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[RP] Elections Royales!!! On soutient Beatritz!!!

Angelyque
merci à la censure de mettre le sujet en post-it si possible
Fait le 15/12 {Bartabas}


Bonjour à tous!!

Comme vous le savez tous, d'ici quelques jours commenceront les élections pour élire un nouveau Roy ou une nouvelle Reyne

Nous avons la chance et l'immense privilège de compter parmi les candidats la Grande et belle Beatritz de Castelmaure, duchesse du Nivernais et plein d'autres choses.

Celle que le Roy Levan lui même voulait comme épouse tant il fût charmé par sa beauté et sa grâce.

En plus d'être belle et gracieuse, enfin elle n'a pas toujours été comme ça, en fière bourguignonne notre Beatritz a du caractère, bref, elle est en plus intelligente, très intelligente

C'est bien simple, c'est son programme qui tient le plus la route!

Donc moi, Angelyque de la Mirandole Duchesse de Bourgogne, soutiens entierement et pleinement sa candidature, j'aimerai que notre premier souverain élu soit notre Béatritz

Je vous présente donc un résumé de son programme... et si ce résumé vous plaît, allez lire la version complète à la sénéchaussée, dans le bureau de vote, ça vaut le coup !

Bonne lecture, et surtout, n'oubliez pas de voter le moment voulu !!!!

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Citation:
Introduction - Des principes généraux
Le Roi incarne les trois pouvoirs : judiciaire, exécutif, législatif.
L'erreur serait de croire que le Roi, parce qu'il sera actif et intéressé par les affaires de son Royaume, sera l'unique détenteur de ces pouvoirs dans la pratique. Il s'appuiera sur les Institutions existantes, qu'il veillera simplement à rendre plus efficaces et cohérentes qu'elles ne le sont déjà. Ainsi, il s'attachera à renforcer la distinction entre Domaine Royal et Provinces vassales, système qui fait la singularité du Royaume de France et qui n'aurait pas dû cesser d'être sa force.

I- De la continuité et du changement des institutions
Les institutions royales ont prouvé leur valeur et leur rigueur. Leur compétence n'est pas remise en cause. Toutefois afin de les rendre plus efficientes une réflexion sera menée pour raccourcir les délais de traitement des dossiers. La mise en place d'Etats généraux est envisagée afin de modifier les modes d'expressions et de représentation du peuple.

II - Des changements nécessaires dans les priorités de gouvernement
Il faut prendre véritablement en compte la distinction entre le gouvernement du Domaine Royal et les rapports avec les provinces vassales du Royaume.
Il est important de bien définir les pouvoirs des régnants du Domaine Royal et les pouvoirs de la Curia Regis dans le Domaine Royal. Ces deux entités ne doivent ni se faire concurrence, ni avoir les mêmes attributions, ou ce serait effacer l'une au profit de l'autre.

Aucune réforme ne sera imposée, tout sera mené dans la concertation et le dialogue.

Concernant le Domaine Royal, il conviendra de comprendre la position qu'occupent les régnants et leur ménager un espace de dialogue propre, pour ce qu'ils sont les administrateurs du Domaine du Roi et ne peuvent être tenus écartés de son gouvernement.

Concernant les provinces vassales, notre objectif sera de rendre aux provinces vassales leur liberté de gouvernement et de désignation de ses représentants. Le régnant d'une province vassale de la Couronne ne doit pas être vu comme un simple gestionnaire. Il est le dirigeant de son peuple et doit disposer de pouvoir réels, à valeur perpétuelle. Notre règne aura pour point cardinal de reconnaitre l'autonomie politique et stipulera officiellement la compétence de chaque province, dans le cadre de l'équilibre politique essentiel entre les institutions royales et les provinces, afin de ne pas instaurer une relation dirigeant-exécutant, mais une relation de devoirs réciproques.

III - De l'intégration de l'Eglise Aristotélicienne dans le gouvernement du Royaume de France
Le Très Aristotélicien Roi de France est source de tous les Pouvoirs qu’il tire du Créateur par le truchement de son sacre et du peuple. Dans toute la mesure du possible, il impliquera les autorités religieuses dans son exercice du pouvoir.
Il conviendra de mettre en place des dispositions particulières en faveur du Clergé, notamment en matière nobiliaire. Dans cette optique, chaque évêché ou archevêché dont tout ou partie de la juridiction se trouve dans le Domaine du Roi, peut être doté d'un fief de moyenne ou haute noblesse, afin de pourvoir aux besoins des serviteurs de l'Eglise et à ses bonnes œuvres.

IV - De la cour royale
Le Louvre est la résidence du Roi, il accueillera également la cour du Roi, lieu où devra s'incarner le pouvoir royal, et où s'illustrera la noblesse française.

