Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] L'Ancien, raconte moi Kiyosu !

--L.ancien
« L’Ancien » est un PNJ libre d’usage. C'est-à-dire qu’il est manipulable librement à partir de votre personnage ou votre PNJ. (Si vous ne comprenez pas le principe, lisez le premier poste qui sert aussi d’exemple).

L’Ancien est là pour raconter l’histoire de la ville ou un simple fait important, décrire un quartier, faire le récit d’un personnage qui a joué un rôle à Kiyosu, …
Il a donc deux fonctions principales : il est le gardien de l’histoire de Kiyosu et il permet de cerner l’ambiance de la ville. Ne l’utilisez donc (et ne postez ici) que dans ce cadre s’il vous plait.

Faire vivre, parler, bouger « L’Ancien » à travers votre RP permettra aux joueurs qui arrivent à Kiyosu de s’intégrer plus vite dans l’ambiance et le RP de la halle.
Si les joueurs présents à Kiyosu ont un problème de cohérence avec un des récits, n’hésitez pas à contacter l’auteur, voir LJD votre Shomin, voir la censure, mais tout ca par MP. Merci.

Après ce discours HRP, et dont je m’excuse pour la longueur, je vous invite donc à participer à ce topic si vous vous sentez inspirés et, évidemment, à le lire pour vous installer dans l’ambiance de notre ville.
Bon jeu, LJD Esculo






Si il vous arrive un jour de vous promener au port de Kiyosu, de préférence à l’aube, alors que les pêcheurs se préparent à partir en mer pour la journée, peut-être aurez vous la chance de croiser « L’Ancien » lors de sa balade matinale.
Même si ce n’est pas le plus vieux du village tout le monde l’appel comme cela depuis de nombreuses années.

L’Ancien était marin quand il était plus jeune.
Aujourd’hui, alors que le temps avait fini par avoir raison de sa vigueur, que sa barbe s’est blanchie et que des rides se sont creusées sur son visage, il se promène souvent à travers les rues de Kiyosu, les oreilles alertes et les yeux attentifs.

Il connaît tout de la ville. Il peut vous raconter son histoire, décrire ses quartiers, vous donner le nom des hommes et femmes les plus célèbres, …

Si vous avez la chance de le rencontrer un jour, prenez donc deux minutes de votre temps pour l’écouter et vous laisser porter par sa voix grave.
Il vous fera voyager à travers le temps dans les ruelles de Kiyosu.
Esculo
Nous sommes en mai 1458. Comme beaucoup d’autres, Esculo avait migré d’Uchi et Otomo, deux territoires situés à l’ouest du Japon, vers Oda.
Son sac sur le dos, il descendit du bateau qui l’avait transporté en regardant les marins s’animer sur les quais.

Au milieu de ces gens, un vieux était assis sur un ballot et posait ses yeux avec attention sur ceux qui débarquaient, comme si il voulait graver chaque visage dans sa mémoire.
Le jeune homme se dirigea directement vers lui. Cet homme devait pouvoir le renseigner.


Salut l’ancêtre. T’peux m’dire où on est ici ?

L’Ancien fronça les sourcils, se demandant quel ignare pouvait ne pas connaître Kiyosu.
Étrangement, la tête du jeune homme ne lui revenait pas. Peut-être cette dague à peine camouflée à la ceinture du jeune, ou cette bourse bien garnie alors qu’il était habillé comme un moins que rien.


T’es à Kiyosu ici mon gars.

J’sais bien, j’ai entendu l’capitaine. Mais j’veux en savoir plus.


Le vieux renifla. Après tout, raconter des histoires, c’est tout ce qu’il savait encore faire de bien à son âge.


Kiyosu est une des villes les plus grandes du Daimyo Oda. C’est l’seul port du coin d’ailleurs. On est à la frontière Sud du Daimyo. Tous les voyageurs et marchands doivent passer par la ville pour aller du sud au nord ou du nord au sud. Du coup on est un carrefour important. Y a beaucoup d’étrangers qui s’arrêtent ici.
Et j’parle pas seulement des étrangers du Japon.


Le vieux s’arrêta, se rappelant le visage d’une blanche venue de loin qu’il avait vu il y a peu.

‘videment y a beaucoup d’marins aussi. Quand ils arrivent, ils vont dans les gargotes qui sont le long des quais. Y en a d’ja quelques unes hein.


En effet, Esculo posa son regard sur les bâtiments que le vieux désignait et de nombreuses bâtisses le long des quais étaient des gargotes.


Y en a certaines avec des jolies filles d’dans.

L’Ancien souriait, se souvenant des soirées passées dans les gargotes et bordels du port. Cet ambiance si particulière qu’on ne trouvait que là.

Et ou j’peux trouver l’quartier l’plus pauvre ?


