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Info:
L'Akiron est mis à l'eau, le Tokugawa fulmine.

[RP] Le nom d'un navire, une formalité ?

Togukawa_kadokawa
Le soleil le réchauffait, lui donnait une couleur particulière, un éclat brillant et avenant. L'homme est assis, jouant à le faire glisser entre ses doigts, appréciant sa texture, appréciant le rendu sur sa peau, ressentant chacune de ses particules. Mais il est temps à présent, temps de retourner dans le vacarme du chantier, changer d'odeur, changer d'état d'âme.
Le corps de meut, laissant la grève derrière lui, s'approchant de cette douce odeur boisée, des cris des hommes, des coups de marteaux et des dents acérées tranchant les veines ligneuses.


Tokugawa-sama, un message pour vous.

L'homme incliné, attend que le chef de port prenne possession du pli, et un signe lui permettant de se relever et de se retirer.

L'ongle s'insinue sous le cachet et le brise, libérant le message. Les yeux dansent sur le papier, déchiffrant les signes, alors que le sourcil danse, hésitant entre consternation, étonnement et résignation. Finalement la dernière sensation l'emporte et il se dirige vers le bureau du maître d'atelier pour faire transiter l'information.
La lettre est posée sur le bureau devant l'homme.


Voici les ordres de l'Intendant aux Grand Travaux. Le navire s'appellera l'Akiron. Ainsi le veut le conseil, donc ainsi le veut Oda.

Pas de commentaire supplémentaire des 2 hommes, chacun gardant son ressenti pour lui-même. Le maître d'atelier tout simplement par désintérêt et pour éviter les brimades, le Chef de Port par respect des enseignements ancestraux faisant de la parole de son supérieur un ordre à ne pas mettre en doute.

Lorsque le Chef de Port repasse sur le chantier quelques instants plus tard, déjà une plaque arborant le nouveau nom du navire en devenir est hissé pour que chacun puisse connaître ce pour quoi il travaille.





S'il avait été un paysan, surement ce serait-il laissé aller à cracher par terre en voyant le nom exhibé. Mais il se contentera de détourner les yeux et de passer à autre chose. Si le conseil l'a décidé, après tout, pourquoi s'insurgerait-il ?
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Shaee
Problème du Conseil depuis quelques jours déjà : la main d'œuvre du port d'Oda. Il était déjà très dur de trouver des érudits connaissant la maçonnerie, mais il l'était encore plus de convaincre les quelques rares personnes de se déplacer pour Kiyosu. Les salaires avaient été augmenté, espérant attirer plus de monde. Malheureusement, tout cela était encore trop faible. Beaucoup trop faible. La Daikan avait décidé d'aller elle-même en ville pour apprécier la situation. Sur la longue route, aucun soucis. Les Lézards avaient décidé de ne pas s'en prendre à elle, ou bien ils cuvaient dans un coin.

Ramenant son cheval à un trot léger, la jeune fille pénétra dans l'enceinte de Kiyosu, et se dirigea vers le port qui ne fut pas bien dur à trouver. Shaee héla un des gardes, à qui elle confia son cheval, puis lui demanda le bureau du Chef de Port. Réponse donnée, elle marcha d'un bon pas jusqu'à celui-ci, qui était vide. Mais où donc était Kadokawa-sama ?

La jeune fille resortit, et regarda au loin. Un imposant bateau bouchait la vue. Mais bien sûr , pensa-t-elle, il doit être là-bas ! Souriante, elle marcha jusqu'au bord, où était amarré le bateau qui avait un nom bien étrange...


- Mais qu'est-ce que ça veut dire !
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Togukawa_kadokawa
L'homme était surpris du peu de charpentier qui avaient répondu à ses courriers. A vrai dire, un seul avait accepté de venir travailler chaque jour au chantier naval. L'Akiron avançait donc moins vite que prévu, mais le charpentier avait trouvé là une occupation pour une dizaine jour, et travaillait avec le sourire aux lèvres.

