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[RP] Dans l'antre

--Nabuchodonosor
Il était assis dans son fauteuil habituel face à la cheminée où brulait un grand feu. Avec ces journées pluvieuses où le grésil tombait à nombreuses reprises, il avait besoin de cette chaleur.

De la main droite, distraitement il caressait le lapin de la gamine. De la gauche, il sirotait un verre de bon vin, vieux d'une dizaine d'années. Bientôt la vieille allait lui apporter son souper, la nuit tomberait et alors il serait temps pour lui de sortir à nouveau.

Son regard se porta sur la bête à sa droite. Un lapin n'était pas un animal de compagnie. Ce n'était qu'un stupide quadripède juste bon à se reproduire pour faire des civets et des pâtés. Ces doigts caressèrent la gorge du lapin, et il sentait son pouvoir sur la bête. Il se mit à serrer l'animal.

Les pattes arrière se mirent à bouger rapidement comme l'air commençait à passer difficilement dans la gorge du lapin. Il serra encore un peu et le petit animal s'affola. Ce pouvoir de mort le rejouissait.

En voulant seulement faire peur à quelques bourgeois pour obtenir ce qui relevait de son bon droit, il avait découvert un pouvoir si fort qui le remplissait de plaisir. Il aimait voir la peur dans les yeux de ses victimes, sentir la vie entre ses mains et la mort qu'il décidait de donner.

Il sentait un plaisir proche de celui du paroxisme sexuel mais tellement plus fort.

Le lapin ...

Il n'était pas encore temps de le tuer. Cette nuit surement, mais devant sa chère bourgeoise. Il ne devait pas oublier le but premier de tout ceci. Il lâcha sa pression sur la gorge du lapin qui tenta de s'enfuir mais sa laisse le retint en pleine course et il manqua s'étouffer tout seul.

Quel stupide animal !

Il se soulagea d'un coup de pied dans l'arrière train de l'animal qui couina comme sa cuisse gauche prenait un angle étrange. Ses lèvres s'étirèrent d'un sourire cruel. Il venait de lui fracturer une patte arrière et l'animal ne parvenait plus à tenir correctement sur ses jambes. Une lente agonie allait commencer pour lui.
--Nabuchodonosor
Il venait de traverser le pont levis délabré qui ne pouvait sûrement plus se remonter, prit un passage sur la gauche, ignorant la lourde porte qu'on laissait toujours fermée pour prendre l'entrée de service au pied dans la haute tour du donjon, la seule qui ne soit pas en partie éboulée.

Dans ce dédale de trous et de pierres, il n'y avait guère plus que lui et sa vieille servante pour ne pas se perdre dans les couloirs en ruine. Il sortit une grosse clé de sa bourse, fit jouer le mécanisme grinçant et entra dans la grande cuisine. Il referma aussitôt la porte à clé derrière lui.

Il était transi de froid sans son manteau et sonna la vieille.


"Un grand feu dans ma chambre et demain un bain chaud."

La servante s'inclina comme un chien fidèle et courut dans les escaliers devant son maître pour que le feu flambe déjà à son entrée.

Lui, prenait le temps d'enlever ses bottes pour des chausses d'intérieur, de se servir un verre de vin et de prendre un pâté et du pain. Il se monta le tout et constata avec joie la bonne flambée dans la cheminée massive.


"Va te coucher."

La vieille disparaissait déjà. Lui prit le temps de s'attabler à son bureau, de manger quelques tartines pour que la peur qu'il avait ressenti se calme et de boire pratiquement la bouteille en entier.

Il était temps pour lui de gagner son lit, demain serait un grand jour.
--Nabuchodonosor
Le jour se levait à peine qu'il quittait déjà son lit, tout joyeux en ce matin frileux. Aujourd'hui était un grand jour, il allait enfin la retrouver s'il avait assez terroriser la bourgeoise.

Dans le coffre au pied de son lit, il s'empara d'un de ses costumes d'apparat, de ceux qu'il portait lorsqu'il était encore reçu à la cour. Il enfila des bas d'un blanc immaculé, des braies bleues roy, de la même couleur que son manteau et ses bottes, doublées comme sa cape d'hermine. Ses longs cheveux bonds étaient maintenus en arrière par un fin ruban. Il enfila ses gants avant de gagner ce qu'il restait des écuries.

Dans les box il n'y avait plus que trois chevaux. Il prit la seule monture noble, aussi noire que ses pensées et la fit équiper par le gamin qui servait de lad et d'aide à la vieille, sa grand-mère.

