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[RP] Château de Luçon : Faire l'malin dans l'maroin

Oane
RP ouvert à tous. Merci de respecter les règles de RP


[Luçon, un petit matin ensoleillé]



Les yeux océan d'Oane flottaient sur la ligne d'horizon. Juchée sur la plus haute tour du château de Luçon, la jeune baronne prenait possession de son domaine du regard, sa longue chevelure d'un noir de jais, échappée en une longue queue de cheval, de son bonnet de fourrure, et flottant au vent d’ouest empli d’embrun. Car en effet, à l'ouest, en plissant bien les yeux pour filtrer les rayons de ce soleil d'hiver qui s'acharnait à transpercer « les nuages de lait de l'immensiTHE céleste » –comme l’aurait dit el senor Sandino, troubadour de son état- autrement dit un ciel d’hiver d'une couleur indéfinie, annonçant sans doute une prochaine chute de neige, on entrapercevait la mer. Oane inspira à grand goulée l’air marin se repaissant de ce souffle vivifiant. Un bout se son domaine avait les pieds dans l’eau. Pas de quoi en faire un grand port lui avait expliqué son Infini Grandeur de Père, non, tout juste quelques criques sauvages car difficile d’accès et « non exploitable pour la pêche ». Un sourcil brun se fronça en se souvenant des termes précis de son paternels – avec le même ton docte employé par celui-ci sous sa caboche- qu’est ce qui pouvait bien rendre une baie non exploitable restait à aller découvrir par soi-même.

La jeune femme se tourna ensuite vers les étendue arables au sud de son domaine. Juste derrière la porte Sud du château, démarraient uen étendue blanche où jailliraient au printemps des carrés multicolores, vaste étendue cultivée. Néanmoins, aucun de ces champs n’était sis sur le domaine de Luçon. Ils appartenaient tous à la ville de Poitiers. Ce qui nous amenait à l’est du domaine, où une foret giboyeuse, où Oane aimait chasser, étalait ses cimes. Enfin, le regard bleu se pausa sur une vaste étendue sombre et inquiétante qui continuait bien au delà de son domaine : les marais poitevins.

Faoeeit lui avait dit que cette parie de son domaine ne valait pas un clou et qu’il valait mieux éviter d’y mettre les pieds au risque de s’enliser dans ces marécages nauséabonds. La preuve : même les couper jarrets et autres marauds ne s’y terraient pas. Ils préféraient de loin se réfugier de la foret -où il fallait parfois les déloger en même temps que le gibier commun- tant y mettre le pied était tout bonnement impossible disait-on.

Oane murmura :


Rien n’est impossible…

Ses paroles s’envolèrent dans le vent.
La jeune femme descendit dans la cour et, retrouva le palefrenier qui lui amenait Eole. Elle cria aux gardes en faction devant les portes nord :


Ouvrez les portes !
Merci ! A ce soir !


Elle s’élança au trot sur la route caillouteuse dans le petit matin blême, puis bifurqua rapidement sur des chemins de terre où elle galopa, ravie de sentir le souffle sur son visage de porcelaine et cette sensation vertigineuse de vitesse, ses cuisses fermes et musclées plaquées avec force contre les flancs de sa monture, le dos incliné et la tête sur la même ligne pour mieux fendre le vent, son regard bleu rivé sur la lisière des marais.


_________________
Oane
Oane atteint bientôt des chemins rendus si spongieux par l'eau accumulée, qu'elle démonta et continua à pied, les rênes d'Eole dans une main. Le dernier hameau dépassé bien que pauvre était habité de vie : les enfants se chamaillaient dans les rues, des charrettes s'en revenaient chargées de petit bois coupés et les clameurs de la vie striaient l'air. uen fois ce petit havre de vie derrière elle, le marais monta un visage enrobé d'une écharpe de brume, silencieux sans l’être car des cris d'animaux perçaient régulièrement ce voile de silence. Elle avançait à pas mesurés afin d'éviter de s'enfoncer dans une poche d'eau boueuse. sa course s'en trouvait ainsi ralentie. Elle finit par atteindre le cours d'un ruisseau boueux au delà duquel la vue se heurtait à un rideau épais de végétation aux bras dénudés. Elle envisagea de passer à gué puis y renonça ne sachant où aller ensuite. Elle décida de longer le cours d'eau et de découvrir ou cela la menait. Elle marcha ainsi deux bonnes cloches sans voir âme qui vive. Sur la rive d'en face, les taillis firent place à une rivière qui venait croiser le rigaillou. Oane observa se chemin d'eau saupoudré de lentilles vertes et surmontés d'arches végétales. Il était évidemment impratiquable à dos de cheval. Mais en barque peut-être. Encore eut il fallut avoir une barque.

Regard bleu à la ronde.

La jeune femme tout absorbée par la beauté étrange de ce lieu qui semblait vouloir se tenir à distance des hommes et multipliaient pour se faire les barrières naturelles, n'avait point vu le fumet qui s’échappait d'une masure embourbée sur la rive du ruisseau tout proche

Un vieil homme assis sur un tabouret de bois grossier, triturait entre ses jambes malingres des tiges et les tressait avec habileté malgré son vieil âge. La chaumine devant laquelle il se trouvait indiquait clairement que son statut n 'était pas des plus reluisants. La baronne vit que le vieux la regardait, elle s'approcha. A quelques met res seulement de la maisonnette, elle faillit laisser une botte, aspirée par la boue et s'ecria


Ventrebleu ! Que de boue ! Mais comment faites-vous pour vivre en un pareil lieu mon brave ?!

