[RP] Chat suis viendu, chat vu, et chat vaincu ?

Une ligne invisible simplement posée sur l'horizon, plaines encore verglacées et enneigées, un petit groupe de personnes venait de passer la frontière imperceptible entre le Poitou et le Périgord Angoumois.
Il n'avait pas fallu longtemps pour trouver un coin où se poser tranquillement, loin des regards indiscrets, la cambrousse et le comptage des cailloux étant a nouveau a portée de la rouquine, elle n'allait pas s'en priver.
Diantre ce qu'elle pouvait adorer ça, loin des fastes et protocoles, là où toute convenance pouvait être envoyée paitre laissant place juste à l'admiration d'un ciel , les orteils en éventail, et le nez dans les étoiles.
La veille ayant été une journée plutôt délicate pour la Marquise, la jeune femme s'était enfermée dans sa tente, une fois le campement monté, non sans avoir donné quelques consignes au maitre de la charrette et de la logistique, l'infatigable Cyprien.

Installée a cette petite table de voyage préalablement disposée correctement par le majordome, la rouquine restait ainsi plume à la main, regard passant du parchemin vierge de tout encre, à son épée posée juste devant elle.
Juste à côté, une bouteille renfermant un liquide d'une couleur verte immonde, quand ses pupilles vinrent se poser dessus, la question lui revint en tête, à savoir, mais c'était quoi ce foutu breuvage?
Si elle avait pu, elle aurait déterré le propriétaire de cette merveille vidant le cerveau en moins de trois gorgées, et rendant la vie plus verte que noire, afin de le lui demander une énième fois quelle était la constitution de cette chose, mais la putréfaction de la carcasse devait être tellement avancée qu'avoir une réponse d'une mâchoire apparente était forcément impossible.
Tandis que sa caboche se posait des questions, la main marquisale s'était quant a elle saisie de la dite bouteille, la portant aux lèvres de la rouquine qui en siffla cinq bonnes grosses goulées, s'étouffant ensuite dans une quinte de toux épouvantable, les larmes lui montant aux yeux, et le gosier totalement en feu. Foutre dieu que cette boisson faisait sentir qu'on vivait !

Tête tournant légèrement, la jeune femme reluquait le parchemin vierge, ne sachant par ou commencer.
Elle avait reçu la réponse qu'elle attendait, enfin .. presque .. maintenant c'était à elle de renvoyer le crabe en sens inverse, mais sa caboche tellement fatiguée ne lui fournissait pas les mots a coucher avec cette plume de canard tant convoitée.
Le front de la rouquine vint se poser sur le dit parchemin, yeux clos, la jeune femme tentait de trouver là l'inspiration pour ses écrits, mi ivre, mi épuisée d'une nuit au sommeil agité, elle ressassait la veille inlassablement.
Le blond lui volant dans les plumes, elle en avait encore les tympans qui vibraient, elle abusait selon lui, mais qu'en savait il après tout ? Leur route s'était séparée il y avait tellement longtemps qu'il ne pouvait pas savoir de quoi il parlait, Qu'il aille au diable !
Elle n'en démordrait pas, seul l'Ankou viendrait à bout de l'ivresse , sourire et folie renaissante retrouvés , et même si le contraire avait été insinué à la panique de voir sa folie s'effondrer, une bretonne c'est buté, elle ne changerait pas d'avis.. La "Dona" , s'écraserait plutôt que de redevenir âme errant sans but et vidée de sa folie ..
Sourire léger à cette pensée, elle s'était toujours demandé ce que ressentaient les bougres qu'elle avait empalés au bout de sa lame, était ce si douloureux ? Quelles pensées pouvaient ils bien avoir à cet instant précis où ils sentaient la vie quitter leur carcasse ensanglantée ?
Pensées et questionnement étrange, la jeune femme avait a nouveau saisi cette bouteille, laissant ce liquide acide lui bruler a nouveau la gorge, et la secouer ensuite d'une violente quinte de toux qui l'empêcha de sursauter à l'arrivée de Cyprien.
Son minois presque inquiet l'aurait bien fait sourire, mais là, elle tentait plutôt de contrôler l'apport d'alcool peu artistotélicien dans ses veines

Tout va bien madame ?

Simple hochement de tête en guise de réponse et le majordome dans un élan de lui fournir tisane bien chaude afin de faire passer les effets de cet alcool incendiaire.
Il eut cependant juste le temps d'esquiver, bien qu'ivre, la marquise avait gardé ses réflexes, fallait pas charrier non plus .. une tisane tsss .. et bien entendu le majordome l'avait vue arrivée en vol plané direction son nez, et en tout habitué qu'il était aux facéties de la Marquise , il avait simplement .. esquivé.

Je n'ai pas besoin de ça Cyprien
Madame devrait pourtant
Madame n'a pas envie
Madame devrait avoir envie et devrait manger aussi
Madame n'a pas faim
Madame n'a rien mangé hier ... elle va devenir toute faiblarde voir famélique
Je m'en contrefous Cyprien, vous devriez le savoir depuis tout ce temps, oh et puis cessez donc de me materner, je n'ai pas besoin de ça non plus, vous m'emmerdez !
C'est un honneur que d'emmerder Madame, vous devriez également le savoir depuis tout ce temps, et je suis fort aise de veiller sur Madame, au moins celle ci ne pourra dire que je ne fais pas le travail qui m'est donné
Moui .. un point pour vous .. j'ai du courrier à faire partir Cyprien, faites donc votre travail et donc le nécessaire pour que celui ci parte comme il se doit .. Ah ! Et faites venir Erwann aussi
Tout de suite Madame, et vous mangez donc, cela permettra aà cette boisson ingurgitée de ne faire trop d'effets désagréables
Oui oui, on verra .. Oust maintenant ! Dehors !

Cette petite récréation avait quand même eu un point positif, ayé , il l'avait énervée, il était irremplaçable ce majordome, mais quelle emmerdeur!
Elle pu donc ainsi sortir de ces pensées néfastes et s'atteler à ce qu'elle avait a faire tandis qu'il préparait tout ce qu'il fallait a l'envoi de ses courriers.

Et de une !
Elle aurait tout aussi bien pu trémousser une espèce de danse tribale de la victoire contre la feuille blanche, mais elle s'abstint tout de même, nan mais des fois faut pouvoir se tenir , bien que n'étant pas en public ein ..
De nouveau prête à en découdre avec l'encrier, la rouquine se saisit du second parchemin après s'etre enfilée une nouvelle rasade de ce liquide verdâtre laissant soin au liquide de lui décaper la langue d'abord, la gorge ensuite, et lui tordre l'estomac, étouffant cette fois cette toux dans sa main juste par non envie de voir encore débouler le vieux bougre qui lui servait de majordome.
Au tour de la deuxième et dernière missive, sans doute la plus importante ...

Et vouâla ! L'heure était maintenant à l'envoi.. partie la plus drôle pour la bretonne qui n'en ratait jamais une.
Elle sortit donc de sa tente, cherchant du regard le brave Cyprien, qui devait logiquement être allé chercher Erwann et deux messagers.
Elle le croisa enfin quelques mètres plus loin et le sourire de biais du majordome lui fit comprendre que tout était prêt, ce qui eut pour cause a effet de fendre le visage de la rouquine d'un très léger sourire un brin sadique. Houuu bon sang, ce qu'elle adorait ça !
C'est donc d'un pas pressé que Leyah se rendit là où elle devait poser ses bottes , parchemins sous le bras, cire plein les mains, c'est qu'elle n'était pas trop douée avec cette saleté de sceaux , mais passons ..
Elle confia les missives aux messagers, et si il y avait bien une chose que ses expérimentations lui avaient apprises, c'était de ne point prononcer le moindre mot aux messagers avant leur départ, de toute façons, ils claquaient tellement des dents que le bruit les empêchaient d'entendre quoique ce soit.

La Marquise et son sourire sadique affiché , leva le bras et tout en le rabaissant d'un coup, sortit ses plus belles vocalises

PUUUUUUUUUUUUUUUUUUULLLLLLLLL !

DzzZZZoooOOoooooiIIIiiinnNNNNNgggNNNNnnnnnnNN
houuu que ce bruit était agréable aux oreilles de la rouquine

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH

La rouquine tendit l'oreille afin de voir si elle pouvait entendre le " splach' de l'arrivée, n'entendant rien, elle laissa échapper ce ptit rire sadique faisant un son comme " Nyihihihihihi" avant de sourire bêtement.
Y'avait rien a faire, c'était vraiment jouissif l'envoi de courrier express par catapulte, elle ne s'en lasserait jamais cette illuminée..
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"Erwann fais-ci", "Erwann fais-ça", "Erwann distribue ça", "Oh Erwann regarde ça !" "Erwann ramasse ce caillou", "Erwann enlève moi mes bottes".

Pénible. Voilà quel était le mot pour décrire ces premiers jours de trajet en direction du PA. Pour couronner le tout, il faisait froid, son blason n'arrivait pas, Kykyne lui manquait et le résultat des élections au PA l'avait laissé sur le cul (enfin presque, il y avait trop de neige pour cela).
Après deux jours de marche, ils s'arrêtèrent quelque part dans la campagne périgourdine, non loin de Périgueux. Le campement se monta doucement et Erwann tenta de faire l'inventaire de ce qui leur restait de provisions. Résultat que dale, nada, rien, niet. C'était la grosse honte pour un Intendant. Il alla donc chercher Cyprien (le seul, avec Erwann, qui pouvait encore approcher Leyah sans se faire mordre).