L’quartier l'plus pauvre c’est pire qu'la misère tu sais. Pourquoi qu’t’irais là bas ? On tue, on vole, on s’bat pour un rien…même moi quand j’étais jeune marin j’y allais pas souvent.

J’ai mes raisons.

Vaut mieux prendre une maison en bord d’mer si t’as pas les moyens. C’est les moins cher après c’quartier pourri.


Le vieux fronça les sourcils, le jeune ne répondait pas, attendant que le vieux indique la direction…

L’quartier pauvre c’est l’Cloaque comme on l’appelle par ici. Va par là.

Et Esculo suivi du regard la direction donné par la canne. Sans ajouter un mot il se dirigea vers les ruelles qui semblaient déjà si sombres vues d’ici.
Il viendra en demander plus sur Le Cloaque plus tard.

_________________

"Il n'y a ni bien ni mal, juste des forts et des faibles à l'instinct animal"
Tsuba
[Printemp 1458]

La guerre d'Onin avait enflammée tous le Nippon et les shogunats et les grands propriétaires se disputaient le pouvoir empérial, chaques clans et familles s'affrontaient en batailles rangées laissant le pays à feu et à sang.

Partit prendre pour héritage une propriété dans le daimyo Oda, le jeune Tsuba était partit de Otomo pour rejoindre par la mer Uchi pour enfin traverser l'empire en long pour trouver le village de Gifu.

on lui avait indiqué un premier village portuaire proche de la frontière où il pourrai s'y arréter, kiyosu était son nom apparement. Aprés avoir trouvé où se loger le jeune Nézumi se promena sur les quais, où quelques pécheurs s'activaient encore.

Alors qu'il porta son regard sur le large face au soleil un vieil homme vint l'accoster.


Vous étes pas d'ici vous ?
Ca s'vois dessuite.
*tousse*

Le vieillard leva son baton en l'air.

Z'ètes beaucoup d'étrangers à débarquer pour v'nir vous installer ici.

Tsuba parut étonner de cette information, pourquoi donc beaucoup de gens convergeaient vers Oda.

La guerre n'est pas arrivé jusqu'ici l'vieu que tous le monde veux venir ?

On ne pourrait dire qui prenait le pas entre la toux et le rire, le vieil homme était prés à nous lacher à tout instant.

Tu veux rire ? *crache au sol*
La guerre d'Onin gangrène tous l'empire mon p'tit !
Ici aussi nous avons notre lot de clans qui se déchirent pour agrandir leur pouvoir.


Il faisait maintenant tournoyer son baton dans les airs, le vieu s'énnervait contre un ennemi invisible.

'vec cette pagaille les routes ne sont plus trés sur et la vie est d'venue rude, nos enfants meurent sur les champs de bataille et nos maisons brulent.

*tousse et crache au sol*

L'Empire est faible et maint'nant tous le monde veux sa part du gateau et prendre sa place.

Ne croyait donc pas que Oda n'a pas son lot de malheur également comme chaques daimyo, la guerre est ici aussi !


Le jeune homme hocha les épaules et répondit au vieillard.

Tu parles trop l'vieu ! J'veux juste savoir où se trouve Gifu.

Sa réponse ne se fit pas attendre et c'est d'un petit coup de baton sur la tête de Tsuba qu'il la lui donna.

Hum ! P'tite merde !
J'te mettais juste en garde que la guerre d'Onin n'épargnait pas notre terre, j'en ai vu beaucoup des comme toi prés à mourir par insouciance.
*tousse*

Le vieil homme partit en rouspétant et Tsuba retourna lui aussi à ses occupations.


En marron l'ancien

_________________
Akire
[Au commencement...]

Une brise matinale s'était levée sur le port, amenant aux narines de chacun les agréables odeurs marines et un air des plus purs. Là-bas, un bateau débarquait de nombreux migrants venus d'Uchi, longues files de miséreux et loqueteux qui venaient grossir la populace de la ville côtière dans l'espoir d'y gagner davantage de poussières qu'ailleurs. Les débarcadères étaient bondés de monde, ces jours-ci. Y'avait pourtant pas de buffet. Seul et non loin d'eux, un homme de haute stature et particulièrement musculeux les observait, le visage dissimulé sous la cascade noire qu'était sa chevelure. Les bras croisés, silencieux, il gênait la progression des passants et ignorait totalement les quelques regards craintifs qu'on lui accordait parfois. C'est qu'il n'avait pas bonne répute, le gars, depuis qu'il avait pris assez de masse pour imposer sa volonté parmi les gueux. Derrière lui, une voix familière le tira de ses pensées.

