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[RP/IG] Où le vent nous portera: La Foi et l'Hérésie

Angelyque
La duchesse plissa les yeux et regarda froidement la princesse

J'irai à la confession dès que Monseigneur aura du temps à m'accorder. Concernant mes jupons, je les soulève comme je veux, sans doute que si vous étiez plus jeune vous feriez bien pire! et sans pour autant aller y dénicher une latte dont je me sers pour repousser avances trop entreprenantes. Jalouse!

Bien le bonjour chez vous!

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Armoria
Le coin gauche des lèvres se releva pour un demi-sourire ironique.

Comme toujours, il est bien plus aisé d'attaquer plutôt que de regarder ses fautes, et se remettre en cause, n'est-ce pas... Mais je vous laisse avec votre mesquinerie, duchesse. La bonne journée.

Et parce qu'il faut toujours partir sur un bon mot, elle ouvrit la porte et la franchit.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Angelyque
Angelyque tapa d'un coup sec sur son bureau, de fort méchante humeur. Et se mit à parler seule.

Voilà que je suis comparée à une gourgandine! elle a réussi à me faire peur pour de bon en plus! j'ai pas envie d'aller en enfer si mon âme n'est pas pure...en même temps...l'evêque de Dijon...tsss....il m'impressione...je préfère mon Guiguil moi! dieu seul sait ce que celui là va trouver comme pénitence..et ce qu'il fera des informations...tsss tsss

Son regard se fixa sur la porte où venait de disparaître la blonde altesse, mesquine, ce mot refusait de quitter son esprit, la peste!!! Armoria était une vraie peste! Elle prit un pot en terre et le balança contre la porte.

Calmée, elle prit plume et vélin puis écrivit une courte missive puis la donna à un page afin qu'il la porte au plus vite à son destinataire, avant qu'elle ne change d'avis.


Citation:
A Monseigneur Baronsengir, Evêque de Dijon

Je suis prête

Angelyque de la Mirandole

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Falco.
En route pour Dijon

Rien de spécial...Mon Trés Haut, tu es malicieux quand tu éxauces mes prières de ne point férir autre chose que noblesse ou gens de Rome..


Dans les vallons dont bien peu sont en culture ou en essards, il coupe et recoupe une route qu'il croit être la bonne.
Sa monture et son armure font trop de rafuts, quand il approche d'ne hutte de fagottier ou charbonnier tout est désert.
Il n'en a cure, se fiant au soleil vaille que vaille, jurant fort quand une averse ruine son cap et trempe son crâne.

Ronces hargneuses contre ses jambières, branches lourdes d'eau au visage, il avance en chantonnant.
Au soir il découvre une croix de pierre et un embranchement sans âmes qui vivent.
Pas assez de traces de roues, de sabots, pour indiquer une voie vers la riche capitale de Bourgogne.
A l'estime il est à son Ouest, en gros.

Au dessus de la Croix un large chêne étale sa ramure pile à bonne hauteur pour les pendaisons rapides.
D'ailleur quelques cordes pourries décorent une branche .
Endroit idéal pour passer la nuit.

Soirée solitaire à ne penser à rien ou si peu.
Ôter les piquetures de rouille sur la cuirasse, huiler les harnais, ses bottes..Rigoler tout seul en entendant un glapissement lugubre.
Un lapinet s'étrangle à un des trois collets qu'il a posé avant d'allumer un feu.
Dîner frugale.
La peau écorchée de l'animal pendouille attaché à une corde à gibet recyclée.
Faut pas grand chose pour planter des décors antipathiques.
A la lueur d'une brassée de bois sec il écrit .
Parfois au carrefour des gens passent, lui jetant un oeil hâtif.

Un guerrier seul n'est pas vraiment une menace.En général.
C'est en bande que gens d'armes sont à craindre.
Il confie un paquet de missives avec cinq écus à un marchand de tapisseries accompagné de valets d'armes.
On lui indique ville non loin, il refuse poliment.
On lui dit Dijon à 30 lieues à l'Est.
Il remercie.

Courte priére devant les braises, bien plus tard.

Dieu, offre moi baronnet revenant de Suisse , ou Diacre à bourse pansue.
Fais que la Duchesse soit accueillante et que ses rêitres ne s'amusent pas à décorer un mur de mon sang d'égorgé.
...Hum...Et je prie pour que Catins et vinas de Dijon ne soient pas trop chers. Je suis en manque tout autant de palais que de plaisirs de soudards..Amen.