Ou pas, Cyprien et les autres attendront ! lança-t-il à voix haute

Il se dirigea donc vers sa tente avec une idée en tête : écrire à Kykyne. Il s'installa donc confortablement (enfin presque) et se mit à coucher quelques lignes sur velin. Une fois ceci fait, il sorti son pigeon de sa cage, accrocha le parchemin et sortit de sa tente pour le lancer. C'est alors qu'il heurta Cyprien de plein fouet.

Ah bordel Cyprien ! Vous pouvez pas faire attention ?
Veuillez m'excuser monsieur.
Aidez moi à me relever plutôt que de rester bêtement là !
Bien sûr monsieur.
Bon vous pouvez me dire où est ma cousine Cyprien ?
Elle est à sa tente monsieur... enfin je crois. Elle devait envoyer du courrier.
Du courrier ? Comment ça ? Et nous nourrir elle y a pensé c'te Marquise ?
Je ne sais pas monsieur, madame refuse de manger
Ah tout pour nous faire chier celle-là !
Ou... euh non monsieur. D'ailleurs madame m'avait mandé pour vous chercher.
Merci Cyprien, allez donc vous prendre un truc chaud le temps que ma cousine est occupée.

Erwann se dirigea donc vers la tente de Leyah quand il vit non loin de là un attroupement et des va et vients rapide. Fronçant les sourcils, il se dirigea vers le lieu de l'attroupement et aperçut... une catapulte. Il leva les yeux et les bras au ciel.

Bordel, elle changera jamais... Si elle continue colmme ça il n'aura plus personne à son service !

Il avança à grands pas, ses "scrouitchs, scrouitchs" dans la neige ponctué par le rire sadique de sa cousine qui apparut après que le pauvre hère fut éjecté à quelques lieux de là. Il se planta devant elle et son sourire sadique et prit un ton hautement snob.

M'avez vous fait mandé Marquise ? Est-ce peut-être pour vous chercher un autre domestique ?
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"scrouitchs, scrouitchs"

Hé là qui voila ? Erwann Bleizhmorgan (:p) d'un pas qui avait l'air décidé en plus vu le bruit qu'il faisait dans la neige ein...
Ce qu'il fallait savoir avec ce cousin, c'est qu'il était imprévisible, sans doute une bonne grosse tare familiale que ce côté imprédictible des Bleizhmorgan dans toute leur splendeur, et encore .. il n'y avait là que deux spécimen du genre !

M'avez vous fait mandé Marquise ? Est-ce peut-être pour vous chercher un autre domestique ?

Oups ? Screugneugneu, elle avait déjà envie de lui en coller une bonne vieille droite, amour 'hache entre deux cousins qui s'adorent ein, mais pas à coup de guimauve dégoulinante, beurk, plutôt de cuiller et tutti quanti

Madameuh!

Zapping du majordome et la rousse de toiser son cher adoré cousin tant aimé

Ah non non, merci Erwann, c'est très gentil, mais pas besoin, et puis cesse ton genre dédaigneux à souhait ça ne te va pas !
Je voulais ton avis sur un point .. vois tu je vais manquer de messagers, je suis déjà étonnée d'en avoir encore ein! Doonnccc !!

Index levé façon institutrice complètement à la ramasse, la rousse tournait autours de la catapulte en l'inspectant sous tous ses aspects.
Règle numéro une, toujours entretenir le matériel, ca coute cher de remplacer nomého !
Bref, la Marquise tournait inlassablement autours de l'engin, gratifiant l'encapuchonné d'un large sourire restant toute concentrée sur ses théories fumeuses, comme toujours, et Doué savait qu'elle en avait à revendre !

J'ai une petite idée derrière la tête mais tu sais que comme toute théorie il faut la mettre en pratique, pour avoir de la tactique dans la technique !

Foutre dieu ! Lui valait rien cet alcool à la rouquine, pas faute de l'avoir dit pourtant qu'il ne fallait jamais la laisser boire sous peine de dérapage délirant intarissable en paroles totalement incohérentes.
Large sourire toujours affiché, diantre qu'il était bon de retrouver ce grain de folie dans sa tite caboche de folle notoire qui s'était un brin perdue en chemin ..
Encore que la , elle n'allait pas perdre le chemin jusque la grosse charrette qui gisait au milieu du campement .
Règle numéro deux, toujours être proche de ses provisions et autres, le premier qui tentait d'y toucher se prenait une cuiller au pétard osseux en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire.

Madameuh ?
Raaahhh après Cyprien!
Non mais ..
Y'a pas de non mais vous m'emmerdez ! OUST encore ! zioup ! Du balais ! Allez donc brosser la neige , ca vous occupera !

Et sans faire plus de fioritures autours de ce dialogue de sourds, la rouquine continuait pépère son ptit bonhomme de chemin de cinquante binious jusque cette charrette convoitée par son esprit pas très net.
Sur cette charrette, trois grosses malles, bien bien fermées, qu'elle avait préparé avec soin au départ de la Rochelle, ce qui avait été assez hilarant était cette propension a croire que c'était robes et bijoux dans ces fameuses malles, ce a quoi elle avait répondu qu'on avait beau faire, on était toujours surpris !
La rouquine grimpa sur la charrette, pieds bien plantés dessus et toisa son cousin d'un air mi amusé, mi espiègle , allez savoir ce qui se passait encore dans cette caboche foireuse tiens ..

Bon Erwann , à nous deux!
Madaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaame !
RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !
Oui je sais, je vous emmerde, mais-il-y-a-un-monsieur-pour-vous-à-l'entrée-avec-un-paquet-étrange-je-ne-sais-si-je-dois-le-laisser-entrer-ou-non-donc-il-va-bien-falloir-que-vous-me-répondiez-sans-quoi-le-pauvre-bougre-va-geler-sur-place!

Tandis que Cyprien reprenait son souffle après cette longue phrase sans respirer, sans doute pour être sûr de pouvoir la placer, la rouquine leva un sourcil interloquée.
C'est qu'il avait la technique ce bougre pour parvenir à se faire entendre, en même temps il avait 'hachement l'habitude .. Leyah lui répondit d'un signe de menton, désespérée de ne pas être tranquille plus de trois demi minutes et alors qu'il se dirigeait vers l'entrée du campement, la Marquise elle, langue tirée sur le côté droit, un œil fermé, s'était reconcentrée sur l'ouverture d'une des trois malles.
Victoire remportée par la Bleizhmorgan au bout de quelques looonguuuess minutes de jurons des plus raffinés, la jeune femme ouvrit donc cette chose laissant dégager une odeur un brin .. suspecte.
Légère grimace, nez pincé, c'est là qu'elle se mit à penser que les malles c'était ptet po une bonne idée, qu'une prochaine fois elle préférerait des paniers, au moins l'air circulerait et l'odeur avec !

Quand le majordome revint accompagné d'un inconnu avec un étrange paquet, la Marquise sauta bas de son promontoire pour le recevoir des plus dignement

Bon mon brave, sortez moi votre baragouinage rapidement, j'ai à faire et vous me dérangez !

Peut mieux faire Lélé .. peut mieux faire ...
Bafouillant, le bougre déballa devant ses yeux une sorte de cage préalablement couverte d'un tissu, la rouquine fit deux pas en avant, s'inclinant légèrement afin de mettre son nez à hauteur de cette chose pour voir ce qui se trouvait à l'intérieur.
Le nez froncés, les sourcils suivant le mouvement, la donzelle partit d'un grand éclat de rire bien sonore lorsqu'elle y découvrit une bestiole toutes griffes dehors, les quenottes bien sorties aussi , les poils hérissés, et lui soufflant au nez

Houuu une véritable teigne, comme celui qui t'envoie p'tit machin , ca promets tiens !

Riant de plus belle, la Bleizhmorgan remonta sur son promontoire, elle n'allait pas s'en remettre de une de deux , l'hilarité lui allait pas trop mal alors pourquoi s'en remettre ein ? Pis de toute façon, ranafout, elle avait son matou, son caprice du moment.
Une main plongeant dans la malle ouverte, se bouchant toujours le nez , elle ordonna a Cyprien d'ouvrir la cage de la bestiole un brin enragée, pas à dire, sa personnalité collait parfaitement à sa folie.
Une fois la cage ouverte par la main tremblante du majordome, la rouquine y lanca un objet , ce qui eut pour conséquence de calmer rapidement le félin, ramenant ensuite son regard sur Erwann.

Voila .. ca c'est une arme nouvelle , non ? On teste à la catapulte voir ?

Un remerciement au brave bonhomme ayant effectué la livraison, toujours en riant, lui poussant par la même quelques écus dans la main , la rouquine avait directement passé sa caboche sur son nouveau caprice.
Le lancement d'objets nouveaux par catapulte ...

Ah pour sur on aurait pu penser qu'elle remplissait ses malles de frusques diverses, bijoux et couronnes d'apparats, il y en avait bien une dans le tas comportant ce genre de choses, mais là .. forcément, sachant son caprice du matou, et étant prévoyante, elle avait quand même bourré ses malles d'autre chose, cette autre chose qui allait maintenant servir son nouveau caprice ..

Hé bé vi ... des truites !
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Les malles étaient faites, ses ptites affaires soigneusement rangées et prêtes à gagner son Castel de Segonzac.

