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[RP - fermé] Entre les draps de soie

--Casteliana
Fermé pour limiter les interventions intempestives. MP si vous voulez participer.




[Limoges un soir tard, dans les quartiers nobles, petit hotel particulier]

- Margueritte, nos convives sont partis à présent, veillez à remettre de l'ordre dans le grand salon, le petit salon, la salle à manger, et bien évidement dans la cuisine. Hatez-vous, après vous me préparerez un bain.
- Bien entendu Madame ! comme si je vous avez attendu pour le faire... C'est pas comme si c'était moi qui avait conduit vos invités à la sortie et qui tient cette maison...
- Plait-il ?!
- Non rien Madame, je prenais juste des notes.
- Bien ! dans ce cas Hatez-vous ! oh et n'appelez pas Ninon je n'ai guère besoin d'elle se soir, le lacet de mon corsage a rompu lors du Dîner. Ainsi elle pourra vous aider... Oh et allez demander si Harchi a besoin de vos services, il a pris congé dans son bureau.
- Oui Madame. Bien Madame. Vous voulez pas non plus que je vous lise une histoire ? tsssss Ni_non...

Les yeux bleux azures de la Baronne se posent sur la gouvernante. Les moqueries, elle préfère faire comme si elle ne les entendait pas, Margueritte oubliait souvent son rang mais on ne faisait pas meilleure gouvernante dans tout le royaume aussi Casteliana en faisait fit du moment qu'elle se tenait en public. Faire comme si de rien était, et sourire. Voilà la meilleure arme de la Baronne Blonde.

- Bien ! Hatez-vous ! Que faites-vous encore icelieu. j'ai grand besoin de détendre mes muscles endoloris après cette longue soirée de sourire, de poses avantageuses... et je ne veux point me coucher au chant du coq.

Mais la gouvernante claque déjà la porte. Soupire des lèvres purpurines. La tête lui tourne légèrement, pas étonnant avec tous les bons vins français qui ont défilé à table. Mais cette soirée mondaine de la haute bourgeoisie et de la noblesse limougeaude l'avait grandement amusée. C'est déjà ça. Attablée à sa coiffeuse la Baronnes se toise dans le miroire. Les temps passe et les première rides naissent sous sa poudre de riz. Il est grand temps de donner héritier au Barron... Harchi. L'espace d'un instant ses pensées s'envolent vers son mari, lui non plus n'est pas de première fraicheur. Tant d'années à essayer, tant d'échecs, de fausses joies de décéption, de tristesse... Son corps annonçait pourtant les premier signe de vieillesse, ses pertes ecarlates se faisaient moins régulières... Voilà trois mois qu'elle ne les avait eu.
Sursaut de la Baronne.


- Trois mois ?!

Elle se lève d'un bon de sa chaise tapissée, et se dirige vers sa commode d'acajou, ouvre le premier tiroire et en sort un ruban. Elle laisse tomber son corset abîmer. La voilà seule dans sa chambre dans sa tenue la plus intime. Se peut-il qu'elle est pris du ventre ? Et la baronne entoure sa taille avec le ruban qu'un tisserand de Limoges lui avait donné.

- 20 pouces... Ciel ! 20 alors que mes corsets sont de 18 ... ce peut-il que ?...

Casteliana laisse tomber le ruban sur le sol, et s'assoie sur sa méridienne ressassant les évènements des derniers mois. Certes elle avait fondu à plusieurs reprises devant des patisseries délicates. Mais finalement pas tant que cela. Pas de saut d'humeur. Du moins pas plus qu'à l'accoutumée. Oh, mais bien sur, elle avait eu deux ou trois vertiges. Le dernier pas plus tard qu'au début de la soirée. Les grands yeux bleux s'écarquillent. Grosse ... la voilà peut-être grosse.

- Ciel !

La Baronne se lève à la hâte, ouvrant la porte de sa chambre dans la foulée.

- Margueeeeeeeeerrrrrrrrriiiiiiiiiiiiiiitte ! Margueeeeeeeeeeerrrrrrrrrrrriiiiiiiiitteeee ! Juste Ciel où êtes-vous ! Mais hatez-vous, vous dis-je !!!

Sourire railleur qui s'esquisse sur le visage de la Baronne tandis que Margueritte monte les escaliers quatre à quatre, au moins, ce petit exercice lui fera du bien.

- Madame m'a demandé ? que ... ahem ... que puis-je pour vous ?
- Margueritte ! Allez me quêrir mon mari au plus vite ! c'est extrèment urgent ! pas d'excuses ! Il doit venir me rejoindre tout de suite. Dites ensuite à tout le monde qu'une fois le rangement fait, vous aurez le droit de vous coucher. Mais !!! et j'insiste bien sur ce mais !! Interdiction formelle de passer par l'escalier principal ! Vous emprunterez l'escalier de service pour rejoindre vos couches sous les combles ! Le Baron et moi-même ne désirons en aucun cas être dérangé. Vous avez bien compris ?
- Oui Madame ! mais que ce passe-t-il ?
- Assurez-vous aussi que les cheminées ont assez de bois pour chauffer toute la nuit. Allez ! Zou ! disparaissez !