Elle lâcha la bride d'Eoleet retint sa botte de ses deux mains puis, elle souleva son pied et continua d'avancer. Le vieux qui avait quitté son tabouret et avait entrepris de crier en direction de la porte de la masure désormais entrouverte

Tamalou ! Tamalou ! Monte y donc vouer ! Ô ven donc vouer c'que l'boun Dieu nous envoye!
_________________
--Raoul_questadi


Le vieux se frotta les yeux de ses mains crasseuses et burinées. Mais l'apparition resta là. Y'avait au beau milieu de son marais un jeune seigneur tout fringant les deux pied dans la boue avec son canasson qu'on aurait dit qu'il allait faire la course tellement qu'il rutilait avec sa selle en cuir et tout le toutim. Raoul cracha par terre.

Olé bu qu'in ptit verr' dé cougnat.,
Olé pas abousé d'la gnôle pardine !


Le gus continua de ramener sa fraise. Qué qu'y fouttait la ce drôle ?

Min segnour, sauf vot' respect .... zetes perdu ? La grand ville c'est par là pardine

Et de désigner un point précis dans le lointain de son doigts ridé.

Bonjour mon brave, non, je ne suis pas perdue enfin, pas encore ! Je ...visite le marais voyez.

Visiter l'maroin ? not maroin ? zêtes tomber su'l caboche ? ca doit ete çà ! moi si j'pouvio en partir pour sur qu'ca fait ben longtemps que j'l'aurai fait ! ma p'tit Lou mérite mieux qu'foutu tas de boue puant !
ce fiuchu temps m'donne tant de rhumathismes qu'certains jours j'pouvio même plus travaillhaé...


Ma questadi Raoul ?!
--Tamalou


Une petite vieille était sortie de la maison comme un diable sort de sa cage, un poireau dans un main , un panier dans l'autre. Enfin, son visage ridée était avenant et elle sourit envoyant le nouvel arrivant

D'la vesite* ? Pardine* aver de la cunpagnàie*, ca fait ine éternité qu'ço nous ethis pas arrivé à nous aut' et.... in segnour* en plous !

Olé pas l'Fayote qui nous aurait visité pour sur !

et v'la qu'le Raoul nous l'renvoie à Poitiers mas arrêtes donc astrogot* !
Voué ! l'segnour te dit qu'il est pas perdu ! Il est ptet même v'nu nous vouer ?


Alors que la veille se tourne interrogatrice vers Oane, le vieillard dévoile toute ses dents

Olé doute de rien li patroune* ! nous vouer ? Nous aut' les pouilleux dou maroin* ! et depuis quand que la boue ca intéresse les borgadins* ?!

Tais toué donc l'raoul !

Bonjhour noble segnour, j'suis Tamalou et v'la l'Raoul, vanneur d'pere en fils dou maroin qu'est ce qui nous vaut l'honneur d'vot vesite ?


Tamalou, sourit de toute ses dents, celles qui restent, le jeune seigneur lui sourit en retour, ça la rassure de suite, il a une bonne caboche ce homme, pas du genre à venir pour brûler leur masure et voler le peu de bien qu'ils ont.

approchez vous et v'nez donc bouer un petit verr' dou cougnat, vous nous raconterez c'qui vous amène !

et v'la qu'elle brade min cougnat maint'nant !

A cet éclat de voix du vanneur, la vieille lui colle un coup de poireaux dans le ventre et ajoute à voix qu'elle voudrais basse

mais chutt tais toue donc Raoul et dis toi ben qu'les siegnours y sont riches peuvent racheter tous tes paniers !

Tu causes ! tu causes fame! Il s'en fou d'mes paniers tin segnour que voudrais-tu qu'il en fasse hein !
Va siffler moun cougnat et r'partir à la grand ville l'ventre plein et moue à la fin d'la semaine j'aurai qu'mes yeux pour brallàe* dévant la bouteille vide!


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lexique patois saintongeais :

vesite = visite
Pardine = pardi
aver de la cunpagnàie = avoir de la compagnie
segnour = seigneur
astrogot = imbécile
Voué ! = Vois !
patroune = femme, patronne
borgadins = citadins
maroin = marais du nord
brallàe = pleurer [/b]
--Oane_de_surgeres
La jeune femme ne contredit en rien la confusion quant à son identité sexuelle. Après tout, il était sur que vêtue comme elle l'était, en vêtements de chasse confortables et pratiques, chauds qui plus est, et bien lui en avait prit car le temps était humide en ce lieu, cet amalgame n’était que légitime pour deux vieux artisans.
Ainsi donc, elle évoluait en braies, mantel de cuir, gilet de laine un tantinet miteux, écharpe et bonnet, ainsi que de hautes bottes de cuir usée rendues sales qui plus est par sa chevauchée puis, sa marche dans les abords de ce marécage boueux ; autant dire que la baronne ne payait pas de mine. On aurait pu effectivement croire à quelque jeune seigneur fauché, nonobstant cette bague à son doigt, le scel. Un sourire cerise naquit sur son visage de porcelaine. En fait ce qui pro quo la ravissait. Elle en apprendrait bien plus sur ces gens qui vivaient sur ses terres si on ne savait qui elle était. Elle prit le verre en terre cuite qu'on lui proposait et but le cognac avec une grimace.


Merci pour vostre hospitalité mes braves et rassurez-vous je ne pourrais pas absorber plus d'un verre de ce cognac enfin … pas si je veux pouvoir remonter sur mon cheval !

Dites moi connaîtriez-vous quelqu’un qui puisse me faire circuler en barque sur le marais ? Je le paierai bien sur

Olé veut fair’un tour dou platte ma quelle idée ole rien a vouer dans not maroin !

