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[RP] Phase III: Pique-nique, (an)douille!

Falco.
Bienvenus à tous, en respectant lieux, temporalité et réalisme baroque .



C'est l'hiver.
Le premier pour la Gascogne devenue française et royale.
Terre âpre, venteuse, pas trop défrichée et civilisée, ce qui convient parfaitement aux affaires d'un Fossoyeur rigolard.

Il parait que le parchemin est inflammable au Conseil, que les vipéres défient le gel pour cracher un peu de venin ici et la.
Lui n'en a cure.
Pauvres ou puissants, tous finissent tôt ou tard dans ses pattes pour un voyage en linceul.

Dax est ville charmante pour passer les fêtes, mais sitôt remis de quelques excés il a fait sortir son palefroi de l'écurie.
Une sale bête faite pour la guerre qu'il oblige à tirer sa charette.
Autant dire que lorsqu'il la lache pour un galop c'est une vraie carne vicieuse.

Ou va t'il?
Vers une frontiére de Gascogne.
A combien?
Comme d'habitude il comptera une fois à pied d'oeuvre.
Pourquoi?
Parce que ces tartes au Duché projetent de fermer les frontiéres à coup de parchemins blindés d'armées tapies au chaud dans les murailles.
Vous jure!
Quelle bande de niquedouilles!

Une frontiére ça se ferme avec une barriére.
Peinte en jaune violent avec de zolies rayures noires.
Et des gardes barriéres tatillons, injustes et maniaques du protocole.

Comme ça existe pas encore en Gascogne...Il se sent obligé de montrer l'exemple.

En plus il semble que du maraud rôde dans les chemins enneigés.
Que des Espagnols trainent à 3 jours de cheval, que ça cliquéte ici et la.
La curiosité étant un vilain défaut..Il en est truffé à ras bord.
On se refait pas, hein?

Famélique, taillé de façon à être démantibulé par un mendiant congelé, mais armé d'une épée made in surplus de l'Ost (Si ça se savait, bonjour les râleries!uh!uh!)

Aux portes de Dax, vociférant aussi fort qu'il est maigre..


Place! Place!
Place au Maitre de Cartel!
Gaffe!
Les Pompes Funêbres et Débarras en opération!
Euh....

Vous m'ouvrez la herse, siouplait?

Il caille, les cailloux se fendent, la poire des gardes aussi..

_________________
Tableau de chasse de Guyenne:

Le ch'val, incarné par Falco.
Frontiére Armagnac/Gascogne
(Ouah! Il est fou ce canasson, il dit ou j'suis!)


Il fut poulain dans une écurie de baronnet.
A coup de sabots il a piétiné sa jumelle pour garder le lait.
La nature et une génétique farceuse le rendit noir partout sauf aux pattes et à la queue.
Poils réches, presques oranges, comme s'il venait de batifoler dans un barbecue.
Une carrure à pas tolerer de concurrence dans un prés, un dressage ayant fatigué douzes lads, palefreniers, ecuyers et un jokey distrait.

C'est le Ch'val.
Du moins c'est comme ça que l'autre le nomme.
Pas du style à le baptiser "Fléche d'argent " ou "Celeste" .

Le Ch'val.
De suite trié pour être palefroi de guerre.
Il sait galoper comme un destrier, mais pour gagner une course il mord les concurrents.
Il sait tirer une charrue, mais en spirale en poursuivant l'imbécile qui à osé lui demander un truc pareil.

Le Fossoyeur a acheté un carapaçon digne d'une monture de Vicomte parisien. Mais en efficace.

Sale bête.
Elle broute ,par pure coincidence, la glace à l'herbe qui symbolise la frontiére avec l'Armagnac.
Son cavalier étant empêtré dans de la peinture bicolore et une barriére à charniére.

C'est le désert, pas un rat.
A peine si le plus petit gravillon gelé au sommet des taupiniéres vibre.
Parce qu'il parait que l'Infanterie de Gascogne manoeuvre à l'opposé(Quel hasard ) des fois que du Breton perdu en Guyenne soit tenté par les plages de Mimizan.

Il broute, ne negligeant pas ronces, mulots intrépides, voire tortues congelées entre ses dents émaillées.


Techniquement la zone est en terre d'Armagnac.
Le ch'val s'en moque tout autant que son propriétaire.
C'est le seul point d'accés entre sa Gascogne adorée et l'Armagnac tout moche.
C'est donc chez eux.

Ce que ne peut expliquer au Fossoyeur le Ch'val c'est la bande Bretonne croisée dans la nuit.
Du lourd en épées, du 20 000 écus dans les sacoches au bas mot.

Toute façon, ils sont la pour boucler la frontiére, pas transformer les Bretons en tapis de latrines.
Quoique.

Rien à l'horizon blanchit, le givre n'est nulle part rompu par les pas d'un terrible voyageur:
L'Outrepasseur de Frontiére Fermée.

Le Ch'val boulotte une taupe égarée, deux chardons.
Son maitre prend une pose pleine de charme contre une barriére portant un écriteau.

Attention
Peinture Fraîche


Personne pourra dire qu'il a pas été prévenu.
Aelyce_h
[La légende Sangokute : un réserviste-cadet hors pair]

Une araignée-guêpe jaune et noire traînait une omoplate lasurée en jaune écrite en noire jusqu'au Capitaine qui veillait sur la mairie ce soir là encore avec sa fille, un lieutenant et d'autres hommes.

Citation:
Araignée Namaycuh,
Les bruits de botte de ton infortunée Infanterie troublent mon hivernale promenade.
Inutile de les envoyer crotter la blancheur de la route d'Eauzes, j'y ai installé ce qui lui manquait le plus.
Une barriére de poste frontiére.
Ici le calme le dispute au silence, chose que j'apprecie par dessus tout.
Nul fracas de chevaux bretons ou espagnols, pas l'ombre d'une cuirasse crasseuse d'un mercenaire.

L'endroit est si plaisant que je compte m'y congeler les chaussettes encore un jour ou deux.
Si d'aventure autre chose que du moribond franchie MA frontiére , tu le sauras au plus vite.