V - Portée coutumière du règne et conclusion
Nous tenterons donc, avec le sens des responsabilités, d'ouverture qui nous habite, et que nous avons toujours démontré au travers de nos charges passées, de poser les fondations de cette nouvelle monarchie élective d'essence féodale, aristocratique et « libérale », de créer en sus de l'émulation et du dynamisme par le haut, les arbitrages d'où découleront la forme coutumière d'exercice de la fonction royale. Tout cela en prenant appui sur les conseils avisés des vassaux de la couronne, des institutions compétentes, et de l'expérience des plus remarquables et reconnus serviteurs du Royaume

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Vouss voulez une Bourgogne resplendissante? votez BOUM!!
Beatritz
La Duchesse du Nivernais était là, quand la Grâcieuseté Duchesse de Bourgogne clama ces mots. Elle ne rendrait jamais assez hommage à ce dévouement ; certains jours, il semblait à la brunette Castelmaure que la blonde vénitienne Mirandole était plus encore motivée qu'elle à ce qu'elle devînt Reine.

-« Nous sommes bien sûr disponible pour répondre à toute question. »

Dit-elle, prosaïquement. Aussi parce qu'avec son ventre... Il lui fallait ménager ses forces.
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--Quand j'en ai marre des RR, je lis Princesse Soso--
Elrind


Elrind arriva sur la place publique quand il entendit les louanges prononcées par notre Duchesse Angélyque de la Mirandole à l'égard de la Duchesse Beatritz du Nivernais, dont cette dernière étant candidate aux premières élections royales de notre Royaume.


« Bien le bonjour à vous Dame Beatrizt du Nivernais, je doute que vous me connaissez, et c'est par ce fait que je souhaite me présenter à vous : Je suis Elrind de Sémur.

Comme vous le proposez, je souhaite vous soumettre mes questions :

Pour commencer, quand vous dites que les provinces vassales doivent avoir plus de liberté que le domaine royal, je cite :



Citation:
II - Des changements nécessaires dans les priorités de gouvernement
Il faut prendre véritablement en compte la distinction entre le gouvernement du Domaine Royal et les rapports avec les provinces vassales du Royaume.
Il est important de bien définir les pouvoirs des régnants du Domaine Royal et les pouvoirs de la Curia Regis dans le Domaine Royal. Ces deux entités ne doivent ni se faire concurrence, ni avoir les mêmes attributions, ou ce serait effacer l'une au profit de l'autre.

Aucune réforme ne sera imposée, tout sera mené dans la concertation et le dialogue.

Concernant le Domaine Royal, il conviendra de comprendre la position qu'occupent les régnants et leur ménager un espace de dialogue propre, pour ce qu'ils sont les administrateurs du Domaine du Roi et ne peuvent être tenus écartés de son gouvernement.

Concernant les provinces vassales, notre objectif sera de rendre aux provinces vassales leur liberté de gouvernement et de désignation de ses représentants. Le régnant d'une province vassale de la Couronne ne doit pas être vu comme un simple gestionnaire. Il est le dirigeant de son peuple et doit disposer de pouvoir réels, à valeur perpétuelle. Notre règne aura pour point cardinal de reconnaitre l'autonomie politique et stipulera officiellement la compétence de chaque province, dans le cadre de l'équilibre politique essentiel entre les institutions royales et les provinces, afin de ne pas instaurer une relation dirigeant-exécutant, mais une relation de devoirs réciproques.



Vous voulez dire qu'il faut laisser les provinces vassales gérer leur province sans se soucier d'eux ?

Par exemple, s'il y a une guerre entre deux provinces vassales, vous pensez qu'il est mieux de les laisser guerroyer sans se soucier de leurs problèmes, alors que si c'est une guerre entre une province du domaine royal contre une province vassale, vous prendrez le parti du domaine royal ?

J'ai peut-être mal compris et sans doute exagéré vos dires sur le mot liberté... Mais ne pensez-vous pas que c'est un peu radical comme solution si c'est le cas ?

Des libertés c'est bien, mais je pense que le roi ou la reine dans ce cas présent, doit tout de même rester dans les affaires des provinces vassales, voir au minimum garder un fil diplomatique.

Je me répète, j'ai surement mal interprété vos paroles, mais moi je les perçois ainsi.

Voilà, avant toute chose, je souhaite d'avance vous remercier pour votre écoute. »



Elrind attendait la réponse de la Duchesse du Nivernais en silence, et trouva qu'il y avait peu de monde pour poser des questions sur le programme de la Duchesse.

Peut être pensa-t-il que ce sont les festivités de Noël qui rendent les personnes plus absentes.


















