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[RP] Procès public de Raouldarc

Erwin
Les procès publics, raison de vivre des greffiers ! L’actuel de Franche Comté justement se tenait dans une salle accessible à l’ensemble du peuple, qui transformée en tribunal public pour quelques heures, se remplissait de monde.

Huhum. Comtois ! Comtoises ! S’ouvre aujourd’hui le procès de Raouldarc accusé de Trouble à l’ordre public. Procès public sur la demande de l’accusé. En ma qualité de greffier de Franche Comté, je me dois de rappeler à tous l’article 4, du chapitre 6, du Livre III du codex Franc Comtois concernant le code pénal et judiciaire.

Le greffier tire un document parmi les autres et le lit, pour citer la loi au mot près.



Article 4 : Du déroulement de l’instance

Bien que le procès soit dit public, seuls le Juge ou les jurés, le procureur, le plaignant, l'accusé, les avocats et les témoins auront droit à la parole. Toute personne extérieure au procès et qui viendrait troubler ce dernier, se verra mettre en procès pour trouble a l'ordre public.


Messieurs, dames, vous êtes donc tous bien venus dans cette salle, mais toute interférence se verra sévèrement punie au nom de la justice, que ça soit parler, murmurer, ou tout autre moyens de communications douteux qui pourraient être remarqués, nous sommes là pour entendre la défense, la cour et les témoins, et seulement eux ! Merci de les respecter.

Pour éviter les erreurs, j’appellerai chaque intervenant à prendre la parole le temps venu. Je laisse la parole à Verania, Procureur de Franche Comté pour énoncer l’acte d’accusation.


Un sourire affable aux lèvres, le greffier s'assoit à sa place, ses papiers de nouveaux soigneusement rangés.
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Raouldarc
raouldarc avait demandé a ce que son procé soit public afin que son innocence éclate aux yeux de tous ;il etait arrivé en ville depuis pas mal de temps helas la justice franc comtoise etait égale a elle meme .empétrée dans ces lourdeurs administratives et toujours aussi lente .
sentant son agacement croitre de jour en jour ,il jugea bon de prendre un avocat pour ne pas traiter la cour de @?...?./@ ou de @@?.§@ .il sera donc représentez par maitre blancacorvinus . sa corvinus qui avait des honoraire exorbitant et avec laquelle il avait fallut hum negocier jusqu au bout de la nuit pour qu elle veuille bien sauver son rat du bucher .

le grand jour etait enfin arrivé ,le raoul entouré de deux garde traversa l allée centrale ,le torse bombé pour aller retrouver sa place.il resta debout quelques instant esperant recolter quelques applaudissement ou quelques projectile c est celon puis s asseya . le greffier s appelait erwin il trouva ce prénom plutot laid comme d hab. l homme debita son baratin essayant d effrayer le premier couillon venu ;quand il appris le nom du procureur celui ci fut déçu de pas avoir le meme petit procureur que la derniere fois .celui qui lui avait réclamé des "amandes" en plein hivers .il resta assis a ecouter et tourna son regard vers la corvinus se demandant quand es ce elle allait intervenir ;c est qu il en voulais pour son euuuuuuuuuh argent
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Kalvin
entrant par une petite porte face à l'assemblée , le juge tenant séance du procès fit son apparition. Le regard franc, le pas calme, il toisa l'assemblée tout en s'apprêtant à s'installer du haut de son pupitre attendant qu'on l'annonce
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" Le plus grand mal qui puisse échoir à l'homme serait qu'il ait mauvaise opinion de lui-même "

Mon maître à pensée : Goethe
Verania
Le procureur s'était levée très tôt pour le premier jour du procès de Raouldarc. Elle avait revêtu une houppelande de couleur sombre et une cape bien chaude dont elle avait relevé le capuchon qui lui cachait la tête jusqu'aux yeux. Il faisait un froid de canard ce jour là, mais elle craignait surtout d'être reconnue. Elle pensait que peut-être le prévenu avait des amis qui étaient venus pour le procès, le genre de racailles de Saint-Claude qu'elle voulait éviter à tout prix. Bref, elle ne se sentait pas très rassurée en parcourant les rues de la ville pour se rendre au tribunal ce matin là.