Sans plus de cérémonie, la Baronne expédie la gouvernante, lui fermant la porte au nez. Ce n'était pas sur, mais ça y ressemblait grandement. Un instant de doute pourtant... Doit-elle vraiment alerter le Baron, et si c'était encore une fausse joie ? Le pauvre ni survivrait pas.
--Harchi


- QUI VA LA ??? QUI OSE ME DERANGER ???
- Monsieur le Baron, C'est Mar...Margueritte... Ma...Madame vot..votre femme, m'a ff... fait venir vous chercher.
- QUE VEUT-ELLE ? N'A-T-ELLE PAS DES PETITES GENS POUR DELACER SON CORSET ??
- euh ! si mais... Maistre elle m'a dit que c'était urgent Laches le vielle gouvernant en feintant de fausses larmes.
- Urgent dites-vous ?
- Oui Maistre... Ajoutes Margueritte dans sa plus grande représentation.
- A-t-elle ajouter autre chose ? Demande Le Baron Harchi songeur.
- Non Maistre... juste de vous dépêcher.
-Allons ! Allons ! Margueritte cessez donc de chouiner ! Vous n'este plus une enfant ! je finis de mettre au clair quelques papiers ! et j'y cours ! Quand à vous retournez à vos taches ! ET CESSEZ DE M'ENQUIQUINER ! OUST DU BALAIS !
- Oui Monsieur... Dit Margueritte alors que le Baron entend déjà ses pas dans le couloir.

La Baron s'assure qu'il n'y ait plus personne dans le couloir. Il frotte d'une main fatgiuée sa moustache déjà bien blanche.

Bien ... Bon qu'est-ce qui lui prend ?

Le Baron s'affaire à ranger les papier ça et là qui trainent sur son secrétaire, se demandant quelle mouche a pu encore piquer sa femme. Sans doute un nouveau caprice. Une nouvelle étoffe ou une nouvelle couleur de tissus, que tout le monde s'arrage dans les hautes sphères parisienne. Grognement du vieil homme bien trop agé pour ces caprices de pucelle d'autant plus que pucelle, voilà bien longtemps qu'elle ne l'est plus. Soupire las... L'homme ne peut s'empêcher de penser que malgrè ses nombreux efforts la Blonde n'a pas était capable de lui fournir héritier. Claquement de langue alors qu'il franchit la porte de son bureau en direction de l'étage, où se trouve l'appartement de celle qui lui sert de femme... Pour le moment...
La porte est clause, pas un bruit. Pas de pleures, pas de cries. Hum c'est déjà ça...
Pas besoin de frapper sur la paroie de bois, le maistre ici c'est lui.


- Madame que vous arrive-t-il ? Vous m'avez fait mander et me voilà ! j'espère que ce n'eut pas été pour rien.

Les yeux gris du viel homme se posent sur sa femme assise et fort peu couverte. Un étonnement, furtif se dessine alors sur le visage marqué par les années.

- Madame est-ce une tenue pour me recevoir ?
--Casteliana


- Entrez-donc mon... Ah vous voilà déjà.

Un bref instant pour jauger l'humeur du Baron, il ne semble pas vraiment d'humeur exquise. Casteliana se mord la lèvre, elle n'aurait surement pas du le faire mander ainsi.

- Ma tenue ... Ah oui pardon. Essayant de retrouver contenance.
- Ne prenez pas cet air grognon et venez plutôt me rejoindre. Tapotant une place libre à coté d'elle.
- J'ai grand besoin de vos services. Je sais que vous avez l'oeil perçant et aguerri. Aussi je désire votre avis. Et de grace ne me ménagez pas, soyez franc. C'est une qualité que j'apprécie grandement chez vous.

Et la blonde se lève avec grace tandis que le Baron prend la place désignée un peu plus tôt. Aie, il est vraiment mal luné constate la Baronne avec effroi.

- Promis après ce très court interrogatoire j'enfilerai ma chemise de flannelle et Vous, vous pourrez alors vaquer à vos occupations. Je vous prie juste de supporter la vue de ma nudité encore quelques minutes.

La Baronne commence alors à tourner lentement sur elle-même, espérant que cela déclanchera une reaction sur le vieil homme. Certes, il ne l'avait pas honnoré depuis des jours et les rares fois où il s'adonnait à cet exercice c'était toujours dans le noir complet. Casteliana se demandait toujours pourquoi, la vue de la chair le répugnait. Puis elle avait mis ça, dans sa parfaite ignorance, sur le dos des nombreuses batailles qu'Harchi avait livrées lorsqu'il était le fier et vaillant chevalier qu'elle avait recontré il y a de cela plusieurs années.
Mais il connaissait surement ses courbes, aussi si elles avaient changé, il le lui dirait et sans ménagement qui plus est.
Les yeux bleus se tournent vers le maître de maison, celui-ci ne réagit point, il caresse sa barbe blanchie comme à l'accoutumé. La Baronne quelques peu offusquée, l'empresse avec une seule et simple question.


- Dites mon cher Epoux, ne remarquez-vous donc rien ?
--Harchi


De mauvaise grace il a rejoint celle qui lui sert d'épouse, sur la méridienne neuve. Un soupire las se fait entendre tandit qu'il s'assoie. Voir la Baronne, qui le répugne tant, dans une telle tenue, lui demande un certain effort pour ne pas prendre la fuite. C'est un homme, un vrai ! Qui ne peut se permettre de prendre ses jambes à son cou, encore moins devant sa femme. Et quand bien même s'il se vautre dans le luxe, il en a connu de drôles durant sa carrière militaire. Mouarf ! Il peut sans doute bien supporter sa femme ainsi quelques secondes.
Les sourcils épais et blanchit se lèvent en accent circonflexe, lorsque la Baronne se met à tourner nue devant lui.