Le Comte expédiait les affaires courantes, quelle conscience de sa charge hein !
On lui porta les missives du jour, il les parcouru à haute voix.
-Rumeur d'invasion...faites porter au Capitaine, avec la pile sur le sujet.
Suivante...
-Demande de grâce...Arf...au Conseil mon brave et au trot...
Encore une...
-Demande en mariage...
Large sourire
-Avec la collection...aux archives de Saint Astier...fais envoyer heuuu des fleurs à la damoiselle et dit que je suis...Devenu mystique...Voila, mystique un bien joli mot.

Suivante...
-Au surnommé, bien justement, Folie douce...
Arrêt sur image, sourire niais...absence de réaction...

L'Aide de Camp au bout de...longtemps.
-Votre grandeur...les missives, il en reste un tas...c'est urgent...
le Comte, sourire béat lui montre la cheminée...avant de se...réveiller.
-Fin du bal...j'ai à faire. Mande un coursier, une missive des plus urgente.

Il rédigea...

Avisant un huissier...
-En main propre et départ sur l'instant.
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Madameuh!

Et vlan ! Le marathon de la mauvaise foi, de la folie, de l'amour plus que vache... en sommes une discussion normale entre Bleizhmorgan, venait de commencer. A vrai dire, ce n'était pas seulement la discussion qui venait de commencer mais aussi une foule de mimiques de tout poils et actions déconcertantes pour un non initié de la fratrie Bleizhmorganique.

Ah non non, merci Erwann, c'est très gentil, mais pas besoin, et puis cesse ton genre dédaigneux à souhait ça ne te va pas !
Je voulais ton avis sur un point .. vois tu je vais manquer de messagers, je suis déjà étonnée d'en avoir encore ein! Doonnccc !!

Et revlan ! Voilà que la Lélé se prend pour une institutrice gourmandant un élève qui a fait une blague lors d'un de ses cours. Ah ça pour être exaspérante la Leyah, elle savait mieux s'y prendre qu'Erwann. Il l'écouta donc patiemment, les bras croisés (l'amour qu'il lui porte que voulez vous ?). Soudain, son nez eut un réflexe de préservation et ses narines se contractèrent violemment. Non... se pourrait-il que cette écervelée eut bû de cette immondice verte léguée par une carcasse bouffée par les vers depuis un moment ? Erwann voulut ouvrir sa bouche mais il fut coupé derechef par une Leyah surexcitée qui sautillait façon vitesse de la lumière autour, sur, dessous, à côté de la catapulte.

J'ai une petite idée derrière la tête mais tu sais que comme toute théorie il faut la mettre en pratique, pour avoir de la tactique dans la technique !

La prendre par le bras et l'assomer pour la calmer ? Oui, c'était une possibilité mais le retour de cuiller serait terrible. Envoyer Cyprien la calmer ? Meilleur idée et il ne subirait aucun coup bas en retour... enfin même si Leyah adorait lui en faire baver même quand il était tout gentil toussa. Il voulait encore en placer une sauf que cette fois-ci Cyprien s'était avancé silencieusement et apostropha la rousse. Erwann suivit l'échange avec un sourire vicieux. Pauvre Cyprien. Finalement, Leyah crut sêtre débarrassé de Cyprien et emmena son cousin à côté d'une carriole contenant de grosses malles. Erwann fronça les sourcils. Qu'est ce que la cousine avait encore bien pu trouver ? Il la regarda sauter sur la charette, les yeux brillants, le visage éclairé par la douce (oui enfin pour le moment) folie qui l'habite, prête à annoncer une nouvelle fortement passionante mais voilà que Cyprien y mit son grain de sel coupant court l'inspiration de la bretonne. Cette dernière partagée entre l'exaspération, le lancer de cuiller et l'étranglement façon Bleizhmorgan fit une tête bizarre et d'un simple signe de menton indiqua à Cyprien d'aller chercher le visiteur mystérieux.

Erwann commença à s'impatienter. Les hommes n'avaient toujours pas mangé et quand ils réclameraient à manger, les reproches seront pour sa pomme. Il finit par lacher :

Bon tu te dépêches oui ?

Mais la Bleizhmorgan ne l'écoutait pas... ou plus. Mais peut-être bien qu'elle ne l'avait jamais écouté ? Elle luttait à corps et âme perdu contre l'une des malles. A plusieurs moments, Erwann avait cru qu'elle avait réussi, mais en fait non. Et il ne fallait surtout pas lui proposer son aide car cela ne l'aurait que plus exaspéré. C'est que Leyah c'est uen femme libre et fière ! Dommage qu'elle soit folle, détestée par les Montforts et la moitié du Royaume de France et du Grand Duché de Bretagne... d'ailleurs, à cause d'elle, Erwann devait être aussi detesté qu'elle. Ca lui convenait. Ce qui prouvait bien qu'il avait du sang Bleizhmorgan dans les veines. Finalement, la rousse réussit enfin son exploit :

Putain c'est pas trop tôt ! Saleté de malles... d'odeur, toussa !

Erwann écarquilla les yeux en sentant cette odeur fétide s'échapper des malles. D'abord l'alcool et maintenant ça. Mais elle tenait vraiment à se suicider la rousse !
Il voulut encore en placer une mais il fut encore coupé par l'arrivée de Cyprien et du messager. De toute façon Leyah semblait l'avoir complètement oublié. Une envie d'étranglement le pris mais cette envie fut fortement repoussée par son envie de vomir. Il attendit donc que le messager termine ce qu'il avait à faire et s'éloigna quelque peu de la charette. Il observa la scène et ses sourcils se soulevèrent jusqu'à se toucher quand il vit ce que Leyah venait de recevoir... un chat !
Il jura intérieurement. Bon d'accord ça lui permettrait de cacher un peu (ou pas) de sa folie, mais un chat, tout de même ! En plus il avait l'air aussi timbré que Leyah elle même. Perspective de morsures et griffures en vue. Le majordome hésita même à ouvrir la cage sur la demande de Leyah et cette dernière y jeta un des contenants de la malle.

Erwann fut tellement abasourdi qu'il ne pipa mot sur le coup.

Voila .. ca c'est une arme nouvelle , non ? On teste à la catapulte voir ?

Erwann toussota

Euh ouais.. mais euh.. un domestique c'est mieux nan ? Nan...
Mais où est-ce que t'as la tête Lélé ? Et surtout ne réponds pas, je veux vraiment pas le savoir ! Tu as trimballé avec toi une tonne de... truites ? Et où est ce que tu as été les chercher. On en trouve pas en mer ? Alors que les hommes crèvent la dalle toi tu ramènes avec toi du poisson avarié pour un chat et pour le plaisir de les balancer avec la catapulte ?

Il semblait vouloir continuer à invectiver sa cousine mais finalement il changea de ton et se mit à se marrer.

Ok, je te parie 5 écus que mon tir de catapulte enverra plus loin ma truite que la tienne !
Cyprien, vous serez notre juge impartial !

C'est comme ça que plus tard, on connut l'un des récits de la famille des Bleizhmorgan sous le titre de "Le guide du lancer de truites en Périgord-Agoumois" selon Leyah et Erwann Bleizhmorgan. Un best-seller moyen-âgeux qui reçut le prix Monfort (comble de l'ironie), décerné par le Roy de France (de quoi dégoûter à vie la famille), à Nantes, ville rattachée à la France (il convient de noter qu'à la fin de cette ligne, les derniers Bleizhmorgan ont préféré se suicider plutôt que de vivre dans une époque aussi décadente)
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Euh ouais.. mais euh.. un domestique c'est mieux nan ? Nan...

Sa tête était partie de gauche à droite dans une négation ferme et définitive, preuve qu'ils étaient d'accord les cousins, nan nan un domestique c'était plus possible, parce que l'air de rien ça les décimait un brin quand même..

Mais où est-ce que t'as la tête Lélé ? [...]

Frisson lui parcourant l'entièreté de la colonne vertébrale, la rouquine n'écouta pas plus loin que ce sobriquet ridicule du Lélé, avec une envie soudaine de lui arracher les yeux et de les lui faire gober en l'étouffant avec, mais bon.. à sa décharge au cousin, elle ne lui avait jamais causé de ce démon qui la suivait partout ein ...
Regard au chat .. aaahh il allait servir à quelque chose plus vite que prévu celui là, ce n'était pas qu'il fallait lui faire passer ses envies de meurtre, mais c'était tout comme un petit peu quand même.
La rouquine tendit alors la main vers l'animal, lui poussant une papouille maladroite entre les oreilles avant de se prendre un coup de patte bien ciblé

Je te parie 5 écus que mon tir de catapulte enverra plus loin ma truite que la tienne !

Sursaut .. se tenant la main attaquée par le félin, la rouquine toisa son cousin, sortie subitement de sa bulle, la bretonne tentait de remettre les connections de son cerveau en route, et c'était pas une mince affaire , c'est que ca demandait de l'entrainement de devoir disgresser sans arrêt...
« Lélé »« Lélé »« Lélé »« Lélé »« Lélé »« Lélé »« Lélé »« Lélé »« Lélé »« Lélé »« Lélé »« Lélé »« Lélé »« Lélé »« Lélé »« Lélé »« Lélé »« Lélé »« Lélé »« Lélé »« Lélé » RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH! Elle allait le tuer!

