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[RP]Festivités Mariage Baillant & Kilia

Kilia
La salle est éclairée à la lueur rouge des torches tenues par les valets à longs cheveux. Toute la pièce n'est que lumière rouge couleur du mariage et de la duchesse. Les grandes tablées en bois sont décorée sobrement laissant à la lumière le soin de les habiller.
Les cornemuses gémissant en sourdine. A l'entrée tous pouvaient voir ce qui les attendaient, un menu affichait tous les plats qui allaient se succéder.
Les cuisiniers s'arrachaient les chevaux depuis des heures car la duchesse n'avait pas pu se décider et avait voulu que tous les plats qu'ils aimaient figurent sur la liste.

Citation:

Le Menu


Beüveries

1er Service – LAVE-MAINS

Dragées.

Vin de Grèce

2ème Service – POTAGES

Chapons au blanc mangier[25].

Gramose[26]. Dragées vermeilles.

Cervoise

3ème Service – POISSON MARIN

Huîtres de chasse. Harencs sor et fres pouldrés.

Vin blanc gascon sec

4ème Service – POISSON D’EAU DOULCE

Lamproies de Dordogne. Oranges[27].

Vin de Montargis

5ème Service – ROSTS[28]

Rosts de chevrel, de counins[29], d’oyes, d’écureuils et de hérissons[30]

(saulce cameline[31]).

Vin rouge gascon

6ème Service – ENTREMÉZ

Riz et amandes frictes dessus. Tourtes et tartes.

Pasté de perdrix. Gelées. Fromages rostis.

Cervoise

7ème Service

Galimafrée[32]. Tourifaz[33].

Vin blanc gascon doulx

8ème Service – HAULTE VENAISON

Paons et hérons [34] (saulce de trahison[35], saulce eauxbenoite).

Salade et soupe dorée.

Godale[36]

9ème Service – DESSERTE

Poires cuites. Dattes. Noix pelées. Avelines.

Dragées blanches et vermeilles.

Hydromel[37]

10ème Service – ISSUE DE TABLE

Gaufres. Oublies.

Ypocras[38]

11ème Service – BOUTE-DEHORS

Espices diverses[39]. Fruits conficts. Pates sèches.

Boites de Cotignac[40].

Vin Champenois

12ème Service
– LAVE-MAINS

13ème Service – EPICES DE CHAMBRE

Epices très digestives.

Eaux d’or





Les mariés entrèrent dans la grande salle en premier et c'est ici qu'ils allaient pouvoir profiter de leurs invités. Le repas allaient se faire de passage de table en passage de table, les troubadours feraient des interventions, et de façon non conventionnel les musiciens lanceraient le bal juste après le 6 éme service. Ainsi ils avaient réservée toutes la fin de journée et la nuit pour ces festivités.


[ La mine d'or où j'ai trouvé ce menu. Je vous rappelle que pour être tous ensemble on s'est réfugié ici, mais les règles sont différentes des autres lieux, on va vous demander à tous de faire 5 lignes de RP minimum. A votre imagination et bon jeu!]
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Dict Lumière de l'Anjou,EX-Paire. Future Reyne! Note JNCP: "Peut mieux faire"
Aimbaud
Aimbaud arriva, la poulaine dandinante au rythme de la fête. Autant la séance dans l'église, les sermons et le corps de Christos, c'était pas sa partie préférée... Autant la fête qui suivait les cérémonies ennuyeuses, là, il disait pas non !

Les effluves du repas envahissaient déjà les naseaux de toute l'assemblée, mettant même les anorexiques en appétit. Le bide gargouillant, le sourire aux lèvres, le jeune Josselinière se dirigea tout droit vers le buffet avant de s'arrêter avec un doute : était-ce bien décent de piocher dans cette faramineuse pièce-montée de volailles, avant tout le monde ? Un an plus tôt, ce doute abominable ne l'aurait même pas effleuré, mais maintenant, il était... Oui ? Non... quand même pas ? Mais si : il était raisonnable.

