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[RP] Et ils osent me souhaiter la bievenue ! Quel toupet !

Bazamet
Du haut de ses 16 ans Bazamet arrive en Dauphiné, en commençant par la capitale. Il avait hésité un instant, se demandant si en faire le tour ne serait pas mieux et s'était résigné à aller tout droit. Après tout aller en ville n'était pas si terrible que ça.

En tout cas moins terrible que de continuer à écouter cette femme mentir sur le sort de son père. Lui, mort !? Cela était impossible ! Il ne pouvait pas en être ainsi, il ne pouvait pas être mort avant qu'il ne l'ait retrouvé !

A-t-il été distrait, ou tout simplement pas assez costaud ? Toujours est-il que quand l'homme s'approche de lui, il n'y prête pas attention. Par contre quand il a sorti son arme pour lui voler son sac, là, il a commencé à s'y intéresser. Que pouvait-il seul, gringalet ? Donc pour ne pas prendre de coup, il l'avait laissé filer avec sa besace. De toute façon, la seule chose qui avait de la valeur était là, contre son coeur : le recueil où il gardait les quelques feuillets que son père avait emplies d'encre.

Du coup, il se disait qu'il allait avoir du mal à manger et alors qu'il s'approche de la grande porte, on lui demande des écus .


Mais m'sieurs, je n'ai point d'écus sur moi en ce moment, voyez vous un homme vient juste de .....

Sa phrase n'est pas finie que 4 mains velues et disgracieuses l'empoignent, et, malgré ses contestations, ses explications, ses coups de poings et de pieds, l'emmènent et le jette dans les geôles !

Vous parlez d'un accueil !!!


Relachez-moi, c'est une erreur, je n'avais pas le choix !! C'est moi la victime !!

Ses propos sont accueillies par des rires.

Oui, oui, ils disent tous ça, ceux qui sont là ! Que des innocents dans cette prison, donc un de plus ou un de moins !

Le garde ponctue sa phrase d'un gros rire gras, repris en coeur par la plupart de ces compagnons de cellule.

Du coup, Bazamet s'assoit dans un coin en ruminant.


Ils verront quand j'aurai retrouvé mon père, ils viendra les jeter en prison à leur tour, ils me le paieront !

[BIEN PLUS TARD.... BIEN PLUS TARD]


Ouf, il est sorti de ce lieu infâme ! Expliquer comment il s'en est sorti serait trop long !

Mais ça y est, il peut entrer. Et là l'attend un courrier. Il le lit et s'emporte.


Quoi !? Mais ils se moquent de moi ! Oser me souhaiter la bienvenue après m'avoir jeter dans les geoles sans même m'avoir laissé le temps de m'expliquer !

Ils manquent pas de culot ! Qu'est que c'est que cette ville de rigolos !?

Et c'est leur lettre qui va me rendre ma besace et mes écus peut être ?


Il froisse la lettre et la jette par terre, puis entreprend de l'écraser en sautant dessus à pieds joints.

Tiens ! Regarde ce que j'en fais de ton bienvenue !! Et encore, je suis poli parce que sinon je te dirais bien où tu peux te l'enfoncer ton courrier !!

Il est en rage, son visage est tout rouge de colère, ne s'apercevant même pas que les gens commencent à s'attrouper autour de lui.
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Aliena.
Aliéna revenait du marché. Elle avait enfin trouvé des pelotes de laine pour pouvoir confectionner une chemise. C'était le parcours du combattant en ce moment d'arriver à trouver de la laine pour confectionner des vêtements simples pour les paysans !
Ah ça du Cuir pour les mantels, les bottes, il y en avait ! Elle pourrait confectionner tout un tas de parures pour les nobles ! Mais de simples chemises ou braies, pas moyen !

Alors qu'elle quittait la place, elle vit u un attroupement qui s'était formé. Curieuse comme toujours, elle s'approcha, se frayant un passage entre les curieux, protégeant son ventre rebondit de ses bras. Il ne fallait pas qu'elle se prenne un mauvais coup !

