[RP]La source chaude...

[Seizième jour de l'an de grâce mille quatre cent cinquante neuf à Castillon.]

La petite Anne qui était plutôt morose ces derniers temps, décida de partir à l'aventure aux alentours de la ville.

Plusieurs fois elle s'était retournée, intriguée par de petits bruits, mais ne remarqua rien de spécial derrière elle. Elle continua donc son chemin, jusqu'à une petite source, perdue dans les sylves.

Les joues érubescentes d'effort et sourire aux lèvres, la petite blonde était heureuse de trouver un point d'eau, désert, dans un paysage laissant rêveur.
Certains arbres, avaient déjà quelques bourgeons et pourtant on ne pouvait pas dire que le printemps était là...
Quelques primevères sauvages, fleurissaient de-ci de-là et des crocus pointaient le bout de leur tiges.
Les perce neige recouvraient quelques par terre de verdure...
Les bords de la source étaient recouvert de cette fameuse argile riche, dont on lui avait fait les éloges.

Non loin de là, se trouvait un bosquet. Elle avait regardé autour, histoire de voir si personne errait dans les environs.

Elle fut surprise par les vapeurs émanant de la surface de l'eau. Elle se baissa donc doucement, soulevant quelque peu sa houppelande histoire de ne pas la détremper et y fit pénétrer le bout de ses doigts, prit un air étonné, lorsqu'elle s'aperçut que l'eau était plus que tiède.

Une source chaude, voilà où la blondinette avait atterrit. Elle se réjouissait d'avoir découvert une petite perle et décida d'y reposer un peu ses petits pieds.

Elle s'assied sur un petit tronc qui était couché sur le bord, ôta ses bottes, puis ses bas fins et après avoir tortillée ses orteils enfin libérés de leur prison, elle les fit entrer dans l'eau.

Elle ferma les yeux, levant légèrement le visage vers le ciel et profitant de quelques rayons de soleil, qui perçaient le feuillage.

[Seizième jour de l'an de pâques mille quatre cent cinquante huit]

Ho non voilà ce qu'elle redoutait depuis tant de jours. Que sa mère parte en douce et les laisse, elle l'avait convaincu de sortir de chez les nonnes, de ne pas partir en pleine nuit.

Et voilà il manquait sa pelisse, et sa besace. Elle jeta un œil aux enfants qui faisait la sieste, dit à Célestine qu'elle allait rattraper sa mère, et qu'elle surveille les enfants elle ne serait pas longue.

Lil' enfila sa pelisse, et sortit. regard à droite à gauche et décida d'aller tout droit. Après avoir presque couru la jeune fille aperçu sa mère qui se dirigeait vers un bois. De son entrainement aussi bien à la caserne, qu'au poste de kef maréchal, elle se fit discrète et suivit doucement cette dernière.

Ouf elle partait pas, elle la vit s'arrêtait et enlever ses bas. Norf même pour se suicider sa mère était maniaque. Voilà quand elle disait vouloir partir c'était rejoindre Aristote.

Lil' ne l'entendit pas de cette oreille.

Pas encore une mère qu'elle allait perdre...Et annoncer à son père que sa mère s'était suicidée, elle préférait éviter ça.

Écoutant que son courage, la brunette sortie du talus, et se précipita sur sa mère, le choc les fit tomber l'une sur l'autre

- Tu es folle maman pense à nous et aux petits, je suis pas une vache laitière....Et que dire à papa si tu meurs....

Les yeux de la brunette avait viré du violine au noir, la colère grondait en elle....

Le jeune paysan avait décidé de se rendre a la mine sa faisait bien longtemps qu'il n'y avait pas été pensait il un peu honteux


Trop occupé a faire des essais de fumure et de purin d'orties sur son champ sans pour autant parvenir a dépasser les 22 sacs

Ce n'était que partie remise une journée de travail sous terre l'aiderait peu être a comprendre ce qui se passait dessus et lui changerais les idées
peu être..........

il marchait d'un bon pas en ce disant bon dieux que c'est loin!

son esprit revenait sans cesse a la même pensée son champs lui semblant si loin depuis quelques jours

[Seizième jour de l'an de grâce mille quatre cent cinquante neuf à Castillon.Namého!!!]

Rêveuse et détendue, la petite blonde, prenait l'air.

Mais sans avoir eu le temps de dire ouf! Lilya s'était jetée sur elle. Une hystérique !!!

Anne tomba en arrière et se retrouva avec Lil couchée sur elle.

- Tu es folle maman pense à nous et aux petits, je suis pas une vache laitière....Et que dire à papa si tu meurs....

-De quoi? Mais tu as perdue la tête ma pauvre fille? Pourquoi vouloir que je meurs m'enfin?
Je viens de trouver cette petite source et je venais m'y détendre un peu...
Tu crois quand même pas que je vais mettre fin à ma vie, non?
J'ai des petits et Aristote, Dieu...Ne me le pardonneraient jamais...Comment aller au paradis solaire en faisant un tel acte?

Interloquée, la jeune femme scrutait sa fille adoptive.

-Comment as tu pu croire une chose pareille venant de moi?

Elle repoussa sa fifille et retourna s'asseoir sur le tronc, puis demanda à sa fille de l'y rejoindre.
Elles restèrent silencieuses quelques secondes, puis la blondinette, regarda sa fille en coin et prise par un coup de folie, ramassa discrètement une poignée de terre gluante, qu'elle lui écrasa sur les cheveux.

La blonde éclata de rire en voyant le visage de sa fille stupéfaite et la boue lui dégouliner le long des joues...

-Fermes la bouche ma chérie, tu risques de gober une bestiole...

Elle se leva d'un bond, ayant peur des représailles et coinça sa houppelande sur les côtés de ses hanches, sachant bien que sa chère fille n'allait pas en rester là et qu'il lui faudrait certainement courir.

[Seizième jours de l'an de PÂQUES mille quatre cent cinquante huit à Castillon menfin!!!]

De la boue dégoulinait des cheveux de la brunette. Ses bouclettes brunes, étaient aplati pour cette boue, norf de norf sa chère mère avait osé.

Et voilà que la blonde partait en courant, alors là elle allait lui payer. Mais vue qu'elle connaissait sa fille, lil' eut une idée, elle ne voulait pas courir. Une idée fusa dans son esprit...

Sa mère avait le dos tourné et Lil' en profita pour s'étaler au sol, et Lil' se mit à hurler de douleur...

- Maman je t'en pris aide moi!!!Je peux pas bouger ma cheville....

Lil' regarda la silhouette de sa mère, et se demanda si sa mère allait rebrousser chemin....ou pas....Elle se tint la cheville, d'une main et d'une autre discrètement prépara de la boue