Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Mariage de McLegrand et Tsampa

Zeji
Une rosace impressionnante dominait la façade. Le curé de Bayeux n'en avait jamais vu d'aussi grande. Il était impressionné par cette église, si particulière par sa taille mais surtout par ce qu'elle représentait. La cathédrale de Paris était le centre des évènements les plus importants du Royaume. Et c'était là qu'il allait devoir officier, pour unir deux êtres devant Dieu. L'un avait été prétendant au trône de France, l'autre était Duchesse d'Alençon. Mais pour lui, elle était surtout sa chère sœur.

Il parcouru le lieu saint pour se familiariser avec les lieux, avant de jeter un œil à la sacristie où il pensait retrouver le père Lyonis. Il était le premier, bien; il profiterait de la quiétude de la cathédrale à cette heure pour lire un peu. La vie de Saint Lescure entre les mains, il s'installa sur un banc.

_________________
P27kw
Lyonis avait reçu une missive du co-offiant du mariage de Tsampa, il entreprit alors de se rendre à la Cathédrale.

En arrivant devant la façade de la Cathédrale il était toujours impressionné par sa grandeur, pourtant il avait déjà officé dans cette Cathédrale mais il l'admirait toujours.

Il entra donc par la grande porte puis vit au fond le Co-officiant il alla le rejoindre puis lui dit avec un sourire


Bonjour à vous mon Père, comment allez-vous ?
Saino
Après avoir chevauché de nombreux jours, le père Saino arriva en vue de la ville d'Orléans, ville de sa jeunesse où il possédait encore un petit pied à terre. Il y passa quelques jours pour se reposer de son voyage depuis Castelnaudary.

Bien reposé, il prit la direction de la capitale afin d'assister au mariage de son vieux ami.
Sorianne
Ça allait commencer. Il fallait y aller. Le cœur de la brune battait la chamade. Après tous ces longs mois à le chercher, elle allait le revoir. Il lui tardait de lui dire ces mots qu'elle avait passé son temps à regretter de ne lui avoir dit. De son pas irrégulier, elle se pressa en direction de Notre Dame mais s'arrêta tout de même au niveau d'une devanture afin de réajuster sa tenue ainsi que ses cheveux qu'elle avait passé des plombes à dompter tout en essayant de cacher la marque de son accident. Sans fausse modestie, elle était plutôt satisfaite d'elle même. Un sourire lui fut renvoyé par son reflet. Pas besoin de se pincer les joues afin de les avoir légèrement rouge! Le froid piquant suffisait pour cela. Il y avait bien longtemps qu'elle ne s'était pas sentie aussi bien. Et même son ventre rond lui plaisait. La brune passa une main douce dessus, et reprit son chemin sans plus tarder.

La cathédrale... Quand Sorianne y arriva, elle ne put s'empêcher de ressentir un pincement au cœur. Un brin de jalousie également. Elle même n'avait pas pu épouser Colhomban. Pourtant Aristote savait qu'elle le voulait! Elle ralentit un peu le pas et serra les pans de sa cape contre elle. Il fallait montrer qu'elle était heureuse pour les futurs mariés. C'était le cas, alors il fallait bien le montrer. Reprenant son sourire, la brune avança sur le long parvis, levant le museau afin de regarder jusqu'en haut de ces monstrueuses tours. Qui donc avait pu construire cette impressionnante bâtisse? Plus la jeune femme avançait, et plus elle se sentait écrasée par Notre Dame. Revenant aux gens devant elle, So vit qu'il n'y avait pas encore foule. Et curieusement, l'angoisse la saisit. L'inquiétude aussi. Et la peur! Qu'allait-elle lui dire et comment aller le trouver? Elle avait été moins hésitante avec Zeji et Tsampa... C'est donc tête basse qu'elle fonça jusqu'à l'intérieur de la cathédrale, bien décidée à attendre la fin de la cérémonie pour aller le trouver. Il fallait juste qu'elle prenne son mal en patience. Cela arriverait rapidement. Embrassant la nef du regard, elle ne put retenir une exclamation.

