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[RP] Et le vent de l'Histoire chante en moi...

Beatritz
    ... Écoute-moi
    Pauvre monde, insupportable monde
    C'en est trop, tu es tombé trop bas
    Tu es trop gris, tu es trop laid
    Abominable monde, écoute-moi
    Un chevalier te défie.

    Oui c'est moi, Don Quichotte
    Seigneur de la Mancha
    Pour toujours au service de l'honneur
    Car j'ai l'honneur d'être moi
    Don Quichotte sans peur
    Et le vent de l'histoire chante en moi
    D'ailleurs qu'importe l'histoire
    Pourvu qu'elle mène à la gloire.


    Jacques Brel, L'Homme de la Mancha


[Duché d'Alençon, un campement des forces royales, le premier jour du Seigneur de mars 1459]

Le mois de mars était humide. La campagne alençonnaise résonnait d'échos d'épées, du bruit d'un entraînement quotidien, sous un ciel métallique. Les fleurs jaunes étaient à peine sorties ; des jonquilles. On dit qu'il neige toujours sur les fleurs jaunes, et Béatrice de Castelmaure, Reine de France, calmée des escapades armées, frissonnait dans sa robe au col montant, fourrée de lapin. Les jours se suivaient et se ressemblaient, dans la morne plaine d'Alençon. Les Lunes Pourpres n'étaient ni vraiment une menace, ni vraiment écartées. La levée de ban était ni vraiment utile, ni tout à fait vaine ; et la Reine avait perdu forces et joie de vivre.
Le reflux d'une vague de froid stimula ses nerfs. Et avec la Capitaine des Dames Blanches Baile et la bénédiction de Sa Grandeur, elle concocta un divertissement mérité. D'aucuns diraient : "On s'occupe comme on peut", et d'autres pas moins pessimistes : "Avant qu'il ne soit trop tard..."
Deux lettres partirent :


Citation:
De nous, Béatrice de Castelmaure-Frayner, Reine de France,

A vous, Stephandra du Moutier, Capitaine de notre garde,
& vous, Dandolo, Grand Maitre de l'Ordre du Saint Sépulcre,

Salut.

Nous souhaitons honorer les gardes royaux & hommes d'armes de l'ordre du Saint Sépulcre qui nous ont fait escorte au devant des dangers que vous savez ; certains leur font le reproche de n'avoir pas su nous protéger. Nous estimons plutôt que sans eux, nous n'aurions pas essuyé une légère blessure mais affronté une mort certaine, ou un enlèvement dont la rançon aurait mis à mal le Royaume pour les décennies à venir.

Nous vous convions aussi à une réception intime, avec tous les membres de la garde royale & de l'Ordre du Saint Sépulcre qui nous accompagnaient en ces tristes jours, afin de vous dire de vive voix nos remerciements.

Que le Très Haut bénisse la Couronne,

B.d.C.


La Reine avait quitté à cette occasion le domaine de la Vanoise, seigneurie de la Duchesse d'Alençon, où elle avait trouvé gite, couvert et bon accueil, pour le campement des ordres et autres forces royales. Une tente avait été montée pour l'événement. Une tente sans partitionnement de l'espace - ou presque... le lecteur en saura davantage plus tard - , d'épaisse toile double, large pour accueillir au plus une vingtaine de personnes, au pied d'un trône de fortune : un simple siège de camp, que l'on avait recouvert d'un drap bleu brodé de fleurs de lys. De part et d'autre du siège, un peu en avant, deux braseros donnaient une température presque appréciable au lieu.

Elle resta, pour l'heure, derrière la tenture, car elle ne paraitrait qu'une fois les principaux protagonistes arrivés : notamment, la Capitaine de la Garde royale et son époux.
Derrière la tenture, à mi voix, elle répétait en bonne compagnie les étapes qu'il convenait de suivre dans cet impromptu cérémonial.

_________________
-- Nobles, peuplez le Louvre ! Que ça vive !--
Dandolo
Tandis qu’il restait là, immobile, ne sachant que faire, une ombre passa le long des fourrés et traversa la route à quatre pas de lui. Une seconde fois elle repasse, puis une troisième. Le cheval saute et se cabre de peur ; Perceval le contraint à aller vers cette ombre, où il croit discerner une forme humaine. Elle glisse vers le chemin de droite, et Perceval s’y engage à sa suite. Mais l’ombre bientôt disparut, et Perceval n’en continua pas moins à suivre ce chemin, puisque le hasard l’ y avait fait entrer. Cependant qu’il avance au petit pas, absorbé dans ses pensées, il s’aperçoit tout à coup que quelqu’un marche à côté de lui. C’est un vieux faucheur, la faulx sur l’épaule. Il s’arrête pour lui parler, et aussitôt le vieux crie lui :

Musard ! que tardes-tu donc ? Oui, ce chemin est le bon il mène où tu veux aller.