- Promis après ce très court interrogatoire j'enfilerai ma chemise de flannelle et Vous, vous pourrez alors vaquer à vos occupations. Je vous prie juste de supporter la vue de ma nudité encore quelques minutes.
- Dépêchez-vous Madame. Je suis un homme extrement occupé. Je n'ai point le temps de jouer à ses jeux ! Et encore moins l'envie de vous regarder ainsi.

Nouveau soupire de l'homme bouru. Elle tourne, elle tourne encore et toujours devant lui, tandit que ces pensées à lui vagabondent... Ailleurs... Un sourire de béattitude se dessine sur son visage, alors que des images se forment dans son Esprit. Images dont sa femme ne fait pas partie. Son Esprit divague, et c'est la voix de la Baronne blonde qui le ramène à la réalité présente. Du revers de sa manche il essuit le mince filet de bave suitant à la comissure de ses lèvres.

- Dites mon cher Epoux, ne remarquez-vous donc rien ?
- Madame ! Que voulez-vous que je remarque, hormis que le temps ne vous a guère épargné ?
Votre visage laisse apparaitre les premiers signes de fatigue, quelques plies ça et là, votre peau et moins ferme, et je remarque la naissance d'un double menton.
Votre dos se voûte doucement, mais surement, vos épaules sont tombantes.
Vos deux pommes si juteuses autrefois, ressemblent à s'y méprendre à deux poires défraichies.
Votre taille et vos hanches ont subit les souffrances infligées par vos corsets tous plus serrés les uns que les autres !
Et votre Séant n'attirerait même pas l'oeil valide d'un pestiféré souffrant de carance charnelle.
Alors je vous le répète ! Que voulez-vous que je remarque ? hormis le choix judicieux de dormir dans une autre chambre que la votre depuis au moins trois lunes ?


Pas de chichis, pas de faux semblant, le Baron était honnête, l'avait toujours été et le serait toujours. Soudain les yeux gris du vieil homme se posent sur le ventre de son épouse... Grognement sifflant à travers les lèvres pincées du Baron. C'était donc ça, elle voulait s'assurer qu'elle n'avait pas grossi. Pointant du doigt l'abdomen de la Blonde, il ajoute.

- Et ça ! c'est un peu plus flasque et rond !
--Casteliana


- Et bien ... Moi qui voulez de la franchise me voilà donc servit.

Les larmes lui montent aux yeux mais pour rien au monde elle ne les laissera couler. C'est ainsi avec le Baron. Pas d'état d'âme, pas de pleurnicherie, ou très peu et à l'abris du regard glacier de son époux. La blonde se mort les lèvres, après tout elle l'a bien cherché. Quelle idée de lui demander ça à lui.
Les yeux bleux passent furtivement sur le miroire juste derrière la méridienne. Oui les rides apparaissent, oui la peau a perdu de sa fermeté, oui sa taille et durablement marquée par les lacets extrèmement tirés de son corset, mais elle est encore loin d'être décrépit. Nombreux sont les hommes qui désirent partager une étreinte charnelle avec elle. Pas plus tard qu'en début de soirée, un nobliot, Comte pour être précis, dont elle a oublié le nom, se montrait très entreprenant, laissant son regard courir sur ses atouts semble-t-il appétissants.
La chemise de flanelle est en vue, sur le cadre du lit. La blonde est bien décidée à ne plus subir les reproches de son Epoux, tout Baron qu'il soit, un peu d'humanité de temps en temps ne lui ferait pas de mal. Elle se dirige alors doucement vers son échappatoire. Hors de question de laisser entendre qu'elle est blessée. Soudain son Baron l'apostrophe la laissant ainsi clouée sur place.


- Et bien, c'est précisement ce pourquoi je vous ai appelé. Ravie que vous l'ayez enfin remarqué. L'espace d'un instant j'ai cru que ... Comment dites-vous déjà ? ... ah oui, j'ai cru que mes deux poires défraichies masquaient se petit rebond de mon abdomen...

Les yeux bleux furibonds se posent sur le Baron impassible pointant toujours du doigt le ventre de la Baronne.

- Et bien très cher ! Savez-vous ce qui cause pareille transformation ? hum ? non à n'en pas douter, si ce n'est pas armes ou argents, cela ne vous interesse guère. Laissez moi alors vous instruire...
Deux choses à ma connaissance permettent en ventre d'une femme de s'allonger.
- La première est la gourmandise, et vous ne connaissez que trop mon faible pour les pâtisseries fines, pourtant, je n'en ai mangé ni plus ni moins qu'à l'accoutumé...
- La deuxième chose serait... que je ... sois grosse.


Elle s'attend à produire son effet, que le Baron saute de joie. Mais la réaction escomptée n'arrive pas. Harchi reste impassible sur la méridienne, le regard dans le vague. La Baronne courroucée, se poste juste devant les yeux gris du Baron à à peine deux pied de lui.