A l'aube il repartira. Mi chassant, mi se rapprochant d'une drôle de rendez vous.
Quand même..En espérant que cette fois une cible idéale se présente.
De toute façon il attaquera, même à un contre deux ou trois..Il lui faut une épée.
Il la gagnera.


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Vos nuisibles sont mon gagne pain. Noble hugunenot au pays de St Barth
Armoria
Un pot de terre qui se casse, cela fait du bruit : assez en tout cas pour être entendu au travers d'une porte. Armoria sourit. La base de la pédagogie, c'est changer sa façon de transmettre le message jusqu'à en trouver une qui fasse mouche.

A présent, elle pouvait rentrer chez elle, sereine.

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Falco.
Quatre vingt et un

Il m'a éclaté le nez !
Comme si ma gueule cassée avait besoin de ça!


Il rit en mouchant sur le dos de son gantelet les flots de sang qui coulent de ses narines.Il a un mal de chien, comme si un frelon s'énervait dans son sinus, mais le revers de fortune aurait pu être plus sévére.
Citation:

03-03-2011 04:05 : Vous vous êtes battu avec Louisjmandrin (coefficient de combat 5), qui essayait de vous résister. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant vous enfuir en boitillant.


De son carrefour à pendus dès potron minet il avit observé les passages et jeté son dévolu sur ce grand costaud.
Des armes, une tenue terne de soudard, un air de malandrin..Et une bourse correcte à la ceinture.
Haro! Haro!
Un méchant coup l'a repoussé ensanglanté et rigolard.
Allez donc arracher des écus à main nue (au singulier vu le manchot) à du balaize avec une hache!


Que la route vous soit douce, messer vainqueur...


Une régle prévaut .
Quand on tombe de cheval faut remonter de suite.
Et puis une rossée de temps à autres permet de garder en tête que nul n'est invincible.

Alors il refait des collets à lapins pour passer un jour de plus auprés de ce chêne, de cette Croix, de ces routes à l'Ouest de Dijon.
Dans un ruisselet il se lave la face, regardant se diluer des caillots de sang au fil du courant.
Avec moults précautions et larmes de douleur, du pouce et de l'index il finira par réussir à remettre son nez droit.
....Nouveau lapin écorché et suspendu, nouvelle nuit.


Ah...Mystérieuse Duchesse Angelyque..Je ne connais que ton écriture, peut être es tu laide comme morpion gras..Ou au contraire belle à croquer.
Il parait que tu aimes avoir des aimants. Chose aisée, séduisante ou mochetée quand on à la couronne de Bourgogne sur le chef.
J'ai hâte de te rencontrer et deviser avec toi.
Regarde moi ça...J'cause à une carcasse de lapin..
Hum..


Nuit calme et normale . Donc froide.
Au jours nouveau il va se re poser en faucon qu'est Falco, assis sur la Croix, pour regarder les passants.
...
Mais cette fois point de sang pour lui.

Il manquera un haut Prelat..Bardieu.
Dieu dans son infini humour ayant protégé le Cistercien en jetant un mercenaire detesté de la Maison Cartel en guise de diversion.
Un Krakov!
Un gros, riche et costaud!

Au final notre manchot sera plus riche de presque 700 écus et fort amusé de voir s'éloigner indemne l'homme de Rome.
Ceci mériterait jolis récits...Et forces détails.

Citation:

04-03-2011 04:05 : Vous avez racketté Gros Krakov qui possédait 686,61 écus et des objets.
04-03-2011 04:05 : Vous vous êtes battu avec Gros Krakov (coefficient de combat 5), qui essayait de vous résister. Vous avez triomphé, l'obligeant à vous ouvrir sa bourse.
aujourd'hui., en chemin, vous avez croisé Bardieu




Duchesse, j'arrive!
Me voila doté d'assez d'écus pour avoir mise présentable selon mon rang.

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Vos nuisibles sont mon gagne pain. Noble hugunenot au pays de St Barth
Angelyque
La Duchesse avait fait les 100 pas dans son bureau en se tordant les mains.

Avait réajusté sa mise, tiré de toutes ses forces sur sa robe afin de remonter le décolleté.
Elle avait demandé à son garde de virer les crânes et d'aller les mettre en évidence sur les remparts.

Elle avait rangé les phalanges des hérétiques dans une bourse qu'elle avait accroché à ses bas.

Son coeur battait à tout rompre, elle appréhendait la visite de l'Evêque. Celui ci lui avait affirmé avoir un don pour la confesse, que rien ne serait omis..que chaque péché serait décortiqué, et qu'il passerait le temps nécéssaire pour que ne soit omis aucun détail.

