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[RP] Les Victoires de la Musiques (sur nos tympans).

Griotte
Les Victoires de la Musiques (sur nos tympans)... un concours que la môme Blanc-Combaz avait monté de pieds en cape pour faire plaisir au barde à la blondesque chevelure, qu'elle avait pris en chasse quelques semaines plus tôt. Non pas qu'elle estimait avoir des choses à se faire pardonner auprès de son martyr favori. C'est juste que sous couvert d'organiser un événement mondain - aheum - durant lequel Elvix pourra pousser la chansonnette devant un public comble, elle espérait bien pouvoir s'entrainer un peu plus aux lancés de fruits pourris. Très distrayant comme activité, vous verrez !

Les corbeilles sont prêtes ? Très bien ! Ouvrez les portes du pavillon et commencez la distribution.

A son entrée, chaque spectateur se verra doter de l'une des ces corbeilles, généreusement garnies de fruits et de légumes à l'état de décomposition plus ou moins avancé. La morveuse estimait que ce serait un moyen comme un autre de jauger le succès des candidats auprès du public. Les ménestrels les plus épargnés auront peut-être la chance de trouver un mécène parmi la foule.

Les membres du jury sont arrivés ? Vous n'avez pas oublié les tonneaux de vin et la liqueur de framboise, j'espère !

Parfait pour rendre un peu plus supportable les brisements de tympans qui s'annonçaient.

Tandis que la salle de spectacle commençait à se remplir, la gamine traversa la scène sur laquelle étaient disposés quatre trônes destinés à accueillir les fessiers des membres du jury. La brune fila en direction des coulisses, pour voir ce qu'il en était des artistes et des fameuses personnes qui jaugeraient leur talent.



C'est partiiii ! Les portes du pavillon Bal-tard sont ouvertes ! Pour faciliter la lecture du RP, merci de baliser vos posts en précisant le lieu où se trouve votre personnage (ex : coulisse, scène, public, latrines...). Si vous avez des questions sur le concours, n'hésitez pas à me contacter. Bon jeu à tous !

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Attia.
[ Galeries Lafayotte, qui cherche trouve le pavillon Baltard]

Les galeries lafayotte elle commence a connaître.
Mais le pavillon Bal tard, elle connaissait pas.
Elle avait bien relu la lettre de sa cousine, et avait fait en sorte d'etre sortie en avance pour ne pas être en retard.

Fraichement rentrée en bourgogne, elle avait tout juste eu le temps de poser ses affaires et de repartir.
Cette manifestation elle avait bien failli y renoncer, un drame recent venait de la frapper. Donatello était mort. Celui qui pour beaucoup en Paris ne serait finalement un anonyme avait scellé son coeur d'un souvenir cuisant mêlé de culpabilité. Il resterait a jamais celui qu'elle n'avait pas su aimer et qui en était mort. C'etait sa faute et rien d'autre.

Et puis elle avait vu en cette opportunité, l'occasion de se changer les esprits, retrouver un peu de sa mégalo quand l'attention et les yeux se tourneraient vers elle, l'illustre Attia des Juli, couturière royale... L'occasion de rire un peu en écoutant et regardant les prestations des ménestrels, et enfin simplement retrouver la saveur de la vie, pour mieux profiter de cette vie qui doucement grandit en elle.

Alors elle a parcouru les grandes et larges rues des galeries, jusqu'a trouver ce fameux pavillon Bal'tard dans lequel elle s'aventure.


- C'est bien ici les... euh... victoires de la musique ?


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On ne se bat pas dans l'espoir du succès ! Non,c'est bien plus beau lorsque c'est inutile !(Cyrano)
Aimbaud
[Que la fête commence]

Un attelage rutilant déboula sur le parvis du pavillon Bal-tard en faisant crisser les pavés dans des gerbes d'étincelles. C'était un carrosse importé du Limousin, extrêmement allongé avec une quinzaine de fenêtres, et une baquet d'eau intérieur tout près du mini-bar en bois massif, pour que le Véritable Individu Populaire qui était conduit à bon port, puisse procéder à quelques ablutions pendant la route, et à de menus rafraîchissements. Le cocher s'empressa de couper le contact de sa cravache et ainsi, les quatre chevaux moteurs, extrêmement puissants, s'arrêtèrent comme une seule bête en poussant un dernier hennissement.

