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[RP] Mariage du Comte Baillant & de la Duchesse Kilia

Labonnegertrude
La Saincte Chapelle lieu somptueux, les vitraux lui confèrent une clarté inhabituelle et une légèreté rare dans tels édifices religieux. Dès le levé du jour les dominantes rouge et bleu des vitraux s'entremêlent en une grande harmonie avec les dorures des fins piliers.
Bien qu'aussi haute que les autres cathédrales cette chapelle pas sa largeur et sa longueur en devient un lieu de cérémonie plus intime.
La duchesse avait choisit ce lieu non point pour la proximité avec la cour royale mais pour sa beauté. L'éclat des couleurs n'incitait à aucune autre décoration. ce lieu était magnifique par lui même et rajouter quoique ce soi aurait été une grande faute de goût.
Camille et les autres servantes de la duchesse Kilia étaient venues juste pour faire briller de leur chiffon toutes les dorures, les bancs et les statues. Les hommes, eux, depuis quelque jours se devaient, suspendus à des cordes, d'astiquer les vitraux.

La duchesse voulait ce lieu comme au premier jour et tous s'affairaient pour satisfaire celle qui n'avait pas lésiné pour payer ce qu'il fallait afin d'avoir satisfaction.

A la veille des noces la Saincte Chapelle était plus belle que jamais.
Aurelien87
Mgr Aurélien alla à la Sainte Chapelle, accompagné de quelques moines. Il devait célébrer ce jour là, le mariage de ses deux derniers fiancés, la Duchesse Kilia qu'il avait connu et appriécié lors de son séjour en Anjou, et le Comte Baillant, très lié à ses amis poitevins. Ils étaient très impliqués dans la vie de leur duché et de leur village et nul doute que l’assistance serait nombreuse. Il alla donner des ordres aux moines qui l'assistaient pour mettre quelques fleurs blanches dans le chœur.



Près de l’ambon il fit poser également un chandelier orné de fleurs multicolores.


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Kilia
[ Dans ses appartements non loin de là.]

Elle était rentrée la veille après avoir discuté avec Baillant. Quoi qu'il avait pu dire elle l'avait pris mal, très mal. Il n'avait rien fait pour la rassurer lui proposant de dormir au pied de son lit comme un chien puisqu'ils ne pouvaient pas dormir ensemble. Lui disant qu'il avait déjà acheter le matériel pour graver le blason poitevin sur toutes les pierres de Montreuil Bellay, restant sur son idée d'une alliance en bois.
Lui disant que le partage des tâches dans leur couple serait elle au ménage et lui aux décisions. Lui disant qu'il allait l'enfermer dans le château et qu'elle ne pourrait plus jamais en sortir. Il avait faillit se faire défigurer par une chope qui partit en sa direction.

La duchesse dans son lit tournait et retournait, nuit entremêle de cauchemar. Se voyant par moment servante en haillon frottant à genou le sol de son propre castel. Voyant toutes les surfaces de son château gravé au burin du blason Poitevin. Elle se tournait et se retournait dans son lit parfois criant des " Jamais Non, Jamais!".
Par moment ce sont les visages des angevins morts durant les guerres qui lui revenaient en image et surtout sa Sœur Patity. Le regard noir de sa sœur venait la hanter dans des murmure de trahison, de menace de malédiction. Elle allait donner ce pourquoi ils s'était tellement battu à l'ennemi qui le convoitait tant. Qui l'avait tué même...
Les yeux de Patity se rapprochaient d'elle en lui soufflant des étincelles brulantes, dans un murmure " Traitre! traitre!". Sa robe de mariée se mit à flamber et la duchesse de hurler en s'agitant dans tous les sens. Elle se jeta dans dans une flaque d'eau et ouvrit les yeux au sol, au pied de son lit.
Le jour commençait à se lever et on ne pouvait pas dire qu'à ce moment précis la duchesse resplendissait de bonheur. Elle avait les cheveux en bataille, la tête des mauvais jour. Depuis des jours elle soulait tout le monde avec ce mariage, si elle en parlait tant c'est qu'au fond elle il y avait ce doute de donner à l'ennemi terre d'Anjou, terre de sang de pleur et de conflit.
Toujours au sol elle prit sur elle pour se lever et non pas ce recoucher. D'un geste énergique elle ouvrit les rideaux. Le soleil rougissait l'horizon, le ciel était dégagé, il allait faire beau. Elle ouvrit la fenêtre le temps était très doux pour la saison et la rue commençait à s'agiter comme chaque jour.
Pour la plupart des gens ce jour était comme tous les autres, pour la duchesse il était chargé de tant de chose.

