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[RP] Ooooh oui ! Sculpte mon corps !

Griotte
Fin de soirée. Une loge dévastée. Des éclats de verres parsemaient le sol. Un pied de chaise trônait sur la coiffeuse au miroir brisé. Le reste de l'assise gisait sur le tapis, abandonné au milieu de la pièce. Les fauteuils entourant la table basse étaient éventrés et se vidaient de la paille qui les rembourrait. Les coussins vomissaient leurs plumes. Des vêtements de scène étaient éparpillés aux quatre coins de la pièce. Une tornade était passée ? Non. Juste un trio passablement éméché.

Enroulée dans un large pan de tapisserie encore à moitié accroché au mur, une brune se poilait de rire en s'agrippant au tissu comme une forcenée pour maintenir son équilibre. Sous ses yeux hilares un blond déguisé en Claudia Chiffon et une rousse vêtue de multi-couches, la faisant ressembler à un oignon géant avec deux tout petits bras.


Vous avez l'aaaair trop naaases ! Pire qu'des pecnots ! Ahahahahah !

*SBAAAM !*

Aïeeuh !

Sous le poids de la morveuse, le pan de tapisserie venait de se décrocher entièrement du mur. Vautrée au sol, elle essayait de se dépêtrer des plis du tissu dans lequel elle était enroulée comme un saucisson.

Au lieu d'vous marrer, vous pourriez v'nir m'aider ! Sinon faudra l'trouver ailleurs vot' modèle...

Modèle pour quoi déjà ? Elle n'en savait fichtrement rien. C'est qu'avec tout ce vin dans le nez, elle avait comme qui dirait oublié.
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Enguerranddevaisneau
[ Ca balance pas mal à Paris, ca balance aussiiiiiii !!!!!!]

Et ca balançait en effet. En avant, en arrière, à droite à gauche... Balancement irrégulier, provoqué par le vin de qualité, Angevin s'il vous plait!
Ils étaient trois, enfin, de ce que le blondinet voyait encore. Deux femmes et lui. Situation plus qu'intéressante en soit si ses sens n'avaient pas étais engourdis par le vin.
Ses sens.

Il paradait, en tenue de femme, qu'il avait était forcé d'enfiler par la tyrannique Blanc-Combaz/ Corléonne..
Dur la vie diriez vous? Et bien pas lui. Il se découvrait ici une nouvelle passion pour le théâtre, se mouvant tel un félin (et bourré le félin) en imitant le mouvement des hanches provocateurs et indolent de la célébrissime Claudia chiffon...:


Ta ta ta ta gueule...

Inclassable. Inégalable, pour sûr qu'il faisait ca encore mieux que l'originale.
Première remarque de la cerise, qui vient agacer les oreilles Vaisniennes, et à lui de répondre, juste avant la chute:


C'est vous la naze ma chère...Vous vous prenez pour qui 'vec votre rideau...'n'princesse? z'en avez pas la...La poitrine d'abord!

Et il savait de quoi il parlait. Certes, il n'était pas censé en parler, mais l'intention n'était pas mauvaise. Ni même la chute qui vint à point. Superbe rire qui s'ensuit, il la montre du doigt alors que sa tenue de Claudia laisse apparaitre ses cuisse blanchâtres, quelques secondes certes, mais suffisamment pour lui rappeler qu'enfiler des Braies au plus vite ne serait pas une mauvaise idée...
Mais la réplique Griottine refait surface, et il sursaute...Un modèle?!? Comment avait il put oublier...Il devait sculpter la griotte, avec la tête d'Ygerne, ce qui devait donner un résultat PAR-FAIT. Du moins vendable.

S'approchant donc de la brunette, il lui tend une main salvatrice, la relevant au demeurant, tandis qu'elle s'échoue tout contre lui..
Premier contacte.
Chaud.
Sourire niais sur le visage masculin, et un superbe "hin" tout aussi maladroit.
Et the réplique alors qu'elle est toujours collée à lui:


N'ayez crainte, c'bien ma dague q'vous sentez..

L'alcool n'aidait apparemment pas à s'exprimer correctement il sursaute de nouveau.
La sculpture!
Décidant d'impressionner ces dames:


Bien, appelons...Mon v'let, pour qu'il me ramène Mon matos, d'ART-ISTE! Z'allez voir, j'l'ai bien dressé!

Se saisissant d'une cloche, il la fait sonner.
Le temps passe, et le valet n'apparait pas...Sourire embarrassé pour ses compagnes, il retente sa chance...Rien.
Posant la cloche, il se racle la gorge:


FOUTRE DIEU DE BOR [s'auto censure ] RAMENER SON CUL!!

Et voila que le valet apparait:

Z'en avez mis du temps! Allez m'chercher des pavés, une épée...Un marteau...Et du vin!!!

