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[rp] Lettre ouverte à la Duchesse et à l’Amiral de Bourgogne

Lison..
Citation:

De Lison de Volvent Franchimont et Godefroy de Volvent dict Ganju, armateurs du Renart d’Eau

A Angélyque de la Mirandole-Montestier, Grande Duchesse d’Occident,
Et à Messire Gaultier De Ravart, dict Geulederat, Amiral de Bourgogne

A Autun, le dixième jour du douzième mois de l'an de grâce Mille Quatre Cent Cinquante Huit.


Salutations,

Ayant pris connaissance du Règlement Intérieur des Ports, et étant de près concernés, puisque propriétaires du Renart d’Eau amarré en port de Cosne, nous sommes particulièrement mortifiés de l’interdiction à tout bateau, hors bateaux appartenant au Duché, de rester à quai plus de 7 jours d’affilée.

Comment une telle décision a-t-elle pu être prise sans concertation aucune avec les armateurs bourguignons ? Des solutions bien préférables pour la navigation auraient pu être trouvées. Ce règlement n’est ni plus ni moins que le glas de la Navigation Bourguignonne. De plus, il met le couteau sous la gorge des armateurs, les laissant seuls dans l’impasse et leur enfonçant la tête sous l’eau. Paradoxe…

En effet, l’interdiction de rester amarré plus de 7 jours n’est ni plus ni moins qu’un bannissement de Bourgogne.

Votre Grâce, outre ce bannissement, vous mettez la vie de vos sujets en danger de mort, les forçant à prendre le large sans vous être assuré que ceux-ci pourront accoster dans un autre port. Or, votre fonction n’est t-elle pas de nous assurer protection, à tous ?

Nous, armateurs n’avons que peu de choix, possibles
- Amarrer nos navires en port de Moulin ou autre, cette solution ne fait que rejeter le problème sur nos voisins, ce qui est particulièrement indélicat.
- Briser nos navires, quel gâchis….
- Partir, quitter la Bourgogne, en ces temps où celle-ci manque de bras aux mines, aux champs, dans nos institutions ?

Non, ces solutions ne sont impensables ! D’autres existent, il aurait suffit de les écouter.

Ainsi donc nous proposons de :

- Construire le port de Nevers pour désengorger Cosne, il a même été proposé à l'Amiral que les armateurs participent largement aux frais.

- Arrêter toutes nouvelles constructions, c'est injuste mais il n'y a à l'heure actuelle aucune autre échappatoire, les places étant limitées et sans que nous puissions intervenir davantage. Sinon, la situation redeviendrait au même, et Nevers serait engorgé à son tour.

- Prendre contact avec les autres ports de la Loire, afin d'assurer les accostages, pour définir un roulement. Il est pure folie de partir ou de conseiller de le faire sans l'assurance de pouvoir accoster. L’imposer est inimaginable.

- Travailler à un véritable échange commercial par voie fluviale, car tant que des partenariats ne sont pas établis, la navigation n’a guère d’intérêt.

- Et enfin établir un système de location des bateaux existants, afin qu'ils naviguent et alimentent ces partenariats.

Bien sur, il est plus facile de taxer et d’interdire aveuglément que de mettre en place une véritable politique de la navigation, et votre méthode est plus rapide pour garnir les caisses du Duché. Mais qu’en sera-t-il des répercutions? Y avez-vous seulement songé ? Pourquoi, pourquoi ne pas avoir pris le temps d’en discuter avec les personnes concernées et compétentes?

Si seulement, vos mesures avaient été accompagnées de propositions pour les armateurs, et que ces mises en procès ne soit qu’un ultime recours. Mais non, encore une fois non, le bâton pour nous, la facilité pour vous.

Si seulement ces mesures, vous les imposiez également au Burgundia, le goût en serait moins douteux.

Par ailleurs, en quoi ces mesures sont elles justifiées ? Le duché pâtit il donc financièrement de l’impossibilité d’effectuer du commerce fluvial? Quels sont alors les contrats commerciaux en cours ? Quels ont été les dernières utilisations du Burgundia? A-t-il une utilité ?