Il fourra donc ses mains dans ses poches et se dirigea vers sa tante, les bras grands ouverts.


Tata Kiki ! Quel plaisir de te revoir. Toutes mes félicitations ! Te voilà une femme rangée.
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Kirke
Il était entré le bel -Enfin ?- non sans mal d'ailleurs... Bah oui, ces parisiens z'ont pas la classe, parce qu'aujourd'hui, avoir la classe c'est quoi ? Bah parler angevin pardi. Certes ça ressemble un peu beaucoup au françois, mais y'a des manières de parler qui différent, des accents y tout y tout. Bon et faut dire aussi que ses cheveux blonds, rare donc beaux (pour ne pas dire peu commun), ne lui facilitaient pas la tâche parce qu'il se faisait repéré facilement, et encore, ce n'était pas tout, il parlait le breton des fois ! Imaginez un peu si il ose faire ça ici mais il se fait " marave sa gueule " par les parisiens hein ! Pire encore il aurait été encore sous l'autorité parentale y'aurait eu des lettres pour la Galetez Breizh*

- Kiiiiir-KE !


- M'sieur z'êtes pas dans la liste...

- C'est pas m'sieur c'est Messire Kirke ! Donc p'tit portier tu vas me donner le plaisir de me laisser entrer ! Et enlève tes sales pattes de là, nan mé !


Ouais, les parisiens collent à la peau.

- Mais, Messire Kirke, vous n'êtes pas dans la liste !

Roh c'est pas vrai, on veut faire plaisir et voilà qu'il se retrouve comme un clodo à la porte du club le plus select du moment.

- Ah pardonnez moi, je viens de vous trouver.

Moi je vous le dit, y'a des baffes qui se perdent à chaque instant, là, elles sont partout, PARTOUT ! Dans les latrines au fond du jardin, devant la porte, sur le sol même ! Faites gaffes, les baffes sont partout -n'agissez jamais seul... Ceci est une alerte du Ministère de lutte contre la Baffe- vous serez peut-être le prochain ! Donc oui donc Kirke entre. Wouah, c'est jouli tout plein dis donc ! Bon, pas autant que lui mais c'est quand même pas mal pour un buffet. Il aurait été seul il aurait plongé la tête la première dedans, mais pour l'occasion il se réservait à baver intérieurement -pro toutes catégories, d'ailleurs pour inscriptions aux cours et autographes c'est à la fin- vi parce que sinon c'est pas très propre voyez bien...

Plusieurs solutions... La solution je prends très discrètement et je mange à part, j'attends sagement que toute la foule commence à servir, ou encore j'envoie un marmot en éclaireur, faire la gaffe de se servir et de se faire engueuler. A réfléchir. Il opte pour la solution discrétion. Déjà qu'il avait eu du mal a entré faut pas non plus pousser mémé dans les escaliers ! Que faire ? Bah déjà l'enlève son grand manteau, au moins ça occupe le temps, en attendant que quelqu'un l'aborde, et bon va pas rester planter en plein milieu de la salle à pratiquer cette discipline de baver intérieurement. La fête promet d'être longue, mais festive !



Galetez Breizh* : navire de la mère de Kirke
Otissette
Féliciter les mariés le plus vite possible pour enfin pouvoir boire quelque chose ! Voilà la seule chose à laquelle Tiss pense au moment précis ou elle met les pieds dans la pièce.

La cérémonie avait été si longue qu'elle en avait presque la langue qui pendait. L'était entrain de se déshydrater la Vicomtesse ! Et vlà que le Nain Beau de Bourgogne lui passe sous le nez... voilà de quoi faire pester Tiss.

Rapide regard dans la salle, c'est joli et de bon gout, pour sûr c'est Kiki qui c'est encore occupée de tout ! Ca ressemble pas du tout à du Baillant tout ça, ça elle en est certaine. Et de méditer à nouveau sur l'utilité des hommes dans l'organisation des mariages.

Regard vers la Fourmi qu'elle avait trainé avec elle depuis la chapelle.


