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[RP]Ah j'ai pété ? Mordecouille mais ça chlingue !

--Raymond_la_science

Les gueux venaient des quatre coins de l'Anjou , fourche en main , sac de blé sur le dos , rien ne saurait être de trop pour un tel évènement. Raymond était le premier arrivé sur la place public ou s'évertuait à escarmouché les haut dignitaire du duché , il vit débarque dans un des coin de la place quelques un de ces amis et amies , quelque femme bien jovial ayant toujours la jambe légère dans un coin de la taverne. Il est heureux de les voir rassembler pour ce jour ... si magique pour leur classe.

Foutresaintgeorges , de mortdecouille ! z'avez ponter l'bo d'vot pif , jusqu'ô bled des duc ... Allez les gens ! V'la leur montreux s'que ce le p'eup'le de not' duché ...

Raymond parti en plein milieu de la place public , la ou on avait pour habitude de pendre les misérables rapaces qui méritait de rejoindre l'Éternel avant les autres. Il demande alors à ces amis de ramener quelque tonneaux au centre de la place afin qu'il puisse s'adresser à la noble assemblée.

Hep Goudru , rabboule l'fut ! ... m'éme deux ! dè fo' qu'ô n'el' soif !... la r'zad sera pas trop ...

Le visage radieux , le nez encore rouge de la dernière cuite prise au matin avec les catins de Angers , il monta sur le tonneau et harangua la foule.

oyez ! oyez ! Peu'ple de not' Duché d'Anjou , et vous aut' nobliaux d'mes fesses ... J'ai une p'tite Aaahhhh .... nonce , à vo' faire !

Il sortie de son vieux débris d'habit un bout de parchemin qu'il avait fait écrire à un scribe de voyage contre une nuit des plus mouvementés avec un catin de son charmant village perdu au milieu de la campagne angevine.

Woc'i l'progromme , d'la * Il lut attentivement le nom de son partie politique afin que aucune personne n'use dit qu'il n'aurait entendu cette grande nouvelle si bonne pour le peuple.*De...* Il toussa quelque peu et se lança*l'Alliance des Gueux Pestilentiel Tyrannique...l'o AGPT ... l'nouvo gr'ope pol'tique v'nu du fond des auberges du pays...je le répète , l'AGPT...*IL se tortilla quelque peu et laissant toute la nature faire ses droit , il se relâcha et l'on entendit dans le silence soudain : une flatulence venu d'une autre dimension , sans nul doute* ... Hum "La j'ai pété !"...*petit sourrire mesquins du à son jeu de mot tiré du fond des tavernes*

Bo' alors j'vais vos présenter not' super progromme ! ... Mô t'o d'abord ... mes colistier...

Il tourna son visage vers un groupe de paysans présent tout près des tonneaux , fourche , faux , et chope en main prêt à servir leur noble cause. Il leur fit signe de le rejoindre à ses coté , ni une , ni deux , voilà qu'une douzaine de paysan mirent en place plusieurs tonneaux afin d'être aperçût de toute la place.

Wola ma troupe !* Il ouvrit bine ses bras afin de me présenter l'un après les autres ses colistier.*

L'second d'lo liste : Anette ... ma p'tite choupette , catin de not' belle cap'tale d'Angers.
Le troisio : Not' plus bô zozio , Hubert l'clerc .... l'curé d'fond notre campagne... habitué des auberges en lo quél il tr'ove charmante co'pagnie.
L'quatre : Robert ! .... gratte la terre à la recherche d'or depuis qu'il po plou aller à la mine...à cause qui l'est borgne des deux yeux !
L'cinq : Mimou ... ma p'tite chéri...l'es po belle ? * il désigna une fermière pleine de graisse...euh de grâce ...*
L'sexe...euh six : Not' m'sieur blé ! l'plus gros cultivoteur d'la ferme des Zi'zou !
l'sétiéme ... euh ouais , l'sétième : Manique :not' manouche au sang poitevin...bon il pue ... mais c'est d'la faute à sa batarde de mère de poitevine de médeux !
l'huit ! Not super pécheur de saumur ... l'Hugo d'la Galoche ! tavernier du trou angevin...mieux qu'le trou nromand ... j'vous jure les gens !
L'neuf : Notre éleveuse de mouton ... Bichette !...voilo
L'doxième : Martine ! mo vieille !...l'vieux est mort dans l'champs la s'maine derniére ...
l'ozième : M'ttys ...euh...parait qu'il emprunte la b'orse des gens po'r vivre...voyez que l'peuple du pays est povre
l'dozième: Kati !...l'catin...lo soeur d'laut' ...