Pour tout cela, non, non nous ne serons pas les vaches à lait du Duché, et non nous ne nous plierons en aucun cas à la légèreté, à la facilité et à la maladresse de ce règlement même si nous devons rompre notre navire sur les rochers.




Que le très haut vous guide



_________________
Garius
Citation:
Votre Grasce,

C’est avec stupeur que j’ai parcouru le règlement intérieur des ports concernant la gestion des bateaux.

Bourguignonne, je me sens très attachée à mon duché et j’ai bien l’impression qu’avec de telles règles drastiques, cela nous pousse ni plus ni moins à un bannissement sans la moindre délicatesse.

En effet, bien que cela ne fasse jamais plaisir, je trouve qu’il faut participer aux frais et faire l’effort de payer des indemnités journalières si l’on reste à quai, cependant, le fait de devoir obligatoirement bouger le bateau tous les 7 jours est absolument ingérable. Cette application relève complètement du domaine de l’utopie.

Il y a quand même une nuance entre vouloir éviter les bateaux qui stagnent à quai constamment et carrément mettre un couteau sous la gorge des armateurs bourguignons ! Qu’un tel règlement soit mis en place pour les bateaux étrangers, ceci est parfaitement normal, mais en aucun cas cela ne devrait être applicables à vos vassaux.

En effet, 7 jours de permission maximale pour rester à quai pour des bateaux étrangers qui sont là pour venir faire des échanges commerciaux, c’est tout à fait suffisant, mais, il ne faut pas oublier que les bourguignons ont leur maison sur place et qu’il doit forcément y avoir deux poids deux mesures entre des étrangers et vos sujets.

L’Ecume de Loire a montré qu’il ne restait pas à quai constamment et fait des sorties régulières.

Je compte sur votre compréhension et sur votre bonne volonté à vouloir protéger vos vassaux.

Cordialement

Votre dévouée,

Garius, Dame de Baraize

Fait à Dijon le onzième jour du douzième mois de l'an de grâce Mille Quatre Cent Cinquante Huit

_________________
Geulederat
Citation:

A tout le monde, bonjour.

Il me semble donc important d'informer les navigateurs du pourquoi et du comment des choses.

Tout d'abord, il faut rappeler que contrairement à ce qui avait été promis par les architectes, les Petits Ports ne contiennent pas 4 places mais 3, et les Ports Naturels n'ont que 2 places et pas 3.
Ceci réduit considérablement la marge de manoeuvre.

Ainsi, avec 2 places prises par les navires des propriétaires de bateaux bourguignons, et le Burgundia à quai, il nous a été impossible de laisser accoster un navire de commerce.
Ce navire de commerce devant accoster le soir même, la seule solution dans l'urgence a été de faire partir le Burgundia du port de Cosne, puisqu'il était impossible de joindre les Capitaines en si peu de temps.
Le Burgundia a donc quitté le quai, et le navire a pu accoster.

Dans le but justement de développer le commerce, il a donc été décidé de laisser en permanence une place disponible. Et une salle a été ouverte spécialement à l’Amirauté.

Mais comme vous l’avez tous remarqué, on ne peut pas rester indéfiniment sur le fleuve.
Il a donc fallu, par la force des choses, et par le fait que les quais étaient occupés sans espoir à ce moment-là de voir un autre bateau partir, que le Burgundia aille dans le seul autre port de Bourgogne, à savoir le port naturel de Nevers.
Le Burgundia, et la Bourgogne, ont donc accepté que par la faute de l’encombrement du Port de Cosne, il subisse des avaries potentielles liées à l’accostage dans un port naturel. Le Burgundia est donc endommagé et n’a pas été réparé à ce jour.

Il devenait évident qu’il fallait donc règlementer les accès aux quais, et permettre à tous ceux qui voulaient accoster de pouvoir le faire dans un délai raisonnable.

De ces nécessités ont découlé deux choses : la mise en place de la taxe portuaire, et la nécessité de libérer les quais régulièrement.

D’autant plus que les quais occupés, aucune construction ne peut être faite.
Contrairement donc à ce qui est dit, il n’y a aucune construction en cours depuis plus d’un mois 1/2 (Le bateau d’Umondel, qui était à l’ état uniquement de plan [état 0 sur 5], a été virtuellement détruit).