Et se tournant vers les deux dames, sourire engageant sur le visage:

Fort aise, Griotte, nue sur une chaise, pour le corps, Ygerne..Bah faites nous un sourire coquin! Le sexe, c'est ce qui rapporte le plus de nos jours!
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Ygerne
[le dindon de la farce]

Mouai… quand elle avait proposé un « after » au blondinet… Elle n’avait pas imaginé que Griotte s’inviterait aussi à leur petite sauterie !

Y avait comme une impression de déjà vu : un autre blondinet, dans d’autres circonstances, mais dans une situation semblable… Bref elle partait sur un apriori un peu négatif la gamine.

C’est que, en plus, elle était blessée dans son amour propre. On l’avait attifurée comme une pièce montée et on avait choisi un autre modèle pour sculpter son corps. Il est vrai que l’Ygerne est bien maigrichonne, que ses formes sont proches du rien du tout mais c’est pas comme si le modèle de substitution était bien gros, elle !

Elle observait donc les jeux de la jeunesse dorée. La rouquine était bien plus habituée à boire et finir en bonne compagnie dans du foin que dans une loge avec du vin hors de prix à détruire tout ce qui passe sous la main. Rappelons qu’Ygerne est une vagabonde devenue chambrière, bref une rien du tout. Et donc victime toute désignée pour jouer les souffres douleurs de deux nobliaux qui ne pensent qu’à se grimper dessus.

Mais l’avantage quand on sert le beau monde, c’est qu’on apprend à ne pas se formaliser de tout et l’on devient bonne comédienne.


Hey la ! Sont ouuuu les tonneaux ! Y a plus rien pour se désinfecter le gosier ici ! C’est quoi ce binzzzz !

L’alcool et la drogue : sa porte de sortie.

Z’avez intérêt à bien m’scuuuuplterr… VOUS !

Elle avisa un fauteuil qui semblait confortable. Mais sa tenue multicouche l’empêchait de se mouvoir correctement. Elle estima donc la distance entre le moelleux du coussin et son postérieure et se laissa tomber… à côté du siège en question.

Oups…

Elle se roula sur le ventre et tenta de se mettre à genoux pour se relever mais c’est qu’elle était empêtrée dans ses habits la rouquine.

C’qui fait chaud…

Et le premier pied qui réussit à prendre appui sur le sol fut fatal pour son costume. Le bruit de déchirure ne laissa aucun doute sur ce qui venait de se produire. Une couture avait sauté.

Mais la gamine ne se formalisa pas plus. Elle déchira ce qui restait des jupailles en surnombre et découvrit la joie des jupes courte.

C’va mieux comme ça.

Elle put enfin se laisser choir sur le fauteuil, poser les jambes sur l’accoudoir et sourire au jeune noble.

Faites du beau travail… m’en faudra une pour Aimbaud.

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You have to kiss many Frogs to find a Prince
Griotte
La Griotte ne s'était pas incrustée dans la sauterie de la rouquine. C'est le blond qui l'avait invité à se joindre à eux, nuance ! Blond qu'elle repoussa avec une vigueur plutôt faiblarde lorsqu'il lui parla de sa dague. Ainsi c'était une arme qu'elle sentait contre son flan ?

Mortescouilles ! Vous allez m'baaaiseuuh blaisser, baron !

S'écartant en titubant, la Blanc-Combaz se laissa choir dans l'un des fauteuils abimés. Manquait le matos pour que l'artiste en herbe puisse commencer son oeuvre. A la vue de la réactivité du valet, l'attente ne faisait que commencer, temps que mit à profit Ygerne pour râler un peu, se viander en beauté et raconter des conneries.

Tu vas lui envoyer une statuette de toi à poil ? Hinhinhin ! Quelle idée SPLEEEN-DIIIDE !

La morveuse n'aurait pas trouvé mieux. Quoi de plus provoquant que d'envoyer une réplique de soi-même à son meilleur ennemi ? Dommage que ce soit une réplique dans son plus simple appareil. C'était un peu moins valorisant qu'une pose en armure, où elle brandirait une épée en écrasant du pied le cadavre d'un sanglier, emblème de la famille Josselinière... mais il faut reconnaitre qu'il était plus aisé de se dévêtir que de chasser le sanglier pour le transformer en modèle.

Tu crois qu'il va te reconnaitre ? Sinon... sinon c'est pas marrant !

La brune aimerait bien être là pour voir la tête du Josselinière quand il réceptionnera son présent. Allait-il piquer un fard ou se tordre de rire en voyant la sculpture ? Qu'allait-il en faire ? Echouera-t-elle sur sa table de nuit ou trônera-t-elle sur son bureau au conseil bourguignon ?

Ooooh l'Vaaaisneau ! Ho ho ho ! T'entends ? Y faut qu'elle soit vraiment, mais alors VRAI-MENT faarpaaaite !

Se levant, elle se rapprocha du blond pour lui agiter un index mollasson devant le nez.