Amicalement,

F de Cartel

Ps: Si tu trouves Isadora et ce bougre de Sangokute , ils doivent s'être paumés dans leur propre ville, fouette les donc dans la bonne direction.


Elle ne saurait dire pourquoi de ce courrier un mot, et un seul mot attira son attention, et la fît rire aux éclats ainsi qu'avoir en même temps des larmes d'émotion qui lui embuèrent les yeux. Sangokute. Ou "La" mascotte Dacquoise, "La" légende vivante de Dax. Un ange, un vrai de vrai; déchu du ciel s'est perdu parmi les hommes, et il a embelli la vie de la brune au point elle n'envisagerait plus Dax sans ce jeune homme.

Sangokute, le jeune homme habillé tout en ocre qui oublie chaque matin de mettre ses bottes avant de rejoindre sa fameuse taverne aux 50 places, où on y boit de la bière sans réellement en connaître le prix.


Epoux de Vivi, une jeune femme charmante, faîte pour lui, elle se souvient encore de leur rencontre, elle n'y avait jamais cru. En tant que tribun, n'avait elle pas accueilli la dite Vivi déguisée en homme, et avait tout fait pour convaincre Sango d'être prudent, un ange ça donne envie qu'on le protège. Il avait fait fi de ses conseils et les voilà mariés depuis des mois. Vivi elle ne l'a vue que trois, quatre fois, mais à chaque fois ce fût une rencontre surprenante. La première fois qu'elles s'étaient croisées, Vivi avait le plus sérieusement du monde accepté que Sango les épouse toutes les deux. Sango en courtisan assidu et des plus sérieux avait comme il se doit demandé sa main à son père..mais aussi à l'amoureux de la brune, faisant rire Grinwold aux éclats.

Comment expliquer à un ange qu'elle l'aimait mais qu'elle ne concevait pas la vie avec lui : Etablir entre eux un lien plus fort qu'un lien de sang, désormais Sango est son frère de coeur, ainsi il aura oublié de la demander en mariage.
Il se présente à la mairie, mettant la brune en rogne, car il n'était pas apte à gérer sa propre bourse, celle d'une ville entière encore moins, elle lui demanda de retirer sa candidature : ni une ni deux, il se retira. Son programme quant à lui restera dans les annales de Dax.

Mais voilà que le duel s'annonce, et Sango s'inquiète pour elle. Aelyce recevait de lui au moins deux messages par jour la sommant de lui donner des nouvelles. Le duel annoncé, elle part redresser le fameux sapin Labritois avec les autres militaires, ignorant les courriers de Sango qui se répétaient qui se résumaient à "Je veux prendre ta place au duel et mourir pour toi".

Mais qui voit elle débarquer à Labrit? Sango en chair et en os, pâle, mort d'inquiètude, son petit ange adoré n'avait en fait jamais compris que le duel est sur gargotte, il pensait qu'à Labrit il il pourra enfin intervenir pour l'arrêter.
Déçu il repart sur ordre de la brune, et sur le chemin il se fait cambrioler toute sa fortune. Aelyce le retrouve quelques jours plus tard à Dax le duel était fini et lui était soulagé enfin. Il fût le seul à panser ses blessures et à changer ses pansements.
Il était néanmoins perdu, traumatisé par son voyage à Labrit qu'il avait entrepris affolé sans réellement savoir ce qu'il faisait. Pour se rassurer qu'il était à Dax et non pas à Labrit, malgré les dires de la brune, de temps à autre il courait vers sa taverne vérifier qu'elle était là, puis revenait vers elle lui assurer tout sérieux : "C'est bon je suis à Dax"


Et puis un jour le lieutenant de la caserne Dacquoise des cadets réussit à l'enrôler en tant que réserviste : Sango est désormais une graine d'élite. Or son épée est rouillée il n'avait jamais jusque là chevaucher, un entraînement s'imposait.

Le soir de Noël, elle décide de lui acheter des chausses, mais le Sango préfère les bottes, comment lui expliquer que ce n'était pas le même prix? dans la tête d'un ange, quand on n'aime, on ne compte pas, d'ailleurs, tout de suite après, le cadeau demandé sera un mantel. Sango ne verra pas la couleur rouge cette année du mantel d'une mère Noel échevelée. Elle espère que l'année prochaine il aura d'abord appris à faire des demandes moins farfelues.

Falco revient de chez les nonnes. Et qui est partant pour l'accompagner zebrer les frontières en jaune et noir? hum? Sango bien sûr!, vaillant chevalier prêt à apprendre, il ne connaissait pas Falco mais sa confiance sans bornes en elle ferait qu'il suivrait le diable en personne si elle le lui demandait.
Et sa confiance aveugle en Falco a fait qu'elle lui a tenu son visage d'ange entre les mains, l'a regardé dans les yeux et elle le lui a demandé.
Consignes données en taverne, il était fin prêt à chevaucher, l'épée et bouclier brandits, il se mit en place dans la lance..
Or le lendemain matin, il était encore et toujours à Dax, déçu. Il croyait qu'il allait se téléporter par sorcellerie du jour au lendemain sans rien faire. (même pas un click click sur suivre le meneur).

Un éclat de rire en imaginant Falco pouponner. Un monde séparait les deux hommes, mais dans le coeur de la brune les deux avaient sa confiance. Elle devait s'avouer que de les savoir réunis l'amusait au plus haut point, impatiente de voir qui déteindra sur l'autre, peut être que le noir reviendra zebré de blanc et le blanc zebré de noir? qui sait?

La brune aux yeux rieurs regardait le soleil se lever, un ciel sans nuages, même pas le sien. Elle n'avait qu'une envie, rentrer chercher son Sango, le serrer dans ses bras, l'embrasser sur le front comme à son habitude et lui apprendre à demander gentillement à un cheval d'avancer, ça lui évitera de rester une nuit supplémentaire, planté là sur son cheval immobile, à attendre de voir passer le père-Noël en retard..et le déluge..

[l'épisode du mariage "vinal" réunissant feu Sable et Sango pour la vie a été délibérément omis dans un souci de concision, même si je sais que tous ceux qui y ont assisté se souviendront de cette soirée de fous rires. Merci Sango d'égayer autant la vie des Dacquois.]


