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[RP] Concours de la plus belle lettre d’amour

jake
Jake avait préparé une nouvelle animation pour les poitevins. Il espérait que ce concours leur donnerait l'inspiration d'écrire de jolies lettres. Il afficha l'annonce et retourna chez lui impatient de recevoir les missives pour les apporter au jury du concours.


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Cornelia


Cornélia qui se promenait de ci de là, remarqua un nouveau concours plutôt original, faut l'avouer et comme de bien entendu, concernant l'auteur,
il s'agissait de Jake qui avait souvent de bonnes idées…

Bien dommage qu'en ces temps difficiles, son cœur fut de pierre car elle aurait pu y participer mais elle espérait tout de même y voir quelques beaux vers…
En tout cas, elle en parlera autour d'elle, qui sait si cela intéressera quelques poètes en herbe…

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Antefoqer
Antefoqer avait appris par Milie que son frère Jake venait de mettre en route un nouveau concours "écrire une lettre d'amour et tant qu'à faire la plus belle" cette idée le fit sourire sur le coup se disant qu'il tenterait bien ce concours et pourquoi pas après tout!
Il se mis en route vers un endroit calme pour écrire.....
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Florelanne
Quelle bonne idée ! se dit Florelanne qui profitant du beau soleil d'hiver se promenait dans les rues de Poitiers.

Il faut que j'envoie une missive à Messire Jake



[i]Quelle charmante idée , Messire Jake ; les dames peuvent participer aussi, je suppose .Pour ce jour de bonheur , me viennent en tête des milliers de mots doux et de rêves coquins ...[/i]

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jake
De son bureau au château, Jake reçu une missive de Florelanne. Cela faisait longtemps qu’il n’avait plus eu de ses nouvelles. Il prit sa plume, la trempa dans l’encrier et se mit à aussi à la tache de lui répondre.



Chère Florelanne,

Dame ou Damoiseau peuvent tout à fait y participer. L’écriture de la lettre à tout à fait libre également. Je suis heureux que le thème vous plaisent et espère votre inspiration fructueuse.

Bien à vous,

Jake


Il donna la lettre à un garde comtal pour le donner au messager qui trouverait bien la rouquine pour la lui livrer.
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Doryane
Doryane n'était pas très douée pour écrire des poèmes mais elle se dit qu'elle allait faire un effort pour dire les mots à celui qui avait su la rendre heureuse.
Elle prit sa plus belle plume et un parchemin puis alla se poser sur la plage et commença à écrire.
Le soleil était au rendez vous cette après midi la, l'odeur de la mer et le bruit des vagues l'inspiré.
Une fois son poème fini elle le mis dans sa besace puis retourna en sa demeure pour y prendre un pigeon afin qu'il apporte celui-ci au sire Jake.
Lady
Lady regarde le petit attroupement se former devant l'annonce...
Elle sourit que les mots d'amour ne soient finalement pas désuets.
Ah oui, ne pas prendre son cas pour une généralité.
Lire toutes ces missives comblera peut être le vide poussiéreux de sa boîte à missives affectives!

... et la Comtesse s'en retourne mettre "du vieux pain sur son balcon pour attirer les moineaux, les pigeons"...


( désolée mais c'était de circonstances XD hihi )

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Se demande si, au final, le deuil ne se porte-il pas à vie? ...
jake
Les jours passèrent et chaque jour, il recevait une ou deux lettres pour le concours. Il était temps pour lui de les afficher. D’autres allaient peut-être encore arriver. Du moins, il l’espérait. Il envoya une copie de ces lettres aux trois Comtesses du jury, Dame Lady, Dame Icie et Dame Sophie. Dame Wantaka n’avait pas pu y participer, étant en voyage actuellement.

Il fit diffuser les lettres dans chaque ville du Poitou, de façon anonyme afin que chacun savoure les mots d’amour, lettre qui parfois était adressée à l’élu ou l’élue de son cœur.