S'non on va s'vexer en plus ! Tu copies bien mon corps et t'oublies pas la tache de rouquine... les rousses tâches ? Les tâches d'rousses quoi ! de Gégeeerneeuh, hein ! C'est c'qui fait tout son chââârme. Comme ça on sera fâââbuleuses !

Clin d'oeil à son amie. La brune s'écarta du baron en commençant à déboutonner sa chemise. Fort heureusement, ses doigts, rendus malhabiles sous l'effet de l'ivresse, n'avaient réussi qu'à faire sauter deux attaches lorsque la môme prit soudain conscience d'une chose :

Une statuette de toi à poil, donc de MOI quoi ! Mais ça va pas la tête ?! Hors d'question qu't'envoies un truc pareil à Aimbaud ! Je pos'rais pas ! Aller vous brosser !

Machine arrière, les doigts commencèrent à refermer la chemise. Ils tentèrent du moins.

Mais boooordeeeeleeuh !

Agacée de devoir se dépêtrer avec son vêtement, la Blanc-Combaz déclara forfait en poussant un bruyant soupir.
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Enguerranddevaisneau
Les outils enfin arrivaient, et étaient déposés devant sa parfaite personne. Le valet suait encore de l'effort, à croire que les pavés de la capital était vraiment bien ancré dans le sol.
Ricanement du jeune maitre, qui congédie le serviteur pour reporter son attention sur les deux jeunes femmes en sa compagnie.

Belles, elles l'étaient toutes deux à leurs manières. L'une brune, l'autre rousse, toutes les deux le verbe haut et un corps malingre, pour sur que physiquement parlant, l'une valait l'autre. Mais que voulez vous.

Leurs faciès aussi était pas trop mal. Entre les traits légèrement Coléonniens de la Griotte, et les taches de son de la rouquine, elles incarnaient deux jeunes filles dans la fleure de l'age.
Mais voila, l'une était d'ascendance noble, l'autre non.

Pas que la Ygerne ne lui plaisait pas, il se serait fait un plaisir "d'afterisait" avec elle, mais, ayant rencontré la jeune B-C dans la soirée, il ne pouvait pas quitter les victoires sans un entretien au préalable, et comme en sus, malgré l'alcool, il restait un homme intelligent, pourquoi ne pas joindre l'utile à l'agréable.
C'est pourquoi la cerise se mettrait à nue.

Autre raison également, qui l'avait poussé à faire venir la Griotte avec lui et la rouquine. C'est que les rouquines généralement, lui couraient toutes après, sans exceptions, de par ce fait, son harem personnel était déjà bien emplit de ces charmantes créatures à la chevelure de feu. De plus, saoul, il ne pouvait se permettre de perdre le contrôle, et mettre enceinte une chambrière et ne plus s'en souvenir le lendemain, pour qu'elle lui réclame tunes et autres fariboles, plutôt caner dans l'heure qui suivait.

C'est pourquoi, au lieu de deux, ils étaient passés à trois, chiffre tout à fait agréable en soit, qui provoquait dans la caboche Vaisnienne des fantasmes inavoués qu'il mettrait bien en pratique de suite.
Mais le travail d'abord.

Les filles elles, continuaient toutes deux de disserter, alors qu'il cuvait tranquillement son vin, portant par intermittence le goulot d'une bouteille à ses lèvres.
Une statuette pour Aimbaud, une chouette idée. Pour sûr que pour emmerder l'escuyer tranchant, il aurait bien tailler un pénis sur le corps de la Ygerne, et se serait arranger pour qu'on le découvre avec cette statuette dans les mains. Réputation de Grec assurée.


Oui, je ferais le paquet cadeau pour Aimbaud, n'ayez crainte mesdemoiselles...

Nouveau ricanement, et voila au tour de la brunette de faire des siennes, faisant soupirer le blondin, qui non, on le répétait n'avait aucune patience!
Elle ne voulait pas se foutre à poil? Tudieu, et puis quoi encore!
Il allait falloir ruser, être fort et fin:


Griotteuuuh, cessez donc de vous exprimer comme une charretière, vous poserez...Cela va de soit.

Sourire en coin, style bogosse le retour, il passe une main d'éphèbe dans sa crinière d'or.
La SE-DU-CT-ION rien de tel pour amadouer son prochain. Art dans lequel il excellait qui plus est, étant en sus un excellent partis.


Un service en valant un autre...Ygerne et moi même vous serons redevable..

Il voyait déjà comment lui rendre la monnaie de sa pièce, mais savait que souvent, il était loin (soit à des année lumières) de la réalité.
Prenant un air tout à fait professionnel, il insiste:


Nue donc, prenez une pose lascive, souriez et mettez en avant votre poi...Enfin, ce qui vous sert de poitrine...

Et de se tourner vers la rousse, sourire mutin fiché sur son minois:

Pour un soucis technique et rendre le rendu final parfait, vous devriez également poser nue. Je suis un artiste et ne travaille pas avec de la demi-mesure mesdames.