L'azure des yeux de son aimé lui vint en image, son visage s'éclaira d'un sourire, elle l'aimait, elle en était certaine. Il allait la rendre folle, il allait la faire hurler, la faire pleurer, la faire pester. Sa logique n'était pas la sienne. Ils n'avaient que très peu de chose en commun mais c'est dans ses bras qu'elle se sentait bien. C'est dans son regard qu'elle trouvé du réconfort même si en parole il ne savait que la faire exploser de colère.
Sûr que dans leur couple cela n'allait pas être un long fleuve tranquille, peut être même que cela allait en arriver à la guerre des roses mais peu importe, qui ne tente rien n'a rien et c'était un pari qu'elle avait décidé de prendre.

Il était encore bien tôt mais dans le couloir se mit à retentir un bruyant:

Debout là dedans, c'est pas le jour pour faire la grâce matinée!!
Qu'on prépare le grand baquet, mon petit déjeuner et sans tarder.


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R.I.P
Vanwolk


C'est derriere le maitre autel de la Sainte Chapelle, que la maitrise diriger par Mgr Vanwolk s'était placée pour louer Dieu en ce jour d'union dans son Amour infinis. La maitrise se composait du choeur des enfants de st louis de france et du choeur mixte de st Germain, la paroisse voisine. Apres quelques éclairsissements et vocalises, la Chorale répétait quelques hymes et cantiques.

Durant ces répétitions, les Cloches raisonnaient et apellaien les fidèles et annoncait le sacrement qui se préparait en ce jour dans la Saint Chapelle
Cyclope
Le baron de Marsay avait été invité à la célébration du mariage de son ami Baillant et de sa future épouse Kilia.

Après avoir passé presque un mois en mer,il était arrivé à temps pour cette cérémonie qu'il attendait avec impatience.
De bon matin,un grand bain le remit en forme et c'est avec élégance qu'il revêtit ses vêtements noirs et sa cape noire,qui dégageaient un doux parfum.

Il arrivé au pied de la chapelle et laissa sa monture à quelques mètres de la.

Il entra discrètement et se signa avant de saluer les hommes d'églises qui déjà avaient commencé les primaires de la cérémonie.

Le baron prit place sur un banc libre dans l'attente que la chapelle ce remplisse d'invités et de l'arrivée des tourtereaux qui allaient célébrer leurs mariages.

C'est calme et reposé que le baron écouta dans l'attente,la chorale qui faisait vibrer la chapelle par leur chants et cantiques...

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La Légion Poitevine
Baillant
[Une nuit prénuptiale... Quelques heures avant le début de la cérémonie]

Après une journée de Comte à recevoir tout un tas de gens lui promettant monts et merveilles, Baillant était allé retrouvé sa duduche pour sonder un peu le terrain avant d'aller se coucher... rassuré tant qu'à faire.

La soirée avait été mouvementée mais, tout comme ces six derniers mois, sa duduche tenait bon devant les provocations répétées qu'il s'amusait à lui lancer. En plus du plaisir de la voir enrager, il savait que si cette dernière tenait, c'était une preuve que l'engagement qu'ils allaient prendre le lendemain allait être solide.
Satisfait de cette nouvelle soirée, dont il avait à chaque instant risqué de ressortir avec quelques blessures, c'est le cœur soulagé que le Comte du Poitou alla trouver le repos.

Cette nuit, il n'aurait jamais voulu qu'elle s'achève, depuis des années c'était la première fois qu'il s'était endormi comme un enfant. Ses rêves étaient des plus comblés, ce mariage avait fait du bruit, il allait poser un pied sur la terre qu'il avait convoité toute sa vie et, le plus important de tout, il allait épouser celle pour qui il était tombé sous le charme, même s'il avait toujours refusé de se l'avouer, dès leur première rencontre il y avait de cela de nombreuses années.

