Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[rp] A l'assaut du chateau

Chlodwig_von_frayner
Le jeune Duc, après avoir ourdit les plans les plus machiavéliques dans le simple et évident but de s’emparer d’un château ruiné, s’était décidé à reprendre sa route, complètement rond, saoul, fait, fin détruit, enfin bourré quoi. Y a des rencontres en taverne qui vous forcent à boire que voulez vous. Et puis, les moines, les routes poussiéreuses (oui la poussière… ah mon dieu… et sans mirabelle en plus), eh bien ça donne soif. D’ailleurs faut il seulement une bonne raison pour boire ? Le Roy de France aurait sûrement répondu qu’un état d’éthylisme avancé était son état naturel… et que donc il ne fallait pas y voir de mal.

Il fit donc un tour en direction du campement militaire, parce que bon… vu son état il n’était pas sur d’arriver à trouver sa route. Et puis… les pieds… vous savez… c’est pas si bête ces choses là… eh ben ils l’avaient conduit tout droit vers les tentes avec des feux, les machins tout éclairés. De là à en conclure que les pieds avaient un cerveau indépendant de l’autre dans le crâne… Pourtant ne disait on pas bête comme ses pieds ? Et puis… Était il séparé en deux hémisphères comme là haut où y avait il un cerveau droit dans le pied droit et un cerveau gauche dans le pied gauche… oui quand on est bourré on se pose beaucoup de questions.

Toujours est il qu’il demanda, complètement sec, à ce qu’on lui amène la capitaine… devant le refus (apparemment elle devait sûrement dormir) il parti dans une longue explication où il était question de poneys-pocampes, d’infiltration souterraine et autres joyeusetés pour passer par les cerveaux des pieds, et avec une implacable logique, il leur expliqua que pour ces raisons la capitaine l’avait invité à passer et que donc ils seraient bien aimables si ils pouvaient le mener à elle… et curieusement… c’est ce qu’ils firent.

_________________
Gnia
Non non, la Capitaine ne dormait pas. La Capitaine parachevait le clou de sa soirée, la Capitaine apportait les dernières pièces à l'édifice majestueux de sa magnifique griserie, pour atteindre son stade ultime. La Capitaine se finissait soigneusement en se pintant consciencieusement.
Pas étonnant que les soldats qui gardaient le camp aient hésité à laisser un pauvre bougre affronter ça. Mais bon.. Dans l'état où il se trouvait...

Lorsque son mécène de beuverie fut introduit sous la tente comtale, son unique occupante tâcha de paraitre moins vautrée sur son siège et l'invita d'un geste à prendre place et à user du bon vin à discrétion, avant de l'apostropher en agitant un index docte


Dites... Chais pas si c't'une bonne chose que vous soyez v'nu en fait...
Parait qu'on raconte qu'vous faites d'la conrespiration en taverne blayoise...

Z'êtes à priori pas fréquentab' du tout...


Et de prendre un ton maternaliste en lui faisant les yeux doux tout en ajoutant

Si vous expliquiez à vot' capichef comment qu'vous comptez l'piller c'château ? Hein ?
En soulant les gardes ?


Et de glousser sans parvenir à se retenir à cette simple et pourtant efficace idée.

Mais avant, on va boire un coup... C'te fois c'est moi qui offre...
_________________
Chlodwig_von_frayner
Et c’est on ne peut moins surpris que notre cher Duc se retrouva à apprendre qu’une fois de plus il était un dangereux criminel en liberté et qu’il allait prendre le château. Certes il avait de nombreux amis assez inavouables et il n’en n’était pas à son coup d’essai mais tout de même, il ne pensait pas que sa réputation avait à ce point traversé les frontières jusqu’à provoquer ce genre de phénomène collectif nommé psychose. Enfin pour le moment il aurait bien été incapable de mettre un nom derrière tout ça vu qu’il était complètement plein.

