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Info:
Revenir a temps pour empecher l'Adorable de succomber...

[RP] Au clair de la lune...

..e..
Limoges....

Au moins trois semaines maintenant qu'elle y squattait. Trois semaines ! Trois fois plus que la première et seule fois qu'elle avait squatté quelque part...
E détestait rester. E détestait connaître les gens. E détestait s'installer. E détestait tout sauf les robes de toute façon. Mais alors déjà qu'elle n'aimait pas stagner avant, elle exécrait ça depuis son voyage infructueux en bateau. Elle ne pouvait plus supporter de rester quelque part, croisant immuablement les mêmes têtes, des discussions qui dépassaient le simple « Et comment allez-vous? », les mêmes gens, la routine, la même taverne, les mêmes gens...

E était arrivée à Limoges avec un but assez simple : passer. Repartir le soir même, aller chercher son argent à Ventadour, récupérer son père en Berry, rentrer à Saumur, squatter le château de son paternel, le convaincre de reprendre le boulot et de lui coudre des robes.
Simple, clair, efficace.

Mais non....
… E était arrivée à Limoges dépouillée, elle avait passé sa première nuit en prison, T n'avait pas suivi et elle devait l'attendre, et pire que tout, elle avait croisé le juge dès le premier midi dans un bouge du coin.

E était restée. Elle s'était trouvé des excuses... Se refaire une santé financière en faisant croire au contremaitre de la mine qu'elle allait effectivement creuser au fond de ce trou – elle ne faisait qu'étaler un peu de charbon sur son visage à la fin de la journée. Attendre T. Attendre la fin du procès de T.

La vérité c'est que E se plaisait à Limoges. Elle avait découvert qu'on pouvait s'amuser avec des gens plus qu'une soirée, elle avait adoré rire avec Alda, elle avait aimé les heures de discussion avec Zeinar, elle avait aimé la complicité discrète avec Erabal, le rire franc de Seleina...

… Elle était restée. Voilà trois semaines maintenant. Le procès de T était presque terminé, elle n'avait a priori plus aucune raison valable de s'éterniser. Sauf que … Alda avait tout fait pour la faire rester, y compris demander à anoblir la belle brune. Et ça, E ne s'y attendait pas.

Zeinar aussi faisait, l'air de rien et surtout sans vouloir que ça se voie, tout pour que E reste toujours une journée de plus. Diantre, qu'il était doué ! Jour après jour, la jolie Penthièvre décidait de ne repartir que le lendemain. Toujours le lendemain.

Bref... Trois semaines maintenant qu'elle aurait du partir, et E était toujours là. Et sans vouloir dénigrer le Limousin, elle commençait à trouver le temps long. Donc... comme d'habitude... elle eut une idée pourrie. Sa spécialité. Un peu comme sa manifestation pro-brigandage sur le fait qu'on devait interdire taxes, impots et escortes. Qui l'avait menée à une super cuite. Qui l'avait menée à se faire brigander la nuit suivante.

… une idée, donc. Et la voilà, parcourant les rues de Limoges jusqu'à tomber inopinément sur la Rien qu'elle cherchait depuis le début de l'après midi.


  « Aldaaaaaaaaaaa ! Tu sais quoi ? Ce soir, y'a un clair de lune. C'pas tous les soirs hein ! »

... Menteuse.
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Aldaaregonde
Chantonnant comme à son habitude la tête perdue dans ses envies, Arégonde sursaute lorsqu'elle entend E. La surprise passée elle lui sourit.

- Un Clair de Lune ? Ce soir tu dis ? C'est assez extra ordinaire pour le noter en effet.... Je me demande si je ne vais pas profiter pour aller cueillir des champignons sais tu qu'ils se conservent mieux quand tu les cueilles la nuit et que tu as une raison tout à fait honorable devant un juge si par malheur la soupe faite à partir de ces dits champignons conduisent à la mort d'un des convives ?

Elle regarde E, un sourire mutin aux lèvres.

- Tu veux qu'on profite de cette nuit pour....
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..e..
La belle est ravie d'avoir eu un impact si positif sur sa suzeraine. Elle en sursaute de joie ! La jolie angevine n'en attendait pas moins.

En revanche le discours sur les champignons la surprend légèrement. Non pas qu'elles n'aient pas abordé la botanique... Mais de là à sortir ça le soit de leur clair de lune, la brune ne s'y attendait pas.
Cependant, en tant que super-vassale, et jolie brune-sans cervelle- elle hoche doucement de la tête jusqu'à la fin de la phrase. Alors son visage s'anime. Y'a qu'à voir le sourire, le sourcil qui se hausse, la pommette haute, la lèvre relevée, la joue rose, la mirette brillante.


"Oh Alda... tu sais bien ce que je veux dire... Nous avons un clair de lune."

Et la brune de lancer un regard amouraché à sa belle suzeraine.

