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Info:
Boutique de la veuve Durée, lieu de vies et de rencontres.

[RP] Maison Ella Durée.

--Ella_duree


Les Halles et leur vie si .. vivante ?

Les Halles où elle a fait coller par son benêt de fils de nombreuses affichettes pour rouvrir la boutique après une semaine de fermeture exceptionnelle. Elle créait la bourgeoise, et elle réaménageait sa boutique.

Les mains sur les hanches épanouies de trentenaire et déjà mère, elle a soulevé le rideau séparant la maison et la boutique, et observe avec une fierté toute maternelle le spectacle sous ses yeux. Des années de travail, de la chance et du génie, voilà ce que crient les tentures aux couleurs pastelles. Glissant derrière le comptoir de sapin massif, elle caresse du doigt la gravure portant le sceau, sa marque. Ella Durée. Sur le comptoir, un livre épais et un fusain à côté. Un livre d'Or. Son travail, qu’elle reprend une énième fois, replaçant encore et encore les bocaux où s’amoncellent macarons, et autres biscuits, chouquettes, meringues, pâtes d’amandes et pâtes de fruits, fruits confits et autres sucreries. Des couleurs, des couleurs et de la douceur, voilà ce qui avait fait sa réputation.. Et une Etincelle aussi, une étincelle de chance.

Les mains épaisses de l’ancienne lavandière venue du sud ouest du Royaume caressent avec émotion, les coffrets phares disposés sous verre derrière le comptoir sur une étagère à hauteur des yeux, avec en sus des plaques de bronze gravées portant les indications. La boîte bleu sombreest contemplé avec respect, « Madame Royale » mérite ce respect, elle soulève la cloche et rajuste les mûres faites en cire colorée, redresse la couronne avec déférence. La cloche est remise, et le regard doux se pose sur un rêve qu’elle a touché du doigt, un macaron blanc. Nacré. Si parfaits, « Les Délicats » dans leur coffret blanc nacré au fermoir délicieux avec la fleur de jasmin en tissu. Elle lui avait été décrite la jeune fille dont elle s’était inspirée pour ce coffret, comme la boîte carmin intense , comme celle qui avait inspiré « Les Magnifiques » oui, faits avec les coquelicots de Nemours.

Oui, c’était une étincelle de chance qui avait lancé sa carrière, alors trônant au milieu de tous sous une cloche en verre à la poignée d’argent, la boîte fétiche rose sombre d’Ella Durée, « Ses Etincelants ». Un soupir d’aise et de fierté, un pincement au cœur, et elle s’avance dans la salle pour lisser d’une main, la pièce de tissu délicate, du lin frais, immaculé sur chacune des deux tables, du lin dégotté par le Chevalier d’Yor, ami et soupirant de la veuve Durée, bien trop vieux pour elle, mais si galant homme qu’elle ne saurait plus s’en passer. Oui, l’agencement est nouveau, et lui plaît. Alors, revenue derrière son comptoir et appuyée à lui, elle laisse son esprit s’évader et trouver de nouvelles idées, de nouvelles fragrances.

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Keridil
Paris, Keri Keri y passe trop de temps. Il finirait par en devenir mondain.
Paris, la ville qui fait remonter son côté le plus...féminin. Faut dire qu'avec une épouse qui vous tire de marché oriental en bijouterie, sans oublier de passer par un atelier de couture, on finit par s'intéresser faute de mieux. Mais Keri, il a un péché mignon qu'il partage pas, un petit plaisir caché.
Slurp ! Il adore la bonne ripaille, et pas celle des rustres qui vont se faire un sanglier à la broche - quoi que c'est pas dégueu non plus -, mais plutôt les petits plats de cour. En plus il paraît que c'est à la mode et que la Reyne en raffole, et c'est bien connu, ce qu'aime la Reyne, tout le monde se targue de l'aimer, et l'Amahir ne déroge pas.
L'avantage d'être habitué des joutes et de cavaler en plein air, c'est qu'on perd vite les sucreries superflues, quoi que l'embonpoint c'est pas moche...
Bref nous parlions d'un instinct féminin, c'est ce qui fait qu'alors qu'il traversait les Halles pour aller au Salon des Diplomates, le Chambellan d'Orléans s'arrêta net devant une devanture à la couleur stupéfiante...disons qu'on sait que c'est pas un apothicaire aux moeurs douteuses.
L'arrêt est si brusque qu'il se prend son page, surpris, dans le dos.