"
Qu'est-ce tu fiches là, petit ? "

Le Rustre, que l'on appelait rarement différemment d'ailleurs, ne réagit pas à cette boutade qui en d'autres circonstances l'aurait mis hors de lui. L'Ancien l'avait vu grandir et l'avait même aidé à se sortir de sacrés pétrins, lorsqu'il était plus frêle. Il avait toujours été là et faisait désormais partie du décor, mais aussi des rares personnes que la raclure acceptait de respecter. Là où d'autres regrettaient gravement quelques provocations, lui pouvait se les permettre. De son timbre rocailleux, le brigand répondit :

"
L'en a p't'être qui feront l'affaire.
-
Et pour quoi, hein ?
-
Me filer un coup de main, papy. Trop de dignitaires aux prétentieuses lignées sont venus. "

Bref silence. Le vieux marin n'avait jamais approuvé les actions que revendiquait Akire, sans pour autant dénigrer les motifs qui l'animaient. Il l'avait vu grandir, l'avait vu se battre pour survivre dans le dangereux Cloaque, et n'avait pu se résoudre à mater chez le petit délinquant qu'il était autrefois la haine profonde qu'il entretenait contre les Biens-Penseurs et nobles de sang. Lui n'avait jamais eu beaucoup de courage, et tenait plus à sa vie qu'à l'honneur perdu chaque jour en courbant l'échine.

"
Ils te crèveront. Tu l'sais, ça. "

Face au grognement qu'il reçut en retour, l'Ancien s'en fut inonder de son expérience les quelques badauds qui daignaient encore l'écouter...

_________________
--Zaitochi



Après de longues journées passées en mer, il arrivait enfin au bout de la passerelle le ramenant sur le plancher des buffles. Pour la première fois le bout de la canne heurtait la terre encore vierge d’Oda et déjà, l’homme y était adulé tel le plus populaire des kamis.

La foule s’était regroupé en masse sur le port, chacun agitant les bras en souriant, scandant le nom de l’illustre visiteur ...


Zaitochi !!! Zaitochi !!! Zaitochi !!!


Les femmes arrachaient leurs kimonos en hurlant, dans d’indescriptibles scènes d’hystérie …


Il est arrivé !!! Il est làààààà !!! Il est làààààààààààà !!!

Zaitochi !!! Zaitochi !!! Zaitochi !!!




L’vieux singe allait s’adresser à la foule quand … quelqu’un se mit à le secouer violemment, comme un vulgaire sac de riz …


Hey l’vieux !!! C’est plus l’temps de pioncer là !!! On est arrivé, faut descendre du rafiot …


L’vieux écarquilla les paupières en grognant, frustré d’avoir été ainsi tiré du doux pays des songes …


Quand finalement, d’un pas hésitant, il s’engagea sur la passerelle glissante et que le bout de sa canne heurta pour la première fois le sol encore vierge d’Oda, suivie de peu par deux semelles usées par une incessante friction contre le sol, personne ne l’attendait … même pas Esculo, ce jeune brigand auquel il avait prodigué quelques précieux conseils et qui l’avait, par la suite, convié à rejoindre ici un groupe de raclures à l’avenir prometteur.

Il s’adressa donc à la seule personne présente, un p’tit vieux au visage buriné par le soleil et le sel marin …


Dis-moi mon jeune ami ! Pourrais-tu m’indiquer l’chemin pour s’rendre au Cloaque ?


Bientôt, en ces terres, allait commencer l’inexorable ascension d’un petit groupe de Ronins dont personne à cet instant ne connaissait encore le nom.


Les « Lézards » …
Kuan
L'arrivée de Kuan ? Peu d'importance.
Ce qui l'es plus sont toutes les questions que le gamin posa à l'Ancien sur la ville et ses alentours. Il avait vite trouvé le filon, et comprit qu'un bol de saké suffisait à obtenir de nombreuses réponses.

Dans une après-midi comme une autre, juste après son entrée aux Lézards, les deux larrons étaient assis dans un coin pour discuter affaires. Sérieuses !


T'y aimes les crottes de nez ?

*Regard agacé du vieux qui finit par ôter de son nez une belle trouvaille pour lui donner*

T'y connais des gens comme moi ?

Sous entendu sans parents et sans copains pour qu'ils deviennent mes copains.

Le Kaeru vient de perdre sa mère. Je pense qu'il a besoin d'un ami. Il y a aussi...

[...] La bande des terreurs était née.

C'qui qui court l'moins vite du marché ?

Le gras Tofu.

Pourquoi que le Cloaque y s'appelle Cloaque ?

Les autorités l'avaient appelés Le Clos Aqueux. C'est un surnom. Tu sais ce que c'est qu'un cloaque ?

Nan.

Un trou du cul.


*Rire du gosse*

Mais pourquoi l'on y appelle comme ça ?

J'viens de te le dire !

Nan, mais pourquoi c'un trou du cul ?


*Soupir de l'Ancien qui se demande si ça vaut un bol de saké tout ça*

Parce que le Cloaque rassemble toute la merde de Kyiosu.

Moi j'y suis pas une merde, t'y dis n'importe quoi !