Et là encore, si nous voulons construire, il faut que les places se libèrent.

Il n’est donc pas envisageable de garder des bateaux à quai : le but d’avoir un bateau est soit de voyager ou de transporter des gens, soit de commercer, pas de le laisser pourrir dans le port.

Pour ce qui est de l’évolution des ports, ce point a déjà été discuté au Conseil.
L’évolution du port de Cosne vers un Chantier Naval couterait la bagatelle de 31100 écus au minimum, entrainant en plus au moins 6 mois de travail, et perturbant automatiquement la fréquentation des mines (750 jours d’ouvriers, 200j de maçons, 100j de forgerons, et 100j de charpentiers seraient nécessaires). Ceci est donc totalement impensable.

L’évolution du port de Nevers vers un Petit Port couterait environ 7700 écus, sur 1 mois ½ au minimum (200jours d’ouvriers, 30j de forgerons et 30j de charpentiers), perturbant là-encore la fréquentation des mines, et tout ça pour obtenir 1 seule place de plus.
Le Duché n’a pas les moyens ni d’effectuer cela, ni de le laisser effectuer par d’autres. A moins que ces « autres » assument aussi la baisse de fréquentation des mines.

Quant à la révision du RIP, elle est prévue par l’article 1, non pas sur demande d’armateurs, mais selon nécessités liées à l’évolution de la situation : si le port de Nevers évolue un jour, le RIP devra être modifié de fait.

Et pour en revenir aux décisions, ce RIP a été adopté à l’unanimité des Conseillers (sur 10 votes, 10 ont voté pour).

Enfin, j’attire l’attention sur les dernières propositions de Dame Lison. qui n’ont pas encore reçu réponse:
-« Travailler à un véritable échange commercial par voie fluviale » : justement ! Ceci n’est possible que si les bateaux actuels n’encombrent pas en permanence le port de Cosne. Le RIP est destiné à cela.
-« établir un système de location des bateaux existants, afin qu'ils naviguent et alimentent ces partenariats. » : ceci permettrait effectivement que les bateaux ne restent pas à quai. A charge aux armateurs de s’en charger pour ne pas dépasser les 7 jours . C’est totalement compatible. Et d’ailleurs, un navire faisant du commerce pour le Duché sera assimilé à un navire appartenant au Duché à cette occasion, et de ce fait pourra avoir dérogation temporaire aux contraintes indiquées.

De tout cela, j’en tire que le RIP actuel est totalement adapté aux remarques faites mais que, comme il modifie les habitudes, il va nécessiter un peu de participation et une appropriation par chacun.

Il est cependant éventuellement envisageable d’augmenter la durée autorisée d’accostage dans le port de Nevers, qui n’est pas en mesure d’accueillir des navires de commerce.
Nous restons ouverts à toute demande étayée qui tiendra sinon la route, du moins le fleuve .
Bien à vous.

A Dijon, le 11 de décembre mille quatre cent cinquante huit.
Gaultier de Ravart
Amiral de Bourgogne

_________________
Geulederat
Amiral de Bourgogne
Bâtonnier de Bourgogne
Avocat du Dragon
Garius
Citation:
Bonjour messire Geulederat,

Je vous remercie pour vos explications, auxquelles j’étais déjà sensibles avant même que vous ne les couchiez sur un parchemin.

Il est évident que le port ne peut admettre des bateaux constamment à quai, ceci pouvant effectivement perturber l’activité de commerce fluviale et que les frais pour effectuer un port sur Nevers sont importants.

Le seul point qui me chagrine, ce sont ces 7 jours de roulement, impossible à gérer car la période est bien trop courte pour des personnes qui vivent en Bourgogne.

J’affirme de nouveau que l’Ecume de Loire sort souvent et ne peut en aucun cas être considéré comme un « bateau moule » et je souligne le fait que, lorsque vous deviez faire accoster un bateau commercial, à aucun moment mon compagnon Williamss ou moi même n’avons reçu la moindre information afin que nous libérions une place.