Et il ne passerait pas à côté de l'occasion soit ce rincer l'oeil gratis. C'était purement professionnel.
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Ygerne
L’est où la bouteille de pinard ? Ah ouai ici parfait… une petite main attrape le contenant pour laisser couler d’une traite le contenu dans son gosier. Maintenant ça ira mieux… farpait comme dirait la Griotte… Y a pas un peu de Kirsch dans le coin ?

D’ja *hips* c’est moi qu’ver..a la statue à Pasbeau.. Nabot…Aimbaud ! *hips* C’que j’l’aim..hum.. déteste et *hips* qu’c’est moi.. d’le faire.


Ce point méritait d’être clarifié et c’est choses faite. Inutile d’informer que l’Ygerne n’avait pas suffisamment les idées claires pour imaginer l’effet que provoquerait une statue d’elle nue dans les mains d’Aimbaud. Actuellement un unique sourire béat illuminait son visage à l’idée d’offrir un cadeau à son ennemi préféré et trouver un énième prétexte fallacieux pour lui écrire quelques menaces.

Enfin pendant que ça travaillait là-haut, elle ne porta pas grande importance à sa compagne de soirée qui faisait sa mijaurée. Bien un truc de nobliotte ça !

L’Ygerne avait moins de scrupules. Et son métier de chambrière lui avait appris qu’on ne refusait jamais rien à un noble. Et quand le titré n’est pas un vieux pervers, croulant et moche, on y met d’autant plus de vigueurs.

Ça m’d’range *hips* pas, de me mettre nue.

En plus il fait chaud. Et on est en train de faire de l’art, y a donc pas de mal.
Mouai… elle espérait quand même qu’Erwelyn n’apprendrait jamais comment sa chambrière passe ses soirées à Paris ! Faudrait pas la choquer ! Elle ne comprendrait pas les trucs de jeunes !

La rouquine avait aussi conscience qu’elle allait être immortalisée et rester dans l’histoire grâce à cette œuvre ! Ça ne se refuse pas ! Et fallait en tout cas pas compromettre la réalisation de la statue.

D’un geste souple elle retira les multiples couches de vêtements et c’est en tenue d’Eve qu’elle prit la pose : jambes posées de façon désinvolte sur l’accoudoir du siège, pied qui balance innocemment dans le vide, buste offert à l’artiste en herbe et la tête rejetée en arrière, cheveux qui cascadent dans le vide. Position ultra pas confortable, mais parait qu’il faut souffrir pour être une star.


‘iotte, on a d’boulot.. vas’y, fait pas ta sainte.

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You have to kiss many Frogs to find a Prince
Griotte
Quand on veut quelque chose, suffit d'avoir des arguments convaincants pour obtenir l'objet de ses désirs. Il faut savoir se montrer persuasif. Avec son histoire de service en valant un autre, et même deux autres, puisque la rouquine était elle aussi impliquée dans ce traquenard sans queue ni tête, le baron venait de marquer des points. Des arguments il en avait. Enfin, au moins un. Par chance, il était assez convainquant pour contenter un esprit plongé dans les vapeurs éthyliques. En temps normal, la morveuse l'aurait directement envoyé bouler, mais la normalité chez elle ne se résumant pas à être ivre tous les soirs, elle se plongea dans les négociations :

J'veux bien vous rend' seeerviiice, mais à une condition m'sire l'baron...

Levée d'un doigt en l''air pour bien marquer ses propos.

En échange vous allez m'aider... m'aider àààà... àààà rend' Un Beau jaloux. Et Cas Chiant aussi !

Baissant son doigt, elle s'approcha du baron et tapotta son index sur le torse du gringalet.

Vous allez viendre en Bourgogne. Vous s'rez mon prétendant. Mais pas un vrai j'vous préviens ! Les blonds c'est paaas mon genre du tout... Mais alors pas du tout. C'est trop plouc du blond, mais breeef ! J'vous présent'rais Papa et on f'ra comme si vous m'aimiez et tout l'tralala pouet pouet !

Ca c'était de l'idée trop du génie ! Pourquoi n'y avait-elle pas pensé plus tôt ? Peut-être parce qu'elle n'avait jamais eu l'occasion de côtoyer de près du bellâtre noble de son âge, mis à part les deux casse-noyaux bourguignons. Eux ça comptait pas !

Se tournant vers Ygerne, la môme s'apprêtait à lui faire la leçon de morale en lui disant qu'une seule fille à poil ça suffisait amplement, mais la jeune chambrière était déjà nue comme un ver. Mais quand est-ce-qu'elle s'était désapée, elle ?


Waaah ! Mais t'es rousse tout partout ! J'me d'mandais si c'était juste les ch'veux ou pas... J'avais j'mais vu d'rousse toute nue moi. Des brunes oui... des blondes aussi. Des chatains et même des viocs, ça m'est 'ssi arrivé. Mais des rousses aaaah ça nan ! Jamais.