La porte de la voiture s'ouvrit pour laisser se dérouler un tapis aux couleurs de la Bourgogne (c'est à dire les couleurs primaires). Ainsi put aparaître sur le marche-pied : une ribouque, suivie d'une paire de hauts-de-chausse de haute couture, et le reste d'une tenue de marque terminé par un visage extrêmement médiatique à demi caché sous le revers d'une grande toque en velours. La silhouette salua l'assistance en levant les bras avant de se découvrir le chef : c'était... Oui c'était bien lui ! C'était Aimbaud. Déjà les chandeliers se braquaient sur lui et les enlumineurs usaient leurs pastels à toute vitesse.


Messire Aimbaud, est-il vrai que vous faites partie du jury des Victoires de la Musique ?
Pouvez-vous nous en dire plus sur les artistes qui vont défiler ?
Une corbeille de fruits pourris, messire Aimbaud ?
On connaît votre passif de troubadour errant ! Allez-vous aussi participer au spectacle ?
Cette première saison des Victoires s'annonce-t'elle prometteuse ?
Vous connaissez personnellement El'vix ?
Un petit sourire, messire Aimbaud !


Je ne répondrai à aucune question pour le moment ! Mais ma soeur, Yolanda Isabel ici présente, se fera un plaisir de vous faire la conversation. Bon spectacle à tous !

Et sur ce, il tendit une main à la petite chose rose que renfermait encore le carrosse.
_________________
Cistude
[Galeries Lafayotte]

-Mais mais... allez-vous en sales gueux ! Mais... ne me touchez pas !! Au viol ! Au voleur ! Gardes ! Sergent !
-Hé mon minou, on va pas t'violer...
-C'est ça ! C'quoi tout ces couteaux qu'elle a accroché à la ceinture l'autre hein ? C'est pour me poignarder ! Ô je vais mourir, quel malheur... je vais... je...
-T'as finis ton numéro d'tapette ? S'sont des cuillères. On cherche l'pavillon bal-tard.
-...
-Alors ? Parle !
-Oui hum... là bas où ça bouge, au bout, l'gros pavillon.


La Blonde lorgna son partenaire en haussant les épaules et arrangea la feuille de fougère coincée derrière son oreille. Le style classe, sauvage, non franchement elle suivait vachement la mode de Paris. Et encore, vous n'avez pas entendu sa démarche ! Un buffet ambulant, les cuillères musicales accrochées à sa ceinture produisaient un son des plus céleste et doux, on pouvait reconnaître de loin la dégaine de la Cistude. Et sa robe ! Mon dieu, mais sa robe ! Elle portait une robe ! Une voile de bateau, telle une déesse grecque, ondulait délicieusement jusqu'à ses pieds bottés... Couleur ? Marécageuse, parsemée de quelques taches de boue et d'alcool. Odeur ? Eau parfumé de poisson. Exquis ! Tu m'étonnes que l'autre tarlouze avait eu peur en la voyant débouler sur lui. Bien sûr, on ne citera pas le nom du styliste.
Lourd regard glissé à son comparse, alors que la distance du Pavillon Bal-tard se rapprochait. La Cistude posa la main sur son cœur en soufflant, elle était devenue aussi pâle qu'une m
erde de crémier.
-R'gardes tout c'monde... Putain... Laisse moi un instant.
La blondasse ferma les paupières en étranglant de sa main droite le bras de son comparse. Le sourcil se haussa, et elle ouvrit les yeux plus déterminée qu'un lama en rût.
-C'bon. On va les bouffer !
Et c'est dans un élan de sauvagerie soudaine que la Cistude surgit en roulant des hanches, façon agressive des rues, au milieu de la foule, d'un truc rose et d'un type à la coupe de moine. Oubliant presque, non oubliant tout court l'Irlandais, si passionné par son rôle d'Artiste, si...si... Oh non Cistude... Pourquoi faut-il toujours que tu te prennes les pieds dans un tapis, hein ? Qu'est-ce qu'il fout là d'abord cette carpette ?!
-SALOPERIE !!
La blondasse se rattrapa à la première chose qui lui tomba sous la main, on ne sait pas trop quoi -et elle préféra ne pas savoir non plus-, ses jambes se détachèrent de son corps et elle manqua furieusement de se casser la gueule devant l'assemblée. Mais la vagabonde ne se laissa pas pour autant démener, là voilà qui se redressait avec une prestance sans égale et balaya l'air de sa chevelure en envoyant une gerbe d'objets volants non identifiés sur ses voisins. Classe. D'un accent sorti d'on ne sait où, la Cistude annonça leur arrivée :