Lorsque le cheval fut prêt, il l'enfourcha, quitta les écuries et traversa la cour en ruines. Oui, grâce à elle, bientôt tout cela retrouverait sa splendeur d'antant et les gueux trembleraient de nouveaux sur son passage.

Il passa le pont levis et quitta son repaire sans remarquer aux abords du maréacge les deux gamins et sa victime blonde de la plage.
Cajoline22
Cajoline avait attendue toute la nuit...elle avait froid et avait le bout des doigts de pieds gelé ...mais elle avait attendu, surveiller...

Du mouvement...ses sens en alerte, la main sur le fourreau de son épée...elle se tenait prête...un homme noblement vêtu sortait sur un cheval...même ainsi vêtu, Cajoline le reconnu tout de suite...les gosses avaient bien suivi son agresseur......

...il passait ...il ne l'avait pas vu, et n'avait pas vu les gosses...sa main se crispa sur son épée...ne pas agir tout de suite, seule elle n'était pas de taille...elle attendit un peu qu'il s'éloigne ...et lui emboita le pas...il était hors de question qu'elle le perde de vue...elle eut une pensée pour les gosses...pourvu qu'ils ne fassent pas de connerie...elle ne tenait pas à se faire repérer...elle tenait à sa vie...

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Domy11
Avana les avait précédés et les attendait,appuyée contre un tronc à moitié pourri...
En arrivant à sa hauteur Domy aperçut une silhouette menue qui s'approchait,une épée à la main et reconnut aussitôt Cajoline.. Cette allure frêle mais décidée...ça ne pouvait être qu'elle....Mais que faisait-elle là?

"Avana..."chuchota Domy,"Tu as vu?Cajoline est là bas...Aurait-elle été prévenue elle aussi??"
Des vapeurs s'èlevaient des marécages qui s'étendaient devant eux...Le lieu était on ne peut plus sinistre et Domy frissonna.
La course l'avait réchauffée mais là...D'un coup...Le froid la pénêtrait et la glaçait jusqu'aux os.

Elle devina plus qu'elle ne vit l' ombre d'un cavalier qui s'éloignait...
"Venez!" dit elle à Delph et Avana en se dirigeant vers Cajoline qui ne semblait pas les avoir aperçus...Trop occupée sans doute à surveiller ce qui se passait dans les brumes environnantes.

Marchant à pas feutrés en prenant garde de ne pas s'enfoncer en terrain mouvant,ils s'approchèrent ,écarquillant les yeux dans l'ombre pour tenter d'en voir un peu plus...

Ils faillirent heurter deux gamins tapis dans l'obscurité et que Domy reconnut d'après la description que lui en avait fait le rouquin:
"Vous êtes là vous?Alors...Vous avez vu quelque chose???"questionna Domy tout bas en se penchant vers eux.

Un bruit visqueux de pas dans la boue..
Cajoline les avait reconnus et s'approchait...Apparemment dépitée...
Il avait encore du réussir à trouver une échapatoire....Il devait connaître le marécage comme sa poche celui-là.

Tous regroupés mais bredouilles ils se regardèrent ,frissonnants ...
Domy croisa ses bras autour d'elle ,cherchant un peu de chaleur...Cet endroit était épouvantable et elle n'avait qu'une envie..Le quitter au plus vite...
La neige ne tenait pas sur le sol vaseux et le décor était vraiment désolant...
Il faudrait trouver autre chose pour coincer cet énergumène...

Domy sentit alors quelque chose de doux et humide qui frôlait sa main..
"Michka!!!Ma belle!!!Tu es là toi aussi!!"
La louve se coucha à ses pieds en grognant doucement...
Même elle..Même Wolf avaient été arrêtés par les miasmes qui remontaient des marais en volutes nauséabondes.
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Avana
Avana se baissa instintivement quand elle vit l'homme passer à cheval, elle était déçue, il quittait l'endroit qui sait quand il reviendrai... dans une heure, deux heures ou le lendemain... cependant ils avaient vraiment avancé, désormais ils savaient où il se cachait... elle regarda la demeure tombant en ruine... elle ne connaissait pas cet endroit, il faut dire que les marécages étaient plutôt à éviter habituellement... qui pouvait bien habiter là...

il faudrait revenir... revenir ou attendre qu'il rentre pour le surprendre...

la jeune femme suivait le petit groupe tout en se posant la question...