Beatritz
Back to biz'ness !


Un jeune homme s'avança. Béatrice le regarda, car il était bien fait de sa personne, et l'écouta, car ses propos étaient respectueux et pertinents.

-"Bonjour, Maître Elrind de Sémur.

Il n'y a aucun fondement juridique qui autorise la Couronne de France à intervenir en province au-delà de ce que les Grands Feudataires de ces provinces ont eux-mêmes accepté.
Par exemple, la législation héraldique, aussi appelée "Codex Lévan", a été soumise à l'approbation des comtes et ducs en poste dans le Royaume de France. Ils ont donc choisi, de leur plein gré, de s'y soumettre.

Il n'existe aucun texte, et cela va à l'encontre même des textes existant (existant, mais pas toujours respectés), autorisant le Roi à ingérer dans les rapports qu'entretiennent deux provinces vassales, que ce soit des rapports amicaux ou haineux. Le Roi n'a, de plus, pas autorité de juger de qui a raison ou qui a tort... Cela reviendrait à se ranger au côté d'une province, pour en attaquer une autre, alors que le contrat vassalique entre les provinces hors Domaine Royal et le Roi de France donne au Roi de France le devoir de protéger les provinces vassales. Les provinces, elles, promettent leur fidélité.

Se ranger au côté de l'une, ce serait rompre son serment vis-à-vis de l'autre. Le Roi de France aurait le droit de le faire, mais ce serait, de facto, donner son indépendance à la province qu'il a ainsi reniée.

En revanche, si une province attaque le Domaine Royal, alors c'est elle qui rompt son serment d'allégeance, elle rompt le voeu de fidélité qu'elle a fait au Roi ; il a alors toute légitimité à répondre à cette attaque, investir la province qui a lancé l'offense, et démettre ses dirigeants, au besoin par la force.



Ce qu'il faut comprendre c'est que le Roi de France promet sa protection à toutes les provinces vassales. Il ne peut donc pas prendre parti entre elles.
Son devoir de protection et de justice à leur égard peut en revanche l'inciter à prendre des mesures de médiation, d'appel au calme et au dialogue.

Et cela, ce n'est pas une nouveauté que nous inventons. C'est ce qu'il devrait se passer, si l'on respectait les statuts du Royaume de France, si on les comprenait, si on comprenait l'essence duale et le juste équilibre sur lequel doit reposer le Royaume de France.
Le Roi ne les laissera pas guerroyer sans se soucier du problème. Mais il ne peut prendre parti. Son intervention sera neutre, celle d'un médiateur, d'un arbitre, ce qui correspond à son devoir de "justice" envers les provinces vassales.


Il ne faut pas que le Roi se désintéresse des provinces vassales. Mais il n'y a pas le pouvoir absolu, et son rôle n'est pas celui d'un père vis-à-vis de ses enfants, ou d'un commandant de guerre vis-à-vis de ses troupiers. C'est une relation réciproque, les unes ont des devoirs envers le Roi, et le Roi a des devoirs envers elle. C'est dans le respect de ce contrat vassalique que peut s'articuler le pouvoir royal dans les provinces vassales."

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--Quand j'en ai marre des RR, je lis Princesse Soso--
Elrind


Elrind écouta avec attention les paroles de la Duchesse du Nivernais, il n'eut le pouvoir de s'empêcher de rougir quand cette dernière l'appela "Maître Elrind", tant de gentillesse à mon égard, je suis peut-être un beau blond aux yeux bleus, mais de là à m'appeler "Maître"... M'enfin, je ne contredirais pas cette Dame si courtoise !


« Votre Grâce, je vous remercie pour ce discours explicatif sur votre opinion pour gérer les rapports diplomatiques entre deux provinces vassales, vous répondez avec toute la délicatesse et la sincérité du monde à ma question, sans nul doute.

Mais en fonction de votre réponse, je souhaite vous faire don de la lecture d'une lettre, cette dernière fut écrite de la main de Son Ex Majesté, l'ancien Roi Levan III, quelques mois avant son abdication, en voici son contenu :



Citation:
A Rhiana de Hasselt de Rosslyn, Duchesse de Touraine.
Aux Feudataires du Royaume de France.
Au peuple de France.

