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[RP] - Et que vive le Sucre !

Yolanda_isabel
[Parce que vous kiffez les musiques foireuses et moi aussi ! ]

Dans les couloirs du Louvre, il y a de la joie, de la bonne humeur, il a des petits souliers qui tapotent les dalles au rythme du bonheur, il y a des rires, des chansons, et sur le bord des lèvres, des sourires, s’accrochent, car le Louvre, quand elle est là, c’est le Pays du Bonheur. Pleure public !

-« Au pays de Yoli ! Comme dans tous les pays ! On s’amuse, on pleure, on rit ! Il y a des méchants et des gentils ! »

Ouais.. Pleure. Mais où va-t-elle comme ça ? Pas seule en plus, non, elle est suivie, et à son vis-à-vis, elle sourit de ravissement en courant de plus belle vers les cuisines. Il ne s’agit pas d’elle, cette fois, il s’agit de tout autre, il s’agit d’Eilinn Melani, Premier Maître d’Hotel de la Reyne, mais il s’agit aussi, et surtout, d’Ella Durée, Bourgeoise Parisienne des plus connues. Les cuisines ? Aucun doute, l’Infante angevine sait où elles sont, parce qu’il s’agit d’une question de vie ou de mort pour elle que de savoir où se sustenter en cas d’urgence, de crise économique, de conflit diplomatique, sait-on jamais. Alors, elle passe la porte des cuisines, indifférente au remue-ménage autour d’elle et s’élance sans réfléchir vers celle qui l’intéresse.

-« Eilinn ! Il y a quelqu’un qui veut vous voir ! » Et sinon ? « Bonjour ! »

Smile !
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Eilinn_melani
Eilinn regardait les commis s'activer pour la préparation du repas, un peu à la façon d'un chef d'orchestre. Quand il était nécessaire de mettre les bouchées doubles ou la dernière touche, le Premier Maitre d'Hôtel s'y mettait non sans plaisir. Les cuisines du Louvre étaient une mécanique bien rodée, même si parfois, une boule rose ou une Castelmèmère venaient semer la panique parmi les commis.

Et ce jour-là, c'était le tour de la boule rose. Mais ce n'était pas pour un pillage en règle que la môme Yolanda était là. Eilinn accorda un sourire d'usage pour la gamine, avant que celle-ci n'annonce une visite, faisant froncer les sourcils au Premier Maitre d'Hotel, qui se tourna en direction de l'entrée.

Ce fut un de ces rares moments ou l'impassibilité, dont Premier Maitre d'Hotel faisait preuve en toute circonstance au Louvre, laissait place à un maelström d'émotions, et surtout à une surprise intense.

Le regard d'Eilinn alla de Yolanda à la visiteuse, de la visiteuse à Yolanda. Hein ? Quoi ? Quand ? Comment ? Un instant la vicomtesse hésita à s'agenouiller, avant de se ressaisir, et de faire une courbette à la visiteuse accompagnant la Josselinière.


C'est un honneur de vous recevoir dans ces cuisines, Dame Ella Durée.
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--Ella_duree


Suivre au pas de charge un lapin rose ? Fait ! Même si elle est chargée, enfin, non, hormis elle-même, hormis sa taille replète, elle n'a rien à porter puisque dans ses bras, ce sont des trésors, pas des fardeaux. Une idée de la fillette cette venue au Louvre, et puisque c'est grâce à elle, grâce aux informations offertes par l'enfant en échange de friandises, elle a cédé, pour lui faire plaisir, mais aussi pour se faire plaisir, parce qu'elle connaît celle qu'elle va voir, et l'apprécie, de cette inclination qu'on a pour les vieilles connaissances dont on n'a jamais pris le temps de faire des amis.

Un sourire attendri en entendant la gosse chanter dans les couloirs qu'elle observe à peine, concentrée sur l'équilibre instable de Ses enfants, elle regarde celle qui mène la danse, qui les mène dans l'Antre de celle dont elle vient quérir l'avis, plus par amitié, par respect que par doute en ce qui concerne sa marchandise. Et enfin, elles y sont.

Emue. Emue en la voyant esquisser un semblant de ce qu'elle pense être une révérence, elle n'est plus jeune mais le regard doux de la Durée se pose sur la jeune fille avec des étoiles dans le regard. Bourgeoise, riche plus que de raison pour ce commerce florissant sous le Règne d'une Reyne gourmande, mais bourgeoise quand même qui regarde avec envie la noblesse avant de se ressaisir et de sourire un brin moqueuse. Une moquerie de mère envers une enfant, une moquerie taquine parce qu'elle l'a déjà vue cette enfant quand elle en était une.