La Quête du Saint Graal


[Un autre campement tout aussi loyal que royal]

Doux début du mois de mars bien loin des jours gris qu'ils avaient connus un peu plus de deux semaines auparavant...

Le Gascon relut la missive avec attention... Erf... Cela ne peut-il donc pas attendre? Sans doute oui... Surtout quand on chasse larrons dont on a quelque faits sérieux à leur reprocher et belle envie de leur botter les fesses une nouvelle fois.

Mais si son épouse aime à le taquiner en disant que son amour n'aime rien de moins que de partir à la chasse aux loups et aux coups, l'invitation n'en demeure pas moins bien accueillie pour d'autres motifs.

Et d'un, on ne fait pas attendre un souverain, ni on ne se permet de refuser son invitation. Sa Majesté pourrait s'en montrer contrariée ce qui n'est pas spécialement énoncer comme but noble dans les voeux prononcés par notre homme.

Et de deux, parce cela lui permettait de s'échapper pour rejoindre fort opportunément sa tendre et chère épouse. Et peut-on envisager chose plus digne que de reformer couple selon les pieux préceptes de l'Amitié aristotélicienne?

Et de trois, parce que si on ne les paie pas, il n'allait pas en plus priver les siens d'un honneur qui leur était fait. Parfois, un bon discours bien tourné fait mieux et se montre nettement plus efficace qu'une solde qui ne sera jamais mirifique et se trouvera vite employée en quelque amusement. L'épargne n'est pas le fort du Frère mais son âme se nourrit de la justesse des quêtes qu'il mène.

Battant le rappel des membres de son Ordre l'accompagnant, le Grand Maitre prit congé restreint de ses activités actuelles. Hannibal ad portas! Et bien, il attendra mon retour!


[Duché d'Alençon, campement royal aussi, mais à plus d'un titre]


Patte blanche qu'il n'a pas à montrer à son arrivée, celle-ci semble prévue et attendue.

Passage laissé libre, ils traversent le camp vers la direction donnée. Léger salut de la tête à des personnes qu'ils croisent ou aperçoivent juste. On finit par connaître du monde à force de se côtoyer pour ce genre d'action.

Action qui n'en est pas une ce jour d'où la démarche lente adoptée, déjà cérémonieuse avant l'heure, impression accentuée par le parti pris du silence de ses compagnons.

Dandolo les fait s'arrêter derrière lui devant le petit habitat de toile dressé en plein milieu du regroupement des forces royales en Alençon. Enfin... Petit... Disons que lui-même n'en dispose pas d'aussi grand quand il se trouve à parcourir le Royaume en villégiature au service de quelque cause favorable à la Couronne.

Regard intéressé y cherchant indice à ce qu'il peut bien contenir. Une Curia Regis de fortune? Le modèle de campagne? On n'a pas encore inventé les kits suédois mais les Romains dressaient déjà mini-forteresse chaque soir pour juste passer la nuit. Alors pourquoi pas?

Murmure et bruits de pas en approche derrière eux et un autre groupe qui s'approche... Celui des Gardes Royaux de Sa Majesté.

Hésitation... Aller voler un bisou à son épouse? Hum... Si le larcin ne surprendra ni les siens ni les siens à elle, l'on peut craindre qu'il surprenne autre assistant à la scène.

Opte pour une inclinaison respectueuse à l'adresse de Stéphandra dont la grossesse avancée lui a fait prélever impôt-maternité dans le stock de chemises de son époux. A la guerre comme à la guerre! Sourire malicieux.


