[RP] Chapelle Trufaldini : Funérailles de Messire Unan

Agna

A peine avait elle finit d'enterrer un ami que la voila de nouveau dans cette chapelle pour y officier un autre enterrement. Agna se demandait quel mal étrange emportait vers le Très-Haut tous ces amis. Elle prit son maillet ota le parchemin de GroB et y mit à la place celui pour Unan.

Puis elle alla tout ranger dans la petite chapelle afin d'y accueillir le regreté Unan.
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Engagez-vous qui disaient...

--Patxi_dubois

[Montpensier]

Patxi, le fossoyeur bûcheron de Montpensier avait appris le décès du Sieur Unan. Il s'était donc rendu dans la demeure qu'il occupait pour s'occuper de sa dépouille. Une fois à l'intérieur, il ota son bonnet miteux. Puis, il enleva la chausse du défunt et croqua son gros orteil. Aucun signe de la part du mort ; il étatit donc bel et bien mort. Il allait pouvoir l'emmener avec lui.

Il prit donc le corps dans ses bras et le déposa dans la charette. Puis, il mit un drap plus ou moins blanc pour recouvrir le corps. Il ne lui restait plus qu'à se diriger vers son petit établi du cimetière de Montpensier pour lui trouver une dernière demeure à sa taille. Une fois les mesures prises, Patxi se mit au travail pour faire le cercueil. Il prit plusieurs planches de bois et il commença à les clouer entre elles. Pendant un long moment, on entendait plus que le bruit du marteau qui dérangeait le silence habituel du cimetière. Lorsqu'il ne resta plus que le couvercle à mettre, le fossoyeur installa son travail d'ébénisterie dans sa charette. Puis, il monta à l'arrière et installa le défunt, avant de le recouvrir d'un linceul. Et le bruit du marteau recommença à s'entendre dans le calme Montpensierois.

Le Sieur Unan était désormais dans sa dernière demeure, pour l'éternité. Patxi installa son ânesse noire à l'avant de la charette, puis, il lui intima l'ordre de se rendre à la Chapelle Trufaldini. Sur son passage, plusieurs habitants se mirent à se signer et à enlever leur couvre-chef. Certains suivirent même le cortège. Après un voyage à allure très lente, ils arrivèrent en vue du monument religieux, où allait être célébrer la cérémonie d'adieu.
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Bûcheron à l'aspect rude mais au coeur d'or. Venez tenter de l'amadouer....
Fossoyeur de Montpensier.

Agna

Agna avait entendu les coups de marteau au cimetière et savait que le cercueil de Unan se faisait. Elle se prépara pour se rendre aux funérailles de son ami. Quand elle eut enfilée sa robe de bure blanche ainsi que sa cape, son col et tout ce qu'elle put se mettre pour ne point avoir froid, elle prit son livre de prières et se rendit vers le cimetière. Elle vit que Patxi était sur le point de partir et elle se mit derrière ce funeste cortège et pria tout le long du chemin. Ces derniers temps, de nombreux amis partaient vers le Très-Haut cela l'attristait au plus haut point. Elle se demandait ce qu'il pouvait y avoir a Montpensier pour que tant de gens décèdent les uns derrière les autres. Le convoit avançait doucement mais la chapelle se montrait enfin dans la brume. Agna allongea le pas pour arriver avant la charrette sur le parvis de la chapelle. Elle ouvrit la lourde porte en grand laissant entrer la clartée dans cet endroit si sombre. Elle se pressa pour allumer les bougies et revint vers la porte et fit signe à Patxi.

Patxi vous pouvez installer le défunt s'il vous plait? avez vous besoin d'aide ?
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Engagez-vous qui disaient...

--Patxi_dubois

Patxi vous pouvez installer le défunt s'il vous plait? avez vous besoin d'aide ?