Nous ne fonctionnons pas en effet dans le seul optique qui peut être le notre, mais bien avec bon sens et entraide quand cela est nécessaire. Je puis vous assurer que nous aurions fait notre possible pour que votre bateau puisse accoster dans les plus brefs délais.

C’est justement cela l’entraide et l’intelligence, savoir ménager la chèvre et le chou et non pas mettre un couteau sous la gorge en obligeant les armateurs bourguignons à ne pouvoir rester plus de 5 jours chez eux (dans le cas par exemple comme le mien où on habite à Sémur).

Je rappelle aussi que le rôle des dirigeants et des têtes pensantes n’est pas de mettre en place des dictatures mais bien de savoir améliorer et affiner les décisions, peut être pas suffisamment réfléchies, de la part de personnes qui ne se sentent forcément pas concernées par ce délai ridicule de 7 jours, vu qu’ils ne possèdent pas de bateau. Et ne dit on pas que le sort des autres importe peu du moment qu’on est bien tranquille dans son propre confort ? Je suis bien sur quelque peu ironique, j’ose espérer que les élites bourguignons et que notre Duchesse ont à cœur du sort de leurs comparses et vassaux. J’y crois et je maintiens ma volonté de vous sommer gentillement de reconsidérer ce délai absolument étriqué.

Qu’Aristote guide vos pas,

Cordialement

Votre dévouée,

Garius, Dame de Baraize

Fait à Sémur le douzième jour du douzième mois de l'an de grâce Mille Quatre Cent Cinquante Huit

_________________
Geulederat
Citation:
Dame Garius,

vous dites habiter à Sémur. Soit 1j de marche de Cosne.
Expliquez moi alors comment vous auriez pu bouger votre bateau en 1 ou 2 heures lors de l'accostage du navire commercial? Sachant qu'il faut encore 24h pour monter à bord, préparer le bateau et pouvoir bouger?
Car c'est en heures que celà a dû être décidé: l'arrivée s'est faite dans la journée, et au moins 5 demandes d'accostage ont été faites dans la soirée avant de trouver solution.

Par ailleurs, j'ai bien reçu votre missive et y ai porté toute l'attention requise.
Je porte cette affaire devant le Conseil pour y évoquer vos doléances.
Je vous ferai part des réflexions qui en ressortent.

Bien à vous,

Dijon, le 12 de décembre 1458
GdR
Amiral de Bourgogne

_________________
Geulederat
Amiral de Bourgogne
Bâtonnier de Bourgogne
Avocat du Dragon
Garius
Citation:
Bonjour messire,

Je vous remercie pour votre prompte réponse mais vous faites fausse route, je n'ai jamais prétendu pouvoir être à même de libérer la place au port en moins de 2 h. Là encore, il s'agit de vos souhaits utopiques, qui ne collent en rien avec la réalité.

Je faisais référence à notre esprit ouvert et notre volonté de bien faire, sachant que rien que pour regagner le port de Cosne, il faut effectivement une journée entière de marche à pieds. Va t on également nous reprocher cela ?

Enfin, je ne prendrai pas cette pente glissante sur laquelle vous vous efforcez de m'amener et je ne retiendrai que le fait que vous ayiez fait part de mes doléances auprès de qui de droit, ce qui est fort louable de votre part et j'y vois une réelle volonté de prendre en considération les avis de tous.

Cordialement

Garius, Dame de Baraize

Fait à Sémur le douzième jour du douzième mois de l'an de grâce Mille Quatre Cent Cinquante Huit

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Angelyque
Citation:
A Garius, Dame de Baraize

Dame,

Je prends bien en compte votre demande, sachant très bien que vous vous efforcez d'agir pour le mieux, sachez que le Duché de Bourgogne s'efforce aussi d'agir dans l' nterêt de tous.

Il y a actuellement deux bateaux amarrés à Cosnes, dont le vôtre, et un bâteau-moule.

Le Burgundia est quand à lui, victime d'une avarie dans le petit port naturel de Nevers.

Nous ne pouvons actuellement satisfaire les demandes de construction de navires car nous devons laisser une place libre pour les bâteaux commerciaux.