Erwann ! Espèce de .......... *BIIIIPPPP* En raison du caractère totalement injurieux des propos de la rouquine et dans un soucis de préserver les jeunes enfants, et même les adultes, parce que l'air de rien ce langage est tellement raffiné qu'il en choquerait plus d'un, nous préférons de loin, et ce le temps que la donzelle se calme, vous raconter l'histoire de la grosse baleine verte qui dormait dans une caverne.. restons dans le monde marin, après la truite quoi de plus logique .. la baleine verte .. * BIIIIIIIIIIIIIIIP*
Retour soudain à de meilleurs sentiments, bé oui, elle s'était un brin défoulée en paroles la ein .. la rouquine regarda son cousin, tête légèrement inclinée sur le côté, sourire et regard espiègle affiché .. vi c'était ça aussi la rousse, changer d'humeur en trois secondes cadran solaire en main..

Petit joueur ! Cinq écus, tu n'as pas honte non !?

Regard a l'horizon pour voir arriver un cavalier au loin, et la rousse d'avoir le regard qui s'illumine

Cinq cent écus qu'un truite touche ce gugusse là !

Sans attendre la moindre réponse de son cher cousin, la rouquine tourna les talons, et alla droit vers son jouet préféré du moment.. mais nan nan pas elle qui jouait vraiment avec ein, elle , elle donnait plutôt les ordres.
Aussi a l'oreille du bougre qui allait faire ca pour elle, elle lui souffla gentiment que si il ratait sa cible, il allait prendre un pied au fondement a une telle vitesse qu'elle lui enfoncerait la pointe de sa botte dans le troufignon, le tout d'un air bien sérieux, ponctué d'un clin d'œil a la fin de sa phrase.

ERWANNNN BAISSE LA TËTE !!!! attatioonnnn ! PUUULLLLLLL !

DZzzzOOOooooiIIIinnnnGGGGnnnnnNNNNNNNn

Main en vigie sur son front , le nez plissé la rouquine tenta de suivre la trajectoire de la bestiole qui venait de s'envoler dans un drôle de bruit, un mélange de « fchuit » et de « flap flap » à vous donner la nausée.
La courbe était parfaite, si si ! Le projectile avait pris son envol de manière bien nette, et déjà son ombre disparraissait dans le ciel, chercher le point où elle allait réapparaitre, en gardant bien la cible en vue pour savoir si elle allait le toucher, vision pas très nette de loin quand même, c'était pas bien grand comme projectile non plus ein ..
Quand une ombre noire réapparut loin devant, la rouquine repris sa surveillance de trajectoire .. la bestiole y était presque , t'attiooonnn, 'tatioonnnnn.. plus que quelques centibinious et ... et .. BUUUUUTTTTT ??.. arhhhgghh nan ! Raté !
La rouquine toisa le lanceur d'un air mauvais, venait de lui faire perdre cinq cent écus celui là, andouille tiens ..
Elle haussa les épaules un brin dépitée, mais se reprit aussitôt, pas question de perdre comme ça namého ! Léger toussotement de circonstances, et la rousse de venir a nouveau planter ses bottes à côté de son cousin

Euh dis moi , je rêve où on a encore de la visite ?

Ou comment changer de sujet l'air de rien !

Bon ben .... je crois que tu le viseras à son départ, parce que là, je voudrais bien savoir ce qui l'amène ici ce bonhomme ...pfuif même pas le droit de s'amuser sans être dérangés .. prépare toi pour ton tir ein .. j'arrive !

Long soupir de la Bleizhmorgan, tandis qu'elle se rendait à la rencontre du cavalier qui se pointait les voir sourcils froncés fortement, signe qu'elle n'était vraiment pas ravie .. d'avoir raté son tir bien sur , what else ?
Quand il fut arrivé, sans plus de détour , la jeune femme accompagnée toujours de son majordome bien mieux éduqué qu'elle , toisa l'homme d'un regard noir .. elle était vachement vexée la donzelle .. tssss

Vous foutez quoi là vous ? On débarque pas comme ça ici sans prévenir , mouais en même temps comment prévenir ein ? Bah vous z'aviez qu'a faire de grands signes de loin, comme ça je vous aurais mieux vu tiens !

Mauvaise foi incarnée cette donzelle, alors la .. rien a dire ...
L'homme la dévisagea sans rien comprendre ce qui en même temps était un brin logique, puisque dans l'esprit de la rousse, si il avait remué les bras, son viseur ne l'aurait pas loupé !

Un pli pour vous M'dame

Et la rouquine de lui arracher des mains de manière plus ou moins violente, foutre dieu, ce qu'elle était énervée, mauvaise perdante ein ?
Le scel lui arracha un sourire totalement ridicule avant qu'elle ne secoue la tête pour se reprendre encore, décachettage rapide, lecture tout aussi avide, finissant par une grimace.
A l'attention du messager, elle leva l'index en sa direction d'un air sévère et ordonna qu'il ne bouge pas d'un cil, sans quoi il allait s'en prendre une aussi
Demi tour vers Cyprien , et nouvel ordre qui claque

Cyprien !
Oui !
Allez donc dans ma tente, dans cette petite valise que vous connaissez bien et sortez moi ce nécessaire d'écriture de réserve , vous m'emballez ça dans ce que vous voulez, mais je le veux pour .. hier !
Bien Madame !
Ah et .. mon nécessaire d'écriture, il faut que je réponde de suite

Il ne prit pas le temps de répondre, et fila rapidement chercher tout ce que la donzelle avait demandé, elle était déjà de mauvaise composition, si en plus il en rajoutait, ça n'allait rien arranger..
Il revint rapidement, et la rouquine s'installa ou elle put afin de rédiger quelques lignes rapides...

Bagarre avec la cire, s'en foutant encore plein les doigts, la rouquine poussa le tout dans les mains du messager, le faisant attendre encore pourtant une minute.
Elle tourna les talons, et partit en courant vers les malles, souriant largement à son cousin, c'est qu'elle allait encore lui faire un coup foireux.
De retour cachant quelque chose sous sa manche , elle toisa le messager

Bougez pas vous !

Et vlaaaaaaaaaaaan ! Lancé de truite ! En pleine tronche !
Large sourire quenotté avant de faire comprendre au messager qu'il était temps pour lui de déguerpir .. il n'avait pas du comprendre ce qu'il venait de lui arriver, et elle n'avait pas franchement l'envie de perdre son temps a lui expliquer.
Demi tour droite, les bras levés en signe de victoire, la jeune femme trémoussa du popotin en toisant son cousin d'un air amusé

TOUCHE ! Et voilaaaaa !

Ben quoi ? Elle n'avait pas spécifié qu'il fallait toucher avec le tir en catapulte ein ! Quand on la dit reine de la mauvaise foi quand elle l'a décidé, c'était pas tout a fait faux ..
A l'intention de son cousin

Bon .. à ton tour, par contre tente de pas le faire tomber de sa monture , ca risque de casser ma plume ..
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[Salle du Trône...Castel comtal de Périgueux...plus tard...]


-Il veut que je le fasse empaler le bon Sieur ?
Je pars quand je veux, je n'ai pas terminé maraud, cafard, valet de pisse.
C'est qu'il me jetterai dehors ce gougnafier...
Quoi la couronne, faut vraiment que je la rende ?
C'est qu'on s'attache hein !
Un dernier regard vers ce jouli trône grenat et le Baron sortit avec sa suite et ses malles tout en pestant comme un poissonnier.
A propos de poissons...
-Ha te voila toi...Par la Malemort tu empeste la vieille moche faisandée.
Quoi des truites...
Un éclat de rire vint ponctuer l'explication du larbin.

La Marquise avait manières estranges de tuer le temps.
Le Varenne lu la missive sourire aux lèvres et se fit remettre le nécessaire d'écriture et son assortiment de plumes de...canards.
Plus simple à tenir avec les pieds les plumes de canards...

Rameutant tout son monde...
-Allez me chercher mon médicastre, il m'accompagne et faites mander ma garde, faut que j'impressionne hein !
Qu'ils soient beaux et l'air angélique comme d'habitude.
Départ dans vingt minutes...Exécution...Schnell...ou va y avoir du rognon de larbin au menu...

Le valet tarda une seconde de trop...Il prit une botte en pleine poire.-Disparais ou je te ventile !

Quelques temps plus tards la troupe est au complet et galope joyeusement en diréction d'Angoulème.



"Jadorelechocolatlanvin", cuvait sur son cheval de trait...
-Ta seigneurie, serait il trop vous demander de savoir ce que je fous là ?
Un probleme de bourses enflamées à curer ? un soudard à recoudre ?
Regard mauvais du Baron qui força l'allure sans répondre...



Le gros se mit à rire...
-Un rendez vous avec une Marquise, tu ferais bien de la fermer le faiseur de miasmes, l'est pas causant notre Baron, jour de deuil.
Il a du mal à se faire à l'idée qu'il n'est plus le Tyran éclairé du Comté.



Sourire grivois du Taillefer.
-Achhh...moi che dit hiztoire de femmes.
La follieuze que j'ai heuuu confézé m'a rabordé qu'il était tout émouztillé zuites à vizites nokturnes...Ein Markizeuh de Pretagne.
Ja, ich schwöre Eine Pretonne !
*Oui je le jure




L'aide de Camp visiblement agacé...
-Fermez la les clébards, nostre Maistre n'est pas d'humeur, on suit et on exécute comme toujours...Vous commencez à me les briser menu.
Regard appuyé vers le "gros".