Lettre n° 1 a écrit:



A celui qui d'un coup fait disparaître toute grisaille
Qu'il sache que je pourrais le suivre où qu'il aille
Que mon cœur qui s'est à présent rouvert
Est heureux d'avoir retrouver enfin la lumière
Plus de peine, plus de peur qui m'assaille
Seulement mon cœur dont les battements mitraillent
Tambourinant à la porte de ma conscience
Me révélant à moi-même cette essence
D'un bonheur qui jusque-là dissimulé
Se trouve à présent en moi révélé
Alors, est venu le temps du phénix
Lequel, puisant dans son regard d'onyx
Une renaissance à nulle autre pareille
M'élevant tel un ange aux couleurs de merveille.


Lettre n° 2 a écrit:



Amoureuse.
Qui aurait pu m'en croire capable ?
Moi qui n'ai jamais su donner à un homme tout l'amour qu'il était en droit d'attendre
Libertine, volage, infidèle et indécise sont les mots qui me caractérisaient parfaitement
Parfaitement jusqu'à toi.

Un jour de janvier tu m'as avoué tes sentiments
Et de peur de perdre une amitié, j'ai pris la fuite
Ce que je sais faire de mieux d'ailleurs.
Mais l'amitié n'était pas solide. Devais-je y sacrifier aussi l'amour ?
Et depuis ce jour où tu m'as retrouvée, j'en ai appris le véritable sens.
Tout ce qu'on m'avait raconté existait donc vraiment ?

Jamais aucun homme n'avait réussi cet exploit de provoquer en moi tant de choses à la fois.
Tu as su m'apprivoiser, briser cette carapace dont je m'étais affublée et éveiller en moi des sentiments dont j'ignorais encore l'existence.
Que dire lorsque tes mains se posent sur ma peau et en caressent chaque centimètre carré, libérant les papillons du désir au plus profond de mon être ?
Ou lorsque tes lèvres se scellent aux miennes pour un de ces baisers dont tu as le secret et qui me fait fondre en un instant ?
Ou encore les frissons que provoque la lecture de chacun de tes mots doux laissés à ton réveil.

Je n'ai plus envie de m'enfuir.
Libertine, volage, infidèle et indécise font maintenant partis de mon passé.
Tu es cette main que je veux tenir chaque jour, et qui me soutiendra je l'espère encore longtemps.
Tu es cette branche sur laquelle je peux me poser et me reposer sans avoir peur d'être prise au piège.
Tu m'as appris l'amour, le vrai, l'unique et jusqu'à mon dernier souffle je ne veux le partager qu'avec toi.

Et si je me livre à cet exercice aujourd'hui d'aligner les mots en une lettre d'amour,
Moi qui suis plus adroite avec un pinceau qu'avec une plume,
C'est pour te prouver à quel point mon amour pour toi est infini
Et pour montrer à ceux qui croyaient me connaitre
Qu'avec toi j'ai enfin trouvé mon bonheur.
Mais les mots me paraissent si fades, si faibles pour te dire tout ce que je ressens.
Alors je vais me contenter de répéter ces mots que je ne me lasse pas de dire et d'entendre :

JE T'AIME.


Lettre n° 3 a écrit:



A mon tendre amour,

Tu es l'air que je respire,
le vent qui me caresse,
la pluie qui me mouille,
le soleil qui me chauffe,
l'étoile qui me guide,
la lune qui m'éclaire,
Tu es mon univers.

Ta bouche qui me désire,
tes yeux qui me sourient,
tes mains qui me touches
et la mon coeur chavire.

Tu es mes nuits et mes jours,
mes rêves et mes désirs,
ma force et ma douceur,
ma patience et ma volonté.

Prenons ce qui est à prendre,
donnons ce qui est à donner,
gardons ce désir, cet amour
et cette force pour l'éternité,
quoi qu'il puisse arriver.

Je t'ai aimé en secret et t’aimerai pour de vrai
je t'aime et je t'aimerais jusqu’à la fin je te promet


Lettre n° 4 a écrit:



Pour l’homme qui sait m’apporter bonheur et joie.


L’amour pour moi n’existait plus
J’étais une âme perdue
Quant un jour il m’apparu
Dans cette taverne nous nous sommes vu.

