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[IG/RP] Annexe des Remparts. Leçon d'Amour

Apolliine
Sur les chemins, au nord de Dax...

Dame de Cartel... Puisqu'il en était convenu ainsi…

Apolline avançait à grands pas. Le beau temps rendait son voyage vers Bordeaux plaisant et elle était d’humeur joyeuse malgré tout.
Elle allait bon train vers son destin.

Les rayons du soleil faisaient étinceler ses belles grandes dents et elle humait avec ravissement les effluves printaniers qu’emportait le vent.
Elle était partie comme ça, sans dire au revoir aux Dacquois qui l’avaient si gentiment accueillie, sans attendre, sans l’avoir revu.
Elle rejoignait son promis après des semaines, voire des mois de silence.

Comme il était convenu.

De temps en temps elle tapotait ses poches.

Tantôt celle de gauche, tantôt celle de droite et selon la poche, son visage ingrat s’assombrissait ou comme soudain en prise à un accès de rage contenue, ses prunelles s’enflammaient.

Ah ! Elle avait été bien plantée pour reverdir…

Après avoir quitté Labrit et son bois peu nourrissant, elle se faisait une petite cure d’intelligence.
Petite cure qui s’éternisait et comme le bon Dieu attend son âme, elle attendait Falco.

Et elle faisait le poireau, épiait les pigeons, tendait l’oreille à l’affût du moindre bruit de sabots, s’usait les mirettes à force de fixer l’horizon…

Fallait tuer le temps et Apolliine essayait de se distraire.
Parfois elle se payait une pinte et une bonne tranche de rire en taverne.
Un soir qu’elle faisait la folle au bon coin… Elle avait rencontré jolie moustache… et tout faillit basculer.

Il était charmant. Il était brun, aussi chevelu et poilu que Falco était chauve et glabre.
Il était jeune. Il était soldat.

Qu’il eut été doux de se laisser aller !

Mais si physiquement il n’avait rien avec son fiancé, le galant avait le même défaut : L’absence.
Et de mission en mission, Apolliine était à nouveau seule.

Mais alors qu’elle n’attendait plus rien, Apolline reçut un premier courrier.


Citation:
Le douze mars…

Pas de nouvelles, bonne nouvelles…
La phrase des marins va bien à celle des gens de l'espèce de ton promis…

Ça commençait bien !

Citation:
...
Nous avons chevauché le vent et rudement bataillé en Guyenne...


Gnagnagna… Passons les détails…

Citation:
...Ces gens que tu aimes ou non qui sont de ma Maisnie et de celle d'Azayes sont rentrés sains et saufs…


M’en fiche !

Citation:
...Me voila, en fidèle compagnie, obligé à ronger mon frein en Bordelais....


Tu parles !

Citation:
...Par dessus les remparts il est dur de nouer nos mains, mais cela est vie de Cartel.
Mon cœur, on le dit glacé, mais c'est parce qu'il ne bat que pour toi.
Bien des belles prennent froids à tenter d'y toucher...


Scrogneugneu…

Citation:
... Je souhaite que mon absence ne te fasse pas confondre consolement de la chair et perdition du cœur.
Homme de guerre, je conçois l'usage des filles de foins. De quel droit j'interdirai quelques mignons à ma promise esseulée? ...


Rhaaaaaaa !!!!!!!

Citation:
... Aussi brièvement et doucement que volent mes pensées vers toi.
F de Cartel


Patati et patata…

Même si au fond de son cœur Apolliine était heureuse de lire les mots couchés par son promis, elle n’en était pas moins furieuse de leur légèreté et sa réponse avait été prompte et salée.

Puis comme s’il en pleuvait, les courriers s’étaient succédés.

Son soldat se manifestait à son tour mais ses lettres étaient brèves et succinctes du genre :

Viens.

Puis :
Non bouges pas de là !

Ou encore :
Tu es où ? Tu travailles ?

Puis Falco à nouveau et Apolliine avait pris sa décision.

Non elle n’était pas un toutou que l’on siffle et qui accourt, mais les torts sont partagés… Apprenons à accepter nos différences…


Bordeaux n’était qu’à deux jours de marche, elle s’était mise en route.


Puis là… à quelques lieues de la Tête de Buch (Mais quel nom à coucher dehors !!!)
Sur un gros caillou... (Ralalala ! Il est encore plus maigre que dans mon souvenir !)

Apolliine oublie tout et se met à courir bras ouverts

Mon maigrelet !
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Jument Garoute ...
le hennissement d'un cheval
Falco.
Vert Printemps

Mon Maigrelet!
Crotte de loutre, elle a l'oeil ma belle!