Et pourtant c'était vrai. Le gamin finit par comprendre, mais n'en devint que plus attaché à ce quartier, son quartier. Où l'entraide entre gens de la même espèce était commune. Du moment qu'on avait du muscle et de la gueule. Lézard quoi.
_________________
Neelahne
[1458,l'Exode.]


Uchi était derrière ,Oda ici.
Elle avait voyagé avec le Rustre et c'est ensemble qu'ils avaient foulés cette Terre de promesses.

Sur elle peu de choses,sauf une vieille besace mitée.Sa vie y était du moins une partie.

La foule était dense,bousculée,oppressée,il fallait jouer des coudes et se faufiler pour passer.Pour aller où d'ailleurs?Elle avait perdu de vue l 'Akire,mais elle le retrouverait.Suffirait de suivre les insultes et de repérer les pugilats.

Non ce qui la tracassait,c 'était cet inconnu connu.Il fallait qu'elle le trouve en premier que ce soit-elle et non un de se compagnons .
Tant d'années après elle allait le revoir.Rencontrer de nouveau son frère,tellement d'échanges,de mots et d'impressions livrées l'un à l 'autre.Son regard s'arrêtait sur chaque homme,elle c 'était faite une idée de lui ,et pourtant restait cette brume.
Les regard ne tromperaient pas,miroir de l 'âme elle le reconnaîtrait entre mille.
Son cœur s'emballa....là bas,en face d'elle au milieu de la foule se tenait son passé,présent et avenir.
Les kamis avaient veillés à leurs retrouvailles telles des sentinelles aux pieds de forteresses...

-Esculo.....

Tout pouvait commencer,tout était permis.
Ici,le nid des Lézards s'agrandira dans le sang et les larmes.Le Vieux veillera,l'Akire s'imposera,Kuan deviendra l 'Enfant terrible assurant la relève des ainés...et les autres marqueront aussi de leur emprunte cette terre désormais de tourments.
Les histoires pleuvront et c 'est avec méfiance et crainte que sera évoqué le clan des tatoués....les Lézards feront trembler.

Mais ça personne ne le savait encore......

Le brouhaha reprenait,les quais étaient un lieu de transit et de passage en tout genre.Et bientôt de trafics et marché noir.
Les docks grouillaient ,les marins vidaient les rafiots,débarquant sans précaution,caisses et autres malles encombrantes,et parfois en brisant les coffres de bois .

L'heure était venue,il était temps d 'investir les lieux....

_________________
Mimi
Elle ne savait pas pas si elle devait lui en parler.

Elle profita d'un repas, un de ces repas ou l'on se regarde dans les yeux ou l'on est proche.. Et là elle lui proposa de partir dans une nouvelle ville, pleine de promesses... Enfin croyait elle

Il accepta assez vite et les voilà partis pour un nouveau monde du nom de "Oda" et la ville "Kiyosu".

Tout allait bien ils prennent leur marques et participèrent à la ville, lui le cadastre, elle le recensement des cultures.
Ils étaient heureux, tout allait bien...

Mais, car toujours un "mais", un groupe arriva et brisa tout... "Les Lézards" ils s'appellent... je vous hais pour tout ce que vous avez fait je vous déteste...

Le lac juste le lac il me reste


Je recommence ma vie, en revenant en gargote, mais je n'oublierais pas...

Merci à toi qui est là, grâce à toi je revis
_________________
Shinken
[11 février 1459]

Shinken se promenait le long des quais en pratiquant une marche méditative matinale.

Profondément concentré, un sage l'appostropha :


Vous n'êtes pas d'ici vous... ça s'voit dessuite*tousse

Sortant de sa profonde méditation, Shinken répondit :

Effectivement, je suis de Gifu.

Vous venez embarquer sur un bateau?

Vénérable sage, je viens ici remplir mes responsabilités religieuses.

Une religion, à Kiyosu?

Et vous venez faire quoi?


Je viens tout juste de nommer un Kannushi Shintoïste à Kiyosu.

Ha oui? Et il se nomme comment?

Je le connais peut-être...


Il se nomme Seyo.

Ha oui! le prochain surintendant de l'Université d'Oda!

Un bon p'tit gars!

_________________
Rejoindre le Monastère Maruyama-cliquez ici
Renohitti
8 mai 1458

Rennyö nage jusqu’à la plage qui est maintenant proche. Cela fait 2 heures qu’il lutte pour rejoindre cette plage. Il y a un vague ponton, et aucune infrastructure portuaire. Mais, sur la colline il y a des maisons, et des lumières. C’est elles qui l’ont guidé.
Il s’allongea sur le sable posant le baluchon qu’il avait préservé de l’eau en le portant tel un chapeau. Dénouant sa ceinture, il se libéra du lourd bâton qui avait entravé sa nage.
Ses vêtements déchirés, étaient propres comme ils ne l’avaient jamais été depuis 2 mois, l’eau de mer a du bon.
Alors qu’il goûtait à cet instant de tranquillité, une voix éraillée et moqueuse s’éleva.