Elle vit enfin ce qui attisait la curiosité de tous: Un jeune homme qui sautait à pieds joints sur je ne sais quoi. Il était rouge, de rage, de trop sauter, elle ne saurait dire. Mais il allait vite être essoufflé s'il continuait comme ça.
Elle s'approcha un peu.


Heu ... Jeune home !
Quelque chose ne va pas ?

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Et Aliénor devint Aliéna ... une vraie lyonnaise
Bazamet
L’adolescent arrête son ballet sautillant lorsqu’une voix féminine l’interpelle. Il la regarde de haut en bas, arrêtant son observation sur le ventre proéminent. Son sourcil se lève alors que ses yeux remontent vers le visage, en profitant pour détailler le corsage que l’état de la femme rend avantageux.
Un sourire remplace le rictus hargneux qui déformait ses lèvres, les poings fermés s’ouvrent, laissant la place à des mains grandes ouvertes, comme pour aider la hargne à s’évacuer par chacun des doigts ainsi tendus.


Dame, si vous avez le temps, je vous conterai mes mésaventures qui me font paraître à vos yeux icelieu en cet état de nerfs indigne d’un homme de bonne tenue.

Je ne suis qu’un voyageur à la recherche de mon identité, à la recherche de mon passé. Les solutions de ma quête semblent se terrer en Armagnac et Comminges où je me rend, ou tout du moins j’essaye de me rendre.

Hier encore j’étais à Macon, cité bourguignonne qui m’a valu un fort désenchantement dans les paroles d’une femme rencontrée par hasard. Hier encore je marchais l’esprit léger, la besace pleine de provision et quelques écus, au cas où je trouvais en chemin des habits plus seyants que ceux que vous me voyer porter présentement.
Mais aujourd’hui, en cette cité de Lyon, vous me voyez les mains vides, la besace envolé dans les mains d’un homme peu scrupuleux, et pire que tous, ma fierté blessée de ne pas avoir été cru ni même écouté.
Sans vergogne aucune, les gardes de la porte de la ville me jetèrent dans un cachot malodorant, ou j’aurais pu perdre ma vertu su je n’avais pas pris garde à toujours sentir la pierre contre mon dos.
J’ai eu beau clamer mon innocence, j’ai eu beau supplier que l’on me donne une chance de m’expliquer, je n’ai reçu en réponse qu’indifférence, rires et quolibets.


Le sourire disparaît à l’évocation de ces malheureux instants.

Et quand enfin, après moultes négociations, pourparlets et promesse devant Aristote on veut bien liberté me rendre, car on aurait jamais dû me l’emprunter, je n’ai guère le droit aux excuses de cette erreur sommaire et grossière.

Tout de même on s’intéresse à mon cas, on me demande qui et où, ce que je m’empresse de faire, désireux de retrouver mes affaires, désireux que justice soit faite, on me répond que les chemins dans lesquels mon affaire se passa n’est pas du ressort de la justice de cette ville et que je dois m’adresser aux autorités de la ville derrière moi laissée pour obtenir réparation.


Ses poings se referment et se portent à ses hanches.

Et croyez vous, gente dame, que j’ai envie de retourner sur mes pas ? Croyez vous que j’ai les moyens de payer un messager qui sera peut être dépouillé comme je l’ai été ?
Non, et donc vous me voyez donc aujourd’hui avec la certitude d’avoir été victime d’un crime qui restera impuni, et qui plus est doublé d’une injustice !

Qu’on ne retrouve pas mon agresseur, soit ; mais qu’on me confonde avec lui pour me jeter sur la paille malodorante et pleine de rats des cachots, pendant que surement le vil s’amuse avec mes écus et mes victuailles ! Là je dis non !!


Il ramasse la boulette de papier déchirée et boueuse, lacérée par le traitement subi.

Et voici que je reçois une lettre me souhaitant la bienvenue, me rappelant les lois à ne pas enfreindre par-dessus le marché !

Donc là, je dis qu’on se paye ma tête, et s’il est une chose que je n’admets pas, c’est être le dindon de la farce ! Je suis jeune et fier, je tiens cela sans doute de mon père qui, lorsque je l’aurai retrouvé, saura faire laver à cette ville l’affront porté à son fils !