Elle n'avait pas envie.

Elle se prit à penser à ceux qu'elle avait lourdement fait bastonner, certains en étaient morts.

L'evêque approuverait il ou lui ferait il la morale de la voir se réjouir de voir couler le sang?

Elle se prit à penser au turlupin qui lui avait envoyé missives..elle n'avait plus eu de nouvelles de lui. Avait il succombé à ses blessures? elle avait apprécié sa plume.

L'evêque la trouverait bonne si elle s'occupait de le ramer sur le droit chemin. Oui ça c'était une idée.

Angelyque avait toujours de la suite dans les idées.

Elle hurla le nom de Riccardo qui s'empressa d'entrer dans le bureau. La Duchesse le soupçonna d'avoir somnolé devant la parte vu la mine de papier maché qu'il avait.


Redresse toi Riccardo!! j'en ai marre de te voir si molasson! ramasse moi tous ces bris au sol et ouvre l'oeil. Tu te rappelles de celui que tu as rencontré dieu sait où? avec qui j'échangé missives? s'il se présente, amène le dans mon bureau. Discrètement.

Puis lui montra un courrier

Montre ces armoiries aux autres gardes, afin qu'ils le laissent passer.
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Falco.
Plume et sable

Voyons voir...Que diriez vous? Vous?

Il n'attend pas vraiment de réponse de la part des gens du carrefour ou il vient de défaire un vil Krakov.
Aprés tout, chacun a pu l'entendre adresser des mots forts ambigues à Bardieu l'éminent Théologien.
Pis un type avec une main avec la face fendue de traviole révélant quelques dents, le nez en zig et zag, en brigandine et qui semble jauger chacun selon d'obscurs critéres...Pas trés engageant pour la conversation.

Il s'applique à une missive.
Cursive en pattes de mouches aux longues pattes à chaque boucle.
Citation:


Dame Duchesse de Bourgogne,

Venant à vous voir et aviser selon votre jugement à mon utilité j'ai requête à vous soumettre.
Celle de bien renseigner chaque Armée des couleurs d'Oserez et Cartel afin d'éviter quelques déconvenues.
Car j'ai ouîe dire que malfrats sévissent en vos routes et, ayant facheuse habitude de tenter de les intercepter, je crains que vos soldats ne se meprennent.
Bien que je ne puis vous mentir, cela serait contraire à mes valeurs.
Il est certain que si je puis défaire honorablement toute noblesse de france ayant eu rapport à la Croisade ou tout alliée Vaticane je le ferai.

Vous connaissez l'histoire du Scorpion et du chacal?
Les disciples d'Averroés l'aiment beaucoup.
Ser Scorpion bien marri devant un ruisseau interpellant Ser Chacal pour le prier de porter sur son dos afin de traverser.
Ser Chacal, méfiant, lui fait promettre milles choses en échange.
Mais au milieu du gué Scorpion pique Chacal qui va en trépasser à coup sûr.
Au chacal qui dit qu'à saborder son navire, Scorpion va couler..Ce dernier répond désolé:
Je n'y puis rien.
C'est dans ma nature.

J'ose ne point voiler ni amoindrir les choses, en remerciement de votre accueil.
Il parait que Ser Clodoweck est en parages.
Il me connait comme je le connais.
Il me sera aussi naturel de l'éventrer qu'il ordonnera ma brulaison.
Il va de soi que sous votre toit vos régles seront miennes et je m'y plierai.

Mais je note que ma plume va vous sembler bien lugubre, ce qui n'est pas l'intention.
Saviez vous qu'à l'Ouest de Dijon déjà primevères et joncquilles boutonnent?
Que vos riches patures prennent le vert rasant qui rend si jolies les campagne au soleil bas de Mars?
Riches Terres de Bourgognes sont admirableset devriez vous y perdre quelques heures.
Pourquoi pas une chasse?
Alors que vos paysans préparent les semailles et taillent les fragiles vignes, tuer quelques sangliers ravageurs sera triplement utile.
A votre peuple qui en sera gré de voir s'alléger un fardeau.
A vous qui ferait acte noble et normal en plus de plaisant.
A votre cheval qui doit se morfondre.
Et qui sait si quelque brigand n'épiceront point la traque?

