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Info:
La foule se presse dans la capitale dauphinoise pour y accueillir la Cour.

[RP][Voyage de la Cour] L'entrée dans Lyon

Walan
Lyon, le matin du 11 octobre.

Le soleil était levé depuis quelques heures sur la journée qui verrait arriver le Roy, ses filles, ses grands officiers et pairs ainsi que toute leur suite sur les terres dauphinoises. Déjà, lyonnais et dauphinois commençaient à affluer dans les rues à l'annonce de cette arrivée prochaine et les patrouilles et guets avaient été augmentés en conséquence.

Dans le Castel de Pierre Scize, siège du pouvoir ducal, Walan était apprêté par les serviteurs du château -quelque peu agacé de se voir contraint d'être assisté dans cette tâche- tout en se faisant lire les diverses nouvelles et comptes rendus des activités du Conseil Ducal. Après avoir paraphé l'inévitable masse de parchemins qui devaient l'être, le Gouverneur s'installa auprès de l'une des fenêtres de son cabinet de travail pour y travailler en compagnie d'un scribe sur le discours de bienvenue qu'il ferait au Souverain tout en observant les rues de la capitale ducale se remplir peu à peu.

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Chloris


Chloris s'était préparée pour l'arrivée du Roy et de sa Cour, elle avait lavé ses vêtements, brossé ses cheveux elle était enfin prête à les accueillir, son uniforme était impécable.
Il fallait faire honneur et porter fièrement les couleurs de Lyon. Elle partie déjà en avance afin de garder des places à ses compagnons, Cocoleri n'allait certainement pas tarder à arriver, ainsi que Berbert, et tous les autres....

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~draguione~


Matinet, la famille de Massilia s'était mise en branle sachant que la Cour Royale venait fouler les terres Dauphinoise...

Draguione prépara d'abord Antoine, petit héritier, qui allait représenter la famille de Lusignan dans cet évènement. Vêtit de ses plus beaux vêtements d'une étoffe de très bonne facture, le petit garçon avait vraiment fière allure. Ses cheveux bien brossés, ses mains de baroudeur bien propre, il était fin prêt pour l'arrivée de la Haute. Elle se baissa à sa hauteur en souriant afin de lui donner quelques consignes...


Antoine, aujourd'hui est un jour très important pour le Lyonnais Dauphiné et son peuple... Il va falloir rester très sage...donc pas question de chariote!! Tu sais maman te parle très souvent du Roy et d'Armoria, la Princesse qui avait donné un onguent à maman quand papa était mourrant à Fougères...Elle est très gentille tu verra.

Elle le regardait fièrement, son hérité. La Belle de Lusignan Massilia se tourna vers son époux Philipe. Il s'était revêtu de son nouvel uniforme de Chef de Lances. Philipe était très élégant, toujours au goût de sa Belle. Draguione était vraiment très fière de lui et de tout se qu'il accomplissait. Elle s'avança vers lui un grand sourire aux lèvres en lui mettant le col de l'uniforme bien en place. Pas un plis, pas une poussière..Il brillait de mille feux tellement il était fier de pouvoir faire honneur au Roy ainsi qu'a sa Cour, à Armoria devenu amie à Fougères. Draguione lui déposa un doux baiser dans le creux de ses lèvres bien faites et alla se préparer à son tour ...

Si son frère la voyait ce jour là...il aurait été fier de savoir sa soeur à se point grandit par son bonheur. Draguione se plaça devant le miroir placé à coté de la cheminée alors éteinte. Paré de son uniforme d'Homme d'armes il lui fallait garder une part d'élégance pour la Cour. La belle remonta ses longs cheveux en un chignon encore plus joli que d'accoutumé avant de s'orner de son Diadème. Un Diadème qui parcourait joliment son front, comme s'il y était dessiné.

Leur Destriés étaient parés également d'étoffes à l'emblème du Dauphiné. Un pied dans l'étrier, Draguione se hissa majestueusement sur Andragore. Philipe prit Antoine du bout de ses bras afin de monter Antoine avec sa maman déjà haut perché. Philipe monta à son tour sur Whitelong. Un coup de bottes sur les flancs de leurs montures, Draguione, Philipe et Antoine était en chemin pour l'accueil de la Cour. Arrivé devant la bâtisse de la jeune Culan, le couple vit la petite Demoiselle sous la porte cochère qui regardait les allers et venues. Antoine rigolait en chemin, il adorait monter à cheval avec sa maman qui maîtrisait bien la chose.