ses bottes s'enfonçaient dans la gadoue et il faisait vraiment trés froid, elle fut surprise de voir cajoline là toute seule... d'autres personnes étaient peut-être là elles aussi... combien étaient-ils ?
elle s'approcha d'elle et posa une main sur son épaule tout en chuchotant
on est là ma belle, tu ne vas pas y aller seule hein, t'as du monde avec toi ?
elle avait beau regarder aux alentours elle ne voyait pas grand chose...elle remonta son col sur son nez pour masquer les odeurs
bon dieu mais ça puir ici c'est une infection !!!

elle continuait à murmurer bien que l'homme prenait de la distance, elle ne se sentait pas vraiment à l'aise sachant que n'importe qui pouvait surgir de n'importe où tant la visibilité était mauvaise...

bon il est à cheval on aura du mal à le suivre... qui sait ce qu'il est allé faire... et à qui cette fois...

elle se tourna vers l'ensemble du petit groupe

je ne veux pas vous effrayer mais le jour va bientôt se lever... que faisons-nous ?

elle jeta un oeil vers la louve de domy, l'animal était impressionnant et semblait nerveux lui aussi...
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Cajoline22
Cajoline suivait tant bien que mal l'homme...mais à cheval, il se déplaçait plus vite qu'elle, et elle faisait vraiment attention à ne pas se faire repérer...

D'un coup, un bruit...sa main se crispa un peu plus sur son épée...regardant autour d'elle, elle vit plusieurs ombres qu'elle ne reconnu pas tout de suite...s'approchant prudemment, elle reconnue Avana, puis Domy, Delph...des loups...un peu surprise...elle reporta son regard sur l'homme et son cheval qui n'étaient déjà plus à portée de vue...et mince se dit-elle je l'ai perdu....

Elle s'approcha du petit groupe un peu dépitée d’avoir perdue sa proie...mais heureuse de les trouver sur sa route…


Je vois que le p'tit vous a prévenu... elle sourit à Avana qui posait une main sur son épaule et s'inquiétait pour elle
T'inquiètes pas ma belle, je ne comptait pas lui sauter dessus toute seule, je tiens à ma vie, j'sais bien que je fais pas le poids...même si l'envie est là de l'embrocher...

Elle regarda Domy, Avana, Delph, les deux p’tits, les loups…ils formaient un drôle de groupe à la poursuite d’un drôle d’homme, qui s’emblait être autant à l’aise dans des habits de pêcheurs que dans des habits de nobles… elle en était là de sa réflexion lorsqu’Avana chuchota..

je ne veux pas vous effrayer mais le jour va bientôt se lever... que faisons-nous ?

Son amie s’emblait un peu inquiète…elle, elle avait prit de l’assurance elle s’en rendait compte…peut être le devait-elle à sa nuit dans ce fichu marécage…elle sourit au petit groupe…bientôt, cet homme serait hors d’état de nuire, elle en avait la certitude

Moi j'vais vous dire ce qu’il faut qu’on fasse…on rentre sur Dunkerque, parce que c’est là qu’il vat, il prépare forcément quelque chose…il ne se serait pas si bien habillé sinon…allez venez j’en profiterais pour vous dire comment j’suis arrivé là... Leur faisant un signe de la main, elle commença à se mettre en route…
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Domy11
Domy se rapprocha d'Avana et de Delph,il fallait vraiment quitter ces lieux...
"Je pense qu'avant d'aller sur la ville il faudrait essayer de voir si Edonice va bien...Je n'aime pas la sentir seule ...En plus elle est bouleversée par la perte de son petit lapin...Pauvre petite puce..."

Elle tira sur le bord de sa capuche et garda une main contre son nez...Bien pauvre barrage contre les odeurs écoeurantes qui remontaient en surface de l'eau croupie.

Michka fut aussitôt contre sa jambe,apparemment sa blessure ne la faisait plus trop souffrir .
Wolf la suivait de près...Les oreilles dressées et le museau frémissant...

Le petit groupe se mit en marche...Curieuse petite armée mais tellement décidée qu'elle ne prétait même pas à rire.
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--Nabuchodonosor
Il avait fait galoper son cheval avec entrain sur la plage et à travers le marécage. Sa défaite était pour l'instant oubliée, ne repassant dans sa tête que ses deux dernières victoires. La rouquine dans l'écurie et la morte sur la plage.

Pour une fois, il ne vit pas les ruines de son château où seul demeurait intacte le fort donjon. Il ne sentait pas non plus l'odeur forte qui régnait dans le lieu, pas plus qu'il ne regardait la misère autour de lui.

