Cameliane..
Ouf ! Avec un grimoire de rendez-vous complètement gribouillé d'encre noire, bleue, violette, elle trouvait enfin un moment de libre pour remettre au Chancelier l'écu symbolique Franc Comtois à la Confédération.
Vêtue de sa tenue favorite, rouge et blanche, aux couleurs Helvétiques, les cheveux relevés dans un savant chignon, les pieds chaussés de ses fameux souliers à talons hauts, emmitouflée dans une cape fourrée d'hermine, elle s'en alla pour le Château Bernois, à la rencontre de Sa Grasce Andaevinn, ayant vérifié pour la vingtième fois que la pièce se trouvait bien dans la doublure du fond de sa bourse. Pas le moment de se rendre compte qu'un coupe-bourse aurait tailladé par dessous.
La Grande Salle, illuminée de lustres et chandeliers, aux vitraux étincelants et tapisseries flamboyantes, invitait à la solennité et donnait l'envie de marcher en douceur sur les tapis disposés en quinconce ici et là. Les gardes la laissèrent entrer après son salut, écartant leur vouge, et elle se faufila entre les piliers jusqu'au siège où se tenait le Chancelier, pour son dernier jour. Il semblait rêvasser un peu, le menton dans sa main, le coude sur l'accoudoir. Voui, c'est prévu pour ça un accoudoir normalement.
Sans plus de bruit, sourire aux lèvres, elle s'approcha de lui et au dernier moment lança un...
- COUCOU !
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Capitaine de l'Edelweiss
Vêtue de sa tenue favorite, rouge et blanche, aux couleurs Helvétiques, les cheveux relevés dans un savant chignon, les pieds chaussés de ses fameux souliers à talons hauts, emmitouflée dans une cape fourrée d'hermine, elle s'en alla pour le Château Bernois, à la rencontre de Sa Grasce Andaevinn, ayant vérifié pour la vingtième fois que la pièce se trouvait bien dans la doublure du fond de sa bourse. Pas le moment de se rendre compte qu'un coupe-bourse aurait tailladé par dessous.
La Grande Salle, illuminée de lustres et chandeliers, aux vitraux étincelants et tapisseries flamboyantes, invitait à la solennité et donnait l'envie de marcher en douceur sur les tapis disposés en quinconce ici et là. Les gardes la laissèrent entrer après son salut, écartant leur vouge, et elle se faufila entre les piliers jusqu'au siège où se tenait le Chancelier, pour son dernier jour. Il semblait rêvasser un peu, le menton dans sa main, le coude sur l'accoudoir. Voui, c'est prévu pour ça un accoudoir normalement.
Sans plus de bruit, sourire aux lèvres, elle s'approcha de lui et au dernier moment lança un...
- COUCOU !
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