Bienvenue à Kiyosu Homme-Poisson

Il devait être bien fatigué, car il ne l’avait pas entendu arriver, il ne prit même pas la peine de relever la tête pour regarder l’homme. Par réflexe, il commença par répondre en chinois, puis se reprenant, en japonais, avec un léger accent du nord.

Arigato gozaimasu Ojiisan. Kiyosu dis tu ? Et bien va pour Kiyosu.

Puis, faisant l’effort de se relever, il salua le vieil homme.


Konban wa. Watashi no namae wa Renohitti, Söhei, Yoroshiku onegai shimasu.

Kochira koso yoroshiku, ici on m’appelle l’Ancien. Tu as traversé l’océan ou est tu né dans l’eau ?

Je viens de m’enfuir d’une jonque pirate chinoise qui passait au large, où j’étais retenu comme esclave.

Tu sembles épuisé Söhei, viens te restaurer dans mon humble demeure, puis tu partageras mon tatami. Demain tu me raconteras ce que veux bien dire de ta vie, à mon age les histoires sont une manière de voyager. Ensuite je te présenterai aux administrateurs du clan. Par contre, évite pour le moment de dire qui tu es, il est arrivé beaucoup d'étrangers fuyant la guerre ces derniers temps, le village n'est pas stable, et ta présence pourrait faire peur à certains.


Rennyö sourit à ces mots. Cet accueil lui prouvait qu’il était bien de retour dans son Japon natal. C’est en souvenir de cet accueil que, quelque temps plus tard, il demanda et obtient de la Shichou la construction d’une maison destinée aux pauvres et aux gens de passage. L'ancien n'avait pas tort, et il prit aussi soin, au début, de ne paraitre qu'un vagabond un peu excentrique, du nom de Renohitti. Comme lui avait enseigné Zhi Yin, il fallait laisser les pieds s'enraciner pour pouvoir s'envoler.
_________________
--Jubei_le_grave



Vieil homme...

Le rônin qui venait d’apostropher l’Ancien lui faisait de l’ombre de sa haute stature et le dévisageait d’un air grave et impassible. Le vieux renard, installé confortablement dans le hamac improvisé à partir d'un filet de pêche suspendu, sortant d’une douce torpeur après une agréable sieste au soleil, ouvrit l’œil et considéra l’homme d’un air curieux.

...Dis voir, qu’y a t-il a visiter dans cette ville ?

...questionna l’étranger.




Tu crois que t’es malin ou tu sais que t’es perdu ?

...répliqua l’Ancien.

Je sais que je viens d’arriver et je crois que t’es d’ici.

Un touriste, hein ? Mon gars, cette ville, c’est la splendeur du kuni d’Oda et de la province d’Owari. La splendeur et la lie, un subtil brassage des deux. Fleuron du commerce maritime, c’est la terre d’accueil de familles éminentes exilées de la capitale impériale, Kyoto, après la destitution de l’ancien shogunat. Beaucoup d’exilés des kunis d’Uchi et d’Otomo, aussi, après les guerres d’expansion menées par la puissante junte militaire de là-bas. Kiyosu, c’est aussi le berceau de la plus vile organisation criminelle du Nippon à l’ouest de Nagoya.

On dit ça. Qu'est ce qu’on dit d’autre?

On dit que nos côtes sont protégées par Ryûjin, le Dragon des Mers. Les quatre principaux quartiers subdivisant notre ville font d’ailleurs référence à not’ bienveillant kami. Le blanc du « Lotus épanoui », le rouge de la « Fleur de cerisier », comme le corail nacré et carmin avec laquelle est construit le palais sous-marin du Dragon. Le « Clos aqueux » et le « Roseau fleuri » rappellent que Ryûjin est le maître absolu des eaux, autant à sa surface, telle la partie visible du roseau, que dans les profondeurs aqueuses. Il déchaîne des marées mortelles contre ses ennemis, et récompense ses fidèles d'une pêche abondante et d'une flore luxuriante.

Jolie histoire, l'ancien... Officielle?

Bien sûr que non ! ...

Le vieux se frottait la barbe, visiblement content de lui.