Je viens à vous en sincérité, comme tout à chacun.
Nos Foi sont divergentes et en guerre mais depuis quand la Guerre rend telle les ennemis haineux?
Seuls les barbares ont haine et plaisir au sang de l'adversaire.
Si vous le souhaitez je vous parlerai de la guerre et de ses devoirs.
Dont le preier est de ne jamais honnir son ennemi.

Bien à vous.
Demain aux portes de Dijons.
Vous avez quelques proies qui méritent que je m'attarde.

Mes respects, Ma Dame

Falco d'Cartel
Seigneur d'Oserez








Il file le tout à du bourgeois qui passe.
Pensez donc!
Une lettre pour la duchesse avec un sceau frelaté marqué "Etat Major Royal"!
10 écus en prime!

Où comment poisson indiqe au pêcheur où lancer la ligne....


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Vos nuisibles sont mon gagne pain. Noble hugunenot au pays de St Barth
Bardieu
Le frère Bardieu s'en revenait de Genève, de Genève à Bourges, en passant par Nevers, suivant le long de la digue de la Loire. Il y était allé porter la foi et un message, qu'il avait mis longtemps à comprendre : le message de Dieu. Aristote a mis la moitié de sa vie pour ne comprendre que la moitié du message, et l'église demandait à tous de le comprendre en moins d'un mois, c'est à dire le temps d'une pastorale. C'est pour dire l'évolution de la société du temps des grecs jusqu'à notre époque moderne.
Le modernisme ne semblait pas avoir, jusque là, toucher Genève, qui vivait dans un archaïsme dément au point de se faire appeler "république". Cela faisait plus de mille ans que l'on avait point vue de forme aussi désuète de manière de gouverner. La ville avait quand même eu une drôle de manière d'être diriger. Une caste, composée de quelques bourgeois, constituait un gouvernement dirigé par un acoyer, en l'occurrence, la dernière en date fut une acoyère, elle même entièrement dirigé par les lions, qui avaient tous les droits dans la ville. Ailleurs, on aurait appelé cela "tyrannie", "despotat", ou autre mot poétique issus de la Grèce antique ou de la splendeur de Rome, les lions avaient eu plus d'imagination. Il appelait cela du doux nom de république. Probablement les lions sont ils plus latinistes qu'hellénophones. Un sérieux manque de culture qui les conduisait inévitablement à ne comprendre qu'en partie des saints textes. Mais enfin, depuis pratiquement deux mois, la situation s'était assainit. Les réformés avaient disparu, les lions s'étaient réfugiés à Lausanne, mais, face aux volontés de Dieu sur Lausanne, ils avaient du aller encore plus loin, vers Fribourg, abandonnant en grosse partie Genève, au profit de l'ordre, de la paix, bref, dans la tête de Bardieu, de la sainte église.

Bref, la mission du frère Bardieu à Genève n'était pas encore terminée. On élimine pas une année de cauchemar en deux mois de paradis. Il avait du l'interrompre à cause de bruits insistants, provenant du Berry, à propos des saintes reliques d'Arnvald. Les pouvoirs politiques s'affrontaient pour décider qui avait le droit d'utiliser les reliques.

Flânant le long de la route, bâton de pèlerin en tête en complètement perdu dans ses réflexions, Bardieu avait peine à suivre un soldat de l'argent, qui, par le plus grand des hasards, avait quitté Autun pratiquement en même temps que lui. Le fort mercenaire était bien plus fort et courageux que le cistercien, qui ne pouvait garder la cadence. De toute manière, avait il besoin d'aller aussi vite ? Nevers n'était pas si loin et une journée était amplement suffisante. Alors que le soleil était à son zénith, Bardieu fit une pause pour son déjeuner en haut d'une colline. La longue marche pour un homme aussi âgé l'avait complètement épuisé. Il sortit de sa poche un mini livre des vertus, dont il feuilleta rapidement les pages, mais en respectant la tradition, c'est à dire en humidifiant ses doigts systématiquement après chaque page tournée. Il s'arrêta sur un morceau d'Oane qu'il avait travaillé. Décidément, Bardieu était de plus en plus opposé à ce passage.