Et qu’y faictes vous donc alors ?

Oane sourit, le Raoul fit la moue tandis que sa femme venait à sa rescousse.

Nousàutres on reste pour not’ fell.

Oane leva un sourcil d’un noir de jais.

Pour votre fell ?

Oui. Nos autres enfants sont tous partis habiter à la Grand vile. Mé nousàutres on est resté tout c’temps pa’ceque on en a perdu un. Not plus jeune fell. Un jhor que le temps s’ébellait après une longue série d’orajhes, olé parti couper des joncs pour que son père les tisse. On avait uen grosse commande de paniers. Olé parti avec la platte, olé jamais rev’nu. On a organisé des battus, on l’a cherché partout, partout des jhors entiers…. On l’a jamais retrouvé. Olé disparu.

Les années ont passé, ça fait …. 10 années, hein Raoul, il aurait eu 17 ans cet jhord’hui. Nos aut’ draules sont tous partis habiter à la Grand vile. Nous on l’attend. Va r’rvnir un jhor va r’vnir…


La voix de Tamalou mourut sur ces mots, Oane posa sa main sur le bars de la vieille femme, puis, elle finit le fond de son verre de cognac dans le silence, elle observait ces deux vieux. Raoulo brisa enfin le silence :

Jh’a vous am’ner en platte su’l maroin si ca vous chante mi segnour mé z’allez vouer qu’c’est point un truc pour les gens d’la vile. Ca vous f’ra 2 écus.

Sur ce, ils se levèrent, la vieille Tamalou entreprit de ranger tandis que Raoul sortait suivit d’Oane. Ils marchèrent sur quelques mètres puis derrière un buisson, une barque à fond plat rattachée par une corde, flottait dans l’eau à l’abri du courant plus vif qui sillonnait à quelques mètres de la l’eau sombre. Raoul y monta puis invita Oane à le rejoindre. Ainsi, commença la visite du marais pour la baronne. Le constat fut claire au bout de quelques heures de navigation. Il y avait en apparence peu de gibier dans le marais et en tout cas pas du tout accessible. Impossible d’y chasser Il était impossible également d’y cultiver quoi que ce soit. Et il était difficile d’y circuler tellement l’eau était infeste d’enchevêtrement de végétaux. Raoul fut tes loquace. Il connaissait toutes les plante du coin, une vrai mine d’or. Oane lui demanda de lui montrer ou son fils avait disparu. Il le lui montra ainsi que les lieux ou ils avaient mener la recherche 10 ans plus tôt. Conclusion, le marais ca pue, on s’y enfonce jusqu’au genou et plus si on y prend pas garde, on peut même s’y perdre dans ce marécage. Et étendue est totalement inexploitable … Oane soupira. Elle lui demanda aussi qui vivait là en dehors de lui et découvrit que les marichons étaient nombreux à vivre la de ces terres boueuses et inondables. Leurs habitats étaient fait de brique et des roseaux trouves sur place, ils péchaient un peu et cultivaient une drôle de plante Elle demanda de quoi ils vivaient.

Jhé fabrique des paniers pour la pêche, et les autres marichons me les achète ou me les échanges contre du p'tit gibier. Et pis... on a un bout de potager min segnour

Dit il fièrement alors qu’ils accostaient et que se finissaient la visite.

Un potager dans ce bourbier ?

Olé pas grand mé pour nosautres ca souffit

Accepteriez-vous de me le montrer mestre Raoul?

Dit-elle curieuse. Il ne se fit pas prier et trotta jusqu’à un lopin de terre ou des petits plants commençait à pointer leur nez, des touffes de verdures indiquait ci et la la présence de légumineuses. Elle hocha la tête alors que le vieux à genoux sur sa terre sortait de terre avec fierté des asperges, des poireaux, des raves.

Voyez ! Vla potache de ce souer ! et pis c’est d’la bonne !

Il lui sourit de toutes ses dents –enfin celle qui restaient – Oane sourit à son tour.

Si vous en avez assez, je vous rachète un panier garni de ces bons légumes et je vous donnerai disons …20 écus, ça marche ?

Le vieux topa sa main tendue et commença à ramasser ses legumes. Oane qui observait le potager nota que celui ci était entouré d’un muret de pierres et de boue qui détournait le cours d’eau plus haut et de sillon étranges.

A quoi ca sert ce muret la et puis ces sillons ?

Ah min segnour c’est qu’l’ terre dou maroin, fauti la sécher et pour la sécher faut détourner l’eau sinon y’a rien qui pousse, même la graine pourrit.

Oane hocha la tête. Elle retourna vers son cheval. Raoul et Tamalou vinrent la saluer. La baronne donna un sac de pieces. Le vieux lui tendit le panier garni qu'elle ficela sur ses fontes.

Au revoir bonne gens et merci pour tout !