Arrivé aux portes de Lyon, les deux soldats stoppèrent net leur destrier. Les Massila allèrent sangler leurs montures non loin après être descendu de celles ci. Il y avait déjà du monde de tout rang qui attendait de pouvoir faire Honneur. D'un pas assuré les deux soldats Dauphinois se mirent en place accompagnée de leur fils, non sans saluer militairement les autres soldats présents...

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Vétéran Vae Victis, à fait couler son sang le 15 juin 1456 pour le Roy

Dernière édition par ~draguione~ le 09 Oct 2008 12:27; édité 3 fois
Cocoleri


Depuis quelques jours, Cocoleri était avertie de l'arrivée du Roy et de sa Cour dans la capitale du Lyonnais Dauphiné. Il allait falloir être à la hauteur et faire bon accueil au Roy et à la Cour. Aussi, Coco s'était parée de son plus bel uniforme, avait lissé ses cheveux, s'était frotté les joues pour avoir bonne mine. Puis elle s'était dirigée vers les portes de la ville afin de rejoindre sa place dans la haie d'honneur.
En arrivant, elle aperçut son amie Chloris, déjà fidèle au poste.


Bonjour Chloris, je vois que tu es en grande tenue toi aussi! Je suis très fière de pouvoir participer à cette grande fête et de faire honneur à notre garnison. Crois-tu que le Roy nous remarquera ?

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Anne_blanche
Vienne, hostel de Culan

Je veux voir le Roy !

Debout dans la grande salle, face à une Matheline plus rogomme que jamais, Anne serrait les lèvres et les poings, bien décidée à remporter la partie.

Non, Damoiselle, vous n'irez point. Madame vot' mère ne m'a point dit qu' vous dussiez y aller. Déjà qu'ce bâsin de Bacchus vous a menée à Lyon hier, ça ne va pas recommencer.

Anne se retint de ne pas trépigner de colère.

Matheline, Mère ne peut savoir que Sa Majesté vient ici, puisqu'elle est se repose en un couvent. Ma famille a toujours servi le Roy. Je veux le voir.

Il suffit, Damoiselle. Vous n'irez point. C'est toujours plein d' tire-laine et d' coupe-jarret, quand il y a presse comme ça. Je n'veux point d'souci avec vot' mère. Vous resterez çà.

La camérière, coupant court, tourna le dos et s'en fut vers les cuisines.

Au bord des larmes, Anne s'assit dans l'embrasure de la fenêtre, sur les coussins, entourant ses genoux de ses bras. Dans la rue, l'animation grandissait. Des hommes d'armes, des attelages, des familles à pied, tous se dirigeaient vers Lyon.
Tout au bout de la rue, Anne vit soudain la famille Massilia. Ils chevauchaient de concert. En un éclair, elle prit sa décision. Elle courut à la cuisine, entrouvrit la porte. Matheline était en train de se quereller avec la cuisinière, au sujet du souper. La petite, sur la pointe des pieds, se faufila derrière la longue table, et sortit dans le jardin. Bacchus, sur le banc de pierre devant les stalles, fourbissait un harnais.


Bacchus ! Faites atteler le coche ! Nous partons pour Lyon, voir Sa Majesté.

Le brave homme en laissa tomber le harnais, se pencha pour le ramasser en grommelant, et la gamine en profita pour lui murmurer à l'oreille, l'oeil pétillant de malice.

Matheline ne veut pas, mais nous irons tout de même, n'est-ce pas, Bacchus ?

Le cocher faillit en tomber à la renverse. Décidément, cette petite prenait de l'assurance !

Mouais... Et sur qui qu'ça va encore pleuvoir, les reproches ? Su' l' Bacchus, pardine !

Bacchus !

Les yeux papillon... L'arme suprême de Damoiselle Anne Cornedrue de Culan.