Nous, Sa Majesté Levan III de Normandie, par la grâce de Dieu, Souverain du Royaume de France. Que tous et chacun qui auront lu ou entendu lecture du présent édit sachent ceci:

Qu'il ne saurait être dit que le Roy de France ne portera pas assistance et soutien à l'un de ses vassaux qui aujourd'hui doit faire face à la menace conjuguée de troupes angevines et étrangères, ces dernières ayant pénétré sur le territoire du Royaume de France en violant sciemment sa souveraineté territoriale. Si tant est que les événements aient opposé le duché de Touraine à celui d'Anjou, nous aurions été enclin à considérer ce conflit comme une guerre privée. Mais la présence illégale d'une armée bretonne, repue d'arrogance à l'égard de mes vassaux, nous engage à honorer nos devoirs de Suzerain envers mon vassal, la Duchesse de Touraine dans l'épreuve qui l'accapare.

Si dans le passé notre haute bienveillance, nous a poussé à faire preuve de tolérance et à ne pas répondre aux provocations récurrentes de l'Alliance du Ponant, jusqu'à même accepter des aménagements politiques en signe d'apaisement, dûment ignorés par les régnants des provinces françaises du Ponant. Aujourd'hui les évidences s'affichent clairement laissant apparaître le véritable visage de la dite Alliance, qui comporte en son sein nombre de va-t-en-guerre, dont le seul dessein n'est autre que de mener les armes et la guerre en notre bon Royaume de France, quitte à sombrer dans la sédition, le parjure et le mensonge. Mais les bruits d'armes qui s'élèvent au delà de l'Anjou, en Poitou ainsi qu'en Berry ne laissent que peu d'espoirs sur les intentions pacifiques de leurs commanditaires.

Il ne sera pas dit que la Couronne de France sera la première à verser le sang, l'angevin Eikorc ayant attaqué la ville de Chinon, l'Anjou est aujourd'hui reconnu comme l'agresseur du duché Touraine. Tous arguments visant à justifier l'intervention des forces armées dites du Ponant françaises et étrangères au nom d'un accord défensif, ne pourront être considérés que comme fallacieux et éhontés. Nous engageons nos, encore, vassaux des provinces françaises du Ponant à faire preuve de discernement et d'abandonner leurs dangereuses chimères guerrières et prions pour nos sujets en les provinces concernées, que nous savons fidèles à la Couronne de France, et entraînés contre leur volonté par leurs régnants sur la voie du déshonneur.

Qu'il soit su, que nous ne coifferons pas le Sieur Finam d'une quelconque qualité et encore moins de la couronne ducale d'Anjou. Celui qui vola notre maison, n'y mérite aucune place et encore moins de reconnaissance.

Nous sommons donc la Bretagne de retirer immédiatement son armée d'Anjou et ce jusqu'à ses terres. Nous mandons aux régnants des provinces du Domaine Royal, à nos fidèles vassaux des Provinces de France de se préparer à soutenir, à travers la Couronne de France, le Duché de Touraine au nom de la Souveraineté de notre Royaume, de l'honneur et de la fidélité. Que tous nos sujets prennent la mesure du danger qui menace l'intégrité de nos terres, de notre identité et ce pourquoi nos pères et mères se sont toujours battus.

Dès à présent, nous apporterons tout notre soutien, militaire, politique, économique et diplomatique au Duché de Touraine. Nous ferons sous peu prochaine déclaration pour complément.

SMLIII



Avec toute la sûreté, je suppose votre Grâce que vous avez compris où je veux en venir...

Comme nous soumets cette lettre, nous pouvons constater qu'elle annonce que Son Ex Majesté Levan III prend le parti du Duché de Touraine, alors que cette guerre entre la Touraine et l'Anjou, est en principe une guerre civile, malgré les belligérants bretons...

C'est par ce fait, que je souhaite vous demander si d'après vous notre ancien Roi aurait commit une erreur en se mêlant de cette guerre civile ?

Personnellement, je tiens à annoncer que je n'accuse pas Levan III d'avoir manqué de prudence, je ne me permettrais pas de dire un tel mensonge.

Voilà, je souhaitais avoir votre avis sur cette dicte lettre à la Duchesse De Touraine.

Par avance, au malheur de me répéter, je souhaite vous remercier du sacrifice de temps que vous faites en répondant à un pauvre habitant de ce Royaume.

Pour finir, je ne dirais qu'une chose Votre Grâce : Alea Jacta Est !

Mon opinion est sans nul doute fait ! »



Il regarda attentivement la Duchesse en essayant d'avoir une position neutre, mais il ne pu s'empêcher d'esquisser un sourire admirateur, puis il attendit sa réponse...
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Le Cœur a ses Raisons que les Raisons Ignores






















--Citoyen1
Un homme habillé en noir, le visage caché pose une affiche



Election royale piège à pigeon !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Election royale démocratie pour les riches !!!!!!!!!!!!!!!!!
Vive la fronde !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Salut et liberté X
Alfgard
Questionnement ouvert et pourtant peu de questionneurs. Un jeune homme avant elle puis une affiche placardée en catimini. Quel que soit le lieu, bis repetita placent...