-Plaaaaace ! Place aux artistes ! Place s'il vous plait ! Cap'taine Cistude, artiste ! Qui veut mon portrait ? Et voici mon compè...Merde, il est passé où lui encore ?
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Yolanda_isabel
[Je ne signerai pas d’autographes.. ]

Elle est blonde. Elle est riche. Elle est connue partout en France pour ses frasques au Louvre et pour toutes ses toilettes chics et chocs. Elle est rose. Et elle est grosse.

C’est une main potelée qui se glisse dans celle de l’aîné des Josselinière, une main potelée recouverte d’un voile d’organza carmin retenu par le majeur, lequel voile est rattaché à la robe d’un doux rose cuisse de nymphe émue ADJ, évidemment, qui d’autre. L’autre main, elle, tient une jolie boîte bleu foncé. Sa dernière acquisition est pas la moindre, puisque les autres attendent à l’intérieur. Après la framboise, elle passe à la mûre, souffrez qu’elle savoure sans cesse et sans honte ces délicieuses douceurs.

Aux journaleux, elle adresse un sourire doux avant de rire doucement.


-« Il est souvent si intraitable ! Vous devriez l’écouter chanter, par contre, c’est du plaisir ! »

Elle descend le marche pied en souriant aux présents, avant de se tourner vers le coche pour en attendre sa secrétaire personnelle. Qu’il est dur d’être si riche et si gâtée, vraiment..
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.finn.
[Sur le trône – Latrines]

En proie à un terrible trac, l'Irlandais avait pris la poudre d'escampette. Il avait beau vidanger sec, ou plutôt mou en l'occurrence, l'idée de monter sur scène le tétanisait. Voilà où était passé le compère! Et la blondasse qui braillait à qui mieux mieux. Ca, pour une arrivée en fanfare...

- « Euh vous avez bientôt fini? », s'impatienta timidement le badaud.

Ouais, parce qu'il avait embarqué la tapette « office de tourisme » malmenée par sa camarade pour monter la garde.

- « Nan! Et ouvre l'œil Dugland! »

Clair qu'avec le barouf détonnant de son écoulement gastrique, le gland n'avait pas besoin d'ouvrir les esgourdes.

L'accoutrement du gueux s'incorporait parfaitement à celui qu'il avait conçu pour la Cistude. Ambiance « Jungueule ». Une fourrure de lapin souillée par la saignée de la bestiole lui couvrait le bassin. Son tapis de poils naturel encrassé se chargeait du reste. Côté accessoires, une paire de cymbales d'airain en vis-à-vis sous chaque aisselle. Des grelots trônaient fièrement sur la pointe de ses chausses accompagnés d'une clochette nichée sur le haut de sa toque, arborant une couronne de plumes de canari.

L'affaire qui l'occupait fut scrupuleusement torchée à l'aide d'une feuille de nature inconnue dégottée sur sa partenaire. L'homme-orchestre était fin prêt à se déchirer sur la piste. Saltimbanque des rues poisseuses de Craon la Révoltée, le gueux ne négligea pas l'échauffement.

- « Donne-moi l'la. »
- « Hein?! », s'étrangla le type.
- « Le LA, ignare! »
- « Mais j'y connais rien au l...aaaaAAAA!! », s'écria-t-il le visage déformé par la douleur d'une oreille en queue de cochon.

Sur ce cri déchirant, l'Irlandais entama ses effroyables vocalises.
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Canard velu d'un tube digestif monarchique.
"Kiss me, I'm Irish!"
Enguerranddevaisneau
[Entrée du Jury, où l'art de se trouver au mauvais endroit.]