Il se radoucit soudain, s’approche un peu de la femme.

Mais je parle, je parle, comme s’il n’était question que de moi. Et vous-même Dame, n’avez-vous pas besoin d’un soutien pour votre état. Vous savez, je suis connu pour savoir calmer les douleurs de l’enfantement. La femme du Seigneur Valezy, en Berry, ne tarit pas de louange sur mon intervention lors de son enfantement qui lui a permis de ne point sentir ses chairs s’ouvrir pour laisser place à leur fils.
Contre quelques Ecus, je puis, s’il vous sied, vous rendre pareil service.


Ses yeux se font doux, son sourire enjoleur. Qu’est-ce qu’un petit embellissement de vérité après tout ? Il avait besoin d’Ecus et voyait là une bonne façon de mettre ses talents au service de ses poches et de son estomac.
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--Mamie_nova
La Mère Nova - d'un pas "rythmé" qui comme à son habitude ressemblait un peu à POUM... POUM... TCHAC ! - traînait toujours ses vieux os dans cette ville où un malandrin d'une quinzaine de printemps l'avait lâchement abandonnée avant de prendre la fuite vers l'Italie... C'était bien mort à son goût, un peu comme Bourges, en moins pire peut-être... Bref, y avait pas beaucoup de choses à faire dans le coin !

Chemin faisant, l'ancêtre finit par arrêter sa marche effrénée en distinguant de loin une sorte d'homme en train de sautiller comme une fillette sur quelque chose d'encore indéfinissable à cette longueur de vue. Elle se rapprocha et se fondit peu à peu dans le petit attroupement qui encerclait de plus ou moins près l'homme, et se rendit compte qu'il sautait sur une boule de papier chiffée.

*Drôle de rituel dans c'coin didon....* pensa-t-elle en levant son monosourcil du coté gauche.

L'était pas laid l'jeunot qu'elle pensait, mais il avait l'air d'avoir un sacré grain. Se demandant ce qui pouvait bien le pousser à sauter de la sorte en pleine rue sur un parchemin inoffensif, la Nova laissa traîner ses oreilles où elle put, histoire d'en savoir un peu plus. Peut-être bien qu'il y aurait un commérage intéressant à colporter plus tard...

A priori l'homme était juste fort énervé de s'être vu mettre en geôle pour rien... Comme si ça n'arrivait qu'à lui. La vioque aussi elle y avait eu droit à son arrivée ! Mais bon, c'était plutôt ses compagnons de cellules qui avaient du se faire du mouron sur leur santé mentale après avoir passé la nuit avec la vieille mégère....

Elle ponctuait son écoute de l'histoire de petits rires gras, tout en remarquant que la demoiselle Tribun qu'elle avait rencontrée en taverne un peu plus tôt, était la personne à qui l'étranger racontait ses petits malheurs. Nul doute qu'il lui faudrait revoir la donzelle plus tard pour essayer d'en savoir plus ! Pour une fois qu'il avait l'air de se passer quelque chose d'intéressant dans l'coin...

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Aliena.
L'ayant entendu, le jeune homme semble se calmer et même il sourit.
Il commence alors à lui raconter ses mésaventures et ne semble point vouloir s'arrêter de parler maintenant qu'il est lancé !
Aliéna lui offre un sourire compatissant. Elle sait ce par quoi il est passé, s'étant elle même fait sauvagement attaquée juste avant son arrivée à Lyon, il y a plus d'un an de cela maintenant.

Quand soudain son interlocuteur se remet à s'énerver.
Et oui, les gardes qui patrouillent la nuit ont des ordres strictes: Personne ne doit traîner dehors, et ceux qui n'ont pas les moyens de se payer un logement pour la nuit trouvent logis à la prison de la ville. Ça parait dur, mais c’est certainement ce qui permet aux capitales d'être à peu près sures la nuit.

Le voyant s'énerver de nouveau a propos du parchemin qu'il a reçu, Aliéna s’apprête à prendre la parole pour tenter de le calmer de nouveau, quand soudain il s'adoucit et change de sujet.