La De Surgères prit Eole par la bride et avança sur le chemin du retour le long des berges marécageuses. Son esprit suivait des chemins empruntait des direction puis revenait sur ses pas et redéroulait un autre fil. Elle était sur et certaines de se souvenir d’un livre qui parlait d’assèchement des marécage. Il lui fallait écrire à Jake de Valombres ou à l’université de Belrupt pour en savoir plus. La baronne arrivée sur les chemins se remis en selle et talonna Eole.
--Oane_de_surgeres
Quelques jours après, de l'Hostel de Surgères

Oane assise à sa table de travail où quelques livres et manuscrits traînent, prend sa plume et rédige une missive



Madame la bourgmestre, Dame Lanie,
Ma bien chère amie,

Je prends ma plume ce jour pour vous parler d’un grand projet pour la ville de Poitiers et le domaine de Luçon.
Vous le savez entre la ville de Poitiers et Luçon s’étend une grande entendue de terres marécageuses tout à fait impropres à la culture. De ce fait, les paysans de la ville de Poitiers n’ont droit qu’à un champs contrairement aux autres villes poitevines. Ce qui a tendance à réduire l’attrait de nostre bonne capitale. Or j’ao ouie dire que des travaux d’assèchements avaient été entrepris par le passé afin d’assécher le marais poitevin. Malheureusement, ces travaux forts couteaux en main d’œuvre avaient été abandonné lors que la guerre faisait rage sous nostre bon roi Levan I et que la conscription fut décrétée.

A ce jour, la paix règne et nostre pays est prospère.
Je propose donc que nous lancions des travaux d’assèchement du marais situé entre votre ville et mon domaine : construction d’une digue le long des plages de Luçon, puis de un réseau de fosses et rigoles à l’intérieur des terres.
Nous pourrions incité la population de Poitiers, du marais et de Luçon à venir prester main forte et récompenser leur effort par l’octroi d’un arpent de terre en métairie.

J’ai d’ors et déjà consulté de nombreux ouvrages et me propose de faire venir un ingénieur pour nous guider dans ces travaux.

Quand pensez ma bien chère Lanie ?

Que le Très Haut vous tienne en sa Saincte Garde,

Oane de Surgères



Le_fernand


D'humeur joyeuse, le bon Fernand était parti baguenauder de ci de là dans le paysage Poitevin avec sa cochonne la grosse Peguy.
Il faut dire que depuis quelques temps qu'il était arriver à Poitiers, il s'ennuyait ferme le Fernand. La population était certes animée en taverne mais c'était bien le seul endroit où on pouvait la rencontrer.

En dehors de ça, la vie était donc des plus ennuyantes. Le bon Fernand était donc en balade. Ses pas sveltes avait porté le bon vagabond jusque sous les fenêtre de l'Hôtel de Surgère qu'il ne connaissait pas en tant que tel. La bâtisse était fort belle et il n'avait q'une seule envie, manifestée à porcinne compagne.


Vin Diou la Peguy ! L'est fort jolie ct'e bâtisse là ! J'men allions bien la visiter pour voir c'que d'si gros murs peuvent bien cacher. Avec un peu d'chance, j'te trouverion s bien un truc à grailler.

Le bon Fernand n'ayant aucune éducation si ce n'est celle de son enface dans une fermette seule au milieu de nulle part, il ne lui était pas possible d'imaginer qu'on ne rentrait chez les gens ainsi.
C'est donc tout naturellement que les gardes en faction à l'entrée l'arrêtèrent avec une certaine rudesse.


Arrêtes-toi le gueux ! On fais pas la charité aux gens de ton espèce.

Légèrement fâché par la réponse rude des hommes d'armes, le gueux en question répondit.

- Mordious à qui vous parlez don comme ça ! Qu'les furoncles vous poussent au cul à m'parler comme si j'étais du purin ! V'zètes sans doute pas mieux sinon vous seriez pas là à vous appuyer contre le mur d'enceinte pour pas qui tombe !

- Fumier ! Retires ce que tu viens de dire où je t'embroche !

- T'auras même pas le temps d'essayer ! Attaques-le la Peguy ![/b]

La truie se jetta sur le garde dans un cri suraïgue, suivi de très prêt par le garde qui fut désarmé dans sa chute. S'en suivit une jolie mélée entre les gardes venus en refort et le vagabond, entrecoupé du bruit métallique des armures claquant sur le pavé. Un vrai vacarme !

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Humble clochard de Poitiers
--Gandrelina_bellissima
La Gandrélina qui était, avec sa jeune compagne, de service à l’inventaire de la cave pour la troisième journée consécutive, traduisez « tri des fruits et légumes pourris » et chapardage organisé du restant, leva soudain le nez d’un piège à rat où elle venait de retrouver un de ces mammifères aux dents longues déconfis par un morceau de fromage véreux empoisonné par une mixture de ses soins. Un vacarme de tout les diables agitait la cour de l’Hostel. La queue du rat dans une main, elle se précipita vers la lucarne et observa ce qui se jouait la haut avec jubilation. C’est que c’est pas tous les jours qu’il y a de l’animation au domaine. Elle poussa de hauts cris et pouffa tout à la fois.

Por la Tres Sancte madré, en v’la uno qui manqué pas d’air ! Con la touché qu’il sé traîne, sé présenter au castello ! Pouah como il esta crasseux ! Vienes vouer ! Annietta ! Régarrrdé, Annietta ! Como ils se battent ! Allez vas-y Marchello, colle-loui en una à cet vilainé!
Mas qu’il est nul cet Marchello ! R’garde donc como il se fait tabasser ! Mas qué nigaud cet gardé ! Oun potache !
Pouah como il doit pouer avec toute cet crasse et j’voué les puces d’la !
Allez viens Annieta, vamos y semer nostro grain dé sel !


Mais Gandrélina… c’est ben qu’on risque de prendre des coups quand même ….