J’vous l’ai dit m’dame, je suis un individu sans aucune morale et absolument infréquentable. Je me constitue d’ailleurs prisonnier en ce moment même. Vous pouvez passer les fers et tout. Je me rend, vous m’avez découvert…

Il la regarda, puis voyant qu’elle ne plaisantait pas se racla la gorge… et se laissa tomber sur un siège, plus qu’il ne s’y assit.

Ne rigolez pas ! C’est comme ça que j’ai perdu un château une fois ! Le Duc était trop gros voyez vous, m’dame capichef, et donc on s’est rendu dans le château la nuit et on a fermé les portes, ben oui y avait pas de gardes… Et pour fêter ça on a vider les caves du château… et… on a perdu… Donc conclusion ! Il ne faut jamais boire après avoir pris le château, mais bien avant !

Il éclata alors d'un rire parfaitement stupide qui n'avait d'autre raison d'exister que l'alcool. Et lui de regarder à présent si elle allait tenir sa promesse de lui filer de quoi boire… parce qu’à parler, il faisait soif.
_________________
Gnia
Rhaaa le boulet... Il était tellement rond qu'il avait même pas repéré la boutanche et son godet pour invité surprise posé sur un coffre siégeant à la droite de la mère Saint Just. Elle dut puiser loin dans ses ressources pour se hisser et tendre le bras vers l'objet de tous les désirs, en verser une partie sans en foutre la moitié à côté dans un godet et se redresser lestée du tout en tentant de ne pas achever de vider le verre.

Prisonnier hein ? Les fers, toussa... Hmmm... 'Téressant....

Et de tendre le godet à son vis à vis avant de reproduire l'opération pour sa pomme.
Une fois le plein effectué, la Comtesse put enfin carburer à la vitesse de croisière....


Ouais donc, l'alcool reste un bon moyen, mais seulement avant... M'enfin si vous m'avez l'air pas trop nul pour piquer du château, vous m'avez l'air à chier pour les garder par contre...

Z'avez quoi d'autre comme plan de secours au cas où ?
Envoyer vos maîtresses rancunières en furie contre les murs du château, comme l'défilé qu'on a eu en taverne tantôt ?

_________________
Chlodwig_von_frayner
Il regarda avec délectation le godet se remplir progressivement d’alcool… parfait… comme disait souvent le vieux fou de Guise, la soirée continue ! Manquait juste… ah non, la capitaine était une femme donc il ne manquait rien. Il se mit donc à regarder intensément ce que Blanc Combaz fils avait qualifié de « justes et fermes » tout en vidant allégrement le premier verre qui tomba sous sa main. Ah elle le piquait au vif ! Bon elle n’avait pas tort, mais tout de même, elle le piquait réellement au vif là pour le coup.

V’z’y trompez pas, c’était un coup de chance. Maintenant j’ai un plan de secours bien sur, il faut toujours avoir un plan B puisque le plan A ne marche jamais. C’est simple, il faut devenir un as du camouflage ! Je vais me déguiser en arbre et ainsi personne ne me reconnaîtra lorsque j’infiltrerais le château, puis le chemin de ronde en démontant les gardes un à uns.

C’est tout une stratégie… je dois encore peaufiner les détails mais ça devrait marcher… J’espère que les coffres guyennais sont blindés de pognon parce que je compte pas repartir les mains vides, j’ai amené une horde de poneys avec moi pour transporter les marchandises, genre la pierre, le fer, les rames, les peaux…


Il enquilla à nouveau un verre, le verbe à présent haut maintenant qu’il avait un peu bu. Mais que voulez vous, la classe on l’a ou on l’a pas… et quand il s’agit d’impressionner de tels… avantages mammaires, rien n’est trop beau.
_________________
Gnia
Alors c'était ça, l'amant éternel de sa blonde vassale, le meilleur coup qui soit, celui pour lequel la volcanique daignait s'éteindre et même se laisser dompter. Ben purée... Ca payait pas de mine quand même...
Un bon compagnon de beuverie certes, mais avec des stratégies et des plans à la con. Pardonnez moi du peu.