Le nez en l'air, elle regardait la voute, les colonnes, les statues, les vitraux et cette magnifique rosace. Tournant sur elle même, elle ne put retenir un frisson en voyant cet instrument du Sans Nom qu'était cet énorme orgue. Cet endroit était démesuré. Jamais elle n'avait vu quelque chose de semblable. Pourquoi fallait-il que tout soit si grand en la Capitale?

Des voix aux portes la tirèrent de son admiration. Oui, il fallait qu'elle trouve un endroit où se placer. Où elle pourrait observer sans pour autant être vue. Qui plus est, sans doutes serait-elle la seule roturière à être là. Elle ne l'espérait pas, mais vu l'endroit, cela allait être plus que possible. Avisant les colonnes à sa gauche, elle s'y rendit. Il n'y avait pas beaucoup d'endroit où passer inaperçue dans la nef... Autant rester à l'arrière. Elle pourrait au moins voir les gens arriver, et elle se rapprocherait afin d'assister de meilleure façon au mariage.

Elle se laissa tomber en douceur sur le banc qu'elle avait atteint et reposa les mains crispées sur son ventre avant de souffler. Il fallait qu'elle se calme. Il fallait qu'elle pense à quelque chose d'autre! Un sourire apparu sur son visage crispé. Tsampa devait être angoissée elle également! Les pauvres personnes qui étaient en ce moment à ses côtés devaient subir, et So les plaignait! A moins qu'elle soit tellement tendue qu'elle ne pouvait rien dire? Elle aurait aimé y être... Et Mc? Comment se sentait-il? Et... Col?? Il allait marier sa sœur? Rhaa! Elle se serait frappée! Pourquoi toujours revenir à lui!!?? Peut-être parce qu'il devait être tout proche? Et que la tension montait? Et qu'il lui tardait de... Nan! Stop. Mariage de Tsampa et Mc. Elle avait hâte de voir à quoi allait ressembler celle qui aurait dû être sa belle-soeur. En tant que Duchesse, elle allait sans doutes avoir une vêture digne de ce nom. Curieuse, elle lançait quelques coups d'œil discrets vers l'entrée.
Zeji
Une voix derrière lui.
Bonjour à vous mon Père, comment allez-vous ?

Monseigneur! Quel plaisir de revoir un normand!
Nous allons donc devoir officier ensemble... comment doit-on procéder? Voulez-vous vous charger de la lecture des textes saints?

_________________
P27kw
Mgr Lyonis sourit à la réaction du co-officiant il lui dit alors.

C'est un plaisir tout partagé. Et bien pour procéder oui je veux bien me charger de la lecture des textes saints, donc pour cela soit clair dans mon esprit la prière de confession, le credo et l'extrait du livre des vertus ?
Mclegrand
[Jour J]

Ne pas stresser. Ne pas trop stresser. Tout va bien se passer.
Mais si, mais si.
Il avait passé la veille à essayer de La calmer, de La rassurer, de Lui dire que tout allait pour le mieux... et maintenant, c'était lui qui ... stressait. Et si quelque chose n'allait pas ? Et si les invités ne venaient pas ? Et si un éléphant entrait dans la cathédrale ? Et si ... rha, mais j'en sais rien tout ce qui peut se passer, moi.
Bref.
Pendant que la mariée allait passer son temps à se préparer, il était allé voir sa 'tite soeu, Ju, avec qui il entrerait dans l'édifice tout à l'heure...

Notre Dame.
Rien que ça...
La plus belle cathédrale de Paris, le plus bel édifice, le plus symbolique, la plus grande des cathédrales...

Et...
juste pour Tsampa.
et lui.



Ju... ça va bien se passer, tu crois ?


la mariée sera en retard

_________________
Jmorelle
[Dans une petite auberge près de la cathédrale... où le futur se change]


François et Ju étaient arrivés la veille en la capitale, où ils avaient réservé dans une petite auberge en vue de se reposer un peu avant les festivités.