Les galeries LaFayotte, sa vie, ses spectacles et son peuple. Peuple qui en cette journée s'étendait à perte de vu. Magnifique.
Un coche traversait donc cette foule, la fendant telle une épée salvatrice en quête de sang.
Arrivée.
Du monde, du beau, du moins beau, du riche, du moins riche.Trop de monde. La portière lui est ouverte et il daigne descendre, déjà prêt à être acclamé par la foule. Foule qui ne s'occupe d'ailleurs pas de lui, mais d'un couple atypique. Grand brun coupé au bol, petite blonde façonnée façon guimauve. Et bien en chair la guimauve, le genre élevé au grain et en plein air.
Main altière qui se dirige vers le duo, et au blond de questionner son valet:


-Bertrand?
-Monsieur?
-Qui sont ils? Et pourquoi est-ce eux que l'on acclame et pas moi?
- Peut être un pédigrée plus impressionnant que le votre, monsieur?
- C'est ennuyeux.
Membre du Jury également, monsieur.
- Fort aise, appelez moi le directeur.
-Monsieur?
-Trouvez moi celui qui s'occupe de cet évènement Morte couilles!


Et au valet de partir donc à la recherche de cet organisateur, alors que l'Ittre pour sa part continue de grommeler dans sa barbe inexistante.
Il était pour sa part fort surpris de se trouver ici, croyant à la base partir à l'anniversaire surprise de sa tante Germaine. Fait réconfortant en sus, ses victoires de la musique allaient sans nuls doutes le distraire.
Il tapote du pied, grognon à souhait tandis qu'il attend celui où celle qui subirait son ire.
C'est que ne pas l'inviter était une grave erreur. Et lui aussi, voulez se trouver au devant de la scène, il exigeait une place dans le Jury, et il l'aurait (ou pas).

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Attia.
[ Dans les coulisses, une gitane cherche sa loge, oui madame! ]

ça s'agite, ça court partout, ça crie et ça s'entraine on dirait.
La gitane pénètre dans la caophonie de l'organisation de la soirée.
Non elle ne sait pas qu'il ya une entrée des guest stars, qu'il ya meme un red carpet et meme des scribouillards en attente de scoops a rédiger.
Elle est mégalo, mais la star attitude faudra qu'elle prenne des cours avec sa petite Yolanda d'amour.
Ce qui est rapé est rapé mais c'pas pour autant qu'elle se débine.
Cherchant dans le brouhaha sa fameuse cousine, organisatrice de tout ce ramdam.
Ne trouvant pas, elle chope le bras de la première fourmi dans cette fourmilière géante et s'adresse a elle.


- Est ce que Griotte Blanc Combaz est ici ?

Devant le regard vide de la donzelle elle poursuit.

- Annoncez lui que la Serenissime Attia des Juli est la. Je suis sa cousine et illustre membre du Jury!

Oui elle adorait ce surnom que lui donnait gigi. Que les autres l'apprecient c'est autre chose, mais qui en avait cure ? certainement pas elle.

- Conduisez moi a ma loge, je dois me poudrer le nez, avez vous une camériste a mettre a ma disposition ? Je dois me changer! Parlez donc jeune fille!

Qui a dit qu'elle n'avait rien de la star attitude ? Se piquant de secouer son interlocutrice tout en cherchant des yeux une brune comme elle.

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On ne se bat pas dans l'espoir du succès ! Non,c'est bien plus beau lorsque c'est inutile !(Cyrano)
Ayena


[Arrivée du public : et oui, y'en a aussi ! ]

Entre deux tapisseries à tendre dans les appartements royaux, Ayena s'était accordée une pause. Elle finissait par avoir un torticoli à la longue de loucher en l'air pour voir si tout était bien accroché droit au mur et un peu de musique ne pourrait que la détendre ? Non ? Mais si...

Ainsi, arrivant dans son carrosse aux armes du Comté de Thérouanne sur Lys, elle fut étonné du charivari qui régnait aux portes du pavillon Baltard. Et bien, il fallait croire qu'elle n'était pas la seule à vouloir se dégourdir les esgourdes et à envisager, pourquoi pas, d'apporter mécénat à un musicien qui en vaudrait la peine.