"Qui veux tu pour célébrer la cérémonie ? Faut qu'on le convoque illico !"

Bah vi sinon tout serait foutu... En même temps tout le monde se battra pour ça...
... Menteuse...

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Aldaaregonde
Les yeux pétillants Arégonde fait le tour des possibilités.

- Alors... que je réfléchisse euh... Mon frère peut être ? Attila ?... euh le juge ? Le Poulpe ça ferait l'affaire parce qu'il nous faut quelqu'un de spécial pour ce moment et pas trop regardant aussi... Bah du coup on va pas convier les premiers nommés parce que j'ai comme idée qu'ils regarderaient.... Bon reste le Poulpe mais je ne suis pas certaine qu'il soit dans les parages...
On a un souci de plus il fait un peu froid pour effectuer la cérémonie nue qu'en dis tu ? Je penche plus pour des peaux de bête... j'en ai une d'âne qui fera l'affaire et toi ?
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Zeinar
[Au petit pont de bois, à Limoges]

Il mâchouillait avec gourmandise son dixième escargot, petit-gris récolté au cours d'une de ses pérégrinations pluvieuses, du côté de Mâcon.
Le malheureux avait eu l'audace de pointer le bout de ses antennes sous le nez du brun et ne s'en était jamais remis.
A table, face à lui, un Froute acariâtre écartait sans relâche ses bébêtes du bout des doigts, bien décidé à ne pas en gouter un.
Il se montrait bien moins délicat lorsqu'il s'agissait d'aller diner chez la voisine, mais à la maison il ne se gênait évidemment pas pour faire le nez long.
Sur le point d'entamer la leçon de morale, un triple "toc toc" retentit dans son dos, sauvant de justesse l'enfant du sermon.

Pivotant sur sa chaise, Zeinar ouvrit grand la bouche:


- Sur votre droite, par la fenêtre.

Chez lui on ne touchait pas à la porte, simplement là pour décorer. Tout se passait par la fenêtre. Une lubie de plus ? Même pas. Il attendait de recevoir les clés, et ce depuis des semaines. La longueur administrative dans toute sa splendeur. Navrant.

N'osant pas demander au Froute des mauvais jours d'aller ouvrir la fenêtre, il s'y colla, dévisageant un moment la trombine de l'inconnu à travers le carreau. Un gosse, chétif, plutôt miteux, comme on en voyant beaucoup courir les rues. Certainement voyou, assurément chapardeur. Méfiance, donc.
Aérant momentanément la pièce, il fixa l'enfant avec retenue, l'accueillit chaleureusement.


- Qu'est ce que tu m'veux?
- Sieur Zeinor?
- Zeinar. Avec un A. Même si l'or me sied bien au teint.
- Pardon messire Zeinaaaar. J'ai quelque chose pour vous.

Le gosse se baissa pour attraper la lourde peau qui gisait à ses pieds avant de la lui tendre. De l'âne à première vue. Perplexe le brun s'en saisit mécaniquement tandis qu'on lui glissait un papier dans la paume laissée libre. Le pli était encore cacheté.

- M'enfin, c'est une plaisanterie?
- Je ne fais que suivre les recommandations Sieur. C'est dame Aldaaregonde qui m'envoie.
- D'accord. Je garde donc le tout.

Comprenant que le gamin planté devant lui attendait qu'on le récompense pour la course, le brun couru à la table pour mieux revenir à la fenêtre.

- Approche ta mimine.

Le petit inconnu s'exécuta laissant la possibilité à Zeinar de déposer une poignée de coquilles creuses au creux de la menotte. Apparemment surpris l'inconnu replia le bras, fixant l'amoncellement d'enveloppes durs, reliquats de petits-gris passés à la casserole. Avant que l'enfant ne les lui renvoie à la figure le juge conclut:

- Ne me remercie pas. Tu peux garder la coquille. Bonne journée.

Regagnant sa place, peau disposée sur les genoux, il déplia nerveusement la missive, baissant les yeux pour en prendre connaissance.


Citation:
Peau d'âne

Cher Juge,

Voici une tenue qui vous permettra d'approcher E sous la lune où elle m'attend pour que nous nous marions.
J'ai dans l'idée que la surprise serait grande et heureuse si c'était vous qui preniez ma place... Je vous laisse seul juge.

Amicalement,


Alda Arégonde de Rien


Son attention se reporta sur la "tenue". Un juge en peau d'âne. Il aurait l'air malin si on le surprenait.

Un E. Une E. Sous cette lettre sans prétention se cachait une brune peu commune. Pour Zeinar le E s'en trouvait embelli. De la tête au bord des lèvres.
Au détour d'une taverne, furtivement il l'avait croisé. Pourtant elle était restée. Un jour, puis deux, trois et bien plus encore. Il lui connaissait un goût prononcé pour le voyage et préférait apprécier l'instant, n'espérait le lendemain que très secrètement.
Elle lui avait plu dès le départ. Insensiblement il s'attachait, se refusant pourtant d'y croire. Il était comme ça, compliqué.