Alfgard prend sur elle mais c'est important à ses yeux : cette inquiétude il faut qu'elle en fasse part à la noble dame qui, peut-être, sera la Reine du Royaume chéri dans quelques temps. Elle n'a pas pour habitude de tourner autour du pot et les Salamalek, elle n'en a cure. Elle n'en oublie pas pour autant le code de bonne conduite et se présente, révérence appliquée, devant celle que tous ici nomme Dame Béatriz.


Dame, je me nomme Alfgard et j'ai ouvert échoppe de charpentier à Cosne il y a peu. Et ma foi, vous me voyez fort aise de vous rencontrer. Je dirais même que me retrouver devant votre Grandeur est inespérée.
Elle s'octroie quelques secondes de silence. La rousse ne veut pas s'éterniser sur les raisons de son exil. Pas qu'elle ait quelque chose à cacher mais la question qui lui brûle les lèvres est la seule chose qui motive sa prise de parole. Qui elle est, pourquoi, comment... Billevesées.

Elle se redresse et ose, son regard vert et franc cherchant celui de la Mestra Brune :

Dame Béatriz ma question est simple et pourtant si importante pour les centaines d'humbles concernés . Voilà, j'appartiens à l'Ordre des Chevaliers de la Licorne. Comment voyez-vous l'avenir de cet Ordre et des Ordres Royaux en général ? Quelle place allez-vous leur octroyer ?

Alfgard ne croyait pas opportun de se lancer dans une explication à n'en plus finir sur les Ordres Royaux et leurs fonctions ainsi que leur attachement - corps, coeurs et âmes- à la couronne de France. Ce serait sans coup férir prendre son interlocutrice pour une ignorante devant la foule qui, curieuse, s'était rassemblée doucettement.
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Della
Della aimait Béatrice.
C'était ainsi, on n'y pourrait rien changer !
Par amour pour elle, elle avait été jusqu'à choisir la roture, espérant ainsi garantir la survie de leur amitié tellement vraie et sincère.

Mais au-delà de cette amitié, Della était persuadée que "sa" Duchesse ferait une souveraine exemplaire.
Béatrice était au fait de tout ce qu'il y avait à savoir sur le Royaume et même sur l'Empire. Ce qui, contrairement à ce qu'elle avait entendu à Paris, dans le salon des grandes discussions, était un atout de poids.
Béatrice avait la prestance et ne serait pas une Reyne sortie de la fange.
Elle était croyante et fidèle. D'ailleurs, l'Eglise venait de bénir sa candidature.
Elle était procédurière, ce qui ne laissait aucune place au risque de mal faire ou même évitait tout copinage. Le Royaume serait gouverné d'une main sûre...poigne de fer gantée de velours.

Un soir, alors qu'elle se trouvait à Dijon, Della prit son nécessaire d'écriture.


Citation:
Votre Grâce,
Bien chère Béatrice.

Le bonjour vous va !

Permettez que je vienne, par cette missive, prendre de vos nouvelles mais aussi vous assurer de tout mon soutien.

Je vous sais sur la fin de votre grossesse et d'après ce que j'en sais, ces moments sont longs et fatigants.
Mais je vous sais aussi très vaillante et j'ai toute confiance dans cette force qui vous est propre d'abattre chaque obstacle comme il le mérite.
S'il advenait que vous ayez besoin d'aide, avant ou après la naissance, n'hésitez pas à m'en faire part.

Je ne vous cacherais pas que je prie notre Seigneur, chaque jour, pour vous.
Je Lui demande de vous bénir et de combler de sa bienveillance votre projet si noble, celui devenir Reyne.
Le Royaume serait entre de bonnes mains si vous veniez à porter la Couronne.

Mon époux se joint à moi, pour vous souhaiter toute la réussite pour cette "aventure".

Chère Béatrice, sachez que vous pouvez compter sur moi et sur notre amitié.
Le temps n'est plus au délicat passage que nous avons connu et j'ose, sans craindre de vous blesser, vous dire que quoi qu'il puisse arriver, vous êtes et resterez toujours "ma" Duchesse.

Prenez bien soin de vous.

Que le Ciel vous garde.

Della.



La chute de la lettre était plus...personnelle...mais Della n'eut envie de rien corriger.
C'était très bien comme cela...