Citation:
J'ai longtemps réfléchi au Néant qui existait avant tout, qui existait avec Dieu et qui existait en Dieu; j'en suis arrivé à la conclusion que cela ne pouvait être que la part obscure de Dieu, un peu comme la terre, sale, grasse et collante qu'il a créée, lieu où tout fermente, pourrit et où grouillent aussi ces vers de terre qui se tordent d'une façon qui, à elle-seule, reflète leur noirceur.
Et c'est pourtant de ce lieu sordide que sortent les plus beaux fruits du monde et que du noir Néant naquirent les beaux fruits des vertus divines.
Comme si le Néant lui-même, était un chaos à la fois putride et fécond, exactement comme la terre que nous foulons aux pieds.
Bien et mal, noir et blanc; c'est un peu comme si du noir naissait le blanc, et sans doute du blanc, le noir, en une sorte de mouvement perpétuel infernal qui reproduirait le chaos primitif.
Ainsi, de Dieu lui-même naquit une sorte de rejet maléfique, la Créature Sans Nom que l'on ne peut nommer précisément parce qu'elle s'appellerait pareillement Dieu.
Dieu est le créateur du bien; il l'est aussi du mal.
De même que le Néant est la part obscure de Dieu au Ciel, de même la Créature Sans Nom l'est sur terre.
Et moi, Oane, seul parmi les Hommes, je suis au centre de ce duo infernal où Dieu affronte Dieu.


Réfléchissant au sens profond, Bardieu ne put en conclure que le traducteur de ce texte avait profondément été sous l'inspiration de cocktail de plantes paradisiaques lors de la traduction du texte en langue françoise. Il fallait reprendre l'original, le texte en grec, car il était évident que si Dieu est Tout Puissant, alors la créature sans nom était une petite crotte qui pouvait être écrasée à tout moment.

Alors qu'il sortait son pain, un éclat de lumière provenant d'un reflet d'une lame, peut être un couteau. Plus bas, dans la vallée de la Loire, deux hommes s'affrontaient. Bardieu reconnut le premier, il s'agissait du mercenaire qui avait fait une partie de la route avec lui.
Le second était plus confus. Il venait de surgir de nul part pour attaquer le mercenaire.

Trouvant l'endroit très mal fréquenté et sentant l'influence néfaste de la créature sans nom, Bardieu préféra s'éloigner assez vite et traverser la Loire à guet, afin de se retrouver du bon côté, celui de la foi et de la sécurité. Après quelques heures de marche pressé, Bardieu arriva devant les remparts de la ville de Nevers, dernière ville étape avant son départ pour Bourges. Ayant avertit la maréchaussée pour aller faire chercher l'homme, faisant ainsi amende aristotélicienne, Bardieu chercha en ville un petite lieu pour se détendre et écrire.
Souhaitant apporté son concours à la justice, le cistercien écrivit un petit courrier une fois au sein d'une confortable taverne de la ville. Parler était abominable, alors écrire sans une choppe de bière à la main était insupportable pour un des plus grands brasseurs du royaume.


Citation:

Du Frère Bardieu, homme de Dieu
A Monseigneur Frim2811, procureur temporel de Bourgogne,

Qu'Aristote vous apporte la sagesse dans vos actes,
Que Saint Arnvald vous protège contre l'injustice,

Par cette plume, je souhaite vous conter une petite histoire. Elle se passe au cour de cette journée, près de la Loire, alors que je me rendais vers votre bonne ville de Nevers, après avoir quitté Antun et sa cathédrale.

Une foi encore, la grâce de Dieu a agit sur ma personne et je tiens, en vous prenant à témoin, à remercier le Tout Puissant de ses bontés, car il m'a permit, aujourd'hui d'échapper au pire. Hélas, la foi n'a pas été de bon guide pour un homme, dont j'ignore le nom, mais qui a été attaqué en chemin par un brigand.
Malheureusement, étant loin, grâce aux archanges, de la scène, je n'ai pu reconnaitre que très peu de trait de l'agresseur. Mais je tiens à vous transmettr la lettre de menace que j'ai reçu à mon arrivée à Nevers, d'un certain Falco de Cartel, Seigneur d'Oserez, revendiquant l'attaque et surtout, extrêmement mécontent de ne pas avoir réussit à me trouver.

Bien que, procureur, je traite ce genre de lettre par dizaine et que rien ne dit que l'homme qui revendique cette attaque et ce messire Falco soit les même, il semblerait que les lions connaissaient à l'avance mon parcours et voulaient me tendre une embuscade. Heureusement, la foi en Dieu a été la plus forte... sauf pour ce pauvre hère.


Que ma plume puisse vous aider à faire triompher la justice dans votre province.

Frère Bardieu


Une fois replié, Bardieu alla directement à la mairie pour la donner au chef des maréchaux, charge à lui de transmettre à l'intéresse.
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Falco.
Aux Portes de Dijon

Place, crotteux, place!