Julien...va remplir cette bourse, et largement. Prend même un coffret s'il faut.

La bave lui coule presque le long des lèvres. Il s'avance au ralenti, bras tendu vers la porte, et c'est le Ding" magique qui retenti à l'entrée dans la boutique. L'Ambiance est presque Harrypotteresque, style magasin de bonbons magiques, ça brille de partout, et là, accoudée au comptoir, ça ne peut qu'être l'idole des jeunes, Ella Durée herself !
Les yeux étincelants, Keridil s'attarde sur ses macarons capillaires, même ceux là on les mangerait.
Si Della le voyait ! Ah les quolibets. D'ailleurs c'est merveilleux, il est tout seul ! Y'a personne ! Yiiiih.


Flash back mental et retour en enfance, tout petit petit Keri devant un comptoir trop grand, et il sourit bêtement à la madame.

J'voudrais des macarons siouplé.
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--Ella_duree


Des rêves parfumés, des rêves colorés, voilà ce qui lui vient à la bourgeoise, pas de rêve d’argent, elle en a déjà plus que son compte et sans pourtant faire craquer les bourses, non, les prix sont abordables, mais les macarons sont si attractifs, qu’on ne peut décemment se contenter d’une seule livre, quand on peut en avoir deux ou plus pour moins d’une cinquantaine d’écus. Là, où cela devient cher, c’est quand on prétend vouloir acheter un des coffrets inédits. Mais l’or dans la tête d’Ella Durée n’a pas d’importance si ce n’est cette ambition de réaliser un macaron à la patine dorée, mais la feuille d’or étant ce qu’elle est, et chère, il lui faut imaginer une recette qui tienne la route pour ne pas gaspiller de denrées si rares. Et alors qu’elle s’évade dans une nuée dorée, voilà qu’on la ramène à la vraie vie.

J'voudrais des macarons siouplé.

Et moi, la gloire et quelques poignées d’amour en moins, mon beau.


Un clin d’œil amusé de celle qui n’était que lavandière avant de devenir une des bourgeoises les plus riches de la Capitale. Alors, elle longe le comptoir en regardant les étagères.

Des macarons, c’est vaste. Vous les voulez à quoi ? Fraise, framboise, citron, orange, réglisse, carotte.. Carotte ? Ah oui, tiens. Carotte, cassis, mûre.. Non, mon beau, je n’ai pas de macarons. Il faudra choisir plus ardemment.

C’est une passion, un rêve qu’elle veut distiller à tous ceux qui croqueront dans les douceurs sorties de ses mains. L’amour du sucre, c’est vraiment ..
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Keridil
Tiens, serait-ce un sarcasme dans la voix douce de la marchande de couleur ?
Mais on s'en fiche de la gloire et des poignées d'amour ! En plus on pourrait lui dire que ça lui va à ravir et qu'à la voir, on a envie de les manger ses macarons .


Des macarons, c’est vaste. Vous les voulez à quoi ? Fraise, framboise, citron, orange, réglisse, carotte.. Carotte ? Ah oui, tiens. Carotte, cassis, mûre..

Haaaaaaan c'est pas merveilleux ça ? Fraise, Framboise - Hmmm les Etincelants ! - citron, c'est acide, l'orange il aime pas, réglisse, why not ! Carotte ? On n'a pas idée ! Mûûûreuuuh ! Ohlala !

Je veux tout !

Ah non, pardon on s'égare, ça il l'a pensé, il l'a pas dit. Bah non, il a pas eu le temps regardez !

Non, mon beau, je n’ai pas de macarons. Il faudra choisir plus ardemment.

Comment ?! Pas de macarons !? Mais...mais... *Yeux embués de larmes*

Oui, l'art d'être crédule ne s'invente pas, c'est un don.
D'ailleurs, souvent, c'est tout seul qu'on se rend compte qu'on passe pour un abruti.


Oh ! Vous plaisantiez bien sur !

C'est ça, fais genre t'as compris tout de suite Keri, ça te rassure !

Euh bah...dites, c'est quoi leurs petits noms ? Parce que je connais les Etincelants, je trouve trop bien de leur donner un nom, c'est tellement classe.