Vu son état, ils avaient pris une carriole, afin de la fatiguer le moins possible. Arriver en charrette au mariage de son frère ne ferait pas bonne impression, elle ne savait pas monter à cheval, et elle était trop faible pour faire la route à pied. Ce moyen de transport était donc nécessaire. De plus, elle se devait d'emporter avec elle une grosse malle. La couturière reprenait du service.

Le long du voyage, elle avait sorti un ouvrage important... Les futurs mariés avaient répondu à la levée de ban, et n'avaient donc pas pensé aux tenues pour le jour J... Elle avait donc eu pitié... Enfin pitié... ou ne voulait-elle pas avoir honte de son frère? Boarf, l'important, c'était qu'ils soient bien vêtus, et que cette journée soit la plus inoubliable possible pour eux. Alors elle y participerait avec le peu qu'elle avait à apporter, quelques mètres de tissus, une paire de ciseaux, du fil et une aiguille... Elle cousait, cousait, cousait, se reposant parfois quelques instants, ou regardant discrètement son cavalier qui admirait le paysage. Elle était heureuse de l'avoir à ses côtés. Elle avait cessé d'espérer son retour, pensant se résoudre à... Et puis finalement, il était revenu, et s'était accroché à elle, ne voulant pas que leur histoire s'arrête ainsi. Alors, son éternel cavalier reprenait lui aussi du service. Sa tenue à lui était déjà prête, mais demain, elle n'entrerait pas à son bras dans la cathédrale comme elle en avait pris l'habitude. On ne verrait même pas que leurs tenues étaient assorties... Impensable pour la couturière... Mais parfois, il fallait s'y résoudre.

Paris était en vue. Ju se dépêcha de finir les dernière broderies du costume de son frère, afin de pouvoir se reposer un peu pour être en forme le lendemain. Ce n'était pas tous les jours que l'on conduisait son frère à l'autel! Et ça, elle en était vachement fière... Déjà, parce qu'elle ne pensait pas réussir à le caser un jour, et encore moins le marier icelieu! Et en plus à une duchesse... Elle n'avait pas encore eu l'occasion de rencontrer sa future belle-soeur, cette cérémonie serait donc une grande première.

La carriole stoppa net. Ils étaient arrivés à l'auberge. Aidée par François, la sacristain descendit du véhicule, et regardant partout autour d'elle, se dirigea finalement à l'intérieur. Pendant ce temps, François, en bon cavalier, s'occupait de faire monter la grosse malle. Elle salua l'aubergiste, s'occupa de commander de quoi manger à faire monter dans les chambres et demander un coursier, puis rejoignit l'Elbée à l'étage. Un sourire échangé...


Merci d'avoir fait le nécessaire... Je sais que je ne devrais pas, mais... je t'invite à venir manger dans ma chambre, et surtout j'ai quelque chose pour toi...

Un autre sourire avant d'attraper sa main et l'entraîner dans sa chambre. Bah quoi, ça revenait un peu plus cher, mais ils n'étaient même pas fiancés et venaient à peine de se retrouver. Et si Mc les avait retrouvés ensemble dans une même chambre, nul n'aurait pu douter que le frère un peu trop protecteur l'aurait envoyé chez son suzerain, qui l'aurait enfermée dans la plus haute tour de sa demeure, pour qu'elle ne revoit plus jamais son promis. Alors, ils seraient sages.

Elle s'approcha de la malle, et l'ouvrit. Tout son matériel était là. Le coursier toquait déjà à la porte. Ju cria "Entrez", le jeune homme entra bien sûr... Elle nota une adresse sur une tablette de cire, qu'elle remit en plus d'un gros paquet au jeune homme.


Bonjour bonjour, si vous livrez ce paquet à l'adresse indiquée, à votre retour, une belle bourse remplie d'écus vous attendra. Et attention à ne pas l'abîmer, c'est pour une future mariée...