De l'autre côté, un maçon était en train de bâtir les bases de l'agrandissement du port. Le travail dans cette partie était assez vaste et colossal, et le maçon semblait bien minuscule par rapport au travail à fournir. Mais Kadokawa savait qu'il ne fallait pas sous-estimer le travail d'une fourmi, si petite soit-elle.
Bref, même si le travail avançait lentement, au moins il avançait. Et c'était cela le plus important.

Kadokawa s'arrête un instant sur la jetée et son regard se perd sur la ligne de l'horizon. Pas de voile en vue, le dernier navire venu à quai est à présent loin, et même les mouettes, amassées sur les rochers semblent attendre le prochain.

Mais il est temps à présent de retourner s'enquérir de la présence des autres maçons qu'il attend, quitte à lancer des messagers à leur rencontre pour être sûr qu'ils ne se perdent pas. Apercevant la présence de la Daikan, il retient un sourire, la présence de cette femme est pour lui un bonheur sans cesse renouvelé. Sans doute un héritage de ces quelques semaines au poste d'Iac qui les a fait travailler ensemble pendant des soirées entières. Mais il ne reconnaît pas cette charmante personne qui semble en pleine explication avec le chef de chantier, son sourire qu'il pensait éternel ayant disparu.


Et bien Shaee-sama, que se passe-t-il ? Cet homme vous a-t-il manqué de respect ? Je me verrai alors dans l'obligation d'être exemplaire dans la punition à appliquer.

Kadokawa n'avait aucune confiance dans ce chef de port qu'il soupçonnait travailler dans l'ombre pour les écailleux et l'idée d'avoir à lui frotter les cotes de sa cravache lui plaisait plutôt. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas utilisé ces muscles dans un combat contre un être humain, et il devait avouer que cela commençait à lui manquer. Il y avait si longtemps qu'il n'avait pas pris part à une bataille, au milieu des cris des blessés, des cris des guerriers chargeant, des bruits des lames qui s'entrechoquent, des lames qui rebondissent sur les boucliers et les sifflements des flèches s'abattant comme autant d'épines mortelles.

Enfin, l'heure n'est pas aux regrets des temps jadis, l'heure est à une discussion qu'il pressent agréable avec la conseillère qu'il apprécie tant.

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Shaee
L'homme tant attendu s'approche d'elle, l'air inquiet. Shaee le regarde, sans comprendre ce qu'il lui raconte, bien que touchée par ses paroles. Or, elle n'avait pas besoin de protection d'aucune sorte, mais plutôt d'explications claires et immédiates concernant le bâtiment en construction devant elle. En geste d'apaisement, elle posa sa main sur le bras du Chef de Port : qu'il ne s'inquiète dont pas tant et se rassure bien vite. Sourire pour lui faire comprendre qu'elle va bien.

- J'aimerai des explications Kadok-sama. Pourquoi ce bateau s'appelle-t-il donc l'Akiron ? Ce n'est pas ce que le Conseil avait convenu.

Laissant sa main, elle leva les yeux vers lui, se risquant à plonger son regard dans le sien. Ce n'était pourtant pas son genre de transgresser les ordres, et encore moins aux profits des Lézards. Shaee se demandait ce qui avait pu lui passer par la tête ; ce fut à son tour d'être inquiète.

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Togukawa_kadokawa
Le geste et l'attitude de la Daikan rassure le vieil homme qui, d'un geste de la tête, congédie le chef de chantier. Son regard s'adoucit quand enfin ils sont tous les 2 seuls. Pendant un instant il s'imagine 20 ans plus jeune, en train de tenter de convaincre la jeune femme de partager des moments plus intimes ensemble.

Mais bien vite la raison reprend le dessus, à mesure que ses sourcils s'incurvent et son regard s'assombrit. De quoi parle donc sa Daikan préférée ? Son regard fait le tour du chantier à la recherche de la moindre chose qui puisse justifier l'interrogation de la conseillère, en vain.


Et bien, Shaee-sama, j'avoue ne pas comprendre la raison de ton émoi. Tout semble en ordre en ces lieux. Regarde, les maçons sont en train de consolider la base des nouvelles structures et le navire avance bien aussi. Dans quelques jours la coque sera terminée.

Il jette un geste de dégoût vers la plaque qui orne le chantier.

Nous avons même été d'une réactivité exemplaire pour afficher dès que j'ai eu la nouvelle le nom du navire, l'Akiron !