Elle descendit de sa voiture loin de la populace qui semblait attroupées devant une porte secondaire qui devait être où l'entrée des artistes ou celle du jury.
La Damoiselle entra, elle, par la porte dévolue au public. On lui remis un panier empli de fruit plus ou moins gâteux. Zut. Ca allait sentir fort, cette histoire. Elle n'avait pas prévu ça, notre mignonette toute proprette.

Pinçant du nez, elle alla s'asseoir sur les bancs mis à disposition.Ni trop devant (pour ne pas recevoir les tirs manqués du public), ni trop derrière (pour ne pas râter ses tirs de fruits pourris).

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>DECO pour bannières et tenues !
- Héraldique -
Naelhy
[Perfection.] Oui, c'est çaaa! Dansez pour moi! - en plus j'pige rien c'marrant!

A la suite du carosse quinze fenêtre de la Josselinière et de ses deux représentants se tenait le personnage fard de la soirée:
Elle.
Naeva Lisbeth *quelque chose* Wolback.
Secrétaire particulière de sa gracieuseté Yolanda-Isabel de Josselinière.

Les pas frôlent le tapis avec une élégance feinte, le monocle solaire est réajusté avec agilité, la langue est glis...hm, je m'égare. Mais vous comprenez l'idée, notre divinité blondifiée et incarnée rejoindre dans un tortillement de cul calculé sa protégée adorée! (ceci est ce qu'on appelle de l'ironie, mais quitte à jouer une blonde hypocrite autant l'faire à fond).

Sans faire attention à la tortue qui venait de se relever de son trébuchement, fronçant le nez à cette odeur atroce elle ne remarque pas cette "vieille amie".
Alors, du même tortillage elle rejoint l'Infante qui l'attend sagement, elle ne l'a jamais autant aimé qu'aujourd'hui! La boule rose ultra popularisime, imitée et jamais égalée, vous connaissez la formule à force d'essayer de lui ressembler à cette illettrée infernale qui ne savait même pas écrire le Nihilisme!
Vas-y Yolandisme! Mets-leur plein la vu! Mais avant, notre Tartine a un problème avec ses Flips-Flops divins.

La laisse qui rejoint la main de la Tartine à la boîte contenant le ver de terre que cette dernière à offert à Yolanda et donné à l'Infante rosisime (souvent imitée jamais blablabla...). Prune, l'ami essentiel à toute star qui se respecte, le lombric domestique de sa Gracieuseté.
Quant à 'Lily, son pigeon Freudien est resté où il était, aujourd'hui elle voulait se sentir supérieure.


« Je vais me repoudrer le nez! A mon retour je t'apprendrais comment écrire Latrines! Votre gracieuseté... »

Sourire débile adressé à la foule de la part d'une blonde qui voit ici le comble de la célébrité!
Direction les Latrines.
Pourquoi je souligne Latrines moi?
_________________
Cistude
[Pavillon Bal-tard]

-Fiiiiiin ? Viens mon gros, tu vas te perdre ! Fiiiiin ? ... Bon, et puis fait chier qu'il s'demmerde.


Grognement sourd aux bords des lèvres, la blondasse décocha quelques coups de coudes saillants dans les côtes de ses groupies parce que franchement, ils devenaient trop encombrants ses fans. Ils étaient tous la pour son exquise personne, pas pour une guimauve meringuée grasse et un mec qui se prenait pour un suppôt avec sa coupe au bol. C'était évident. C'est pourquoi la Blonde pris différentes poses toutes plus glamours l'une que l'autre : t'y pas qu'elle se passait la main dans les cheveux, les bouches en canards et les yeux papillonnant -ça la faisait surtout loucher-. C'était donc aussi une évidence que touts les yeux étaient rivés sur le beau monde qui débarquait dans des carrosses à endive plus long les uns que les autres : qui voudrait apprécier le spectacle d'une pouilleuse qui s'prenait pour une scarlette... "Mais regardez-moi, aimez-moi merde !" Ou la Cistude s'était tout simplement gourrée de porte. Ouais, c'probable. N'empêche qu'elle était super canon, z'êtes sûr que y'a pas un défilé de mode après les vocalises ?