Mouais... C'est vrai qu'feu vot' père l'était officier royal, tout de même. Et qu'feue vot' tante l'a mis au monde le petit-fils du roi... Allez zou ! On y va !

Un gros baiser planté sur la joue qui piquait lui fit mouiller les paupières, et il s'activa à atteler, s'amusant du bon tour qu'il allait une fois de plus jouer à la Matheline.
Anne se posta sous la porte cochère, adressa un grand signe de main aux Massilia, quand ils passèrent devant la maison.


J'arrive, Antoine !

Elle fila dans sa chambre, changea de robe à une allure record. Elle eut bien un peu de mal à lacer ses manches seule, mais se dit que Dame Draguione l'aiderait, à l'arrivée, à remettre de l'ordre dans sa tenue. Un bref coup d'oeil dans le miroir de cuivre qu'elle avait chipé à Matheline, et elle dévala l'escalier, monta dans le coche.
Avant que Matheline n'ait eu le temps de s'apercevoir de quoi que ce soit, Bacchus menait sa jeune maîtresse sur la route de Lyon.
Frutass


Frutass arriva au devant des portes de la cité de Lyon. Ses pieds commençaient à lui faire un mal de chien. Elle aurait préféré venir à dos de cheval, mais ce privilège ne s'accordait pas à son grade. Les portes étaient grandes ouvertes, quelques soldats en faction. La venue du Roy à Lyon était une rumeur qui se répandait dans la rue comme un vent du Nord, le sujet de discussion de tous les coins de rue. Ne connaissant que peu la cité Lyonnaise, la jeune Dioise dû demander son chemin à un passant afin de trouver la rue qui menait à la porte où se rassemblaient les soldats de l'Ost. Le passant ria en lui indiquant qu'elle foulait déjà cette rue. Frutass le remercia d'un hochement de tête et entreprit de la remonter jusqu'à trouver enfin les soldats qui composaient la haie d'honneur. Elle ajusta son uniforme d'archer, se rafraîchit le visage à une fontaine. Elle épousseta son manteau de route afin d'enlever les traces de poussière puis le renfila par dessus son uniforme, impeccable. Elle vérifia l'état de son arc, et de son épée. La dague et les fourreaux y passèrent aussi. Une fois prête, elle se mit à chercher du regard les frères d'armes de sa garnison, saluant au passage les autres soldats.
Antoine_de_massilia
De pieds en cape le petit de Massilia Lusignan se laissait parer de vêtements propre et bien lissé. Des cheveux tirés par la brosse de sa maman, il était prêt pour aller a la rencontre du Roy et de sa Cour. Draguione à sa hauteur, elle lui souriait tout en lui faisant entendre sa douce voix ...


Antoine, aujourd'hui est un jour très important pour le Lyonnais Dauphiné et son peuple... Il va falloir rester très sage...donc pas question de chariote!! Tu sais maman te parle très souvent du Roy et d'Armoria, la Princesse qui avait donné un onguent à maman quand papa était mourant à Fougères...Elle est très gentille tu verra.

Il acquiessa d'un signe de tête, mais certes une journée sans bêtises s'annonçait difficile...

Promis je vais me tenir. J'espère que Anne viendra ....

Antoine regardait émerveillé sa maman se préparer tandis qu'il trifouillait déjà des doigts dans ses manches... Un pas dans l'allée, les chevaux étaient là, capées. Il regardait Draguione monter à cheval, avant de se faire emporter par les bras paternelles juste devant la femme. Les rues défilaient quand il aperçut sa complice de taverne devant chez elle... Un petit signe de la main, un large sourire....

J'arrive, Antoine !

Son sourire s'accentua encore un peu en entendant son amie. Antoine se pencha alors un peu gardant dans sa vision Anne jusqu'à ne plus la voir. Il était simplement heureux.

Les portes de Lyon se firent enfin voir...Le petit était émerveillé par toutes les décorations qui avaient été mit en place pour l'arrivée du Roy. Ses yeux ne savaient plus ou regarder tellement il y avait à voir. Le garçonnet se laissa glissé à terre et resta près de ses parents aux côtés des autres soldats. En voyant ses parents saluer, il fit de même, lui qui voulait devenir grand soldat du Lyonnais Dauphiné, devait bien commencer par cela...