Et la classe, c'est pareil, c'est inné. Chez Amahir, par exemple, on a trop la classe, et Keri Keri il adoooore la classe.
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--Ella_duree


Nombre de femmes vous le diront, les hommes sont de grands enfants, et quand elle le regarde entrain de paniquer alors qu’elle lâche sa boutade du jour, elle s’en veut presque d’avoir apeuré ainsi un grand z’enfant. Faire diversion ? Non, il le fait seul, se reprend, et comme toute femme digne de ce nom - compréhensive, patiente et surtout, un peu masochiste, parce qu’il faut le reconnaître, il n’y a bien que les femmes pour trouver les travers des hommes attendrissants, hein ?! – elle fait croire d’un sourire qu’effectivement, il a compris dès le début, et qu’elle sait bien, elle qu’il faisait de l’humour en faisant mine de croire à son humour à elle. Dieu que les femmes sont généreuses ! Et la bourgeoise et ses formes n’échappent pas à la règle.

Euh bah...dites, c'est quoi leurs petits noms ? Parce que je connais les Etincelants, je trouve trop bien de leur donner un nom, c'est tellement classe.

Ah ! Là, vous parlez des coffrets inédits ? Parce que les autres n’ont pas de noms, ce ne sont que de stupides biscuits sans réel intérêt.


Elle le pense, c’est bien cela le pire, depuis qu’elle a crée ces coffrets, tous les autres macarons si doux, si bons, ne sont rien que des amuses bouches, parce qu’ils n’ont pas la finesse de ses derniers-nés. Alors, elle pointe du doigt le coffret bleu.

Voici « Madame Royale », ils sont à la mûre et la boîte est comme vous le voyez recouverte de satin. Ensuite, nous avons « Les Délicats » qui sont un peu particuliers, ils sont au jasmin, le coffret est en soie italienne, la plus belle, et le fermail en argent.

Du doigt, elle glisse par-dessus la boîte rose sombre et vient désigner la rouge à ses côtés.

Et là, ce sont « Les Magnifiques », du velours écarlate de la plus belle facture, qui renferme des macarons au coquelicot. Et bien sûr, « Les Etincelants.»

Parfaits étincelants qui ont fait ou plutôt refait sa renommée, la main glisse sur la boîte en verre protégeant celle au satin rose.
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Keridil
Oh le choc quand il apprend qu'Ella Durée fait dans le sans intérêt ! Si fort qu'il le prend pour lui et s'en offusquerait presque pour les macarons.
Il aurait eu deux ans de moins, il n'aurait pas eu peur de lui dire "chut, vous allez les vexer".
Un mythe s'effondrait presque, elle ne les faisait pas tous avec amour. Et on ne peut pas manger ce qui n'est pas fait avec amour c'est bien connu, alors on optera, dans un premier temps du moins pour une boîte, mais avant, commentons.
Parce qu'il est bien connu que les hommes sont frileux, que le changement les effraie autant que l'engagement, que si leur épouse a cinq minutes de retards, ce sont les pires pécheresses, et que pour eux, une fleur ne se mange pas. Au plus, elle décore un plat.


De la mûre...ça va bien avec la framboise ça non ?

Wahhh, et perspicace le Keri avec ça !

La boîte est magnifique, j'ai offert une robe du même bleu à sa Majesté une fois.

Et la DING !

Ah ! Madame Royal c'est évident...

Bah oui nunuche ! - Ça, c'est un caractère féminin qui remonte !

Mais des coquelicots et du jasmin, c'est...original.

Ça pour être original. Le ton d'ailleurs en dit long, un brave garçon de son siècle n'est pas prêt pour le jasmin dans un macaron, aussi fou d'eux soit-il.
Loin d'imaginer pourtant la symbolique des deux coffrets, il se plait à en imaginer un vert, comme le bleu est pour Béatrice, le vert serait pour son épouse à lui, Della, à la menthe, fraîche et forte. En plus, Della bah, c'est la vassale de Béatrice d'abord !
Bref, ne montrons point qu'on ne prendra pas le blanc et le rouge, qui pourtant sont deux couleurs merveilleuses, et dont les boîtes sont splendides. Non, mettons en valeur les deux autres.


Mais la mûre et la framboise ça va drôlement bien ensemble. En plus, Madame Royale est étincelante ! Regardez le jeu de mot.

Il est content hein !
Une main innocente cherche dans la petite bourse accrochée à sa ceinture, parce que oui, il a oublié que Julien va revenir avec la quasi totalité du tonlieu touché à Bréméan il y a un mois, soit 500 écus sonnants et trébuchants pour une pauvre âme qui a voulu payer autant pour s'affranchir de sa Seigneurie et épouser une rousse dans celle du voisin, non mais des fois on n'a pas idée. Mais c'est toujours ça dans la poche, et nous gagerons que le pauvre serf ne rapportait pas autant à l'année en faisant sa besogne et en payant sa taille.
Et tenant en main un minable écu.