Patxi hocha la tête en direction de la diaconesse. Il allait faire installer le défunt dans la chapelle. Il désigna trois personnes dans la foule, trois hommes pour l'aider à porter le cercueil. Il demanda à un enfant qui se trouvait par-là d'aller installer les tréteaux de bois, dans la chapelle. Puis, il monta dans la charrette et commença à faire glisser la boîte lentement, pour que ses aides du jour, la prennent sur les épaules. Il sauta ensuite hors de la carriole et récupéra sa place de porteur. Lentement, ils montèrent les quelques marches qui menaient à la chapelle. Et dans un silence religieux, ils avancèrent jusqu'à l'autel. Ils ne leur restaient plus qu'à déposer le cercueil à sa place et à s'éloigner légèrement pour que la sœur diaconesse fasse son office.

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Bûcheron à l'aspect rude mais au coeur d'or. Venez tenter de l'amadouer....
Fossoyeur de Montpensier

Agna

Agna attendit que Patxi finisse d'installer le cercueil d'Unan pour aller sonner le glas: Elle se dirigea vers la corde de la cloche et tira dessus de toutes ses forces por faire bouger la lourde cloche qui se mit à tinter lentement . Le glas sonne

Les fidèles installer elle commença cet office qui ne lui plaisait pas car cela voulait dire qu'un de ses amis venait de partir et cela arrivait souvent ces derniers temps. Mais le Très-Haut le voulait et personne ne pouvait y faire quelque chose. La cloche doucement se tut et Agna se signa devant la croix et fit une génufflexion devant la statue d'Aristote puis se mit au milieu de son Autel et commença son office d'une voix grave et solennelle.

Mes Frères et Soeurs nous sommes ici pour accompagner notre ami Unan dans son voyage vers le Très-haut.

jeandalf a écrit:

Pourquoi enterrer nos morts ?

L’Homme fait de terre et d’eau est par nature attiré par le centre de la terre, mais l’amitié vrai élèvera son âme et si elle est digne de rejoindre le seigneur elle ne s’enfoncera pas comme le corps vers le feu des enfers mais au contraire elle trouvera sa vrai nature qui est de s’élever vers notre seigneur.

Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’il puisse enfin voir le tiens seigneur.
Après l’amitié qu’il a reçu et qui a guidé sa vie, accorde lui l’amitié ultime qu’et la tienne Seigneur.
Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.
Seigneur, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’ami qui nous est cher.
Amen

A la fin de cette prière, Agna fit un moment de silence pour que chacun puisse se reccueillir puis continua. Agna récupèra le panier dans les mains de Bertha qui semblait s'être endormi puis s'approcha du cercueil.

Frères et soeurs, si nous sommes ici, c'est pour entourer de notre amitié une famille qui est dans la peine. C'est aussi pour nous rappeler que Dieu se souvient de tout ce qu'il y a eu de bien dans la vie de notre frère et de lui demander de lui faire bon accueil.

Agna alluma les bougies au quatre coins du cercueil

L’Amitié est la lumière du monde c’est la flamme qui réchauffe notre cœur. Quelle éclaire maintenant la route de Unan qui le conduit maintenant au Royaume de Dieu !

Puis elle déposa dessus la croix d'Aristote signe que Unan avait bien été baptisé.

Unan, nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil.
Cette croix est le signe qui relie Aristote et Christos, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle.

Agna fit encore un moment de silence pour se reccueillir.

Cet enterrement nous rappelle plusieurs choses :
- Le souvenir d'un Ami aristotélicien qui vient de nous quitter. D'un homme qui avait une histoire, unique, avec Dieu. Qui était entouré de tendresse par Dieu. Qui a fait, ou non, l'expérience de cette tendresse.
Nous voici nombreux dans cette chapelle, autour de : Unan, pour prendre conscience de ce lien d'amour qui l'a toujours uni Dieu, qui unit Dieu à chacun de nous, à tout instant.
- La mort viendra pour chacun de nous. pour les uns tôt, pour les autres plus tard. Pour les uns dans leur jeunesse, pour d'autres dans leur vieillesse.
Le Seigneur nous prévient : "Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure".
Aristote nous a guidé et Christos nous invite à prendre exemple sur lui, à trouver notre joie à vivre pour les autres, à aimer comme ils nous ont aimés.
Notre présence ici est prière. Nous invoquons Aristote qu’il mesure les péchés de notre frère et que Christos intercède auprès du seigneur pour qu’il le reçoive en son Paradis.

Laissons maintenant ceux qui l’on connu parler de lui .