...Ça c’est la comédie qu’on donne aux touristes. La vérité est plus banale, tiens. Tu vois, cette ville, comme toutes les villes du Nippon de nos jours, est administrée par les fonctionnaires du kuni. Et les fonctionnaires, la poésie et les contes, c’est pas leur truc.
Voilà qu’un jour, une jeune chargée de mission, une belle femme aux traits occidentaux, a passé les portes de l’administration du Sô, bien décidée à mener une grande campagne de recensement de la population de Kiyosu. Les quartiers ont toujours été enclavés, tu vois ? Mais y portaient pas d’nom officiel. On a toujours appelé ça « chez les pouilleux », « chez les bourgeois », « chez les p’tits mignons » et « chez les puissants ». On décide qu’il faut leur donner un nom. Alors les fonctionnaires à qui on charge d’aller prospecter sur le terrain, y sortent du Sô en râlant.
« Qu’est que c’est que ces méthodes de gaïjin!».
C’est là qu’ils tombent sur les allées de fleurs de Lotus sur les plates-bandes qui bordent le bâtiment.
Et hop, le « quartier du Lotus épanoui ».
Là bas t’es dans les arcanes du pouvoir, c’est le fief des nobles. On n’y vas que si on a affaire au Château ou au Sô... à moins d’être haut gradé dans l’armée, ou « fils de » clan. Il n’y pas un pet de travers là-bas, même les murs sont hauts et fiers. Les boulevards sont parallèles et droits comme les phalanges de l’armée impériale, la pierre y est blanche... Enfin tu vois.


Hon...
(Il voyait...vaguement)

Cependant...une maison de thé et des plaisirs vient d’y ouvrir, y’a pas longtemps. Les nobles et les riches savent s’amuser, eux aussi. Et toi ? T’as peut-être les bourses bien remplies... d’or, je veux dire.

Hon, hon...
(Il savait maintenant où aller après ça.)

Bon. Alors les fonctionnaires, y passent les murailles du Lotus Epanoui et vont dans le quartier suivant, chez les bourgeois. C’est là-bas que se passe le négoce, l’import-export, les loisirs, les riches étoffes de Chine, et les épices rares d'Inde, tout ça.
Le grand marché de la ville s’y trouve, je te l’ai dit, ça ?
Les riches marchands et les parvenus, y aiment bien l’apparat. C’est pour ça que t’y trouves autant de cerisiers, de taffetas et de dorures, sur les façades des bâtisses et sur les places publiques. De l’ornemental et du criard, tu vois ?
Ni une ni deux, nos fonctionnaires se disent « quartier de la Fleur de Cerisier », pour rester dans le ton floral. Vendu.


......hon.
(Il trouvait que le vieux causait beaucoup.)

Ensuite, on arrive dans le quartier résidentiel à l’ouest de la ville.
Là-bas, c’est la zone pavillonnaire où s’installent tous les p’tits jeunes, les couples et les p’tites familles mignonnettes. On y trouve aussi du soldat, du petit officier et même du fonctionnaire. T’y trouves des p’tits squares verdoyants et de jolies promenades entre les rangées de maisons en bois. Tu peux même faire un tour sur la plage, le long des masures de pêcheurs.
Et puis il y a ce grand parc au bord du lac, le rendez-vous incontournable des amoureux et des mélancoliques. Va épier par là-bas si tu veux savoir qui fricote avec qui, ou qui pleure la mort récente de qui. Au printemps, les cygnes nagent à la surface du lac, entre les roseaux.
Nos fonctionnaires, inspirés, voient ça et rempilent :
le « quartier des Roseaux fleuris ».


Mmh...
(il n’écoutait plus vraiment.)

Le dernier quartier... Les fonctionnaires n’y sont jamais allés. Sont pas fous... Tout le monde sait ici que c’est un coupe-gorge, une zone hors-juridiction qui tourne selon ses propres lois. Après les évènements funestes de la « Nuit des Emeutes Sanglantes », il y a quelques années de ça, l’Administration de Police ordonna qu’on construise une palissade autour du quartier, pour le séparer du reste de la ville. Depuis c’est un environnement clos et hautement épié, mais de loin : la police ne s’y aventure que rarement.
Et comme il est concomitant au port, les fonctionnaires y se sont pas creusé les méninges :
« le Clos Aqueux », qu’ils l’ont appelé.


...

Ca t’éclaire ?

Dis, le Vieux... Tu parles trop...

...conclut Jubei.

Ah tu m’emmerdes, tête de poisson !

...vocifère l’Ancien, excédé.

Moi je m’égosille et toi tu m’envoies paître ! Tu la voulais, mon histoire, ou pas? Allez ouste ! Du balai, j’ai pas qu’ça à faire que d’perdre mon après-midi pour n’importe quel insolent venu d'ailleurs !

Jubei était déjà loin.
Lymey




La tiède lumière du soleil , le petit temple qui se dressait au milieu des pins, des buissons de camélias, des pruniers aux troncs noirs et noueux à côté de la minuscule maison de prêtre ouverte à tous les vents c’est le souvenir qu’elle garderait de son enfance orpheline dans la montagne pas très loin de Kiyosu.

C’est bonne heure que Lymey était parti du petit temple où elle avait grandit pour rejoindre la ville côtière . Elle se demandait si elle se plairait à la ville dans sa charge de gardienne du Onsen, sa nouvelle vie ?