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Boursiero
[Lyon - Tôt ce matin]


L’aube n’avait pas encore point qu’il était déjà prêt, fier dans son armure d’acier. Grégoire jeta un œil par la fenêtre, tout était si calme, ni passants, ni voyageurs, ni même marchands, Lyon était encore endormie.
Un petit sourire malin se laissait entrevoir sur ses lèvres, et se retournant vers son fidèle Enguéran.


Tiens, viens donc m’aider à mettre mes gantelets… Puis il rajouta alors que le serviteur avançait vers lui, mon cheval est-il prêt mon ami ?

Oui mon Seigneur, répondit alors le sieur aidant son maître à enfiler les gants de fer.

Fort bien Enguéran… Fort bien… Il ne me reste plus qu’à rejoindre le cortège vers Beaujeu… Lui répondit Grégoire donnant un dernier coup pour mettre le gantelet correctement, puis il prit la direction du rez-de-chaussée.

Le Roy et sa Cour à Lyon, cela était une étape et un évènement considérable, tant pour la ville que pour le Duché. Le plus étrange pour lui était de faire partie du cortège à l’arrivée des portes de la ville, et ainsi de passer devant ses filles et fils de l’Ost. A y réfléchit, il souriait, amusé de la situation, de ce sourire toujours malin, au coin des lèvres.

Enguéran avait attaché la monture de son maître à une poutre dédiée à cet effet tout juste à côté de l’Hostel. Jetant un coup d’œil sur les côtés, les rues étaient vides, bien qu’on puisse voir certains des préparatifs fait la veille. La rue Saint-Jean était nappée d’oriflammes aux couleurs d’azur, d’autres d’or et de gueules. C’est tout le Duché qui allait être en fête.
Il monta sur sa monture, inclinant la tête en signe de salutation à son fidèle Enguéran, lui jetant une bourse.


Tiens l'ami ! C'est jour de festes !

...Qu'Aristote vous garde mon Seigneur !
Répliqua alors le servant.

Il donna un coup vif sur les rênes et partie ainsi au petit galop dans la rue principal le menant à la porte sud, Saint-Georges. Une fois passées, il prit une vive allure, au grand galop en direction du Nord, dans l’obscurité des Monts d'Or alors que derrière lui, un très léger voile bleuté se laissait entre-apercevoir…
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Ateliers du Royans
Kernos
A quelques pas des portes sud de Lyon- Garnison de Die

Juché sur le dos de Corwin, Kernos observait l'enceinte de Lyon qui se dressaient devant lui et le flot croissant des badauds qui se pressait aux portes de la capitale. Il soupira, cela n'allait pas être facile de passer à ce rythme là... ils allaient devoir jouer de leur statuts pour se frayer un chemin à travers la foule afin de ne pas être en retard. Revêtu de son harnois blanc qu'il avait fait lustrer la veille, "Gramr" attachée à la taille, son écu fixé à la selle et la visière relevée, il fit faire une petite halte à son destrier en attendant que le reste de la colonne des soldats diois le rattrape.

C'était une belle journée qui s'annonçait, riche en festivité et liesse, un grand moment pour l'ensemble du duché: la visite royale, il y avait de quoi attirer du monde et attiser la curiosité de n'importe qui, lui le premier, et c'était avec une certaine excitation qu'il avait mené ses hommes depuis Die jusqu'à la capitale. Au certes, ils étaient de service, mais pas toute la journée et il avait hâte que celle-ci se termine pour se joindre aux réjouissances organisées en l'honneur de leur souverain et de sa Cour Royal. Il se tourna vers les soldats de sa garnison, faisant ainsi onduler sa cape aux couleurs de Genay et de Glandage.


Compagnons, nous touchons au but! Dans quelques minutes, nous franchirons les portes de la capitale. Une fois à l'intérieur, nous nous dirigerons à l'autre bout de la ville où notre présence et requise pour accueillir et protéger le passage de Sa Majesté et de sa Cour dans les rues menant au palais ducal.