Nan mais sérieux ? Un arb' ?
Y'a pas d'arb' sur l'chemin de ronde, y'a des glands, ça c'est sûr, mais des arb' nan.
Donc vot' plan B, c'est juste de la bouse. Z'ont beaux êt' glands les troufions du château, sont pas complètement finis à la pisse quand même.
Un arb' qui bouge sur un chemin de ronde, ça fait pas camouflage idéal quoi.

Moi j'dis...


Rien pour l'instant.
Parce que d'une, faut le temps de recharger les batteries, et faire la navette entre les deux godets devient une manoeuvre fort périlleuse.
De deux, ben faut réfléchir à une truc plus mieux comme déguisement pour prendre un château.
De trois, le regard insistant sur ses poumons, ça devient déstabilisant, même confite comme elle est.


Moi j'dis, que...
Mardalafin ! Arrêtez d'lorgner mes seins, ça m'déconcentre...

Ca c'est dit...
Donc j'disais que... Pour aller vous trimballer sur un chemin de ronde, c'est pas en arb' qu'faut se déguiser, c't'en pierre.
Donc ouais nan, plan C, ça devient obligatoire là.

_________________
Chlodwig_von_frayner
Alors là elle était forte, maligne même, encore un coup des seins, à coup sur les femmes avaient en plus du crâne et des pieds des cerveaux là d’dans. Mais forcément ! Ça poussait sûrement partout comme des champignons ces bêtes là. L’évidence le frappait à présent… Mais n’empêche… elle avait un de ces dons pour compliquer les choses les plus simples… comme si il allait y avoir des gardes femmes…

Raaaah mais arrêtez de me contredire. Contentez vous de dénuder vos seins et faites un peu la potiche. La plupart des femmes y arrivent très bien. Nan, vous faut que vous fassiez de l’esprit ! Les femmes qui font de l’esprit c’est mauvais ! Après elles finissent par se croire intelligentes.

Il pencha un peu la tête sur le côté.

Ils sont très biens vos, seins, je ne vois pas pourquoi vous voulez que je regarde ailleurs. Après tout, c’est un peu un appel au regard voyez vous, c’est provoquant ! Nan tout ça c’est votre problème.

Et le jeune homme complètement plein but un nouveau verre sans même prendre le temps de le savourer… c’était… un remontant… oui… pour la belle vue qu’il venait d’avoir, fallait au moins ça pour ne pas s’évanouir… enfin… c’est ce qu’il fallait se dire. Fallait une excuse pour tout.

Pour en revenir à mes plans, je vous trouve très négative, croyez moi face à des lorrains ça marcherait. Il faut croire que les guyennais sont un peu plus malin. J’avoue que pour le coup du plan C… Je sèche un peu… expliquez moi comment, tout seul, je peux m’emparer de vot’palais de l’ombrière. Je veux bien croire que vos sour….

Il tangua un peu et ne trouva comme seul truc intelligent à faire… que de se remplir un nouveau verre pour le vider tout aussi vite.

Je… je disais quoi ? Ah oui… le château. Eh bien c’est simple, j’enverrais mon armée de poneys roux tout simplement ! Quelle question ! Il n’y a qu’un moyen, la peur… soyez sur que ces choses là répandraient la terr…

Il tangua à nouveau… la salle… enfin si on pouvait appeler ça une salle, tournant franchement cette fois.


Euuh… je disais quoi ?
_________________
Gnia
Ah bah vala, quand on avait plus rien à contre-argumenter on faisait son misogyne de base, normal. L'évidence même un cerveau et des seins ça pouvait pas aller de paire.... 'Fin, de traire, plutôt.. Heu.. Nan pas traire... C'était pas ça... En trio. Là !