- Entendez - vous Idiot ! je suis en train de vous dire que je suis peut-être GROSSE !
--Harchi


- Entendez - vous Idiot ! je suis en train de vous dire que je suis peut-être GROSSE !
- Cessez donc un peu de hurler ainsi et éloignez vous ! Mes oreilles sont déjà bien assez étourdies avec toutes ces badineries de cette soirée, point n'est besoin de m'abimer les yeux.
J'entend bien vous êtes grosse ! Mais à cela j'ai envie d'ajouter : "Pour combien de temps ?" Ne m'avez vous jamais annoncé pareille nouvelle et qui se retrouva avortée ?
Voulez-vous que je vous remémore toutes les fabuleuses nouvelles que vous m'avez promises au cours de nos dix années d'union ?
Mon coeur est fatiguer de supporter tant de déchirement.
- Souvenez-vous de vos seize ans, notre première année d'union, vous m'aviez annoncé un héritier, qui ne vint jamais à cause d'une chute de cheval.
- Souvenez vous, peu après, Nous avions même choisi les prénoms alors que rien ne grandissait dans vos entrailles.
- Souvenez-vous du corps sans vie...
Dois-je vraiment toutes vous les remémorer Madame ? Vous estes inféconde ! Madame ! Il serait temps de vous faire à cette idée !


L'index ne pointe plus le ventre de la Blonde. Le Baron se sent las, fatigué à l'idée de supporter les nouvelles crises d'hystérie de son épouse quand elle réalisera que rien ne peut sortir vivant de son abdomen. Il se frotte le visage, il aurait tant aimé avoir un héritier. Les yeux d'acier se pose sur la femme encore nue devant lui.
L'espace d'un instant il se rappelle comme elle était belle, d'une fraicheur exquise, sa propre mère l'avait qualifié de pondeuse. C'est d'ailleurs pour cela qu'il avait uni sa vie à la sienne. Et voilà où il en était à présent, dix années de mariage et aucun enfant, et pour comblé ce manque il l'avait laissé dépenser quantité d'écus dans la décoration de leur demeure, écus qui lui aurait sans doute permis de lever une armée pour défendre son comté quand cela se serait avéré necessaire.
Nouveau soupire las du vieil homme marqué par les années. La baronne lui inspire tant de dégoût qu'il n'arrive plus à être complaisant. Sa vie gachée pour une pucelle éduquée alors qu'il aurait pu choisir... Enfin.
La Baronne tremble devant lui, il ne saurait dire si c'est de rage ou de tristesse mais ses yeux se fond plus froid que jamais.


Qu'est-ce qui vous fait croire que cette fois-ci se sera différente de toutes les autres fois ?
--Casteliana


- Je vois ...

La Baronne tremble de rage. Certes le Baron n'est pas un homme facile et l'age n'a pas arrangé ce trait de caractère, bien au contraire. Mais jamais encore il ne lui a parlé ainsi. Leur mariage n'est pas une union d'amour, elle, issue, d'une famille noble mais pauvre trouvait stabilité financière auprès de cet homme, lui courreur de jupons trouvait stabilité familiale et possibilité d'enfin offrir un héritier à son patrimoine. Voilà donc les seules raisons de se mariage. Pourtant, La blonde, avec le temps s'est éprise de son Baron. Oh non pas à la folie ... non ! Mais assez pour supporter et d'une certaine manière accepter ses assauts.
Apparement ces moments intimes semblent être plus une corvée pour lui.


- Et bien Monsieur le Baron ! si je remonte à nos derniers ébats, cela fait trois mois. Trois mois sans souillures dans mes braies. Ajoutez à cela 2 pouces de pris en tour de taille, et ce malgrè, je vous cite "les souffrances infligées par mes corsets" !

La baronne se dirige vers sa chemise posée sur le cadre du lit et l'enfile tout en continuant son monologue lançant de temps à autres des oeillades noires au Baron.

- Alors rien ne me certifie que c'est bien cela mais avouez quand même que les signes sont troublants !
Quand à mon infécondité ! Ne vous est-il jamais arrivé de vous demander si cela ne venait pas de vous ? Croyez-vous que j'ignore vos escapades nocturnes au bordel ? Je n'en ai que faire tant que mon honneur et ma dignité n'en sont pas victimes ! Mais je vous mets au défis de me trouver une seule fille de joie ayant porté la chair de votre chair !
Peut-être est-ce vous l'infécond icelieu !


La vue de la baronne se trouble alors que commence à se former les larmes dans ses yeux, elle qui pensait lui faire plaisir voilà qu'elle est accusée de tous les maux ! Elle soutient cependant le regard glacier, de toute façon ils sont mariés devant le Très-Haut, que peut-il bien y changer.
--Harchi
[L'homme qui a l'impression d'avoir raté sa vie, peut perdre la raison...]



- Croyez-vous que j'ignore vos escapades nocturnes au bordel ? Je n'en ai que faire tant que mon honneur et ma dignité n'en sont pas victimes ! Mais je vous mets au défis de me trouver une seule fille de joie ayant porté la chair de votre chair !
Peut-être est-ce vous l'infécond icelieu !

- Comment osez-vous hausser le ton devant moi !! N'oubliez pas à qui vous avez affaire Madame !!! Le Maistre des lieux c'est moi !!!