Au sourire niais qu'il affichait à sa pensée la voix goguenarde du petit roux percuta à ses oreilles:


- Qui est-ce? Une admiratrice tordue qui t'envoie une peau en guise de cadeau?
- Gna, gna, gna. Ce n'est Rien.
- Menteur !
- Les coudes ne vont pas sur la table. On se tient droit. Et on mange proprement ses escargots. Tous.

[ Plus tard, dans la nuit]


La lune était pleine ce soir. On ne lui avait donc pas menti. Il s'était fait particulièrement beau pour l'occasion, et ça se voyait. Emmitouflé dans sa peau de bêtes il arpentait les rues, à la recherche d'une brune qui n'aurait pas trouvé le sommeil. Alda aurait au moins pu lui indiquer le chemin à suivre, lui évitant ainsi de supporter l'enveloppe de l'âne, qui en plus d'être lourde lui donnait des sueurs.
Gauche, il marchait à petit pas, guidé par la lueur de lune, priant pour qu'elle apparaisse au plus vite. E.

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..e..
Des peaux de bêtes ? La belle réfléchit aux différentes utilisations de peaux de bêtes... Sur le sol devant une cheminée. Sur le sol dans une chambre. Devant une cheminée. Dans la forêt pour éviter d'avoir des épines plantées partout... devant une cheminée.

"euh oui.... bien sur."

... Menteuse ! Mais c'est pas grave. Pour les beaux yeux de sa belle, la brune ferait n'importe quoi. Y compris repousser au lendemain pour avoir le témoin, l'officier, et les... peaux de bêtes...

... E s'imagine déjà avec un vison, un truc du genre. La fourrure super classe qui lui amènera l'élégance, pour des siècles des siècles.. Amen. Elle accepte donc.


"Bien... demain soir, même lieu, même heure, mêmes pommes.."

E déteste les fruits, mais allez savoir, ça lui est venu comme ça... Du coup elle passe la journée... du moins les heures non occupées par des siestes... à chercher la fourrure adéquate. E refuse le terme de peau de bête. E est une radasse, une vraie, une pure biatch facçon fashion week.Elle cherche, elle fouine, elle trouve... elle vole.

E n'a pas vraiment de principe. La peau de bête, plus communément appelée peau de bête, lui va bien. Y'a qu'à voir comment sa chevelure quasi noire tombe sur les reins parfaitement esquissés par une fourrure rousse qui permet le contraste. Ne parlons pas de sa poitrine légèrement dessinée par les boutons qui refusent de se fermer. Ou des hanches généreuses qui se laissent encercler, mimant la sagesse.

E est belle, E assure... E se présente au rendez vous, prête à épouser au clair de lune sa future suzeraine. Alda a demandé une peau de bête, E a obéi. Elle n'attend plus, sous les furtifs rayons blanchâtres d'une lune timide, que sa belle.

Alda viendra... mais sous la peau d'âne que la jeune Penthièvre aperçoit.. rien à voir. Elle le reconnait, bien sur. Elle le connait, bien sur. Du tribunal, bien sur. Des nuits passées ensemble, bien sur. Des discussions de taverne, bien sur. Des nuits passées ensemble. Des conversations sans fin. Des nuits passées ensemble, bien sur.

E regarde son juge. E cherche la caméra cachée. E cherche l'Alda cachée. E fond à voir les courbes connues sous le manteau. E fond à voir son beau brun ainsi déguisé. E fond... mais ne dit rien. Elle le rejoint, elle enroule ses bras autour de son cou, elle lui roule une pelle de tous les diables. L'abandonne.


"Dites... c'est Alda qui devait me rejoindre..
Si c'est vous... il ne va rien pouvoir se passer."


... Menteuse.
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Aldaaregonde
Le dit soir Arégonde se rend camouflée sous une peau de vache chez le Juge pour le guider, elle est à ses pensées quand elle aperçoit une peau d'âne se balader, ravie de voir qu'il a donc accepté elle accélère le pas pour le croiser plus vite.


- Zeinar ! La peau vous va à ravir. Venez avec moi je vous indique le chemin.
C'est un peu loin mais je connais le chemin par coeur attention aux branches toutefois. Bon vous êtes sûr de vous ? Dans tous les cas... je ne serai pas loin... parce que... je me dis... enfin... si jamais vous n'assuriez pas... ou si finalement elle préférait me voir moi... C'est que ses répétitions du baiser vassaliques... enfin vous comprenez ?