Ah mais faites pas vot' mâle sans cervelle de base hein ! Lâchez mes tétins deux s'condes et tâchez de m'trouver d'quoi vous faire prisonnier autre que les âneries qu'vous m'avez sorties jusque là.
Ca fait pas lourd pour monter un dossier à présenter au procureur toussa.


N'empêche qu'avec ces histoires de seins, il avait donné une idée à la Saint Just. Le souci c'est qu'il bougeait un peu trop et ne tenait pas en place et ça lui filait le tournis. A moins que ce soit elle qui bouge et non lui... Question qui méritait que l'on s'y penche...
Naaaaaaaan, pas se pencher ! Très mauvaise idée ça, se pencher.


Des poneys roux... Oh purée, ben chais pas pour qui qu'ils v'z'ont pris les gens qu'on donné l'alarme sur vos comploteries en taverne de Blaye, mais entre nous, v'z'ont surestimé...


Bon pas que le zouave l'ennuie, mais là concrètement autant de réflexions intenses sur les façons les plus ridicules de prendre en château ont achevé de la fatiguer, et alcool aidant, ben concrètement, c'est l'heure où retentit, puissant et irrépressible, l'appel de la couette. Ou plutôt dans le cas présent, l'appel au lit de camp inconfortable et à la couverture de laine humide.

V'disiez que c't'était l'heure de pioncer.

Se lever de son siège. Doooooouuuuuucement. Vala.
Se régler sur poilotage automatique et donner le cap. Difficile mais réussi.


Bon ben, c'pas tousa, mais c'fait tard...
D'mandez aux gars qui sont d'quart dehors, vous trouverons un coin pas trop crade où pieuter...


Baragouiner une vague prise de congé tout en s'écroulant toute habillée sur le pauvre lit de fortune. Fait.

_________________
Chlodwig_von_frayner
Mais il essayait de trouver des raisons pour son incarcération, il essayait vraiment ! Pourtant… l’idée d’avoir une capitaine sexy lui passer les fers et le maltraiter un peu aurait du le stimuler, tout homme a forcément un jour ou l’autre des pensées masochistes, et là pour le coup si ça avait été son fantasme il aurait été comblé, une femme de caractère, qui lui donnerait sûrement le fouet… Dommage…

Ne me souzestimez pas m’dame, je suis sur qu’à moi tout seul je peux encore prendre le contrôle du royaume de France z’en n’entier ! Comme ça z’en claquant des doigts ! J’ai l’air d’un crétin au premier abord, et même si c’est sans doute vrai, j’ai parfois des z’éclairs…

Il se leva, comme elle, ne parvenant pour le moment qu’à imiter ses gestes… Il fit un pas en arrière, trébucha et se rattrapa … un truc, mais quoi… aucune importance, il fit deux pas en avant… et re-trébucha.

Ze vais vous laizer. Vous baizer… vous laicher… vous… laisser… ‘fin… m’cazer quoi. Euuh… m’casseeeeer !

Il fit un pas à nouveau en avant alors qu’elle se laissait tomber sur le lit…

Ravis d’avoir fait vot’connaissan…


Il trébucha à nouveau et s’écroula sur elle assez brutalement, léger choc qui se fit ressentir alors que sa tête heurtait une partie délicate et… charnue du corps, la même qu’il regardait depuis tout à l’heure. Impression de déjà vu ? Pit’être… mais pour le coup ça n’avait rien d sexy puisqu’il délirait, la tête en sky… Tout tournait, il n’avait même pas conscience de l’endroit où il se trouvait… La bave coulait au coin de ses lèvres, glissant légèrement et harmonieusement entre les deux vallées…

Chekchy !

_________________
Gnia
Madame était déjà bien partie, quelque part entre des rêves d'arbres poussant sur des châteaux, de poneys roux et ivres se transformant en pierre et de crétins bourrés montant à l'assaut de palais sous les éclairs....