Le Comte se souvint de tous ses hommes qu'il avait autrefois menés au combat, de leur bravoure et de leur loyauté envers lui pour soutenir quoiqu'il en coûte ses ambitions. Il se souvenait du chant de son armée lorsqu'ils montaient tous au front récupérer cette terre si chère à leur cœur. Il se souvenait de ce Poitou fier et puissant qui, entièrement uni derrière leur dirigeant, n'aurait pour rien au monde courbé l'échine devant l'adversité. Il se rappelait de son défunt capitaine et de son défunt parrain qui l'accompagnait en tout lieu pour lui offrir les plus sages conseils qu'on ne lui avait jamais donné.
Tant de souvenirs qui lui rappelaient la Grande Époque du Poitou, celle de toutes les ambitions.

Depuis ce temps heureusement ou malheureusement, tout dépend, les choses avaient légèrement évoluées dans les relations entre l'Anjou et le Poitou et cette union qui, autrefois, eut été interdite et n'eut pu se faire qu'au crépuscule au fond d'un bois, peut désormais se faire au grand jour aux vues et aux sues de tous.

Le Comte perdu dans ses pensées oisives fut soudain interpellé par une voix venant de l'extérieur... de sa tête.


Votre Grandeur, il est temps de vous lever, il vous faut encore vous préparer et vous rendre à la Chapelle, ce n'est pas le jour pour arriver en retard...
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Kilia
[ Dans ses appartements non loin de là, le matin]

Rien de mieux que de se relaxer d'une nuit éprouvante dans un bon baquet d'eau chaude aux effluves diverses. Les vapeurs enivrantes lui font passer ses images cauchemardesques et lui mette en tête des chansons de romance depuis longtemps oublié.
Dans son baquet on peut l'entendre chanter chalala lalla.....
Soudainement, une main robuste lui pousse la tête dans l'eau, Gertrude semble pressée que sa duchesse sorte de ce baquet, surement aussi stressée par ses épousailles.

CHAla lala glOups gloupgloup..O°o°OOO°°°°°.....

La tête sortant de l'eau on peut entendre hurler " Mais tu pourrais me prévenir quand même Gertrude t'as failli me noyer!!!!"

Et une Gertude qui par son age ne se laisse pas impressionner pas la duchesse.

J'our du mariage c'est pas demain hein! C'po l'moment rêvasser, on doit encore vous laver, vous sécher, vous crémer, passer les onguents, vous vêtir, vous coiffer, vous maquiller, vous parfumer, vous emporter à la sainte chapelle....hein! et si vous êtes en r'tard, c'est moi qui vais prendre.

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R.I.P
Tiss__
[ Juste avant ... ]

De bonne heure de bonne humeur... enfin pour la bonne humeur on repassera, quiconque connait Tiss, sait qu'elle déteste Paris et qu'a chaque fois qu'elle s'y trouve c'est la même chose, elle peste, elle râle, elle crie...
Arrivée la veille dans la capitale, elle avait passé la nuit cloitré dans son hôtel à réfléchir aux divers problèmes de sa Duduche adorée, la brune en était arrivée à la conclusion que la seule solution pour Kiki était de fuir !
Bien décidée à prodiguer les meilleurs conseils possible Tiss prit le chemin de l'hôtel ou résidait son amie.

On frappe à la porte... pas de réponses ça c'est normal la Duduche doit être occupée, on entre et on hurle...comment ça on est pas en Anjou et on doit pas se faire remarquer ? Tant pis trop tard...


Kikiiiiiiiiiiiiiiiiiii, Kikiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, je suis lààààààààààààààà.
J'ai réfléchi... tu n'épouses pas Baillant et tu n'auras pas tout ces soucis jupons ! C'était pourtant simple pourquoi on y a pas pensé plus tôt !


Et d'écarquiller les yeux...

Non mais je rêve, t'es encore dans ton bain !
Mais jamais tu vas être prête ma Kikiche !
Un peu de nerf bon sang... avec les couches que tu as à enfiler va falloir accélérer le pas, si tu ne veux pas faire attendre ton futur devant l'autel.
Quoi que le faire flipper ça pourrait être amusant.


Et à la Vicomtesse de tirer un chaise et de se poser.

Tu as raison ma Duduche prenons notre temps, discutons un peu avant la cérémonie.
Ca va tu te sens bien ? Pas trop nerveuse ? La nuit de noces tout ça ... tu angoisses pas trop ?
T'es vraiment certaine que tu veux épouser le vi Comte ?