Mais Aristote, de son âme salvatrice, mit fin au ridicule spectacle de l'Exquise Cistude. Là, tel un écureuil bouffi au cul mais plat à la poitrine, un visage malheureusement connu fit son apparition parmi les invités. La Blondasse resta immobile, fixant de ses yeux mauvais la stupide blondasse qui venait lui faire concurrence. Cette pétasse, encore là ? Malédiction, faut-il toujours quelle lui colle au basque celle-là... Regardez là se pavaner comme une dinde devant des Radis, mais m
erde n'était-ce pas de la poitrine que la Cistude apercevait sous la robe -très moche au passage- de Naelhy ? Sûr qu'elle s'était faite poussée des nibards à la place de l'intelligence...

Le sourcil se fronça et la lèvre se mua en un rictus machiavélique, alors que l'autre conne de blonde souriait comme un gland à l'assemblée. C'est qu'elle se tirait en plus ! La Blonde dégagea d'un coup de pied un badaud, en dégagea d'autres avec son odeur, et traça jusqu'à la Tartine. La soupière de moule, propriétaire de la tortue, vociférait intérieurement des insultes colorées à l'attention de la face de tanche qui se trimballait jusqu'aux latrines. Les jeunes, ça pense qu'à être parfait.


[Côté latrine]

Les bruits de la foule se firent plus loin, discret, et une odeur de putois se fit plus présente signe qu'elles s'approchaient des chiottes. Quel malheureux avait coulé son bronze ici ? Ca chlinguait grave... Et ce bruit, on se demanderait si les vocalises d'un pingouin ne seraient pas plus agréable à entendre. Avant que Naelhy ne pénétra dans l'Antichambre des trônes, la Blondasse souleva sa robe -enfin voile de bateau- avant de se lancer à l'encontre de la Tartine :

-Plus un geste, maraude ! Observe celle qui va mettre fin à ta putain d'personne !
_________________
Naelhy
[Latrine: Cistude VS Tartine] Le combat qui va suivre est une histoire intra-Rp non utile pour la compréhension général des victoires.

« Lalala! »

Lèvres en cul de poules, remontage du corset d'une de ses robes prunes et remontage de ses cheveux top-canons blonds. Tellement occupée qu'elle n'avait pas remarqué que la tortue des marais-qui-pue l'avait suivit jusqu'ici. La même qui lui avait fait échoué son racket envers El'vix le fabuleux, et la même qui avait squatté son rêve, ou peut-être était-ce l'inverse? Et surtout la même qui portait cette odeur atroce semblable à une autre blonde avant elle.

Pas le temps d'arrivé jusqu'au lieu tant espéré, déjà, un bruit se fait entendre au loin:
-Plus un geste, maraude ! Observe celle qui va mettre fin à ta putain d'personne !
Saloperiiiiiie! La tête blonde se tourne précipitamment pour faire face à la saloperie des marais.
Mais le monocle lui bouche un oeil, parce que un monocle solaire à l'intérieur c'est un peu stupide vous en conviendrez aisément. Elle recule à pas à pas et s'engouffre dans ce qui sera, dans très longtemps mais pas temps que ça, nommé amicalement "chiottes".

« Qu'est c'tu fou là? Dégages d'vant moi! »
J'vois plus rien bordel!

Le dos va rencontrer la porte d'une des latrines, du choc le corps de la blonde se retourne précipitamment pour faire face à une tapette et un sal gueux qui font des vocalise.
Le monocle et baissé et le clin d'oeil furtif est effectué. Bah ouais, quitte à ré-hausser les Flips-Flops autant voir l'effet qu'ils font, non?