Pour le moment la seule proposition qui a été adressée au conseil ducal était inacceptable car elle faisait contracter une dette à la Bourgogne, chose que je me refuse de faire, de même que je refuse de rendre privatif un port appartenant à la Bourgogne

Nous allons prendre en compte votre demande et réétudier la question.

Sachez que ce règlement a été étudié de façon collégiale, et qu'il a été accepté à une très large majorité.

Que le très haut vous garde

Angelyque de la Mirandole
Duchesse de Bourgogne





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Vouss voulez une Bourgogne resplendissante? votez BOUM!!
Williamss
Citation:
A tout sot et moins sot voulant bien me lire

Actuellement capitaine actif de l’écume de Loire, j’aimerais apporter quelques éclaircissements techniques.
Tout d’abord, n’importe quel capitaine présent sur cosne peut faire évacuer son bateau en deux heures, l’embarcation étant désormais immédiate.
Dans le cas d’une arrivée de navire commercial, celui-ci est attendu et doit certainement être annoncé depuis plus d’une journée… Il est donc très simple de s’organiser pour lui laisser une place et je serai le premier a me déplacer.
Pour ce qui est du port naturel de nevers, déjà, il me semble qu’il n’est pas le seul, un autre devrait se trouver sur le nœud entre cosne et nevers. Ensuite, je trouve culoté de vouloir y réglementer quoique ce soit, l’accostage y étant déjà assez pénalisant niveau dégats sur l’embarcation.
Demandez nous d’y stationner lors de nos longs séjour a quai, voila pour moi la seule solution envisageable, laissant ainsi une place ou deux de libres au port de cosne pour le commerce et du coup pour les réparations qui vont être fréquentes et bien sûr à la charge de l’armateur…

Williamss de gilly sur loire,
capitane de l'écume de Loire, vache a lait du duché bourguignon

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Les petits voleurs sont pendus, les grands sont salués.
Garius
Citation:
A sa Grasce Angelyque de la Mirandole, Duchesse de Bourgogne

Votre Grasce,

Je suis ravie que vous vous penchiez sur la question du délai que j'ai soulevée. Je ne sais que trop que vous avez à coeur l'intérêt de tous et de notre magnifique duché, tout comme moi d'ailleurs.

J'ai bien pris note du fait que le règlement a été voté avec une large majorité mais je ne peux en vouloir à des personnes qui n'ont pas eu l'expérience de la réalité et c'est pour cela que je me permets de leur apporté mon témoignage, ainsi que quelques éclaircissements.

Ne voyez en cela, aucune mauvaise volonté de ma part, mais bien au contraire. Pour le moment, avec de telles mesures drastiques, je me sens acculée à un déménagement pour pouvoir continuer à naviguer ou à la vente du foncet si je veux rester chez moi.................je l'avoue, c'est fort inconfortable.

Que le très haut vous garde aussi

Cordialement

Garius, Dame de Baraize

Fait à Sémur le douzième jour du douzième mois de l'an de grâce Mille Quatre Cent Cinquante Huit

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Lison..
Citation:
De Lison de Volvent Franchimont, armatrice du Renart d’Eau

A Angélyque de la Mirandole-Montestier, Duchesse de Bourgogne,
Et à Messire Gaultier De Ravart, dit Geulederat, Amiral de Bourgogne


A Autun, le douzième jour du douzième mois de l'an de grâce Mille Quatre Cent Cinquante Huit.

Salutations,

Je vous remercie pour ces explications, malheureusement bien trop tardives car les donner en serrant un couteau sur ma gorge ne constitue pour moi en rien des explications mais l’image d’un pouvoir autoritaire.

Ainsi, suivant vos ordres, le Renart d’Eau, quittera le port de Cosne dans un délai de 3 jours, vous laissant ainsi l’opportunitité de voir subitement le commerce fluvial se développer par la simple libération de place, comme vous semblez le croire si j’en juge votre réponse Amiral: « Travailler à un véritable échange commercial par voie fluviale: justement ! Ceci n’est possible que si les bateaux actuels n’encombrent pas en permanence le port de Cosne. Le RIP est destiné à cela. »
Vous prenez les problèmes à l’envers, mais je prierai le Très Haut afin qu’il vous apporte satisfaction.