Comment ça, c'est louche ? Mais pas du tout ! Mam'zelle est la fille d'une catin. Elle en a vu défilé des vertes et des pas mûres. Mais pas des rousses, non. Sa découverte lui avait fait oublié les remontrances qu'elle devait faire.

Bon et toi Ygerne, tu dis pas qui est l'corps d'la statue ! S'non j'raconte tout à Lynette ! Et tu m'devras aussi un service !

Zieutant tour à tour le blond et la rouquine :

Hips ! Marché conclu ?
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Enguerranddevaisneau
La situation prenait une tournure tout à fait alléchante en cette fin de soirée. Déjà, la rouquine était à poil, et le baronnet, bien que jeune, était un amateur de chair fraiche.
Il avait eu l'occasion déjà de tester sa virilité en compagnie de femme racée, mais également sur le petit peuple, et savait pertinemment que peu importait la condition de sa partenaire, souvent les femmes étaient faites pareilles.
Mais la rouquine, comme le dit si bien Griotte, était rousse de partout, et ca, oui ca, ca avait le dons d'émoustiller-Professionnellement parlant- l'artiste de cette nuit.

La langue pendante, les yeux comme des billes, et le palpitant qui palpite, il ne lâche aucunement..Le regard...De la Gerne.
Sifflement qui franchit ses lèvres, à lui d'ajouter, après une lampée de vin un truc du genre:


Pioufff, quel MAAAAgnifique modèle, vous me voyez triste de ne pas pouvoir faire la statue en couleur..

Oui, il aurait était intéressant - et toujours professionnellement parlant- de regarder la jeune femme de plus près pour représenter avec fidélité chaque tache de son, chaque courbe, chaque poil pu...Bref, il se serait donner un mal de chien à reproduire cette jeune femme - Sur un statuette et professionnellement parlant, si vous avez pas encore compris.

Ajoutant à la suite de sa modèle nue un discret:

Ouai, fait pas ta pince, pais moi un einssse..

Il laisse la Griotte proposer son marché, ce qui a le dons de l'arracher à sa contemplation -professionnelle.
Sourire quant à la demande Corléonne, il suit chacun de ses mouvements, se demandant au demeurant si il ne perdrait pas la vie en acceptant ce contrat qui en sus lui plaisait beaucoup.
Explication: Foutre la rage aux deux pecnots qui l'avait emmerdés en début de soirée n'était pas pour lui déplaire, mais il savait le père blanc Combaz plutôt friand de la hache et de tout autres instruments ayant pour vocation d'éviscérer, d'écrabouiller, de pourfendre, de couper, de broyer, de détruire...Il hésitait donc.
Mais ce qui le fit tiquer, plus que nécessaire, fut son allusion quant à sa blondeur:


Tututu...Z'avez tort! Le blond, c'est bon, c'est doux, sa fond sous la langue.Et quand c'est lui qui s'en sert, j'vous raconte pas... Et en plus c'est classe et ca sent bon...Alors, dites pas d'conneries quant à votre dénie pour moi et mes semblable, vous pouvez pas résister, c'est presq' viscérale...T'compris?

Langage de charretier, il se mord la langue, regrettant déjà l'alcool ingurgité, tentant par la même occasion de se rassurer quant au fait qu'il se retrouvait en compagnie de deux ponchardes reconnues. Il s'en remettrait, et retrouvait le lendemain de sa superbe, foi de Vaisneau!

En attendant, j'accept' vot' marché, mais si on m'coupe mes bijoux d'familles, moi j'vous les fait bouffer ma p'tite..!

Une nouvelle gorgée, comme pour se donner contenance, il continue:

En attendant, t'fout à poil, et si t'pouvais...T'coller à ta copine...C'pour le réalisme d'l'oeuvre...T'as l'droit d'la toucher hein?!?

Oui oui, elle avait le droit, toujours pour la réussite de l'oeuvre, cela va de soit.
Prenant place sur le dernier fauteuil, il se saisit d'un pavé, de son coutelas et du marteau, prêt à tailler, sans qu'une seule fois, le fait qu'il ne sache pas travailler la pierre vienne lui effleurer les tympans.


Allez, 'xécution!
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Gnia
Bien sûr, la Saint Just était venue assister aux festivités organisées par sa jeune protégée.
Bien sûr, elle avait passé la moitié de la soirée à se saouler pour atténuer ses saignement de tympans.
Bien sûr, elle avait fini pas trouver une buvette ambulante au détour d'un couloir et par y rester scotchée, ne réalisant pas avant la fin du tonnelet de piquette que le spectacle était fini.

Alors, il avait fallu déambuler dans les couloirs jonchés de reliquats de bouffe, boisson, gerbe et autres émanations provoquées par le rassemblement de beaucoup de personnes dans un même lieu pour trouver où se planquait sa jeune dame de compagnie et la féliciter.
Evidemment, ça l'avait vite gonflé, la Saint Just, de devoir chercher toute seule dans ce dédale de portes toutes identiques. Donc bien évidemment, elle avait alpagué un truc qui ressemblait à un grouillot de service qu'elle avait houspillé jusqu'à ce qu'il lui trouve où se planquait la môme Blanc Combaz.