Le sentier était charmant , au loin Kiyosu, poignée de perles éparpillées dans la baie , s’étendait massée entre les collines au milieu de la mosaïque de petites rizières échelonnées en terrasses.
A part cela tout était singulièrement solitaire . Un enfant ou deux, un jeune paysan ou une femme qui se rendait au travail en ville.
Lymey souriait et gardait le silence, c’était vraiment sauvage , quelques potagers ça et là des petites fermes, des chars à bœufs chargés de montagne de sacs de riz. De temps en temps elle croisait un palanquin avec ses porteurs, jambes nus, chemises matelassées typiques de leur charge.
Des arbres à thé déroulaient leurs feuilles vertes effilées le long de petits ruisseaux qui se hâtaient pour rejoindre la mer où elle alla directement avec son maigre baluchon .

Sur la berge, un vieux marin à la barbe blanche semblait rêver, pieds nues dans le sable en regardant l’eau.

- Hé l’ancien ! le héla t-elle poliment.

- Qu’est ce que tu veux petites demoiselle ? le port n’est pas un bon endroit où traîner pour les jeunettes comme toi !
Que fais tu ici, tu t’es enfuie de chez toi ?
où bien as tu un mari a qui tu essayes d’échapper ?


Lymey respira l’odeur marine et afficha son plus beau sourire innocent .

- Je cherche le quartier populaire du clos aqueux et le Onsen de la ville ?

Elle jouait avec le sable et attendait que cette vieille graine de pastèque fripé veuille bien la renseigner .

- Sans vouloir me flatter , tu ne pouvais pas mieux tomber pour les renseignements , je connais toute la ville et toutes ses histoires et ses dernières nouvelles …

L’ancien tortillait sa barbiche et dévisageait Lymey à travers ses petites fentes chafouines. Il avait deux qualités, l’efficacité et la ruse.


- Arigato l’ancien . Le cloaque ? quel drôle de nom ! le clos aqueux plutôt !

- C’est le même quartier juste différence d’interprétation selon la langue maternelle !

- Qu’est ce que je risque ? je ne suis pas riche et par ses temps de misère l’opulence n’attire qu’ennuis ?

- Une jolie femme a toujours besoin d’une ceinture de chasteté en l’absence de son protecteur ! s’esclaffe grassement l’ancien.

Lymey baissa les yeux sur le beau sable autour de ses pieds, jeta ses coquillages au loin et marcha jusqu’au cloaque sans aucune crainte , totalement inconsciente des risques.
Les pêcheurs étaient installés là sur les rives, des petites maisons de thé …

Elle écarquillait les yeux sur cette ville de bois orientées vers la mer. Ses ruelles étroites et obscures puis ses étals bariolés, les enseignes criardes.
Dans ce dédale , artisans de toutes sortes, on martèle en cacophonie générale, on cisèle, on tisse, on sculpte, on brode des soies, on peint des céramiques.
Des potiers amoncellent devant leurs portes d’ ateliers miteux des montagnes d’assiettes, jarres, coupes à saké, cruches en tous genres bon marché.
La journée , les ruelles giclent de couleurs, de senteurs fortes et de cris chantants. Colporteurs, négociants venus des quatre coins de l’empire, marchandent.
Cerises, mangues, oranges amères s’amoncellent à côté des épices les plus variés.
La jeune femme déambule de surprise en surprise ; Thé, soja, millet, orge , riz, miso avoisinent laques, aloès, patates, encens, camphre et perles , sans oublier les lingots de cuivre .
Elle se fraie un passage parmi la foule et les imondices.
Son plus grand choc fut de découvrir au bout du quartier les murs du Onsen et la beauté de l’endroit après la puanteur des ruelles.
Plus loin il y avait encore la mer et ses ondes violettes froissées d’écume.







_________________
--Berthe
[juin 1458 .....à quelque jours prés,prise de contact]


-Sale bête attrape ça,tu vas voir.......

Chtonggggg.......GlinglingliNNNggg un manche en bois sur le museau et voilà LGB en cavale.Le Général Berthe qui ne savait pas encore qu'elle serait une pièce maitresse du clan des Lézards.Le cerveau en somme.

On détale,on se prend la queue dans les coulisses ds panneaux et y laisse des poils et on se dépêche.Fiou l'a échappée belle.Le coin de rue arrive,on tourne à gauche,dérapage à droite et voilà qu'elle trouve refuge derrière de vieilles caisses de bois entamées par la pourriture.Debout sur ses pâtes arrières elle tapotait de la queue,signe de réflexion intense.
Bon pas où aller,par là ze me fais assommer,ici c 'est la brosse qui m 'attend.

Un fumée de poisson éveilla son attention,LGB flaira la boustifaille qui peu à peu lui ouvrait l 'appétit.

L'odeur alléchante l'amena vers une auberge,enfin un truc dégueulasse où une de ses tonkikis jouait de la spatule........