Mes hommages, Capitaine. Vous êtes resplendissante en cette tenue.
_________________
Saint Sépulcre.
Stephandra
MA FIN EST MON COMMENCEMENT

Ma fin est mon commencement
et teneure vraiement
mes tiers chans trois fois seulement
et mon commencement ma fin
se retrogarde et ainsi fin

Guillaume de Machaut


[Duché d'Alençon, Mortagne ]

En ce premier jour de mars, le Capitaine s'affaire à quelques occupations, sous peu elle est à nouveau sur pied et sait déjà qu'armes elle reprendra. Elle souhaite aux côtés de son époux, mais connait aussi les impératifs que posent ce genre de situation. ..Mais une chasse sans sa présence, rien que l'idée la fait tiquer...Tss pas du jeu!

Quand un messager vient lui apporter un pli, elle se demande bien qui peut ainsi lui écrire. Mais femme est curieuse, tout le monde le sait, Stéphandra ne fait pas exception à cette règle.

Après avoir remercié comme il se doit le messager, elle déplia le courrier et reconnu de suite l'écriture de Sa Majesté. Depuis l'attaque qu'ils avaient subit, lorsqu'elles ne se voyaient guère, les deux jeunes femmes échangeaient mots, aussi elle ne fut pas tellement surprise au départ.

Mais voyant le nom de son époux en autre destinataire, sa curiosité s'aiguise encore plus, si c'est possible... Lisant la lettre avec grande attention, un sourire naît sur ses lèvres. Si elle n'est pas genre à recevoir honneur et remerciement, le Capitaine n'en ai pas moins touché si Sa Majesté a eu l'occasion de le lui dire en privé, elle sait déjà que cela fera sûrement plaisir à ses hommes de l'entendre de vive voix. Tout comme elle l'est pour les membres de l'OSS avec qui elle a lié amitié au fil des jours, puis les ennuis ça resserrent les liens nope?

Stéph n'en ai pas à sa première mission depuis qu'elle a intégré l'office, mais ce n'est pas le cas de tous ses hommes. Aussi c'est enjouée pour eux qu'elle sort de la tente et les fait quérir.

Puis pour elle c'était l'occasion de retrouver Dandolo dont elle est séparée depuis quelques jours déjà, tout comme Sa Souveraine qu'elle a laissé en de bonnes mains , ce qui la rassure.




[Duché d'Alençon, Campement Royal ]

Arrivés sur les lieux, ils sont orientés directement vers l'endroit où ils sont attendus. Ses hommes se font discrets et si elle tente de les dérider, Charles râle lui signifiant que si elle le fait rire, ses blessures vont le relancer. C'est donc d'un pas léger et d'un sourire amusé qu'elle marche à leurs côtés.

Plus ils s'approchent, plus ses azurs scrutent les lieux non pas qu'elle pense courir un risque mais elle est toujours étonnée du genre de campement que l'on peut monter parfois.

Malgré sa promesse d'être raisonnable, la jeune femme ne peut s'empêcher de dire quelques âneries afin de tirer quelques sourires à ses hommes. Sourire qui se fait plus large pour sa part et yeux qui pétillent lorsqu'elle voit juste devant eux les membres de l'Ordre du Saint Sépulcre et surtout son tendre époux.

Elle oserait, elle lui sauterait au cou, mais Stéphandra n'ose pas... Quelques pas les séparent, pas qu'elle élance plus pour être plus vite face à lui.

Dandolo qui la taquine souvent pour son côté trop protocolaire, la surprend d'une inclinaison... Décidément il la surprendra toujours, une des raisons pour laquelle l'épouse aime tant son époux, son regard est sans équivoque et son sourire en annonce bien long, ce qui ne rate pas lorsqu'elle l'entend.

Stéphandra s'incline respectueusement à l'intention de Dandolo, se redresse en réajustant instinctivement la chemise dont elle se pare fièrement.


Mes hommages, Grand Maître...Ahem, je vous remercie mon époux à fort bon goût en matière vestimentaire. S'approche de lui un peu plus afin de murmurer Quant à vous, sachez que vous me plaisez toujours autant.

Large sourire à son aimé, inclinaison de tête aux membres de l'OSS . Ravie qu'ils puissent arriver tous ensemble à la réception.

_________________
Yocto


[ Campement royal, section de l'OSS et de son Grand Maitre ]

L'Aragonais était affairé à aiguiser un peu plus son épée quand il vit un messager se diriger vers leur Grand Maitre.

Après avoir pris connaissance de ce qu'il avait à lui rapporter, il l'entendit de sa forte voix leur ordonner de se préparer sur le champ à bouger.