Mais rien de fâcheux ne se produisit.
Elle arriva donc à la salle des audiences. On y avait fait un bon feu dans l'immense cheminée. Elle retira sa cape et s'assit à la table prévue pour l'accusation.

Elle vit entrer le plus haut magistrat de Franche-Comté, Son Honneur le juge Kalvin qui prit place sur un fauteuil qu'on avait installé sur une estrade face à l'assemblée. Il avait l'air très digne. Puis on amena le prévenu devant la Cour, précédé de sa représentante Maître Corvinus. Jetant un regard au prévenu, Verania pensa qu'il n'avait vraiment pas l'air commode le bonhomme. Et sale avec ça! On aurait dit du sang sur sa chemise. Il bombait le torse... cela marquait l'attitude d'un récidiviste sans scrupules qui ne se repentait en aucune façon des délits qu'il avait commis. Le procureur plaignait un peu l'avocate d'avoir à défendre un être tel que lui, mais c'était son travail et elle devait être bien payée.

Lorsque le greffier de la Cour fit son apparition et s'adressa au public dans la salle, leur expliquant le déroulement du procès, Verania savait que se serait son tour tout de suite après. Quand il eût fini et eût prononcé:


Je laisse la parole à Verania, Procureur de Franche Comté pour énoncer l’acte d’accusation

Verania se leva et s'adressa au juge.


Votre Honneur, l'homme qui se tient là devant vous, Raouldarc, de son nom, est accusé de trouble à l'ordre public. Il a déjà dans le passé été reconnu coupable pour le même chef d'accusation.

Il est accusé par le maire Tristan Masselet, de son village, Saint-Claude, d'avoir tenté, le dix-septième jour de décembre de l'an de grasce quatorze cent cinquante-huit, de prendre la mairie de Saint-Claude en se révoltant.

Cet acte contrevient, Votre Honneur, à l'Article 1, du Chapitre 2 du Code pénal et judiciaire du Livre III du Codex de Franche-Comté, que je cite:
"Toute tentative avortée de prise de mairie, non autorisée, est un acte considéré comme un crime de Trouble à l'Ordre Public"

Votre Honneur, nous allons tenter de démontrer la culpabilité de l'accusé en produisant quatre témoins. Tout d'abord le maire de Saint-Claude, Messire Tristan Masselet; le Major Artifice de la prévôté, qui a reçu la plainte et l'a transmise au bureau du procureur et des deux témoins oculaires, Clem et Morelio qui ont vu l'accusé en train de perpétrer son méfait.

Messire le Greffier, je vous prie, veuillez appeler le premier témoin!
--Erwin.
Il n’y avait pas à dire ! Quel poste ! Quelles responsabilités ! Quelle gloire que de… passer tout une après-midi à appeler des gens à la barre. Le sourire s’agrandit moqueur sur le visage du greffier, qui se réprimande mentalement.

*Cesses de te moquer de toi et bosses un peu.*

Attrapant plume et parchemin, le voilà donc qui recopie à l’écrit les dires du procureur. Ne relevant la tête qu’en s’entendant appeler. Il faudrait peut être qu’il signale à celle-ci, qu’au moins un de ses témoins refuse de venir… Il le fera après… S’il y pense… Le voilà de nouveau debout, tout prêt qu’il est à répété l’invitation déjà faite par le procureur.


J’appelle à la barre le Maire de Saint Claude, Messire Tristan Masselet, pour entendre son témoignage.