Le regard est frigide, le coeur du vieil homme bat à un rythme irrégulier, Harchi s'est levé d'un bond, ses muscles sont contracté, il est prêt à bondir mais se retient de justesse.
Si son épouse avait un don c'était bien de le mettre hors de lui. Pourtant il faut qu'il se préserve, ses jeunes années sont loin à présent, et son coeur a été très souvent sollicité, peut-être est-il fatigué. En tout cas il ne faudrait pas qu'il s'arrête maintenant... Le Baron essait de retrouver contenance, un tel débordement n'est pas digne de lui. Il se dirige vers la commode, où Margueritte a déposé un verre en cristal et une carafe plein d'eau. Rien de moeux pour laisser redescendre la colère. L'eau fraiche apaise sa gorge irritée. Le palpitant se calme, la respiration se fait plus lente, les tensions au niveau des épaules et du cou se détendent.
Doucement Harchi fait volte face à son épouse. Ses yeux gris balayent la femme qu'elle est devenue. La voix se fait moins forte mais le ton est tranchant.


- L'infécondité ne peut être masculine, tous les hommes de sciences vous le dirons. C'est une particularité de femelle, avec vos humeurs Hum ?! Vos montées d'atrabile et de bile. Vous y estes bien plus sujettes que nous les Hommes.(*)
Voulez-vous, Madame, que l'on vous prenne pour folle ?...
Pause dans le discours, une idée lumineuse jaillit dans son vieil esprit. Vous savez ce qu'y arrive quand une femme perd la raison N'est-ce pas ?! Un mot de moi, et vous retournez au couvent sous la bonne garde des exorcistes.

Il s'approche doucement d'elle, un sourire carnassier passe sur son visage alors qu'il lui murmure à l'oreille.

- Vous savez que je suis capable de le faire. Au fond de vous, vous le savez.

La menace est lancée, il espère bien que ça calmera l'hystérie de Casteliana. Alors que celle-ci reste immobile encore sous le coup du choc, Harchi reprend sa place doucement sur la Méridienne, jambes croisées. Les extrémités de se doigts se joignent, formant ainsi un triangle parfait. Le regard gris est vif.



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(*) Médecine au Moyen-age.
Les médecins du Moyen-Âge soutenaient que le corps contenait quatre humeurs.
L'atrabile
Humeur noire de la rate à qui on attribue les accès de tristesse.
La bile
Liquide sécrété par le foie. Humeur liée aux manifestations de colère.
--Casteliana
[La femme éconduite se fait soumise...]



Immobile, depuis qu'il a predu le contrôle de lui-même, la Baronne n'a pu que lacher un "Ah ! " de frayeur lorsque le Baron se mit à crier. Bien qu'Harchi n'ait jamais levé la main sur elle, La blonde commence à trembler. Tous ses membres lui disent de fuir mais elle est incapable de bouger, pétrifiée devant le regard menaçant et la voix tranchante de celui qu'elle a épousé.
Elle espère de toutes ses forces que les domestiques sont partis se coucher, leur faire face après une telle humiliation ... Non elle ne le pourrait.
L'homme devant elle est un étranger, bien loin du coeur chevalresque qu'elle avait rencontrait.
Les larmes ruissellent lentement sur les paumettes de la Baronne, effaçant dans leur sillage la poudre de riz, tandis que son esprit se remémore les années au couvent. Ses yeux bleux ont vu le régime appliqué aux possédés.
La frayeur, s'immisce en elle.


- Nonnnn Le mot est laché dans un souffle.

Elle pose alors son regard sur l'homme devant elle. Elle ne le reconnait pas, elle ne sait plus qui il est. Cependant cet homme demeure son époux... jusqu'à la mort. Un divorce apporterait la honte sur leur nom.
La blonde s'approche doucement de la méridienne, le regard toujours accroché aux yeux de glace du Baron. Lentement pas après pas. Puis finalement baisse les yeux en même temps qu'elle s'agenoue. Il faut éviter un drame, et Casteliana sait mettre son amour propre de coté lorsque la situation l'exige.
Elle reste un long moment dans cette position de soumission, espérant que le Baron ne retrouve son calme.
Le temps s'égraine, et le silence se fait pesant.
Nul ne bouge dans cette chambre devenue trop petite...
Ainsi la Baronne renonce à toute autorité.


- Monsieur. La voix est douce mais chancelante, les larmes jusqu'à présent retenues, forment un noeud à sa gorge, le regard reste rivé sur le sol.
- Monsieur. J'ai pris conscience cette nuit, de vous avoir déçu. Sans doute le mot est-il trop faible. Je n'ai guère était une femme, une épouse à la hauteur, détruisant ainsi les espoirs que vous aviez mis dans cette union.
Mais ... De grace ! laisser moi consulter un medicastre de renommée, il me confirmera où non mon intuition.
- S'il s'avère que j'ai raison, alors nous prendrons toutes les mesures pour que je porte l'héritier à son terme. Votre honneur sera ainsi lavé et j'aurai réussi à enfanter.
- S'il s'avère que je me fourvoie, alors à votre guise Monsieur. Vous serez libre de faire ce que bon vous semblera...