Ça coûte combien, une boîte d'étincelants et une Madame Royale ?

Retour de l'enfant aux yeux de chat-potté, qui croit qu'il va pouvoir marchander.
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--Ella_duree


Elle pouffe de rire la veuve Durée, parce qu’il l’amuse le petit jeune homme, parce que cela fait longtemps aussi qu’on ne s’est pas donné la peine de la faire rire, son Louis étant mort quelques années après la naissance d’l’Ernest, leur fils unique et débile. Elle se souvient qu’avant, elle aimait rire et qu’elle était un peu niaise comme le gars en face d’elle qui lui fait penser à un mioche qui réfléchit trop pour pas grand-chose.

Et là, c’est le drame à la question innocente qu’il pose et à l’écu unique dans sa main, elle répond laconique.


C’est trente écus la boîte.. Ca fait soixante écus.. Bon, allez.. V’nez mon beau.

La bourgeoise de récupérer un petit panier qu’elle remplit de macarons de toutes les couleurs, puis de pâtes de fruits, et finalement, elle sort de derrière son comptoir et arrime le Mini-Kéri-Keum pour l’asseoir à une des tables devant le petit panier d’osier rempli de sucreries.

Voilà, vous avez tout gagné ! J’espère que quelqu’un viendra payer la rançon parce que je vous garde en otage.

On a vu pire comme kidnapping en attendant qui de droit pour payer, puisqu’il n’a pas l’air si pauvre que son écu symbolique le prouve, et elle-même de piquer un macaron à la fraise dans le panier et de croquer dedans avec plaisir. Car oui, elle les fait, et elle les mange, les poignées d’amour ne viennent pas par magie.
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Keridil
Il aime bien se faire appeler mon beau ! Même par une Dame d'âge mur, même par une bourgeoise. Après tout, on dirait pas qu'elle est "juste" bourgeoise.
Mais trente écu la boîte ! Tcheuh ! Tu m'étonnes qu'elle a une devanture pareil la mère Durée !
Mais l'art - tout culinaire soit-il - a-t-il un prix ? Ahhhh ! M'enfin not'pauvre Keri compte pas étaler ses moyens là tout de suite devant tout le monde ! Nenni ma bonne Dame. Dupe ou pas, il croira qu'elle l'est héhé.


Toujours comme un jeune jouvenceau, il se laisse mener à une jolie petite table, avec la Dame au panier de macarons et pâtes de fruits - qui sont pas mauvaises non plus, mais c'est quand même moins bon que les macarons.

Voilà, vous avez tout gagné ! J’espère que quelqu’un viendra payer la rançon parce que je vous garde en otage.


Tout gagné ?! Ca veut dire que je peux grignoter avec vous ? Tout ça !

Alors là il va se faire exploser la panse le brun. Des prises d'otage comme ça on en redemande. Pour un peu, on prierait même le Très Haut pour que Julien n'arrive jamais avec l'argent, qu'il ait choisi de s'enfuir avec, foutue loyauté alors !

Keri Keri se risque à mettre une main dans le panier de la Madame, choisissant un macaron rouge. Avec le rouge on n'est jamais déçu, et on ne le sera que si elle nous tape sur la main mais gageons qu'elle ne le fera pas, sinon c'était mesquin d'apporter un panier.

Vous savez ce qui est bien avec les macarons rouges ? - comme s'il allait la coller sur son terrain.
Chest que chest shoit de la fraige, ou de la framboige, ou de la cherige, ou...

Zut ! Il a été eu !

...du coquelicot...
Ah en effet c'est original.


Non c'est définitif, si alléchants soient-ils en apparence, il ne mangera pas de fleur, mais il va tenter à nouveau !

Je peux ?

Sourire naïf. N'empêche si c'est pas de la veine de grignoter des macarons avec la Reine des macarons, et à l'oeil en plus, tout en pouvant lui poser plein de questions et tout et tout !
Non vraiment, cette boutique a des vertus du type jouvence vous voyez ! Appelez l'abbé souris et on en fait une cure.
Mais pendant ce temps là, on perd tout sens des bonnes manières.