Annette soupira tout en reposant trois pommes racornies dans un panier : elle connaissait suffisamment la bocèle pour savoir que le danger l’excitait plus qu’il ne la retenait et que pour elle, tout occasion de se divertir était bonne à saisir. Or, avec son déhanché magistral, son corsage généreux et sa grande gueule, la Gandrélina avait de l’influence au castel. La friponne se vantait même d’avoir rivé son clou à la baronne elle même. Soudain, les yeux de la petite servante brillèrent. Elle avait une idée pour entrer dans les bonnes grâces de Gandrélina. Elle s’empara d’un vieux panier remplis avant de remonter l’escalier qui montait à al cour quatre à quatre derrière l’espagnole. Arrivée en haut des escaliers de la cave, elle lui montra le panier. Un large sourire étira les lèvres charnues de Gandrélina. La bocèle chuchota à l’oreille de la gamine de 13 ans qui aussitôt allât se poster derrière un tas de foin en attente devant les écuries à quelques mètre seulement du raffut.

Une fois dans la cour intérieure du castel, Gandrélina elle, avança : le garde et le crasseux en étaient toujours à s’empoigner. Une drôle de queue en tire bouchon s’agitait par à coup dans la mêlée. La bocèle se planta devant le combat les mains sur les hanches et les interpella


Bé voila qué c’est dou propré ! pas foutus de battré ! Dos mauviettés ! R’gardez moué ça, oun garde pas fort por dos sous qué arrive même pas à conténir oun pauv’ couillonne dé la luna !

Vos né méritez pas cé qu’oun va vos donné pardi !
Envoie y donc Annieta !


Gandrélina fit un pas en arrière, pas folle la guêpe, voulait pas voir tacher ses beaux habits par un tir mal ajuster =de sa comparse. Les fruits pourries plurent sur les deux hommes. En plus des bruits stridents et des couinements étranges, une odeur atroces entre le vomi et l’urine matinale après une nuit « chargée » se dégagea bientôt de la mêlée. Gandrélina se boucha le nuit tout en éclatant de rire. Mais bientôt, une truie la regarda d’un mauvais œil et la chargea. La bocèle aux pieds agile eut tôt fait de courir se réfugier derrière le tas de foin mais l’animal la poursuivit jusqu’à ce que son groin ne hume le panier et prenne alors en chasse la jeune Annette qui eut la mauvaise idée de vouloir conserver par devers elle ses munitions.

Au secours aahhhhhhhhhhhhh Gandrél ..........................

PAF et PING et PANG

GROUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIICCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCC

Gandrélina s’écroula de rire sur le foin tant la scène lui paraissait cocasse.
Nolann
La journée s'annonçait promptement ennuyeuse pour le jeune Kennoch'Ha. Dormir, manger, travailler, dormir... La vie monotone et assommante d'un villageois banal. Aujourd'hui, Nolann avait décidé qu'il ne se lèverait pas à l'aube pour aller œuvrer à la mine ou au champ, il voulait dormir et se reposer. Au moins un jour de repos dans une semaine complète et accablante, il pouvait se l'offrir. C'est qu'il n'était pas dans le besoin absolue de gagner de l'argent. C'est que le jeune homme était économe sur le coup.

Lorsqu'il ouvrit enfin les yeux verts d'un long sommeil réparateur, il aperçut les rayons du soleil filtrer entre les plis extérieurs de l'épais rideau qui cachait la fenêtre de sa chambre. Il faisait sombre mais à force de garder ses yeux ouvert, il put apercevoir la grosse armoire en bois massif qui trônait au fond de la pièce, une chaise avec ses vêtements posé sur le dossier contre le mur, un bureau en chêne avec posé dessus un chandelier dont une bougie avait été complètement consommé du faite de l'avoir laissé brûler toute la nuit et quelque papier accompagné d'un encrier et d'une plume et pour finir un miroir dans un coin de la pièce qui reflétait l'image de son lit deux places avec des draps blancs, une couverture bordeaux qui recouvrait le corps mince du jeune garçon de dix-huit ans.

Étalé de tous son long sur son dos, il resta une bonne dizaine de minutes à regarder le plafond d'un air songeur comme il savait si bien le faire lors d'interrogation. A vrai dire, s'était la phase de réveil importante pour commencer la journée, sinon il serait grognon jusqu'au soir. Ce qui était bien, c'est que maintenant qu'il vivait seul, personne ne venait l'embêter pour le lever. Bien qu'au fond il rêvait que la personne qui ouvre cette porte close soit la femme qui un jour avait bercé son enfance jusque l'âge de ses quatre ans.

Alors que les minutes passaient, Nolann décida enfin de poser un pied parterre, puis l'autre avant de se redresser au bord de son lit et passer sa main sur son visage pour y chasser la fatigue. Il avait sans doute trop dormit, mais il fallait profiter de la journée. C'est pourquoi, il s'extirpa d'un bond des draps et s'approcha de la cuvette et de la cruche pour se débarbouiller un peu afin d'enfiler ses habits. Une fois cela fait, il s'approcha de la fenêtre et ouvrit le rideau d'un grand coup sec. La lumière du jour l'éblouit alors mais voir le ciel bleu couvrir le paysage le fit sourire. Enfin un temps à aller se promener pensa-t-il. C'est alors qu'il pensa à Oane, sa grande sœur de cœur et protectrice de surcroît. C'était l'occasion de la faire sortir de son château et de l'emmener en balade. Surtout qu'il y a longtemps qu'il ne l'avait pas vue.