Et putain... Y'avait de quoi pas être déçue du voyage...
D'une porte légèrement mal refermée émanaient des voix étouffées par l'épaisseur de bois, mais que l'on pouvait aisément deviner avinées.
Du bout de ses souliers de madame, Agnès aida la porte à s'ouvrir plus largement et contempla un instant médusée le spectacle intimiste qui se déroulait sous ses yeux.

Une loge qui ressemblait à un champ de bataille, une rousse de partout qui minaudait devant un blond. Un blond qui semblait diriger un orchestre, un petit tas de pavés à portée de main, et la môme Griotte, débraillée, à deux doigts de rejoindre la tenue d'Eve de la rouquine.
Et parce que c'est pas drôle sinon, l'Infâme arriva pile au moment où le gringalet suggérait à ses compagnes d'orgie de se coller l'une à l'autre.

Silencieuse, médusée, elle haussa d'abord un sourcil surpris, le temps de prendre la mesure de la situation. Puis un sourire mauvais retroussa les lèvres pleines de la Comtesse avant qu'elle ne s'avance et toussote pour signifier sa présence.


Le bon soir, charmante compagnie, j'vous en prie, vous dérangez pas pour moi, continuez...


Le regard teinté d'une lueur qui annonçait rien de bon et qui jurait avec son sourire un peu surfait, elle se glissa derrière le mâle de la soirée et posa les deux mains à la fois douces et fermes sur les épaules du chef d'orchestre vautré dans son fauteuil puis elle murmura à son oreille d'une petite voix mielleuse

Ainsi vous êtes... sculpteur ? Si j'en juge à vos outils... Jolis modèles que vous avez dégottés là.. C'est pitié que vous ne soyez point artiste peintre...


Lentement la Saint Just laissa glisser ses mains sur le torse du jeune homme jusqu'à atteindre le bas ventre. Le visage posée sur son épaule, un bras barrant le buste frêle du blondinet et une main dangereusement proche de ses petits bijoux de famille, la voix sucrée souffla à son oreille


Vous disiez tantôt que vous teniez beaucoup à vos grelots...

Et la main de se saisir du paquet sus-mentionné sans aucune délicatesse, les doigts resserrant inexorablement leur prise dans leur étau

Et je crois que si vous voulez être encore en mesure un jour de procréer, mon petit, il va falloir vous résoudre à abandonner l'idée de déshonorer ma damoiselle de compagnie... Son père n'apprécierait pas... Et j'ai aucune envie de fâcher son père... Vous comprenez, j'en suis certaine....

Et comme de bien entendu, ce fut sur cette dernière phrase que les doigts se refermèrent brusquement sur leur prise. Affichant toujours un petit sourire plutôt flippant, Agnès releva son regard noir sur Griotte et gronda

Rhabillez-vous, Damoiselle ! Et fissa !
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Enguerranddevaisneau
[Tends moi ta main et prends la...mienne?]

Il y a des jours ou on se dit, à un moment précis, souvent mauvais, que l'on aurait certainement mieux fait de rester couché.
Mais pas Enguerrand.

Non, le Vaisneau était pour sa part un de ces êtres qui croyaient dur comme fer qu'ils étaient au dessus de toutes douleurs morales comme physiques, utopie auto-proclamée et souvent éprouvée avec ca. Mais étant un optimiste depuis aussi longtemps qu'il s'en souvienne, il n'avait aucune once de prudence face au danger, et d'autant plus quand il était caractérisé par une femme qui malgré un air revêche restait plutôt désirable.

L'entrée de l'inconnue, avait comme jetée un froid, dissipant telle une bourrasque de vent hivernale, la chaleur qui grimpait précédemment en flèche dans la pièce. Griotte comme la rousse s'étaient toutes deux immobilisée, fixant l'entrante. Entrante qui s'était glissée dans son dos, pour apposer sa main sur son torse jusque ses bijoux.
Jolie entrée en matière.

Et sourire qui sublime le visage noble du baron éméché qui même dans ce genre de situation ne pouvait pas -que voulais vous, c'est dans ses gênes, et ca vient de maman- s'empêcher de jouer le malin.

Et ceci, malgré la douleur naissante au creux de ses cuisses qui faisait monter les larmes au yeux de notre cher et tendre héros.


Ouille..Vous...Devriez...Mettre les deux mains...Pour plus de maintient..

Tout était, vous l'avez compris, dans la poésie...L'attaque était vicieuse et comble de tout, inattendue, c'est pourquoi, comme tout prédateur qu'il était, il répondit de la même manière, soit l'attaque mais verbale:

De plus...Il serait bon que vous enleviez vos main de mes...ouille...Attraits...Vous êtes sublime...Mais trop...outch...Mature pour un jeune homme de mon acabit..