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    Della de Volvent d'Amahir-Euphor
    Chambellan de Bourgogne

Bobbynight
Bobbynight, qui ne connaissait la Duchesse du Nivernais que de reputation, s'approcha du groupe ainsi rassemblé et abordable.Il savait qu'il n'en aurait peut etre plus jamais pareil occasion.
L'obscur Conseiller qu'il était se permit d'adresser quelques voeux à la candidate :


Votre grace,
Il n y aura pas plus grande fierté pour un Bourguignon que de vous voir sur le trone royal. Je suis d'ailleurs convaincu que vous serez une excellente regnante. Les Bourguignons connaissent votre sagesse et votre bon jugement. Il est maintenant temps de les mettre au service du Royaume tout entier.
Le bourguignon n'est pas egoiste.La preuve, il offre au Royaume sa plus belle perle.
Tout mes voeux de reussite vous accompagne et j invite tous les bourguignons pouvant voter à se presser aux urnes pour soutenir votre candidature.


Puis s'inclina,
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Amorri
amorri s'avança à son tour et annonça tout haut

moi, amorri de cluny simple homme et nommé maire de Mâcon, affirme soutenir dame beatritz pour son investiture à la fonction suprême du royaume.
Le peu que j'ai pu discuter avec elle me fait croire qu'elle mérite largement ce poste et qu'elle saura diriger avec justesse le royaume. De plus son programme est le programme le plus réaliste.
C'est pour cela que je lui ai donné mes deux votes gratuits sans aucune retenue et ai mis de ma poche les 13 autres bulletins payants.
J'espère que cette effort l'aidera à accéder à ce poste de souverain.

J'ai fait cela pour elle mais aussi pour la bourgogne


le géant se tue et salua la dame avec révérence...
_________________
Beatritz
[Pardon, j'avais oublié d'indiquer ici mon indisponibilité pour quelques jours, organisation des festivités de Noël ^^ Je rattrape tout !]

Au premier, jeune homme curieux et bien au fait des actes royaux :

-"Les actes d'un Roi, surtout tel l'était Lévan III de Normandie, sont parfois le seul reflet des actes et volontés de ses conseillers. Il a été, en la matière, mal conseillé, nous semble-t-il, car nous n'estimons pas légitime qu'un Roi ait à choisir envers laquelle de ses provinces vassales il rompt son serment de protection, en faveur d'une autre. Le Roi doit, bien sûr, appeler à la paix en son Royaume, mais il ne peut se saisir d'une affaire ou d'une guerre qui n'implique pas l'intégrité de sa Couronne. Les seules guerres entre provinces vassales qu'il peut appuyer dans un camp seraient les guerres d'une province vassale féale au Roi, contre une province félonne au Roi, revendiquant son indépendance.

Quant à la Bretagne, il s'agit d'une autre... paire de manches, disons. Bon nombre de Bretons appellent aujourd'hui à l'apaisement des tensions entre nos deux pays et, plus que tout, souhaitent que l'on arrête de considérer les faits de quelques Bretons comme représentatifs des intentions du gouvernement breton à l'égard de la Couronne de France. Nous avons bon espoir de mettre de l'ordre dans tout cela, avec l'aide des ambassades royales, si nous sommes appelée à régner."


Elle sourit à cet homme qui était venu quérir son information, et, elle l'espérait, avait obtenu celles qu'il lui manquait pour former son jugement sur sa candidature.

Une affiche que Béatrice ne voit pas - elle est trop loin - puis une rousse qui s'avance et parle.


-"Dame Alfgard, nous sommes, à notre connaissance, la seule candidate ayant contacté personnellement et dès le début de la campagne les Grands Maîtres des trois ordres de chevalerie actuels en France, pour leur proposer une discussion sur la pérennité et les garanties que peuvent obtenir les ordres de chevalerie.
Une discussion a lieu actuellement à l'office du Grand Ecuyer de France, où se trouve l'émissaire de l'ordre royal de la Licorne, le Chevalier Cerridween de Vergy.
Sans doute vous fera-t-elle un compte-rendu. Pour résumer en quelques mots, nous trouvons que le système actuelle de reconnaissance des ordres royaux est trop fragile ; il est possible de bâtir un ordre pendant des années, et de le voir perdre sa reconnaissance sur le simple caprice d'un Grand Ecuyer de France qui l'aurait pris en grippe. Les GEF ont été consciencieux jusqu'ici, car issus de ces ordres et soucieux de leur avenir. Rien ne garantit que ce soit le cas à l'avenir, bien au-delà de notre hypothétique mandat. Nous souhaitons donc créer au Roi des obligations envers les ordres royaux, ôter la possibilité de perdre sans raison claire une reconnaissance royale ; en somme, assurer l'existence des ordres royaux pour l'avenir."