Un sourire, puis elle le laissa remplir sa commission, et se reconcentra sur François. Elle sortit cette fois-ci une tunique longue, des braies, des bottes, une cape... Et posa le tout sur le lit, étalant bien afin de défroisser le tissu... Puis, le laissant s'approcher...

Je... J'ai pensé que... notre petite tradition vestimentaire devait revenir elle-aussi... J'ai donc pris le soin de... te confectionner une nouvelle tenue, assortie à la mienne... Il est plus que temps que je retire ma robe de bure...

Léger rougissement... A la fois heureuse, mais anxieuse... Et s'il réagissait mal... Mais apparemment, aucune réaction désagréable, elle avait donc bien fait... Elle le laissa prendre la tenue, et pendant qu'il allait installer le tout dans sa chambre, le repas était arrivé. Elle s'installa donc à table, servant de quoi boire, et attendit qu'il la rejoigne. Ce soir-là, un long repas en tête à tête les lièrent à nouveau....


Lendemain matin. Jour J.


Elle s'était réveillée, des oiseaux chanteurs plein la tête. Une belle journée s'annonça. Elle s'étira dans son lit qui la changeait bien du couvent. Des draps doux, un oreiller moelleux.... Elle se leva, et le coeur en joie, se prépara... C'est qu'il fallait se dépêcher, elle n'avait plus l'habitude de s'habiller autant, et son frère n'allait pas tarder à arriver pour se faire vêtir à son tour. Une fois prête, elle alla vérifier que François était debout, puis elle retourna à sa chambre. Et en effet, le futur marié arriva. Inquiet, stressé? Elle ne l'avait jamais vu comme ça... C'était plutôt un rêveur économiste d'habitude, la tête dans les chiffres et les pieds dans les nuages...

Elle sourit, et le prit dans ses bras afin de le rassurer...


Bonjour mon grand frère qui se marie aujourd'hui et qui va de plus en plus me manquer... Allez ne t'inquiète pas, tout va bien se passer...

Tu veux manger ou boire quelque chose? Car après tu ne pourras plus, je te fais enfiler ton costume, et hors de question que tu le taches...


Elle s'écarta un peu, le regardant en souriant, mains dans les siennes. Il devait être très amoureux, pour être tel un petit garçon perdu en ce jour si important...
_________________
François85
[Le futur ? Quel futur ?]

Et si le futur c’était lui ? Il y avait longuement pensé ou plutôt rêvé. Un rêve qui pour lui était devenu réalisable le jour ou il avait rencontré Ju puis, qui s’était éloigné récemment avant de revenir au grand galop. A chaque mariage auquel il assistait en compagnie de sa cavalière favorite, la seule et unique, il y repensait.
Ce moment tant attendu avait bercé son voyage jusqu’à l’auberge , à quelques pas de la cathédrale. Mais cette fois encore, il faudrait attendre car demain serait un grand jour certes mais pas le sien. Le frère de Ju les avaient coiffé au poteau. Lui que François pensait que seul les chiffres l’intéressait , les avaient bluffés en annonçant son mariage.

C’est donc assez tard que les deux tourtereaux arrivèrent à l’auberge ou Ju s’était occupée de réserver deux chambres. Oui, deux chambre car celui qui deviendrait peut être un jour son beau frère ne supportait pas de voir sa sœur dans ses bras avant le mariage.

Arrivant à l’auberge, François s’empressa de monter tout le paquetage à l’étage en n’oubliant pas cette grosse malle que Ju avait tenue à emporter .Pfffiou ! Qu’est ce qu’elle était lourde. Que pouvait elle contenir ?
Quelques instants plus tard, elle le rejoignait et l’invita à la retrouver dans sa chambre.


Merci d'avoir fait le nécessaire... Je sais que je ne devrais pas, mais... je t'invite à venir manger dans ma chambre, et surtout j'ai quelque chose pour toi...


De rien, c’est tout à fait normal. Je ne pouvais te laisser monter toutes ses charges seule dans ton état.