Il ne sentait que la vie qui battait à nouveau dans ses veines lorsqu'il entra dans la pièce principale du rez-de-chaussée. La vieille avait allumé un bon feu de cheminée et quand elle vit le sourire de son maître, elle gagna la cave et alla chercher une bouteille de son meilleur vin.

Lorsqu'elle revint, il était installé dans son grand fauteuil, les yeux mi-clos, attendant qu'elle le serve. Sans une parole, elle s'éxécuta avant d'oser demander :


"Où avez vous enfermée la petite, Seigneur ?"

Et avant même que la pauvre femme ne puisse réagir, il lui envoya son plateau au visage. Il avait bondi de son siège et la colère se lisait sur ses traits. La vieille se pencha pour ramasser les débris et ne bougea même pas lorsqu'elle vit les bottes de son maître s'abattre sur son dos.

"Vieille carne !"

Quelques coups de pieds plus tard, il monta tranquillement dans sa chambre, cherchant un peu de quiétude pour établir un nouveau plan. Il avait trouvé quelques minutes de bonheur dans les bras de la rouquine et terroriser les gueux l'amusait, mais il lui fallait la gamine. Il voulait l'héritage de Cassandre et la petite n'était point laide. Il faudrait la matter et il pourrait la vendre en mariage à un vieux noble contre dote et titre.

Elle était le secret de son rang retrouvé et il ne laisserait pas ces gueux lui arracher son trésor.
--_felina_
[hrp: posté par la joueuse de Felina sur un forum secondaire pour qu'elle puisse continuer l'aventure /hrp]

Dans les marais, vers l'Antre.

La Féline est sortie rapidement de chez Kaelle, et sans hésiter a pris la direction des Marais. les poings serrés.Elle bout d'une rare colère après avoir appris les méfaits de cet homme qui se prétend l'oncle d'Edonice. Elle sait que c'est à elle de résoudre ce problème et ce d'une manière ou d'une autre.

Pour le moment elle souhaite simplement lui parler, mais l'envie de lui planter la lame de sa dague dans le corps l'obsède également.

Elle n'a pas vu Communard la suivre et se croit seule pour le moment.

Dans le froid, un épais brouillard gênant sa visibilité, elle progresse avec difficulté dans cet endroit morbide. Comment diable quelqu'un peut il vivre ici ?
--Vanceslas
Le gamin pêchait des grenouilles dans les eaux méracageuses. Le maître était parti, sa grand mère traînait dans la cuisine et il en avait profité pour éviter les corvées et se distraire un peu.

Il allait se jeter sur une belle reinette quand il entendit du bruit. Quelqu'un était dans le marécage...

Il se glissa à travers les roseaux telle une anguille et vit une femme. Elle avait assez l'air d'une guerrière et le gamin fronça les sourcils. Qu'est-ce qu'elle pouvait faire par là celle-là ?

Depuis qu'il avait surpris l'homme et la petite fille, il se passait des tas de choses. Comme ce fameux jour, il hésita sur la conduite à suivre. D'un pied sur l'autre il resta là un instant.

La femme l'avait dépassé et elle s'approchait du château en ruines. Il ne pouvait pas aller prévenir sa grand-mère. Il ne lui restait plus que le maître.

Le garnement prit enfin ses jambes à son cou, vit de loin un homme qui suivait la femme, l'évita et courut à tout allure vers la plage.





[suite à la Cabane d'Edonice]
--_felina_
Le progression devient de plus en plus difficile, souvent la Féline manque de chuter quand son pied tombe dans un bourbier plus profond. Ses vêtements sont trempés, mais elle ne s'arrête pas pour autant. Soudain, l'épais nuage de brume semble se dissiper légèrement laissant apparaître un château en piteux état, dont la plupart des murailles et des tours de garde sont détruites.

Mais le donjon lui, est intact, imposant, trônant fièrement au milieu de la cour du château. Félina avance prudemment vers le pont levis baissé et pénètre dans l'enceinte du château en ruine. Elle porte d'instinct la main à son ceinturon, la Féline en a vu beaucoup mais l'endroit est effrayant, presque morbide. Le vent s'engouffre entre les murs en ruine, sifflant et résonnant. La nuit tombe et la sauvageonne ne voit presque plus où elle met les pieds.

Elle parvient finalement, non sans mal, devant l'imposante porte en bois du donjon.

La jeune femme tourne la tête vers l'une des fenêtres du donjon d'où lui parvient une faible lumière et met ses mains en porte voix :


De Blayac ... Montre toi !!!