Aussitôt dit, aussitôt le fondement retrouve le moelleux du fauteuil. Le greffier souffle de plus tant qu’il y pense, au procureur que Clem ne viendra pas.
Verania
Erwin, le greffier, avait soufflé à l'oreille du procureur que le témoin Clem ne viendrait pas. Cela était inconvenant de refuser son témoignage dans un procès! Il devrait y avoir une loi pour punir ceux qui se soustraient à leur devoir de citoyen. Enfin, se dit-elle, c'était justement au cas où un cas de la sorte se produirait, qu'elle avait songé à faire comparaitre le Major Artifice, qui avait pris la déposition des témoins. Il allait pouvoir authentifier et témoigner de la véracité de la preuve.
Tristan_masselet
Tristan s'approcha de la barre , le visage dur , jettant un regard froid à Raould'Arc .

Il leva le bras droit et s'écria :

Je jure de dire la vérité , toute la vérité , rien que la vérité !

Puis , toussotant un peu afin dé s'éclaircir la voix , il entama son témoignage .

Monsieur le Juge , Mes dames , messires ,

Le 17 décembre 1458 , au matin , lorsque je me suis rendu à mon bureau de bourgmestre , j'ai remarqué que la petite porte , sise derrière la mairie avait visiblement été forcée . J'ai tout de même réussi à entrer dans mon bureau de maire .

Il faut dire que j'avais prévu , dans la nuit , de renforcer les miliciens , car la veille au soir , le Messire que vous jugez , à savoir Raould'Arc , avait annoncé en taverne qu'il attaquerait la mairie , pour je ne sais quelle raison obscure , fruit de sa déraison et de sa folie .

Aussi , je ne fus pas surpris , lorsque Dame Anne_Cyrella , qui avait rencontré Messire Raoul au matin , m'annonça qu'il lui avait avoué avoir tenté de prendre la mairie .

Et donc , lorsque je reçus un pigeon de messire Clem , milicien cette nuit là , m'informant qu'il avait maté une révolte à 4h05 et qu'il avait reconnu messire Raouldarc , cela confirma tous les éléments que je possédais .

D'ailleurs , je possède encore ce pigeon , que j'ai gardé ... car les paroles s'envolent , mais les écrits restent !


Sortant de sa poche un petit parchemin , Tristan le présenta .

Si la cour veut bien en prendre connaissance , je le tiens à disposition .

Je tiens à spécifier à la cour , que lors des faits , j'étais maire depuis peu de temps , et que le comportement de messsire Raoul aurait pu avoir des conséquences très graves , si quelque brigand était passé par là , où si j'avais omis une protection de la ville , étant encore jeune maire et inexpérimenté .

Que ce même messire Raoul joue les mauvais garçons sans doute à cause de fréquentations peu recommandables , qu'il n'en est pas à son coup d'essai , et qu'il ya lieu de faire cesser ses comportements irresponsables , qui font courir un risque à la municipalité .
Et que la demande de Messire Raoul , de faire un procès public est bien la preuve qu'il n'a d'autre but que de sefaire valoir , jouer la comédie , et encourager d'autres individus du même genre , à produire les mêmes actions , et plonger le Comté dans la révolte et le désordre !

Que par là même , je demande à la cour , une sanction symbolique , afin de ramener le sieur Raoul à la raison et dans le droit chemin . Et que surtout , la patience des maires , et leur bienveillance envers un citoyen qui a l'esprit certes un peu faible , doit s'effacer devant l'intérêt général et les risques que font courir ses pitreries de collégien à la ville de Saint Claude .
Que ne pas réagir , serait accepeter toutes les folies de ce sire , mais aussi de bien d'autres , plongeant notre Comté dans l'anarchie la plus totale !


tristan , cessa alors son discours , attendant des questions .

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Blancacorvinus
Maître Corvinus attendait ce jour avec impatience. Pour la première fois elle allait fouler le sol d'une salle d'audience avec un vrai juge, un vrai procureur, un vrai accusé, et même un vrai public! Après des semaines penchée à étudier ses livres de lois, les différentes parties du Codex, sous la bonne garde de dame Mélisande de Marsannay, elle allait enfin pouvoir mettre tout son savoir en pratique.