Mais je parle, je parle, comme s’il n’était question que de moi. Et vous-même Dame, n’avez-vous pas besoin d’un soutien pour votre état. Vous savez, je suis connu pour savoir calmer les douleurs de l’enfantement. La femme du Seigneur Valezy, en Berry, ne tarit pas de louange sur mon intervention lors de son enfantement qui lui a permis de ne point sentir ses chairs s’ouvrir pour laisser place à leur fils.
Contre quelques Ecus, je puis, s’il vous sied, vous rendre pareil service.


Oh c’est très gentil à vous ! Mais ce n’est pas pour tout de suite ! Il me reste encore deux bons mois avant que le bébé n'arrive. Du moins c’est ce que m'a dit le praticien de l'Ost. Mais ne serez plus là à ce moment. Vous allez en Armagnac et Comminges si j'ai bien compris ?


Puis, repensant à ce qu'il vient de lui dire:

Vous savez vraiment calmer les douleurs de l'enfantement ?

Elle est un peu sceptique la brunette. Jamais elle n'a entendu dire une telle chose encore !
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Et Aliénor devint Aliéna ... une vraie lyonnaise
Bazamet
Petite moue lorsqu'il apprend que l'état de la femme n'est pas assez avancé pour qu'il puisse gagner de l'argent facile. A présent il a le choix. Continuer à lui parler ou aller chercher ailleurs un pigeon pour le délester de quelques écus pour pouvoir manger.

Et puis 3 mots attirent son attention : Armagnac et Comminges. Ces 3 seuls mots semblent avoir un effet magique sur le gringalet.


Oui Dame, il me faut aller là bas, trouver mes parents pour enfin pouvoir être réellement, vous me comprenez ?

Mais déjà la femme repart sur un autre sujet. Ben oui Bazamet, crois-tu vraiment que ton histoire passionne les foules autant que toi ?

Mes les oreilles de Bazamet frétillent.... oh oh... ce sujet est bien plus passionnant à l'heure actuelle, et des dollars dans les yeux, il s'approche de son interlocutrice.


Mais, Dame, je n'exagère pas en vous disant ces mots ! Foi de Bazamet - ah oui, c'est mon nom Dame - j'exerce sur la femme qui est apeurée par l'enfantement, par la douleur que provoque le passage de la tête de l'enfant, bien plus grosse que l'orifice, vous l'avouerez, j'exerce donc disais-je une sorte de bienfait qui lui fait oublier cette épreuve.

Et n'ayez crainte Dame, nul danger pour la mère ou l'enfant, car je n'utilise aucune plante, aucun remède. C'est un don que j'ai, celui de l'apaisement par ma seule présence et ma conversation.


Il pose sa main sur le bras de la dame, et, sortant son sourire n°3 et le regard du blond qui fait tomber les demoiselles en pamoison, continue .

Je vous le disais tout à l'heure, une noble dame du Berry a eu le plaisir d'enfanter sans un cri grâce à moi. Leur garçon est aujourd'hui leur fierté et leur joie.

Et regardez moi, quel intérêt aurais-je de vous mentir ?
A part vous alléger de quelques écus qui viendront lester mon estomac ?

Il pose sa main sur le ventre de la femme.


Vous permettez ? Hum... je sens de la vitalité dans cet enfant, un garçon sans nul doute... un futur guerrier, je peux ressentir une grande force de caractère...

Il pose une deuxième main sur le ventre et s'accroupit pour y déposer sa joue.

Sentez-vous l'effet que j'exerce sur cet enfant à l'instant présent ?

Alors là, Bazamet, tu sors le grand jeu ! Si avec ça tu n'obtiens pas quelques piécette, c'est à n'y rien comprendre !!
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Aliena.
Il était charmant ce jeune home !
Il la prit par le bras, comme s'il voulait partir avec elle, et elle ne put que répondre d'un charmant sourire, au sien ravageur.
Elle l'écouta alors lui parler cette noble berrichonne qui avait eu la chance d'accoucher sans douleur grâce à lui.