Tu crois qu'on peut boire un truc déjà ? Ou faut attendre que tout le monde soit là ? C'est que j'ai soif moi !


Le regard en deviendrait presque implorant, même de l'eau lui suffirait pourvu que se soit là maintenant tout de suite. Et pourquoi elle avait pas penser à prendre une flasque avant de partir ? La prochaine fois qu'elle irait à un mariage elle y penserait, pour sûr .
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Rosebudy
A son arrivée, Rose ne pu manquer l'immense parchemin déroulé sur un chevalet plus haut que large.

La longueur du menu ferait pâlir d'envie n'importe quel affamé, en l'occurrence son estomac qui se mit aussitôt à émettre des sons étranges et peu conventionnel pour une telle assemblée.

Elle se plaqua aussitôt une main sur le ventre, dissimulée dans son manchon cela pourrait toujours passer pour un geste de frilosité, espérant étouffer les grognement fiévreux de l'affamé.

Puis elle prit malgré tout le temps de tout lire.


    Mazette quel tentation faite menu nous à donc concocté notre Kilia ?


se dit elle tout en cherchant des yeux s'il y avait déjà des convives connus autour d'elle

Elle repéra vite Tiss, vers qui elle allait se diriger quand elle entendit l'arrivée de Messire Kirke qui en faisait des tonnes pour passer inaperçu.

Un temps d'hésitation mais le protocole l'emportant , elle se dirigea afin de saluer tout d'abord la vicomtesse .

    Je suis ravie Tiss, de voir que quelques angevins seront présents à cette ripaille de noce et ont résisté à la longueur de la cérémonie,
    j'espère de tout coeur que nous seront vite rejointes , et que le début des agapes va être annoncé, j'ai grand faim .


Puis ses pas l'emmenèrent doucement, et aussi discrètement qu'elle l'imaginait, vers les victuailles et les cruches déjà dressés sur toutes les tablées . Mais la salle n'étant pas très peuplée elle interrompit vite son petit jeu et se décida à filer directement féliciter les époux.
Heureusement que l'éclairage diffus cachait autant que possible les émotions diverses qui gagnaient les visages, c'était toujours ça pour aider la discrétion . Rose pouvait rougir tout son saoul, qu'il serait difficile de savoir si le teint était dû aux flambeaux, aux vins et liqueurs où à une prompte gêne enfiévrée .
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Kilia
Quel plaisir de voir Aimbaud, il avait tellement grandit, un jeune homme se présentait devant elle alors qu'elle avait l'impression que c'était hier qu'elle voyant un gamin prendre les routes.

Cela me fait plaisir de te revoir Aimbaud. Je ne sais pas contre si le terme de rangée est approprié. Cela me donne l'impression d'une vieille chose qu'on range dans un placard. Je ne suis plus Pair de France laissons les placards pour ceux qui y sont encore... Quoique La Reyne semble aimer faire du ménage et cela me plait bien, pourvu que cela dure.

Regard vers les pichets qui n'attendent plus qu'à être vidés.

Mais ce n'est pas le jour à bavarder sans un verre, et j'avoue que toutes ses émotions méritent largement un petit verre. Petite signe à un serviteur lui demandant de s'approcher.

Je ne veux voir personne sans un verre à la main, je vous confie cette mission, mon brave. Je veux trinquer avec tous!

Serviteur se mettant en action les verres atterrissent dans les mains. Elle lève son verre en direction des invités. Faisant signe à Tiss, Kirke et Rose qui venait d'entrer.

Que la fête commence!

Regard vers son époux serait-il assez rapide pour qu'il soit le premier à trinquer avec elle? Pas certaine, les angevins manient bien la chope autant prendre les devant.

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Dict Lumière de l'Anjou,EX-Paire. Future Reyne! Note JNCP: "Peut mieux faire"
Cymoril
Notre pauvre Fourmi encore à demi endormie s'était laissée trainer par la vicomtesse jusqu'à la sauterie... Elle contenait encore quelques bâillements résiduels tout en maugréant doucement contre sa tenue dans laquelle elle se sentait complètement engoncée, lorsque Tiss lui parla :

Hein.. Euh... J'imagine que oui...