Sans plus attendre, il sortit de la maison familiale, se retrouvant dans la rue Léonia, en l'honneur de sa mère. Sur la gauche de la maison se trouvait le vieux moulin de cette dernière jusqu'ici abandonné à son propre sort. Peut-être qu'un jour il reprendra l'affaire de sa mère, mais pour le moment, l'envie ne lui prêtait guère à se rouler dans la farine. C'est pourquoi, et sans plus y réfléchir plus longtemps, il siffla et appela son chien, Kedeand. Ce dernier sortit par le battant que son maitre avait mis en place dans la porte, ainsi il pouvait sortir et entrer comme il voulait sauf le soir lorsqu’il fermait le loquet une fois sur que le chien était bien dans la maison. Jappant joyeusement autour de son mètre en secouant la queue, ils parcoururent les rue de la capitale, d’abord un passage chez le boulanger pour lui acheter une brioche bien chaude que le jeune homme mit dans une serviette pour la glisser dans sa besace. Un peu plus loin, il croisa une vieille dame qui vendait des roses pour un écu pièce. Il y avait plein de couleur varié mais que des roses. Et bien sans se poser la moindre question, et parce que son humeur était au beau fixe, il lui prit une rose de couleur rose, signifiant souvent un amour empreint de réserve ou tous simplement l'amitié...

Le soleil n'était pas encore au Zénith lorsqu'il sortit enfin de la capitale. Sa destination ? La nouvelle demeure de son amie Oane. Un peu éloigné de la ville mais un peu trop près des marais. Un coin un peu lugubre en faite. Mais bon connaissant son amie, elle n’allait pas rester les bras croisés. C’est après une petite heure de marche tranquille, le chien et son maitre arrivèrent devant les portes grandes ouverte de l’hostel et qui montrait un spectacle hors du commun. Nolann resta pantois devant la scène, un pouilleux qui se battait avec les gardes, une truie qui courait après une jeune servante et une autre qui gloussait comme une pintade. Sérieux il n’avait pas envie de s’en mêler, il jeta un œil à son chien qui observait la bagarre avec curiosité et envie, comme s’il voulait mordre les fesses de quelqu’un.


Pas bouger Kedeand, finit-il par ordonner à son chien

Il n’avait pas envie que ce dernier se fasse blesser, il y tenait à son chien. Puis au même moment il entendit des galops derrière lui, il se retourna et put constater le retour de la maitresse des lieux. Il se mit sur le coté et attendit alors que les autres, dans le capharnaüm qu’il faisait, n’avait rien entendu ni remarquer le retour d’Oane

_________________
--Gandrelina_bellissima


Gandrelina se la jouait Jeanne Marie dans les foins, les quatre fers en l'air à s'esclaffer tant et plus -tant qu'on lui voyait d'ailleurs ses jupons remontre sur ses cuisses dorées- quand elle aperçu du coin de l'oeil, le beau Nolaan. La bocèle savait qu'Oane avait en partie éduqué Nolaan, un peu comme un petit frère disait-on. Les vieux domestiques de la maisonnée racontait qu'Elra, le comte de Marigny avait prit Nolann comme pupille et qu'Oane avait été chargée de prendre soin de Lui alors qu'il était enfant. Aujourd'hui, Nolaan avait 18 ans et ... "Por la Tres Santé qu'il esta bello". Elle ne voyait pas du tout en lui un enfant mais bel et bien un homme et s'en sentait tout émoustillée. la brunette passa sa langue sur ses lèvres. Il était à peu près le contraire d'elle. Blanc comme un linge et toute en longueur, un rien maigrichon même comme un échanson là ou elle était toute en rondeur, généreuse et dorée, sérieux comme un pape et ténébreux là où elle était rigolarde et terriblement ouverte ... Les extrêmes s'attirent dit-on. Agile comme un chat ou plutot uen chatte en chaleur, la Gandrelina se rétabli sur ses pieds, épousseta sa robe des quelques brindilles de foin prises dans les fibres de sa robe et approcha de son déhanché habituel du protégé de sa mestresse, un sourire étincelant éclairant son visage.

Nolaan, jé souis si heureuse dé vous révoirrr

Elle s'approcha du jeune homme et en quelques vives enjambées se rua dans ses bras

Por lo très Sancto Aristote, jé espero qué vos restérez avec nosostros histoire que nous ayons lé temps dé faire plous amples connaisances umbre

Elle était si absorbée par son petit manège de séduction qu'elle réalisa trop tard qui était l'ombre derrière le jeune homme qu'elle aguichait. Son coeur battait déjà la chamade car elle aimait le contact de la peau de Nolaan lais lorsque son regard remonta le long des jambes du cheval puis de sa croupe et enfin de la longue silhouette, son coeur accéléra encore. Elle se défit de cette étreinte à contre coeur pfuit celle la toujours à se pointer quand il faut pas, et se décalant d'un pas, regarda la baronne.

Baronne, vos voilà dé rétour... vos avez fait bonne chasse ?

La bocèle lui dédicaça un sourire qui eut fait fondre les glaces du pôle nord mais la De Surgères dardait un de ces regard gris tempêtes qui en laissait rien augurer de bon. Tu parles , elle était jalouse de son gros câlin à Nolann oui ! A moins que ... ça ne soit la scène de bataille dans la cour de l'Hostel ou ptet ben les deux...
Oane
Juchée sur le dos d'Eole, son frison au port élégant, Oane posait son regard bleu à la ronde. Elle était en tenue de chasse toute crottée, et son rapace était sis à l'avant de sa monture sur l'ergot destiné à cet usage. L'animal avait les yeux camouflés. Ce que voyait la baronne dépassait l'entendement : Anette était à terre, une truie énorme l'y clouait tout enfournant son groin dans un panier que la petite servante brandissait au dessus de sa tète comme un bouclier. Le garde censé protégé l'entrée du château avait bien piètre allure tant et si bien qu'il était quasi impossible de le distinguer de l'homme avec qui il s'empoignait. Tout deux était couvert de détritus et sentaient la pourriture à 15 lieues. Et Gandrélina, censée veiller au grain puisque le castel ne disposait pas encore d'un intendant et que Dame Jehanne ne pouvait être partout à la fois , Gandrélina, que la baronne savait fort peu farouche, il est vrai, était littéralement pendu au cou de Nolaan, sans son arrivée elle l'aurait surement bécoter- son presque frère, autant dire un enfant, et le pis c'est qu'il ne semblait pas se débattre pour échapper à cette étreinte ! le visage de porcelaine semblait avoir blêmir encore. La jeune femme les rênes dans une main, caressa l'encolure de son cheval qui dansait d'une patte sur l'autre sentant l'orage gronder non loin. Tout n'était qu'un capharnaüm qui aurait pu être drôle si'il n'était pas l'indicateur que tout foutait le camp à Luçon.