Il s’arrêta soudain quand il entendit qu’elle avait un présent pour lui.

Quelque chose pour moi ?

Attrapé par Ju, il n’avait d’autre choix que de la suivre. Pourvu que son frère ne traînait pas dans les parages. Elle l’entraîna dans sa chambre afin de lui dévoiler ce qu’elle souhaitait lui offrir.
Entrant dans la pièce, elle se dirigea vers la malle , l’ouvrit et sortie un gros paquet qu’elle remit à un coursier qui venait de frapper. Celui ci reparti aussitôt s’acquitter de sa mission.
Elle sortie ensuite un magnifique ensemble de la malle et l’étendit sur le lit.


Je... J'ai pensé que... notre petite tradition vestimentaire devait revenir elle-aussi... J'ai donc pris le soin de... te confectionner une nouvelle tenue, assortie à la mienne... Il est plus que temps que je retire ma robe de bure...

Ah, enfin. Oui enfin, elle retirerait cette horreur de robe de bure.

Je ne sais trop quoi dire. Ton attention me touche. Cette tenue est magnifique. Il…Il ne fallait pas.

Un échange de sourire se fit puis les deux amants passèrent à table car bien évidemment , elle avait aussi pensée à commander à manger. Que ferait il sans elle ?

[Le lendemain, jour J.]

Après une longue et magnifique nuit, François fût réveillé tout en douceur par une voix d’ange. Ju venait vérifier qu’il était bien levé. Une chance pour lui car si elle n’avait pas été là, il serait sans doute arrivé en retard à la cérémonie.
Ju le quitta pour aller attendre son frère pendant que François commença à se préparer. La journée sera longue.
Xalta


Arrivée devant Notre Dame, elle était restée un long moment sur le parvis à l'admirer, eh oui, première fois qu'elle venait à Paris. Elle n'avait jamais eu le temps jusqu'ici. Elle fit le tour de celle-ci admira l'ouvrage, rien ne la pressait, pas de cavalier impatient, eh non ! comme beaucoup de mariage, elle était venue seule, c'était un peu sa coutume à elle. Voir les autres se marier était devenue une habitude, elle grimaçait de moins en moins à chaque cérémonie. Comme quoi en vieillissant , on apprend aussi à faire la part des choses.

L'air est encore frais même si l'on ressent déjà les prémices d'un printemps qui s'approche, la place est animée tout comme la ville, elle se dit qu'il faudrait qu'elle prenne le temps un jour de la visiter et d'aller voir de près certaines boutiques qu'on lui a recommandé. Distraitement, elle aperçoit des personnes qui entrent dans l'édifice et elle se résout à son tour à y pénétrer. Elle signe puis génuflexion . Elle admire alors l'intérieur de la cathédrale tout en prenant place sur un des bancs sur lequel elle s'assoit, puis elle ferme les yeux et entreprend de prier silencieusement avant de laisser ses idées vagabonder au loin.

_________________
Tsampa
[Quelque part, dans un hôtel particulier de la Capitale]


Par Aristote, qu'il fait froid! Ne peut on pas fermer cette fenêtre? Je suis réveillée maintenant!

L'air glacial caressant son visage, Tsampa se retenait d'en dire d'avantage, sachant que Chrystel faisait de son mieux et qu'elle n'avait pas à payer les frais d'une mauvaise nuit passée à se tourner et se retourner dans le lit, les yeux comme un hibou.
A gauche.
En chien de fusil.
Et puis non, à plat ventre.
A droite.
Au petit matin, couchée sur le dos, enfin prête à s'endormir, la Duchesse avait été tirée de la douce torpeur dans laquelle enfin elle s'était laissée glisser par le chant d'un coq un peu enroué, annonçant le matin de ce nouveau jour. Elle avait d'abord grogné après l'indélicat gallinacé, jurant de le faire passer au vin s'il ne se taisait pas sur le champ. Puis, avec le jour qui pénétrait ses paupières, l'illumination vint dans les limbes de son cerveau fatigué. C'était pas un jour. C'était LE jour. Celui à ne pas manquer, celui ou vraiment, il aurait fallu dormir la veille. Celui là, oui, celui là-même. Le leur. Enfin.