Nous resterons en formation jusque là avant de procéder au placement le long de la voie qu'empruntera le cortège royal. Je veux de l'ordre, de la discipline et de la rigueur, soldats, n'oubliez pas que de nous dépend l'honneur et la fierté du Lyonnais-Dauphiné! Faisons bonne impression jusqu'à la fin de l'entrée royale et après, nous aurons sans doute quartier libre après pour profiter de la fête.

En avant marche soldats!


Le convoie se remit en branle afin d'attendre l'entrée de la cité lyonnaise. Devant ce défilé de soldats, et après quelques invectives et jurons, la foule s'écarta pour laisser la colonne pénétrer dans Lyon. Quel spectacle impressionnant les y attendait, chaque rue, chaque maison et échoppe avaient été décorées pour l'occasion. Il n'y avait pas un endroit en ville où l'on ne pouvait apercevoir banderoles, lampions, fanions et fleurs. Lyon avait revêtu ses habits de fêtes et elle resplendissait comme jamais. Et c'est ainsi que les soldats de Die traversée la ville, sous les bannières aux couleurs de Lyon, du duché et du Royaume qui battaient aux vents.

Arrivés au point de rendez-vous, où déjà plusieurs soldats des autres garnisons étaient présents, Kernos fit faire halte à ses hommes. Scrutant la foule à la recherche d'une personne connue, il repéra un des uniformes de sa garnison. Il fit signe aux autres de l'attendre et il fit avancer son frison en direction de l'archer perdu.


Alors Archer Frutass, on s'est perdu en chemin? Rejoins les autres en attendant que les autres garnisons arrivent pour que nous puissions organiser le passage.

Puis il reprit la direction où ses hommes c'étaient réunis, en attendant que les autres arrivent à bon port.
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En deuil d'une amie, en deuil d'un chef, en deuil de Linala
A nos compagnons morts pour la Couronne
Thierrylafrance
Thierrylafrance c'était levé tôt ce matin là, étant étudiant voie de l'armée, il était allé à l'université tôt avant l'arrivée de la cour.
Quelques heures plus tard, avant le déjeuner, il repris le chemin de sa maison.
En route il passa devant chez Mayika et lui dit de se préparer pour aller assister à l'arrivée du Roy.
Il l'embrassa et alla se préparer en mettant son plus bel uniforme. Une fois fait il revint chez Mayika puis avec elle, main dans la main, ils partir en direction du Château de Lyon. Ils arrivèrent prêt d'un attroupement.
Ils se disaient que ce devait être par ici que l'accueil se passerai.
Il vit des soldats déjà arrivé. Ils allèrent les saluer...


Bonjour Kernos, belle journée pour une visite royale non ?

Il vit la famille Massilia et les salua aussi

Bonjour à vous, comment va la petite famille ? vous vous êtes parés de vos plus beaux habits ^^

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--Bacchus
Plus on approche de Lyon, plus la foule est dense. Bientôt, Bacchus doit se rendre à l'évidence. Jamais il n'arrivera à temps pour que le petite voie le roy, à cette allure. Le coche se traîne, les chevaux piaffent, encensent, s'énervent.
Au bord de la route, une auberge. Bacchus s'arrête dans la cour.


Holà, tavernier ! C'est-y 'core loin, d'ici Lyon ?

Pas plus d'une demi-lieue, compagnon ! Mais vous auriez aussi vite fait à pied.

Bacchus se gratte la tête d'une main, et se frise la moustache de l'autre. A pied, la demi-lieue ne lui fait pas peur. Mais la demoiselle ? Bah ! Elle est solide !
Arrangement est pris avec l'aubergiste. Il remisera le coche, gardera les chevaux, contre monnaie sonnante et trébuchante, et logera même Bacchus et la jeune demoiselle, le soir venu.


Damoiselle Anne, allons-y.

La petite marche vaillamment, la main dans celle du gros cocher. Ses gambettes moulinent à côté du grand compas de son compagnon. On approche du fleuve. Bacchus sent qu'elle s'effraie, une fois de plus. Elle a si peur de l'eau, la pauvrette !

Allez hop, Damoiselle ! A cheval !