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--Ella_duree


Avec patience, elle l’écoute essayer de la coller, se marre à l’avance parce qu’elle les connaît ses macarons elle, et que celui qu’il s’apprête à mettre en bouche n’a pas le goût de fruit auquel, il doit s’attendre, et sa remarque trouve écho dans les propos d’Eilinn quelques jours plus tôt. Originaux.. Tout le monde ne les aimera pas, elle le sait, elle s’en doutait, et il confirme le doute.

Je peux ?

Bah y sont là pour ça, hein.. Dites vous comptiez réellement m’acheter des macarons avec un écu ?


Non, parce qu’il a l’air bien habillé, pas trop à plaindre niveau de la bouffe, pas affamé, v’là ce que vous devez comprendre, et pourtant, il n’a qu’un écu. Un noble pauvre qui vient manger à la table d’une bourgeoise riche, Paris ne ment pas, la Capitale vend toujours son lot d’hilarités quotidiennes. Alors, elle attrape un macaron à la couleur caramel et croque dedans avec plaisir en imaginant d’autres macarons, l’esprit voguant vers une jeune fille dans les cuisines du Louvre qui doit se torturer la cervelle pour trouver LA recette.
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Keridil
Le doigts fin du brun fond dans le panier comme un aigle sur sa proie et se dépose sur une pâte de fruit, bah oui, sinon elles vont être jalouse les pauvres ! Espérons qu'elle ne fasse pas dans la fantaisie florale avec ces autres merveilles de la cuisine.
Pauvre Keri, c'est pas Della qui lui ferait ces petites gâteries !
Mais elle pourrait apprendre ? Vous pensez que la Dame en violet dirait oui ? Mais oui qu'elle dira oui, s'il lui fait les yeux doux, mais ne disons point que c'est pour une cuisinière.
M'enfin pour l'heure, il faut répondre de sa naïveté.


Nooooon, bien sur que non ! Un écu, pour un délice pareil c'est...c'est juste que je n'ai rien de plus, je n'imaginais pas que pour si peu vous alliez me sortir le panier !

La pâte de fruit passée, il attaque un macaron rose, on verra bien ! Peut-être a-t-elle distillé de la rose pour celui-là ?!
Un oeil vers la porte.


Soyons sérieux - parce que se familiarisant on perd petit à petit la jeunesse qu'a portée la nouveauté -
Mon paiement arrivera bientôt et si vous êtes gentille avec moi, j'espère, sinon vous devrez me garder un peu plus longtemps.
Dites, vous donnez des cours de pâtisserie ? J'ai une...cuisinière qui en aurait besoin.


Entendez par là que la cuisinière est l'épouse mais qu'on n'osera pas avouer qu'on veut la voir œuvrer aux fourneaux.

Vous mettez combien de macarons dans vos p'tites boîtes ?

Bah oui, savoir si on paye pas plus la boîte que les biscuits des fois hein, sinon la prochaine fois il viendra avec sa boîte et il la remplira de macarons !
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--Ella_duree


Non.

Elle dira non. La question lui fait l’effet d’un coup de massue qui annihile les phrases précédentes, accepter de donner des cours, ça serait abîmer la joie sur le visage d’Eilinn à l’idée de devenir son élève, ça serait se partager entre la boutique, les cuisines du Louvre et une autre. Le sourire bon enfant qu’elle affiche depuis le début s’éteint peu à peu alors que les mains s’essuient lentement l’une contre l’autre, et les mots petit à petit se reforment dans sa tête. Elle veut rester professionnelle alors qu’elle rêve d’envie de le mettre à la porte.


Remettons les choses dans leur contexte, mon tout beau. Ce n’est pas un bordiau ici, mais une maison respectable et respectée, ma gentillesse, même si légendaire, n’a rien à voir avec le paiement. Vous mangez, vous voulez ? Vous payez. Et si vous ne payez pas aujourd’hui, parce que vous ne le pouvez pas, ma gentillesse me poussera à vous créer une ardoise comme à certains clients de bonne foi qui viennent ici.

La main désigne le panier devant lui.

C’est ce qu’on appelle une dégustation gratuite, je suis gentille, n’est-ce pas ? Quant aux cours à votre cuisinière, je ne prends pas d’élèves.

Un sourire agréable qui vient atténuer la dureté des propos. Et déjà, elle repart au travail.

Il y a une douzaine de macarons dans chaque boîte ou coffret.