Quelque nouvelle mission les attendait donc, ou alors des informations sur un repaire de brigands à proximité qu'ils allaient pouvoir déloger?
Quoi qu'il en soit, ils se préparèrent tous en grande hâte.

Une remarque du Grand maitre le chagrina cependant quelque peu:

Inutile de prendre tout ton paquetage ! Mets ta plus belle tenue militaire et recoiffe-toi en vitesse, nous sommes attendus.

Yocto suivit scrupuleusement les ordres sans oser en demander d'avantage et ils ne tardèrent pas à partir.

[ Duché d'Alençon, campement royal ]

En arrivant sur les lieux, il reconnut bien vite les oriflammes et croisa rapidement des visages de la Garde Royale qui lui étaient familiers.

Il finit enfin par poser discrètement la question qui avait brûlé ses lèvres pendant tout le trajet :

C'est pour retrouver Stephandra ou c'est sa Majesté la Reyne qui nous a faits venir pour une nouvelle mission ?

La réponse ne tarda pas à lui parvenir en le voyant saluer son épouse :

Mes hommages, Capitaine. Vous êtes resplendissante en cette tenue.

Comment, pas de petits baisers de retrouvailles ?
A n'en point douter la Reyne ne devait pas être bien loin, il comprenait mieux sa réflexion sur sa tenue tout à l'heure.

Il était heureux de retrouver Stephandra qui semblait remise de ses blessures.

_________________
Fallgor


[Duché d'Alençon, Mortagne. Au milieu d'un balet aérien]

Les pigeons allaient et venaient dans la chambre qu'il occupais depuis maintenant deux semaines. Fallgor s'embettais sec à Mortagne, non pas à cause de la ville mais à cause d'une vague déprime. En effet, son passage prêt d'Aristote, son inactivité forcée et quelques déceptions faisais planer un voile pesant autour de lui, et il s'isolais afin de mettre ce temps à profit. Il faisais du ménage dans sa vie, se mettais à jour dans son travail. Il en oubliant même de travailler quelques fois, mais bon il se bornais tout de même à aller en taverne et à prendre emplois au jour le jour. L'isolement était pour lui une source fraîche à laquelle il s'abreuvais jusqu'à plus soif quand sa sociabilité extrême venais à se tarir. Aussi, il envoyais parchemins et vélins, dessinais à la fenêtre, lisais des livres qu'il avais toujours eu la volonté de lire sans en avoir le temps.

Alors qu'il feuilletais un ouvrage héraldique, se régalant des dessins de blasons et de la connaissance qu'il emmagasinais, on frappa à sa porte. Relevant la tête, partagé entre agacement et étonnement, il referma le livre dans un bruit sec et définitif, posa le livre sur la petite table qui lui servais de pupitre et se leva, finalement ayant décidé d'être agacé. Il ouvrit la porte et regarda le messager, les yeux fâchés mais tout de même chaleureux.

- 'sieu de Warenghien ? lui dit-il en tripatouillant une lettre dans ses jeunes mains. J'ai un message pour vous, d'la part de la dame du Moutier. Y parais qu' c'est important.
- Oui oui c'est bien moi
, lui dit-il en adoucissant ses traits. Il n'allais tout de même pas faire passer son humeur sur le jeune homme, c'était d'une part contre ses principes et contre différents serment prononcés. De donà du Moutier tu dit ... Effectivement, ça dois être important alors, lui dit-il en prenant le message que lui tendais le gamin. Mercé de t'être déplacé, tiens prend ceci pour ton dû.

Fallgor avais décroché sa bourse de sa ceinture et en sortit quelques pièces, qu'il mit dans la main du jeune homme. Stephandra lui en avais certainement déjà donné, mais vu qu'il pouvais travailler chaque jour, fait exceptionnel pour un homme d'arme comme lui, il roulais presque sur les écus et n'hésitait pas à redistribuer les devises. Il le remercia d'un signe de tête en souriant, puis referma la porte, s'installa sur le tabouret fourni avec la chambre et le lu.

La surprise fut grande, comme il aurais pu le montrer à une personne présente (ou à vous cher lecteur, je sais pas qui c'est cet auteur mais c'est un ouf !) par ses sourcils relevés. Une invitation de la Reyne pour avoir fait leur travail ? Il était réellement flatté qu'on le remercie pour son travail, chose en soi exceptionnelle pour lui. Il posa le message sur la petite table/pupitre/table à manger et se hâta de se préparer. Il vérifia sa blessure aux côtes, appliqua le beaume à l'arnica sur celles-ci pour atténuer la douleur et s'habilla, passa sa cape frappée de la croix de Saint-Jean, puis sortit nu puisque sans épée. C'est qu'elle lui manquais son épée de l'Ordre, brisée par les Lunes Pourpres.
Sortant de l'auberge pour aller aux écuries, il sella lentement et difficilement Huec, son cheval pangaré, puis alla rejoindre ses collègues gardes royaux.