Et le voilà qui enlève la gamine à bout de bras, et la hisse sur ses larges épaules. Pour la distraire, afin qu'elle ne pense pas à feu son père en passant le pont, il commente la foule, admire les chevaux à voix haute, babille pire que lavandière en oeuvre. Du bout de son fouet qu'il a emporté - sait-on jamais, ça peut faire usage !- il lui désigne un cavalier.

Tenez, Damoiselle Anne : ce beau messire, sur son cheval, c'ui-là j'le connais. L'était ambassadeur en Berry du temps que j'travaillais au Castel avec Dame Mentaïg, feue vot' pauv' tante. Carmos, qu'i' s'appelle, ou Kermos, un nom coume ça. L'était ben ami de vot' tante. Coume quoi qu'on peut aller tertout, ya toujours une bouille de connoissance.

La petite regarde partout, ses yeux azur ouverts tout grand sur ce monde coloré, bruyant. Juchée sur les épaules du brave homme, elle domine tout le monde, même les cavaliers. Elle admire la cape de l'homme qu'on lui a désigné, compte les hommes d'armes qui le suivent.

Mais, Bacchus. On le dirait soldat, désormais, ce Messire Carmos. Je croyais que les ambassadeurs n'aimaient point les armes.

Bah ! Damoiselle, c'est ben compliqué, tout ça. Probable que ça s'fait de même, puisque c'ui ci l'a des hommes sous ses ordres...
Tenez ! Agadez donc par là ! C'est-y point vot' Antoine, avec ses père et mère qui causent avec c'te messire ?
Fontvell


Fontvell aperçut Thierry et s'approcha de lui....

Bonjour Thierry !! Cela fait un certain temps que nous nous sommes croisés !!!
Mmmmh... La dernière fois ne fut pas dans de bonnes conditions !!!....

Mais enfin...Il est vrai que j'avais mes torts !

J'ai hâte de voir notre Bon Roy !!!! En attendant, partagerais-tu le contenu de cette gourde avec moi ?

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~draguione~


Le monde s'amassait et s'organisait aux portes de Lyon, les soldats regroupé, les nobles d'un coté et le peuple derrière se beau monde...Draguione et Philipe déjà en rang, le petit Antoine devant eux...

Interpellé par le Grand Maistre des Lances, les Massilia se tournèrent vers lui en lui fesant un salue militaire.


Bonjour Thierry! Pour ma part je me porte bien merci, et oui en effet nous nous sommes paré en conséquense, mais je vois que nous ne sommes pas les seuls!

Elle se mit a rire volontier tout en discutant quelques instant avec son époux et Thierry...Antoine commençait déjà a s'agiter et tirer sur les vêtements de le Belle de Lusignan Massilia...
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Vétéran Vae Victis, à fait couler son sang le 15 juin 1456 pour le Roy
Fontvell


Fontvell s'adressa à Draguione en désignant le garçon :

Excusez moi, peut-être vais-je vous sembler importun, mais ce petit est-il en famille avec Messire Arnaut de Lusignan ?

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Kernos
Kernos observait la foule en attendant que la troupe des soldats arrivent. C'est alors qu'il remarqua un visage connu qui s'avançait dans sa direction, au bras d'une demoiselle. Aussitôt, le Seigneur des Lances mit pied à terre, et une main sur son plastron, l'autre tenant les rênes de Corwin, il salua Thierry.

Mes respects, Grand Maistre des Lances!

Puis quittant son allure martiale pour une tenue plus amicale, il ajouta.

Et bien le bonjour Demoiselle, nous n'avons jamais eu le plaisir de nous rencontrer, il me semble. Permettez-moi de me présenter. Je me nomme Kernos Rouvray, Seigneur des Lances de la garnison de Die et Seigneur des terres de Glandage et de Genay, ravis de faire connaissance.

Puis revenant à Thierry.

C'est en effet une journée qui invite aux réjouissances, bien qu'elle débutera pour nous comme une journée de service, j'ose espérer que la soirée nous permettra de profiter d'avantage de la fête... plusieurs de mes soldats n'ont jamais eu l'occasion de profiter des distractions lyonnaises, j'espère qui le pourront une fois le cortège passé.

Absorbé par sa conversation, Kernos ne remarqua point l'homme qui, depuis la foule, le désignait de son fouet.
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