Ah ouais mais non !
Choc qui se répercute dans ton son corps au coup de bélier pile sur les portes capitonnées sous formes de seins du palace Saint Just.
Désagréable sensation d'un truc visqueux qui goutte sur son buste et trace une rigole pile entre ses mamelles.
Poids pesant qui exerce une pression de mauvaise augure sur son ventre...


Grmmmlllgggblll... 'rêtez d'vous vautrer sur mon bide, ça m'file la gerbe...

Tentative désespérée de faire bouger le voyageur terrassé du coussin moelleux qu'il s'est déniché. Dernier coup de semonce, ultime tentative du désespoir

Hmmmm... J'vais veûmir....

Heureusement qu'à cette heure et dans cet état tout est ralenti et potentiellement remis à après avoir cuvé. Quoique pour l'envie sus-mentionnée, il faut se méfier, ça vient pas quand ça prévient, et ça vient sans prévenir.

_________________
Chlodwig_von_frayner
Gné… papotib… No comprendo y a de trucs parfois, sous l’influence de substances certaines et certifiées comme altérant la raison (qui sans vouloir faire d’apologie font parti du patrimoine français ! Alors quand il s’agit de médoc venant des caves de lesparre ou de castelnau, nous ne pouvons que vous inviter vous servir allègrement, mais payez votre quittance aux châtelains !), eh bien parfois on pige rien et pour le ocup il tait tellement dans les vappes qu’il ne chercha même pas à trop bouger, les pieds à moitié hors du lit de camp, la tête bien… hum… bien et confortablement installée sur une partie fort bien rembourrée et fournie.

Bref… Inutile de dire qu’il se bougea à peine de son ventre… fut ce suffisant pour ôter toute envie de… lâcher le contenu de son estomac sur notre cher duc, seule la nuit nous l’apprendra mais une chose était sure… Il était bourré !


Z’allez vous faire… f… foutre… pitaine…

La suite fut un trou noir lorsqu’il sombra complètement dans les vapes délicieuses, la tête tournant complètement… le ventre aussi un peu… et puis… rien…


Y'a pas, c'est'c'bar-là qui m'fout les boules
Y'a trop d'bruit trop d'fumée trop d'viande saoule
J'refile ma boutanche au pianiste
Pour qu'il emmanche un twist
Et j'm'arrache avec la poule.
Sa turne c'est pas l'palais d'l'Elysée
Y'a même rien qu'un pieu fait pour tringler
Je raque et j'm'endors tout de suite
Pas vraiment la grande frite
Que'qu'part j'ai d'jà embarqué.

[pavillon noir, soldat louis]
_________________
Gnia
[ "L'important c'est pas la chute, c'est l'atterrissage."]

Si celle du Duc de l'Aigle avait été fort à propos amortie par le moelleux des Seins Justes - et Fermes comme le préciserait le jeune Blanc Combaz sans jamais pourtant n'avoir pu caresser ne serait-ce que l'espoir de le vérifier - l'atterrissage matinal de la Saint Just fut autrement plus rude.

La tête dans un étau, le bruit habituel d'un camp militaire qui se réveille résonnant atrocement dans la caboche ouateuse de l'Artésienne, les yeux collés se refusant à s'ouvrir sous la lumière crûe du jour, la bouche pâteuse et... un poids sur elle qui l'empêche de respirer. Et qui.. ronfle ?

Les paupières s'ouvrent doucement, prudentes, et avisent une tignasse blonde. Et là le coeur a un raté. Keuâ, un blond ?
Mais qu'est ce qui t'a pris, Saint Just, depuis quand tu fais dans le blond ?
Et d'ailleurs... Ouf... Tout porte à croire que le blond en question, elle ne se l'est pas fait. L'honneur est sauf.
Reste à déterminer qui il est et ce qu'il fout là, la tête calée entre ses seins, ronflant comme un bienheureux nourrisson.