La dernière phrase est lourde de sens. La blonde offre la possibilité au Baron de se remarier quelques soit la façon dont il aura l'idée de se débarrasser d'elle.
--Harchi
[Déraison : Sa soumission ne suffit plus... Sa possession]



- Madame voilà des paroles bien sages !

Qu'il est bon d'avoir du pouvoir. Voilà de longues minutes que pas un mot n'a été prononcé dans cette chambre. Harchi jubile, son épouse à genou devant lui. Elle reconnait son autorité, elle se soumet, elle se résigne. L'homme pourtant en colère il a quelques instants est a présent en liesse. Ses yeux gris se posent à nouveau sur sa femme, qu'il aime tant la voir ainsi. Il se délecte de la situation laissant sa main usée dessiner les courbes de son visage baissé face à lui, un sourire de satisfaction impossible à contenir s'esquisse sur son visage ridé.
Elle place sa vie entre ses mains. Elle le reconnait comme Maistre. En parfait bourreau narcissique, il éprouve subitement le besoin de prolonger cette torture, il se sent vivre de nouveau. Le malheur des uns fait le bonheur des autres...


- Madame ! vous avez choisi là, la bonne voix. Cela m'aurait fendu le coeur que devoir appeler les moines exorcistes. Cela m'aurait chagriné de vous voir une fois par mois attachée à votre couche en état de grande souffrance. Mais ... En aucun cas je n'aurais hésité...

La dernière phrase il la souffle, il sait qu'il n'est point besoin de crier pour que les paroles soient gravées. Le temps s'égraine, le silence s'installe peu à peu. Harchi constate avec joie que Casteliana retient un sanglot. Ces épaules viennent de trésaillir, la manche de sa chemise trop grande glisse le long de son bras, laissant apparaitre une gorge exquise. Les yeux gris s'enflamment. Un vague de désir envahit le Baron.

- Vous verrez au plus vite un Médicastre Madame ! Demain serait parfait ! Qu'il constate vostre état. Vous m'en ferez part immediatement et alors j'aviserai de ce qu'il convient de faire de vostre personne. N'oubliez point Madame, vous estes à moi.

Les paroles sont prononcées, c'est plus un ordre qu'un conseil, mais l'esprit du Baron est déjà loin. Il se lève et sort sans un mot, sans même lui autoriser de se relever. Peut-être sortira-t-il ce soir...
--Casteliana
[Errance...]



La porte claque dans son dos, la voilà seule à présent. L'horreur a quitté ses appartements, le calme revient peu à peu. Le calme ?! ... Est-ce vraiment cela ?!

Les épaules tréssaillent, le buste de la Baronne se penche en avant, les main viennent se poser sur son visage. Les larmes qu'elle avait, avec grande peine, réussies à contenir tout au long de ce cauchemard, tombent maintenant abondement. La poudre blanche a disparu, laissant un visage naturel. Bien qu'à peine agée de 25 ans, son visage est marqué, fatigué. Plus de la moitié de sa vie est passée. Un bilan s'impose : " Elle a tout raté ! ". Des complaintes de douleur s'élèvent de sa chambre, des cris désespérés. Elle qui se croyait privillègiée, voilà qu'elle prend conscience qu'elle n'est que pion, ventre, et titres pour un Baron volage.
Le temps s'égraine...

Casteliana reste ainsi à gémir de longs moments... Puis arrive l'instant ou même les lamentations deviennent fatiguantes, la voix se perd dans le silence de sa chambre. Elle n'a plus la force de crier. Les larmes coulent seules c'est sans doute là leur qualité.

La blonde se lève enfin, son esprit est fermé, lasse de réfléchir et de penser, elle se laisse guider par ses instincts, ses habitudes, son quotidien. Doucement elle prend place, dénoue ses cheveux.
A quoi bon ?! Son monde vient de s'écrouler... Les yeux rougis, le visage terne et pâle, les joues creuses, les plis aux coins des yeux, elle tourne le dos à son miroir... A quoi bon ?!
Sa carafe de nuit est vide, s'apprête alors à demander service, mais se souvient suitement qu'elle a donné congé. Après tout ... Elle peut au moins faire cela.

La porte se ferme et la Baronne déhambule dans le couloir munie d'une bougie, la cuisine est au rez-de-chaussée, nul besoin d'y penser, ses pas la guident tous seuls. Son esprit est loin. Il divague doucement sur les évènements de sa vie. Particularité de l'être humain : "toujours chercher une solution même quand cela n'est plus nécessaire." On ne peut se résoudre à la fatalité.

La demeure est bien silencieuse, la flamme danse dangereusement manquant plusieurs fois de s'éteindre. La cuisine est enfin là. Poussée par les doigts fins de la Baronne, la lourde porte en chêne grince.
Nul ne sait combien de temps elle reste assise à la table devant son pitoyable morceau de pain et sa cafare d'eau fraîche...

La porte grince de nouveau, les Azurs encore embués se lèvent.


-Oh c'est vous ?
--Jalin_l_ecarlate
[Oh mon Dieu ! c'est lui...]

Oui Madame
Pardon ! je pensais qu'y avait personne.
Je venais pour grailler un bout.
Ca a pas l'air d'aller ?


Malice passe dans les aciers.
Sourire parfait se dessine.
L'homme des routes et des chemins n'en demeure pas moins distinguer.
La cape rouge sang est négligement otée, posée sur la chaise.
Jalin regarde la femme esseulée.