Comme à chaque départ en expédition, un ptit retour aux bonnes vieilles valeurs et traditions...
Pour ça, rien ne valait un chant bien martial, façon Lansquenets.
Le « gros » donna le ton, ils braillèrent de concert rejoints par la voix rauque du baron...

-"Ce monde vétuste et sans joie,
Croulera demain devant notre foy,
Et nos marches guerrières
Feront frémir la terre
Au rythme des hauts tambours
des lansquenets

Que nous font insultes et horions,
Un jour viendra où les traîtres paieront,
Qu’ils freinent donc s’ils l’osent
Notre ascension grandiose
Que rythment les hauts tambours
des lansquenets

Et à l’heure dernière
Nous quitterons la terre
Au rythme des hauts tambours
des lansq..."
Une ombre passa, masquant un instant les doux rayons laiteux de l'astre solaire...Un ange égaré ?... Nan, un poisson volant....

D'une même voix...
-Gaffe MonsAigneueuuuuuur...

Levée de boucliers...
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Ca allait frétiller de la nageoire !
La rouquine était remontée sur ses hauteurs pour tenter au mieux d'apercevoir les cibles mouvantes et moins mouvantes visées par cette bonne vieille catapulte.
Cette occupation était a faire décoincer du fion les pince sans rire, et au pire, ceux qui n'en quittait pas leur bâton, hé bien ne restait plus qu'à les crâmer, c'est qu'ils étaient irrécupérables
Pensées furtives ... "oohhvouiii!" .. hum .. c'est que cela faisait longtemps que la rousse n'avait plus joué avec le feu aussi ... note pour soi même, remédier à cela, mais pas tout de suite, une chose à la fois quand même .. a moins de foutre le feu aux écailleux ? Hmmm ...
Leyah secoua la tête, diantre, ca fumait bien trop vite la dedans, c'était le manque d'occupation tout ça .. si si! respiiiirerrr ! Inspiirrerrr!!! On s'détend!

Pfiiiouuushhhhhh !

Enième truite partie en vrille façon ailées sans ailes, les zoziaux allaient finir par en être jaloux tiens, la rouquine la suivit du regard, main posée sur son front, fallait éviter d'être éblouie aussi, cette fois la trajectoire était parfaite, il était trop doué son cousin chéri , pas pour autant qu'elle lui dirait, mais bon...

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH

Sursaut de la rouquine , toisant le majordome d'un regard des plus noirs, 'fectivement, ce bond léger avait bien failli lui faire prendre son envol également, pieds sur le rebord de la charrette, il en fallut de peu pour qu'elle ne teste pas la solidité du sol avec son fessier

Bordel ! Cyprien! Vous n'avez pas fini de gueuler comme ça !?
Mâ ... Mâ... Madammeuuhhh !
Crotte rabat joie que vous êtes, retournez donc à .. heu ... à .. je ne sais mais retournez y !

Cyprien restait avec les yeux totalement écarquillés, comme pris de panique, les deux mains posées sur son crâne dégarni et la bouche entrouverte.
La rouquine quant à elle , roula des yeux désespérée, il pouvait l'être le bougre . désespérant ..
Regard a Erwann, et impossibilité totale de lire ce qui pouvait bien se passer dans sa tête à ce moment, donc elle ne saurait pas encore cette fois si elle était la seule à être exaspérée par Cyprien..
Quand ses yeux tournèrent dans la ligne de mire du majordome, la jeune femme grimaça largement ... bé vi , lui avait fallu un brin de temps, mais elle venait de capter pourquoi il était en sueurs froides le bougre
Un haussement d'épaules plus tard, la Bleizhmorgan était pieds au sol, et avait relevé ses jupes pour avancer en direction du groupe arrivant au loin.
Têtue la louloute, y'avait pas a dire, aller se claper face a un groupe d'hommes en armes, sans savoir qui ramenait son pétard osseux dans le coin, c'était un brin hardi .. mais bon ca lui faisait éclipse a son zouli soleil pour ses lancés, alors ein !

Faites moi en une à quinze coups cette fois de pendule Cyprien, la quatorze cela devient lassant !

Et la rouquine de s'éloigner après avoir encore piqué le majordome à vif, sans attendre qu'il n'ait le temps de lui répondre quoique ce soit.
Un pied à gauche, l'autre à droite, éviter une motte, une butte, un trou, ne pas se prendre les bottes dans une racine, ce n'était pas le moment de s'étendre de tout son long face à ces visiteurs
Au fur et à mesure que la Marquise avançait, son sourcil gauche suivait la cadence en se levant doucement, mhh armoiries de noble, couleurs qui lui parlaient, mais sans encore vraiment percuter, étant donné qu'elle était encore trop loin pour y voir quelque chose de clair.
Mais à force de lever le sourcil gauche, suivi de près du droit, la rouquine en vint à loucher ,en grimaçant fortement encore une fois.
Visage totalement contorsionné, ses quenottes vinrent se planter dans ses lèvres, réfléchir vite, nan mais c'est qu'elle avait pas visé n'importe qui ein !
Une échappatoire .. une esquive .. mhhh ... brûle petit neurone, faut trouver et vite ! Partir en courant ? Tsss pas le genre de la maison .. feindre une chute , un évanouissement et faire la morte ! ... mhh nan plus .. Accuser Erwann! Ca c'était pas mal, mais heu .. nan elle tenait trop à son cousin pour ça, puis ca n'était pas non plus dans son habitude d'agir ainsi ..
A y regarder de plus près, on aurait pu voir sortir des oreilles de la rousse une légère fumée, signe que ca chauffait la dedans ! D'autant qu'il lui était impossible de quitter sa folie des yeux, voila qui devenait handicapant pour réfléchir ...
Elle allait se mettre a jurer lamentablement quand elle finit par reprendre un brin le dessus sur ses guibolles qui avançaient de plus en plus vite et de se rendre compte que sa tête pour le coup n 'était pas bien a sa place... A se demander ce qui se passait vraiment là dedans ..

Règle numéro une ... rester soi même en toute circonstance ... et puis ne dit on pas qu'en chassant le naturel il revient au galop ?
Aussi Leyah cessa t elle de réfléchir .. ca la changerait ... elle avait la réponse, rester elle même pardi ! de plus en plus proche du groupe qui avancait vers elle, la rouquine s'arrêta net, bien plantée sur ses deux pieds.
Première étape .. sortir une cuiller discrètement de sa poche .. que foutre d'une seule cuiller face à un groupe d'homme ? Aaahhh bah ca , c'est son secret .. chut !
Deuxième étape, sortir son mouchoir et tendre le bras sur le côté en l'agitant élégamment.. faut bien des fois.
Troisième étape, mettre son auréole, et montrer son plus joli minois d'ange pur .
Quatrième étape porter sa main libre sur le bord inférieur de ses lèvres, qui elles affichent un sourire qui se veut gêné sans pour autant l'être..
Cinquième étape .. papillonner des cils ! Mouais .. faut peut être pas pousser quand même ..
Et enfin l'étape finale .. ouvrir la gorge doucement, pour en laisser passer un son très léger , bouche qui suit en bafouillant un presque inaudible

Oups ?
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Une volée de truites plus tard...

"Jadorelechocolatlanvin" en avait pris plein la poire, l'avait pas de bouclier lui...
Le vieux débris se déléctait...
-Quel divin fumet et quelle délicatesse au palais...
Dit- il en se suçant ostensiblement les doigts.
-Cette délicate effluve me rappelle ma dernière femme "Rose'mmonde", paix à son âme...
Tu te souviens le Gros, ces soirées d'hiver quand elle nous...

Regard expressif du Comte qui lui coupa la parole.
-Vos ébats avec feu vostre truie faisandée sont tout à fait respectable mais ouvrez la encore une fois et je coupe dans vostre récit ...avec ça !
Il sortit une large dague effilée et eu un sourire mauvais avant de se faire jovial...
La démarche hésitante, la mine des grands jours, cet air de Sainte mâtiné d'espièglerie sur fond de chevelure en bataille et de sourires charmeurs...Leyah arrivait et...prestement
"Oups" fit la belle Marquise plantée bien roide devant la troupe.

Le gros couvert de boyasse, une truite embrochée sur la pointe de son casque...
-Vais te lui en donner moi du oups à la poissonnière bretonne...

Le Baron mis pied à terre et fit révérence fort policée à la grande surprise des agnelets qui lui servaient d'escorte...

-Vostre Magnificence, mes hommages et...

Interrompu par les éclats de rires à peine étouffés de ses crapauds.
Une truite éventrée s'était délicieusement accrochée à son épaule droite, un long filament abdominal lui dégueulait de la panse, le tout lui pendait dans le dos...
Chassez le naturel il revient...à marche forcée...

-Funérailles, morte couilles ... (censuré)... Leyahhhhhhhhh mon tabard...Rhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa...
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Large sourire sur la bouille de la Marquise, qui fit les quelques pas la séparant de la troupe de bonshommes arrivés.
Elle étouffa cependant un rire en voyant une truite empalée sur le casque d'un des sbires, non qu'elle ne voulait pas le vexer, elle s'en cognait copieusement, mais déjà, son regard se posait sur l'homme qui mettait pied à terre.
Elle eut à peine le temps d'ouvrir la bouche pour le saluer, qu'elle du la refermer aussi sec sans avoir prononcé la moindre parole, bon sang c'est que ca pouvait en sortir de la diarrhée verbale de cette bouche , boarf pour sur, ils s'étaient bien trouvés ces deux la, lui a jurer comme un poissonnier sur son lancé de truite à elle, alors là , c'était le pompon!