-Oh la bestiole qu 'elle est belle.....vient là petit,petit petit......viens voir l 'Ancien....

le poil hérissé elle regarda le vieux grigou, encore qui va vouloir faire de sa fourrure des mitaines.Elle accrocha le sol de ses griffes et s'engouffra par la petite porte ouverte.....

Un cri retentit,Berthe bondit, et un seau atterrit sur la elle manquant de lui arracher ses moustaches qu'elle peine tant à lisser...elle l 'avait pas vue arriver celui là!!!!!
Non d 'une nouille ze suis faite comme un rat....

La Nee elle avait été surprise et lui avait balancée le premier truc trouvé.La bébête emprisonnée,Nee s 'en occuperai plus tard.Y avait pas que ça à faire.

-BzTTuideTTT ERopklsdksdsRTTTTTnfdkdnkjqj......!!!!!!en langage belette comprendre :c'est bien ma veine ça ,traverser la ville pour me faire avoir comme ca.......

Loin de se douter que celle qui l 'avait faite prisonnière deviendrait sa meilleure amie,et que ce coin de la ville nauséeux serait son chez elle.
Esculo
Le vieux fumait une pipe d'on ne sait trop quoi...
mais les vieux fume toujours des pipes alors bon.

Il était le long de la berge, à perdre son regard sur les fessiers des jeunes femmes qui se promenaient le long de la mer en gloussant avec leurs amies.
C'était son moment préféré de la journée.

Un perturbateur perturbant vint alors le perturber.


et l'vieux !

Le regard que jeta l'ancien vers 'sculo ne laissait aucun doute, il était offensé d'être ainsi empêche dans sa méditation profonde.

t'veux quoi ?


Dis j'suis perdu.


Ben oui, à part Le Cloaque, il connait pas trop les autres quartiers le Lézard.

C'est par ou l'So ? J'ai quelques p'tits trucs à y récupéré.

Ce que Le Vil ne disait pas, c'est qu'il voulait surtout réentendre le doux son des kobans s'entrechoquant dans ses poches remplies.

grumph. 'n'a pas idée d'm'déranger maint'nant.


Peu soucieux de blablater plus que ce qu'il ne fallait en pareil heure de la journée, l'Ancien retira un parchemin de sa poche.


Tiens, débrouille toi avec ca dit il en tendant l'objet au jeune homme.

Neelahne
[printemps 1459]

Oda avait prit vie,populace grouillante telle les lombrics.Certains quartiers prenaient vie et d'autres ne verraient jamais le jour.Le port se dressait fièrement face à la mer,comme la défiant.
le Lézard était implanté,il se faufilait partout,s'insinuer dans chaque pierre.
La ville transpirait de cette présence mal saine.Le soir certains se barricadaient derrière des panneaux sur lesquels il aurai suffit de souffler....

Un Soir Nee ressorti son carnet,son opuscule aux pensées,ce vieux recueil qui lui servait à coucher ce qu'elle ne dirait jamais.Parfois il suffisait d'un rien pour que jaillisse ce qui l 'emprisonnerai à jamais.

Ce soir c'était Masao.........alors à la lumière de son lampion ,au centre se maison prés du feu,elle continua à noircir les pages d'un carnet que personne ne lira.Elle regarda son époux qui c'était assoupi....si lui un jour saura.




.....L'éclusier......

Tel un éclusier tu as laissé s'échapper un terrible secret.
Toi....un des piliers.

Depuis que le monde est monde,les soit disant sages aiment dire que les mots s'envolent.Je suis de celle qui pensent que les mots restent,qu'ils font plus de mal que tous ses massacres,que ce sont eux qui guident nos actes.Ils gravent à jamais l'esprit,comme nos couleurs gravent notre peau.....

Tu étais le dernier rempart.

Celui qu'il ne fallait pas abattre au risque de voir s'effriter un des tiens...Mais il a fallut que tu ouvres les vannes de ton esprit.
Ne les as tu pas entendus s'approcher?Ils se sont faufilés,et une fois libérés l'ont assaillit,happant cet homme...
Oh Masao....je sent ce vent qui souffle au loin et qui bientôt va tout emporter...tu as déclencher sa colère.Et si tu n'avais rien dit,si tu avais emporté ce terrible secret,comme tout ceux que tu as enfouie.Tes trésors n 'auraient jamais été déterrés.Personne ne serait venue les chercher,personne ne ce serai douté...

Voilà que désormais,tu navigues sur un océan sans fin,celui de l'éternité,où chaque instant passé et un pas vers le néant,un de plus.Désormais plus rien a d'importance pour toi.


Elle soupira et posa son calepin....

D'ici peu l'ancien racontera l histoire du Vieux,pas son secret,mais celui d'un Lézard mort de vieillesse.Laissant orphelin ce clan d'Écaillés.Et dans les rues l'on entendra parler d'une rixe entre brigands.....surement une histoire de partage dirait-on.....si ils savaient.....
_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)