[Duché d'Alençon, Campement Royal]

Après avoir salué Stephandra et ses collègues, il les avais suivit jusqu'au campement royal. Souriant aux paroles de Stephandra et lui rappelant sa politique actuelle de non-rigolage, Fallgor se sentait bien contrairement aux quelques jours passés. Cette petite classe verte des Gardes Royaux lui faisais grand bien, aussi il suivait gaiement le pas en partageant l’ambiance que souhaitait insuffler la Capitàn à ses hommes, répondant à une se ses âneries par une plus grosse encore, bref comme il le faisais d'habitude. Voyant Dandolo, il laissa d'abord les époux se retrouver très protocolairement. Il vit Yocto le saluer avec ses colègues et lui répondit par la même en souriant. Retournant vers les chef, il s'avança et fit un grand sourire.

- Bonjorn Dandolo, ravis de vous revoir mon ami. Heureux d'avoir retrouvé votre Appolon, Artémis ? phrase à laquelle il leur fit un grand sourire. Ou plutôt serais-ce le contraire ? Vous avez fait bonne chasse ?

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Jacklepetit


[Duché d'Alençon, Mortagne]

Jack se promenait en ville, même si le froid et l'humidité hivernale se faisait encore sentir, l'ennuie le guettait, il venait de rendre visite au maire actuel de la ville, un vieil ami qu'il avait perdu de vu en Bourgogne, il l'avait croisé une fois sans plus depuis le départ de celui-ci.
Après un passage plutôt rapide à la taverne, il partit vers le marché pour se réapprovisionner mais il était presque vide.
Suite à un moment d'ennui profond, il décida de rentrer au Campement...

[Duché d'Alençon, Campement Royal]


Il avait marché jusque au campement sans être forcément pressé, il apprit la nouvelle, esquissait un sourire et rejoignit Steph et les autres. Ce serait enfin l'occasion de revoir sa Majesté après l'avoir croisé de temps à autres dans les couloirs du Château de Dijon il y'a longtemps.

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Jack' de Virloinval
Fiby63


[ Duché d'Alençon, campement royal ]

Fiby venait d'apprendre par son cher filleul Dandolo que la Reyne les attendait pour se présenter devant elle. On parlait de remerciements. C'était déjà rare qu'elle en reçoive. Alors de la part de la Reyne!!!

En faisant la route avec ses Frères et amis, elle s'évada dans ses pensées qui lui remémoraient ses derniers jours passés à combattre et ensuite panser ses blessures. Elle s'en était plutôt bien sortie et avait retrouvé la pleine forme à présent. Elle avait même pu aider ses amis restés en mission tout ce temps avec le peu d'argent récolté grâce à ce séjour forcé à Mortagne.

Aussi, assez enjouée, elle se disait que les bons moments passés avec ses compagnons resteraient toujours en sa mémoire sans oublier la fierté que la jeune femme garderait d'avoir escorté un jour la Reyne Beatrix de France. Pas donné à tout le monde quand même!

Quand le Grand Maitre les fit s'arrêter, la Cadette, très émue, se trouva un petit coin parmi les siens et s'installa discrètement pour voir sa Reyne. Un peu timide, elle espérait qu'on ne lui demande pas de s'approcher de trop.
Page, incarné par Beatritz
De la tente sortit un page en livrée bleue de grosse laine, aux lèvres tout aussi bleues, sitôt qu'il eut pointé le bout de son nez dehors. De toute évidence, c'était un frileux, et non le moindre. Il dit pourtant avec une affabilité irréprochable :

-"Ces nobles dames et sires peuvent entrer sans délais sous la tente, il y fait meilleur. Sa Majesté va les recevoir, et attendra que tous ou la plupart soient arrivés pour commencer."

Il ne se risqua pas à leur tenir la tenture comme il l'aurait fait d'une porte, car l'on gagnait à s'y faufiler, pour que la chaleur restât à l'intérieur.
Stephandra
[Non loin de la tente Royale.]