Elle le guide donc lorsque le foyer indique l'emplacement de E elle le laisse aller seul, se posant non loin histoire de faire le guet...
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Attila_caligula
Le manuscrit claque avec force. Les erreurs de copiste de Zosime à propos de la victoire de Julien sur les Alamans achèvent de lasser l'Ysengrin qui lâche le manuscrit accompagné d'un "Vil flagorneur!" à l'adresse de l'historien trop servile. L'insomnie ne sera pas résolue par la lecture.
Le regard jaune se porte à la petite lucarne de la cellule de garde. Nuit claire, vent faible, humidité légère... et lune ronde comme des fesses de jouvencelle. Une nuit pour les élans de bête, pour les courses haletantes, les fragrances fortes, enivrantes, une nuit où le coeur peut s'emballer, ou s'arrêter presque tout à fait.

Une nuit de chasseur.


[Bien plus tard... forêt entre Guéret et Limoges]

Un cheval "emprunté" à la garnison de Gueret broute tranquillement l'herbe jaune d'un picotin hâtivement jeté à ses sabots. Seul le panache de fumée blanche qu'il exhale de ses naseaux et le nimbe de vapeur qui l'entoure attestent de ce qu'il y a peu, il galopait à bride abattue menée par une créature plus bête qu'homme.
A quelques pas, braies et chemise gisent en désordre, lestées par la lourde épée du vicomte. L'Ysengrin chasse à poil, redevenu pour quelques heures griffes, crocs, flair, les oreilles dressées au moindre frémissement sur la mousse.

La nuit plus qu' à tout autre moment le vicomte devient leu, le Leu devient prédateur, monstre à l'âme forestière. On avait bien essayé de lui inculquer quelques règles de vènerie, il avait été convié à une chasse à courre en ses jeunes années d'apprentissage du "Vivre noblement". Au moment où la meute avait débusqué et encerclé une proie, le sang du vicomte avait bouilli. Ce jour là, la vieille louve épuisée et lui avaient tué huit chiens, ce fut sa dernière "Haro party".

La truffe au vent léger, l'oreille aux aguets, l'œil mi clos pour mieux entendre, les quatre pattes au sol à l'affût d'une vibration, Ysengrin écoute la voix de la forêt. Celle ci retient son souffle, cache ses protégés, ne livre pas ses enfants comme ça à l'holocauste. Il faut lire en elle, l'amadouer, tromper sa vigilance.
Là!
Ténu, infime, presque rien.
A bonne distance, au moins un milliaire. A pas de loup (!) il s'élance, patte légère sur la mousse et le tapis de feuilles putrides. A peine un souffle sort de sa gueule entrouverte. Il contourne l'endroit où se trouve sa proie, que ses sens en prennent meilleure empreinte.
Etrange fumet. A nul autre pareil. Une odeur de tannerie, forte et déplaisante, comme ce corps de métier qui empuantit le moindre cours d'eau. Qui masque un arôme discret, pas inconnu. La salive monte aux babines, onction qui les rend luisantes à la lune.
Un changement dans la bise apporte d'autres odeurs. Un âne?
Reniflement énergique.
Pas de doute. Un âne. Un vrai. En rut! Va-t-il braire et gâcher la chasse vicomtale?
Et là, apportée par la même bise, une femelle, rouquine! Huuummm fausse rouquine. Et à vue de nez, de truffe, elle partage l'émoi de l'âne, même si son odeur atteste qu'elle n'est pas en chaleur. De jour, l' Ysengrin a l'oeil. De nuit le flair est bien supérieur. Il laisse les deux bêtes à poil se renifler fébrilement. Pauvres créatures qui doivent se trouver nez à nez pour distinguer leurs odeurs respectives, du moins c'est ce qu'ils s'empressent de faire semble-t-il.
Ecoeurant!
Bientôt l'endroit sera saturé de soupirs, roucoulades et probablement braiment qui feront fuir la première proie, celle qui intrigue si fort l'Ysengrin.
Il approche donc, ses foulées couvertes par les premiers grognements du couple, dans le dos de sa proie. Sous l'odeur tenace d'un animal mort, il y a un vague fumet de ... champignons? Cul de marmite aux soupes exquises? Mousse forestière et enveloppant le tout, délicate odeur charnelle, un Rien de sensualité, une touche sanguine qui bat à grand coups sur une gorge laiteuse.
On en croquerait!
Le Leu s'approche, toujours à poil et toujours insoupçonné de la silhouette recouverte de l'odieuse pelure. Quelques pas, quelques pouces, sa truffe effleure une mèche, son haleine brûlante jaillit enfin, révélatrice, sur la nuque de la Belle Cousine, avec un grognement rauque.