Soudain, il posa une main sur son ventre.
C'était impressionnant ça, le nombre de personnes qui posaient la main sur son ventre depuis quelques temps, sans lui demander l'autorisation avant ! C'était son ventre, une partie de son corps, et seul son époux était autorisé à le toucher sans demander la permission avant !


Vous permettez ? * Bah c'est déjà fait ... * Hum... je sens de la vitalité dans cet enfant, un garçon sans nul doute... un futur guerrier, je peux ressentir une grande force de caractère...

Aliéna blêmit en repensant à la discution qu'elle avait eut avec la vieille Nova il y a quelques jours.
D'ailleurs, en parlant de vielle, elle l'aperçut parmi les curieux qui étaient toujours là. Elle lui lança un regard inquiet. Elle ne voulait plus de garçon !


Décidément, son accouchement s'annonçait très mal: Entre les histoires de la vieille sur les enfants difformes, les mères suicidaires et les Guillaumes qui deviennent des vauriens, la diseuse de bonne-aventure qu'elle voulait aller consulter et qui en fait était complètement folle, et ce Bazamet qui lui promettait un garçon, et qui se ventait de faire des accouchements sans douleur, mais qui ne serait plus là au moment du sien ...
C'en était trop pour elle. L'air sembla lui manquer et elle s'évanouit.

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Et Aliénor devint Aliéna ... une vraie lyonnaise
Colombine.d.albon
D'un pas posé le lieutenant arpentait les rues de la capitale, bien avant l'aube afin d'accueillir les visiteurs jusqu'à la nuit profonde pour assurer la sécurité de tout un chacun, c'était à se demander quand elle prenait le temps de se reposer. Ainsi va la vie de tous agents de la prévôté...

Alors qu'elle venait de quitter le marché où les camelots braillaient à qui mieux mieux, son attention fut attirée par un petit groupe qui s'était formé sur la grand place. Elle se dirigea alors vers lui afin de s'assurer que rien de facheux n'était arrivé. Au fur et à mesure que ses pas la menaient, le groupe s'étiolait et elle put distinguer alors la silhouette ô combien reconnaissable de sa filleule.

Tout naturellement, elle pressa donc le pas afin de la rejoindre pour la saluer, c'est alors qu'à quelques pas d'elle, elle la vit chanceler.
Elle courut vers elle et arriva juste à temps pour la recevoir inanimée entre ses bras.

Elle resta interdite quelques instants, ne sachant que penser, son regard allait d'Aliena au gone qui se trouvait là, puis cherchant au loin d'un regard désespéré si l'ombre de Max se profilait.
Puis revenant sur le gone, fronçant les sourcils elle s'adressa à lui.



Sacrebleu! que lui as-tu fais?
Puis plissant les yeux, son rôle de lieutenant reprenant le dessus...
Mais je ne te connais pas...qui es-tu?
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Bazamet
Bazamet croise les doigts intérieurement pour que la femme ne prenne pas mal son intervention, son contact physique. Au pire il s'en sortira avec une mandale, et ce sera pas la première... et sans doute pas la dernière.
Aussi il était sur la défensive, attendant une quelconque réaction. Mais à aucun moment ce qui se produisit, il ne l'avait envisagé. Voici que la dame tombe à ses pieds, évanouie. Combien d'hommes rêvent de faire tomber en pâmoison les jeunes femmes à leur pied ? Sauf que là, et d'une, la femme n'était pas vraiment de première fraicheur, et de 2 il n'était pas sûr que cet état soit de son fait à lui, et de 3, ben vu son état, Bazamet n'avait rien à gagner dans l'histoire, sûr qu'il y avait un gaillard derrière le ventre arrondie de son ex-interlocutrice.

Donc à coup sûr l'état d'inconscience dans lequel elle était n'augurait rien de bon pour lui. La fuite aurait sans doute été une bonne alternative, sauf que du coup le cercle des badauds c'était rétrécit autour d'eux et déjà une femme accourait vers eux.