Il y a quelque chose qui s’est gelé chez la bourgeoise, la réalité remplace le rêve, les gens sont malhonnêtes, elle l’avait oubliée depuis que sa clientèle était devenue plus noble, plus classe.
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Keridil
Han la vilaine madame elle a disputé Keri Keri !
Comment il a bien cherché ? Il voulait juste s'amuser ! Bon bah le regard vers la porte se fait un peu plus impatient, et le brun remet son masque de nobliaux. Elle a dit qu'il fallait remettre dans son contexte. Soit, mais ils se sont bien amusés quand même hein ?
Enfin lui oui en tout cas !


Maistresse, pardonnez mon offense comme je pardonne à ceux qui m'ont offensé. Votre générosité n'a d'égal que ma goujaterie en cet instant. Mon valet ne tardera plus, et je repartirais avec deux merveilleuses boîtes ! Que dis-je ? Trois, je prends l'assortiment qui vous sierra en sus.
Et pour l'ardoise, je vous laisse mon nom : D'Amahir, Keridil d'Amahir.


Ding ! Ah, voilà l'animal et son petit coffret.

Mais voilà donc mon brave serviteur. Julien, donne cent écus à Madame, elle m'a gardé.

C'est vrai, si elle fait pas préceptrice de cuisine, peut-être est-elle nourrice à ses heures. On peut rêver non ?!
Et c'est un de ses plus beaux sourires qu'il adresse à la pâtissière de renom et de talent. Allez, il lui en voudra pas de s'être fâchée, elle l'a dit elle-même, elle est gentille !

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--Ella_duree


Un d'Amahir cela vaut-il une Melani, une Volpilhat ou bien une Castelmaure ? Qu'en sait-elle, elle qui les regarde ces nobles et leurs aéropages de valets sans réellement comprendre comment la noblesse marche. Ils payent, c'est bien. Ils ne payent pas, il y a l'ardoise, et il est toujours bon de pouvoir leur rappeler discrètement, qu'ils ont une dette, et avec une bourgeoise vivant seule, infâmant, n'est-ce pas ?

Pas besoin d'ardoise puisque vous allez payer n'est-ce pas ?

Voilà, le sourire qui revient et de l'arrière boutique, elle sort un coffret bleu, un rose et un blanc qu'elle montre du doigt.

C'est pour votre cuisinière.

A la vue des cent écus, elle sourit en tapotant sur le bout de son nez avec l'ongle - violet l'ongle hein.

Gardez les dix écus qui restent, donnez les à ceux qui en ont besoin au dehors, ou bien gardez les pour revenir m'acheter des friandises.

On ne gaspille pas l'argent, elle est comme ça.. Elle a eu trop de mal à le gagner pour supporter de le voir brader comme ça, atterrir dans sa caisse sans raison.
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Anaell
[Devant la boutique]


Imaginez vous. Vous êtes une fillette, pas plus de dix ans, et vous vous trouvez devant la vitrine de chez "Ella Durée". Que faites vous ?
Vous bavez, comme tout le monde, vous bavez. Comme moi à cet instant. Cet instant magique, où j'aurais aimé manger tous les macarons de cette vitrine. Tous, jusqu'au dernier.

Pendant que je bavais devant ces friandises, ma bourse ne demandait qu'à en acheter un.
Comme pour suivre mon instinc, je me décidais à entrer et poussais discrètement la porte de la plus populaire des boutiques.
Il me fallait un de ses macarons !

Personne.
Le grand vide.

Mais où était-la vendeuse ? Zut !
J'attendis quelques minutes puis d'une voix timide je bredouillais :



- Y a quelqu'un ?!

Patiente, elle finirait bien par venir...
Keridil
Hola ! Un instant, lé pas encore parti Keri, mais rassurez-vous, il va le faire.
Avant il prend ses trois petits coffret, magnifiques, parfait pour commencer une collection, et après, il récupère les dix écus que ne veut pas la Dame en violet.


Va donner ça à un mendiant Julien, et ne t'avise pas de les garder pour toi !

Le bougre aurait aussi pris les macarons mais nenni, le brun les garda pour lui, avant d'incliner la tête.

Madame, votre réputation n'a d'égal que votre bonté. Merci pour ce charmant intermède.

C'est vrai, il avait passé du bon temps, et croyez-le ou non, ça change des registres poussiéreux et autres vélins, incolores et sans saveur.
Un baiser enfantin se dépose sur la joue de la bourgeoise, qui, pour son âge, n'y verra probablement rien d'offensant. Espérons que ce ne sera pour elle que le geste que tout enfant content d'avoir eu une dégustation gratuite aurait fait.
Puis ça y est...

DING !
Keri Keri est sorti !

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