- Prise!
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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Aldaaregonde
Elle observe, râle se dit qu'elle ne s'est pas bien placée, avance un peu pour mieux se rendre compte, tente de ne pas faire trop de bruit... Et là pas de doute elle ne le repousse pas mais alors pas le moins du monde. Arégonde peste, elle espérait au moins un moment d'hésitation si ce n'est de déception lorsque E découvrirait que sous la peau d'âne ce n'était pas une peau de satin qu'elle trouverait mais une un peu plus velue. Soupire, si les femmes aussi ne tiennent pas leur promesse, mais l'idée s'envole poussée par une plus violente et lucide : c'est toi qui l'a laissé prendre ta place. Elle frissonne hésitante entre regret et soulagement, puis se console en se disant que le mariage n'aura pas lieu mais le baiser vassalique lui sera. Dans tous les cas elle n'est pas venu pour Rien, le spectacle va lui permettre de prendre des notes afin d'améliorer ses connaissances. Se maudissant de ne pas avoir emporté son nécessaire à écriture elle se concentre et observe pour ne pas manquer un détail, espérant retenir sans omettre les étapes. Subjuguée elle ne se rend pas compte du froid qui tombe, du vent qui joue dans les branches ou bien des bruits de pas. De ce fait elle ne le voit pas arriver ni ne l'entend et lorsque sentant son souffle sur elle ses sens l'avertissent juste un petit cri étouffé par son "Prise !" sort de sa bouche étonnée. Elle se retourne trouvant le Leu en belle tenue. Les rayons de la lune le rendant plus bête qu'homme, son regard jaune étincelant la captive, elle l'observe scrutant attentivement l'animal puis ne trouvant Rien d'autre à faire elle répond :

- Je le crains en effet....

Elle secoue la tête pour enlever une sombre pensée et affichant un sourire elle ajoute :

- Je vous laisse la peau si vous promettez de prendre soin du coeur à l'intérieur... Mais dites moi est ce la lune qui vous a attiré là ou aviez vous dans l'idée de chasser sur ma propriété et de prendre ma vassale ?
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Zeinar
Les soirs de pleine lune, tout pouvait se passer.
Tout, même la rencontre d'un âne et d'une vache. Deux drôles de bêtes quittant l'enclos pour s'octroyer le loisir une balade nocturne sous le regard pressant des commères du village, penchées à leur fenêtre.

A la remarque d'Alda sur l'enveloppe asinienne qui lui couvrait les épaules, le brun préféra se taire. Par politesse, parce qu'il lui arrivait de l'être, il aurait pu lui retourner le compliment. Lui dire que son accoutrement lui allait comme un gant. Qu'elle n'aurait pas pu trouver mieux. Qu'elle était parfaite en peau d'vache. Il aurait pu, s'il n'avait pas craint farouchement l'erreur d'interprétation. Celle qui l'aurait laissé les quatre fers en l'air après réception d'un sabot dans la figure. L'oeil au beurre noir il préférait le laisser à la proc' et éviter de lui faire de l'ombre.

Mutique, il se contenta alors de suivre le chemin tracé par la Dame de Rien. Itinéraire sinueux et hasardé pour celui qui parvenait tout juste à distinguer ses pieds malgré la clarté de la lune. Faute à cette peau d'âne qu'il s'appliquait à garder sur le visage, masquant au mieux son identité.

Averti du risque de branches assassines Zeinar y alla prudemment, sans trop savoir où mais en y allant. N'empêchant pourtant pas les affreux branchages de lui lécher la figure pour s'y accrocher sournoisement, l'égratigner au passage. La végétation devenue bien trop dense pour être honnête l'informa qu'il ne suivait plus le bon chemin. Son sens aigu de l'orientation, et surtout l'aide bienvenue d'une Alda qui ne l'avait pas lâché, lui permirent de rectifier la trajectoire pour arriver au point de rendez-vous.

Sous la lune, une E se détachait. Une peau de bête la recouvrait elle aussi. Sans doute une renarde rousse, chacun sa préférence, et la sienne était de bon goût, épousant à merveille ses courbes avantageuses. Belle comme une fleur. Nombre d'hommes avaient dû se battre pour la cueillir. Zeinar, c'était le parfum qui l'enivrait.
Les iris bleus-gris se fixèrent sur la jeune femme à l'allure éthérée qui le rejoignit pour s'enrouler. Pour lui offrir ses lèvres et sa bouche, l'ivresse d'une union. Sans autre forme de procès le juge l'enserra à son tour, savourant avec gourmandise l'instant de plénitude.

"Dites... c'est Alda qui devait me rejoindre..
Si c'est vous... il ne va rien pouvoir se passer."


Ses lèvres s'étirèrent en un fin sourire enjôleur tandis qu'il captait ses émeraudes.

Mince, on m'avait pourtant parlé d'une union en ce soir de pleine lune. J'ai même sorti la tenue d'apparat. J'aurais dû opter pour le mouton, le renard, le loup ou le furet c'est ça?

Un léger soupir de circonstance, poursuivant.

Quoique le furet ne m'aurait pas beaucoup protégé. Bref...
La pleine lune ne s'invite pas tous les jours. Il faut pas rater l'occasion. Il faut que je vous promette encore une ribambelle de robes pour vous en convaincre?

D'ailleurs ... quelle sorte d'union aviez-vous prévu?

Oh, et votre peau vous va à ravir.