Une saveur amère lui emplit la bouche lorsqu'il prononce ce nom. Quelle mouche a bien pu piquer le conseil pour choisir une telle horreur de nom ?

De quoi parles-tu donc ?
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Shaee
Les expressions sur le visage de l'ancien Juge se succèdent, ponctuées de gestes mais sans aucune parole ; Shaee le regarde, essayant vainement de cerner son esprit, de deviner ses pensées qui resteront secrètes aux autres que lui. Néanmoins, elle lui sourit, étonnée tout d'abord qu'il la tutoie, et n'aimant pas voir son visage s'assombrir ainsi. Elle n'aurait pas dû s'emporter si promptement, et s'en excuse aussitôt auprès de lui, qui a l'air un peu perdu. La situation n'est guère simple, il faut le dire.

- Je parle bien sûr du nom du bateau. J'affirme à nouveau que le Conseil n'a pas voté pour le nom d'Akiron. Que ce soit clair.

Regard circulaire pour vérifier que les artisans sont assez loin, et la jeune fille continue préférant vouvoyer son ami pour qui elle avait grand respect.

- J'espère que ce n'est pas un tour d'un des ouvriers que vous avez embauché Kadok-sama. Sinon je me verrai obligée de retenir leur paye.

Aucun d'eux ne semblait avoir compris que la faute venait d'ailleurs ; merci aux Lézards qui ont su semer la graine de la discorde encore une fois.

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Togukawa_kadokawa
Le visage de l'homme s'assombrit à mesure que les paroles de la femme viennent à ses oreilles. Le sentiment d'avoir été berné nait en lui, sentiment fort désagréable. Il comprend mieux à présent le pourquoi de ce nom, le pourquoi de l'interrogation féminine.

Sachez Shaee-sama, que je n'ai fait que mon devoir en exécutant les ordres de l'Intendant aux Grands Travaux, ce lézard inculte et sans honneur. Je peux vous montrer le courrier que j'ai reçu de sa part m'intimant l'ordre de donner ce nom à ce navire !

La colère monte en l'homme, et il ne trouve rien sous la main pour faire passer cette colère. Il sait que la femme devant lui n'y est pour rien mais il ne peut se retenir plus.

Voila ce qui arrive lorsque l'on donne à des êtres infâmes une once de pouvoir ! Pourtant le passé nous avait montré qu'on ne pouvait pas faire confiance à ceux qui sont nos opposants !? Combien de trahisons va-t-on devoir subir avant que le peuple ignare comprenne qu'il ferait mieux de rester dans les champs plutôt que de venir voter pour la gangrène d'Oda ! Voila ce qui arrive quand on demande au peuple qui sait à peine lire de décider du sort de son kuni !

Le peuple a mis des lézards au pouvoir, et qu'est qu'il croyait, le peuple ? Qu'ils allaient rembourser tout ce qu'ils avaient voler ?


D'un geste vif, il appelle le chef de chantier qui arrive en courant, tête basse. Lui montrant la plaque :

Enlève-moi ça tout de suite ou je te jette par dessus la jetée !

L'homme s'exécute pendant que le Chef de Port reprend son calme. Il s'adoucit soudain en recroisant le regard de Shaee, ce regard qui a tendance à lui faire perdre son latin.

Excuse-moi cet excès de passion, c'est que cela fait si longtemps que je garde tout ça pour moi ! Il faut absolument que je trouve une occupation pour faire sortir toute cette hargne qui est en moi !

Mais dis-moi donc Shaee-chan, quel est donc le nom qui a été choisi par le conseil pour ce navire ?

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Neelahne
Non loin de là,Nee avait assistée au face à face de l 'ex juge et de la daikan parfumée.Elle n 'en avait pas saisi les paroles en leur intégralité,mais avait par contre compris qu'il s'agissait de ce navire,une merveille allait naitre de par le savoir faire des ouvriers et il porterai la patte Lézardée.
Elle en souriait et se délectait déjà à l 'idée de l 'inauguration du navire.
Son époux avait eu un doigté exemplaire et l esprit acéré en couchant ce nom comme étant l 'officiel.