Agna alla s'assoir sur le coté pour laisser les amis d'Unan parler de lui ...
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Engagez-vous qui disaient...

Arthefax

Arthé arriva à la chapelle, y entra et s'installa au fond.

Encore un qui part pensa t elle.

Elle connaissait Unan un peu mieux que Grob car elle avait habité montpensier pendant qu'il était maire.

Elle se souvint d'avoir eu quelques conversation avec lui dont une mémorable.

Arthé avait réussi à faire rougir Unan telle une tomate bien mure et bien cuite qui attendait le haché et qu'on la mange.

Elle esquissa un sourire à repenser à ce souvenir car elle était avec une amie, qui elle aussi était partie rejoindre le Très Haut.

Arthe pensa soudainement à Helliette. Elle espérait qu'elle allait bien.

Elle pria pour Unan qui rejoignait ainsi le paradis esperant qu'il serait mieux la bas.
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Bettym

[Hommage à un Grand Sage]

Elle était arrivée à Montpensier quand elle avait su que la date de la cérémonie funèbre de son ami avait été arrêtée. Il fallait qu'elle se mette à l'esprit que c'était fini, qu'elle ne le verrait plus, qu'elle ne pourrait plus lui parler de ses soucis de justice et qu'elle n'aurait plus droit à ses conseils fort avisés.

Elle avait très peu connu de personnes capables d'apaiser ses passions, ses colères. En dehors de Unan, il n'y avait que Gawel, Smithy, enfin pas toujours, et Monseigneur Madboris. Que des hommes et surtout beaucoup de morts ! Encore un, Unan tué par un livre de loi. Et comble de l'ironie, il s'était ouvert au passage de dénonciation d'une infraction auprès du Prévôt.

Elle en aurait ri si cela n'avait pas été Unan la victime. Un homme si respectueux des lois, si tolérant sauf quand il s'agissait d'injustice.

Elle écoutait avec attention les paroles d'Agna. Elle ne pouvait qu'approuver ce qui était dit. Elle s'approcha du cercueil de l'homme dont elle avait un profond respect en dehors du fait qu'il était un Sourcier.

Elle regarda ensuite les personnes qui était venues lui rendre hommage et à l'invitation de la prêtresse, elle se permit de prendre la parole.

Unan est parti rejoindre le Soleil. Il ne faut pas être triste mais se réjouir du bonheur qu'il aura pour l'éternité. Je sais ce que vous devez imaginer... "Plus facile à dire qu'à faire"... c'est vrai ! Personne ne pourra remplacer cet homme plein de sagesse et de connaissances. Il était discret mais travaillait sans cesse pour le bien de tous.
Il était mon ami, il était l'ami de tous. Je ne lui connaissais pas d'ennemis sauf peut-être ceux qui pratiquaient l'injustice.
Il aimait son prochain, appliquait les préceptes de la religion aristotélicienne à son sens le plus strict et ce qu'il mettait avant tout c'était "Aimez-vous les uns les autres".

Le coeur serré, elle posa la main sur le cercueil de Unan...

Pars en paix... A jamais tu resteras dans nos mémoires.

Les larmes coulaient seules mais pas un cri, pas un pleur ne put se faire entendre. La gorge serrée, elle laissa la place à ceux qui voulaient parler et rejoignit ceux qui étaient venu pour dire un au revoir à cet homme "saint".
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La Confrérie de la Source

Pas un parti mais une philosophie

Beths

La cérémonie de funérailles d’Unan … Non, non, la jeune femme ne voulait y croire, ne pouvait y croire. Comment allaient-ils faire sans lui ? Leur Bibliothécaire, leur Sage … il n’était que gentillesse et était toujours à l’écoute de chacun d’entre eux.