Le greffier entra dans la salle, l'air solennel, et prononça quelques mots pour poser les limites du procès. La procureur Verania, que Blanca avait brièvement rencontrée, se trouvait déjà dans la salle, prête à faire feu de ses accusations. Par une petite porte située derrière l'estrade, arriva le Juge Kalvin, que Blanca eut du mal à reconnaître plus habituée à le voir dans un contexte moins strict. Puis ce fut à leur tour de faire leur entrée, marchant d'un air un peu plus sérieux qu'à l'accoutumée et de s'installer à la table de la défense.

Sitôt assise Blanca plongea son regard dans ses notes, pour éviter de rencontrer celui des différents intervenants, se concentrant uniquement sur le choix de leurs mots et leurs intonations. La procureur prononça l'acte d'accusation et appela plusieurs témoins à la barre. Le premier d'entre eux était bien connu de Blanca puisqu'elle le côtoyait quotidiennement dans une de ses nombreuses fonctions. Il avait les traits tirés et semblait à bout de nerfs, mais qui ne l'était pas en ces temps troublés de guerre et d'alertes à la garde civile quotidienne. Elle même avait du mal à fermer l'oeil ces derniers temps et elle espéra que cela ne lui jouerait pas des tours au moment où elle devrait prendre la parole pour défendre son client.

Son client justement avait l'air étrangement calme. Elle savait qu'il avait confiance en elle, même si il trouvait ses honoraires un peu exhorbitants, mais elle ne pouvait s'empêcher de craindre secrètement qu'il ne cède à l'envie de prendre la parole à un moment inopportun et qu'il sabote son procès. Elle lui avait pourtant tenu tout un discours pour lui expliquer les raisons pour lesquelles elle devait le baillonner - métaphoriquement - puisque la moindre parole pouvait être interprétée de travers. Mais exiger cela de Raoul, c'était comme exiger d'un lion qu'il reste sagement dans sa cage alors que des gazelles passaient sous ses yeux.

Le premier témoignage étant terminé, Blanca leva les yeux pour voir qui serait le second témoin de l'accusation à entrer.

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Kalvin
Attentif, le jeune juge pris mentalement des notes. Le premier témoignage avancé par la procureur pesait son poids, rien à dire, un homme de verve sachant placé ses mots peut posé lourd.

Kalvin ne pu réprimer un léger sourire sur ses lèvres au portrait dressé par le maire de Saint-Claude.

Pour le fréquenter de temps à autres et l'avoir entendu régulièrement , Sire Raould'arc a clairement été dressé, il n'y a eu aucun doute à se faire dessus...

Patient, il attendit le prochain témoignage...

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" Le plus grand mal qui puisse échoir à l'homme serait qu'il ait mauvaise opinion de lui-même "

Mon maître à pensée : Goethe
Morelio


Et voilà, le jour qu'elle redoutée était arrivé, la jeune Moré était appelé a témoigner contre un homme un peu étrange mais très gentil, et elle avait peur de devoir témoigner contre cet homme, non pas qu'il pourrait lui faire du mal, mais bien par la peur de se faire exclure de son nouveau village...

Elle s'était habillé d'une robe bleue nuit, pour une fois, pour faire bonne impression, puis entra enfin dans la salle d'audience, toute intimidée en voyant toute ce monde.
Elle prit place a la barre et leva la main droite...


Je jure de dire la vérité , toute la vérité , rien que la vérité !


Elle essaya de prendre une voix bien audible puis se lança dans son récit, qui aller être court mais résumant l'essentiel.

Monsieur le Juge , Mes dames , messires ,

Dans la nuit du 17 Décembre 1458, alors que j'effectuais ma ronde a la mairie, le Maire ayant décidé d'augmenter le nombre de milicien,un homme tenta de prendre ladite mairie, cet homme bouscula plusieurs milicien, dont moi même, ayant reçue en pleins ventre un coup de bâton, assez fort je dois dire...

Ce qui me chagrina le plus c'est lorsque je reconnut l'homme, qui n'était autre que le sir Raould'Arc, un homme pourtant bien lorsque je le croisais en taverne...