Toujours prés des planches qui servaient à la fabrication,elle s'accouda et continua d 'écouter les échanges entre les deux ,un sourire ensoleilla son visage.


Kadok en rogne,Shaee toujours respectueuse...et si on allait les voir?.....S'amusant à enjamber les planches et à marcher en équilibre sur certaines poutres à terre elle se dirigeât vers le 'couple'.Son époux aurai été là il lui aurai sûrement dit de ne pas jouer avec ce qu'on ne connait pas,elle était boucher et non funambule,et tout était réunit pour que ,par un moment inattention elle se prenne les chevilles dans les débris gisant au sol.Mais il faut s'initier.En même temps il aurai dû la ramasser...encore une fois.....mais après ,tout ca faisait parti des choses pour lesquelles il l 'avait épousé.

Le matinée était douce,pas de pluie,un liserai de soleil parfois perçait le rideau voilait des nuages,et le doux clapotis de l 'eau jouant avec les pierres du ports.....


-Mais que c 'est beau!!!Ah vraiment y a pas à dire une splendeur,sûrement le nom qu'il porte ca.

Un air malin anima sa mine réjouit ,mains derrière le dos elle se flanqua devant la masse de bois.....puis se retourna et les regarda.....

-Oh konni vous!!!Y a pas à dire z'êtes un bon chef de port,au doigt et à l œil,pas de retard,tout est en ordre,mais quelle rigueur!

Nee fit glisser ses prunelles brillantes sur Shaee et lui sourit.

-Et vous ca va?Z'êtes comme moi,vous venez admirer ce travail de maître au nom prometteur?
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Shaee
La colère monte, d'abord lentement, puis plus brutale ; depuis trop longtemps elle se tait au fond de cet homme. La jeune fille se tait, car il doit parler, il doit s'exprimer afin de se libérer de ce feu qui le consume depuis maintenant de nombreuses semaines. Néanmoins, elle ne retire pas sa main, la voulant apaisante, et compréhensive. Le pauvre chef de chantier est l'exutoire de cette fureur trop retenue. Posant successivement son regard sur ce malheureux homme, puis sur Kadokawa, la Daikan se veut tout aussi douce que son geste. Il doit se calmer et ne pas en vouloir à l'homme qui a simplement fait son travail.

Au moment où elle ouvre la bouche, s'apprêtant à répondre à la question du Chef de Port, la rieuse Neelahne arrive, la démarche souple, et l'air fripon. Immédiatement, Shaee se doute que tout cela ne calmera pas vraiment son ami. Elle ne s'inclina pas, puisqu'elle ne le faisait jamais l'une pour l'autre.


- Konnichi wa Nee-san. Je venais contrôler l'avancée du port et le besoin éventuel d'ouvriers et je suis tomber sur... ça.

Elle désigna la plaque du bateau qui était entrain d'être décrochée par les artisans.
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Togukawa_kadokawa
Comment fait-elle donc pour rester tout le temps la même ?! Kadokawa se surprend à envier le calme permanent qui semble animer cette femme. Lui qui se voudrait maître en technique de self-contrôle en vient à se considérer comme le plus pleutre de ses élèves.

Il le savait, il l'avait pressenti, il avait averti les siens. Mais il n'avait pas prêté attention aux signes, il n'avait pas prêté attention à lui-même et aujourd'hui devait l'avouer, avait subit les maléfices qu'il prédisait aux siens, il n'avait pas réussi à s'auto-réguler, de protéger.
C'est parfois dans le plus insignifiant des événements que l'on prend conscience de ce qui crève les yeux ; telles étaient les pensées du Chef de port lorsqu'arrive à leur côté une de celles qui narguent Oda par leur propre présence là où personne ne s'attendait à les voir être, là où jamais ils n'auraient dû être d'ailleurs.
Le ton, comme de bien entendu, est nargueur, persifleur, provocateur. L'homme se contente d'ignorer les paroles, se contente de poser un regard méprisant sur cette femme. A quoi bon la remettre en place, après tout, n'est-ce pas Oda qui l'a mis en cette place, n'est-ce pas Oda qui à créé tout ceci, qui a créé sa propre perte ?