Son regard s’est posé sur moi
Toute timide et avec plein d’émoi
Je ne me doutais pas qu’il aurait voulu de moi
Moi simple petite soldat et lui aussi beau qu’un roi.

Il m’apporte chaque jour amour et bonheur
Il me soutient dans tous mes malheurs
Il est plein de bonne humeur
Auprès de lui je sens ni crainte ni peur.

Alors je voudrais lui dire qu’il est l’amour
Qu’il a su guérir toutes mes blessures à ce jour
Je lui resterais à jamais fidèle car il est tout
L’homme de ma vie que je suivrais partout
Tout ça pour te dire je t’aime mon Nours.


Lettre n° 5 a écrit:



Déclaration

A vous,

Si les mots qui naissent de mon coeur ne peuvent franchir mes lèvres,
Ils couleront du bout de mes doigts, où la plume se fera langue, et l'encre, ma voix.
Des premières lueurs du jour où je vous ai vu, mon coeur s'est mis au galop,
au même rythme que mes pensées.
Plus un instant ne s'est passé sans que je ne pense à vous.
Une gorge qui se serre, celle qui aimerait vous dire trois mots,
Une main qui tremble, celle qui aimerait se tendre vers vous.
Dés l'aube, la réminiscence de votre sourire éclaire ma journée,
Jusqu'au crépuscule, où le doux écho de votre voix, berce mes rêves.

Je ne puis trouver autre chemin que le parchemin pour tracer la voie de mon amour pour vous,
Contenu depuis toujours, jamais je n'ai osé vous dire que...
... le velours de votre voix provoque en moi frissons,
... la chaleur de votre regard réchauffe mon corps et mon âme,
... nos discussions effacent la timide et découvrent la passionnée,
... dans vos bras, j'aimerais me retrouver.

Je nous sais complices, je nous sais amis.
Désormais, vous me savez vous aimer.

A vous, je vous le confesse, je vous l'avoue, je vous le clame...
Je vous aime

_________________
Icie
La comtesse Icie de Plantagenêt s'était installée en face du jardin d'hiver où l'eau d'une fontaine couvrait de paillettes les pierres claires.
C'était bien le lieu idéal pour lire des poêmes d'amour.

Faute d'en recevoir, lire ceux des autres lui offrait l'occasion d'en partager les émois. Le choix serait difficile au vu de la qualité des premiers reçus.

_________________
Famille en deuil d'un ami très cher à notre coeur. Que la paix soit avec toi Elra.

L'insulte HRP ne passera pas!! Qu'on se le dise!!
Oane


Oane découvrit avec plaisir ces magnifiques lettres exposées en place publique dans un recueil déposé sur une pierre plante finement ouvragée au centre d'un kiosque dans le parc de la capitale. Ces lettres était comme le coeur de ce lieu. Elle sourit à cette idée puis, se rembrunit. Elle aurait adoré participer à ce concours mais, si elle se connaissait un talent pour écrire néanmoins, elle se voyait mal adresser une déclaration d'amour à qui que ce soit. Elle soupira de se retrouver ainsi privée de participer faute d'amoureux ... Sa punition était double.

Des badauds allaient et venaient et nombreux étaient ceux qui, curieux, faisaient la queue pour, comme elle, pouvoir lire ces lettres d'amour ensorceleuses. Des gamins que l'attente énervaient s'étaient mis à jouer comme de juste et bientôt ils coururent en rond autour des badauds. Quelques grincheux commencèrent à grommeler dans leur barbiche et un vieux aigris agita même sa canne en direction d'un des chenapans. La jeune baronne avait observé la scène et renonça alors à quitter les lieux. Au contraire, elle harangua la foule et tout particulièrement les enfants les incitant par là à venir s’asseoir.

Puisque ce kiosque de nostre belle capital est consacré à l'amour jusqu'au 14 février, je vais vous raconter une histoire, une histoire d'amour bien sur ... une histoire qui parle d'un vieil homme.... un peu cabossé, un rien bossu * elle sourit * et de l'Amour... asseyez-vous prenez place et surtout .... ouvrez grandes vos oreilles...

"Les ailes du vent."