Alors, elle s'était laissée habiller, coiffer, triturée, pomponnée par Chrystel et les dames de chambre qui les avaient accompagnées. Enfin, laissée faire ... Si tant est que râler, maudire et crier sur les-dites dames qui sans aucun ménagement pour sa Grascieuse tête fixaient à grand renfort d'épingle le voile sur sa chevelure, soit assimilable à se laisser faire.
Elle avait soupiré d'aise quand la Blonduchesse avait pris en main brosses, épingles à cheveux et voile avec autant de délicatesse que possible. Cela ne s'était pas passé sans mal, mais au final, lacée qu'elle était dans le corset et le bustier de la robe que Ju avait faite pour elle, parée de cette tenue de gueules et d'or, la couronne ducale reposant sur le fin organdi qui cachait ses cheveux, elle resta sans voix.
Oui, ce jour, vraiment, ce jour n'était pas un jour comme les autres.



[Dans le coche, à l'abri de la boue, au bas de Notre Dame, elle panique]


Au pied des tours gigantesques de Notre Dame, dans un coche aux armes alençonnaises, Tsampa, accompagnée de Chrystel qui n'a pas fuit, se rapetisse dans le coche, rongé d'un mal qu'elle n'avait pas encore éprouvé à ce point : l'angoisse.
Non, pas ronger les ongles! Ni manger les joues!
Osant un œil en direction de la grande porte, Elle guette son frère. Espérant presque secrètement qu'il ne se présente pas. Mais ... y'a toujours un mais aux meilleures résolutions, un mais qui vient faire faire la culbute aux plans les mieux élaborés, Mc a insisté pour qu'elle recolle les morceaux avec lui. *Soupir*. Quand même, vouloir la renier ... Demander à la très noble assemblée des Hérauts de la rayer de la généalogie familiale... Gonflé, le frangin! Et pourquoi? "Parce-que-je-ne-veux-pas-que-ma-petite-sœur-s'investisse-en-politiqueuh". Tout ça sans ponctuation et sans reprendre son souffle. Gnagnagna. Et quel effet a va lui faire de marcher vers l'autel, la Duchesse d'Alençon à son bras?


Chrystel! Tu crois qu'il va finir par arriver?
*biiiiiip*! Heureusement que je suis la dernière à entrer! Tu crois que Gio est déjà là? Et Lyonis? Je te l'ai présenté, Gio?
Et Jak, il aura les alliances?


Elle enchainait les questions, sans même attendre de réponse, ou sans les entendre. Moulin à parole qui tente de cacher qu'elle panique sous une logorrhée de questions.
Et que je lisse ma robe.
Et que je tourne et retourne une mèche de cheveux échappée du voile.


Et Mc ? Il sera là, hein?

Et là, elle se tait. Parce qu'au fond, tout au fond, la petite flamme du doute, qui la suit partout, toujours, vient de se réveiller. C'est vrai qu'elle n'est pas facile la brune ces derniers temps. Elle ne l'est jamais d'ailleurs. La faute à plein de choses, mais surtout sa faute à elle en fait. Et si là, au dernier moment, il ne venait pas? Après tout... possible qu'elle le mérite.
"Arrête de te plaindre". Elle avait pris ses paroles pour une menace, et maintenant, elle avait peur. Et cette peur, il n'y a que quand elle le verrais, en haut de la nef, l'attendant, elle, qu'elle pourrait se dissiper.


Chrystel?
...
Non, rien ... Juste... merci. D'être là. D'être restée jusque là, aussi.