D'une perspicacité rare sur le coup. En fait elle envisageait surtout les vins gascons, en grand nombre, en se demandant si Kilia avait fait l'impasse sur les vins d'Anjou de peur qu'ils ne soient trop puissants pour les palais poitevins...
Et de s'effacer doucement derrière Tiss à l'approche d'autres invités.
Sociable et mondaine la Fourmi.
Même que non...

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Oane
Pas mécontente de quitter ce banc qui avait endolori son fessier de DS, Oane avait déambulé en suivant le mouvement des invités, un air songeur sur son opale de porcelaine. La petite promenade qu'elle s'était autorisée avant la cérémonie lui avait ouvert l'appétit et elle avait grand hâte de combler son estomac avant qu'il ne lance des GROA rageurs fort innapropriés chez une jeune femme de la haute. Malheureusement, dès qu'elle eut franchi le seuil de la salle de banquet, un serviteur en livrée aux couleurs des époux -bariolé façon carnaval vu le nombre de terres, titres et blasons en conclurez-vous- se précipita en travers de son chemin brandissant un immense parchemin en rouleau qu'il laissa choir devant elle. La baronne prise de cour fut absorbée par le lent mouvement du parchemin se déroulant et embrassant le plancher puis, remonta son regard océan sur l'objet de toute cette précipitation dans un froncement de sourcil. Elle se demandait ce qui pouvait être aussi long et aussi urgent pour qu'un domestique lui coupa ainsi la route ; un sourcil d'un noir de jais se leva sur un regard pénétrant. Le serviteur d'un air docte et tout à fait pénétré entreprit de lire d'une voix monotone le long menu de long en large et de large en long. Cela sembla prendre un temps infini... Le regard se fit tel la mer sous le soleil, liquide au reflet métallique. La baronne aurait préféré échapper à ce long babillage de mots tout aussi alléchant les uns que les autres. Plus le valet laissait échapper des mots tel que et plus l'estomac de la jeune femme s'agitait dans son ventre trop plat. Elle sentit ses mouvements internes et commença à virer au coquelicot tandis qu'elle imaginait en esprit mille et une façon toute aussi douloureuse les unes que les autres de faire taire l'importun et de mettre un terme à cette torture. La jeune femme ayant une imagination, débordante, il y eut bientôt au menu du serviteur en livrée, cuit à l’étouffée, décoré d'une touffe de persil dans la gorge le tout baignant dans sa sauce. La De Surgères resta stoïque le temps de cette torture ultime : dur dur d’être noble... Oane pensa à ses cavalcades dans le maroin et à sa vie en campagne et intima l'ordre silencieux de se tenir coit à son estomac. Il ne serait pas dit qu'une De Surgères ne savait pas se tenir. Le serviteur enroula enfin le parchemin du péché et la baronne pu avancer. Tandem. Elle fit quelque pas et plutôt que d'opter pour le buffet qui du reste était encore désert, peut-être pour se mettre elle même au défi par ailleurs, elle se dirigeât vers les mariés. Elle fit une révérence à sa grandeur Baillant et à sa femme puis, la jeune femme dit de sa voix et claire

Bien le bon jour mon cher parrain et toute mes félicitations pour cette union que je vous souhaite heureuse et vu vostre fougue habituelle en toute chose ....
* sourire taquin*
pleine d'héritiers à venir

Enchantée vostre grasce Kilia de Penthièvre-Mauléon ? Excusez-moi si j'écorche le nom que vous avez choisi de porter,
Ravie d'enconstrer icelieu celle qui a su ravir le coeur du Vaillant Baillant,
je vous souhaite tout le bonheur du monde... quoique non !
Gardez m'en un peu.