Réplique suivie d'une tape ferme sur les mains de la comtesse.

Et je vous ferrais couper les mains pour ce geste!!!

Oui, il avait osé, mais avait pendant sa tirade, reculé de quelques pas, et se trouvait maintenant à une distance de sécurité plus que rassurante. Il n'avait pas la présomption de se surnommer l'écuyer tranchant de pétaouchnoque..
Le Vaisneau était ce genre d'animal qui pour intimider l'ennemie faisait la roue, mais qui à la moindre menace sérieuse fichait le camp sans demander son reste.

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Ygerne
[Une souris verte…]

Qui courrait dans l’herbe.. je l’attrape par la queue, je la montre à ses messieurs…

Le regard du blondinet posé sur son corps avait éveillé des soupçons sur ses qualités d’artiste.
Les répliques de la Griotte ne lui avaient laissé aucun doute sur ses capacités à faire chanter le jeune homme.
Et ça sentait le roussit avec l’arrivée de la dernière invitée.

Ygerne était chambrière mais pas dupe. Elle risquait de perdre sa place si ça se savait qu’elle participait aux petites sauteries organisées par l’Enguerrand. Elle redoutait surtout d’être totalement discréditée aux yeux des princes (futurs et actuels) qu’elle ne manquerait sûrement pas de croiser !
On se souviendrait d’une rouquine qui offre son corps au premier venu et elle ne souhaitait pas rester dans l’histoire pour ce traquenard tendu par le blond.

C’est donc des orteils nus qui se posèrent sur le sol. On entendit vaguement le froissement d’une étoffe dans laquelle s’enroula une jeune fille soudain pudique. Et dans un glissement silencieux, elle se dirigea vers la sortie.

Elle était persuadée qu’on ne remarquerait pas sa fuite, après tout, elle n’était rien pour cette noblesse dorée.

Trois petits pas la séparait de la porte laissée ouverte.
Un petit pas et des doigts se tendent, poussent une porte et délivrent une enfant perdue.
Plus de petits pas… course effrénée dans des couloirs vides. Elle croise des femmes et hommes qui remettent en état les lieux. Elle ne voit rien, elle court… loin… elle court et se précipite derrière un escalier.

Une petite cachette, un trou de souris !
Elle s’y blottit, se cache, enroule ses jambes avec ses bras. Des frissons naissent sur sa peau, elle sert un peu plus sa couverture, cache ses yeux contre ses genoux…

Mal de ventre, mal de vivre. Avoir envie de disparaître, de changer de tête… elle découvre la honte. Pourquoi avoir dit oui ?

Je la mets dans un tiroir… elle me dit qu’il fait trop noir….

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You have to kiss many Frogs to find a Prince
Griotte
Misère de misère ! Voila la trouble fête ! Griotte ne s’attendait pas à voir débouler la Comtesse au beau milieu de leur petite sauterie improvisée. Sous le regard noir que lui lança l’Infâme, la jeune modèle se transforma en statue de marbre. Pétrifiée sur place, elle écarquilla deux grands yeux verts, ronds comme des billes. Elle était dans la panade. Que faire pour éviter que la Saint-Just n’aille tout cafeter au père de la morveuse ? Si Eusaias apprenait que sa fille paradait en tenue légère sous les yeux d’un blanc-bec, adieu sa liberté, bonjour le chaperon et la ceinture de chasteté !

Rhabillez-vous, Damoiselle ! Et fissa !

Ce serait déjà un bon début. La môme réajusta sa chainse sur ses épaules dénudées, tandis que son cerveau, dégrisé par l’apparition de la Sombre, se mettait en ébullition. Comment se sortir de cette mauvaise passe ? Le plus simple serait de se montrer sage et docile pour limiter la casse et espérer un châtiment revu à la baisse, mais justement, ce serait un peu trop simple et pour le coup, la morveuse perdrait la face devant le Vaisneau. Un bond, qui plus est. Ce serait le comble !

NON !

La guerre était déclarée. Elle ne se rhabillerait pas. D’ailleurs, ses doigts s’agaçaient déjà sur la cordelette maintenant ses braies en place. Elle lança un regard provocateur en direction de la Saint-Just dont le baron venait de se défaire. La Blanc-Combaz allait lui tenir tête. Elle n’allait quand même pas se laisser rappeler à l’ordre par une femme aux amants multiples. Celle-là même qui trompait son père !

Non, j’me rhabillerais pas.

Le vêtement glissa à ses pieds.

En tant qu’mécène j’me dois d’soutenir les ninitiatives des artistes que j’prends sous mon aile.

Pour appuyer ses propos, la môme posa une main sur les épaules du sculpteur. A moins que ce ne soit pour prendre appui sur lui tandis qu’elle agitait un pied en l’air pour essayer de se dépatouiller de ses braies ?

Et ce, même si j’dois donner d’ma personne. Faut savoir s’impliquer pour atteindre la gloire. C’est pas Gégerne qui va m’contredire ! Elle a tout compris, elle. N’est-c’pas Gégerne ?