Peut-être que vous voulez que je m'en aille ?
Mais je pourrai aussi vous tenir compagnie. Peut-être que je vous ferai sourire Madame.


Le ton est charmeur, mais le regarde de la Baronne est déjà loin.
L'Ecarlate sait qu'elle ne l'entend pas.
Attirer son Attention, lui il a bien envie de rester, ou du moins de s'assurer qu'elle va se coucher !
Il s'asseoit devant elle et cherche ses yeux. Lui parler, la captiver, l'hypnotiser...
La langue passe doucement sur ses lèvres.


Au fait ! je voulais encore vous remercier pour le travaille !
Ecuyer j'aime ça !
C'est pas facile de vivre sur les routes, moi qui aime tant voyager...


Furtif sourire carnassier mais elle ne l'a pas vu il le sait.
--Casteliana


L'homme de rouge vêtu entre dans les cuisines. S'il a le physique plaisant, la Douce blonde ne saurait le dire. A peine lui a-t-elle adressé la parole, qu'elle retourne dans ses pensées, ne prêtant aucune attention aux paroles prononcées. La silhouette carmin s'active devant elle, elle se contente d'adresser dans le vague un sourire dépourvu de la moindre émotion. Puis Le Rouge Passion s'immobilise. Se levant avec difficulté de son verres d'eau, les azurs se posent enfin sur les yeux aciers.

- Peut-être que vous voulez que je m'en aille ?
- Mais je pourrai aussi vous tenir compagnie. Peut-être que je vous ferai sourire Madame.


La voix grave et suave de l'homme lui apparait lointaine, à vrai dire elle n'a pas entendu le ton charmeur, mais Casteliana se doit de rester polie. Nouveau sourire de circonstance. Court instant qu'elle s'octroie pour comprendre les mots.

- Euuh ... Non ... Enfin ... Je veux dire Oui ... Longue inspiration. Vous pouvez bien entendu me tenir compagnie. Ce sera sans doute la plus agréable de la soirée.

Confidences pour confidences, elle s'est laissée aller, à vrai dire ce soir elle n'est plus à ça près. L'homme doit apprécier le compliment puisque son regard se fait plus intence. La Baronne sent ses pomettes s'empourprer. Mais Il a la délicatesse de ne point regarder. Les deux azurs balayent discrètement la silhouette masculine avant de se détourner une nouvelle fois. Il provoque en elle un duel silencieux. Une partie d'elle-même s'offrirait corps et âme à cet écuyer pour oublier le cauchemard qu'est sa vie, mais une autre partie lui sussure qu'il est dangereux et qu'il lui faut s'en méfier. Après tout elle ne le connait que très peu, il est arrivé en ville il n'y pas plus d'un mois, mais il s'est toujours montré correct. L'espace d'une seconde elle laisse son esprit imaginer ce que toujours elle s'était interdit : se rêver dans les bras d'un homme... Un vrai ...
Tout en lui à un côté mystérieux, à commencer par ses vêtements, Pourquoi rouges ?! Son accent, d'où vient-il ?! son mode de vie, qu'aime-t-il autant sur les routes, de quoi vit-il, a-t-il une famille ?!


- Au fait ! je voulais encore vous remercier pour le travaille !
- Ecuyer j'aime ça !


La sortir de sa rêverie ainsi, que c'est brutal mais nécessaire, elle est mariée et ne peux se résoudre à l'adultère même en pensée ! Mi-outrée, mi-flattée...
La Blonde ménage ses effets. Doucement le regard se lève pour s'accrocher au sien. Envie qu'il lui parle d'aventure pour qu'elle oublie son pitoyable quotidien.


- Je vous en prie, c'était tout naturel que de vous aider.
- C'est pas facile de vivre sur les routes, moi qui aime tant voyager...
- J'imagine ... Ce doit être grisant de filer au gré du vent ... Mais je suis aux regrets de vous annoncer que vous ne pouvez point partir maintenant, le lieutenant et ses hommes recherchent toujours le groupe de Brigands qui sévit dans la région depuis quelques temps. Vous avez d'ailleurs eu de la chance de ne point les croiser à votre arrivée.

Puis balayant du revers de la main tous les protocoles du à son rang la Baronne appuis son visage dans ses mains où un sourire timide fleurit, le regard ravivé par une pointe de malice.

- Dites Jalin ?! ... Racontez moi vos voyages ! Avez-vous fait de belles rencontres ?
--Jalin_l_ecarlate
Grisant dites-vous ?

La main abimée par les années passe dans la tignasse indisciplinée de l'Ecarlate.
Sourire sans joie s'esquisse sur le visage marqué.
Les aciers se tournent vers la Baronne.
Parcourent furtivement ses courbes délicates.
Soupire s'échappe.


Je ne dirais pas grisant. Amusant, me convient mieux. Mais comme vous venez vous même de le noter, nous sommes malheureusement tributaires des activités de brigandages et de la politique de chaque province.
Non ... Vraiment, il n'est pas facile d'être simple voyageur.