Après son passage, le lendemain, une dame du nom d'Anne_Cyrella me demande si j'avais reconnu quelqu'un lors de cette révolte, et je lui ai tout fourni..


La jeune femme fit silence et attendit de pouvoir partir de la, n'aimant vraiment pas cette ambiance, n'osant croiser le regard de l'accusé...

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Verania
Le greffier étant sorti pour quelques instants, sûrement pour se soulager d'un besoin naturel, le procureur prit la parole.

Merci Messire le maire Tristan Masselet et Dame Morelio de vos témoignages.

Votre honneur, j'aimerais appeler à la barre le Major Artifice qui a reçu la plainte du Maire de Saint Claude et a reçu la déposition d'un autre témoin, Messire Clem, témoin qui a refusé de témoigner devant vous, Votre Honneur.

Major Artifice, veuillez décliner votre identité et vos fonctions et nous dire ce que vous avez constaté, notamment la déposition de Messire Clem.
Erwin
Le Greffier n'eut guère le temps de se lever que Morelio s'en vint déposer son témoignage, que dire ? C'était son tour de le faire de toute façon, aussi Erwin n'intervint pas outre mesure, et se contenta de prendre des notes sagement.

Il observa un sourcil froncé le procureur appeler le prochain témoin à sa place, et se contenta de penser un : pourquoi pas ? Il est vrai qu'en y repensant il ne s'était pas rassit du même coté que tout à l'heure après avoir appelé le premier témoin, le procureur l'avait peut être perdu de vue.

Erwin se mit donc à attendre sagement l'entrée en matière d'Artifice. Celui ci ne se décidant pas à le faire, tenant peut être à respecter la loi, le greffier décida donc de l'appeler.


Major Artifice vous pouvez désormais venir à la barre pour répondre aux question du procureur.

Sur un sourire, le greffier attendit la suite.

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Artifice
Un peu plus tôt dans la journée, Artifice s'était remémoré le dossier qu'il avait transmis à la salle d'instruction de la Cour de Justice. En même temps il prit note des éléments importants qui lui sera utile lors de son témoignage.

Il ne tardait pas à rejoindre le tribunal où il assista dés le début au procès en écoutant les divers prises de paroles.

Quand son tour arriva suite à la demande du procureur et après l'accord du greffier, le Major s'avança à la barre et prit la parole à son tour.



Monsieur le Juge,

je me présente à vous en tant que Major, Grand Officier de la Prévôté suite à la demande du procureur de témoigner dans cette affaire qui nous réunis aujourd'hui opposant Messire Raouldarc à la mairie de Saint Claude.

Tout d'abord je confirmerai les dires du procureur que ce messire n'en est pas à sa première tentative de révolte qui s'est déroulée le 13 décembre 1457. Un procès a eu lieu où il a été désigné coupable.

Pour en revenir à l'affaire actuelle, le gendarme Anne_cyrella a pris acte, le 17 décembre 1458, de la plainte du maire dont je vous cite la retranscription :

Citation:
Raoul devra rendre gorge . J'espère que la justice se prononcera sur le sort de cet homme et le corrigera avant qu'il ne tombe définitivement mauvais garçon . Il est inacceptable , en pleins préparatifs de guerre , et vis a vis d'un maire aussi peu expérimenté et aussi faible que moi , d'entamer ce genre d"actions .
D'ailleurs je me demande si ce n'est pas lui qui est responsable de la disparition de Mac .Enfin , je demande que justice soit faite ! Que le glaive du juge fasse cesser les pitreries ridicules d'un homme qui perd la raison !

Celui-ci nous a en plus fournit deux lettres que lui ont été adressé par les deux miliciens qui défendaient cette nuit là, le Messire Morelio, ici présent et Messire Clem. Tout deux étant formel d'avoir reconnu celui qui a tenté de se révolter, le messire Raouldarc.