_________________
Falco.
Entre Mont de Marsan et Eauzes

Y a un truc pas net..

Ce n'est pas la route vide, son absence totale de gueux crevé de faim ou de riche voyageur pressé de verser une taxe..
Celle qu'il compte prélever afin de se rembourser de sa peinture jaune et noire.
C'est une drôle d'impression spatiale.
La nuit fut abondante en rafales neigeuses et l'aube en loups égarés.
Complément alimentaire bienvenu trouve son Ch'val.
Le lichen et l'herbe surgelée n'étant guéres nourrissants.

Ce qui était une route malcommode serpentant entre deux pans de forêt basses et des vallons encaissés propices à l'hebergement de malandrins ou d'ermites gateux a changé d'aspect.
Le Ch'val à rasé les ronciers, boulotté les arbrissaux rabougris, aplani une taupiniére et même décallé les gros cailloux en traquant les reserves de foins planquées par les mulots.

La ou jadis on avait un goulot coupe gorge on a une esplanade.
Surpris et satisfait par cette découverte révélée par un soleil égoîste en chaleur le Fossoyeur a cherché sa carte dans sa sacoche.

C'est la qu'il a commencé à se demander ce qui cloche.

Fossoyeur et cartographe, entre autre. Ce n'est pas un homme, c'est une sorte de couteau suisse Ducal des fois.
La route de Dax..Âller à l'Est, passer le Chêne de l'Oliphant, longer le promontoire de Mont de Marsan, et arriver à l'endroit où il se trouve..
Encore 10 lieues et il serait à Eauzes, chez le voisin d'Armagnac si charmant..

Cet endroit à pas de nom encore.
Gascogne est encore pas tout à fait défriché.
Si besoin il le baptisera.

Ya un truc qui débloque..

Sa carte est aussi précise qu'un tracé héraldique de ce vieux maniéré de Llyr.
En théorie il campe en Armagnac.

Eureka!

Ajoutez le Grec de couloir au Latin de cuisine dans sa liste de talents.
Compter les pas, la cadence du ch'val vaut toute les chaînes d'arpenteur.
Et le nettoyage du Ch'val a mis à jours quelquechose.
Une pancarte délabrée, délavée .

Icy commence l'Empire

Un sifflement, un saut en selle à faire enrager une acrobate de cirque, le voilà qui fonce sur une solide distance vers Eauzes.
Puis fait demi tour.
Il dépasse sa barriére et la pancarte tronant dans la clairiére toute neuve pour se rapprocher de Mont de Marsan.

Retour à la case départ.
En éclatant de rire.
Il rechauffe son encre contre son ventre, aiguise une plume et déroule sa carte.

Moi qui me croyait en Armagnac comme un filou, non seulement j'suis en Gascogne..Mais à l'emplacement de cette épopée Impériale..Qui s'en souvient mon Ch'val?

Cet endroit ..Hum..Route du Truffian? Chemin Libertad? Il va me falloir déposer notre carte dûment scellée au Conseil..

Une flambée à gauche de la barriére jaune et noire, un Fossoyeur qui danse autour en riant pour se rechauffer.
On ne pouvait rêver meilleur endroit pour symboliser la frontiére de Gascogne.
Et accessoirement ajouter cette zone aux terres de prospections de Cartel.
Le givre s'amuse à créer des spirales sur sa calvitie.
Ca serait fort sympathique si un quidam venant d'Armagnac voulait bien etrenner l'endroit.


_________________
Tableau de chasse de Guyenne:

Cesaire_h
Il descend de la butte sans son cheval...

Un paysage d'une blancheur méticuleuse, ton sur ton glacé d'un duché pris dans la gangue de cet hiver.Et le silence feutré des epaisseurs neigeuses. Les arbres dépouillés, rhabillés à la hâte de leur manteau immaculé, méfiance sous ces frondaisons trompeuses et espiègles. Il en faut si peu pour se retrouver coiffé et barbu, blanchi à la hâte...

Le quidam de cette aube pâle, scintillante de ses nacres gelées, se trouve sur la butte. Interrogeant avec scepticisme la vue, tachant de rallier entre deux buées de naseaux,le Cartel de Janvier. Le silence donne toute sa mesure, sons capitonnés et pas un passant à l'horizon.
Il lui donnerait bien raison...


Un truc cloche...

Cloche de la Nativité, cloche comme y a un lézard quelque part. Cloche comme mauvaise plaisanterie, à l'aune des rencards manqués.
Quelque chose ne va pas, ne serait l'arbre sous lequel il a pris abris. Et mal lui en prit...
Dubitatif il interroge encore le paysage, en quête de traces, de piste à suivre, confronté à l'enigme du jour nouveau...Pas l'ombre d'un Falco.
Par contre, la monture frémit dans le froid vespéral, givre à couper au couteau, un astre luminescent timide et lointoin qui ne réchauffe plus.
Et un putain de cheval frémissant, profitant d'un ecart, lors Césaire recouvre avec rigueur toute traces de cendres nocturnes.

Ce canasson s'en allant se gratter comme un ours frileux à l'écorce dure de cet arbre...
Un craquement sinistre et annonciateur lui fait lever les yeux...


Foutre dieu ! Pas...

L'averse recouvre le reste d'une phrase, épaisse et lourde, ou comment se manger dix jours de neige sur le coin de la tronche, déraper sur une butte, effectuer des moulinets en guise de rattrapge foireux et dévaler sous une bordée de jurons étouffés, la butte des souvenirs.

Tout à sa descente, il repense combien cet endroit est maudit, poisseux, pas moyen, la dernière fois il a manqué se manger deux armées. Là il déguste une rapide, brutale et magistralement incontôlée gamelle. Dans un enchevetrement de pieds, de pelisse, en mode tape tape cul, retourné vif comme une crèpe, surf d'hiver sur le ventre...Explose une pancarte dont le relief s'imprime avec précision à son flanc avant de céder en craquant. Sérieux, il ne comprendra jamais ceux qui prennent leur pied à ces jeux là. La glisse... La glisse... Je t'en foutrai de la glisse!
Pente raide où il prend de la vitesse, emporté et y a rien à faire, juste à attendre l'arrêt, m^me s'il tente bien de trouver quelque part le frein moteur.