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..e..
Bien sur, elle sourit, dans un premier temps, la brune.

"Oui je sais... Je porte très bien la fourrure..." Elle rajouterait bien un "Comme tout... je porte tout bien, même les juges". Mais elle le garde pour elle dans un élan de modestie, ou autre chose : allez savoir ce qui passe par la tête d'E !

Maintenant qu'elle a souligné une évidence, comme elle sait si bien le faire, elle lorgne quand même par dessus l'épaule de Zeinar. Ce qui donne quelque chose de super discret, vu qu'elle est plutôt pas très grande. A l'évidence, Alda n'est pas dans le coin.

... mais la Penthièvre sent autre chose. Y'a du bruit dans le sous bois. Faut pas croire... E s'intéresse principalement à son nombril, mais elle est une brigande, pire, une Penthièvre, et pire encore une fille de catin ayant grandi dans un bordel. En gros, tout ce qui concerne de près ou de loin un coup fourré, un fourré ou fourrer quelqu'un, elle maitrise, E...

... et l'élégance, aussi. Bien sur. Hum. Bref, à mesure qu'elle fouille les environs en cherchant sa future suzeraine et épousée du bout des mirettes, elle préssent et entend plus qu'elle ne remarque une présence alentours.

Pis faut dire que deux prédateurs dans un même coin, surtout si leur proie coincide, ils ne peuvent pas s'ignorer. Sauf que là... Elle commence à vraiment ne plus être discrète du tout la brune.
Règle numéro un : la diversion -quoiqu'une distraction fonctionne aussi, mais en moins sérieux. La jolie brune se niche donc contre son beau brun, légèrement frissonnante et glisse à l'oreille qu'elle mordille au passage
"Je crois que vous n'êtes pas venu seul." Et en chuchotant elle se rend compte de quelque chose qui pour l'instant ne lui avait pas effleuré l'esprit.

E est jolie, E est belle, E est ravissante. Mais elle n'est pas très futée, du coup. Ce serait indécent de rassembler en un seul corps aussi parfait soit il un esprit et de l'humour en plus de ses courbes. Elle ne peut donc se concentrer que sur une chose à la fois.
Et jusqu'à présent, elle s'était concentrée sur la cérémonie avec Alda. Sur l'absence d'Alda. N'ayant pas vraiment noté que Zeinar, lui, était là. Plus que ça même...

E fouille dans sa petite cervelle de moineau, sa mémoire de poisson rouge. Il a dit quelque chose là dessus. E en est presque sure. Il a dit... Il a dit... Robes ! il a dit robes, ça elle en est sure. Mais elle sent bien qu'il n'a pas dit que ça... Rhaaa ! Elle réfléchit trop, elle va s'en faire une ride si elle continue. Vite... qu'a-t-il dit d'autre ? ça y est...

... il a dit...


"Convaincre ? Cérémonie ? En profiter ?"

Et là, il ne faut pas se méprendre sur ce qui va suivre. E aim... apprécie beaucoup Zeinar. Elle le trouve plus que chouette, elle adore les nuits qu'ils passent ensemble, leurs conversations sans queue ni tête, elle n'a même pas cherché un autre brun depuis qu'elle le connait, elle est même restée à Limoges pendant des semaines en grande partie pour lui...
Mais E, ça fait 16 ans qu'elle est élevée dans l'idée qu'elle devra épouser un noble très riche et vieux de préférence. Et qu'elle le cherche. Alors autant épouser Alda au clair d'une pleine lune dans des peaux de bête sur lesquelles elle aurait bien célébré leur union ensuite, histoire de faire d'une pierre deux coups et de se préparer à leur baiser vassalique qui serait grandiose... bien. Mais épouser un homme ? E panique. Pas qu'elle dise non. Ni même qu'elle s'enfuie. Ni même qu'elle ne veuille pas. E panique.


"Aldaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !"

Ok, elle appelle à l'aide. Les mirettes aggrandies par la peur se posent sur un Zeinar qui a du perdre au moins une partie de son audition, le pauvre. Diantre, qu'elle aime bien le regarder. Mais l'amour c'est d'un vulgaire, d'un commun, elle l'a toujours dit... ça peut pas lui arriver, pas à elle. Elle toussote. Elle cherche une excuse.

"Il ... euh... faut sa permission."