Il finit par ranger son bout de parchemin et le remit dans ses braies.

Eh...pi moi ! Raymond la Science ... j'lai infuse il parait d'après s'que m'avait dit un voyageur pété d'tune jusqu'au roubignolle !

Et moteno... nos promesses...ausso magnifoque que ce d'les aut' listé !

promo ! *Il accentua bien cette première décisions.* Marre d'l'impôt ! morre d'être taxé pour qu'les foutu nobliaux s'bouffe les tro quart d'une biche tiré par l'misérable chasseur qu'empoche rien !

Decondo ! Les tavernier , ...z'ont besoin d'plus de bière! déjà qu'on vit dans l'crotin to't l'temps ... j'veut d'la binouze sur ma table ! sacrenidoudiou !

Troisizo ! Marre total d'aller aux mines ! j'me suis pété l'pied l'aut' matin pendant qu'mo père c'est fait trucider por vos foutu caillase....Envoyez y vos sale tollard...parait qu'les brigand z'ont plus d'muscles...

Quasio !euh ... Voilo ! Z'avez capiche les gens ? Z'en avez marre de c'te vie d'pourri ?

Il leva les bras au ciel espérant la reconnaissance céleste.

Votez AGPT ! oh bien sur...no' z'avons po fait d'liste au château...on peuyt po y entrer ! ...et de toute façon j'vais po casquer por vos connerie de politique de mo tronche !

ce rp est plutôt une satyre des élections , rien de très sérieux... on est sur un jeu , ce qui veut dire que l'on vient ici pour rire et pour se faire plaisir... alors voilà une magnifique vision de la politique façon paysan.

Il reste 11 PNJ qui peuvent être joué...si vous voulez , contactez moi par MP

--Hubert_le_clerc

Un cri, suivis d'un corps qui se fais déboulonner à coup de pied dans l'arrière train de la taverne. L'hubert se retourna vers la porte hurlant des imprécations:

Zalo'prie d'non arostolicipien! Crénom d'salaupiot! l'malheur qu'j't'envoi! L'malheur! l'ora des puchtules c'te catin!

Continuant de maugréer, une marque rouge vif sur la joue relatant la fin d'une main trop aventureuse et une trace de botte sur le céant, Hubert tenta la difficile manoeuvre de se retourner pour prendre appui sur ses mains et se relever! Une fois..le sol tangue bouge et le rappelle à lui. Deux fois.. ca y est presque, reste qu'un genous à terre. La troisième est la bonne, le Hubert est debout, presque stable sur ses deux pieds.

Le bon clerc, compensant son voeux de chasteté par un voeu de pauvreté sans cesse renouvelé par ses dépenses en divers alcools, se dirige vers la place publique où le Raymond harrangue déjà avec force de talent oratoire la populace.
Titubant jusqu'aux tonneaux, il murmure d'une voix fort:

L'a bien faiiis l'choses l'raymond. Même qu'y a d'quoi s'rincer l'gosier!

L'Hubert rejoins les autres juste à temps pour recevoir le vent annonciateur de leur liste. Il s'esclaffe de plus belle, crachant à terre sa joie et glissant un bras autour d'une catin, celle qui a une poitrine confortable, autant pour se soutenir que pour se donner du courage. Il tente de se lever quand son nom arrive:

gné moaaa!!! et vide sa chope pour ponctuer son brillant discours longuement préparé.

Acquiesce et trinque pour chaque nom de la liste. A la fin du discours Hubert reprend en coeur :

Votez AGPT!!
Eho l'Raymond! Dans l'taverne il a oublié plein! C'qui faut d'la bibinne ca c'est ben vrai! Mais faut ausi d'la compagnie. Z'etes polette comme moi ou non?! Faut d'jolie gambettes pour les yeux ou non?! Les minois et les lolos c'fais passer les soucis d'la journée! Faut ca pour s'requinquer!
C'est d'la spirilalité! L'bon Aristote l'a fais les donzelles pour ca.
Et comme l'sont pas toutes belles ben l'a fais la binouze!
Si z'etes bon croyant faut d'la bibinne et d'la greluche dans l'tavernes! Et c'est c'qu'on t'y porpo..propro...fera!

Sur ces grandes paroles pleine de sainteté, le clerc attrapa de quoi se réhydrater en faisant bien attention à se tenir à la catin...pour ne point tomber.

--Raymond_la_science

Debout , bien prestant devant le monde amassé en grand nombre sur la place d'Angers , le vieil homme ne voyait de ce peuple si réputé pour ses politiciens extravagants que mirage d'un vide consternant et peu de réponse face à la vérité qu'annonçait les gueux . Il se sentait respecter au milieu de cette assemblée si calme devant ses sages paroles.