Vous avez bien grandi.. Comment dit-on ? Monseigneur ? Vicomtesse ? On m'a dit que vous l'étiez.. Oui, vous avez bien grandi mon petit !

Que vous l'étiez suite à la mort de qui de droit, suite à ce zinzolin qui s'étale encore dans l'esprit de la pâtissière. Et sur une table, le fardeau précieux de la Durée est déposé. Une cuisine, même royale, reste une cuisine, et une amoureuse de cuisine, même dans une cuisine royale, reste une amoureuse de cuisine. Exhubérante ? Alors un coup d'oeil alentours, et toujours ce sourire moqueur et tendre.

Et je vois que vous avez bien réussi ! M'accorderiez-vous un peu de temps Vicomtesse ? Il me faut votre avis !

Un clin d'oeil à la fillette avant de défaire le tissu grossier entourant les oeuvres d'art, décidément, faire un partenariat avec Ghristian d'Yor restait de loin sa meilleure affaire.
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Eilinn_melani
Un sourire vint éclairer le visage du Premier Maitre d'Hotel. Eilinn n'imaginait pas que parmi les centaines de clients, Ella Durée pouvait se souvenir d'elle. Même si probablement il fallait voir ici l'œuvre de la boule rose. Enthousiasmée, voire même euphorique, la jeune fille se saisit des mains d'Ella désormais libérées des précieuses boites, dans une impulsion enfantine.

Eilinn ! Appelez-moi Eilinn allons ! Entre pâtissières !

Le Premier Maitre d'Hotel aurait pu être marri du talent de la bourgeoise, qui avait détroné certaines recettes des cuisines du Louvre dans le coeur de la Reyne. Mais c'était sans compter l'admiration qu'éprouvait l'officier des cuisines envers Ella, pour le talent et l'imagination dont elle faisait preuve dans ses créations macaronesques.

Le regard glacé d'Eilinn se porta alors sur les boites déposées un instant auparavant, tandis que la patissière lui demandait du temps.
Comme si elle allait refuser tiens...


Je vous remercie, et bien entendu que je puis vous accorder du temps ! Tout ce que vous voulez ! Dites moi !
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--Ella_duree


Oh oui, entre pâtissières, mais elle a l’âge d’être sa mère, elle a la vie derrière elle, alors que la jeune fille l’a devant elle, et alors que la célébrité la cueille au plus haut de son zénith, elle craint la bourgeoise de voir ses jours s’éteindre, et les macarons avec elle. Son fils, idiot du village, idiot des galeries, personne ne s’y intéresse, et il ne s’intéresse pas aux macarons. Alors l’idée folle lui est venue de transmettre ses recettes au Premier Maitre d’Hotel, si tant est que la mignonne fut intéressée par l’affaire. A l’élan naturel, elle répond par une pirouette en faisant tourner la jeune fille sur elle-même pour la placer face aux coffrets.

La main assurée, la main ferme, la main douce, la main suave. Mère, amante. Caressante autant qu’autoritaire, être pâtissière a des similitudes être mère finalement, être femme simplement. La main écarte avec une fierté aimante les coffrets les uns des autres. Tandis qu’elle les désigne un par un, d’abord le bleu royal de satin recouvert qu’elle ouvre en un tour de main pour en dévoiler les macarons à la teinte bleutée.


Sont-ils beaux ? Sont-ils bons, c’est cela que je veux savoir. Je vous présente « Madame Royale » ne vous fiez pas à la couleur froide, on m’en a dit le plus grand bien, parait-il qu’elle a un cœur tendre caché sous sa coquille bleutée.

Le coffret suivant est amené devant l’Avisée, de la soie immaculée, nacrée, comme les macarons qu’elle découvre en ouvrant le couvercle.

Et seriez-vous capable d’en découvrir le goût ? Voici « Les Délicats », une blancheur immaculée, une fragrance délicieuse, fine, et pourtant entêtante. Et pour finir .. « Les Magnifiques », une robe écarlate pour qu’on les remarque malgré le parfum discret mais tenu qui est le leur. Subtils de goût, intenses pourtant.

D’un doigt léger, elle a ramené à elle, le dernier coffret de velours rouge écarlate qu’elle ouvre pour dévoiler les trésors qu’il contienne.

Votre mission du jour, Eilinn, les goûter et m’en dire tout ce que vous pouvez !