... Menteuse.
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Aldaaregonde
La lumière lunaire si elle parfait le Leu ne permet pas à Arégonde de voir les infimes expressions de son visage lorqu'elle lui parle ce qui lui cause bien du tourment elle qui s'est habituée à guetter ses réactions plutôt qu'à l'écouter mentir, encore une fois elle râle le clair de lune c'est vraiment compliqué, pis la peau commence à peser, pire encore l'odeur lui apporte la nausée elle commence à se sentir mal, il faut l'enlever voilà l'évidence. Son regard est toujours plongé dans les pupilles jaunes de son Cousin qui l'hypnotisent. Les bruits de la forêt de trousse chainse * oui je sais c'est trop vieux mais j'aime quand même !semblent devenir assourdissants, ou est-ce les battements de son coeur qui s'affolent ? Sa peau devient moite, des frissons lui traversent le dos, ses jambes semblent ne plus vouloir la soutenir et sa volonté flanche quand une voix qu'elle reconnait parmi tout ce vacarme l'appelle la sauvant de peu d'un acte irréfléchi. Ses yeux cherchent E qui appelle, et l'angoisse l'aidant elle part à sa recherche laissant là le Leu la queue entre les jambes marquant l'arrêt.

- EeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeEEEEEEEeeeeeeeeeeeee ?

Certains penseront sans doute que c'est l'envie et le vice qui les guident et qu'un bon bûcher saurait soigner tout cela, mais en réalité elles se portent secours mutuellement sans le savoir, liant leur destin avant même un baiser tout vassalique qu'il soit. Ne craignant pas les ronces moisies par l'hiver ni les branches basses elle s'élance vers E, se demandant si l'âne s'est transformé en ogre ou s'il a commis l'horrible injure de rejeter E. Son sang bouillonne et là le Leu n'y est presque pour Rien, si le juge a osé lui manqué de courtoisie, parce que la lune est trop brillante, la mousse trop humide ou le fond de l'air trop froid ? Elle va le dévorer sans appel.
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Attila_caligula
Planté là! Ce n'est plus un râteau, encore moins une veste, un vent, c'est carrément coïtus interruptus! Pas trop habitué à telle rebuffade, le Leu se tasse, se tapit, se recroqueville, soudain sensible aux fraîcheurs nocturnes, ou plutôt au blizzard soudain qui semble régner en maître entre sa proie et lui. Tout ça pour... pour....
Coup d'oeil jaune étincelant entre deux branches du fourré d'où il épie.

LA FAUSSE ROUQUINE!
Il la reconnaît maintenant, son odeur lui piquerait presque les yeux, et quelque part tres loin sous le pelage gris, très profondément dans une poitrine haletante, une pierre se fendille et laisse apparaitre un muscle sanguinolent qui se met à hoqueter.
La fausse rouquine est le diable qui faillit l'engloutir l'année passée. En la personne de Blanche Pannecé dont elle lui rappelle par trop les pétillants éclats.
La pierre se ressoude inexorablement. Il la détestera, inévitablement, pour ne pas succomber.

- GROUMPF!
Les taillis tressaillent sous le souffle rauque, les yeux jaunes dardent sur la scène improbable qui se déroule. L'âne, comme pressenti, est bien le Juge haï. Allez hop! Dans le même sac que la nymphe drappée de roux.
L'Ysengrin a un élan pour sa belle Cousine, ses cuisses se tendent pour bondir sur elle. D'ordinaire assez fier de sa robuste constitution, il ne se gênerait pas pour exposer son anatomie à quiconque, toute pudeur étant chez lui aussi incongrue que la bonté ou la pitié.
Mais la vieille pierre dans sa poitrine suinte encore un peu, et le temps qu'elle cicatrise tout à fait, il ne peut, ne veut exposer un émoi désormais honteux à cette... cette... jeune femme qui l'effraie tout à fait.

Ainsi donc, spectateur rongeant son frein, meurtrier en puissance, fauve acculé, il se tapit, guette.

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Zeinar
AHHHHHHHHHHHH!

J'ouïs plus, j'ouïs plus
!


Le cri strident de la brune lui avait littéralement perforé les tympans, l'accablant d'une surdité nouvelle. Un bourdonnement ressemblant sensiblement à celui de l'abeille en chute libre lui oppressait le crâne. Non, il n'avait pourtant jamais testé la découpe d'une aile d'abeille mais imaginait aisément sans mal le son qu'aurait produit l'insecte en mouvement accéléré sous l'effet de la pesanteur.

Et le brun en panique se pinça sans tarder l'orifice nasal, fermant aussi la bouche, et gonflant ses deux joues il entra en apnée . Se souvenant de l'ingénieuse technique enseignée par une amie savante qui n'avait pas manqué l'occasion d'étaler son grand savoir au cours d'un diner entre le fromage et le dessert, il espérait ainsi retrouver l'usage de ses facultés auditives.
Sans faiblir, il souffla encore et encore, jusqu'à virer au rouge, ne pouvant contenir davantage d'air.
La foutue trompe d'Eustache marchait de travers, donnant des sueurs froides au juge se croyant devenu sourd.
L'acouphène, simplement passager finit par s'estomper pour le plus grand bonheur du juge qui ne masqua pas sa joie au moment de relâcher la pression.


J'ouïs, j'ouïs, jouïiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis!