Leyahhhhhhhhh mon tabard...Rhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa...
Oups !

Décidément elle n'avait que ce mot à la bouche la rouquine, tandis que sa tite tête s'enfonçait dans ses épaules, c'est qu'il avait de la voix le baron .. à lui faire exploser ses pauvres oreilles de bretonne.
Réflexe toujours et spontanéité incarnée, la Bleizhmorgan ne trouva rien de mieux que de lever le bras répondant " C'est moi ! " à son nom un brin .. hurlé ?
C'était pas tout ça, mais elle allait devoir penser a varier, un petit " Présente!" la prochaine fois serait du meilleur effet, mais par contre elle se demandait si elle devait se protéger le crâne en hurlant " pas la tête " , l'avait pas l'air content le monsieur ein, on sait jamais avec ces mâles là, la réaction à avoir .
Hou bon sang, nan mais c'était bon là , il avait juré assez, et puis ne dit on pas aussi que la meilleure défense est l'attaque ?

La rouquine le toisa donc d'un air des plus amusée, si si , elle éviterait d'être hilare, mais c'était difficile ein .. ensuite relevant ses jupes, la jeune femme le contourna, et d'une main dégoutée en grimaçant, ôta cette poiscaille nauséabonde pendouillant de son épaule, profitant pour lui souffler a l'oreille

Tss ne faites pas votre ronchon, ne vous avais je pas prévenu que des objets étranges parcouraient le ciel ces temps ci ? Quand je vous disais que je retrouvais ma folie .. vous devriez en être ravi plutôt !

Large sourire à nouveau avant de toiser les gardes derrière lui, caractère de merdasse sur le départ, la Bleizhmorgan leur lança un regard des plus noirs

Cessez donc de pouffer comme des gougeons à moustaches pointues, vous devriez regarder vos tronches de plus près, il y a un étang par là bas, voir votre reflet ne vous fera pas de mal pour cesser de faire les ânes a vous marrer comme des andouilles, et vous faire un brin de toilette ne sera pas du luxe, vous empestez

Regard au Baron , sourcil levé

Permettez ?

Sans attendre la réponse bien évidemment, quand elle avait une idée en tête, elle ne l'avait pas ailleurs , regard à nouveau sur les gardes

OUST ! Du balais ! Allez donc voir si vous pouvez sentir autre chose que la bouse une fois dans votre vie

Faisant totalement fi de la réaction de la garde, la jeune femme revint sur le visiteur de marque à côté d'elle et l'avisa d'un sourire .
Son regard passa le long de cette silhouette, en grimaçant légèrement, c'est que la truite lancée a pleine vitesse qui s'éventre , ca ne fleure pas très bon

Mhh quant à vous ..

Demi tour de caboche, torticolis en cours

CYPRIEEEEEEEEEEEEEEEEEEEN
Ouiiiii ?

Sursaut, foutre dieu, ce qu'elle en avait marre d'etre surprise à chaque fois qu'il lui collait au train, il ne pouvait s'empêcher d'être toujours derrière elle, elle qui pensait qu'il était resté en retrait .. c'était .. rêver.
Toussotement

Pfffff .. Cyprien ..
Je sais Madame, inutile de le répéter, je vous emmerde ..
C'est tout à fait çà ! Rendez vous utile et faites donc préparer vêtements de rechange pour le baron, nous avons bien ça quelque part non ?
Nous avons toujours tout quelque part Madame, le plus ardu de la tâche étant de trouver ce quelque part
Hé .. bé .. vous allez chercher Cyprien , et vous évitez les chaussons ein !
Madame ! Mes chaussons !
Bouarf, foutez moi la paix avec vos chaussons,.. nous .. heu ... nous sommes en rase campagne voila ! Ca va les salir !
Ah .. Madame n'a pas tout à fait tord ...
Madame a raison, pas de chaussons, filez maintenant ..

La marquise secoua la tête désespérée en soupirant longuement, un de ces jours il allait la rendre chèvre ce bonhomme, si ce n'était déjà fait
Quand elle réalisa qu'elle était encore malgré tout en train de sourire, elle se serait bien collée des claques pour effacer ce côté niais ridicule de sa bouille , mais d'un autre côté ..
S'adressant enfin au Baron

Je .. hum .. Désolée de cet accueil .. hum euh .. peu .. euh .. conventionnel ? Je suis ravie de vous voir enfin Louis

Ou comment changer de sujet rapidement , pour couper court a l'incident de leur arrivée.
Retour au sourire en coin couvert d'espièglerie, la jeune femme déjà faisait mine de tourner les talons afin de l'emmener en direction du campement
_________________

*BIIIIIIP*

Dans un soucis de préservation, Erwann s'était coupé du monde extérieur, le temps que les insultes fusent. C'est qu'il la connaissait la cousine. Personne n'arrivait à sa cheville en terme d'insultes. Bon à la rigueur, peut-être Finam ou Smurf, mais là n'était pas la question. Il s'maginait dans un monde parfait où Leyah n'aurait dit que de jolies choses. Il grimaça instantanément. Cela aurait signifié que Leyah était devenu chiante en sens premier du terme : ennuyeuse. Si un jour cela devait arriver, il ne restait plus qu'une seule option au monde : le suicide. Car une Leyah chiante, c'est un monde chiant... très chiant même. Bref. Il attendit que le dernier fiel verbale eut passé sa bouche pour revenir au monde.

Petit joueur ! Cinq écus, tu n'as pas honte non !?
Cinq cent écus qu'un truite touche ce gugusse là !

Ah la Lélé elle était capable de véritable sautes d'humeur ! C'est comme cela qu'on l'aimait après tout.

Hum euh oui... sauf que tu vois, je n'ai pas...

Mais il n'eut pas le temps de terminer sa phrase, que sa cousine s'était déjà jetée sur la catapulte tel un ours sur du miel (ou un homem en manque sur une donzelle, mais c'est moins poétique je vous l'accorde), pour envoyer une des nombreuses truites. Erwann se tut et regarda la courbe que fit le pauvre animal et siffla face au tir de Leyah? Plus que trente mètres. Vingt mètres. Dix mètres. Cinq mètres... Quatre mètres et demi.... Trois mètres trois quart (c'est chiant hein ?)... Plof !
Erwann hurla de rire en voyant la tête dépitée de Leyah quand la truite s'écrasa telle une bouse sur la neige. Elle avait failli toucher l'homme. Failli. C'est alors que, dans un grand élan de tricherie si cher aux Bleizhmorgan, la rousse dévia habilement la discussion.

Euh dis moi , je rêve où on a encore de la visite ?
Bon ben .... je crois que tu le viseras à son départ, parce que là, je voudrais bien savoir ce qui l'amène ici ce bonhomme ...pfuif même pas le droit de s'amuser sans être dérangés .. prépare toi pour ton tir ein .. j'arrive !

Ben voyons, je te rappelle que...

Et bim une nouvelle fois, la rousse ignora superbement son cousin pour s'adresser au nouvel arrivant ainsi qu'à Cyprien. Il ragea intérieurement. L'étrangler lui aurait fait le plus grand bien, mais comme dit plus haut il se serait bien fait chier par la suite. Il prit donc son mal en patience. Mais voilà que la rousse voulait répondre au pli. Après on osait dire que les femmes étaient multi-tâches... bon c'était pas faux c'étaient vraiment des tâches dans de nombreux domaines ! Il se pencha pour lire ce qu'écrivait la rousse (un autre trait de caractère irritant des Bleizhmorgan) et soupira d'émoi quand il la vit coller son scel sur la missive.

Bon alors donc...

Sploch !

Erwann laissa tomber ses épaules, abattu. Non mais quand la rousse avait un truc en tête impossible d'en placer une ! Bon d'un autre côté c'était marrant de la voir claquer une truite sur la tronche du pauvre hère qui devait ne rien comprendre.

TOUCHE ! Et voilaaaaa !
Bon .. à ton tour, par contre tente de pas le faire tomber de sa monture , ca risque de casser ma plume ..

Bah voyons ! C'est trop facile ! D'toute façon t'as raté ton premier jet !

Il oberva la catapulte puis l'homme qui s'éloignait.

Tu sais quoi, je déclare forfait. Par contre laisse ton cousin te dire une chose. Une catapulte, ça coûte cher à entretenir, c'est lourd, massif et surtout hautement imprécis. En plus pour des truites c'est exagéré... Moi je te propose qu'on investisse dans une baliste qu'ess t'en dis ?

Convaincu d'avoir fait son petit effet, le cousin attendit la réponse de la rousse. Mais la réponse ne vint pas. Le regard noir de Leyah par contre voulant dire "tu tires maintenant ou c'est toi que je balance" l'obligea à envoyer valdinguer plusieurs truites. Quelque temps plus tard il fit claquer la catapulte une nouvelle fois et Leyah semblait être au comble de l'extase. Heureusement pour Erwann Cyprien sa ramena une nouvelle fois mais resta impassible. Il n'allait quand même pas montrer que le lancer de truite commençait à le fatiguer ! Puis, les choses prirent une tournure étrange. Il ne comprenait pas pourquoi Cyprien semblait si gêné. Il s'approcha des deux zigotos et aperçut la petite troupe. Il toussota en voyant l'étandard et fut pris d'une gêne considérable (enfin dans les limites du raisonnables, c'était un Bleizhmorgan tout de même !).
Il n'émit qu'un léger "oups" en accord avec sa cousine et se tint en retrait attendant que les enoblié ne se saluent toussa et que Cyprien se fasse taper dessus par Leyah.