Un défi, petite chérie, un défi pour savoir.
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Eilinn_melani
Ella et Eilinn, malgré la similarité de leurs prénoms, étaient ainsi tout en opposition. La mère, l'enfant ; la femme accomplie, l'androgyne ; la sensuelle, la frigide.

Le Premier Maitre d'Hotel fit la pirouette pour admirer les trois boitiers, qui étaient en eux-même des œuvres d'art.
Un par un, Ella les ouvrit, et les présenta. Trois nouveaux parfums, que l'officier du Louvre se retrouvait à goûter en exclusivité. C'était un peu comme toucher du doigt une relique, un objet extraordinaire inaccessible au commun des mortels. Un moment Eilinn se sentit bénie du Très Haut, comme si on lui accordait une faveur extraordinaire... Ella Durée qui lui demandait de goûter et de donner son avis.

C'était maintenant l'heure du blind-test.

Eilinn se saisit du premier macaron, bleu royal. Inutile de demander pour qui était l'hommage. Les coques étaient parfaitement lisses, douces au toucher, ne présentant pas de craquelures inesthétiques, et la couronne qui les bordaient témoignait de la perfection de leur réalisation. Le Premier Maitre d'Hôtel croqua, et arracha un morceau du Royal. Les senteurs acidulées envahirent son palais, et confirma son intuition sur le fruit utilisé. Il y avait très peu d'aliments dans la nature permettant d'obtenir du bleu, et la ganache la ravit, acide, sucrée et fondante.


La mûre, très bon choix !

Eilinn passa alors au macaron blanc, dont la cuisson avait du être très délicate pour garder cette couleur immaculé. Le cuisinier trop empressé se retrouvait généralement avec des coques dorées ou brunies, alors que la chaleur se devait d'être des plus douces.

Ce fut un complet changement de saveur, et une expression d'intense réflexion se peignit sur le visage d'Eilinn, tandis qu'elle tentait d'identifier ce goût. Jamais auparavant elle n'avait mangé quelque chose de ce genre, même si cela ne lui était pas inconnu. Elle recroqua un morceau, toujours sceptique, et usa de son nez pour sentir l'odeur de la ganache. Ce furent des souvenirs anciens, une odeur sur une peau, un parfum délicat, qui firent un instant chavirer sa conscience, et un sourire se peignit sur son visage. Mère, vous me manquez tant.


Serait-ce... du jasmin ?
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--Ella_duree


On peut regretter beaucoup de choses, on peut avoir pas mal de remords, mais s'il y a une chose qui est proscrite et inimaginable, c'est bien de regretter les enfants qu'on a porté dans son sein. Et pourtant.. L'orgueilleux génie gastronomique regrette d'avoir mis au monde un fils, regrette de n'avoir eu une fille à la vivacité d'esprit si exemplaire. A la remarque sur la mûre, elle sourit.

Après la framboise, il convenait de rester dans le ton, mais un cran au dessus.

Deux bouchées, deux bouchées d'une bouche délicate comme la friandise, elle attend, parce qu'elle sait que celui-ci est dur et moins encore que le dernier, on se tromperait à moins, mais l'Avisée a le palais sensible. Alors pour féliciter la jeune fille, c'est un baiser qui vient ponctuer la réussite.

Tout à fait ! Tenez ma mignonne..

Parce qu'elle ne l'oublie pas la petite, qu'elle soulève à grande peine du sol pour l'asseoir sur la table.

Ma chérie, vous devriez me rendre visite moins souvent.

Et à la plus grande, elle offre un sourire mystérieux. Et le dernier Eilinn ?
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Eilinn_melani
Instant de félicité à avoir découvert le goût si étrange du jasmin. Cela serait assurément un parfum à développer dans les recettes du Louvre, tant il s'avérait subtil et délicat. Le Premier Maitre d'Hotel était déjà en train de réflechir à de futurs accomodements quand il fut rappelé à la réalité, par la troisième boite rouge.

Tandis que Yolanda etait installée sur la table et mise sous perf' macaronesque, Eilinn se retrouvait devant ces macarons pourpres. Non, cela ne pouvait pas être un parfum aussi simple et grossier que la fraise ou la cerise. Il fallait s'attendre à bien des choses étranges.