Un sale coup de botte vire le freluquet paysan qui entassait son fumier de vache.
Le monticule odorant est au sommet d'une petite éminence et ladite permet de voir les murailles de Dijon.
Falco est guilleret, reposé, aprés deux jours de voyage sans croiser âme qui vive si ce n'est les lanternes d'Autuns l'avant veille.

Il a quitté son carrefour au petit bonheur pour tenter d'intercepter du coquin brigand sévissant plus au Nord, en pure perte.
Perdre, gagner, c'est l'ordre des choses.
Sa monture tourne autour du tas de fumier que le cavalier escalade aprés en avoir chassé l'occupant besogneux.

Dijon!
Grosse capitale d'un gros Duché parmis les plus puissants de France.
Il n'avait jamais erré par ici le voila servi.
Peut être jamais n'atteindra t'il Genève et les Sages de la Réforme, mais l'idée d'arpenter le chateau bourguignon est captivante.

Ici est comme Touraine. Ici naissent et éclosent bien de hautes noblesses du Royaume, ici encore, la féodalité n'est pas vain mot.
Pieds dans la paille et la bouse, il inspire à pleins poumons, souriant.



Jolies portes. Autant les franchir avec un peu de panache..Uh!Uh!


Adieu fumier, il remonte en selle droit sur une ferme . Il y monnaye un bain, un repas copieux et qu'une jouvencelle lave ses effets ...

De ses fontes il retire et fixe à sa lance de chevalerie le fanion de Cartel et le banneret d'Oserez.
Un gamin fait lustrer le palefroi sous l'oeil du père qui songe aux écus déjà gagnés et à combien vont lui couter les exigeances du guerrier manchot.
Armure huilée, caparaçon du cheval raccomodé et astiqué, des teintures pour que le voyageur efface les rayures et estafilades sinistres de ses pièces d'armures.

Hormis la lance, pas d'épée, pas d'écu.
Hélas.


Mais au soir Cartel est paré, en selle et déjà à une portée d'arbalète des murailles.
Douaniers et maréchaux scrutent les visages, questionnent...Des soldats veillent.
Il marmotte une courte priére avant d'éperonner l'animal et barrer la poterne.



Hola du Guet!
Ser d'Oserez, et sa Grâce la Duchesse m'attend.
Hum...Auriez l'adresse d'un armurier coutilier? Une auberge de bon aloi?


Les dés roulent, Dieu vient de le laisser commencer la partie.
Dans quelques heures il sera vif et heureux ou mort et bien abimé..Ce qui facerhait le Divin.

Car si amusant serviteur de ses desseins ne devrait pas si souvent aller droit vers les lames qui le réexpedient aux cieux.
Dieu aime à le rejeter parmis les vivants, encore et encore.
A chaque fois un peu plus léger en chair et en beauté.

Primo, voir si la Prevoté est amicale et prévenue de son arrivée...
Secundo, un bouclier et une épée!


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Vos nuisibles sont mon gagne pain. Noble hugunenot au pays de St Barth
Maud
[Juste devant le QG de la prevôté.]

Mauuuuuuuuuuuuuuuuuuuud! Dame Mauuuuuuuuuuuuuuuud!

Un cri qui trouait le silence qu'elle était venue chercher pour se calmer. Si les cailloux qui parsemaient le chemin de garde autour de la prevôté avaient crié, cela aurait été un concert de hurlements et gémissements.

Mais en visière, elle leva la tête . A plus de 32 pieds de haut, une tête l'appelait. Une des ouvertures du QG, elle ne pouvait pas se tromper. On pouvait pas la laisser chasser sa méchante humeur toute seule? Qui pouvait bien l'appeler. L'ombre et la distance l'empêchaient de se faire une idée précise.

Qu'y a à hurler comme ça?
Venez vite Dame Maud, c'est de la Duchesse Angélyque.


Bon, ben les cailloux souffriraient plus tard et prenant sa jupe entre les mains, elle retourna à la "Grand Muette", caracola les escaliers pour voir un homme assez agité.

Voilà Dame Maud, la Duchesse est passée et j'ai tout entendu..
Maud sourit et se mordit la lèvre, elle ne se souvenait plus vraiment du nom de ce chef Maréchal, il y en avait tellement..

Elle a dit quoi?

Eh bien qu'on devait faire attention à un certain Falco. Qu'elle lui donnait un laissez-passer Qu'il pouvait entrer à Dijon mais qu'il devrait repartir très vite. dans deux jours!