Oane assise sur le muret de pierre lisse son mantel de fourrure blanche et plonge ses yeux dans le regard de chaque auditeur.


L’homme, ou plutôt ce qu’il était devenu,
Serrait dans son vieux gant, sa canne.
Assis sur le banc, il se souvenait.
Il se souvenait d’un temps où il était Roi
Où il était aimé et choyé,
D’un temps où il était
Tout simplement…

Un jour qu’il était encore bohème
Il avait croisé les yeux d’une reine
Au capiteux parfum de violette.
Dès le premier regard,
Ils s’étaient aimés.
Leur bonheur les inondait,
Ils furent bientôt mariés.

Il était aimé et il était Roi.
Puis, par un beau matin
Il réalisa que l’amour,
Son amour, n’était plus là.
Il partit le chercher ailleurs.
La reine l’apprit,
Et s’en montra fort courroucée.
Elle le maudit :
« Si tu ne m’aimes plus, tu te dessècheras
et bientôt tu disparaîtras ! »
L’homme ne voulait pas disparaître,
il avait tant d’amour à donner
son heure n’avait pas sonné.
Mais contrôle-t-on ses sentiments ?
Au fur et à mesure, il perdit consistance
Sa tête disparut et sa couronne roula à terre.
Puis, ce fût le tour de son cœur, qui laissa
En sa poitrine, désormais silencieuse,
Une cage aux barreaux de fer noircis.
On ne le reconnut plus.
On ne l’aimât plus.
Son aspect étrange rebutait.
Les badauds se moquaient
Et les enfants lui jetaient des pierres.
Morne voyage qu’il débutât alors
Avec pour seul bagage
Un petit sac de cuir usé
Sa canne et un vieux chapeau.
Triste voyageur, il écuma
Les chemins qui mène à nul part.
Voilà où le destin l’amena
Ici, sur ce banc.
Il était fatigué.

Une fée bleue
vint virevolter autour de lui.
De sous son grand chapeau, il l’observa :
Elle avait des ailes de libellules,
Et des yeux rieurs.
Elle était pleine de cette vie
Qui le désertait petit à petit.
De sa bouche en vent, il dit
« Viens, viens petite fée, viens … »
La fée bousculée par ce souffle,
Regarde cet homme de bronze intriguée
« Viens, viens petite fée, viens, …
je te dirai mon histoire »
La curiosité l’emporta et la fée s’approcha.
« Entends tu mon cœur qui bat ? »
« Non » répondit –t-elle
« je n’entends que le vent qui s’engouffre
entre les barreaux »
« Approches toi encore,
c’est que tu n’es pas encore assez près. »
Après quelques secondes d’hésitation,
la fée candide, entre dans la cage.
Derrière elle, un gant de cuir usé
Referme la porte de fer rouillée.
Blang !
La fée flouée s’écrit :
« Mais tu n’as pas de cœur ! »
« Mais si, c’est toi mon cœur désormais. »
Et l’homme redevint un homme
Avec un cœur qui bat
Et un visage qui sourit à la vie.
Il était heureux.
La fée elle, gémit tout d’abord,
Le suppliant puis, elle se tut.
Et peu à peu, elle se fana.
Le visage de l’homme commença
A s’effacer de nouveau,
Tandis que son cœur se mourait.
Un soir, il s’assit à nouveau sur un banc
Et demanda à la fée :
« Pourquoi meurs-tu toi mon cœur ? »
« Ouvre-moi la porte … »
répondit une voix qui n’était plus que courant d’air.
« je vais mourir si je te laisse partir »
« Ouvre-moi la porte … »
Il ouvrit la cage.
La fée bleue s’envola.
Elle voleta dans les airs
Juste sous son chapeau.
Elle déposa alors un baiser
Sur ses lèvres en vent.
L’homme retrouva son visage,
Son cœur qui bat, il sourit.
Des ailes de libellules
Etaient apparues dans son dos.
Dans un concert de zzzzZZZ
L’homme suivit son cœur
Sur les ailes du vent
Vers le firmament.


Le silence était total. Oane sourit, elle avait un peu soif.