L'esprit mouline et finit par mettre la main sur un dossier de données. Clic droit. Hmmm alors... Voyons...
Ouvrir... Ouais, semblerait qu'il va falloir.
Explorer... A voir.
Partager... Nan, pas dans l'immédiat
Créer un raccourci... Nan, déjà que j'sais pas ce qu'il y a là dedans...
Supprimer... On avisera ensuite.
Propriétés... Ca peut toujours servir de le savoir.

Ah ouais... Donc... Chlodwig Von Frayner, pilleur de château, spécialité ès arbres bourrés, affreux héritier sans morale et infréquentable, mais qui est prodigue en tournées offertes de son état. Suspect identifié.
Quant à savoir ce qu'il fout là... Ben... Hmmmm... Pas très important pour l'heure. L'urgence est à pouvoir se libérer du poids mort au plus vite.

Et avec toute la douceur qui caractérise parfois si bien la Saint Just


Hahem... Là, la poitrine tangue dans dangereusement faisant osciller la tête blonde. Ca vous ferait chier de bien vouloir dégager vot'tête de sur mes seins que j'puisse respirer et qui sait, voir même me lever ?

Tout y est, le ton méprisant juste ce qu'il faut, l'accent picard à couper au couteau, l'haleine fraîcheur fond de cuve, la petite pointe d'agacement qui va bien.
_________________
Chlodwig_von_frayner
Je ne sais pas si vous avez déjà eu un lendemain de cuite, mais Chlo ça lui arrivait souvent. Et pour le coup c’était jamais agréable. Là pour le coup, il avait la bouche bien pâteuse, le crâne encore dans le cirage, la tête qui lui tournait encore assez pour ne pas lui faire ressentir les effets dévastateur de la gueule de bois, genre le mal de crâne qui te vrille la tête et t’oblige à boire de l’eau sous peine de tout dégobiller sous peu (toute ressemblance avec une situation réelle serait BIEN EVIDEMMENT TOUT A FAIT FORTUITE, le médoc ne provoque pas de tels effets, le médoc est sain). Et donc la voix qui s’éleva pour lui intimer de dégager lui fit l’effet d’une sorte de parole venu d’au dessus de lui…

Genre… quelqu’un lui parle… mais… mais non, il est bien là, il a un oreiller mœlleux et en plus il fait tout chaud… et comme ça tourne pas mal, il se raccroche à son « oreiller » et s’y cramponne un peu plus pour mieux s’y arrimer. Sa voix, à moitié endormie s’élève dans un léger murmure.


Mmmmmh… plus tard… je dois encore faire des trucs.

Il n’avait rien capté de ce qu’elle avait dit, mais une chose était sure, il n’avait aucune envie de se bouger. Il était réellement bien ici.
_________________
Gnia
Et d'écarquiller les yeux qui fixent le toit de toile tout en retenant un "aaaargh" consterné.
Mais c'est qu'il pétrit son pain sans vergogne, le boulanger du dimanche !
C'est qu'il s'en cogne complet de ce qu'on lui a demandé le sourd comme un pot !
C'est qu'en fait, il se fout de sa gueule, en toute simplicité !

Bon, là, fallait rester zen, pas crier, ça fait encore plus mal à la tête.
Réfléchir, tant que faire ce peut avec le crâne en mode alambic sur le retour.
Agir, sans précipitation, histoire de pas déranger des humeurs qui ne demandent qu'à s'épandre.

D'abord, détacher un à un les doigts qui se cramponnent sur sa chemise et qui serrent les protubérances mammaires à s'en faire mal, et lui faire mal par la même occasion.
Ensuite, tâtonner à la recherche de quelque chose qui fera office d'oreiller.
Enfin, et c'est la partie la plus délicate de l'opération, se glisser hors du lit et placer l'oreiller sous la tête du Blond.