Rassurante la Tiss ? Bien entendu comme toujours !
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Navigius


Le voyage vers Paris avait été des plus inconfortables pour l'ecclésiaste italien. Bien entendu, il avait été rassuré de se rendre compte qu'il se souvenait encore parfaitement du chemin qu'il avait arpenté maintes fois lors de son service pour l'Ancienne Majesté, Lévan III. Toutefois, pour la première fois, le chemin lui avait paru extrêmement long et fatiguant, était-il entré dans cette portion de la vie où les voyages rebutent le corps et l'esprit? Toujours est-il, il était arrivé en la Ville-Lumière sans trop de heurts et avait logé, pour une nuit, dans le petit appartement qu'il possédait dans le quartier Saint-Antoine.

Au matin, il avait revêtit ses vêtements d'apparat, qui dans son cas se résumaient à une soutane noire, rigoriste et simple, qui était toutefois brodée d'un léger fil d'argent. La tenue était fort banale, mais c'était là toute la tolérance que l'ecclésiaste pouvait porter pour l'ostentatoire. Il plongea son regard dans la glace et s'attarda à regarder ces tempes grisonnantes qui commençaient à percer le mythe de la jeunesse et de la beauté éternelle du prêtre. Lors qu'il eût déjeuné, très tôt dans la matinée, il se rendit vers la Saincte Chapelle, où allait se célébrer le mariage d'un très vieille amie, la Duchesse Killia.

Sur son chemin, il rencontre plusieurs parisiens qui le saluèrent, heureux de son retour en la capitale après un exil de presqu'une année dans le Sud du Royaume. Il salua les gardes de faction près de la chapelle, étant heureux d'en connaître encore la grande majorité, mais attristé d'apprendre la mort de Gaston d'Avernois, qui détenait le records de longévité en cet endroit.

Il entra dans la Saincte-Chapelle, se signa puis pris une grande inspiration afin de s'imprégner de l'aura des lieux. Sortant son bréviaire de sa besace, l'ouvrage relié de cuir tombant presque en ruine tant il était vieux, l'italien avisa un banc en retrait et s'y installa pour prier, en attendant l'arrivée d'invités et le début de la cérémonie.
Kilia
[ Juste avant ... ]

Une voix dans les subaiguë se fait entendre, impossible de se tromper c'est Tiss qui débarque. Pas le temps de sortir du bain.

Ne pas me marier... humpf... Grimace qui pointe.

Et la Vicomtesse de continuer de la presser elle aussi. Kilia va pour sortir de son baquet poussée par le drap de bain qui se déploient devant elle par Camille et Gertrude. Quand Tiss décide en fin de compte de papoter. La duchesse s'enfonce à nouveau dans l'eau chaude. Les questions de Tiss fusent et la tête de la duchesse s'assombrit.

Ca va tu te sens bien ?
Euh...oui ça va...
Pas trop nerveuse ?
Si un peu...
La nuit de noces tout ça ... tu angoisses pas trop ?
Euh..pas vraiment ça me motive à passer cette journée je dirais...depuis l'temps...
T'es vraiment certaine que tu veux épouser le vi Comte ?
Euh.... mais oui! Bien sur!


Elle sort à toute vitesse du baquet, et aussitôt les quatres mains des servantes se mettent à l'envelopper et à la sécher.

Oh mince j'ai oublié de demander aux gardes de placer les gens dans la Saincte Chapelle, les vieux et les enfants sur les 5 premiers rangs, les hommes et femmes mariés juste derrières et les belles femmes célibataires derrière...
n'oubliant pas de rajouter Mais pas toi parce que je sais que toi tu vas garder mon vicomte à l'œil et s'il regarde une autre femme que moi tu sauras le remettre à sa place!
Elle est génial mon idée non?


Les quatres mains, après avoir entrainées la duchesse derrière le paravent, étaient déjà en train de la frictionner et tartiner d'onguents. A en voir la scène la duchesse ressemblait à un rôti qu'on badigeonnait.

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R.I.P
Tiss__
[ Juste avant ... ]

Les réponses de la Duduche ? Satisfaisantes... elle avait vraiment l'air décidé à vouloir se marier, m'enfin ça Tiss le savait déjà, mais en bonne amie, elle avait quand même voulu s'assurer que sa Duduche n'ait pas changé d'avis. Chose faite, étape suivante, la préparation, et là c'est une autre histoire.

Et d'écouter la Duchesse lui parler de placer les gens dans la Chapelle, sourire en coin, décidément les angevines toutes les mêmes, Tiss aurait fait de même !


Une idée de génie Kiki ! Promis je vais le surveiller ton viComte ! Je peux lui donner un coup si jamais ... ou lui écraser le pied ?