Les souvenirs se mirent à affluer dans l’esprit de la jeune femme. Les premiers pas qu’elle avait fait au Castel l’avait conduit à la taverne sourcière où elle avait timidement poussée la porte. Unan l’avait accueilli, elle ne savait point encore qui il était, mais elle avait apprécié son humour et sa gentillesse, puis d’autres étaient rapidement arrivés, Ondine, Salla, Alienor, … trop de morts, trop de pertes …
Les années étaient passées et la jeune femme timide qu’elle avait été s’était muée en une maréchale ferme et décidée, mais cela … grâce à Unan pour partie … elle ne comptait plus le nombre de fois où elle était allée le trouver lui demander conseil, pour savoir où trouver un livre, une information, un lieu, il lui avait beaucoup appris. Il avait tenté de lui inculquer la patience, en cela il avait échoué, mais là où il n’avait pas échoué était lorsqu’il lui avait ordonné de toujours faire de son mieux. Jamais elle n’avait failli à cette tache.
Las, il n’était plus, ce qui avait été sa passion avait été aussi sa perte … tué par la loi, au sens littéral du terme. Leur Codex trop nourri avait eu raison de lui.

Arrivant à l’église de Montpensier, Beths arriva alors que la cérémonie commençait. Dame Agna officiait, remontant l’allée, la jeune femme s’assit, et les mains jointes, tête baissée, elle se recueillait et tentait de maitriser le chagrin qui menaçait.

Et puis une voix, reconnaissable entre toute, sa Bettym. Relevant la tête, elle se mit à l’écouter parler de lui, parler d’Unan, parler de leur ami.
Les larmes dans les yeux de Bettym étaient le reflet parfait de son âme, la Gondole était affectée. Se levant à son tour, la jeune femme s’approcha du cercueil … et une main posée sur le coffre en bois, d’une voix que l’émotion rendait peu affirmée

Unan était libre penseur, qu’importait l’homme ou la femme qu’il avait en face de lui, qu’importait les titres, les fonctions, les couronnes, il ne s’intéressait qu’à la valeur réelle des personnes. Cette humanité qu’il avait, aucune vanité, juste une tangible volonté d’améliorer ce qui était possible de l’être. Il aimait son Duché, notre Bourbonnais Auvergne, il était son Sage …

Repose en paix et qu’Aristote t’accueille comme il se doit à son côté …

Emue Beths ne put dire un mot de plus, doucement, elle retira sa main du bord du cercueil et se recula, laissant place à d’autres s’ils le souhaitaient.
Elle se dirigea naturellement vers Bettym. Et les deux B, mues d’un même instinct de tristesse et d’amitié s’étreignirent un instant, simple contact humain, amical, apaisant, leur permettait de partager la douleur de la perte d’un être cher.
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Roseedumatin

Unan n'est plus...

Et un sage de plus qui s'éteint... La jeune Montpensieroise était encore affectée par le décès de sa marraine la Baronne d'Aloigny, et puis une triste nouvelle, un nouveau décès... Mais pourquoi Aristote prenait-il ceux qui œuvraient chaque jour pour leurs contrées, pour leurs villages ? Non, pas une nouvelle douleur, elle n'en pouvait plus. Elle n'essayait pas d'accepter cela, aucunement. Imaginant qu'elle le retrouverait bientôt lorsqu'elle serait de retour au Conseil Municipal de Montpensier, qu'elle travaillerait de nouveau à ses côtés, qu'elle profitera de ses précieux conseils et de sa compagnie. Non, elle ne pouvait accepter cela. Souvenirs datant de quelques années, ses débuts, ses premiers pas, alors qu'elle était qu'une jeune fille sans engagement, il avait cru en elle, il l'avait encouragé, il lui avait fait confiance, il l'avait intégré au Conseil Municipal, ils avaient travaillé ensemble... Elle avait quitté la municipalité lorsque son mandat avait terminé, lui qui avait laissé une grande place... Et puis vint sa disparition, la jeune tribun à l'époque, la douce Helliette, sa promise, lui avait dit qu'il était allé au monastère pour une durée indéterminée. Et quelle durée...

C'est avec un cœur déchiré qu'elle franchit les portes de l'église ou se passaient ses funérailles, elle ne prêtait plus attention à quoi que se soit autour d'elle, que de vagues visages... Elle s'assit sur un banc, ni près ni loin, et vit la Diaconesse de Montpensier, Agna, elle ne l'avait vu depuis une éternité. Geste de tête en guise de salut. Puis aperçut Bettym et Beths. Elle leur fit de même. Agna commença son office. La Montpensieroise s'approcha pour dire son mot à son tour, les yeux baissés.