De toute façon, la conseillère au calme si déconcertant prend déjà la parole.

Les yeux de l'homme passent de l'une à l'autre, tel l'arbitre d'un combat de chiens, en attendant que les maîtres délivrent les bêtes entraînées à tuer. Il ne dit rien, se contente d'observer, d'attendre pendant que devant ses yeux les dernières traces de l'Akiron disparaissent, laissant un vide qu'il lui tarde de combler.

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Neelahne
Nee souri,bien-sur qu 'elle le savait que ca ne leur plairait pas.
Bien-sur qu'elle savait qu'ils l'enlèveraient.
Et elle espérait même qu'ils piqueraient une colère monumentale....


Shaee lui plaisait,elle aussi était d'un calme à toute épreuve.Jamais un mot plus haut,se contenir pendant que les autres changent de couleur au fur et a mesure de l 'humeur qui monte,à faire pâlir de fureur.

Les deux femmes ,non,elles étranglaient ce sentiment qui embrasent l 'esprit et délient la langue.Evitant de déverser un flot de paroles,souvent dénués de sens les trois premières minutes passées,noyant les uns et les autres sous les cris .

Nee elle aimait entendre glousser ,s'insurger.Elle se régalait en écoutant les mots fuser.Les dégueulis verbaux la réjouissaient.

Un sourire se dessina ,étirant ses lèvres carmin,elle plissa le nez et se mit prés de Shaee....


-Oh il y a une fautes d'orthographe?Vous avez raison de tout vérifier,et puis il faudra bien cirer aussi.

Elle savait que la daikan ne l 'entendait pas de cette oreille là,elle aimait la taquiner,sûrement la seule du conseil que Nee pourrait un jour apprécier....sa simplicité peut-être.
Pas de manière,pas d'artifices,la crevette était telle qu'elle.


Elle regarda le Kadok,méprisant et méprisable.Homme à plaindre de par cette aigreur de la vie qu'il dégageait?Non,il était ainsi,aigris,ennuyeux et ennuyé.Se réfugiant toujours dans le travail,de lever au coucher du soleil sans compter lorsque la lune est haute.Il aimait se donner de l 'importance,autrefois peut-être en avait-il,sa parole était-peut-être d'or aussi...oui peut-être....mais aujourd'hui il n 'est que chef de port et demain simple paysan.

La présence des Lézards au sein du conseil le débectait,le dérangeait,et ils en était heureux,si il avait pu les écraser avec son marteau comme il frappait le bois lors de ses audiences il l'aurait fait,mais voilà....


Alors oui les lézards se sont auto proclamés créanciers des chemins,prélevant le droit de passage sur cette terre qu'ils se sont octroyés.Que ca plaise ou pas.D'ailleurs en y réfléchissant lui aussi en avait fait les frais.....


-Et vous Kadok?Qu'en pensez vous?Il est toujours intéressant d'avoir l 'avis d 'un homme d'expérience....vous qui avait eu une si looongue carrière...
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Togukawa_kadokawa
La femme à écaille est telle que l'on s'attend à la voir, intrépide, provocante et persiflante à souhait. Le sang chauffe dans les tempes de l'homme, il hésite. Qu'il serait facile de laisser ses émotions prendre le dessus et s'adonner à une remise en place dans les règles de l'adversaire.

Adversaire, en est-il encore vraiment question a tout y penser. Où sont les lézards s'immisçant dans les chemins à la recherche de la bourse ventrue du voyageur ? Où est donc l'acharnement de l'écailleux à prendre les rênes d'un Sô, à en vider le contenu et partir ventre à terre ? Aujourd'hui les armes des lézards sont différentes, sans doute tout aussi efficace, mais bien plus dicrètes, donc bien plus dangereuse.
Bientôt les lézards lèveront peut être une armée pour chasser le brigand, tel le dragon qui combat sa propre queue. Aujourd'hui il devaient sauver Oda contre Oda, contre ceux qui, quelque soit les personnes qui sont au pouvoir, dénigrent et protestent, rendant le ridicule de leur revendication à l'obstination qu'ils ont à toujours être en désaccord avec le pouvoir.
Pathétiques, oui, mais non moins dangereux. Kiyosu, à présent Gero... S'arrêteront-ils ?