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.mahaut.
- Mais ça ne tient paaaaaaaas !
- Mais cessez de remuer, bon sang ! Ca tiendra encore moins si vous secouez la tête comme une péronnelle prépubère.
- Ça fait beaucoup trop de "p", je trouve. Bon, attachez. Aieu ! Vous m'avez pris des cheveux dans le noeud !
- Mais non !
- Mais si ! Gougnafier ! Approchez que je vous taloche ! Plus près ! Ne faites pas votre mauvaise tête de limousin ! Là ! Bien fait ! Mon Aristote que je m'ennuie, ces trajets sont si longs... Cocheeer ! Pourquoi êtes-vous si lent ? Ne suis-je donc entourée que par des imbéciles incapables ? Pourquoi moi, Seigneur ? Est-ce une épreuve que Vous m'envoyez ? Je me sens si lasse, parfois. J'aurais dû venir en poney. C'est plus maniable, en ville. On évite tous ces embouteillages si horripilants. Mais ça abîme la coiffure. Et ça fait couler le riz-mêle. Bon, cocheeeeeeeer ? Pourquoi tous ces ralentissements ?
- Les Victoires de la Musique, vous vous rappelez ? Ben c'est le public.
- Ah, la plèbe ! Merveilleux, à quoi est-ce qu'ils ressemblent ? Bavent-ils ? Portent-ils du rose ? Ils m'acclament ?
- Euh... Ils font la queue.
- C'est ce qui nous distingue. Ah, il faudra distribuer des vélins avec mon nom. Et secouer la main en souriant. Pfff... Je m'ennuie... Sommes-nous arrivés ? Oh, et si on jouait à "quelle est ma couleur préférée ?"
- Rose.
- Haaaan, tricheur, vous avez demandé à ma famille ! Noyons mon chagrin dans l'alcool. Champaaaaaagne !
- Pitié, cocher, faites-nous arriver.


Et Aristote eut pitié d'Anatole, l'écrivain particulier et limousin et fit avancer le carrosse jusqu'à l'entrée. La portière s'ouvrit, Anatole dévala les quelques marches et tendit la main à la brune. Celle-ci mit un premier pied sur les marches et redressa la tête fièrement. Sur ses yeux, un espèce d'assemblage de lunettes en bois avec deux minuscules trous pour voir. Le tout, peint en argenté façon miroir. Le tout clamant bien haut "je suis une célébrité et je veux être incognito. Naturellement, je porte les dernières Raie-Banne pas encore commercialisées et vous mourrez tous d'envie d'en acheter. Ma vie est un calvaire."

Les candélabres furent projetés vers elle et le balai commença.


- Damoiselle Mahaut, vous allez concourir ?
- Allez-vous interpréter la chanson du hérisson ?
- Vous arrivez après Aimbaud, êtes-vous brouillés ?
- Que pensez-vous de la guerre ?
- Avez-vous un pronostic ?


Elle leva la main pour faire cesser les questions, rejeta une mèche en arrière et descendit la dernière marche avec l'aide discrète mais précieuse d'Anatole.

- Ma parole, vous êtes saoule...
- Gnenni ! Anatole, comment suis-je arrivée APRES Aimbaud ? J'avais précisé "la première", qu'est-ce que vous ne comprenez pas dans "arriver la première" ? Vous êtes viré !

- Ouaiiiiis !
- Allez me chercher de quoi manger, je crève de faim. Qu'on me mène... Allez, roulements de tambour, je vous prie.


Un employé complaisant tambourina des doigts sur un blason.


- Qu'on me mène sur le siège du jury.


Et des "Ooooooooh" admiratifs retentirent dans la foule. Derrière des timides "mais c'est qui ?" et autres "Odiiiiile !", certes. Mais quand même. Elle releva les lunettes sur sa tête et tendit un pied chaussé de Loup Bouttin sur le tapis rouge.


- Ah oui, la plèbe, j'oubliais. Je suis ravie d'être ici ! J'adoooore Paris ! Anatole ? Faites passer mes champignons.

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Cistude
[Truc cochons, dans les chiottes]

-Mais qu'est-c'qu'j'fous là ? HEIN ! Tu veux savoir, pauv' cloche ! J'm'en vais t'découper l'gras du cul ça t'fera ça d'moins à trimballer ! J'vais t'tailler en pointe, t'faire bouffer tes PUTAINS D'CHEVEUX ! Tu t'rappelles ? Connasse ! Tu m'as volé MON honneur, MON butin, MON pigeon ! raclure !