Unan...
Unan était un homme d'exception. J'ai eu la chance de le côtoyer de près et de le connaitre, de connaitre sa valeur. Il travaillait sans cesse dans l'ombre pour le bien de Montpensier, pour sa prospérité. Il était fervent croyant, et fidèle à lui même.
C'est grâce à lui que je suis ce que je suis. Unan, à jamais tu seras dans nos cœurs, paix à ton âme.

Une grosse goutte de larme glissa le long de sa joue... Il aurait été son parrain, et le lui avait demandé lorsqu'elle était conseillère ducale en son bureau de Porte-Parole, avec la présence de sa cousine et de sa sœur. Elle avait remarqué sa fatigue, sa maladie... Mais pourquoi ?! "Rosée, tu aurais du faire quelque chose, tu auras pu l'aider, pauvre fille que tu es... Bonne à rien..."Disait une petite voix raisonnant dans sa tête.
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Bannière en construction...

Rosée Montbazon-Navailles, dicte Rosée du Matin

Sofio51

La nouvelle avait vite fait le tour des routes, elle n'avait pas voulu y croire dessuite, et les circonstances n'avaient pas été claire, le messager avait sifflé dans le vent.

"unan mort dévoré?écrasé?"

Ridicule Unan n'était pas homme a se faire écraser par une chariotte, il était solide unan, mais ce loup arfff, elle avait croisé cette bête lors des élections et cela ne lui avait guère inspirée confiance, pas fait pour vivre comme nous ces bêtes la, la nature a rappelé comment unan l'avait appelé déja tarock??maniok..qu'importe la fin de unan avait du être terrible, quand la bête l'avait dévoré.

étant arrivé au dernier moment elle ne croisa personne, et descendit de cheval en trombe pour pénétrer dans l'église.

Unan personne ne pouvait pas l'aimer si serviable si dévoué, il manquera, elle se souvient de lui a la caserne, il était passé très vite brigadier, car il ne se contentait pas d'obéir, il était aussi homme a tout faire.

Beths venait de finir son petit mot, la gorge était nouée, on ressentait l'émotion partout, ses amies de la source étaient présentes, sofio s'avança et profita de l'émotion planante, pour venir dire un petit mot.

"unan, mon ami, ainsi c'est vrai tu t'en es allé, le loup a su te vaincre, toi qui aimait tant la vie, tu a appris bien malheureusement que le loup restera loup, et que la nature est cruelle, j'espère que tu n'as pas souffert de voir ton ami le loup ainsi te trahir, pars en paix unan."

Des regards convergeaient sur elle, sur elle avait passé un mois sur les routes , elle devait pas resplendir de beauté et de propreté, elle retourna s'assoir en passant devant beths qui la dévisageait, avec un air étonné.
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Agna

Agna vérifia si d'autres personnes voulaient s'exprimer et ne vit plus personne se lever; Elle se leva et continua la cérémonie d'un air grave. Elle avait beaucoup aimé ce qu'elle avait entendu sur cet homme avec qui elle avait beaucoup appris sur la vie du village. Agna s'avança prés du cercueil et posa une main dessus.

Avant de quitter la chapelle, nous allons dire un dernier adieu à notre frère Unan
Avec respect et affection, confions-le à Dieu dans l'espérance de nous retrouver un jour auprès de Lui.

Agna fit un moment de silence la tête basse et respectueusement devant la dépouille de ce villageois et ami qu'elle aurait tant voulu mieux connaitre.

Avec tous ceux qui nous ont précédés et qui vivent déjà auprès du Seigneur,
avec l'immense cortège des saints, nous lui souhaitons un bon dernier voyage à son enveloppe charnelle.

La cérémonie finit et la chapelle s'étant vidée, Agna fit un signe à Patxi pour lui faire comprendre qu'il pouvait maintenant aller mettre en terre la dépouille du regreté Unan... Puis elle attendit sur le parvis que le convois se dirige vers le cimetière.
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Engagez-vous qui disaient...

Chapelle Trufaldini : Funérailles de Messire Unan

Agna

Puis elle alla tout ranger dans la petite chapelle afin d'y accueillir le regreté Unan.
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Engagez-vous qui disaient...

--Patxi_dubois