La malice anime le regard de glace.
Menteur. Sans aucun doute son deuxième prénom.
Il a obtenu ce qu'il voulait, la Baronne est captivée et en redemande. Que peut-il donc lui raconter ?
Comment il s'est delecté des cuisses délicates de quelques pucelles ? Non ...
Alors la façon bien particulière qu'il a d'agrandir le sourire des voyageurs égarés après les avoir délesté de leur bourse ? non plus non ...
Peut-être alors lui conté les plaisir des embusquades avant d'attaquer ? Fichtre ! non ...
Le sourire d'amusement cruel esquissé à ses pensé, s'efface, ce fait plus neutre.
Jalin s'amuse. Tant de souvenirs plaisant lui reviennent en mémoire.
Tant d'agréable moment.
Voilà pourquoi il aime tant les routes de France.
Charmeur. Sourire enjoleur.
L'Ecarlate s'approche doucement de la Baronne, adoptant la même position qu'elle.
Le visage posé sur ses mains, accoudé à la table.
Le ton qu'il emploie se fait alors plus intime, plus suave.


Sachez Madame, que chaque rencontre est unique.
Il a bien gardé en mémoire chaque personne ayant croisé son chemin à lui et sa Balafrée.
Que je parle d'homme ou de femme, tous ceux qui ont croisé ma route m'ont apporté quelque chose.
Au mieux quelques écus pour vivre, au pire quelques amusements et enseignements à la torture.
Et j'ai profité pleinement de chaque moment passé avec ces gens.
Le temps... Il aime tant prendre son temps.
L'on s'amuse bien plus, et l'on profite pleinement de tout lorsque nous avons la sensation d'être libre. C'est exactement ce que je ressens.
Je vis pleinement. Je peux m'endormir dans une forêt isolée et me dire que le lendemain je me réveillerai dans le lit d'une taverne de ville.


Les aciers ne cessent de fixer la Baronne. Cette femme lui plait, son bas ventre le lui confirme. Comme il serait aisé de l'abusée maintenant. Mais il veut s'y prendre autrement.
Sa main abîmée se dirige lentement vers le visage fin et délicat, habituellement poudré.
Un effleurement.
Doucement les yeux de l'Ecarlate se baissent.


Bien entendu ... je ne vous cache pas qu'il y a des moments de solitudes ... de tristesse ... Où le réconfort de la peau d'une femme me fait défaut.

Menteur !
--Casteliana


La Baronne est captivée. Se peut-il que ce soit de la faute des aciers qui la regardent avec insistance ? Ou alors à cause de la voix grave du l'Ecuyer ?
Les souvenirs de sa première rencontre avec cet homme la submèrge de nouveau.
Il s'était présenté au manoir, les vêtements arrachés mais il ne semblait en aucun cas apeuré, effrayé. Il se dégageait de lui une impression qu'il maîtrisait tout, que rien ne pouvait le surprendre. Margueritte lui avait ouvert la porte, une discussion annimée s'était tenue entre la servante et l'inconnu. Le ton était monté, obligeant la Baronne à sortir de son boudoir.
Elle se souvint l'impression qu'elle avait eu en voyant cet homme devant sa porte. Un fruit défendu, mystérieux et dangereux.
Après avoir congédié la servante indiscrète, La blonde titrée, pour se faire pardonner cet accueil inconvenant, lui avait alors proposer d'offrir un rafraichissement. Celui-ci avait répondu que plus qu'une boisson c'est d'un travail dont il avait besoin.
La Baronne avait été touchée par le culot dont il faisait preuve. Le soir même, elle avait alors parlé en la faveur de l'inconnu à son mari.
Voilà maintenant presqu'un mois, qu'il travaille pour eux.

Si l'homme lui avait plu dès leur première rencontre, elle, femme d'importance en Limousin, s'est toujours évertuée à éviter la tentation qu'il représente. Ne lui pretant pas la moindre attention lorsqu'ils se croisent. Elle en avait presque oublié les trait de son visage.

Pourtant, à présent il se trouve là, devant elle. Dans une proximité peu commune. Et pourtant elle aime ça, elle le laisse même se rapprocher d'elle. Elle écoute avec envie la moindre parole qu'il prononce. L'ecarlate aime les routes et les aventures qu'il y vit, cela se voit, cela se sent. Pourtant la Baronne ne peut s'empêcher de se dire qu'il ne lui raconte pas tout. Les aciers s'animent à plusieurs reprise, comme ravivé par des souvenirs lointain.

Un geste, une familiarité, un frisson. L'homme lui effleure la joue.


Oh ...

La Baronne est dans tout ses états, chaud et froid. Il vient de réveiller en elle une sensation qu'elle n'avait pas connu depuis longtemps et déjà elle se languit d'un nouveau contact de sa peau sur la sienne.
Ses joues s'empourprent. Peut-elle vraiment se laisser aller à pareil désir ?Son palpitant bat à toute allure. Vient-il de lui faire une proposition ?!
Gène, angoisse, désirs, raison...
Et la voilà de balbutier.


Oh !! euh ... un homme tel que vous ?! ... m'enfin ?! ... Etes vous en train de me dire que vous n'arrivez pas à faire chavirer le coeur des femmes ?... hum ... je n'en crois rien ...

...

N'avez-vous pas chaud ? ...


Et la Baronne Blonde se lève afin de prendre un verre d'eau et surtout pour cacher son embarras à l'homme écarlate, elle lui tourne le dos.
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