Vous aurez également ainsi la possibilité de construire de nouveaux navires, et ainsi de rendre totalement insoluble le problème de place sur les ports si tel est votre bon vouloir et les objectifs que vous avez pour la navigation.

Pour ma part, cela me laissera l’opportunité de pouvoir méditer chez les nones lorsque le besoin d’une retraite est obligatoire pour un temps prolongé puisque votre « rip » qui porte si bien son nom d’ailleurs, ne m’en laisse pas même la possibilité, ni de d’effectuer la moindre réparation, ni même de le vendre, vos délais étant bien trop courts.

Vos réponses Amiral, en particulier : « « établir un système de location des bateaux existants, afin qu'ils naviguent et alimentent ces partenariats: ceci permettrait effectivement que les bateaux ne restent pas à quai. A charge aux armateurs de s’en charger pour ne pas dépasser les 7 jours. C’est totalement compatible. Et d’ailleurs, un navire faisant du commerce pour le Duché sera assimilé à un navire appartenant au Duché à cette occasion, et de ce fait pourra avoir dérogation temporaire aux contraintes indiquées. » auront au moins le mérite de démontrer le peu de considération que le Duché et vous-même portez à la navigation, et le délestage des problèmes sur les Armateurs, n’ayant proposé aucune solution ni accord commercial pour le compte du Duché.

Enfin, Votre Grâce, le « bateau moule » dont vous parlez m’appartient. Or comme vous le savez, cela fait maintenant deux mois que je suis présidente de l’Assemblée, et que donc, il m’est impossible de quitter la Bourgogne, faisant le choix de servir mon Duché au détriment du plaisir à naviguer sereinement avec ma famille. Mais ainsi donc vous remerciez l’implication de vos sujets en les privant soit de leurs biens soit de leur liberté.


Que le Très Haut dans sa miséricorde vous guide, et veille à ce que la navigation bourguignonne repose en paix.







_________________
Angelyque
Citation:
De Nous, Angelyque de la Mirandole, Duchesse de Bourgogne

à Vous, Garius, Dame de Baraize et
à Vous , Lison de Volvent Franchimont

Salutations

Suite à nos échanges de courriers, suite à vos revendications qui nous ont parues légitimes, suite aux discussions avec notre Amiral, messire Gaultier de Ravart avons pris la décision de remettre en débat l'article 5 qui vous posait problème, nous ferons en suite qu'une solution satisfaisante soit prise pour ne point léser les deux parties.

Lison de Volvent Franchimont, votre bâteau peut donc rester à quai le temps que de nouvelles dispositions soient prises.

Ci- joint annonce faite à ce jour au peuple bourguignon.

Que le très Haut vous garde

Angelyque de la Mirandole,
Duchesse de Bourgogne

/SPAN>
Citation:



Aux Bourguignonnes et Bourguignons, notamment aux armateurs, qui viendront à cognoissance du présent document,

Salut.

En ce jour d'hui Quatorze Décembre, Nous, Angélyque de la Mirandole, Grascieuse Duchesse de Bourgogne, annonçons :

    - Qu'une discussion portant sur le Réglement Intérieur des Ports Bourguignons dict R.I.P. a été lancée au sein du Conseil Ducal afin d'en revoir certains point, notamment l'Article 5 - Du stationnement à quai ;

    - Qu'adoncques les effets du dict Article 5 sont suspendus et ne seront mis en exécution que lorsque le relatif débat se terminera.


Qu'on se le dise !


Faict à Dijon, dans l'enceinte du Palais des Ducs de Bourgogne, le Quatorzième Jour du Douzième Mois de l'An de Grasce Mille Quatre Cent Cinquante Huit.

Sa Grandeur Julien de Lancastre a proposé ; Sa Grasce Angélyque de la Mirandole a approuvé en ratifiant.






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Lison..
Citation:


De Lison de Volvent Franchimont, armatrice du Renart d’Eau

A Angélyque de la Mirandole-Montestier, Duchesse de Bourgogne,

A bord du Renart d'Eau, le quatorzième jour du douzième mois de l'an de grâce Mille Quatre Cent Cinquante Huit.