Qui finit par arriver, avec la douloureuse sensation de choc à la tête, un fracas brutal, prêt à jurer que pour couronner le tout il s'est mangé à l'arrivée une souche posée là juste pour sa gueule.
Une souche qui parle fort.
Une souche qui remue furieusement.
Première déduction logique.
C'est pas une souche.


Citation:
05-01-2009 04:24 : Vous avez racketté Falco. qui possédait 84,34 écus et des objets.
05-01-2009 04:24 : Vous vous êtes battu avec Falco. (coefficient de combat 3), qui essayait de vous résister. Vous avez triomphé, l'obligeant à vous ouvrir sa bourse.


Des grelots comme écus tintants en pluie, quelques pièces de boeuf congelées plus tard et eparpillées sur le lit immaculé.

Un truc clochait ouaip...Tu m'etonnes.

La tronche coincée dans son haume, lui même coincé et enfoui dans la neige, un certain ahurissement, des flocons plein la bouche et le nez, Césaire, tatonne à la recherche du joyeux luron qui a eu l'honneur de l'amortir non sans mal.

Poisson d'avril...Héhé...

Evidement c'est un vague borborigme aux accents gelés, dents serrées, pince sans rire et avec gel, grande carcasse aux allures de yéti qui commence doucement à s'extraire de son terrier blanc.
Quand l'année demarre comme ça, autant passer de suite à autre chose et faire un bond dans le calendrier... Et en haut de la butte, un hénissement tonitruant... Prêt à jurer que cette saleté de monture se fout de sa gueule en prime...

_________________
Falco.
Poste Frontiére Eauzes/Mont de Marsan

Poisson d'Avril?
ROtignDjûû!


On nomme cela déficience sensorielle de la Sentinelle.
Mettez un garde à une porte, il veillera uniquement à controler ce qui entre.
Mettez un garde en haut d'une tour, il s'évertura de deviner ce qui cloche à l'exterieur du chateau.
C'est pareil avec une barriére de frontiére et le Fossoyeur est touché par cette cécité comme n'importe qui.

Dans le vallon enchanteur où la mésange lance ses trilles en défi aux stalactites diamantines une avalanche mi neige mi armure pleine le cueille au creux des reins.
Venant de Gascogne.
Une route posséde deux sens, et l'intelligence du Cartel soudainement réfrigérée s'en souvient illico.

Reflets rubis des ses gigots et bavettes en arabesques dans le ciel pur. Une Corde (Authentique article des Prisons du Louvres, 75 écus, à moins j'me ronge les artéres) va se suspendre à la barriére bicolore.
Quatre vingt quatres écus exactement jouent une brêve symphonie sur le tympan d'une flaque figée.

Le juron fait gronder toute la vallée, porteur de gravité il écroule paquets de neige et dentelles d'eau gelées aux alentours.

A peine le silence revient que deux chevaux se fendant la poire à pleines dents soupoudrent d'un surplus de ridicule les deux givrés pêles mêles.
Citation:
05-01-2009 04:30 : Vous êtes affaibli : vous avez perdu des points à certaines de vos caractéristiques.(Intellectuelles principalement)
05-01-2009 04:24 : Vous avez été racketté par Cesaire_h .
05-01-2009 04:24 : Vous vous êtes battu avec Cesaire_h (coefficient de combat 5), qui essayait de vous détrousser. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant inanimé dans un champ.


Dans une bourrasque de flocons maltraités le sac d'Os se détend, s'ébroue en dégainant une épée stérilisée par le froid.
Pour sûr qu'en cas de coupure la victime n'aura pas à crainde l'infection..

Des rondelles! J'vais faire des tranches fines fines de Spadassin! Bouge pas!
Cesaire ne bouge pas.
C'est le Fossoyeur qui claque des dents et des rotules sans rythme, mais peu importe.
Le premier coup d'épée rate la tête visée d'au moins un auriculaire de bébé.
Le second est esquivé d'un gracieux saut à pieds joints..
Une poursuite s'engage dans la poudreuse.

Autours de la barriére.

Mais d'un coup la blancheur scintille, un dur rayon solaire ovale illumine la scéne.
Ne serait ce des échos de trompettes qui retentissent?
Aristote aimerait t'il les Croques Morts?
Lumiére divine nimbant poursuiveur et poursuivi , levant des spirales de vapeur de leurs lainages trempés.

Le Fossoyeur léve les yeux au ciel, saisit par la Foi.
Et se ramasse le concept d'Aide Divine en biais sur les oreilles.
Citation:
05-01-2009 04:46 : Vous voyez l'ange Gabriel en songe. Il vous tend une échelle en vous disant : "Ceci est mon corps." Puis il s'envole en criant : "Je vous ai compris !" Qu'est-ce que tout cela signifie ?


Putentraille de blaireau en toge! Redescend que j'te taille les ailettes en pointes!
Une grande Echelle! A quoi veux tu que me serve une purée de grande echelle!!!!!!!!!


C'est beau une chose une barreau fichée dans la neige.
Niveau jeux d'ombres et de lumiéres c'est sympathique.
Les deux lurons regardent.
Puis leurs regards se recroisent...

On n'en était où?
Ah oui...Foutriquet! Reître à mémés! Tar ' tes miches! Taiâuaut!


Il serait fort malvenu d'avoir l'idée de franchir la frontiére à présent..Et dans les deux sens..

_________________
Tableau de chasse de Guyenne:

Cesaire_h
Bouge pas...La fatalité en a de drôles parfois, Césaire savoure ce trait d'humour semi celeste, les mains en chasse neige, la tête vissée jusqu'aux épaules dans son tas de neige...

Le juron tonitruant qui finit de ruiner le décor gracieux et plein d'iridescences. Le tableau est touché par la grâce, il pleut des écus, des rumsteaks, des poissons, une corde et même des echelles, faut dire que c'est l'époque des etrennes, jingle bell, jingle bell. Une étendue à la beauté des plus froides, revêtue de parure scintillante, à couper le souffle...


Ouaip...Tu l'as dit...