La Blondasse remonta sa voile de bateau au dessus de ses chevilles, permettant ainsi à son pied de dire bonjour à la tronche de Naelhy. Mais celle-ci déjà se reculait, évitant le pied qui s'élançait en l'air sans cible précise. Le nez de la Cistude manqua sérieusement de se ramasser un genoux dans le cartilage, et les articulations de sa jambe gauche hurlèrent. Z'avez déjà essayé de frapper dans un ballon sans le toucher ? Ça fait un de ces mal de chien ! Personne n'a vu la culotte de la Cistude hein ? Ah mais oui, c'était une madonne elle pouvait donc se priver de dessous. Quelle petite coureuse de remparts celle-là...

-R'viens ici r'garder la mort en face !

La main se glissa machinalement à sa ceinture, se saisissant d'une des cuillères musicales qui y pendouillaient fièrement. Une cuillère pouvait être foutrement mortelle bien maniée. Sa lèvre se mua en un rictus sinistre, une dent jaunie se dévoila à la lueur de sa blondeur, et le parquet grinça sous le pas lourd de la Cistude. Le geste, la baffe allait partir, mais horreur ! Quelle horreur ! L'Irlandais était donc l'auteur de ces bruits effroyables ? On ne s'en serait pas douté, mais alors vraiment pas. Et l'autre péquenaud de tapette qui lui donnait l'La. Mais ce n'était pas ce qui outra la Cistude, non... Flip-flop girl venait d'adresser un clin d'oeil à son compère, je dis bien SON compère ! Elle osait, la furibonde ! Morte de rage, les cheveux hérissés sur le crâne, pire qu'un démon sorti du trou du cul d'un écureuil mangeur de taureau lunaire, la Blondasse jeta à la figure de Naelhy sa cuillère.

-Mais c'qu'elle ose faire d'l'oeil à MON leprechaun ! Finn, mais fais quelqu'chose !
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Griotte
[On s'affaire en coulisse.]

Être l'organisatrice d'un événement tel que les Victoires de la Musique suppose un bon sens de l'organisation, évidement, mais aussi une bonne dose de patience. Deux choses que la môme Blanc-Combaz était bien loin de posséder, alors imaginez dans quel état d'agacement elle se trouvait à force de se faire apostropher tous les deux pas par l'un ou l'autre incapable venu lui demander où se trouve la réserve de feuilles propres pour les latrines
- dans mon cul ! - ou comment se débarrasser des parasites trainant devant l'entrée des artistes - Z'avez qu'à leur jetter à la gueule les feuilles usagées. Ca fera du ménage et dans les latrines et dans la rue ! - C'est du deux en un ! Et un pecnot en moins, un ! Au suivant !

Excusez-moi, mais y a des bouseux sur le point de se battre dans les latrines...
Mais vous m'faites chier avec vos latrines ! Démerdez-vous, bordel !


Voila qui est dit ! On passe à la suite ?

La Serenissime Attia des Juli est là. Elle cherche sa loge et vous fait mander.
Dites lui que je ne connais pas le sens du mot "mander" et assurez-vous qu'elle ne manque de rien.


La môme planta là le valet et s'apprêtait à faire un tour aux latrines pour assister au carnage et lancer les paris lorsqu'on lui annonça l'arrivée des Josselinière et donc d'une nouvelle priorité : fuir Aimbaud - Arf non ! il serait temps de faire un petit effort... Mais d'abord elle allait s'occuper de ce jeune baron qui demandait à voir l'organisatrice du concours. - Non, elle ne fuit pas. Elle revoit juste ses priorités à la vitesse de la lumière.

Mahaut de Nabi-eeeuh vient de faire son entrée sur la carpette.
Sur la carpette ? Elle marche sur des poissons ? Faut que j'aille voir ça !
Mais... et le Baron d'Ittre qui vous attend ?
Ah, oui ! Le baron. Bah menez-moi jusqu'à lui ! Qu'est-ce que z'attendez ?


Et donc, après encore moults interruptions qui ne vous seront pas contées pour vous éviter l'arrachage de cheveux, la Blanc-Combaz passa au triple galop à coté d'Aimbaud & Cie - Il me voit pas ! Il me voit pas ! - pour finir sa course devant le Vaisneau.

Vous avez demandé à voir l'organisatrice ? C'est moi. Si vous faites parti de mes problèmes, retournez d'où vous venez. Si vous avez une solution infaillible pour déboucher des latrines envahies par la vermine castagneuse atteinte de chiasse aigue, je vous écoute.
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