Elle fixa un instant de ses yeux d'azur les prunelles vertes de son interlocutrice. Un messager vint alors lui remettre une missive qu'elle n'ouvrit pas aussitôt, car Bobbynight du Clan Campbell et Amorri de Cluny venaient la saluer et l'encourager. D'un franc sourire, elle répondit :

-"Messires, votre soutien et celui de la Bourgogne nous stimulent et affermissent en nous l'idée que si nous sommes capable d'avoir une province entière pour nous porter, sans doute serons-nous capable, avec l'aide de toutes les bonnes volontés du Royaume, d'unir le Royaume autour de notre nom, et d'en faire celui d'une Reine...

Merci."


Béatrice de Castelmaure-Frayner n'avait jamais tant remercié que ces dernières semaines ; même, dans ses premiers mois de vie dans le monde, avait-elle cru que tout lui était dû, qu'il n'y avait pas de quoi remercier. Tout l'avait changée ; la maternité, plus que jamais. Elle avait grandi, l'enfant. Elle avait mûri.

Elle profita de l'instant de répit qui s'ouvrit alors pour prendre connaissance du pli qu'on lui avait livré. A la lecture de ce mot, la conquête du trône n'avait plus d'importance ; les mois si longs, depuis le douloureux renoncement de la dame de Railly, venaient de mourir. Elle était revenue à cette époque. Rien d'autre n'existait que sa vie simple, son quotidien au collège de la noblesse, sa confiance aveugle et bienveillante en Della de Volvent, Dame de Railly.

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--Quand j'en ai marre des RR, je lis Princesse Soso--
Medusee
Ex-Maire de Mâcon, et aujourd'hui Sacristain de l’église de Macon. Je soutiens aussi Beatritz comme Reyne.

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Elrind
Il écouta avec une grande sagesse le discours de la Duchesse du Nivernais.

Il commençait à admirer cette personne, elle arrivait à faire la part des choses et à reconnaître certaines erreurs sans non plus se montrer prétentieuse...
Et... Une Dame de cette beauté, tout en essayant de rester des plus courtois pour sa part en pensant cela, était faite pour devenir Reine !

De plus, elle arrive à avoir l'appui de l'Eglise, ce qui n'est pas moindre, l'Eglise fait partie de la vie de tous, fidèle ou non !

Il n'hésita plus... Bien qu'il ai déjà médité sur l'avis à prendre, maintenant il en était sûr, il était sûr de faire le bon choix !



Et bien...
Votre Grace, je ne vois pas d'autre chose à dire mise à part que vous m'avez convaincu !

Vous méritez sans nul doute votre place de Reine.

Cela est sans doute moindre aux yeux de tous, mais sachez que vous avez mon soutien, que ce soit moral, ou physique !
Vous êtes l'avenir de notre Royaume, son Présent et son Futur !

De ce que j'ai pu retenir, c'est que vous faites part d'une extrême sagesse, d'une grande diplomatie, j'associe diplomatie à tact, car vous savez parler avec une grande Éloquence !
Et cela en bien.

Votre connaissance des choses et l'appui de l'Eglise vous conduirons, et je l'espère sur le trône que tous nos Souverains royaux ont traversé jusque là !

Et j'espère une nouvelle fois que tout le peuple du Royaume de France pense comme moi, sans vouloir être prétentieux bien sûr...



Puis il la regarda et sourit, si ça se trouve, il avait eu la chance de rencontrer celle qui allait gouverner ce Royaume, celle que tant de monde espérait voir un jour sur le trône...

Et vu son approche avec l'Eglise, il pria Maria pour que le peuple du Royaume de France face le bon choix pour choisir son Souverain Royal...
Et le bon choix, c'était sans nul doute : Dame Beatritz de Nivernais, cette grande femme tant admirée !

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Le Cœur a ses Raisons que les Raisons Ignores
Beatritz
-"Nous apprécions les soutiens, et nous les apprécions encore plus, lorsque nous avons réussi à les gagner par nos idées, notre caractère, pour avoir su transmettre notre motivation, notre détermination à agir pour la gloire de la France.

Nous espérons que d'autres comme vous verrons cette détermination ; plus que tout, nous espérons que, si nous sommes élue, nous ne décevrons jamais ceux qui, comme vous, ont cru en nous."