Peut-être que la cousine allait se rappeler que son cousin se tenait toujours derrière elle, prêt (ou pas) à être présenté.
_________________

Toute à la continuation de son mouvement de demi tour de talons, la rouquine vint percuter son cousin de plein fouet.

Humpf !

Raaahhhh ! le mot interdit, voila qu'il avait réussi à la faire humpfer, c'était une catastrophe, en plus voila que maintenant, elle était obligée de se frotter le nez, anti douleur naturel après l'avoir buté sur le torse du Bleizhmorgan.
Elle allait cependant éviter de jurer, de le traiter de sale bête, et de tous noms d'oiseaux possibles et inimaginables, bien que cela la démengeait fortement.
Léger toussotement, des présentations à faire, un regard noir posé sur son cousin l'air de dire ' si tu la ramènes de trop je t'arrache les yeux " et la rouquine de prendre une longue inspiration

Erwann .. je te présente .. Louis Vonafred de la Varenne, plein de choses tout ça, il te le dira mieux que moi ..

Tête tournant en sens inverse

Ma.. hum ... Louis !.. Erwann Bleizhmorgan, mon cousin .. Et c'est déjà pas mal !

Bon .. çà .. c'était fait ... une bonne chose de faite d'ailleurs, avant de voir s'abattre la tempête Bleizh, savait on jamais, la rouquine était franchement méfiante .. à se demander si ils allaient un jour lui foutre la paix les mâles de cette famille..
Et bla bla bla pensées de la rouquine sous forme vieille ronchon en route .. avant de se reprendre et de se contenter de sourire , nan nan personne lui effacerait ce sourire là .. sinon elle allait mordre .
C'est le moment que choisit Cyprien pour revenir au pas de course, interruption qui arrangea bien la Marquise qui était un brin en train de se dandiner sur ses pieds .
Il signifia que vêtements de rechange étaient prêts pour le baron, et qu'il allait bien sur s'occuper de faire laver rapidement les tissus entachés.
Il glissa également dans la main de la rouquine un bout de velin, elle s'écarta donc légèrement des deux hommes avant de lire cette note poussée discrètement a son attention.
Lecture trépidante si l'en était , la jeune femme leva d'abord un sourcil avant de se pincer les lèvres entre les dents pour étouffer un léger rire, et puis de reprendre son sérieux avant de repousser ce bout de papelard sur le côté, laissant échapper juste un ..

Bordel !

Relevant a nouveau ses jupes la rouquine revint près des deux hommes , les regardant tour a tour , un sourcil levé, et subitement excédée... lunatique la Leyah ? Nan .. si peu ..

A se demander si le jour où quelqu'un ne fera pas tout pour m'emmerder finira par exister

Sans en dire plus, elle les salua tous les deux, les invitant à la suivre, glissant par contre un bras sous celui de leur invité, et marchant a vive allure tout en ronchonnant entre ses dents.
C'était fait .. elle était de mauvaise humeur, pourtant un sourire en coin restait .. elle l'avait dit que celui la de sourire on ne lui virerait pas non ?
Donc ce n'était pas encore pour tout de suite qu'elle allait devoir sortir les crocs, encore que ... mais pour tout autre chose ..
Quelques pas plus loin ..

Messieurs .. je vous laisse faire connaissance à votre aise, j'ai un petit quelque chose à faire ...

Et la rouquine de filer rapidement sous sa tente, suivie de près par ce brave Cyprien, qui comme toujours lui collait aux bottes.
Une malle de la dite tente, tirée au centre, et le couvercle fut ouvert en deux temps trois mouvements, c'est à cet instant que la Bleizhmorgan troqua ses froufrous embarrassant de marquise Bretonne obligée de se tenir correctement, pour une toute autre tenue .. tandis que le majordome, dos tourné bien sur, lui faisait la causette

Puis je demander a Madame pourquoi Madame est énervée ?
Madame n'est pas .... grrrr saloperie ! .. pas énervée !
Vous en êtes certaine ?
Farpaitement, et au lieu de me poser des questions stupides aidez moi donc en me sortant ce qu'il faut de cette malle, ca vous occupera
Bien madame...

Et le majordome de s'exécuter tout en continuant a bavasser, diantre que qu'il pouvait l'excéder la Matriarche ..

Madame sait que je suis son plus fidèle serviteur et qu'elle peut tout me dire ?
Je le sais Cyprien oui oui .. aoutch .. bordel ! Plus l'habitude d'enfiler ça ..
Madame veut elle que je l'aide ?
Cyprien! Osez seulement vous retourner et je vous arrache les yeux !
Kof kof .. bien madame .. encore une histoire de truite ?
Vous êtes perspicace Cyprien, trop même
Et vous allez l'écailler ?
Vous pensiez quoi ? Que j'allais sourire bêtement en me laissant menacer par la truite et son panier de crabes ? J'aime pas les truites !
Je sais madame , avez vous besoin d'aide, vous bataillez là ..
Pas bouger ! Ou j'mords .. grmlmlmlml Gwen ! J'amais la quand il faut !
Voulez vous que j'écrive au Cesson, Madame ?
Ah nan ein ! Va venir me chercher par la peau des fesses celui là .. laissez le bien a son raffiot ! Et puis arrêtez donc de vous mêler de tout comme cela, c'est fatigant..
Madame sait que je ne puis m'en empêcher, mes oreilles et mes yeux à votre service
Et vos fesses aussi ?
Pardon !!!???
Bé vos fesses quoi .. si vous êtes autant a mon service, je peux vous envoyer culbuter la truite et peut être qu'elle cessera de serrer les fesses
Madame !!!!!
Oui je sais ... vous êtes outré Cyprien ... mais vous savez, lui faudrait simplement peter un coup ailleurs que dans son col, la donzelle rien de tel contre les autoritites aigue
Groupmh ... Madame !
Rho ça va Cyprien ein ... faites pas cette tronche, pour preuve ! L'hérétique ne l'a fait pas fait .. et voyez ce que ça a donné !

Et tandis que ca blablatait fortement dans la tente , la rouquine elle était enfin prête, ne lui manquait plus qu'une seule chose.
Elle s'agenouilla donc devant une autre malle et l'ouvrit avant de la fouiller avec précaution , et d'en sortir un fourreau particulier, plus petit que pour une épée, mais l'arme y étant présente, avait été forgée par le meilleur forgeron barbu de Bretagne, une vraie petite merveille qui ne lui avait jamais fait faux bond.
Elle n'était pas bien épaisse la Bleizh, et porter trois tonnes de couches sur son dos pourtant de plus en plus large, était simplement une hérésie, aussi la malle fut elle préparée par son cher double .. haubert, spallière et juste cette petite merveille qu'elle tenait maintenant dans les mains en se redressant sourire en coin...Le premier qui tenterait de l'embrocher hurlerait miséricorde ..
Bottes enfilées, la rouquine attrapa une bouteille de chouchen bien cachée dans ses affaires avant de sortir de la tente en levant le bras aussi haut que possible , montrant ainsi la bouteille

Chouchen messieurs ?
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Le Gros fit grimace.
-De quoi de quoi ? J'empeste ? Me suis lavé une fois il parait...Quand l'curé m'a mis de la flotte sur la tête...lors de mon baptème.
L'eau c'est pour les Ribauds, ça pue,c'est sans goût et ça mouille...



Jadorelechocolatlanvin souriant, une bouche magnifique ornée de...deux dents qu'il avait fierté à éxhiber.
-Ecartons nous mes compères, je crois que notre Baron et sa dame ont moult choses à se dire.
A voix haute.
-Messer Baron, nous serons prêt de cet étang que la dame nous recommande chaleureusement...

Salut de la troupe qui se retire sur un signe approbateur du Vonafred.

La belle le debarrassa de cet ornement putride,il se laissa séduire, la Marquise avait arguments de femelle et sourire d'ange.
-Accueil ? il se calma sur l'instant...
-Aheum...Heureuse rencontre Marquise, une joie de vous revoir assurément.
Elle l'entrainna et se heurta à un homme qu'elle présenta comme étant son cousin.Le catapulteur en chef...
Louis le salua en le fixant droit dans les mirettes.Fallait faire son effet hein !
-Messer Erwann Bleizhmorgan, je vous salue.Un homme qui manie aussi bien les armes de siège mérite consideration et interêt !
Le loufiat revint et annonça que les rechanges étaient prêts et tendit missive à Leyah...
Le Baron avait reconnu le scel du Comté, la réaction de Leyah lui en dit long sur l'instant.

Elle le planta là et disparu sous sa tente.

-Messer Erwan, vostre cousine semble fort iritée ? Une contrariété ? une truite mal digérée ?
Tandis qu'il devisait courtoisement, la tente de la belle semblait pour le moins annimée...
La Marquise refit surface, équipée telle un soudard...
Elle avait mis des bottes !
Voila qui annonçait sans nul doute d'aimables intentions ...
Pour faire bonne mesure, elle brandissait épée et bouteillon...
Une merveille de bonne femme se dit le Baron qui souriait.