Le regard de l'homme se pose sur celle qui lui parle, regard empli de haine et de mépris. Il doit parler, par respect de ses ainés, par respect des enseignements subis naguère. La question est simple et terriblement ardue à la fois. Que pense-t-il de tout cela ? Et s'il avouait qu'au fond de lui même il se moquait du nom de ce navire comme de celui de la première servante qu'il a effrayé ? Non, il ne peut s'abaissait à l'irrespect du lézard.

Son regard se pose sur la conseillère apaisante, sur la main posée sur lui, dont il prend seulement conscience, étonné d'être surpris de ne pas avoir senti cette présence plus tôt.

Il doit se lancer, il doit remplir le vide que la présence de Nee a créé.


Ce que j'en pense ? J'en pense que ma longue expérience me permet de ne pas donner mon avis et que mon poste m'oblige à ne pas le faire. Je suis certain que le conseil, malgré les tentations que certains doivent essayer d'introduire, choisira un nom qui sera digne d'Oda, et non des raclures qui pullulent en ses chemins.

Et toc, un p'tit coup dans les gencives, ça fait pas de mal ! Et en plus ça soulage, le chef de chantier prendra une claque moins forte du coup !

S'il n'avait pas une once de dignité, il sortirait un grand sourire pour narguer l'adversaire, mais sa maîtrise est total et c'est sans broncher qu'il a placé l'uppercut sous le menton du minois de lézard de Nee.

Petite danse de victoire ? Non, trop tôt, et pas très correct. Il attendra d'être seul pour s'y adonner.

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Shaee
Elle s'amuse, encore et toujours, allant toujours plus loin dans ses railleries. C'est le propre du Lézard parait-il. Shaee jette un œil à l'ex-Juge qui répondra surement, peut-être même en haussant le ton, ce qui fera jubiler Neelahne. L'échange entre eux se poursuit, dur, abrupt même. La jeune fille retire sa main après avoir exercée une légère pression sur le bras de Kadok. Peut-être comprendra-t-il qu'elle l'abandonne dans cet "affrontement", mais elle espère plutôt que ce geste sera interprété de la bonne manière, qui est tout autre de la première idée qui pourrait lui venir.

- Le Dragon Flottant.

Ces mots, sont les seuls qu'elle prononcera. La Daikan veut ainsi clôturer l'échange remplit de venin des deux personnes avec elle. D'un signe, elle indique aux ouvriers non loin, qui s'étaient rapprochés, et qui ne manquait aucune miette de leur échange de faire une nouvelle plaque avec ce nom.

Elle balaya la jeté d'un regard, avant de reposer les yeux sur ceux à côté d'elle. Le mépris, et même la haine se lisait en eux. Quel désolant spectacle pour la province qu'ils disaient servir. Les prunelles étaient vives de flammes éternelles que personne ne saurait éteindre.

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Togukawa_kadokawa
Dragon flottant.... Le sourcil de l'homme se lève au dessus de son oeil droit. Dragon flottant..... à ce moment là il n'est pas sûr que ce nom soit meilleur que l'Akiron ; trop conventionnel, pas assez impressionnant. Et puis un dragon, ça vole, ça flotte pas.

Enfin, après tout, c'est quand même mieux que cette apologie du lézard !

Lachant du regard les 2 femmes, il surveille les ouvriers qui déjà s'activent pour donner le nouveau nom au navire. Dans 2 jours, il sera terminé et sera mis à l'eau. Le premier navire d'Oda, travaillant pour le kuni ! Sans doute il sera la fierté de tous les habitants de ce kuni, traversant les mers, bravant les tempêtes.


Bien, si vous voulez m'excusez, le travail m'appelle, maintenant que cet incident est levé.

Par respect il de dévoile pas le fond de sa pensée, se contentant de s'éloigner après avoir saluer d'un inclinaison respectueuse Shaee, et avoir ignorer la présence de celle qu'il considère ne rien avoir à faire au port, ne rien avoir à faire au conseil, ne rien avoir à faire à Oda, voire même sur terre.