Pas de réponse.

Gégerne ? Gégerne, t’es où ?
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Gnia
A la fanfaronnade du blond sur la diminution d'une partie de ses membres, un glacial

Ne promettez jamais ce que vous n'êtes pas sûr de pouvoir tenir.

Avant d'observer sourcil haussé la fuite de la rouquine. Probablement la meilleure chose qu'il y avait à faire en cet instant. Agnès n'avait aucune idée de qui elle était, et peut-être valait-il mieux qu'elle continue de l'ignorer.
il ne restait plus qu'à récupérer la Griotte, peut-être menacer un peu le jeune bellâtre histoire de s'amuser et l'on pourrait tranquillement rentrer dessouler dans la confortable auberge que l'on squattait à Paris.
Mais évidemment, rien n'est jamais simple.

La môme Blanc Combaz se rebiffait. Inouï !
Médusée, la Saint Just la regarda quitter les derniers remparts de sa vertu et venir se coller au blond. Et là, Agnès se souvint pourquoi décidément elle détestait les gosses et plus encore ces ersatz d'adultes qui pensaient que du haut de leur majorité il pouvait tout se permettre. Jeunesse gâtée qui ne saurait guère un jour tenir les responsabilités que l'on voulait poser sur leurs épaules.

La colère lui intimait de gifler Griotte et de la trainer à poil jusqu'à l'extérieur, histoire de lui démontrer que tout acte générait des conséquences. Ce fut la prime idée qui lui vint à l'esprit et forte de cette décision, elle fit un pas en avant, prête à saisir la gamine par les cheveux.
Puis, aussi brusquement qu'était montée la colère, elle se retira. La lippe se fit dédaigneuse, le regard méprisant et avisant le corps maigre de la Blanc Combaz, elle cracha


Comme il vous siéra, Griotte.
Vous voilà bien partie pour mettre vos pas dans ceux de votre catin de mère. Et je gage qu'en sus, vous en êtes fière.
Et à partir de ce choix, je ne vois guère en quoi je puis vous être plus avant utile.
Le Très Hauct vous prenne en pitié et vous garde de revenir dans le giron de votre père engrossée et déshonorée.


Et sans un regard pour l'incongru duo, la Saint Just tourna les talons.
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Enguerranddevaisneau
STOP!!!

Le ton était sans appels, utilisé pour la comtesse et ayant pour but de la faire stopper net.
Implacable et inflexible, le baron par cet ordre montrait que lui aussi, bien que fluet et jeune pouvait être un homme dangereux, un homme puissant à qui l'on ne refusait rien.
Aux mots de la Saint juste, il avait serré les dents.
Longtemps, le grincement de celles ci provoqué par l'insulte suintante des paroles de la sombre avait retentit dans la pièce.
Les poings serrés, il avait posé une main qui se voulait apaisante dans le dos de la cerise.
Et Agnies partait.
Et Enguerrand reprit:


Qui?!? Qui outre une comtesse mal dégrossie êtes vous pour traiter ainsi cette jeune fille?!?
Sa mère, il semblerait que ce ne soit pas le cas.
Alors gardez vos palabres mesquines pour vous.


Le ton avait changé, maintenant froid et monotone. Le Vaisneau exprimait ici un état de fait et ne laissait transparaitre aucun sentiments. Nouveau regard, noir en sus, il reprend:

Vous ne voulez pas contrarier son père, mais vous vous permettez d'insulter sa fille.
Que vos propos cohérent à vos agissements dés lors, et vous pourrez me menacer de nouveau.


Dernière inflexion de voix, il termine, haussant de nouveau le ton:

Excusez vous!
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--Cairn



Ta gueule, pédale.

L'escogriffe réformé qui venait d'apparaître derrière la Comtesse du Lavedan semblait se foutre de l'insignifiant moustique à la perruque blonde platine comme de sa première chemise. Devant la scène qui se présente à ses yeux -ou plutôt à son œil- son intonation ne pouvait guère se montrer plus aimable. Son regard embrassa les protagonistes de cette mascarade dévoyée à qui il n'accorderait jamais le moindre vote pour les sauver d'une élimination en prime time. Ce chef-d'oeuvre inachevé -un peu comme sa gueule d'ailleurs- ne lui inspirait que laxisme et décadence, tout droit hérités d'une morale papiste déviante. Il se tourna vers Son Infâme Grandeur et minora de fait la violence de son propos.

Sans vouloir vous offenser, Votre Grandeur, l'amitié que je vous porte se plaint de la paresse que vous mettez dans le choix de vos relations.

C'est qu'il ne voudrait pas avoir à intervenir derechef en ce genre de circonstances gênantes. Ou du moins pas sur la même tonalité. Car à ce rythme, il allait devoir déployer tous ses talents de musicien.

Sa spécialité ?
Les percussions.


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Cairn Little
Reformaté de la Foi.
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