Source de l'image : Magritte "Le thérapeute"
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en retraite pour la semaine
Sophie
Sophie s'installe dans le jardin bleu de l'hiver pour lire les poèmes d'amour attendrie par ceux-ci elle se dit que le choix va être difficile. Elle reviendra les lirent plus d'une fois afin que ses mots s'imprègnent dans son coeur remplit de sentiments doux et tendres à cause de ces beaux vers.
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--Fee_soleil
Comme un rayon de soleil, la fée Soleil s'approcha de la place souriante.

Bonjour. La Saint Valentin n'est pas le seul jour ou l'on doit montrer qu'on s'aime mais le faire chaque jour. Mais savez vous vraiment ce qu'est Aimer? Laissez vous l'expliquer.....


D'une voix mélodieuse, la fée Soleil commença à réciter un poème.


Aimer c'est se comprendre
Sans se parler.
Aimer c'est apprendre
à se respecter.
L'amour est un cadeau,
Qu'il ne faut refuser,
Car c'est le plus beau
Que l'on peut espérer.
Aimer, c'est avoir le coeur
Qui ne bat que pour l'être,
Qui nous donne du bonheur
Et nous apporte le bien être.
L'amour est comme une fleur,
Doucement il s'épanouit.
C'est un état de douceur
Qui rend si belle la vie.
Aimer, c'est offrir à l'être aimé
Sans rien attendre en retour.
Aimer, c'est donner sans compter,
C'est offrir tout son amour.
L'amour est un état d'esprit,
Pleins de moments uniques
Qui remplissent notre vie
D'instants magiques.
Aimer, c'est offrir son coeur
Et se donner entièrement.
Il ne faut pas avoir peur
De ses sentiments.
L'amour est la plus belle faveur
Que peut nous apporter notre existence.
C'est une grande douceur


Comme elle était venue, la belle fée repartie comme une apparition....
jake
Jake afficha de nouvelles proses et poésies reçues dans sa boites à missive. Il pensait à sa fiancée et à la St Valentin qui approchait à grand pas.

Lettre n° 6 a écrit:



Quand au petit matin, près de toi je m’éveille
Je ne vois rien de mieux que raison à ma vie
Et ton ardeur liée à ma douce folie
Ravive notre amour à nul autre pareil.

Nos lendemains brodés au coton de nos veilles
Nous parent des saisons légères d’organdi
Quand au petit matin , près de toi je m’éveille
Je ne vois rien de mieux que raison à ma vie.

Tu fleuris mon jardin d’éternelles merveilles
D’effluves enrubannés, jasmins et myosotis
J’auréole ton doux cœur d’une salsepareille
Et l’ambre de rosée mouvante à ton soleil

Quand au petit matin, près de toi je m’éveille


Lettre n° 7 a écrit:



Comme il est difficile de commencer ce courrier. Il y a si longtemps, trop longtemps. Les mots semblent tous si faibles et fragiles face au quotidien, qui chaque jour, inlassable, poursuit ses assauts contre mon âme. Il me faut donc être banal.

Bonjour, mon amour.

Les mots me reviennent à flots. Ceux que je t'ai trop dits, ceux qui n'ont jamais eut besoin de l'être, et ceux d'aujourd'hui. Je ne sais depuis quand tu es partie, ce me semble si frais et si lointain à la fois. Je ne sais que ce qu'est devenue ma vie: une lente agonie. La plus terrible de toute, une agonie de l'esprit. Chaque jour je me sens un peu plus vide, plus prêt de m'écrouler sur moi même.

J'ai cessé de chercher ta présence, et ne me heurte plus à ton absence. Jour et nuit, je ne cherche plus que l'oublie. Je veux douter de la vérité de mes souvenirs. Nés de ces instants, quand tout mon être vibrait au son de ta voix, quand mon âme n'espèrait que la tienne. Mais vouloir oublier c'est se souvenir, et se souvenir c'est souffrir. Je me souviens de ta tendresse, et mon épaule brûle de ne pas sentir ta tête s'y reposer. Je me souviens de ta douceur, et mon cou étouffe de ne pouvoir respirer ton souffle. Je me souviens de ta force, et c'est mon corps entier qui se disloque de ne pas percevoir le tien.