Troisième morceau de macaron goûté. Et là... le trou noir pour l'officier. Son palais réussissait à classer les différents goûts qui s'exhalaient dans sa bouche, sans pouvoir trouver le nom exact. Fleuri, sucré, une pointe d'amertume comme ces fleurs d'été qui fanent trop vite. Une image fugace traversa son esprit, trop rapidement pour être identifiée. L'odeur ne l'aida pas plus que cela, et elle s'avoua vaincue par le génie d'Ella Durée. Elle osa alors une proposition, trop folle pour être réalisable, et bien peu conventionnelle, même pour l'esprit libertin de la patissière.

Du pavot ?


Il fallait avouer que le pavot avait une signification toute particulière pour le jeune Premier Maitre d'Hotel.
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--Ella_duree


Elle a échoué, mais qui aurait pu réussir ? Une seule à vrai dire, et encore, encore.. Yolanda est considérée un instant, l'enfançonne au palais si délicat, aurait-elle pu trouver la fragrance si particulière de la fleur écarlate ? Un haussement d'épaules et une caresse qui vient courir sur la joue de la jeune vicomtesse.

Vous y étiez presque ! Le Coquelicot !

Joli coquelicot nouveau, une fleur de plus qui croît à Paris. Sur le ton de la confidence, elle chuchote.

Ne racontez surtout pas à la nouvelle marquise que j'ai été pillé les champs de coquelicots de Nemours pour réaliser ses merveilles. Maintenant, dites moi tout ! Qu'y manque-t-il ? Qu'en pensez vous ? Trop originaux ?

Oui, dis moi tout, que je dise ce que je pense de ce que tu me dis, que je te dise que tu es celle qui me faut, la suivante, ma suivante. Dis moi.
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Eilinn_melani
Le coquelicot ! Quel choix original ! Jamais Eilinn n'aurait imaginé que l'on puisse tirer de cette fleur fragile de telles fragrances et goûts. Elle termina le macaron pour terminer son analyse. Le Premier Maitre d'Hôtel était stupéfait devant le génie et l'innovation dont faisait preuve la pâtissière.

Quelques neurones se connectèrent dans la tête d'Eilinn, quand Ella Durée évoqua Nemours. L'hommage était donc pour Clémence de l'Epine. La Melani rassura donc sa visiteuse.


Promis je ne dirai rien !

Ella Durée posa alors quelques questions. L'officier prit le temps de réfléchir pour ne pas dire de sottises.

"Madame Royale" est presque une suite logique des Étincelants. Ceux qui pouvaient se lasser de la framboise, autant que cela soit possible, apprécieront surement la mûre.

Les Délicats et les Magnifiques, oui, ils sont indéniablement originaux, utiliser des fleurs pour parfumer des macarons de cette façon, c'est novateur !
Autant ils risquent de surprendre et de provoquer des réactions pas toujours favorables, autant ils permettront de vous faire connaitre des personnes beaucoup plus exigeantes en matière de pâtisserie, pour les fins gourmets...

Je ne puis en tout cas que vous féliciter pour ces oeuvres ! Et vous me direz qui a conçu les boites, elles sont véritablement splendides !

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Yolanda_isabel
Elle est là, discrète, sage ! Si, c'est vrai ! Pour une fois, en plus, mauvaises langues. Et même qu'elle est silencieuse ! Hormis un rire qui échappe de temps à autre devant l'échange entre la Durée et la Melani. Elle pioche un à un, un macaron de chaque boîte pour goûter, pour apprécier, elle pêche par orgueil, car elle sent bien, elle, le goût particulier des macarons, et plus encore, elle sait pourquoi ils sont ce qu'ils sont ceux-là. Alors elle chantonne quand le test est fini, à voix basse, un macaron bleu dans la main droite, un blanc dans la main gauche.

-« Bonjour votre Majesté ! .. Bonjour Blanche ! Avez-vous vu Clémence ? Clémence ? Clémence ? »

Alors, elle enfourne le macaron entre les lèvres roses sucrées et attrape un macaron écarlate, déglutissement de la Délicate Blanche et Madame Royale reprend sa discussion avec Sa Magnificence Clémence.

-« Je suis là votre Majesté ! Ah Clémence ! Dites à Eilinn qu'une surprise attend ! »

Malicieuse infante dans le secret des dieux qui assiste avec un sourire à l'entrevue entre le Prophète de la pâtisserie et son disciple.
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--Ella_duree


Un hochement de tête approbateur pour certaines remarques, un hochement de tête qui approuve la réalité, ils ne plairont pas à tous, et certains se lasseront, c'est pour cette raison, qu'il faut toujours innover, toujours pousser plus loin l'excellence en termes de création mais aussi de goût et d'esthétisme. La pâtisserie a cela d'étonnant qu'il ne suffit pas de faire du bon, il faut faire du parfaitement beau à regarder pour pouvoir déguster le parfaitement bon, le Sucre ne souffre aucune demi-mesure.