_________________
Jakarta
Arrivé depuis déjà un moment, sa Plopiscence...pardon Le Jak attendait sur le parvis de l'église, accoudé contre l'un des murs. Les mains dans les poches, il vérifiait toute les deux minutes si les alliances que lui avait confié sa Duduche préféré était toujours la! Ne souhaitant pas se faire écartelé en place publique, il avait vérifié quelques milliers de fois avant de venir si elles étaient encore en sa possession. La route entre Alençon et Notre Dame s'était plutôt bien passé,n'ayant pas eu a supporter Tsampa durant le trajet. Il avait préféré voyager seul, regrettant d'avoir laissé Chrystel affronter seule les questions de Tsampa, sans doute due a la panique...ou alors elle est chiante. Mais passons, il attendait donc Chrystel, espérant que son arrivée ne tarde pas trop car, faut l'avouer, il commençait un peu a se faire chier tout seul.
Fort heureusement, une personne venait le saluer. Certes il ne l'avait jamais vue, mais c'est quand même ça de pris! Sourire aimable, ou hypocrite, Jak le salua a son tour.


Plop! Bizarrement, la personne est parti. Sans doute une façon déplacé de dire Bonjour.

Mais qu'est-ce qui m'arrive aujourd'hui?
se dit-il a voix basse, tout autant choqué par ses paroles, voir même gêne!

Il eu jamais la réponse, car durant autant de réflexion, le coche de Tsampa arriva et sortant de ses rêveries, il attendit Chrystel. Première fois qu'une blonde le rejoignait, peut être qu'une deuxième viendrait à lui, qui sais!
Zeji
Les prêtres étaient toujours en discussion.

-oui oui, ce sera très bien. Et moi je me charge des promesses solannelles.

Le normand jeta un coup d'oeil vers l'immense travée dans laquelle prenaient peu à peu place les invités.

-Ah hem!
Entrez mes amis! Prenez place dans la maison de Dieu, ce jour est jour de réjouissance, deux êtres vont joindre leurs destinées sous le regard bienveillant de l'Auteur de la vie!

Installez-vous confortablement!


Pour s'installer, pas de soucis. Y'a de la place. Cette gigantesque cathédrale pouvait-elle seulement être remplie un jour?
_________________
Manuelam
La brune arriva sur le parvis de l'Eglise juste à temps pour voir le coche de la mariée.
Un sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu'elle vit l'agitation qui le faisait osciller.

Ouf, pour une fois elle n'était pas en retard.
Des invités se pressaient pour entrer dans la cathédrale et Manuelam en reconnu quelques uns.
Elle aperçu Jak qu'elle s'empressa de venir saluer pour ne pas rester seule.
Il avait l'air nerveux lui aussi.


Bonjour Jak!
Tu n'as pas oublié de prendre les alliances au moins?

_________________
Beatritz
La Reine, qui va et vient depuis Alençon et sa guérison, entre ce Duché et Paris, vint à l'occasion d'un séjour parisien savamment calculé à Notre-Dame, où sa vassale la Duchesse d'Alençon l'avait invitée.
Les plus valeureux membres de sa Garde Royale défendaient l'Alençon et Mortagne, et d'autres, jeunes recrues soucieuses de faire leurs preuves, étaient là, quatre à l'encadrer, pour cet événement où elle n'avait pas annoncé se rendre, ce qui réduisait les risque que l'on eût prémédité un attentat.
Elle ne portait pas sa couronne d'apparat ni même son collier du lys, mais une robe safran brocardée d'or, aux manches chaudes et bouffantes, et, pour se garder de l'hiver et donner plus d'allant à sa silhouette, une cape de velours fermée d'une fleur d'argent et de saphir.

Notre-Dame... Elle ne se souvenait pas y être jamais venue, tant elle avait fui Paris après le bal royal, et ayant désormais sa propre chapelle parisienne, en tant que Reine de France.

Sans un mot, elle entra et se dirigea vers les premiers rangs, car il était impensable que la Reine se plaçât ailleurs.



_________________
-- Nobles, peuplez le Louvre ! Que ça vive !--
See the RP information <<   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)