M'dame la Duchesse, elle a vraiment dit ces mots-là?
Je vous jure Dame Maud et j'ai une bonne mémoire.
Mais le Prevôt doit être au courant.
Oui , mais je voulais vous prévenir parce que je vous ai vue de là-haut. Le prévôt doit être dans une autre salle.


Maud se gratta la tête. Le prévôt était un bon prevôt. Il n'était pas très bavard mais efficace. Elle aimait bien la Duchesse et s'en fichait de toutes les rumeurs qui couraient sur elle. Et si, elle avait parlé de la sorte, ce Falco ne devait pas être un vaurien.

Mmmmmm. eh bien, on va veiller à tout ça hein? On va aider l'prevôt. R'gardez un peu si on sait à quoi il r'ssemble ce ruffian. On lui suivra à la trace dans Dijon. Vais écrire à M'adme la Duchesse pour qu'elle m'en dise plus. Si elle le rencontre, elle saura.

Citation:
Bien le bonjour Madame la Duchesse,

Parait que vous avez averti la prevôté qu'un dénommé Falco pouvait entrer à Dijon mais pas pour longtemps.
Madame la Duchesse, pour aider Monsieur le Prevôt, je vais un peu m'en occuper.
Personne ici ne voudrait qu'il vous arrive malheur.
Si vous l'avez déjà rencontré, madame la Duchesse, vous voulez bien nous faire parvenir une description de cet homme?
Plus il y aura de détails et mieux ce sera.

Bien à vous

Maud

Adjointe de l'adjointe au Prévôt de Bourgogne


( arf balises et ortho. Post changé à la demande de ljd Angélyque)
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Falco.
Je crains de devoir déplaire à ton Prevôt afin de plaire à ta Duchesse, jeune garde.
J'te le dis façon polie mais l'option ma botte dans ta face et mes orteils qui sortent de tes oreilles est possible...'fin...Merci pour le parchemin..


Portes de Dijon -Forteresse vinicole

Ainsi se résume une halte brêve d'un Falco rutilant mais désarmé quand on lui remet une lettre de bienvenue lui intimant de déguérpir dans 48 heures.
On lui a conseillé une auberge, il y pose le palefroi, s'offre à manger et va en quête du Marché.
Dieu! Dijon...Il ne devrait pas peiner à trouver des armuriers...
Il reviendra deux heures aprés fort déçu.
Rien, queue de rat, niquedaube!
Par contre de la Mitre...Plethore! Faut croire que si l'habit fait le Croisé, le style est déjà démodé!

Désoeuvré au coeur d'une cité inconnue, ses pas le guident naturellement vers des actions, réactions, solutions, etc...Le Chateau!

Endroit relativement peu gardé....Hormis par des marechaux emplumés dont bon nombres sont des notables qui recoivent ainsi salaire à rien foutre via les impôts. Information toujours amusante à relever.

La il s'arrange pour que ses armoiries soient visibles et patiente.

Duchesse, jolie Duchesse...Avant de voir ton minois, combien de sbire devra t'il affronter?

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Vos nuisibles sont mon gagne pain. Noble hugunenot au pays de St Barth
Angelyque
Branle bas de combat à la prévôté! depuis qu'Angelyque était allée dire qu'elle acceptait la visite à Dijon de Falco, tout le monde était en transe. Elle les entendait courir dans tous les sens. 48 heures elle avait dit, s'ils l'accueillaient mal, ils en prendraient pour leur grade, s'ils n'arrivaient pas à le faire déguerpir après, ça irait mal aussi...

Angélyque, exténuée de les entendre courir dans tous les sens décida de sortir de son bureau afin d'aller directement à la rencontre de l'homme, seule, elle ne savait pas à quoi il ressemblait, mais lui avait surement du voir les caricatures d'elle affichées un peu partout...ainsi que les portraits, la mettant mieux en valeur, qu'elle avait fait poser un peu partout. Il la reconnaitrait certainement.

Elle partit se promener en direction du marché afin d'admirer les jolies robes qui ne manquaient jamais de s'y trouver....

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Rickles
Rickles était toujours attablé dans la salle de repos de la Prévôté, les bras posés sur la table entre son assiette de soupe maintenant terminée et un verre de vin à moitié vide. Sa tête reposait sur ses bras, il somnolait. Les nuits sont dures sur les remparts, répétitives aussi.

Et voilà, ça recommence ! Des cris et Maud qui pattasse avec ses sabots sur les carreaux de la salle.

Eh pas moyen de faire la sieste tranquille ?

Le temps d'ouvrir les yeux, personne. Du bruit dans les escaliers.