C'est Félina de Rastignac et je viens m'expliquer avec toi !!
--La_vieille
Elle était dans la cuisine à préparer le souper pour le maitre, pour qu’à son retour tout soit prêt, il ne devait surtout pas attendre. Elle essayait depuis toujours de tout faire pour le satisfaire, pour anticiper ses désirs, son maître passait avant tout.

Elle était à éplucher ses légumes lorsqu’elle entendit une femme hurler
De Blayac ... Montre toi !!!

C'est Félina de Rastignac et je viens m'expliquer avec toi !!

Félina de Rastignac, qui cela pouvait-il être ? Le maître lui avait rien dit, il lui avait parlé que d’la petite. Cette femme connaissait-elle vraiment son maître ? Elle s’essuya les mains et s’approcha doucement de la fenêtre, pour voir qui osait interpeler son maître de la sorte. Elle entraperçoit une femme devant la porte du donjon, les mains sur les hanches à attendre, regardant vers la fenêtre.

Elle ne sait trop quoi faire, si elle lui parle et que le maître l’apprend, il lui ferra payer, si elle ne dit rien, il l’a trouvera a son retour et il n’aimera pas ca du tout, trouver une intruse sur ses terres.
Tans pis elle préfère parler et que la femme s’en aille, elle ouvre la fenêtre dans un grincement pour crier

L’maître il est point ici, allez vous en !

Elle referme vite la fenêtre, ne laissant pas à la femme le temps de lui poser une question.
Communard
Communard avait pris du retard, seulement porteur d'une épée d'aparat il avait dû repassé à la forge pour s'équiper.
Et pendant ce temps là la Féline avait pris de l'avance.

Il s'enfonce dans les bois comme il peut, accroche son cheval auprès d'un guet et poursuit à pied.

Il n'aperçoit pas le jeune garçon qui passe non loin de lui en courant. Les marais sont emplis de sons inquiétants, et Félina est toujours invisible.

Tandis qu'il commence à craindre de l'avoir complètement perdue Communard entend une voix à moins de 500 pieds (400 m) de lui.

La liaison arboricole est mauvaise mais Communard distingue les paroles et reconnaît la rage de la sauvageonne dans les paroles.


De Blayac ... Montre toi !!!

C'est Félina de Rastignac et je viens m'expliquer avec toi !!


De Blayac.... Rastignac... ces nos résonnent en le forgeron... il se questionne... pourquoi est-il là ? Pourquoi suivre cette femme et s'associer à elle ? Il la sait ladronne à ses heures et n'est pas prêt à lui accorder sa confiance. Pourtant il l'a déjà défendu.

Tout à ses réflexions il s'approche de la voix quand on répond du château. C'est une voix de femme.
Le cavalier n'est donc pas seul....


L’maître il est point ici, allez vous en !

Communard se sent piégé.... le cavalier n'est pas là... ou alors la femme ment... Comment savoir...

A tâtons il s'approche de l'origine supposée de la voix tout à l'heure....
La lumière perce difficilement cette zone et il n'est pas évident d'approcher la sauvageonne sans se faire repérer.
Il a son épée en main et son bouclier de cuir dans l'autre.... En cherchant Félian, sans s'en rendre compte, il s'approche du donjon.

_________________
La mort ferme les yeux des morts et ouvre ceux des vivants.
Le départ d'un ami oblige à se reconstruire autrement...
--_felina_
La fenêtre s'ouvre mais c'est une femme qui s'y montre et répond à Félina:

L’maître il est point ici, allez vous en !

Elle n'a pas le temps de lui répondre que déjà la fenêtre est refermée, comme si la vielle femme avait peur de quelque chose. Qui est elle donc ?

La Féline ne sait que faire, restant immobile sur le seuil du donjon. Elle doit voir cet homme, et elle est persuadée que cette femme sait où il se trouve. Elle doit rentrer coûte que coûte et la faire parler. Elle s'approche de la porte et l'observe, elle semble en mauvais état et elle pourrait peut être la forcer. Mais la jeune femme n'est pas assez forte pour cela, il lui faudrait de l'aide.

Elle soupire, maudissant son impuissance et s'apprête à faire demi tour, pour trouver une autre issue.

Mais soudain un bruit l'alerte, une ombre non loin d'elle qui se faufile, mais qu'elle ne parvient pas à distinguer.

Déjà sa dague est sortie de son fourreau et elle est prête à décocher son lancer.

Qui va là ?? Montrez vous !!
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