)

De vieux partis comme "Valeur Artésienne" (VA) ou "TECAP" ont en effet renoncé à présenter une liste, soit par lassitude, soit suite à des résultats décevants. Quant à "Pour un Artois Renaissant" (PAR), il a éclaté suite à des dissensions internes et certains de ses anciens membres ont formé le parti "PAUVRE", l'un des deux en lice.

Avec seulement deux partis, il était fort probable que l'un deux obtienne la majorité absolue des voix, ce qui s'est effectivement produit, puisque TPA a récolté plus de 65% des suffrages exprimés, obtenant ainsi huit sièges au Haut Conseil Artésien. Dès lors, c'est sans surprise que Dame Zazaroyaume d'Ambricourt a été reconnue samedi matin comtesse d'Artois, succédant ainsi à la Comtesse Elena d'Harlegnan.

Une victoire d'autant plus surprenante que jusque là, TPA n'avait pas brillé par ses résultats électoraux, se contentant généralement d'obtenir un ou deux sièges au conseil, permettant à dame Zazaroyaume de s'y maintenir, généralement au poste de prévôt, qu'elle a occupé de très nombreuses fois ces deux dernières années. Face à elle se trouvait la Comtesse Erwyndyll d'Harlegnan, qui avait déjà été comtesse d'Artois à deux reprises, une expérience du pouvoir qui apparemment n'a pas su convaincre les artésiens de lui redonner une troisième chance.

Plus étonnant encore, peu des nouveaux conseillers ont une véritable expérience du pouvoir. Ainsi, cinq d'entre eux, dames Melly et Tidole et les sieurs Julienlaplume, Trmoh et Guillome, y sont élus pour la première fois (ils sont d'ailleurs tous membres de TPA) alors que d'autres comme le sieur Darflex ou sire Tiberre sont plus connus pour leur engagement municipal.

En conclusion, l'Artois vient d'assister à un véritable bouleversement de son paysage politique, avec la disparition - pas forcément définitive - de vieilles forces politiques, et l'émergence de nouvelles têtes, qui vont pouvoir montrer si elles sont à la hauteur de l'héritage laissé par leurs prédécesseurs.

Netto, pour l'AAP

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Cyann


16-01-2011 Quel statut pour le domaine royal ?

PARIS (AAP) - Alors que l'effervescence de la première élection royale de France est à peine retombée, il existe une catégorie de personnes qui ne partage pas l'excitation générale : les étudiants en droit. Et plus particulièrement, ceux qui s'arrachent les cheveux sur la répartition des pouvoirs dans Royaume de France, à l'intérieur et à l'extérieur du domaine royal.

Car le domaine royal, qu'est-ce, ou plutôt qu'était-ce jusqu'à une date récente ? L'ensemble des possessions de Levan III l'Abdicateur, en partie héritées de son père et prédécesseur sur le trône, Levan II, en parties gagnées à la pointe de l'épée. La charte et les statuts du Royaume, tout comme les lois héraldiques révisées par l'ex-Roy d'Armes Llyr di Maggio, distinguaient clairement la personne royale de l'institution qu'est la Couronne. Statutairement, le domaine royal appartenait donc à Levan III indépendamment de sa condition de Roy de France, et il ne l'aurait transmis à son éventuelle descendance que comme un héritage et non un privilège afférent au Trône.

Seulement voilà, il n'a rien transmis, et ce sont des élections qui ont placé la Couronne sur la tête de Béatrice de Castelmaure. Quid alors du domaine royal ? Considérant que Levan III a renoncé au domaine royal en même temps qu'au Trône, une stricte application des lois héraldiques en l'absence d'héritiers aurait abouti au retour de la Normandie, de la Champagne, de l'Alençon, du Maine et de l'Orléanais à leur statut initial, celui de simples provinces vassales de la Couronne de France. Il apparaît de toute évidence que ni lesdites provinces, ni la Reyne fraîchement élue ne sont partisanes d'une telle solution.

L'incertitude pèse également sur les fiefs de la Reyne. Le codex Levan prévoit que l'acquisition de terres par le souverain fait rentrer ces dernières dans le domaine royal, mais puisque le Trône accueillera à l'avenir des postérieurs sans liens familiaux entre eux, faut-il comprendre que le domaine royal actuel s'agrandira progressivement grâce à des enclaves dans les provinces vassales ? Ou plus probablement, que des terres s'y grefferont et le quitteront au gré de la valse des élus ? Nul n'a à l'heure actuelle la réponse à ces questions. Un paysan bourguignon résume, fataliste et un peu inquiet : "La reine qu'on nous a dit qu'on l'avait maintenant, elle a des terres en Bourgogne. Nous, on les connaît, les terres de Bourgogne, vu qu'on trime dessus depuis des générations. Donc, ça veut dire que si elle veut les garder, elle va retirer des bouts de Bourgogne pour les donner au domaine royal ? Mais nous, on veut qu'ils restent en Bourgogne, ces morceaux-là !"