Retrouvailles agréables pour le plus grand plaisir de chacun, les liens se sont tissés au fil des jours, les souvenirs sont à jamais gravés en mémoire, les amitiés ont vu le jour ou se sont vues renforcées...Toujours est-il que le Capitaine de la Garde Royale apprécie cet instant qui se fait pour son plus grand bonheur aux côtés de son époux, les bavardages vont bon train, même si certains semblent bien intimidés, cela la fait sourire mais elle ne se moque pas.

Quand ils sont tirés de leurs retrouvailles par un



-"Ces nobles dames et sires peuvent entrer sans délais sous la tente, il y fait meilleur. Sa Majesté va les recevoir, et attendra que tous ou la plupart soient arrivés pour commencer."

Inclinaison de tête à l'attention du page qui semble avoir grand froid, plissement de nez à l'idée qu'ils se font attendre et qu'on ne fait point patienter ainsi Sa Majesté. Malgré tout la jeune femme adresse un large sourire au page


Bien entendu, veuillez nous excuser..Nous arrivons de suite.


Déjà il est reparti se réchauffer, le Cap fait un léger signe de tête à ses hommes, nulle besoin d'en ajouter plus, les choses sont clairement énoncées. Azurs qui se posent sur son Grand Maitre d'époux, se demandant si elle peut entrer à son bras ou pas, si ils restent tous deux dans leur fonction .
Responsabilités et fonctions qu'ils respectent tous les deux, chacun son travail et les moutons seront bien gardés..même si ils apprécient de faire missions ensemble depuis Chinon.

Stéphandra les regarde un à un et se décide à faire le premier pas, faisant au passage un clin d'oeil à Fiby comme pour la rassurer, l'encourager..

S'avance jusqu'à l'entrée de la tente et y pénètre sans un mot, sans même laisser le temps à d'aucun de lui tenir la tenture, il suffit qu'un se décide pour que tous suivent.




[Dans la tente Royale]


Ambiance plus chaude que l'extérieur, tente assez spacieuse, bien plus que celles qu'ils occupent lors de leurs campagnes, un siège drapé d'un bleu brodé de fleurs de lys, preuve irréfutable que la Reyne va arriver. Deux braseros qui jouent bien leur fonction, ambiance presque solennelle, silence qui se fera sans nulle doute.

Stéphandra s'arrête à bonne distance du trône de fortune, se positionne aux côtés de Dandolo, légère déglutition, même si elle n'est pas du genre timide, elle a un profond respect pour Sa Souveraine et reçoit toujours comme un honneur de pouvoir se tenir non loin d'elle. D'au temps que là, ils sont invités, les règles sont différentes de l'accoutumée.

Et si d'ordinaire, elle sait ce qui va se passer, prend des décisions, conseille ou informe, là pour le coup elle n'a aucune idée de la tournure que va prendre cette réception, si ce n'est que Sa Majesté compte leur signifier à tous ses remerciements. La devise de la Garde est "Mon corps pour le Roy" même si là c'est une Reyne, cela ne change rien pour la jeune femme, son corps en a déjà fait les frais et si c'est à refaire il en sera de même, elle le sait , en a pleinement conscience.

Le Capitaine fait son travail, son devoir, sans rien attendre en retour, cela lui attire amis ou ennemis mais elle n'en tient pas compte. Droite comme un I, elle attend auprès de ses hommes et des membres de l'OSS, sagement, en silence, s'autorisant simplement un fin sourire lorsqu'elle croise le regard du Grand Maitre.

_________________
Axe37
A la tombée de la nuit, un homme dépareillé sur une sorte de mulet rachitique vint à l'entrée du campement ...
Il faisait de la harpe sur sa large épée et chantonnait gaiement un air de musique ...
"Si vous avez vouloir de faire bien,
C'est le vouloir de Dieu,car le seul vôtre
Est vouloir mal,quand rien n'y a de bien.
Vous avez beau dire le Paternostre..."


Il continua sa chansonnette, harpant son épée, et laissant trainer derrière son destrier anorexique les 3 chevelures souillées des rebelles qui avaient soulagé son besoin de guerroyer .


"Oye ! Oye !
Braves serviteurs de sa majesté !
Que nul jamais ose de nouveau ,
Attenter à la vie de notre joyau !
Nos épées trancheront les veines
Des ennemis de notre Reyne !"


