[RP] Poste de Garde

Le petit village côtier de Gero placé de façon stratégique pour des raisons défensives essentiellement, était entouré d'un solide petit rempart de bois. La proximité de la forêt avait permis des renforcements efficaces des palissades. Deux portes composaient la muraille, la porte Sud qui permettait de recevoir la plus part des commerçants et voyageurs venant du kuni et la porte Nord quand à elle permettait d'accéder à Takayama. Gero était le rempart symbolique de Takayama car tant qu'elle serait debout elle ne pourrait tomber face à des menaces extérieurs.
N'étant pas placée de façon propice au commerce et ne bénéficiant pas d'une activité hors norme, seulement une petite poignée de milicien et de policier patrouillent autour des murailles de bois pour garder ce petit village. Le Sô ressemblait quand a lui à un petit fortin de bois entouré d'une palissade.
C'est dans cette environnement que Goei ainsi que les hommes dont ils avaient la garde, vérifiaient les identités des personnes désirant pénétrer en ville, l'une des tâches qui incombaient aux hommes du lézard d'or était aussi de protéger les légendaires Onsen qui ont fait le charme et la réputation du village et de faire en sorte que rien ne perturbe la tranquillité de la ville qui était sous couleurs Akuma et du Lézard d'Or.



Mis en post-it le 05/12/2010

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"Gero réveille toi, un avenir meilleur t'attend."

Plantés dans le sol de Gero, flottant au dessus de ses palissades et portés par ses soldats combattant pour l'honneur et la justice, les noboris émeraudes d'Oda avaient retrouvés leur place dans ce village qui pouvait maintenant relevé fièrement la tête. Les cendres du Lézard se dispersaient enfin, emportées par le vent provoqué par la marche des Hommes et des Femmes d'Oda ayant répondu à l'appelle du Daimyo, Ashikaga no Yoshimasa.

Que tous se rappellent de la détermination, du sens du devoir et du sacrifice de ceux ayant oeuvré à libérer Gero et Oda en les desserrant de l'étreinte froide du reptile doré.
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Un nobori émeraude, deux noboris émeraude, trois nobo... Oui on a compris. Le shômin regarde les nouveaux étendards alignés sur la palissade de bois de Géro. Changement radical depuis son arrivée dans le village. Dire qu'il y a encore quelques jours, c'est le symbole des lézards qui flottait dans le vent. Chi est un peu étonné, d'ailleurs. Que Hiko ne veuille pas de l'étendard du kuni, il le comprenait puisque c'était un traître, mais qu'il garde celui des reptiles... à moins que...

Léger soupir. Pas d'extrapolations. Le musha-daisho fait le tour du village, donc, et s'arrête devant les portes. Un homme s'y tient, le nez en l'air lui aussi. Le cavalier sourit d'un air légèrement malsain en reconnaissant en lui le bushi. Que va t-il inventer cette fois pour se payer sa tête ? Hum... Et comme l'autre semble vouloir repartir, il le rattrape.

- Hé le bushi ! Ne béquille pas si vite !

L'Ashikaga accélère un peu le pas pour l'atteindre plus vite et, arrivant à son niveau, abat sa main droite sur l'épaule du blessé... pas trop fort pour pas qu'il se remette à pisser le sang, mais une bonne ptite tape quand même hein. Bref, il lui tapote l'épaule de façon masculine voyez !

- On a fait du beau boulot je trouve quand même... Même si t'as décidé dès le premier jour que t'en avais assez fait...

En son for intérieur, évidemment, l'avis du musha-daisho diffère. Mais foutue fierté Ashikaga, il est pas capable de le reconnaître... surtout si c'est au bushi. Vous vous êtes déjà senti responsable de l'état de santé de quelqu'un que vous jalousez ? Toujours s'assurer qu'il va bien tout en continuant à le vanner à longueur de journée ? En plus de ça faut rajouter que Chi a son boulot de shômin ! Non non, vraiment, y'a pas à dire, il a une vie compliquée.

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Le "Bushi" secoua la tête. Pour une foi qu'il était sérieux,on venait le déranger. En plus d'être en piteuse état après les combats mener pour la reconquête du Sô, il avait du se faire rafistoler pendant de longues heures et souffrir des jours et des nuits pour enfin pouvoir ,avec un mal fou, se trainer dehors.

-Ah, Chigiru-san, je croyais bien vous avoir semé avec mes béquilles justement, ton cheval doit boiter non?

Il regarda en l'air et observa un vol d'oiseaux passant au dessus des fumés qui s'élevaient encore cà et là.

-Pourvu que tu sache mieux tenir les brides de Gero que celle de ton repose-derrière. Le village à besoin de gens honnêtes et dévoués pour lui rendre sa splendeur.

Atsuhito se tourna vers le cavalier, petit sourir au coin des lèvres et expression idiote sur le visage.

-Bon, et bien tu à du travail chère Shomin, je vais aller me tremper les pieds à l'Onsen. Ne t'inquiète pas, je penserais à toi, à tout le travail qui t'attend et qui s'entasse bien sagement sur ton bureau.

D'un pas léger, enfin plutôt lent et boitillant, le jeune homme quitta la scène, espérant avoir été aussi piquant que son frère Ashikaga. Après tous, il lui restait encore un peu de fierté et même dans cette état, il aurait pu se défendre avec ses béquilles aussi bien qu'avec son bokken. Hum, heureusement qu'à part Chi', il n'y avait plus personne contre qui se battre pour l'instant...
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