Un des travaux prioritaires de ce premier règne électif sera donc sûrement la définition d'un statut ad hoc, permettant de pérenniser la construction politique qu'est devenue le domaine royal au fil des ans. Pour qu'enfin, les étudiants en droit puissent dormir tranquilles.

Nicolas de Firenze, pour l'AAP

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Cyann


17-01-2011 Du travail pour les fossoyeurs !

Poitiers (AAP) - Cela ne semble plus faire de doute, une grande épidémie est en train de s'abattre sur le Royaume de France. On peut constater depuis bientôt un an des morts suspectes en constante évolution. Le métier de fossoyeur a rapidement pris de l'importance. Partout on recrute et le Royaume de France n'est pas le seul affecté. Mais la fortune des fossoyeurs ne fait pas celle de tout le monde.

A partir de calculs récents le nombre de sujets de la couronne de France est estimé à 21 035. La province la plus peuplée est de loin le Boubonnais-Auvergne qui rassemble près de 7,5% de la population avec ses dix villages. Mais toutes proportions gardées c'est en Bourgogne que l'on trouve l'une des plus grandes densités avec 1486 habitants répartis en neuf villages ce qui fait une moyenne de 165 habitants par village contre 142 de moyenne sur l'ensemble du royaume. Toutefois, 165 c'est également le nombre de morts recensés le 15 janvier dans cette province. C'est comme si tout un village venait de disparaître. Ce chiffre impressionnant l'est d'autant plus si on lui ajoute dans le même temps le nombre de naissances recensées en Bourgogne : 21. A ce rythme là il n'est pas exagéré de parler d'une véritable épidémie. Cette crise démographique semble pousser beaucoup de monde dans les monastères puisque ceux-ci comptent 282 habitants de Bourgogne actuellement en retraite. Doit-on penser que la foi est un remède contre la maladie ? Ces chiffres ne prennent en compte que les résidents de Bourgogne auxquels il faudrait ajouter tous les gens de passage qui trouvent la mort et qui encombrent les cimetières de la région.

Aucune province n'est épargnée, mais dans certains coins la situation est très préoccupante, comme dans le Rouergue par exemple où la population en constante baisse a atteint le nombre troublant de 461 habitants. On y compte également 53 morts pour 2 naissances. Et là encore les vivants se réfugient dans des lieux de retraites où se trouvent 85 âmes. Le Poitou qui connaît une densité très forte, égale à la Bourgogne, dénombre moins de morts (97) mais également moins de naissances (9). Et bien que l'air marin y soit réputé pour guérir toutes les maladies il s'y trouve encore 169 personnes qui se réfugient dans la prière.

Alors, la religion est-elle la solution ? Cette épidémie serait-elle un nouveau fléau divin ? Jusqu'à quand va-t-elle durer et comment lutter ? Autant de questions qui ne trouvent malheureusement pas de réponse. On dit ici qu'il faut se laver plus souvent. Là on préconise de boire plus souvent de l'alcool. Mais ces remèdes supposés ne viennent pas à bout de cette grande épidémie qui cause des ravages un peu partout, notamment économiques. Les gens, trop occupés à prier ou à mourir, ou bien à enterrer les morts, ne vont plus dans les mines. C'est tout un système qui vacille. Les marchés s'encombrent, les défenses militaires s'effritent sans oublier que ce mal qui semblait jusque là épargner le bétail semble à présent avoir franchi le pas (article du 11 janvier «Pénurie de graisse en Limousin») . Va t'il falloir faire face à une famine ? Au chagrin de perdre parents, amis et voisins s'ajoute la colère de voir que rien n'est fait, et la grande épidémie pousse les gens à des alternatives peu aristotéliciennes, en gonflant les rangs de la pègre. Si les plus sensibles à cette maladie sont les vagabonds miséreux et les petits paysans, les brigands et les voleurs eux, en revanche, semblent épargnés. Serait-ce la fin annoncée d'un monde ? En tout cas il s'agit de la fin du règne de la comtesse du Poitou, renversé le 16 de ce mois par une troupe de brigands en excellente santé.

Ravaillac de Kermabon, pour l'AAP

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