[JOUR DE LA MISE A FLOT]

L'homme est fier, il est sur le pont du dragon flottant devant la foule amassée. Dans quelques instant 2 coups de marteau feront sauter les cales et le navire se ruera dans les flots. Tout est réuni pour que cela soit une réussite, le Tokugawa ayant fait les choses en grand. Musiciens, jongleurs, montreur d'ours, stand d'udon.... La fête bat son plein pour cet événement. Il se frotte les mains, nul doute qu'on se souviendra longtemps de cette mise à flots.

D'un signe de la main, il fait signe au chef de chantier et les marteaux s'abattent. Au début, rien ne se passe et puis, un mouvement, presque imperceptible, s'amplifiant doucement à mesure que l'édifice se déplace, grinçant. Tout se déroule comme prévu ! L'entrée dans l'eau et brutale et Kadokawa doit s'accrocher de toute ses forces pour ne pas être projeté sur le pont du navire.

Et là, un murmure dans la foule... quelque chose ne va pas, le Tokugawa le sent. Les bruits qui montent ne sont pas des bruits de joie et les musiciens ont arrêté leur morceau. Le Chef de port fait un rapide tour de la situation mais ne voit rien qui cloche. Le navire est bien stable sur l'eau et aucun élément n'est resté sur le quai.

Et puis là, sur l'eau, s'enfonçant doucement, il la voit. La plaque qui a été apposée sur le navire il y a peu, emblème du navire.... le "dragon flottant" coule peu à peu dans les eaux sombres et remuées par l'impact. Les yeux de l'homme s'arrondissent alors qu'il se précipite à l'avant pour inspecter l'étendue des dégâts. Il se penche par dessus le bastingage et manque de tomber à la renverse. Là où devrait briller les lettres qu'il vient de voir sombrer, là où tous devraient lire le nom du navire, brillent 6 lettres qu'il pensait avoir fait disparaître :




Comment cela est-il possible ? Qui a pu....

Son regard se tourne vers le chef de chantier, accusateur. Pour toute réponse il obtient un grand sourire puis l'homme perce la foule et disparaît. Ainsi cet homme vient-il de jouer un des tours les plus mémorables au kuni en débaptisant le navire d'Oda.
Kadokawa est abattu ! Comment a-t-il pu se laisser berner de la sorte !? Il regarde l'homme disparaître sans pouvoir rien faire, perché sur le navire qui s'éloigne petit à petit du quai. Il tombe à genoux, levant le visage vers les cieux.


Rhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa.....

Le déshonneur vient de s'abattre sur lui. Comment trouverait-il désormais le courage de rentrer au port, sachant qu'il a failli à sa mission ?! Est-ce que la solution n'est pas de sauter par dessus bord pour laver cette honte !?
Non, cela serait trop simple et donnerait la victoire encore plus belle aux lézards ! Il doit se relever, et se battre pour laver l'affront. Le lézard ne mettra pas le Tokugawa à terre !


Vengeance !!!!

Le cri retentit dans les airs, à la fois désespéré et furieux.
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Mieko
Mieko quittait enfin les deux compères de la milice écaillée, les pupilles légèrement dilatées et un sourire béat aux lèvres. Décidément, aucune ville nipponne ne valait, de loin, Kiyosu.

Et c'est en débouchant sur le port qu'elle tomba sur les festivités en cours, au moment même où la musique s'interrompit. La tête inclinée de côté d'un air interrogateur un peu sonné par l'alcool et les vapeurs narcotiques du bon Marumaru, Mieko cherchait à comprendre la raison de ce silence soudain.

Dans la foule, tous les visages étaient tournés vers le navire, et Mieko, à force de les contempler bêtement, finit par faire de même... pour voir la plaque flambant neuve, accrochée au flanc du navire, exhiber fièrement le nom qui lui avait été attribué...



Après quelques secondes de silence éberlué, la brigande explosa d'un rire sonore, incontrôlable, qui la plia en deux, et lui arracha des larmes de fou rire...

Au loin, elle voyait Kadokawa prendre le ciel à témoin de sa fureur, et elle ne put que redoubler de rire, avant de s'enfuir dans la ruelle adjacente qui la ramènerait au Cloaque, les abdominaux encore crampés d'avoir tant ri.

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