-Du Chouchen ? Hum...pourquoi pas...Apres tout qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse...
Regard de braise, on passait aux choses serieuses...
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-Du Chouchen ? Hum...pourquoi pas...Apres tout qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse...
Qu'à cela ne tienne ...

Et la rouquine de déboucher cette bouteille avec un regard espiègle, trois contenants remplis de leur contenu miellé et distribution d'usage .. transformation permanente de la rouquine qui passait de Marquise un brin cinglée aux pieds nus a femme d'arme faisant le service à ces messieurs .. Si c'était pas un monde ...
Sourire légèrement niais effacé rapidement en portant son verre à ses lèvres, la bretonne aurait bien secoué la tête pour faire passer cet air ridicule qui lui ornait souvent la bouille depuis quelques temps
Petit pincement au coeur à la première gorgée, comme à chaque fois qu'elle dégustait le breuvage breton .. foutre dieu que sa Bretagne lui manquait .. pas l'actuelle non .. mais celle qu'elle avait connu avant de prendre la décision de la quitter, c'était la terre qu'elle avait chéri comme nulle autre qui lui manquait tant, et non le territoire infesté de truites tortillant dans leur panier de crabes qu'était devenue la Bretagne, la fausse glorieuse, la mensongère menteuse ... Il n'y avait aucune gloire et aucun prestige à être devenue ce qu'elle était devenue ...
Tout en soupirant, la Bleizhmorgan sortit de ses pensées et adressa un sourire à ses deux comparses de boisson, croisant par là même , le regard du baron, qui aurait pu la bruler sur place, nouveau pincement, elle étouffa un rire à une autre pensée.. celle de mourir brûlée par le regard de braise du monsieur, n'était ce point une mort idéale pour la Maitresse Dragon ?
Elle en failli même presque cracher son chouchen, ce qui aurait été une infamie, si elle ne s'était pas rattrapée à temps .. trêve de plaisanterie , il était temps de passer aux choses plus sérieuses et par chose sérieuses .. entendons ...

Hum.. Louis, les vêtements de rechange ont été disposés dans ma tente si vous le désirez ..

Ben quoi ? Fallait bien faire partir cette odeur nauséabonde !
La rousse avait profité de cette phrase, pour rapprocher ses bottes de celles du baron, tandis que ses petons s'éloignaient de ceux de son cousin, tsss comme si il n'avait pu entendre cette simple phrase alors qu'elle était a plus d'un mètre ..
Mais les excuses étant faites pour s'en servir, autant en profiter pour réduire une certaine distance innocemment .. auréole placée toussa toussa mais regard noir lancé au cousin encore et toujours.... quand un nouveau bruit de lancé se fit entendre.
La marquise sursauta, non que ca ne soit pas normal dans un campement ce genre de boucan , mais ! sans son ordre, ca ne l'était plus .. aussi loucha t'elle en direction de l'engin et émit elle un léger sifflement entre ses dents ..
En voila un qui avait envie de tester les réflexes de la rouquine ...

Concentration ... faire abstraction de tout ce qui l'entourait, pour ensuite visualiser la chose ... tandis que la main experte venait chercher à son ceinturon son arme préférée
Sourcils se fronçant, la cartographie de la place visualisée dans sa caboche, la rouquine fixa sa cible sans ciller, un oeil mi clos, la langue légèrement sortie sur la droite ..
X DIX !
D'un geste habile, le bras de la rouquine se leva, coude plié, avant bras vers l'arrière de sa caboche avant de propulser la main en avant ...
Un mètre, deux mètres .. quelques binious en plus et ... BOING Touché coulé ! Une cuiller en plein sur le front du freluquet qui avait osé jouer avec ses jouets à elle .. tsss
Le bougre la lorgna hébété, et la rouquine se contenta d'une mini courbette moqueuse, dans le genre ' je t'ai eu et t'ai a l'oeil mon gaillard " avant de toussoter et de revenir a son invité et son cousin ..
Regard innocent posé sur le baron, sourire toutes quenottes sorties et la rousse de reprendre le fil de la conversation

Veuillez m'excuser, où on étions nous ?
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*Pif* (l'onomatopée s'explique du fait que Leyah est un poids léger à côté d'Erwann).

Et voilà, dès qu'un homme s'approchait de Leyah elle perdait ses moyens, faisait n'importe quoi, entrait dans le cousin et humpfait à qui voulait l'entendre. Bien entendu cette dernière nierait toute corrélation entre ce qui vient d'être expliqué et sa réaction humpfique.
La rousse se frotta le nez et lança un regard... méchant ? sadique ? annonciateur de malheurs ? à son cousin. le Erwann savait à quoi s'attendre mais il haussa juste les épaules face à sa cousine. Il ne fallait pas l'énerver pour le moment. Finalement, la rousse sembla bien prendre ce haussement d'épaules car elle se retourna en toussotant pour présenter le nouveau venu au cousin :

Erwann .. je te présente .. Louis Vonafred de la Varenne, plein de choses tout ça, il te le dira mieux que moi ..
Ma.. hum ... Louis !.. Erwann Bleizhmorgan, mon cousin .. Et c'est déjà pas mal !

Erwann s'inclina légèrement et poliment quand la rousse lui présenta le noble périgourdin mais toussota faiblement quand ce dernier lui fit la remarque concernant le lancer de truites.

Hum... Messire Louis Vonafred de la Varenne je vous rend votre salut. Un homme qui reçoit avec une telle assurance et classe une truite, mérite considération et intérêt !
Erwann toussota encore un peu plus fort tout en se disant qu'il aurait peut-être mieux fallu fermer son clapet.

Vous m'excuserez pour cette malheureuse truite, mais je suivais les ordres de ma chères cousines, c'est elle qui commande ici vous voyez. Ne venez pas à penser que cela me fait plaisir de vous avoir tâché !

Voilà il se rattrapait un peu mieux. Enfin il l'espérait. Tandis qu'il attendait une réponse, la chère cousine s'emporta avec un lyrisme à faire pâlir Ovide.

Leyah Bleizhmorgan de Brocéliande ! Veux-tu rester ici nondidiou !

Mais non, la cousine avait disparu sous sa tente en gueulant après Cyprien. Erwann soupira. Elle ne changera jamais.

-Messer Erwan, vostre cousine semble fort iritée ? Une contrariété ? une truite mal digérée ?

Erwann sursauta, ayant momentanément leur invité.

Une truite, je ne pense pas. Une truie par contre c'est fort possible. Je ne sais pas si je peux vous en parler mais sachez jsute que quelqu'un dans l'actuel conseil comtal périgourdin l'irrite.
Vous pourrez lui poser la question quand elle se sera calmée.

A peine ces mos prononcés que la Marquise réapparu tel un hibou (je ne sais pas pourquoi mais bon) appatant les deux hommes avec du chouchen.

Très bonne idée cousine !

-Du Chouchen ? Hum...pourquoi pas...Apres tout qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse...

Erwann jeta un oeil du côté du baron et haussa un sourcil en entendant la fin de la phrase et en voyant le regard s'illuminer. Ah mais non ça ne se passera pas comme ça ! Et voilà que la cousine lui répondait par communication yeuxtique ! Raaah ! Il fallait faire quelque chose. Oui, Gwen absent c'était à Erwann de réagir. Il décida donc :

Glop !

Il vida son verre d'un trait pour avoir les idées au clair. Bon déjà envoyer un courrier à Gwen. Ensuite coller une ceinture de chasteté à Leyah. Puis coller Vonafred dans un sac de maïs cousu. Comme ça il n'y aurait aucun dérapage et cela donnerait le temps à Gwen de se ramener. Mais non... Il serait mort avant d'avoir pu mettre ce plan à exécution. Tué par une des cuillers de Leyah...

"Bordel, voilà qu'elle se rapproche de lui ménan !" hurla-t-il pour lui même au fond de lui. Aller Gwen apparait hop ! Mais non. Pas de chef de famille en vue. Pourtant toute cette pronographie (quoi ? comment ça c'est exagéré ?) devrait être interdite !
Pendant qu'Erwann reflechissait, la Leyah balança une cuiller sur un de ses hommes qui avait osé utiliser la catapulte. Cela lui permit de sourire toute quenotte montrée au baron. Une véritable invitation à lui rouler une pelle !

Veuillez m'excuser, où on étions nous ?

Au moment où tu souhaites sans doute accompagner Messire Vonafred sous une tente pour qu'il puisse se changer sans doute ?

Et vlan ! Voilàti pas qu'Erwann lui sort une remarque ironique... mais connaissant la finesse de le Leyah elle le prendrait carrément au mot et passerait sous la tente avec l'invité. Erwann toussota alors et appela Cyprien.

Cyprieeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeen !
Oui Monsieur ?
Accompagnez moi sous la tente de Madame j'ai un pli urgent à envoyer !
Mais Monsieur la tente de Ma...
Pas de mais qui tienne, on se bouge, aller au trot Cyprien !
Le pauvre domestique jeta un regard vers la Marquise pour une réaction mais Erwann le pressa
Magnez vous mon brave, aller, aller hop, hop, hop !
Erwann l'entraina donc sans plus de ménagement.
Mais madaaaaaaaaaaaaameeeeeuh ne voudr...

Bon au moins ils ne pourront pas batifoler sur la neige toussa... Quoique connaissant le tempérament de la Leyah, Erwann s'attendait à tout. Arrivé sous la tente il ordonna à Cyprien d'écrire la missive qu'il lui dicterait pour Gwen.
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