Bref, tu me manques. Ton départ a laissé un gouffre à jamais ouvert. Tu ne reviendras pas, je ne l'espère plus, mais ton retour demeure mon souhait le plus cher. J'ignore où tu te trouves, mais j'espère que tu ne m'as pas laissé ton bonheur comme, moi, je l'ai fait avec toi.

Adieu, jusqu'à la prochaine lettre que tu ne liras pas."


Lettre n° 8 a écrit:



A ma belle Dame, la fée douce !

Ô ma belle Dame, en haut de votre balcon,
J'aimerais vous caresser de milliers de façons,
Une si longue attente pour une si courte vie,
Jolie damoiselle, de vous, je suis épris.

Votre gracieuse beauté est mon rayon de soleil,
Votre douceur et votre tendresse m’émerveillent,
Vous êtes la lumière qui illumine mon cœur,
La fée qui scintillent à mesure de notre bonheur.

Contre vous, ma belle Dame, je me sens libéré,
Dans vos bras, j’aimerais m’envoler,
Dans la forêt enchantée, au pays des fées,
Et me faire découvrir tous les ciels dégagés.

Vous possédez la grâce, le cristal dans la voix,
Votre visage lumineux déchaîne mon émoi,
Votre douce rivière d’ébène coule entre vos deux ailes,
Et m’enveloppe de sa chaleur qui me rend frêle.

A l'aube de votre clarté, je me suis laissé emporter,
Par le parfum de votre peau, je me suis enivré,
Saupoudrée de roses, la poussière de fée,
Dansez autour de ma vie, je vous suis dévoué.

Ô ma chérie, ma fiancée,
Reposez-vous au creux de mes bras enlacés,
Pour vous donner les rêves les plus doux,
Sentir le battement de vos ailes dans mon cou.

Belle de nuit, fée de mon cœur enflammé,
Je frémis à vos caresses, je chavire à vos baisers,
Vibrez en moi, peu importe mes soupires, mes cris …
Renvoyez-moi la magie de votre âme pour laquelle je suis épris.

Avec tout mon amour, ma passion,

Votre dévoué Seigneur,
Qui vous appartient pour l’éternité


Lettre n° 9 a écrit:



Poème d'hiver écrit pour Elle

Il était grelottant mais Elle l'a réchauffé
Egaré dans le noir, mais Elle l'a éclairé
Un soleil doré dans la vie de celui
Qui fuyait sans relâche et l'hiver et la nuit.

Endormi dans les bras de Celle qu'il aimait
Il rêva de montagnes, de plaines et de forêts
Il rêva de couleurs qu'il croyait disparues.
Plus besoin de pleurer au Paradis perdu !

Puis il se réveilla scintillant de lumière
Baigné dans le regard de Ses tendres yeux verts
Deux sourires se répondent et se rejoignent enfin
Il ne seront plus seuls et ce, jusqu'à la fin !

_________________
jake
Et deux dernières lettres étaient arrivées avant la clôture du concours à l’heure cendrillonesque. Jake les afficha et laissa à présent les Comtesses, grande Dame du Poitou qui brillait par leur charme, de juger ces jolies lettres d’amour.

Lettre n° 10 a écrit:



À mon beau pur-sang blond !

La liberté était ta ligne directrice,
Les promesses, hors de ton vocabulaire.
Tu vivais selon tes caprices,
Jusqu’au croisement de nos itinéraires…

D’abord un sourire, puis une rigolade,
Nous développions une belle complicité.
Suivirent ensuite les accolades,
De plus en plus passionnées…

Nos lèvres se frôlèrent,
Mon cœur battait la chamade.
Aucune promesse à l’annulaire,
Mais celle d’une belle escapade…

Le temps nous a unit,
Nos cœurs se sont offerts,
Ton humour m’a conquit,
Et nous voilà de concert…

Délire par dessus délire,
Nous élaborons une liste d’invités.
Je caresse l’idée comme du cachemire,
Malgré les omniprésentes impossibilités…

Je n’imagine plus un jour sans toi,
Plus aucune caresse autre que les tiennes.
Je prie pour que cette armée te renvoi,
Et qu’enfin, tu me reviennes…

Toi, mon beau pur-sang,
À jamais tu seras dans mon cœur…


Lettre n° 11 a écrit:



Lettre à L.