C'était un gros bourdon endormi filant droit vers un parterre de violette.
La tige éjectée le transperce net pour le clouer sur jolie feuille d'arum.
La vie est injuste.
Il saute de son cailloux tel le crapaud calamite voyant crapaute barboteuse sans envol ni chichis de cape ou d'épée.
La jument ça s'enfourche, du moins en théorie.

Tâlâââ! La grande gigue famélique atterrit tout contre la jolie façade de sa promise. Piquet tout prêt pour être enlacé par sa glycine.

Ca c'est bouffer la route ma doulce! Un pas pareil met Rome à deux jours! Ah!Ah!
Il tente le baiser en guise de "Bonjour, content de te revoir, je t'aime, tout ça, tout ça"..Et humecte une joue . Quelle esquive!
Mais ce n'était que diversion pour couvrir un assaut flanqué. Ses deux grandes, longues, osseuses mains ont contournées les hanches pour assaillir la croupe randonneuse.

Sa promise, certe, mais le mariage est loin, la saison des amours communicative. Alors foins des préliminaires courtoises et autres tergiversations chevaleresques de Romans!
A la hussarde!
Ses mains sont faites pour ces fesses, et il murmure contre la joue, à défaut de la bouche visée.
T'es à croquer ma promise..Et j'ai faim! Trousse cette jupe ma belle, la mousse est moelleuse!

Entreprenant? Cavalier?
Ne pas oublier que c'était une embuscade. La version guerriére du coup de la panne en somme..
Mais à se concentrer sur ses mains et une joue rosie, il en oublie les sourcils fronçés et l'évitement de lévres qui auraient du lui crier l'alarme.

Fatale négligence.


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Tableau de chasse de Guyenne:

Apolliine
Mon promis quelle joie...

La bouche en cul de poule, Apolliine vient de se prendre un vent.
Falco dédaigne sa bouche et promène ses mains balladeuses sur ses hanches, tout serré dans ses braies, il se plaque contre ses fesses et...


Les plaisirs de la chair, hummm…

D'ordinaire Apolliine elle aime ça, elle en rafole même, c'est qu'elle n'est pas farouche la jument garoute...

Mais là !

Prise de court ?
(c’est le moins qu’on puisse dire !)
Vexée ? Choquée ? (pourtant il lui en faut !)

Toujours est-il que, ni une ni deux, le Falco se mange un pain :
VLAN !!! Dans les dents et...

AIEEEE !!!
Il ne l’a pas vue venir celle là...

Non mais ! Des mois de silence et c’est ça tes retrouvailles ???
Un peu de romantisme que diable ! Les ptits zozios, les papillons.... Je sais pas moi !
La mousse est moelleuse peut être mais quand même !


A peine aperçoit-il la rondeur d’un mollet qu'il ne pense plus qu’à la (dé)trousser ??? C'est quoi ces manières ?



Ça fait un bruit mou quand elle l’achève d’un coup de genou bien senti dans les testibules…

PLOC !

Et ça remonte deux étages au dessus...

J’espère que ça te remettra le cerveau à sa place espèce de pervers !

Une plainte rauque s’échappe des lèvres meurtries…

GROAAAARRRRRR !!! Ma mie… Je vous demande pardon...
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Jument Garoute ...
le hennissement d'un cheval
Falco.
Route de la Soie

Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiii...........

Il parait que monstres antédiluviens possedaient deux cervelles, l'une à la tête, l'autre chargée de mouvoir pattes arriéres et queue..L'homme a conservé les emplacements, mais doit se contenter d'un unique cerveau mobile.
La paresse étant le propre de l'homme, le cerveau choisit la plupart du temps logement le plus utilisé..
Le genoux de la rugissante déesse équestre en une explosion d'étoile propulse son intelligence la ou elle se tient quand femme est loin.
.
Derriére les yeux, donc.
Focale, violettes, feuilles d'arum, tige avec bourdon empalé...Gestes lents mais d'une précision motivée par le tapement de pied énervé de la belle rebelle.
Un bouquet de violetteuuuuuuuuuuu...
Tiens ma chérie! CadÔ!

Les fleurs sont une arme née de l'histoire empirique de l'humanité.
Une arme qui sitôt offerte donne un répit au mâle en mauvaise posture
Qu'il met à profit pour reprendre une station bipéde.
On n'est pas des bêtes, hein?

On la refait?
Ma chére Promise, montez donc en croupe de mon fier palefroi!
Au crepuscule nous dinerons au Val qui Rit , ensuite aux étoiles je te montrerai la cité et les remparts que nous élevons...Pis aprés...Si tu n'es point trop lasse ou migraineuse, ou que sais je...
Nous pourrions nous enfermer dans ma chambre à l'auberge et poursuivre la...discussion?