La Duchesse se tourna également vers Medusee, ancienne maire de Mâcon et sacristain de son église, pour la remercier très sincèrement.
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--Quand j'en ai marre des RR, je lis Princesse Soso--
Ingeburge
Etrangement, elle n'avait reçu aucune sollicitation personnelle quant aux élections royales ou impériales. Pourtant, elle savait fort bien par des connaissances, pairs ou amis, que nombre de prélats avaient été sollicités, comme nombre de ducs et comtes régnants l'avaient été. Oui, elle avait été bien tranquille ces jours derniers, ne recevant que des lettres de propagande convenues et impersonnelles. Celles-ci avaient directement atterri dans l'âtre comme celles qu'elle ne manquait pas de recevoir pour les élections ducales et elle avait au final apprécié de demeurer tranquille. Seule une lettre provenant du duc de Mortain, désormais Amiral de France déchu, avait retenu son attention, il s'agissait en d'une pétition dont le but lui avait échappé et elle s'en était ouvert à son conseil. Bref, elle était jusque lors restée à l'écart alors que la question était sur toutes les lèvres et alimentaient les conversations se tenant dans les cercles où elle évoluait : Maison du Roi, Hérauderie, Assemblée Episcopale de France, Concile Episcopal du Saint-Empire, Curia Ducis Autessioduri.

Il avait donc fallu se pencher sur la question, d'autant plus qu'elle-même bénéficiait, en tant qu'archevêque, de quelques voix offertes et qu'il en allait de même pour une part du clergé qu'elle avait sous sa responsabilité. Chacun avait pu s'exprimer, au cours d'une discussion animée par l'Evêque d'Autun, qui durant la retraite de son métropolitain, veillait sur les destinées de la Province de Lyon. Pour Ingeburge, il s'était agi de prendre du recul et d'étudier chaque candidature avec le plus d'objectivité possible, en prenant soin de laisser de côté les intérêts qu'elle eût pu concevoir et de déterminer quelle personne serait la plus favorable à la Très Sainte Eglise. Car des intérêts, en étant par ailleurs officier royal chargé notamment des Cérémonies de France, elle en avait et puis, quand qu'elle avait su par Toto et Chlo Chlo que l'épouse de Guise comptait se présenter, son inclination avait rapidement était claire. Elle s'était donc... penchée, avec minutie, sur chaque profession de foi – et pour certains, il était aisé de constater que cette foi n'existait tout bonnement pas – afin de former une opinion en regard non de son envie mais du bien de la Très Sainte Eglise, de la confronter aux autres clercs et finalement, de donner une consigne de vote à ceux-ci, en tant qu'Archevêque métropolitain de Lyon.

Cette fameuse consigne de vote se trouvait être consignée dans un parchemin armorié qu'un valet stylé, après s'être assuré que la duchesse du Nivernais n'était plus occupée et s'être incliné devant celle-ci, tendit d'une main ferme :

Citation:






    A Béatrice de Castelmaure-Frayner, duchesse du Nivernais et de Bolchen, vicomtesse de Baudricourt et Chastellux, baronne de Chablis et Laignes, candidate à la charge de Reine de France,
    Salutations et bénédictions.




    Votre Grâce,

    Un prélat étant souverain en son diocèse, et cet axiome étant stipulé avec force par le lumineux Sanctae Romanae Ecclesiae Codex Iuris Canonici et la non moins éclairée coutume canonique et dogmatique, décision fut prise par la prélature de la Province Ecclésiastique de Lyon de réunir son clergé afin de débattre des différentes candidatures proposées à l'attention de l'ensemble des sujets du Royaume de France, nonobstant les déclarations émises et autres pressions que d'aucuns auraient tenté d'exercer sur nous afin de nous dicter notre conduite. Durant ce débat mené avec maîtrise par Monseigneur BaronSengir le temps de notre retraite saisonnière, débat ayant vu participer une large majorité du clergé susdit, nécessité fut mise en avant de définir quel candidat saurait porter au mieux les intérêts de la Très Sainte Eglise que nous servons au quotidien et qui constitue un guide solide pour l'entièreté de l'Humanité.

    Au terme de ces échanges et de cette consultation, une nette majorité en faveur d'une candidate se dégagea et consigne fut donnée par nos soins de voter en faveur d'icelle. Cette candidate, c'est vous et c'est pourquoi, par la présente, nous vous faisons officiellement savoir que les clercs de la Province Ecclésiastique de Lyon, qu'ils bénéficiassent ou non de voix attachées à leur charge, votèrent en votre faveur.


    Que le Très-Haut vous garde et vous accompagne tout au long de votre exigeante entreprise.


    Rédigé et scellé le vingt-septième jour de décembre de l'an de grâce MCDLVIII.

    SA Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg,
    Cardinal-Archevêque métropolitain de Lyon,
    Légiste pontifical,
    Inquisiteur.






Et la déclaration étant tout ce qu'il y a de plus officiel – c'était écrit et la cire était bel et bien d'or – serait ensuite placardée sur le panneau réservé aux annonces religieuses.
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Phylogène, duchesse d'Auxerre, Grand Maître des Cérémonies de France
« Aultre n'aurai. »
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Joueuse quelque peu accaparée par le RP du sacre, je n'oublie pas les RP/demandes en cours, promis!
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