Salutations,

Je me réjouis que nos paroles aient été écoutées, et ce pour le bien de la navigation Bourguignonne. Néanmoins je reste convaincue que seule une discussion avec les Armateurs pourrait être réellement bénéfique, afin de ne pas retomber dans ces situations insoutenables pour nous, affligeantes pour vous.

Concernant le Renart d'Eau, mon époux, Godefroy de Volvent et moi même avons déjà fait le déplacement jusqu'à Cosnes et embarqué.
Compte tenu que je n'ai pas pour habitude de parler sans réfléchir ni tenir parole, il quittera donc le port de Cosne dans la soirée.

Que le Très Haut vous guide,





_________________
Garius
Citation:
A sa Grasce Angelyque de la Mirandole, Duchesse de Bourgogne

Votre Grasce,

Je vous remercie pour votre écoute et votre rapidité d'exécution pour mener à bien vos tâches.

Je suis vraiment rassurée de constater que vous êtes attentive aux requêtes de vos vassaux et attend avec impatience la nouvelle proposition qui ressortira des discussions sur ces sujets maritimes.

Il me semblerait évident de ne pas taxer le port de Nevers si un bateau Bourguignon n'avait d'autre choix que de s'y amarrer, avec les dégâts que cela occasionne, afin de libérer de la place au port de Cosne, lorsqu'il s'agit de séjours prolongés.

Quant aux mises à quai cosnoises, il faudrait vraiment en rallonger généreusement le délai, toujours pour les citoyens bourguignons.

Enfin, pour ma part, je pense que tout le monde serait gagnant si les capitaines avertissaient le duché de leurs intentions de voyages, dans la mesure des possibilités de chacun, afin de pouvoir laisser quelques jours pour que des marchands ambulants mandatés par le duché puissent profiter du trajet. Je rappelle que pour ralier Chinon par exemple, il suffit de deux jours de bateau au lieu de cinq jours de marche (un prix d'embarquement est donc vite amorti, sans compter le gain de temps).

Qu'Aristote et votre bon sens guident vos pas !

Cordialement

Votre dévouée,

Garius, Dame de Baraize

Fait à Sémur le quatorzième jour du douzième mois de l'an de grâce Mille Quatre Cent Cinquante Huit

_________________
Angelyque
Citation:
De Nous, Angélyque de la Mirandole-Montestier, Duchesse de Bourgogne
A Vous, Lison de Volvent Franchimont, armatrice du Renart d’Eau

Salutations,

Je n'apprécie guère le ton que vous employez, la seule chose qui soit affligeante pour la Bourgogne, c'est que votre bâteau soit resté à quai si longtemps, à quoi sert d'acquérir un navire si ce n'est pour naviguer?

Vous décidez tout de même de prendre la route, alors que vous n'y êtes pas tenue dans l'immédiat? libre à vous de le faire.

Je vous souhaite un bon voyage et espère que les vents vous seront favorables.

Que le très haut veille sur votre traversée

Angelyque de la Mirandole
Duchesse de Bourgogne





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Angelyque
Citation:
A Garius, Dame de Baraize

Dame,

Il n'est pas dans mes habitudes ni dans celles du conseil ducal de rester sourds aux réclamations, surtout quand celles-ci sont justifiées.

Concernant la taxe sur Nevers, je ne sais si c'est techniquement possible, nous étudierons la question.

Une taxe de 3 écus a été mise en place ce jour par notre bailli. Bien entendu en cas de difficultés, il y a toujours une possibilité de discussion, comme tout impôt, notamment en cas de sortie de retraite ou en échanges de services rendus à la Bourgogne, dans un cadre de livraison de marchandises par vos soins par exemple.

Une bonne communication est souvent un gage de meilleure entente.

Les locaux de l'Amirauté ont été à nouveau tranférés au château de Dijon, je vous invite à vous y rendre dès que vous voudrez rencontrer notre amiral.

Que le très haut vous garde

Angelyque de la Mirandole
Duchesse de Bourgogne





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