A Tiss de s'imaginer entrain d'écraser le pied du futur mari en pleine cérémonie, elle voyait déjà sa poulaine se poser sur le pied de Baillant pour le lui broyer. Un vieux rêve ! Une vengeance du chat envers le chien !

Ou alors on peut laisser les femmes célibataires dehors aussi, fait bien froid dehors et le froid ça conserve ! Enfin parait... c'est un Parisien qui m'a raconté ça, remarque on peut pas trop leur faire confiance à ces gens là.

Et tout en parlant Tiss regardait à nouveau la robe de la Duchesse, elle essayait de compter les émeraudes, impossible y'en avait tellement !

Bon t'es prête ? C'est pas que... mais il va bientôt être l'heure et toi t'es toujours pas prête ! Tu la mets enfin cette robe !
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Baillant
[Jour J ; Heure H...]

Après s'être éveillé dans une effervescence la plus totale autours de lui pour le préparer à cette cérémonie, le Comte du Poitou n'avait plus qu'à s'orienter vers la Sainte Chapelle.

C'était là qu'allait se poser le plus grand soucis, en effet le Comte n'avait pas pour habitude d'être afféré de la sorte, et la déambulation en pareille tenue n'était pas des plus pratiques.

Il fit donc préparer son carrosse, décoré de dorures festives pour l'occasion puis s'installa à l'intérieur, se faisant conduire jusqu'à l'entrée de la Chapelle.
Une fois arrivé, le Comte vit déjà quelques personnes présentes, mais resta un instant à l'intérieur de son moyen de transport, regardant discrètement s'il voyait apparaître quelque chose qui ressemblait aux couleurs de sa duduche.

Ne voyant rien, il poussa un soupir, imaginant que cette dernière avait peut être déjà changé d'avis... Mais maintenant qu'il était présent, il lui fallait bien aller jusqu'au bout.
Il ouvrit donc la porte du carrosse, descendit doucement de celui ci, puis s'avança vers l'entrée de la Chapelle.

Décidément la marche n'était pas aisée, mais sans doute avait-il fière allure dans son habit puisque les gens commençaient à le dévisager.




Les visages autours de lui se brouillaient, il cherchait toujours une trace de sa duduche, mais rien... un nouveau soupir se fit entendre puis, tête et allure droite, il fit son entrée dans la chapelle.
Une chose était certaine, sa promise ne lui avait pas mentit quant à la beauté des lieux, toutes ses dorures, ses brillants qui scintillaient de mille feux... La beauté était telle que durant un bref instant il pensa à donner le même décors à la Cathédrale de Poitiers, à son retour.

Puis, d'un air décidé, il s'avança d'un pas ferme en direction de l'hotel, sa duduche n'y était toujours pas, mais on l'avait prévenu que les femmes aimaient faire ce genre d'effets le jour de leur mariage, pour jouer avec les nerfs de leur futur époux... Une sorte de vengeance anticipée en prévision de l'après mariage sans doute.

Le Comte arriva enfin au centre de la chapelle, inclina la tête pour saluer le grand Aumônier de France, puis attendit la suite des évènements montrant une certaine assurance, même si au fond de lui il ne pouvait s'empêcher d'être inquiet.

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Kilianedemarenvielle
Arrivée la veille , Jo avait pris tout son temps pour se préparer.

Elle était heureuse pour son amie, Et c'est avec joie qu'elle répondait à son invitation.

Dés sa robe enfilée , cheveux coiffé , elle se rendit à la cathédrale.

.

Le lieu avait été décoré avec beaucoup de gout. Prenant tout son temps, Jo ne put qu'admirer et ressentir la sérénité de l'endroit.

Dans un coin retiré, elle aperçut Monseigneur Navigius.

S'étant approchée , elle murmura:

Bien le Bonjour , Monseigneur, Comment vous portez vous?

Voulez vous vous joindre à moi pour la cérémonie? ma place doit être plus sur le devant , vous pourriez mieux voir ainsi.


Jo fit un sourire amicale en attendant la réponse.
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Kilia
Le moment était non point à l'effeuillage mais à l'habillage. Une à une les couches allaient s'empiler sur la peau de la duchesse. Les petites mains lui avait déjà enfilées sa fine chemise intime et les bas soyeux finissaient d'être montés par les servantes. La duchesse nerveuse avait du mal à rester sans bouger ce qui n'aidait pas les servantes à nouer les petits rubans de soie rouge des jarretières. Celle-ci avaient étaient commandées pour l'occasion, finement brodées à la couleur de sa robe de mariée.
La duchesse arriva donc devant toutes les pièces de tissus qu'elle allait devoir enfiler.