Simple constatation. Il bouge pas...En même temps vu la conjonction, y a rien d'etonnant. Et deux trouffions s'ebattant dans la neige. Pas à dire s'il n'existait pas, faudrait l'inventer, le Falco qui se demène comme beau diable. Rehaussé d'alegresse chevaline.
Césaire entend assourdi les voeux de sincère bonne année du Cartel. Un cri du coeur, qui lui réchauffe le sang. Il aime les effusions surtout agrémentées de ce sifflement metallique caractéristique qui illico lui hérisse l'échine et fait repartir la machine.


Bordel!

Dans son haume, son armure et son manteau de neige, mû par un réflexe salvateur, l'homme curieusement se redresse, projetant gerbes et crachant fumée opaque par les interstices.

Ouaip.. Moi aussi j'suis content de te voir, mais modère tes transports, on...

Interrompu par tant d'amour, décidément quel enthousiasme!
Césaire s'ebranle, s'enfonce dans la neige, cherchant dans un repli stratégique à mettre une distance raisonnable entre cette colère et ses miches. Jogging matinal autour d'une barrière. Il approuve l'idée.


T'as raison, faut se réchauffer.

Nonosbstant l'air furibard, le grand escrogriffe agité comme jamais, Césaire pragmatique en conclut que ce dernier se les gèle vraiment. Avec son épée brandie...
Un entrainement de l'aube congelée, pourquoi pas... La main gantée s'en va cueillir la sienne, d'épée, tandis qu'il finit d'evacuer la poudreuse du heaume et des trous de nez.
Il ne s'arrete pas à cette echelle plantée en épaisseur, cadeau du ciel, ni au rayon de soleil nimbant l'enervé illuminé, prudence s'il en faut, reculant, pataugeant plutôt jusqu'aux genoux.
Oh joie de l'hiver, oh le divin don du ciel, le mouvement est contrariéd 'un arrêt soudain, main à la garde, épée au fourreau dorsal...

Un silence interloqué, Césaire retente l'extraction... Croisant le regard d'un Falco, un instant de battement flottant comme ces flocons alentours. Une expectative. Y a comme un souci.
Il remarque l'air carnassier qui avance vers lui animé des meilleures intentions, il n'en doute pas...
A tatons vite chercher de quoi repousser l'assaut en règle et en os saillants qui se profile.
Et agripper enfin une arme raide pour la brandir en garde fou, le temps que la rage se refroidisse.


Tain...

Césaire se tient, solidement campé dans ses bottes, un rictus crispé pour le vis à vis.

Tiraillant avec obstination sur sa garde coincée et ironiquement armé d'un poisson surgelé...Comme quoi...
Tout de même la plaisanterie. Même pas la peine d'attendre Avril. Il estime qu'un peu de diplomatie serait peut être bienvenue. Encore un regard echangé, mi caustique, carrément méfiant.


On en etait à...Ahem...Bonne année aussi ?

Césaire l'homme tranquille comme toujours compose avec la Colère grondante et débordante d'un naturel spontané à faire un carpaccio de spadassin. Concluant que le froid n'exacerbe pas l'humour du Cartel en cet an de glace nouveau 1457. Le mieux etant d'attendre, d'opposer un flegme naturel, d'un calme parfait à tout débordement intempestif.
Rassemblant autant que faire se peut les vestiges d'une pèche miraculeuse... En plein desert blanc faut le faire hein ?

Il amorce une sage décicion, laissant résigné la lame au fourreau pour quand elle voudra bien décongeler.


Cours toujours, ça te passera avant que ça me reprenne. Taiaut, je t'avais pas reconnu. Oh oh oh, j'ai du poisson, de la viande, des écus par dizaine... Et...
Une corde et pas parce que t'as une echelle qu'il faut monter sur tes grands cheveux...Ah non excuse, chevaux!


Plus chauve tu meurres il est vrai. Puis ne dit on pas, quand il gele, rien de tel que l'exercice. Voilà de quoi motiver un Falco nerveux sur les bords...
Cours de survie, esprit pragmatique toujours, reste à voir qui fatiguera le premier.
Césaire corde à dextre, poisson à senestre commence l'echauffement.

Autour de la barrière.

_________________
Falco.
La Frontiére, la plus belle des frontiéres

Atta..Kôf, kôf..Pouce!

Vu du ciel ça doit être joliment géométrique leur rond dans la neige autours du trait rayé de la barriére.
Avec l'echelle et deux bouts de viandes biens placés on dirait un visage stylisé. (J'vous laisse imaginer, le terme smiley étant un poil dur à integrer)
Le Spadassin est vif, armé d'une tanche à premiére vue. Il a adopté la vitesse "Petites foulée sautillantes".
Le Fossoyeur fait dans le bond à l'arrache, ses longues chaussettes rouges se chargeant de beaux glaçons en guise de lests.
Une épée pour embrocher.
Un brochet pour embêter.
Les deux font la paire.
Si une délégation étrangére voyait le tableau elle cocherait sur sa carte: Gascogne: Terra a fada.

Une pause est demandée. Sécurisée par la poutre jaune et noire.
C'est pas qu'il est vieux le Fossoyeur, mais son famélisme gêne un peu son endurance à la longue.
Epée plantée dans une congére, il se met en mode Mécanique Horlogére Mortifére.


L'est costaud..Hop..Folie berserk!

Des rouages cliquétent dans la moêlle épiniére. Scientifiquement ça donne du:
Brigande si n'a pas plus de 2 points de forces.(IG, donc, bandes de curieux, cours improvisé de brigandage foutraque ))
C'est une façon étrange de chercher à se ramasser une rossée, mais entre poisse extrême et veine de pendu, le Cartel jue au yo yo alors..

Jugeant le poiscaille gelé comme arme d'hast de premiére catégorie, ça mérite même un ptit "Se défendre toujours" et "ne pas hésiter à tuer l'adversaire".

Bien sûr il ne prévient pas quand la pause est close.
Ce qui ôte un long copeau à la barriére et donne un coup de fouet au trot gymnastique du Cesaire.

Barbare à dentelles! Voleur de ratiches! Banni des Miracles! Euh...Fils à papa! Et vlan!