Euh... dame, faut pas dormir là, hein !? Euh.... dame, pour l'amour de moi, faut vous réveiller, je vais encore avoir des ennuis moi !

Citation:
Sacrebleu! que lui as-tu fais?
.....
Mais je ne te connais pas...qui es-tu?


Et voila, qu'est-ce qu'il disait ! Le voici de nouveau sur le rang des accusés. Il avait déjà gouté à la paille des cachots et ne voulait pas réitérer l'expérience.

Qui je suis ? Je suis le jeune homme que l'on a jeté en prison pour avoir été dépouillé sur les chemins ! Je suis celui à qui, au déshonneur et la honte d'avoir été berné par autrui, on a ajouté celui d'être jeté au milieu des vrais hors la loi !

Mon nom est Bazamet, et je jure devant tout le monde réuni ici que je n'ai rien fait qui explique que cette femme soit tombée dans mes bras !


Vite Bazamet, sourire et regard de beau mec !

Bien sûr une des hypothèse est qu'elle ait succombé à ma prestance.

"Schkling !!!" Dent blanche qui scintille, sourire enjôleur.
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--Mamie_nova
Du coin de son oeil qui y voyait encore plutôt bien pour son âge avancé, la vioque scrutait toujours la Tribun et le Mamazet, Bamazet... Enfin l'inconnu quoi... L'oreille ne marchait point aussi bien que l'oeil, pour sûr ! Ca ajouter à ses petits problèmes de mémoire à court terme... un vrai poisson rouge la Nova ! A croire qu'elle l'eut été dans une vie antérieur, qui sait...

Et v'là t'y pas qu'la flicaille s'y met maintenant... Toujours là quand y a po b'soin d'eux, par contre quand y s'passe vraiment un truc... *crache une bonne glaire bien grasse à ses pieds* Que d'remue-ménâche pour bien peu d'choses...

La Mère Nova elle avait son idée sur la question de savoir ce qui se passait justement... La donzelle forcément qu'elle s'était évanouie !! A écouter parler le Prince Charmant sans cheval blanc, pis dans son état en plus, la pauvre... Enfin il avait au moins l'avantage d'être drôle, c'était déjà ça ! A savoir si c'était voulu ou pas, la Nova n'y aurait pas mis sa canne à couper !

Pour sûr que l'morpion naîtrait difforme, avec toutes les émotions qu'il a à subir, même point encore né... *se signe*

Elle commençait à fatiguer la Nova, pis c'était pas à elle de relever la donzelle après tout, à son âge... Elle chercha du regard un banc où s'asseoir pour profiter au mieux de la scène qui se jouait sous ses yeux... Manquait plus qu'un petit épis de maïs chaud, une couverture sur les jambes, et la vieille aurait été aux anges... Bientôt des ragots à colporter, peut-être bien que la Tribun avait vraiment succomber aux "charmes" de l'inconnu... Ce serait l'mignon tavernier qui s'rait content de l'apprendre...

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Maximien
Max qui se baladait après une ronde sur la vigie.
Puis il aperçu Coco, se rapprochant d'elle pour la saluer celle-ci partit a vive allure...
Puis se rapprochant d'elle, Max aperçu sa femme dans les bras d'un étranger!
Max se rapprocha à son tour


Pardi ! qui est tu toi le gone ?!
Que fait ma femme dans tes bras ?
Que lui a tu fais ?


Puis le gone répondit, barf...
Max posa genoux à terre et attrapa sa femme dans ses bras


Bien, merci de l'avoir retenu.

Max glissa sa main dans ses cheveux, et lui déposa un baisé sur le front pour la réveiller...
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Aliena.
(Z'êtes sympas, vous êtes 3 à retenir Ali quand elle tombe )


Le noir, le calme ...

Qui es-tu ?

Ça criait, ça faisait mal aux oreille. Aliéna grimaça. Elle voulait retrouver le calme.
Soudain elle sentit quelque chose sur son front. Ça la gênait. Elle tourna la tête pour essayer de se débarrasser de ça.
Elle voulait retrouver le noir, le calme ...

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Et Aliénor devint Aliéna ... une vraie lyonnaise
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