Nom d'un p'tit bonhomme, que c'était bon d'entendre. Le cri de la chouette jeune femme fut salvateur. Pas seulement parce qu'il lui avait fait prendre conscience de la joie qui pouvait procurer l'écoute du plus grossier des personnages, mais bien parce qu'il lui évitait l'union en grande pompe.

Humeur changeante, souvent morose, tête d'enterrement, colères qui pointent à tout bout d'champ, les derniers mois ne furent pas les meilleurs. S'il demeurait lunatique, parce qu'il y était ainsi fait, E avait au moins eu le mérite de lui réapprendre à desserrer les lèvres.

Mais de là à s'unir pour la vie il y avait un pas, un fossé, un gouffre. Vouloir franchir plusieurs marches à la fois était le moyen le plus sûr de se casser la figure. Inutile de s'égratigner. La E précieuse l'avait apprivoisé, ce qui constituait en soi un bel exploit.

Déboulant sans prévenir, Alda se pointait à toutes enjambées dans leur direction, en parfaite héroïne, prête à voler au secours de E.
Mais plus que la dame de Rien en furie, une présence non identifiée attira toute l'attention du jeune homme.

Quelque chose d'autre planait, derrière Alda, comme une ombre mobile qui discrètement la poursuivait. Un reflet scintillant éclaira dans le noir, quand voltigèrent en cœur deux grosses lucioles du soir. Habituellement le brun adorait ces mouches de feu. Flanqué de son p'tit roux il s'offrait même le luxe de quelques chasses nocturnes, avec pour seul désir la quête des graines d'étoiles.

Cette fois c'était une autre histoire. Ces bébêtes lumineuses ne lui plaisaient pas. L'apparition avait été furtive, mais l'impression d'un regard ne trompait que rarement. Il en aurait donné sa main à couper, il y avait un truc pas net dans l'coin. Quelque chose les observait. Présence invisible oppressante, étouffante, insupportable.

Aux aguets, il balayait des yeux les fourrés environnants, à la recherche d'un signe qui tromperait le vicieux. Il tendit les doigts vers la E peu commune pour les refermer autour de son poignet, comme pour l'avertir du danger qui les guettait.


E, il y a quelqu'un qui nous observe. Sans doute un déséquilibré qui sort la nuit pour égorger tout c'qui bouge. J'sens qu'on va devoir repousser la cérémonie.

Au fond ça l'arrangeait. De là à remercier le dingue qui furetait dans les parages, certainement pas. D'une voix qui se voulait haute et ferme, il entreprit le dialogue avec l'être non identifié.


Espèce de gros vicieux. Déguerpis avant que je t'arrache les poils du nez. Ou bien sors de ta planque et montre toi.

Totalement stupide et effroyablement classique. Efficace? A moins qu'il s'agisse d'une fillette paumée, peu de chance. Mais c'était rassurant. Et surtout, on gagnait du temps. Le fou se sachant repéré, il se montrerait peut-être plus rapidement plutôt que de s'approcher à pas de loup, centimètre par centimètre.

Il était juge, s'était incontestablement sociabilité, prenant quelques grammes au passage de part sa relative immobilité. Pourtant il avait longtemps vagabondé, crapahuté à droite à gauche, apprenant à l'occasion à se battre, seul recours possible pour sauver sa peau dans certaines situations.
Tandis que l'Alda franchissait les derniers mètres les séparant, le brun se tenait prêt, causant à la belle brune.


Une nuit comme celle là c'est déjà rare. Il a fallu en plus de ça qu'on tombe sur un illuminé. S'il ne bouge pas dans la minute qui suit j'vais moi-même me charger de le tirer par la peau des fesses. Je parie qu'il crève juste d'envie de ficher la cérémonie en l'air pour s'marier avec toi, E. C'est la rançon d'la beauté. Heureusement que j'ai une raie en plein milieu d'la tête et des sourcils absents. Ça évite de se faire traquer les soirs de pleine lune.
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Aldaaregonde
La réponse ne se fait pas entendre. E est forcément en danger, ça ne peut en être autrement et c'est elle qui l'a jeté dans ce piège. Le juge cachait bien son jeu ou est ce que les rayons de la lune le transforment en bête ? Dans tous les cas il est plus qu'évident pour Arégonde qu'il maltraite E, maintenant presqu'à leur portée elle voit qu'il lui maintient fermement le poignet, sans doute qu'il menace de la blesser si elle répond ou appelle encore. Augumentant l'allure Arégonde file sur Zeinar avec la ferme intention de planter ses crocs dans son cou, jusqu'à ce qu'il lâche prise. Déjà le goût du sang est sur sa langue, elle s'apercevra plus tard que c'est le résultat d'une bataille de branchages, mais pour le moment seules des actions primaires lui viennent à l'esprit soit : avancer, sauter et mordre. Ce qu'elle fait bousculant Zeinar s'en prendre la peine de vérifier ce qu'il faisait. Ah ! Merveilleuse sensation que celle de la morsure donnée.
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