Après son envolée lyrique ... Le Sénher Axe37 mit pied à terre et se présenta devant les gardes:

"Je suis le Sénher Axe 37 e du nom,
Cadet de l'Ordre Equestre du Saint Sépulcre,
Ma vie et mon épée vous appartiennent !"


Il s'inclina devant la tente Royale...
Tolanhdruth
[Duché d'Alençon, Mortagne]


Le jeune de Sars était dans sa tente avec un médecin,Tol c'était enfin décider de voir quelqu'un pour sa main.Il avait toujours ces fourmis en continue qui le déranger pour tenir avec force son épée.Une fois le médecin partie Tol se prépara pour aller voir si il y avait pas une ou deux bouteilles de calva a acheter et a emprunter quelque sucette au calva a la capitaine quand un messager entra.
Il était convoquer a la tente de la reine avec les autre membres de la garde royal et les soldats de l'oss.Tolanhdruth se changea pour mettre une tenue plus adéquate pour cette cérémonie.


Une fois arriver devant la tente il salua d'un signe de tête tout le monde présent puis entra dans le tente royal avec les autres. La tente était grand et magnifiquement décorer,Tol jeta un coups d'œil sur le trône improviser qui était vide pour le moment.Il était la pour recevoir de remerciement mais personne ne savait comment cella aller se dérouler.Tol essaya de se faire discret, il avait prit l'habitude que son travaille ne soit pas reconnue.En cette instant il eu une petit pensée a sa fille partie rejoindre Aristote trop tôt, il n'avait passer que très peu de temps avec elle trop prit pas son travaille.
_________________
Legrandalsacien
Le Grand Commandeur fut averti de l'invitation émise par sa Majesté.
Il se rendit parer convenablement devant le campement royal , saluant ces frères déjà présent et lança un sourire amical au Capitaine.

Se présentant devant la tente et s'approchant du page
Inclinant le chef

Bonjour , je me présente , Alex de Woelfelin , Grand Commandeur de l'Ordre Equestre du St Sépulcre.
Honoré de me présenter à vous
Yocto
Yocto suivit ses frères de l'ordre et les gardes royaux invités à se rendre sous la tente de la Reyne.

A peine entré il entendit clamer à l'extérieur:


"Oye ! Oye !
Braves serviteurs de sa majesté !
Que nul jamais ose de nouveau ,
Attenter à la vie de notre joyau !
Nos épées trancheront les veines
Des ennemis de notre Reyne !"


Il lui sembla bien reconnaitre la verve de son frère Axe37. Il regarda le Grand Maitre et lui susurra:

Je vais lui montrer le chemin et lui dire de ne point élever autant la voix, même si ses propos et ses actes l'honorent.

En sortant de la tente, il interpela rapidement son frère et lui dit:

Bienvenue parmi nous, tu es attendu sous la tente royale.

Par pitié, adopte un peu plus de sérénité, sa majesté la Reyne nous attend, un peu de sobriété, je te prie !


Il accompagna son frère sous la tente et pensa à la nuit où ces vils brigands tentèrent d'ôter la vie à sa Majesté.

Leur grand nombre et l'effet de surprise ne permit pas une défense efficace mais bien vite la vaillance de sa garde rapprochée leur permit de la laisser se mettre à l'abri à Mortagne.

Heureusement la plus belle des fleurs du royaume était sauve, et ils se sentaient tous fiers d'avoir contribué à ce résultat même si cela aurait pu leur couter la vie.

Les nuits de veille qui suivirent furent parsemées de cris des malandrins au bas des remparts, mais les défenseurs gardaient le moral. Le plus beau des joyaux était bien gardé et ils en étaient fiers.

Quand le fourbe dénommé loupphoque donna l'ordre à ses sbires de venir séquestrer la Reyne, toute la garde et les fidèles défenseurs de la ville n'économisèrent pas leurs forces pour montrer à ces mécréants à quel point ils aimaient leur suzeraine.

La bataille fit rage et Yocto parvint même à assener des coups qui auraient dû être mortels à l'encontre du vil infâme qui avait osé mener ces brigands et qui avait même osé s'en galvauder en public.

Il n'aimait point blesser les autres, mais cette nuit là, il voulait les tuer tellement la rage grondait dans ses veines. Tous ses frères de l'ordre, les gardes royaux et les défenseurs de la ville réussirent enfin à leur montrer que ce n'était pas les brigands qui menaient leur loi en ces lieux.