Ne me félicitez pas trop, vous ne connaissez pas réellement la raison de ma visite, mignonne. Pour les boîtes, je ne vous cache pas que c'est une de mes clientes, vous la connaissez sûrement, et une de nos connaissances communes me l’a présentée. L’aïeule de Sa Majesté.

Elle tapote la joue dodue de l'Infante avec un clin d'oeil. Oui, la Castelmémère qui en échange de macarons, avait bien voulu lui rendre ce service. Dessiner les boîtes, mais aussi les recouvrir de tissus précieux.

La raison de ma venue se résume à une question. Voulez-vous que je vous apprenne les macarons ?

Elle dit ça d'un ton léger, comme une invitation à danser, alors que l'importance de la chose serait plus comparable à une demande en mariage.
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Eilinn_melani
Pendant que Yolanda jouait aux Playmacarons, la conversation se poursuivait entre la bourgeoise pâtissière et la noble Premier Maitre d'Hotel.

Ah c'est donc la Castelm... euh... Jehanne de Cassagnes ! Bien bien, j'ignorais qu'elle faisait aussi dans le conditionnement de gâteaux...

Au moins, pendant que la vieille pie était aux Doigts d'Or, elle ne tourmentait pas ses commis.

Puis soudain... une question. Enfin... LA QUESTION ! Eilinn manqua d'abord répondre "je dois tuer qui pour ça ?" et resta un instant comme un poisson hors de l'eau, devant l'ampleur de la chose.

Car apprendre à faire les macarons d'Ella Durée, c'était d'abord devenir la disciple de la pâtissière, et ensuite rentrer dans les bonnes grâces de la Reyne qui ne jurait plus désormais que par les macarons d'Ella. Il fallait, de plus, admettre que les Étincelants n'étaient pas loin de creuser un trou dans la trésorerie des cuisines du Louvre. Eilinn mit un genou à terre devant la pâtissière, une main sur son coeur, qu'elle avait d'habitude inerte comme une pierre, mais qui s'animait en cet instant à l'idée d'apprendre les oeuvres d'art macaronesques.


Oui Maitre.

Et là vous vous dites que la vicomtesse abuse, que ce serait plutôt à Ella de s'agenouiller devant la noblesse. Mais feriez-vous autrement si vous étiez devant un génie que vous aviez appris à respecter avec les années ?
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--Ella_duree


Elle aurait voulu la tuer, elle n'aurait mieux fait. Surprise, choquée, car elle est noble, bon, elle est enfant, elle est fillette, elle veut apprendre, mais elle est noble.. Oui, si vous ne l'êtes pas, elle, elle est choquée, profondément. Alors, elle s'empresse de la relever et époussette même la tunique claire de la pucelle.

Voyons ! Un peu de retenue, mignonne ! Si vous voulez bien, je reviendrai demain ? Et nous commencerons, plus tôt sera le mieux. Tenez, en gage de bonne foi.

Avec un sourire en coin à la gosse, elle referme les coffrets et sort de sa besace, une quatrième boîte rose sombre celle-ci qu'elle dépose à côté des autres, et pour plus de sûreté, elle descend Yolanda de la table, et d'autorité, attrape sa main.

Nous allons vous quitter, beaucoup de choses nous attendent encore. A demain, donc Eilinn !

Un clin d'oeil à la fillette à ses côtés avant de se diriger vers la sortie. Oui, une idée, une belle idée qui lui vient.
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Eilinn_melani
Avec ce sourire amusé des garnements ayant fait une bonne farce, Eilinn se releva sous l'impulsion de la Durée, qui ne semblait guère goûter son enthousiasme soudain.

Je vous attend donc demain matin pour la leçon, non sans impatience, maitre !


Et la patissière de partir avec la boule rose, laissant un Premier Maitre d'Hotel fort enthousiaste.

Le lendemain.

Les cuisines du Louvre ne connaissaient jamais, ou trop rarement, de périodes d'accalmie. Néanmoins, avec la Reyne en Alençon, l'activité était un peu ralentie, ce qui permit à l'officier des cuisines de réquisitionner ustensiles et ingrédients pour la leçon du jour.

Fébrile, Eilinn l'était indéniablement, en attendant Ella Durée.

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