Autant dire, que ce fut bien évidemment raté, le visage du blond sus-mentionné venant mollement s'écraser sur la couverture rêche, puis pris en sandwich sur l'autre versant par un oreiller moisi. celui que la Saint Just n'était pas parvenue à glisser sous la tête.

Haha ! Libre ! Enfin !
Libérée, certes, mais pas sortie d'affaire.
On l'a déjà dit, trop de gestes brusques réveillent des choses qui jusqu'alors étaient sagement restées tapies dans l'ombre, attendant leur heure.
Ben visiblement, c'était l'heure.
De dégobiller, oui, rhaaa, faut tout vous expliquer... Tssss.

Et tandis que la Comtesse s'était précipité sur le seau à ablutions le plus proche, le premier messager de la journée fit son entrée et, sans se laisser décontenancer par la scène pitoyable qui lui était offerte de contempler, commençant son rapport.


Les nouvelles du jour de l'Ombrière et les derniers rapports de maréchaussée, Capitaine !
Et une missive du Poitou !


La tête dans son seau, la comtesse lui fit signe d'attendre deux secondes, le temps qu'elle termine ce qu'elle avait à faire. Une fois le visage rincé, elle presta enfin attention à celui qui attendait, impassible, et tout en s'essuyant le coin des lèvres, lui commanda de tout poser sur l'écritoire à l'orée de la tente.

Rapports des maréchaux.. Mouais...
Lettre du Poitou... Le comte qui demandait ce qu'elle comptait faire de son armée avant de daigner lui filer son agrément...
Ben... A jouer à chat perché, c'te question... Profond soupir, lettre reléguée sur un coin de l'écritoire.
Les dernières nouvelles du Royaume.... Hmm... Mouais... On s'en cogne... Ca aussi...

Un sourcil qui se hausse, la main hésitante qui retourne un ou deux parchemins, le regard encore un peu trouble qui se concentre sur quelques lignes...
Et une puissante exclamation.


Putain de bordel de merde ! Dites moi pas qu'c'est pas vrai !

Erf... Chhhhhuuuuuuut...
On l'avait dit pourtant qu'il fallait pas crier...

_________________
Chlodwig_von_frayner
Ta gueuuuuuuuule !

Le cri raisonna dans la tente (si il fut possible qu’un cri pu raisonner dans une tente, disons qu’il retentit). Le Ducounet venait de se réveiller. La tête entre ses mains, il se redressa. Ca tournait vraiment beaucoup là. Vraiment trop. Il se releva, salement éméché, l’haleine empestant les égouts et les relents de vins. Heureusement, l’estomac était calme… pour le moment. Fallait voir combien de temps ça durerait. Généralement, il fallait attendre de dessaouler encore un peu… et là tout se mettrait à tanguer de façon régulière… et là bonjour les dégâts… les résultats il les connaissait à la perfection…

Il se leva et se dirigea en titubant vers une chaise où il se laissa tomber. Il avisa le godet vide devant lui… Comment on disait déjà ? Ah oui… soigner le mal par le mal. Et puis… il fallait bien commencer la journée par quelque chose de fort. Il jeta un regard encore embrumé à la capitaine et se servit un premier verre qu’il dégusta du bout des lèvres. La première gorgée fut difficile à avaler, très difficile, au point que son estomac fit une légère embardée. Mais finalement il parvint à descendre le verre en entier.

Il resta un instant assis sur le siège, essayant de retrouver des bribes de souvenirs… Il devait prendre le château… mais ouiiii c’était ça, il devait tout piller. Par contre il était incapable de dire pourquoi il devait aller se balader dans une foret au milieu des arbres. Sûrement une de ses lubies.

Z’avez quoi à crier comme ça ? Y a des gens qui essayent de dormir. Le château vient de tomber ? J'vous jure c'est pas moi, j'ai un alibis d'ailleurs, j'étais en train de boire.
_________________
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)