Boh ! Z'avez aimé ma disc'ors ? une biouze et des n'chons ... ça vous tente maint'nan ?

Il regardait le curé déjà affublé de deux magnifique créature gracieuse et graisseuse à ses cotés.

L'on d'rait qu'to d'ja entamé la partie Didiou !

Il avait réfléchi la veille à comment arriver à avoir une candidature présentable afin que les habitants d'Anjou votent pour sa liste. Le château ne lui était pas accessible , mais il avait envoyé l'un de ces sbires , un jeune garçon digne de devenir un futur pilleur de caisses poitevine ; de grande classe. Il devait déposé au château parmi les papiers des différentes listes , quelque centaine de parchemin au nom de leur partie. Et c'est à cet instant que le gamin revint au près de lui.

Salouté pl'adre ! Il fit un signe de main au curé , puis se tourna vers Raymond avec un signe d'approbation , un sourire sadique sur les lèvres.

parfait gamin ! *rugit-il* Picole un coup 'vec les aut' ... on va v'or si les nobliaux du bled vont encore rester lo comme des clanpin à s'faire comter une vanne à 2 deniers .

Pendant ce temps la au château des Duc d'Anjou , on pouvait trouver une nouvelle liste en course pour se payer le trône ducal ...

Il se tourna vers le Castel et hurla à se faire exploser le gossier : Alors la haut ? on commence à 'voir les miches qui s'trifouille ! Tention .... la gueusaille va vous l'prendre c'te bout de pierre cossu !

Bien content d'enfin être prêt , il rejoignit ces amis au bord des tonneaux afin de déguster un bon godet .

--Hubert_le_clerc

Le Hubert était bien installé, mais quand même il se posait des questions quant au manque de rugissement d'approbation qu'ils pensaient insuffler à cette populace de la grand place. Normalement ca devrait meugler, hurler, attirer la garde, puis finalement les nobles. Peut-être qu'ils n'en avaient pas encore assez fait, qu'ils ne se sentaient pas encore menacés.

Le curé répondit à la salutation par un mouvement de chope, les mains bien trop occupées. Le sourire qu'échangèrent le Raymond et le gamin était loin de refléter l'innocence. Ca sentait le petit gars qui viens raconter que sa sœur va se rincer dans la rivière contre quelques piécettes.

Et voila le Raymond qui se met à brailler. Il semble avoir vidé son sac. Le Hubert se dit que c'est surement à lui maintenant de rassembler les autres gueux à leur cause. Avec grand regret, il s'extrait donc des chairs appétissantes pour se hisser sur un tonneau.
Toujours un chope à la main, une nouvelle tache se répandant sous le menton à cause d'une escalade bien difficile le clerc commence son petit discours.

'lez les grasses! Viendez un peu d'vant et donnez du rythme.
Faut que ca remue l'popotin pour appâter l'chalan, mais j'vous apprend rien.
Tapez en cadence vous z'autres.

Le Hubert s'éclaircit la voix d'une belle rasade et proclame bien haut.

Voyez j'me suis dit que d'trousser,
un p'tit jupon, c'est pas mauvais.
C'te nouvelle j'viens vous l'annoncer,
d'vant vous, j'suis curé.

J'prend une dose d'binou
afin d'préparer mon sermon
j'ai du mal a resté d'bout
j'suis complet'ment rond
Mais Aris'tate m'est apparu
Il me donne la solution
Et me v'la plus perdu
Pour vous parler sur c'ton

Mes biens chers frères,
Mes biens chères sœur,
Reprenez avec moi tous en chœur : bougez donc les greluches allez!

Faites l'boogie woogie avant d'faire vos prières du soir
Faites l'boogie woogie après vos prières du soir
Avec nous, l'amour s'ra encouragé
Christos en était pas l'dernier
Faites l'boogie woogie p'dant vos prières du soir

Puis le Hubert réclama le silence afin d'observer les réactions.
Sur certains visages de l'assistance se voyait surtout la concupiscence.

--Raymond_la_science

Bière en main , main baladeuses sur les fesses de Mimou , le gueux écouta l'hymne à l'amour chanter par ce curé troubadour , et lorsque celui-ci eut fini , il tapa dans les mains.

Chéliésatiquement super Hubert !

Il regardait autour le silence dans la foule , il en était presque étonné de ce vacarme de solitude qu'il vivait à cet instant.

Mais dit donc les nobliaux ? on s'planque les roupettes au manoir , et on ose pas les ramener sur l'trottoir ?