La jeune femme sourit à Kilia puis, son regard océan repéra le noble sis au coté de la mariée, un gamin -encore qu'il eut grandit depuis leur rencontre - et le reconnut aussitôt ; elle en avait gardé une image précise et fort désagréable à dire vrai ... On oublie rarement un des "parties" que votre doulce mère -et sa propre mère- tente de vous vanter et vous présente et encore moins si la déception qui suit vous fait craindre qu'on ne vous unisse de force.
Oane eut un sourire polie quoiqu'un peu guindée en direction du jeune homme et lui fit une légère révérence. Elle avait en sainte horreur l’hypocrisie, aussi chercha-t elle ses mots un instant, histoire de pas faire la gaffe de l'appeler "Le Nain Beau". C'était quoi déjà son vrai prénom à l'insupportable et arrogant Penthièvre ?


Bien le bon jour à vous aussi, cela fait longtemps que nous ne sous sommes point vu, sire Aimbaud de Josselinière, vous veniez féliciter vous aussi les époux je gage ?

Elle posa son regard bleu sur lui tout en le détaillant. Physiquement au moins, il avait changé. On reconnaissait bien sur ses traits, un rien plus anguleux bien que toujours imberbe, et puis, il avait grandit et s'était élargi du torse. Quelque chose dans son maintien lui parut différent.
Tout absorbée qu'elle était, la baronne se retrouva soudain avec un verre à la main -le serviteur alpaguée par la duchesse entendant bien s'acquitter de sa mission avec zèle pour ne pas encourir la colère légendaire de la "Duduche"-
alors que la musique commençait en réponse au cri "que la fête commence" lancé par sa grâsce ... sans doute les époux allaient-ils ouvrir le bal se dit-elle.
La jeune femme réalisa alors deux choses : d'un, elle avait de quoi boire alors qu'elle était affamée et cela augurait inévitablement d’être rapidement éméchée, de deux, elle risquait fort de se retrouver seule en la compagnie du sire de la Josselinère et s'il était resté le même, mieux valait prendre la tangente au plus tôt. Elle commença à explorer la salle du regard discrètement.

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Aimbaud
Appuyant sa tante d'un sourire bienveillant, le Métisse chopa lui-même une coupe au vol, sur le plateau d'un domestique et la leva légèrement en inclinant le chef. Une formule peu décente, bien connue parmi les soldats de la compagnie de Digoine, lesquels constituaient maintenant son entourage quotidien, manqua de lui échapper. Il la ravala, au profit d'un simple :

Santé et bonheur, ma tante !

C'est vrai que ça le changeait d'ambiance, le jeune Sénéchal de Bourgogne. Lui qui avait passé les quatre derniers mois au milieu de soudards illettrés, sans autre vêtements que la tenue crasseuse de l'armée ainsi que tout son attirail métallique réglementaire, à procéder aux arrestations de brigands, femmes de peu de vertus, et autres mal-engeances qui peuplaient les chemins de boue en Bourgogne... Il se retrouvait sans transition, catapulté au beau milieu de ses proches angevins quittés dans des circonstances dramatiques, à l'occasion d'une somptueuse réception pleine de faste et de raffinement. Le dépaysement !

Un peu à côté de ses poulaines donc, il n'ouvrait point trop sa grande gueule et se contentait de suivre les événements d'un oeil joyeux bien qu'un peu las. Son regard tomba naturellement sur une jouvencelle étoffée de velours rouge qui venait vers lui. Il l'observa une seconde parler à sa tante avant de se concentrer sur son verre, car il avait somme toute bien plus de passion pour les petites bulles qui pétillaient à la surface de son godet, que pour les décolletés vermeil. Mais l'invitée ne tarda pas à le tirer de ses pensées en l'apostrophant. Révérences échangées.


Bien le bon jour à vous aussi, cela fait longtemps que nous ne sous sommes point vu, sire Aimbaud de Josselinière, vous veniez féliciter vous aussi les époux je gage ?

Euh...

"Ca va me revenir, ça va me revenir..." Le visage lui dit vaguement, mais alors très vaguement quelque chose... Ah le boulet : pas fichu de mettre un nom sur une tête, et une tête sur un souvenir. Il sauve la face avec un large sourire, qui tente d'être naturel.