La De Surgères sans descendre de sa monture dit d’une voix calme presque atone.


Gandrelina, je vous tiens pour personnellement responsable de cette situation desastreuse.
Veuillez libérer Anette et mettre ce cochon dans la porcherie en attendant que son propriétaire que je suppose être ce monsieur soit en état de le récupérer. Vous allez proposer un bain à ce monsieur ainsi qu...


mas baronne cet umbre c'est oun misér

Gandrélina, il suffit !Vous en avez assez fait pour la journée.

C'est dé sa fauté tout ....

Oane posa un regard devenu métallique sur la servante, ce qui eut l'effet escompté : elle se tut.

Vous ferez prendre un bain à nostre hoste et vous lui donnerez des vêtements propres. Ensuite vous nettoierez la cour du château seule,
Anette vous pourrez disposer pour le reste de la journée.
Et vous soldat, vous profiterez de l'eau du bain de nostre visiteur, la blanchisseuse se chargera de votre uniforme.


J'informerai le capitaine Fayom de vostre inconduite. Il fera ce qu'il juge bon de faire avec un garde incapable d’arrêter un .... un marchand de porc !

Seule touche d’exaspération dans la voix de la baronne qui talonna sa monture et la laissa au palefrenier Marcelin qui, tout heureux de ne pas avoir été associé à l'inciden, jetait un regard de victoire et de désir mêlé à la bocèle aguicheuse. Son sourire niais agaça la baronne sans qu'elle sache pourquoi.

Elle s'approcha ensuite de Nolann et dit le rapace sur son gantelet


Bonjour Nolaan, ravie que tu sois là ! Et désolée que heu enfin tu ai ...assisté à ce.. cet incident. Tu sais comme on dit "quand le chat n'est pas là, les souris dansent. " En parlant de chat, nous en faudrait un aussi parait que y'a beaucoup de rats en ce moment ... Pffuit gérer un domaine est loin d 'être de toute repos, Nolann. Même si les journées étaient deux fois plus longues, je crois que je ne pourrais faire tout ce que je dois * elle rit*
Tu m'accompagnes ? Je vais remettre Gala à sa place


Elle lui désigna du menton la fauconnerie et avança vers la bâtisse tout en caressant les plumes de la crécerelle.
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Nolann
Même pas eut le temps de dire ouf qu'une donzelle brune et matte de peau lui avait sauté au cou. Non pas que cela lui déplaise, seulement il n'aimait pas qu'on lui force la main. Le jeune garçon n'était pas du genre à brutaliser les femmes mais ne sachant pas pourquoi, cette Grandelina qui se faisait une joie de le revoir en lui faisant du char aurait terminé le fessier dans la boue pour lui avoir sauter dessus sans ménagement. Heureusement pour elle, Oane était là et elle s'en était rendu compte, ce qui par conséquence, lui fit lâcher prise.

Un poil satisfait par la remontrance d'Oane sur la servante et les soldats, Nolann resta silencieux et observa les têtes dépités des gens. Jusqu'au moment où sa sœur de cœur lui demanda de la suivre jusque la fauconnerie.


Bonjour Nolann, ravie que tu sois là ! Et désolée que heu enfin tu ai ...assisté à ce.. cet incident. Tu sais comme on dit "quand le chat n'est pas là, les souris dansent. " En parlant de chat, nous en faudrait un aussi parait que y'a beaucoup de rats en ce moment ... Pffuit gérer un domaine est loin d 'être de toute repos, Nolann. Même si les journées étaient deux fois plus longues, je crois que je ne pourrais faire tout ce que je dois * elle rit*
Tu m'accompagnes ? Je vais remettre Gala à sa place


Le jeune homme lança un mince sourire à la tirade puis suivit la baronne sur le chemin menant à la bâtisse nommé tantôt. Son regard vert émeraude se posa sur elle, il put donc observer dans quelle état elle était. Habit de chasse sans avoir d'arme sur elle, de la boue sur les bottes jusqu'aux mollets. Il en conclue qu'elle n'était pas vraiment aller chasser, le gibier ne se promène pas dans un lieu aussi boueux que peuvent témoigner ses chaussures. Il put donc en déduire que la demoiselle était aller faire un tour aux marais avoisinant son domaine. Petit soupir alors qu'il constata que la baronne, malgré tous était une vrai tête bruler bien que courageuse pour un petit bout de femme. Elle aurait put se perdre, tomber sur des brigands mais non elle était aller tête baisser sans être au moins accompagné. Mais bon il ne dit rien, s'était une femme responsable après tous même si c'est petite escapade solitaire l'inquiétait tous de même.

Alors? Tu étais en balade? demanda-t-il tous de même comme si de rien n'était.