Crachant un projectile digne d'un boulet vers le sol en direction des beaux gens bien habillé ,... même lavé , les regardants d'un air méprisant , il leur chuchota à haute voix :

Foutresaintpierre ! Vous voulez gouverner un peuple qu'vous voulez même po répondre ?...Et c'té nous qui puons ?

La haine , la douleur des années de labeur se lisait dans ces yeux , en face de lui , tout ces dirigeants ou ancien dirigeant , sans vergogne.

Vot' couronne , vous p'vez vous la carrer la ou j'pense ! Z'êtes po digne d'être titré... Les regardant de bas en haut . Z'êtes sur d'être d'sang nobliaux ?...en tout cas z'en avez pas la tronche didiou de mortdecouille .

Le calme revint et il les interpella : Alors , t'jours aussi pleutre ?

Fitzounette

La Duchesse avait des... trucs à faire... Plein de... choses, ouais. L'avait même pas eu le temps de se coiffer ce matin. Et elle cavalait dans les couloirs du Castel, pour changer. En plus, elle commençait à faire ses malles, elle allait bientôt le quitter. Mouarf, ça allait quand même lui manquer...
Passant devant une fenêtre, elle vit un petit attroupement de vilains qui levaient le nez vers la grande bâtisse. Oh, surement des admirateurs venus dans l'espoir de l'apercevoir ! Elle passa la main dans sa longue tignasse, tentant de la dompter, s'approcha, et leur fit son salut Ducal, leur envoyant quelques baisers :

Moi aussi je vous aime ! *Pouak*
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--Raymond_la_science

Les gens aux alentour ne semblaient ne toujours pas vouloir répondre aux verbes des gueux sur la place , sans doute pas assez de classe à coté du curé pensait Raymond , et durant un instant il leva le nez vers le château ou venait de paraitre la Duchesse du lieu leur faisant des signes de bienséances.

Tiens v'la qu'la futur expulsé nous passe l'bonjour ! * Il rit *

Je me d'mande bien quel d'bile de crétin d'abruti de ces politiciens foutra son cul d'nobliaux sur le trône ... t'en penses quoi l'cureton ?

Il reporta son attention sur son acolyte noyé entre bières et poitrine généreuse.

Puis il murmura : En tout cas , tout l'beld sait ou toi tu poses ton derch ! * il sourit aimablement envers l'ecclésiastique *

--Hubert_le_clerc

Le curé avait trouvé un palliatif à l'ignorance que les nobles se vouaient à leur porter. Il était descendu pour montrer, à grand renfort de geste et d'attouchement, aux catins comment remuer de façon correct leur popotin. C'est qu'il pensait à recommencer sa petite chanson le soir venu.

Il avait lui aussi vu la duchesse actuelle faisant de petits signe. C'était comme un sixième sens offert pour ses bienfaits par Aristote se disait-il. toujours est-il qu'il entendit quand même la question de Raymond. Le regard rêveur il répondit comme il put n'ayant percuté ce qui avait été dit avant.

C'que j'en pense c'est qu'd'la peau douce comme l'doit avoir, ben j'airai bien voir si tout est bien stotélichien. Sur qu'j'y f'rais bien l'tour du propriétaire avant d'lui piquer' sa place.

'tain elle m'envois des baisers à moi! Faut qu'on monte l'raymond, elle m'veux! j'le sens! elle veut qu'j'lui montre le paradis!
C'est qu'j'suis home d'foi! J'connais bien l'paradis!

Se tournant alors vers le Raymond, le regard vide. Il l'attrapa par le col et le secoua.

T'entendu! t'va trouver un moyen tordu d'nous faire entrer! c's'ra aut'chose que la mimou! Faut une combine pour monter! C'est Aristote qui m'l'souffle! C'notre devoir!

Relâchant soudain Raymond, il attrapa et vida la chope d'une des catins. Fallait au moins ca pour le faire patienter.

--Hugo_dla_galoche

Hugo était en retard, enfin, retard n'était pas un mot qu'il connaissait, il avait été occupé ces derniers temps, c'est qu'Hugo d'la Galoche, ce n'était pas n'importe qui, on ne l'avait pas choisi pour une tâche aussi essentielle et importante pour rien. Il serait bientôt conseiller ducal, il se devait d'avoir de la prestance et d'être prêt. Étant un homme important et impliqué dans sa communauté, il était un très grand pêcheur, à ses propres dires alors que cela faisait des lunes qu'il n'avait point vu l'ombre d'une nageoire d'une truite ou d'un brochet. En plus d'être un très très grand pêcheur, toujours selon ses propres dires, il était le propriétaire de la plus belle taverne de tout l'Anjou, encore une fois selon ses propres dires. Le plus étonnant c'est que oui, sa taverne était prospère et lui rapportait beaucoup d'argent. Cependant, ce grand homme, avait un défaut, un léger penchant pour l'alcool, il ne pouvait passer une journée sans boire, c'était plus fort que lui. Même que plusieurs fois, il avait failli se noyer en allant pêcher, apercevant un banc de poissons, il sauta à l'eau pour les attraper, par chance pour les marchands de vins et spiritueux, il avait été sauvé.