Oui tout à fait ! Inespérée cette union angevino-poitevine, hein ?

Bon après tout ça se fait parfois, de discuter avec quelqu'un dont on a complètement zappé l'identité... Tout de même, c'est peut-être une cousine ou la fiancée d'un proche ? Il cherche vainement un indice dans le visage, la forme des yeux et du nez... Choux blanc. Vide intersidéral. Moment de solitude. Les yeux se braquent sur la gorge de Madame X : eh non, même pas un pendentif en initiale. Zéro indice. Kaput. Fail. Bon, il va falloir ruser...

Pfiouuu... ça fait combien d'années déjà ? C'était pas à l'occasion deee....?

Il claque des doigts comme pour essayer de se souvenir.
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Jehan_de_proisy
Bien que fort discrètement le Fortunat, malgré les aléas de sa vie dont décès de parents proches, départ de son aimée vers un renfort à des terres assaillies par des brigands, avait assisté à la cérémonie.

Il faut dire que voir enfin confirmé la paix de Montreuil Bellay par le mariage d'un Comte Poitevin et d'une Duchesse Angevine, Jehan ne pouvait rêver mieux. Il souriait au souvenir de sa proposition d'inclure le lieu dans le traité de paix entre les deux provinces et sa reconnaissance comme une terre angevine de manière définitive... Que n'avait il entendu.

Heureusement le diplomate en avait vu d'autres et l'histoire lui donnait ce jour, raison puisque cette union allait sceller, il espérait à tout jamais, les relations entre les deux provinces voisines qui auraient dues vivre en soeur mais avaient pendant longtemps préféré se déchirer vaillamment.

Bref on ne se poserait désormais plus la question de l'appartenance de ce fief puisque il devenait, n'en déplaise aux jusqu'au-boutistes, le trait d'union et la marque tangible se renforçait par cette union.

Donc c'est avec le plus grand intérêt qu'il avait suivi la cérémonie et comptait bien, si possible faire ripaille. Par chance le Vicomte pouvait dévorer sans que sa silhouette ne s'arrondisse. Il faut dire que les exercices ne lui manquaient pas et que volontiers il en rajoutait.

Que voulez vous les longues heures penchées dans son cabinet à s'user les yeux ou se creuser les méninges pour que règne cette foutue paix tout autour de son Comté (oui il le prêtait au Comte régnant avait il l'habitude de dire en se moquant de lui-même) rendait obligatoire pour ne pas dire salutaire et à son corps et à son esprit de soumettre ses muscles à des efforts violents.

Ce jour pourtant c'était sa panse et son gosier qu'il voulait faire travailler.

Il observa les personnes présentes et sourit en apercevant une amie Angevine. Ben oui à force il s'était fait quelques amis en Anjou et aussi quelques ennemis mais bon...

Il s'inclina devant Dame Otissette et la salua...


Mes hommages Vicomtesse, le lieu m'est agréable à vous y rencontrer et pour autre chose qu'une négociation.
Je constate avec plaisir que le temps n'a aucune emprise sur votre personne et je gage que plus d'un Damoiseau doit se languir devant votre beauté.


Il s'inclina lui prodigua un élégant baise main.
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"En deuil d'Aldebbarant d'Ypriex, 6° Grand-Maistre de l'Ordre Royal Hospitalier."
Oane
Santé et bonheur, ma tante !

Oane ne put réprimer un sourire cerise à cette litanie car, elle aussi, si elle ne l'employait guère connaissait fort bien l'adage pour l'avoir entendu moult fois lors de ses récentes campagnes militaires sous la houlette du comte Davor. Il lui parut plus étonnant que le Nain Beau s’arrêta en chemin, presque aurait-elle pu croire qu'il eut appris un rien de retenue. Allez savoir ce qui la fit le plus sourire...