Un coup de pied latéral pour que l'echelle tombe, une esquive, un juron..
La trille d'une poule d'eau en forme de klaxon donne le signal.

Changement de sens dans la rotation!
Tu cours comme une nonne qu'à vue l'Curé par dessous!Pouf..Pouf..
Oh! Un passant en vue!
Il pointe le doigt vers l'Armagnac.
Le Spadassin réagit au quart de poil et darde son regard de roué renardvers la route.
C'est beau la discipline de la cavalerie de Cartel.
En fait ya rien, à part une ruse de môme du Falco qui ricane et vient de gagner du terrain.
Gnûk! Gnûk!

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Tableau de chasse de Guyenne:

Cesaire_h
Petits bonds sautillants et grand bonds furibonds se partagent un espace rond avec barrière centrale. C'est la guerre au poste frontière, un Falco chaud bouillant, à point avec ses chaussettes à congères. Tournez manège et les acclamations qui fusent, doux mots dédiés à l'amitié de Cartel.


Certes. Tu oublies affameur et infâme.


Il n'est pas contrariant le Césaire. Occupé à son tour de piste, des victuailles plein les bras et ayant noté l'air retors, roublard du Fossoyeur.

Et toi tu cours comme....un coq aux ergots gelés qui voudrait bien s'envoler.

Demi tour en vrac et inopiné. Il commence à s'amuser le spadassin, de voir le Cartel user de ruses pareilles.

Traitre!

Un coup d'oeil quand même vers la route, y a des instincts prédateurs, des habitudes dont on ne guérit jamais. D'un énième bond de sauterelle des neiges, le voici rattrapé, à contre sens, nez à nez.

Fieffé perfide, t'as l'air d'un fossoyeur qui vient de trouver un macchabée.
Tu l'auras voulu, c'est la guerre...


Un sourire faussement cruel, signé sur le heaume d'un index qui y imprime un tracé significatif. Hugh! Poisson épée brandie à la solennel.

Viens petit petit, Césaire va...

Décidément y a des débuts d'année dangereusement vouée à la ramasse. Apres l'arbre à avalanche, le cheval ricanant, voilà la flaque gelée...
Césaire avec un panache plein de toute sa hauteur, découvre avec fatalisme et agacement la notion d'attraction terrestre avec un dérapage hautement acrobatique.
Et derrière le bruissement d'un bond plein de jubilation.
Il tombe inéxorablement...Et quelque chose lui dit qu'il va se prendre un Fossoyeur sur le poil et à pieds joints. Jingle bell, jingle bell, vive l'hiver.


Et merdasse...

Il a quand même sourire à fleurir, brandissant spontanément son poisson de destruction massive.

Gaffe aux arètes!

Citation:
06-01-2009 04:33 : Vous êtes affaibli : vous avez perdu des points à certaines de vos caractéristiques.
06-01-2009 04:29 : Vous avez été racketté par Falco. .
06-01-2009 04:29 : Vous vous êtes battu avec Falco. (coefficient de combat 3), qui essayait de vous détrousser. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant inanimé dans un champ gelé et avec de la neige dans les trous de nez.

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Falco.
Et à la fin de l'envoi..J'te mouche!

Dégingandé, poils aux mollets dressés, haillons splendides en drapés flottants , le Fossoyeur décapite d'un coup de taille le poisson .
Sans blague! Ca aurait pu être un Espadon, on sait jamais..

Le Spadassin joue au hérisson sur le dos dans une assiette à soupe, c'est charmant.
J'devrai t'étripailler, te vider comme caille de banquet puis te farçir de ronce et te chasser à coup d'orties! (ouais, tout ça!)


Fier, campé dans la gadoue, il execute de l'art fin à la pointe de son arme.
8 bavettes, 1 goujon, du pain rassis...Des écus en veux tu en voilà!
Suffit de tapoter ici et la, de crever poches discrêtes et faire sonner la cuirasse pour que le Reître se transforme en corne d'abondance.

La richesse est illusoire. Mais personnellement chacun des deux préfére tout de même la sentir contre soi.

Quand d'un coup un paquet de beige choit d'un noisetier, une corneille s'envole en ralant.
Caramba! Cette fois c'est la bonne! Toi qui a le cul sensible..Sens tu le sol vibrer?
Au moins trois cavaliers, et du lourd!

A contre coeur il se retire de l'aplomb de Cesaire, cherchant des yeux leurs deux montures sournoises.
Elles sont loin, bien sûr. Occupées à boulotter je ne sais quoi ou qui.

La cavalcade se rapproche.
Le Fossoyeur est un fou taré, habituellement il serait déjà en train de courir vers sa lance et sa selle pour te défier ce qui vient sans en savoir la nature.
Il s'est retrouvé comme ça une fois , une pelle à la main, face à une armée.
Bin il a pas reculé.
Bah non.

Mais la..C'est bien beau de jouer au douanier mais leurs aventures ont été usantes. Entre le sac d'os qui re famélise à tout va et un Spadassin qui doit avoir autant de glace dans le casque que de cervelle, jouer aux furieux serait le meilleur moyen de fermer les Pompes Funêbres pour cause de décés.
Un comble!

Pas chien il tend une main Aristotélicienne à Cesaire pour le tirer avec lui dans les broussailles.

Ce sont bien 3 cavaliers , et vu les blasons et leur façon chaloupée de tenir en selle, des Bretons...Quoique ils ont aussi un je ne sais quoi de négligé typiquement Angevin.
Du riche, du équipé pour tailler dans le gras, du rapace qui protége un joli coffret.
Al"enfoncement des sabots il estime ça à 3354 écus ( ).
En plus c'est un Dénéré, les autres sont du même acabit.
Son Ecu est énorme à celui la.
Myrtillia serait faché si on lui abimait un tonton.

Notre duo joue aux blaireaux acculés dans les ronciers (inutile de chercher une contrepéterie..)
3 brutes..

Bon, le bazar autour de la barriére de frontiére fait désordre.
Vite! Une idée!
Dans tout le fatras qu'ils portent, ya bien un truc pour...
Citation:
06-01-2009 14:21 : Vous avez jeté un objet.