Hugo revêtit ses plus beaux atours, quelle belle chemise il portait, un oeil averti et expert aurait pu reconnaître les repas que l'ivrogne avait dégusté durant les dernières semaines. Déjà éméché, Hugo tenta de se rappeler ce que Raymond lui avait demandé d'apporter, il savait que c'était quelque chose d'important, dans son esprit embrué par une mer d'alcool, Raymond était une ombre, il avait une drôle de tronche, l'ivrogne haussa les épaules, bon il amènerait à boire, comme ça Raymond et les autres pourraient fêter en ce jour de gloire, leur gloire!

Hugo, après une épopée digne des plus grands exploits, oui oui, dans son état, le simple fait de se rendre au château ducal avec une charette et ce sans faire d'accidents ou de renverser d'alcool au passage tenait réellement de l'exploit. Autre mention, Hugo était un très très très grand pêcheur, il en avait déjà pêché, mais bizarrement, personne ne voulait de ses poissons, il les accumulait et une fois par mois, il servait un festin à ses plus grands amis, et aujourd'hui cela faisait un mois qu'il avait ses poissons...

Hugo arrêta sa charette, il regarda ses amis et voulut les saluer dignement, il se leva debout en titubant à gauche, puis à droite...

Mes hips amis, je suis hips d'être hips des votres hips en ce graaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaand hips

Incapable de garder son équilibre plus longtemps, Hugo fit une chute magistrale, il tomba sur son séant dès plus confortable ce qui amortit sa chute. Restant assis dans la boue, Hugo regarda Raymond en souriant hébètement.

Hips Raymond hips l'alcool et le hips poisson sont arrivés hips

--Raymond_la_science

Le curé ne tarda pas de répondre au Raymond au sujet du fessier posé sur le trône , le paysan du pays était à la limite d'éclater de rire au parole de son voisin. La larme à l'œil , il l'invita à aller prendre la direction du château.

Tu la sent bien la d'chesse ?...borff...ça se fait aussi j'pense b'en .

Le curé compara la compagne de la science à la duchesse , ce qui ne le troubla pas vraiment.

Tant qu'ça remu autant le derch , ça me va bien t'sais * il lui fit un signe d'approbation à son idée de visiter le castel*

Not' d'voir ? ... Qu'est qu'on fout'rait po pur l'saint père ?! Il donna une tape dans le dos du curé afin que celui-ci puisse mettre en acte ces paroles.

On y va ?...vont aimer la haut .

Raymond se tournant vers le château pour faire face à sa futur demeure entendit débouler une chariotte qui arrivait à la bourre sur la place de la ville. Et durant ce même temps il huma l'air autour de lui , le poisson pourri qu'on aurait dit , il avait compris.

Murmurant pour lui même : p'tain j'cru qu'il s'la raboulerait plus l'poissoneux.

C'est alors que la foule s'écarta pour laisser placer au gars qui menait les chevaux. Le pêcheur vint s'étaler avec fracas au pied de la tête de liste...de la bande de gueux affamés , et se présenta ainsi que son chargement.

J'lavais sentis pour l'poisson !*il se tenu le nez afin d'espérer ne pas avoir à sentir cette puanteur plus longtemps * Et pis bon...l'alcool ? Il regarda la charrette sur laquelle il restait deux tonneaux venu droit de la taverne.

Devait pas y'en avoir trois ? Pffiou...m'dit po qu't'a d'ja picolé tout un tonneau ?

Il regarda les nobles et autres politiciens autour toujours aussi amorphe et tendit une main au tavernier pour le relever et lui soufflant à l'oreille :
Vec l'cureton , on file passer un b'jour z'aux conseiller qu'on va bouger !...Toi occupes toi d'asservir l'z'aut clanpin.

Une fois l'alcoolique relevé , Raymond regarda le curé et faisant un signe de tête vers le château : Feu ?

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Ah j'ai pété ? Mordecouille mais ça chlingue !

--Raymond_la_science

--Hubert_le_clerc

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Fitzounette

--Raymond_la_science

--Hubert_le_clerc

--Hugo_dla_galoche

--Raymond_la_science

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[RP]Ah j'ai pété ? Mordecouille mais ça chlingue !