Euh...
Oui tout à fait ! Inespérée cette union angevino-poitevine, hein ?
Pfiouuu... ça fait combien d'années déjà ? C'était pas à l'occasion deee....?


Il claque des doigts.
Oane l’observe ; le jeune homme fait des efforts -volontairement ?- -maladroits pour cacher qu'il l'a totalement oubliée. Ce qui en soit n’étonne en rien Oane de sa part, comment pourrait-il se souvenir d'elle alors qu'il était fort occupé à se regarder le nombril ? Elle le laisse s'empêtrer un brin savourant le silence qui s'installe et fait tourner le liquide ambré d'un air délicieusement absorbé dans sa coupe. Puis, elle ajoute une lueur taquine au fond de ses prunelles


Si jeune et déjà sénile !
Allez .....je suis d'humeur badine, n'est-ce pas jour de feste ? En plus... c'est l'Union de la glace et du feu.
Alors, je vous donne un indice. Il n'y avait aucune occasion particulière, si ce n'est peut être celle que nos mères avaient concoctée pour nous ... Heureusement, leurs projets en sont restés là. Mais, peut être la vostre n'avaient elle mêsme pas pris la peine de vous prévenir.
Non, cela est un mauvais indice... vous étiez si... jeune.
Nous l'étions tout deux ... notez-bien.


Elle lui sourit. Vu qu'il était bourré comme un coin, il ne risquait pas de s'en souvenir se disait-elle.

Je crains que la mémoire ne vous revienne si aisément sire Aimbaud.
Disons que je vous offre une charade....

Mon premier est un liquide que vous détestez boire
Mon second est un animal aussi têtu que moi
Mon troisième suit un
Mon quatrième est certain ou rance au choix
Mon cinquième est un synonyme de "ventrebleu j'me suis paumé" en plus classe
Mon tout signe Ô déesse...

Mon humour étant désopilant *dit-elle par autodérision* comme dirait mon ami de Valombres, je vous conseille de finir bien vite vostre coupe et d'en réclamer une autre...


Elle sourit puis, joignant le geste à la parole, elle finit sa coupe tout en regardant les mariés s'affairer : allaient-ils danser ou recevoir encore d'innombrables félicitations ? Elle avisa le buffet et son ventre réclama son dû dans un GROAA qui lui fit monter le rouge aux joues.
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Aimbaud
Une charade ! Comme c'est amusant, je DÉTESTE les charades.

Ce disant, il afficha un grand sourire de faux-cul. Puis avec toute la délicatesse dont il était capable, à savoir assez peu, il tira la manche de Kilia comme il l'avait toujours fait depuis ses deux ans et demi, pour demander un gâteau, avoir le droit de sortir de table, obtenir la permission de foutre son poing dans la figure d'un môme du bac à sable de Saumur, avoir une tournée générale pour lui tout seul, et autres services que pouvait lui rendre sa chère et toujours aimante tantine Kiki.

Tata, c'est qui cette feûme ?

Et qu'est-ce qu'on diiiit ? Merci tata Kikiiii.
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Otissette
Sourcil qui se hausse à la réponse de la Fourmi, regard dubitatif qui se pose sur elle, pour sûr elle ne tient pas la grande forme. La Vicomtesse devrait peut être lui conseiller de revoir son médicastre, bien que quelques doutes sur les compétences de l’homme subsistaient.

Alors que conseil à Cymo elle allait donner, Rose arriva pour la saluer.

Je suis ravie également Rose, tout comme je suis heureuse de te revoir, on ne se voit que très rarement ces derniers temps.

Après quelques mots échangés avec la Baronne, un serveur fit son apparition, large sourire qui sur le visage de la Vicomtesse se dessine, rapidement la brune prend un verre qu’elle tend à la fourmi puis un autre pour elle.

Le regard qui croise celui de sa Duduche, et elle aussi lève son verre à la santé des mariés. Puis d’avaler rapidement ce verre tant attendu… alors que le Vicomte Jehan s’approche d’elle.
A nouveau un sourire s’esquisse sur le visage de la brune, nul doute elle appréciait l’homme tout autant qu’elle appréciait son épouse Leello. Elle leur serait toujours reconnaissante pour l’aide qu’ils lui avaient apporté lors de l’invasion Franc Comtoise en Anjou.