On observe..Si ils veulent jouer aux malins on rigolera..

C'est murmuré en balançant une belle buche plate gribouillée à la va vite.
De toute façon ça vaut rien une stére..

On peut lire:


Le Douanier s'est absenté
Merci de déposer vos objets de contrebande sous la barriére.

On sait jamais..Ca peut marcher..

Citation:

Groupes présents ici :

Lance de Joffrey, Blademaster, Rosebudy -

_________________
Tableau de chasse de Guyenne:

Joffrey


Petit matin, sous le ciel étoilé, la chevauchée depuis Dax n’a rien laissé comme souvenirs inoubliables. Route droite, silence entrecoupé du hululement de chouettes, poussières des chemins qui forment un nuage dans le clair de lune.

Tout à coup, barrant la route, une simple barrière jaune… un tas de détritus et une pancarte.

Citation:
Le Douanier s'est absenté
Merci de déposer vos objets de contrebande sous la barrière.
.

Les cavaliers s’interrogent…

- « continuons -nous ou faisons - nous un arrêt… ? »

Décision est prise. Le groupe s’arrêtera…la stère abandonnée les a décidé.

- « et pour ce qui est d’objet de contrebande , n’en ayant pas , nous déposerons une miche pour ce pauvre douanier. » poursuivit jo

Jo allume un feu, y dépose la bûche, pendant ce temps Rose, sa sœur sort le panier de victuaille.

Bladou semble inspecter les environs.

Il n’est pas inquiet, Jo le sait, il cherche juste un endroit ou ils pourront se reposer..

Drôle de lune de miel qui se transforme en balade de miel avec comme chambre nuptiale, paille et ciel étoilé.

Petit déjeuner vite avalé, couches préparées et Jo se love dans les bras de son chikenlove.

Comme toujours les armes restent à portées de main….Les campagnes, ils connaissent…Trop de buissons, d’endroits où un malveillant peut se cacher.

Ce n’est pas que Jo affectionne de se battre mais si il le faut , elle sortira son épée.

Tuer, elle n’aime, elle a trop vu de guerre, y a participé, y a reçu blessure…

Mais si on touche à sa famille... d’ange, elle sera démon…

Enfin, elle s’endort…Mmm pas vraiment, drôle de sensation, picotement dans le cou… on les observe, c’est pratiquement sur.

La main frôle la botte, le poignard s’y trouve…remonte un peu, Hauteclaire, son épée est là, à portée de main.

Jo se serre contre Bladou, lui murmure :

Nous ne sommes pas seuls… Méfiance.

_________________




































Falco.
The Lost Frontier

Cornedidouille! Fait froid..


Il ne se souvient plus du quand il s'est endormi à plat ventre dans la neige.
Erreur funeste par ce temps.
Mais le Spadassin l'aurait réveillé, non?
Bah non.
De toute façon il fait encore nuit noire.
Par chance il se trouve à l'abris de la bise mordante et des flocons tranchants.
Rendormissement.
Dans l'obscurité même le feu de camp des Dénéré est invisible.
..........................................

Glagla..Cesai, ai, ai reeeeee...Réééé veille toi..Glagla!

Un silence ouaté en guise de réponse.
Combien de temps a t'il somnolé?
C'est toujours l'obscurité la plus compléte.
S'il n'y avait le sol gelé il ferait presque bon.
L'air semble tiéde.
Si il ne bouge pas il craint de se momifier.
Dans un craquement de tissus se decollant de la neige tassée il se redresse, l'épée toujours serrée dans sa main enroulée de haillons.
BLONG!

Ouille de Putentraille de latrines des Dieux!

Son crâne chauve à la peau surtendue par le froid a heurté durement quelquechose.
Etant peu porté vers la sorcellerie, les enchantements et autres billevesées son second geste aprés le juron est de recommencer plus doucement.
C'est qu'il n'y voit rien le Fossoyeur!

C'est lourd, c'est concave, mais ça bouge.
Ca se souléve aussi, au prix d'un méchant effort , faisant entrer à ses pieds un flot de clarté cristalline.
Il fait jour!
Je rêve..A ce niveau c'est de l'acharnement celeste!
Citation:
07-01-2009 04:44 : Quand vous ouvrez les yeux, tout est noir. Un peu inquiet, vous tentez de vous lever et vous comprenez que vous avez dormi avec une barque sur la tête. "Une barque ?? Mais qu'est-ce que c'est que ce jeu débile où des barques apparaissent pendant la nuit, sur la tête des gens ?" Une seule explication : quelque part ailleurs, une anti-barque a dû se matérialiser sur la tête de quelqu'un d'autre, afin que la quantité totale de barques soit conservée au passage de la nuit.


Le ciel est d'un bleu clair aveuglant, la neige scintille du sol jusqu'aux plus infimes brindilles.
La barriére est moutonnée de blanc tout neuf.
Pas trace du trio de cavaliers carapaçonnés.
Pas de Césaire.
A peine quelques pistes de pas dans les deux sens..
Une fois son tour d'horizon terminé il expire un immense soupir en regardant la barque.
Aristote a eu une drôle de façon de le protéger du gel..
Autant le voir comme ça plutôt que de se sentir victime de l'humour douteux d'une divinité.

Il a faim.
Alors il suce un steak congelé.
Le Ch'val , solitaire, sort d'un taillis bien à propos.
Il est temps d'abandonner ce lieu maudit et déroutant.
Mais pas avant quelques bricolages de harnais et d'artefacts tombés du ciel.

Regardez et esbaudissez vous miséreux!
Un cheval de guerre attelé via une grande echelle à une barcasse dodue.
En cocher, un Fossoyeur déchaîné, pressé de quitter l'endroit.

Gare au distrait qui encombrera la route! Hors de question de ralentir.
La quille creuse un rail en chuintant, l'animal peut rapidement prendre son allure favorite.
Une sorte de galop désordonné accompagné de mouvement de tête inquiétants.
Du genre qui cherche à happer tout ce que ça pourra.
Labrit me revoilà!