Je crois que je suis prête, reste plus qu'à enfiler tout ça, me coiffer et me maquiller.

Elle prit une grande bouffée d'air comme si elle devait se jeter à l'eau et déjà la sur chemise lui passait devant les yeux.
Plus le moment de papoter, le protocole de l'habillage était bien orchestré et Gertude donnait les directives.

Premier jupon!..... deuxième jupons..... troisième jupons....

Les couches se superposaient les unes aux autres la duchesse avait déjà l'impression d'avoir fait un marathon lorsqu'elle se regarda presque entièrement vêtue dans la glace.

Mais serrez moi ce corset! Tiss vient les aider faut serrez là j'ai l'air d'une dondon!

Son amie évidement ne se fit pas prier et de quatre mains on en était arrivé à six qui tiraient de toutes leur force pour redonner une silhouette convenable à la duchesse malgré le nombre de couche dessous.
Et notre duchesse braillant,

Allez serrez! allez serrez! Encore! ...

Et de notre duchesse à un moment de ne plus brailler, de ne même plus respirer. Arrivant juste à faire échapper un dernier brun d'air dans un murmure: arffffffff

Heureusement que son amie était là, de suite elle sonna l'alerte comme elle savait si bien le faire et avant de trépasser la duchesse put reprendre sa respiration.

Une heure plus tard, les derniers ajustements étaient fait.
La duchesse était prête. Pas le temps de se regarder dans le miroir plus longtemps que déjà on la poussait vers les escaliers. Descendre monter dans le carrosse, s'habituer à cette robe majestueuse. Ce dire qu'elle devrait présenter des excuses à Alatariel de l'avoir ainsi rendu chèvre en demandant des changements qui n'avait nullement besoin d'être. Cette robe était somptueuse le travail du tissus, des perles et des émeraudes était d'une finition impeccable. Le stresse d'un mariage peut faire tourner la tête de toutes les femmes et même si ce n'était pas son premier mariage Kilia avait été infecte depuis des jours. Mais là, en sortant du carrosse, elle était enfin sereine. Elle allait retrouver l'homme qu'elle aime, ses enfants, sa famille, ses amies rien n'était plus important que cela.

Un pas hors du carrosse... un autre.... puis elle y était, elle faisait son entrée dans la chapelle cherchant du regard son autre, son double, son futur époux, son ronchon, lui, l'unique.



Un pas après l'autre, elle se rapprochait de lui et son visage se détendit quand enfin elle l'aperçut, il était là! Il était venu!
D'un coup d'œil elle vit sa fille Lexy , l'officiant Monseigneur de Bordeaux, il ne manquait au premier coup d'œil personne... son fils? surement pas très loin.
Encore quelqus pas et ils aillaient pouvoir commencer.

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R.I.P
Baillant
Baillant était de plus en plus impatient à mesure que le temps passait, les secondes semblaient durer une éternité et chaque minute qui passait lui était de plus en plus insupportable...

Soudain il entendit des "Oohhhh", des "Ahhh", le temps de tourner la tête et il aperçu cette silhouette, silhouette qu'il savait reconnaitre parmi toute les autres, celle de la femme qu'il aimait.
Cette dernière avait à peine eu le temps d'entrer dans la chapelle qu'une musique... non pas celle là !... une musique disais-je s'élevait dans les airs... ou dans sa tête, allez savoir dans l'état où il se trouvait, annonçant l'arrivé de sa Duduche.

Cette dernière lui avait longuement parlé de sa robe, de ses craintes de ne plus être aussi désirable dedans, de ses angoisses de ne pas savoir la mettre, mais malgré tout ce qu'elle avait pu lui dire, le Comte la trouvait ravissante, éblouissante même, digne d'une Reine, sa Reine.
Des femmes il en avait croisé de nombreuses au cours de sa vie, mais aucune n'avait su le captiver au point d'en arriver à les admirer secrètement sans que cette admiration ne se fane au fil du temps.

C'est ainsi que Baillant resta comme figé à l'arrivé de sa promise, ne détachant pas son regard de celle ci, qui rayonnait de beauté dans toute la chapelle et semblait également captiver les invités.

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