Vicomte Jehan, je suis ravie de vous revoir surtout qu’il s’agit de passer un agréable moment.

L’évocation de quelques damoiseaux fit sourire la Vicomtesse qui se demanda jusqu'à quel âge ou pouvait considérer un homme comme tel. Bien entendu elle n’en dit mot.

Je vois que votre épouse ne vous accompagne pas, telle que je la connais, elle est je suppose en mission, transmettez lui mes amitiés dès que vous la verrez je vous prie. Votre épouse est une grande Dame que j’apprécie beaucoup, j’espère qu’elle ne vous manque pas de trop, je gage qu’en l’attendant vous vous plongez dans le travail. N’abusez pas tout de même.

Alors qu’un serveur passait par là, la Vicomtesse lui fit signe de venir.

Trinquons aux nouveaux mariés, leur bonheur fait plaisir à voir, j’apprécie beaucoup Baillant, mais surtout ne lui dites pas !

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Cymoril
La demoiselle se demande pourquoi la vicomtesse a eu l’air surprise de sa réponse. Certes, elle n’était pas très locace, enfin la question posée ne demandait pas non plus une longue diatribe sur l’éventualité qu’il pourrait paraître inconvenant de se jeter sur les tonneaux comme si elle venait de traverser le désert, mais elle faisait tapisserie… à merveille. Le regard fuyant à la moindre approche, la silhouette savamment dissimulée par celle de Tiss, sans que celle-ci ne puisse être perçue comme imposante cela va sans dire… Cherchant toujours une issue à la sauterie, tout en prenant sur elle. Attendant patiemment que le monde arrive et de pouvoir s’esquiver en prétextant avoir aperçu quelqu’un.. loin, mais proche de la sortie. Et Tiss qui papote… lui tendant un verre de vin entre deux mondains…
Le nez va cueillir quelqes arômes au dessus du liquide couleur rubis, y cherchant sans doute à faire remonter quelques réminiscences olfactives gasconnes… Fou de quoi on est capable quand on… Jusqu’à ce qu’elle soit distraite par l’ébauche grandiloquente du type qui vient présenter ses hommages à la Vicomtesse, et de se marrer doucement en entendant la réponse. Se hissant légèrement sur la pointe des pieds pour lui glisser à l’oreille :


Ca souffle non ?

Et de se replonger avec toute l’assiduité qu’on peut lui connaitre dans l’étude de son verre et de son contenu…
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Jehan_de_proisy
Jehan écoute la réponse de la Vicomtesse et sourit … Hum pourvu qu’elle ne se soit pas méprise…Franchement même si cette femme est magnifique elle ne demeure pour moi qu’un plaisir de l’œil, se dit-il.

Je vous remercie Vicomtesse et transmettrai avec joie vos amicales pensées à Leello. Effectivement elle est actuellement en mission externe. Pour ma part, la Chancellerie Poitevine m’a retenu pour d’une part y enseigner et aussi la reprendre en main dirons nous.


Il fait une pause et reprend…


Hum…que de chemin parcouru vous ne croyez pas ? Si on nous avait dit, à l’époque, que nous fêterions ensemble une union concernant Montreuil Bellay, qui parmi nous l’aurait cru ?

Pour ma part c’est un peu la consécration des efforts déployés à l’époque pour réconcilier nos deux provinces sur la possession de cette terre. Cette union, politiquement parlant, est une excellente chose. Ce mariage devrait sceller encore plus solidement notre alliance désormais.

[b]Je formule donc tous mes vœux de bonheur au couple Angevino-Poitevin et surtout de longue et paisible vie. Enfin espérons paisible connaissant le caractère bien forgé des deux mariés…

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"En deuil d'Aldebbarant d'Ypriex, 6° Grand-Maistre de l'Ordre Royal Hospitalier."
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