A la base je suis venu pour passer ma journée avec toi. Comme le soleil brille j'avais envie d'aller me promener en ta compagnie. Profiter de ce ciel bleu qui se fait si rare en ce moment... Mais si tu es occupée... que tu refuses mon invitation... je ne t'en voudrais pas... Pourquoi t'embêter avec moi alors que tu as plus important à faire... dit-il avec une petite moue qu'il savait si bien faire et un ton qui se voulait tristounet mais au fond amusé.

Il l'a taquinait et il en était fier. Le jeune homme aimait beaucoup Oane et comme on le dit si bien de nos jours: "Qui aime bien, châtie bien!"
La rose à la main, il s'adossa au mur et regarda Oane bichonner son faucon Gala. Kedeand, le labrador de Nolann resta assis à ses pieds et observa également le faucon et ce qui l'entourait avec curiosité. Portant la fleur à son nez, il respira sa douce odeur tout en observant la baronne et en attendant une réaction de sa par.

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Lanie
La ville ayant retrouvé son calme Lanie put enfin répondre à des courriers qu'elle avait laissé en suspens depuis plusieurs jours Elle prit donc sa plus belle plume pour répondre à son amie Oane





Chère Oane
Ne crois surtout pas que ton pigeon se soit égaré j'ai bien reçu ta missive.
Ton idée me surprends j'avoue.. Crois tu vraiment qu'il soit possible d'assécher ces marécages?
Tu me dis que celà a été fait par le passé, je n'ose imaginer la somme de travail et... d'écus qu'ont du couter ces travaux...
Ces terres ne resteront elles pas très humides? quelle genre de cultures pourrions nous bien faire dessus?

voilà Oane je me pose toutes ces questions mais l'idée d'avoir de ce fait plus de champs possibles , de pouvoir assurer un emploi à nos chers pictaves pendant quelques temps me séduit d'un autre coté. Si vraiment tout est possible alors je suis à tes cotés.

Amicalement

Lanie

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Oane
Alors? Tu étais en balade?

A la base je suis venu pour passer ma journée avec toi. Comme le soleil brille j'avais envie d'aller me promener en ta compagnie. Profiter de ce ciel bleu qui se fait si rare en ce moment... Mais si tu es occupée... que tu refuses mon invitation... je ne t'en voudrais pas... Pourquoi t'embêter avec moi alors que tu as plus important à faire...


Oane avait dépose avec des gestes empruntes de délicatesse la crécerelle sur son perchoir. Le volatile encapuchonné était malgré tout nerveux. Sans doute cela etait ce du à la presence inhabituelle du chien de Nolaan. Oane referma la porte derrière eux et cligna des yeux. La fauconnerie baignait dans l’obscurité alors que le soleil baignait le jardin. Oane sourit au manège de son petit frère de coeur. Elle se ravisa. Pas petit... Il était plutôt sexy avec sa rose entre les dents, nonchalamment appuyé sur le chambranle.En même temps , il lui fit de ses airs faussement malheureux qui lui rappelait l'enfant qu'il fut. Oane sourit, les yeux taquins, elle dit de sa voix haute et claire

Rooo tu sais bien que je ne "perds" pas mon temps avec toi ...c'est plutôt l'inverse à dire vrai qui m’inquiète .... Dis donc toi, tu as pas encore trouvé de dulcinée pour aller conter fleurette dans les champs que tu viens me chercher, elle savent pas ce qu'elle perde les pictaves !
Mais, j'ai bien vu avec quels airs te regarde Gandrelina ... Tu es bien sur que tu préfères te promener avec ta presque soeurette plutôt qu'avec la voluptueuse espagnole ?


Se disant, Oane retourna vers la cour du château, un sourire à ses lèvres cerise. Un messager arrivait aux portes et la jeune femme en profita pour réceptionner le pli elle même. Elle le déroula et parut satisfaite. Elle regardait Nolaan guettant sa réaction.
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Nolann
Rooo tu sais bien que je ne "perds" pas mon temps avec toi ...c'est plutôt l'inverse à dire vrai qui m’inquiète .... Dis donc toi, tu as pas encore trouvé de dulcinée pour aller conter fleurette dans les champs que tu viens me chercher, elle savent pas ce qu'elle perde les pictaves !

Nolann resta adossé contre le mur et laissant tombé sa main tenant la rose le long de son corps. Tous en prenant une mine mystérieuse

Tu sais, je pense plutôt qu'il vaut être seul que mal accompagné.

Quand il disait ça, il pensait plutôt à la femme qui un jour tombera amoureux de lui et qui sans doute souffrira par sa faute. Il préférait rester seul que de faire souffrir un jour celle qui partagera le même toi que lui.

Mais, j'ai bien vu avec quels airs te regarde Gandrelina ... Tu es bien sur que tu préfères te promener avec ta presque soeurette plutôt qu'avec la voluptueuse espagnole ?

Manquant de tombé, Nolann prit un air étonner et fit de grand yeux rond avant de reprendre de la contenance et rétorqué maladroitement

Tu rigoles... Grandelina... non merci. Elle est gentil mais c'est une femme rentre dedans et je n'aime pas ça. Je préfère les femmes délicates et courageuse comme la rose.

Il sourit puis posa son regard vert émeraude sur la fleur qu'il avait à la main avant de la tendre à Oane qui jouait dans son jeu.

Tiens, elle est pour toi, accepte là.

Alors qu'elle la prit dans ses mains, le jeune homme en profita pour lui déposer un baiser sur sa joue porcelaine avant de s'échapper et se diriger vers les portes du château avec Kedeand à ses talons

Alors? Où veux-tu qu'on commence notre balade?
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