Il fit un bond , se retrouva sur ses pieds et en un rien de temps partit à la suite de sa camarade.

Arrivé quelque peu après Maud il compris la fin de la conversation avec le veilleur.


Un nommé Falco. ? Ce nom m'interpelle quelque part, faut voir. Deux jours qu'il peut rester ? Bon à surveiller tout ça. En tout cas le courrier est parfait.

Tout à sa réflexion, Rickles pensa que si l'intéressé avait une autorisation pour deux jours, il devait bien y avoir une raison. Pourvu qu'il n'arrive rien.
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Falco.
Joli marché de Dijon

Baste, sang et cornes de limaçon! A compter la garde j'rate la cible!


Il se sent exemple parfait de l'idiot zieutant le doigt quand le Sage montre la Lune, sa joue mordue par le fer se plie en un spasme rieur.
Depuis que l'armée bourguignonne l'a quasi démembré et enflammé (Chose dont il se remit en 15 jours car les méchants sont supers durs à tuer )sa bouche , ses lévres sont fendues en diagonale coté gauche. Ses sourires relévent la chair jusqu'à révéler quelques dents forts saines .
L'effet est interressant.
Quand il sourit à une jouvencelle , elle palie. A une catin, elle augmente son prix ...

Idiot, donc, car celle qui disparait dans la foule étonnante de la cité; Dijon s'étant révélée une des capitales les plus actives qu'il ait visité; est sans nul doute la Duchesse.
Parce que les badauds rapetissent à son passage et que la robe portée défie tout fantasme de mode du Louvres par son...Style.
Deux indices suffisants.

Quand il marche c'est comme regarder une mante ayant eu un papa sauterelle dans la généalogie. Des foulées qui bouffent les lieues à en dégouter un poney.
Ce n'est pas une filature, c'est une trajectoire d'interception qui lui fait emprunter des passages variés entre les étals .
Tas de fruits beaux mais chers, raisin moins brillant que celui de Touraine mais plus foncé...Des tisserands à n'en plus finir....


Sainte Crotte ! Pas d'épée..Pas d'épée...


Il est inconcevable qu'il se présente à elle sans cet élément indispensable autant à son rang de noblesse qu'à sa nature même.
Tout en progressant tel le brochet vers la truite arc en ciel, il questionne promptement chaque personne en arme.
Une épée..Vous vendez votre épée? Non?...Soyez maudit et flatulent!

C'est in extremis qu'il trouvera son bonheur.
240 écus qu'il donne de bon coeur.
Dans une auberge nouvelle, un certain Phebus, lui sauve la mise et devient plus riche en quelques minutes.
Il n'a presque jamais quitté des yeux la Duchesse qui semble errer selon un hasard curieux.

L'épée est nue, sobre, glacée et son timbre doux. Si Dieu veut, elle mordra des chairs et des os plutôt tôt que tard.
Il l'accroche et peux enfin se permettre d'aller devant celle qu'il vient voir.


Dame Régnante de Bourgogne......
Voix grave qui tombe de sa haute taille d'insecte guerrier en brigandine.
Il vient de se planter face à elle , enrobé des lourds plis de son mantel violet de cavalier.
Son bras droit, sans main, est relevé et légérement plié en guise d'invite et de salut.Sa nuque se plie d'un iota en guise de révérence.

Ainsi les gens disent vrai, vous êtes une Diane, ma Dame.
Et vous venez de jouer la plus ancienne ruse des louves...Avec brio.
Celle qui consiste à sembler perdu pour attiser l'interêt d'un ennemi imprudent..


Un superbe sourire, si ravageur, litteralement.
Falco de Cartel, Seigneur d'Oserez...Me voici enfin à vous.Je suis votre obligé sur vos terres.


Acceptera t'elle son bras et lui rendra t'elle son salut?
En tout cas elle l'etonne.
Pas d'escorte et il sait qu'elle le savait ici.
En plus elle n'est pas laide.
Pas vraiment selon ses paramétres habituels, basés sur des courbes aussi généreuses que tarifiées.
Mais il s'en fout. Les jeux de la séduction sont devenus chimère pour le hobereau déglingué.
Qu'elle le voit comme il est, tout comme en Touraine il fut parmis tout à chacun.
Qu'elle voit que les Hérétiques sont des hommes comme les autres. Aussi normaux et divers que la vaste assemblée des Croyants encore sous le joug de l'Eglise.




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Vos nuisibles sont mon gagne pain. Noble hugunenot au pays de St Barth
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