Je peux coller le souvenir de votre visage sur chaque objet et bien que lointain.. le parfum de notre vie d'antan, sans cesse, épouse mes pensées..

Souvenir de vous.
Souvenir de nous.
Et pourtant.. sans écho..
Doux.. de vos fins sourires..
Drôle.. de notre première rencontre..
Chaud.. de notre première étreinte...
Vulnerable.. de votre premier aveu...
Déchirant.. de ma première trahison.. puis de la disparition
Vide.. de votre absence.

Pour tout vous dire..

Les traits d'Eros n'épargnent en rien ma chair..
Cet amour me ronge.. peut être autant que les vers qui vous entourent.
Chaque jour.. chaque nuit.. une vive douleur s'empare de mon flanc meurtri par ses insistances.
Chaque soupir nourrit mon tourment,
Cet amour que je porte à votre encontre.
Cette douleur est devenue mienne, silencieuse, secrète, intime.. de plus en plus lourde elle devient.
Combien de temps encore.. le supplice durera?
Pourrai-je encore un jour susurrer à votre oreille ce doux sentiment dont je suis la proie?

Vous n'êtes plus.
Vous ne vivez plus que par mes pensées..
Vous n'en restez pas moins mon Valentin
Car jamais rien n'affadira le rouge qui est mien..

Prenez soin de vous Belle Âme..
Mon corps est ici bas..
Mais mon âme ne vous a jamais quitté.

Votre petite crasseuse cul nu blonde à la peau aussi douce que celle d'une aristocrate.

_________________
jake
C’était le moment, c’était l’instant. La remise des résultats du concours allait avoir lieu. Jake avait grimpé les marches du kiosque pour donner proclamer le vainqueur du concours. Le jury avait délibéré. Les Comtesses avaient mis plus de temps tellement la qualité rendait difficile le choix du vote.

Il prit la parole d’une voix claire et bien audible commençant par la dernière lettre pour terminer par la première.


« Tout d’abord, je remercie tous les participants et participantes pour avoir participer à ce concours de la plus belle lettre d’amour. Je peux déjà vous dire que pour mois, toutes les lettres sont gagnantes car elle vienne tous du cœur mais les Comtesses du Poitou ont fait leur choix. Chacune d’elle m’ont coté les lettres sur 10, Dame, Lady, Dame Sophie et enfin Dame Icie. Je vous donnerai donc les totaux sur 30.

En 6ème place, la lettre n° 9, celle de Messire Azzazelo a obtenu 15 points. Félicitation à vous.

Ensuite, en 5ème place, se partage 4 lettres d’amour. Elles ont obtenue 18 points chacune. La lettre n°1 de demoiselle Cornélia, la lettre n° 4 de demoiselle Doryane, la lettre n°6 de demoiselle Florelanne et enfin la lettre n° 7 de Messire Sagaiii. Bravo à tous.

En 4ème place, encore égalité pour 3 lettres d’amour qui ont obtenue 19 points par le jury. Il s’agit de la lettre n° 3 de Messire Antefoqer, la lettre n° 5 de demoiselle Aude et la lettre n° 11 de demoiselle Zelie. Félicitation vous trois.

Enfin, les 3 premières places sont attribuées, en troisième position, la lettre n° 2 de demoiselle Emilie avec 22 points. Félicitation soeurette. En deuxième position, la lettre n° 8 de Jake avec 25 points. Et enfin, la plus belle lettre d’amour est la n° 10 appartenant à demoiselle Kykyne avec 26 points.

Bravo à vous et merci d’avoir participer à ce concours. Si les Comtesses ou la gagnante souhaite dire un mot. Venez me rejoindre. »


Il sorti un gros bouquet de fleurs et le tendit à la gagnante du concours.

« De la part du jury ! Encore bravo. »
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