Suite au courrier du gendarme Anne_Cyrella adressé à celui-ci, il n'a a aucun moment nié les faits mais s'insurgeant sur le fait qu'on aille pu le reconnaitre sans confrontation lors d'un procès. Il semble oublier qu'il n'est pas un villageois inconnu dans son village.

Voilà, je crois avoir été le plus complet possible.

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Erwin
Les témoignages de l'accusation étant terminés, il ne restait plus qu'à la défense de s'exprimer avant qu'on en vienne au plus intéressant : Combien demanderait de peine le procureur et quel serait la décision finale du juge ! Mais on en était pas encore rendu là. Le greffier se leva de nouveau pour reprendre la parole.

Hum. Merci Artifice. La parole est désormais à la défense. Accusé vous pouvez parler avant que votre avocat Maitre Blanca Corvinus ne le fasse, ou préférer ne rien dire et lui laisser totalement la parole.

Le greffier s'assit de nouveau dans l'attente d'entendre ce qu'ils pourraient bien raconter pour éviter ou atténuer une peine.

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Blancacorvinus
Alors que l'accusé allait enfin pouvoir prendre la parole, on vint remettre à son avocate une missive scellée. Elle la décacheta et tout en la lisant, posa sa main sur le bras de Raoul lui faisant signe d'attendre encore avant de prendre la parole.

Sa lecture terminée, elle lui glissa quelques mots à l'oreille et se leva:


Votre Honneur, avant de laisser mon client s'exprimer j'aimerais que vous m'autorisiez à m'approcher pour vous remettre une missive qui apparaît comme un nouvel élément dans cette affaire.

Blanca attendit que l'on lui fît signe de s'approcher et remit la lettre au juge.

Citation:
Au nom de Deos , ainsi soit il !

Je , tristan_masselet , Bourgmestre de Saint Claude , appelé comme témoin au procès du Sieur Raouldarc , demande que soit lu cette présente missive , comme apportant des éléments déterminants et nouveaux qui doivent être pris en compte dans ce procès , et que je jure comme véritables et sincères :

A savoir que depuis sa mise en accusation , Messire Raouldarc a fait acte de repentance , en défendant ce qu'il avait attaqué . Ce messire a en effet , de son plein gré , ou sous l'impulsion de relations plus respectables , participé , comme il participe , à la défense civile , bénévole , et régulière de la ville de saint claude , offrant sans regrets sa poitrine en rempart aux coups ennemis qui pourraient salir notre ville .

D'attaquant , le voila notre plus fidèle défenseur . Après avoir tenté de défoncer les portes , il en barre l'entrée de son corps pour que d'autres n'aillent pas profaner nostre mairie .

Je ne peux donc que constater que Messire Raouldarc a changé son comportement , écoutant enfin la voie de la raison et de la droiture . Cela est grand !

Aussi , à vous , qui jugez , je demande la clémence . Punissez le mais avec retenue . Cet homme est un enfant perdu des bas fonds de Saint Claude . Il fait un effort pour se sortir de la glèbe infertile où l'ont plongé de mauvaises relations , de boissons frelatées , de vilaines habitudes . Les chairs sanguignolentes qu'il manipule chaque jour , les nourritures douteuses , la compagnie de rats , de chats noirs et autres créatures chtoniennes sont autant d'invitations du diable ! Or voyez , comme il leur tourne le dos . Il rejoint nos amis sur les remparts , il a un chien .... et quel chien ! un chien blanc comme un mouton !!!

Je demande donc que le glaive de la justice ne soit pas un glaive vengeur , mais une menace , une épée de damoclès qui fasse réfléchir l'accusé à ses comportements . Bref que cela l'améliore au lieu de l'enfoncer , qu'il soit mis à l'épreuve du temps .

Fait en nostre ville de Sainct Claude , le 2eme de janvier , l'an M CCCC LVIIII de nostre Seigneur


Tristan_masselet , bourgmestre en la ville



Puis Blanca retourna s'asseoir, laissant Raoul s'exprimer enfin.
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