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Tableau de chasse de Guyenne:

Un hibou, incarné par Ardath
Ça faisait plus d'une journée que la boule de poils tendance plumeau était cachée entre deux branches à se demander quand la comédie des deux hommes s'arrêterait. Ce trou paumé, c'était le sien.
En plus il s'y passait trop de trucs pas assez nets à son goût en présence des étrangers : une barrière et des perchoirs qui tombaient du ciel. Le Hibou avait plutôt l'habitude de les voir pousser, dizaine d'année par dizaine d'année de par terre.

Il serait bien allé les dégager à coups de serres, affûtées sur la chair tendre de délicieux petits campagnols gras juste comme il faut - c'est en cette saison qu'ils sont les meilleurs, ni trop chauds ni trop gras - mais y'avait comme un problème en forme de tonneau. Le Ch'val.
Il l'a bien vu tourner autour de son arbre en lui faisant les yeux doux. Et comme le Hibou est rusé comme un renard, malin comme un singe et fidèle à sa vie comme un chien à son maître il y a regardé à deux fois. C'est pas naturel une carne avec des dents si aiguisées.
Pourquoi il allait pas brouter gentiment son herbe voir se baffrer d'écorce d'arbre hein ?

Nop, il y est resté bien sagement sur sa branche, la tête dans les plumes comme toute bonne chouette effraie qui se respecte. Il en avait connue une un jour, plutôt tachetée, qui s'appellait Milly et qui venait de l'est, elle avait un délicieux accent russe et un goût prononcé pour les oeufs de poissons. Il a jamais compris pourquoi.

Maintenant que l'osseux cannasson est parti avec son non moins osseux propriétaire un inventant le ski-jöring 6 siècles avant l'heure le Hibou est capable de reprendre sa position.
Il aime bien la barrière au milieu du passage, ça lui évitera de trop se refroidir les pattes quand il veillera au grain ou plutôt au mulot.
Trois coups d'ailes en forme de Flap Flap Flap et il s'y perche. S'y dandine et remue du croupion.
Ouais, ça lui plaît. Il va voir ce qu'il peut y faire. Pour ça, rien de mieux qu'un somme. Ferme un oeil mais juste un dès fois que le prédateur équin revienne chercher son du et médite.

Les Hiboux ne sont pas ce que l'on croit.
Falco.
Labrit

Des chevaux j'avais dit! Pas des poney!
Pis que quelqu'un balance cette flute dans une mare nom d'une rotule de Christos!


Ca remue depuis le matin à Labrit la bucherônne.
La banniére de Cartel a remplacée la charette du Fossoyeur, le ch'val porte plaques et fontes pleines avec un bel écu tricolore bien connu.

Cartel.
Pas une Maison Noble pour faire joli. Du traditionnel, avec cavalerie et maisnie foutraquement efficace pour faire rire jaune ceux d'en face.
Enfin ça c'est la théorie.

La on a plus un ptit paquet d'ivrognes et de donzelles décoiffées qu'une fiére troupe nobiliaire.

Avec un immense et famélique chauve qui hurle, marmonne, gesticule en tout sens.
Parfois il se rapproche d'un lutrin pour parapher des missives, parfois il recompte les pains de guerre, le plus souvent il brasse du vide.

Mais ça fonctionne plus ou moins.
Deux escouades prennent forme.

Mais qui donc joue à détruire des tympans avec une flûte infernale?



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Tableau de chasse de Guyenne:

Eilith
Labrit - Le manège pas enchanté (nan, pas enchanté du tout!).

L'adolescente avait voulu mettre un peu d'ambiance avec l'instrument ramené du Béarn.
Faut dire, elle avait tâté le terrain auparavant en taverne. Et tout le monde avait apprécié sa performance musicale. Enfin, personne s'était plaint, ce qui revient au même.

Du coup, la voilà qui essaie de motiver les troupes avec un petit air de son crû, à savoir des notes discordantes qui mises bout à bout pouvaient faire penser à une animalerie qu'on amènerait à l'abattoir (on vous laisse le choix des animaux, toute façon, ils couinent tous pareil au moment d'y passer). Elle sent qu'elle va bien plus apprécier ce voyage que la dernière fois, surtout qu'elle a ramené des compagnons pour son poney. Parce qu'être le seul poney de la troupe, ça le fait se sentir à l'écart, et après, il a du mal à rester dans le rang, sinon.

Mais voilà que les dispositions qu'elle a prises ne semblent pas au goût du Fossoyeur.
Elle fait un peu la moue, étonnée que quelqu'un critique ses initiatives en matière de transport. Et surtout veuille balancer sa flûte. C'est pourtant lui qui avait tout écouté ce matin. Avec du persil dans les oreilles, certes, mais ça, ça compte pas trop. Elle essaie d'argumenter un peu, laissant un peu de répit aux oreilles de ses camarades.


Ben, je peux pas laisser mon poney tout seul, sinon il va encore bouder. Il aime pas trop quand y a que des chevals autour de lui. Et puis, ça va aussi vite qu'un cheval, un poney, hein.
Et aussi, mon pipeau, faut pas le balancer, quand même, c'est un cadeau. Et tout le monde aime l'écouter, en plus, personne a rien dit contre.


La troupaille semble se scinder en deux, de manière à voyager de manière plus efficace.
Étrangement, elle constate que tous les autres membres du groupe sont allés en face, derrière Falco, tandis que reste derrière elle un couple trop occupé à se faire des papouilles pour se rendre compte de quoi que ce soit.

Eilith fronce les sourcils, et joue encore un peu, histoire de se venger. Enfin, elle s'arrête, et, de mauvaise grâce, va rembarquer les poneys, pour les échanger contre des étalons. Y compris son infidèle Gali, qui, trop content d'être débarrassé d'elle, va aussitôt rejoindre ses congénères pour piquer toute l'avoine de l'auge de ses voisins.

La jeune fille revient après quelques minutes, ayant troqué sa flûte contre un chandelier. Faut bien, sinon ils vont encore avancer sans rien voir, et se tromper de route, elle les connaît. Heureusement qu'elle est là, tout de même.
Elle fait un grand sourire à Falco, et retourne ranger ses affaires sur un truc qui ressemble vaguement à un cheval, de loin, par temps de brouillard.
Et s'empresse de planquer un chalumeau dans sa besace.
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