En retournant sous la tente, il caressait le doux espoir de retrouver sa Reyne et espérait qu'elle se serait bien remise de toutes ces mésaventures et émotions.

_________________
Anthoyne
L'invitation de la Reyne pour toutes les âmes qui avaient fait partie de sa protection lors de ce court voyage avait été diffusée. Les membres de l'Ordre du Sains Sépulcre et ceux de la Garde Royale se rendirent au campement royal. Anthoyne avait rejoint ces personnes qui attendaient devant la tente de sa Majesté. Le garde royal salua les personnes présentes avec en prime un sourire à ceux qu'il connaissait.

Le jeune homme était honoré de cette invitation mais se demandait bien ce qu'il allait se passer. Il avait entendu parler de remerciement de la Reyne. Le fait qu'elle les invite pour cela, avait surpris Anthoyne. Pourquoi ne pas faire tout simplement une annonce ? Tout le monde serait au courant des actions de ces hommes et femmes qui étaient intervenus et cela aurait pris moins de temps. De plus, ce sont leurs devoirs de gardes royaux et sujets qu'ils ont effectués, rien de plus.

Pendant que son esprit divaguait, un page était venu les inviter à entrer sous la tente assez spacieuse et richement décoré pour la situation actuelle. Anthoyne avait suivi le mouvement et avait pénétré sous cette abri de fortune. Comme l'avait annoncé le page, une relative chaleur régnait sous cette tente et elle allait sûrement être plus intense grâce à la chaleur humaine présente.
Droit et immobile, ils attendaient tous l'entrée de sa Majesté.

_________________
Dandolo
Cependant, agité par des projets contraires,
Enée en entretient ses pensers solitaires,
Et, partageant entr’eux ses esprits inquiets,
Roule, prend, abandonne, et reprend ses projets :
Tel, dans l’airain brillant où flotte une eau tremblante,
Le soleil variant sa lumière inconstante,
Croise son jeu mobile et son rapide essor,
Va, vient, monte, descend, et se relève encor,
Et des murs aux lambris rapidement promène
Des reflets vagabonds la lueur incertaine.


L'Enéide

[Devant la tente royale]

Réunion improvisée en préliminaires de la suite.

Son épouse, drapée de manière ostentatoire en un de ses habits lui réplique avec un murmure coquin qui accentue son sourire et le plaisir de la voir.

L'infortuné Charles de Warenghien a fait le déplacement. Troquant humour contre son vague-à-l'âme, lui bloqué par sa convalescence, il le parsème de références classiques ce qui amuse le Frère.


Hum... Je viens de parcourir le pays à la recherche d'un émule de Koios, marié comme lui à la Lune... Mais pas Titan ou alors la version modèle réduit car je ne l'ai point vu.


Ambiance détendue pour ses Frères Axe et Yocto, le premier y allant de sa petite ritournelle pour l'amusement du second. Le Grand Commandeur, qui remplace numériquement Fallgor blessé auprès de Dandolo, a fait le déplacement et adopte une attitude bien plus réglementaire.

"Ces nobles dames et sires peuvent entrer sans délais sous la tente, il y fait meilleur. Sa Majesté va les recevoir, et attendra que tous ou la plupart soient arrivés pour commencer."

Le Grand Maitre fait un léger signe de tête à son petit monde et suit les pas de son ange qui rentre sans plus attendre dans la tente royale.

[Dans la tente royale]

Disons que l'amant aurait une tendance naturelle à se porter vers son épouse... Néanmoins, le Grand Maitre est comme une mariée avec sa traîne : il se doit de faire attention à sa suite.

C'est donc simplement côte à côte avec elle qui fait face au trône improvisé en ce lieu avec ses Frères et sa Soeur derrière lui.

Imperceptible hochement de tête, la majesté n'a pas besoin de richesse pour se trouver: le simple drap jeté sur un siège aux armes du Royaume suffit et confère bien plus de prestige que si le trône était fait d'or massif incrusté de pierreries.

Image saisissante donc qui incite au respect et silence qui s'installe entre les présents.

Dandolo le meuble en se retournant pour s'assurer que tout le monde l'a bien suivi avant d'adresser un sourire tendre à l'attention de Stéphandra.

Plus qu'à attendre Sa Majesté la Reyne...

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Saint Sépulcre.
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