Trois pas de distances, et pas loin de son armure, il est bien la.
Risette pour la convaincre.
Et même yeux de velour qu'on dirait le reflet de la lune sur de la peau de bébé dauphin tannée.

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Tableau de chasse de Guyenne:

Apolliine
C’est la première fois qu’elle en vient aux mains… Enfin de cette façon là et la vue de son promis cramoisi et tout chose la chamboule.

Bon… Elle y est peut être allé fort… Elle bredouille quelque chose d’incompréhensible…
Des excuses ? Ça non !!! Juste qu'elle s’en voudrait d’avoir abimé la marchandise, c'est que ça peut toujours servir ces petites choses là...

Sa bouche boursoufflée s'étire douloureusement en un sourire grimaçant, les paupières papillonnantes, Falco se répand et alors qu’il lui offre un ptit bouquet de violettes, l’Apo elle fond.

Soit il la connaît bien, soit c’est une manœuvre pour l’amadouer… Homme de ressources… il est doué en stratégie féminine, vil renard…
Mais même si elle n’est pas dupe, Apolliine s’en moque, elle n’est pas venue jusque là pour lui battre froid bien longtemps encore.
Ils ont bien mieux à faire.

Bien campée sur ses jambes, bras croisés sous sa poitrine, elle fait mine de l’écouter en roulant ses gros yeux et lui en montrant ses dents… Qu’il sache…

Mais son programme lui plait… Une ballade, un dîner, un tour sur les remparts à la lune… ça c’est romantique à souhait, pis si ça finit dans la chambre…
Apolliine se retient de se frotter les mains d'excitation...

Les sourcils encore froncés, elle opine et fourre son nez dans le bouquet parfumé….


Bon ça va pour cette fois… N’en parlons plus…

Elle s'approche de lui en minaudant et pose doucemet ses lèvres charnues sur la bouche amochée

Euh… On essayera la mousse moelleuse une autre fois.
Allons y mon promis, en selle !

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Jument Garoute ...
le hennissement d'un cheval
Eilith
La Teste, cinq minutes d'arrêt.

S'arrêtera, s'arrêtera pas ?
La tentation d'entrer dans la ville et la première taverne venue est grande. Mais elle sait déjà ce qu'il va se passer.
Sans un bruit, elle laisse sa monture aller à son rythme... qui décide de passer par la Teste.
Humpf.
Saleté de poney, elle voulait pas entrer dans la ville, elle a dit.
Ou pensé très fort.
C'est du pareil au même. Qui s'en soucie ? De toute façon, elle a pas besoin de lui parler, au Gali, il pige tout seul... enfin presque... le voilà qui regarde en direction de Bordeaux...


Oui et non, Gali... on va voir Isabel... et Ardath.

Surtout Ardath, en fait.

Elle soupire... Pourvu que la Moufette décide pas de prendre des vacances une fois là-bas...
Deux ou trois jours, ça ne la dérangerait pas, au contraire, elle pourrait faire ses provisions pour le retour, mais plus... "Bonjour dame..." Ah non, ça va pas recommencer, hein!!
Elle fourrage un peu dans sa besace, en ressort un pain, et mastique consciencieusement.
"Bonjour...bonjour..."
Ouais, c'est ça. Bonjour. Et au revoir, surtout.
Z'ont assez de cinglés dans la troupe comme ça. Quand on voit la Fourmi qui parle toute seule, des fois, hein...
Pis elle, c'est juste des pensées, pas des voix et des trucs pour les gens bons à cramer, on est bien d'accord ? Je savais que vous seriez d'accord.

Faudrait quand même qu'elle se trouve une occupation intellectuelle, pendant le voyage. Faire le bilan de sa vie ? Un peu trop tôt, quand même. Non, donc. Anticiper sur les évènements à venir ? Euh... joker... Penser à ce qu'elle a lu sur le bouquin des vertus, là... erf, non, joker aussi, en fait... Compter les nuages ? Hum... si au moins elle savait très bien compter... Non plus, du coup...

Finalement, elle mâchouille une feuille. Puisqu'elle sait pas quoi penser, elle va s'en passer, d'abord.
Ça lui semble un bon moyen de passer le temps, en tout cas.
S'occuper en essayant de pas s'endormir en route, voilà qui s'annonce beaucoup plus palpitant, et moins dangereux, elle pensera pas... elle pourra peut-être pas se défendre, face aux brigands, aux armées... bon... voilà qui s'annonce beaucoup plus palpitant, on a dit... surtout quand le cœur fait quelques embardées à l'intérieur de cette cage, refusant de se laisser aller au même état que la proprio.
Bon... d'accord.
Ça passera le temps tout court. Point.

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Ardath
Marmande, sortie de taverne

Flageolante et le regard hagard elle sort de la taverne, elle n'arrive pas à en vouloir à Eleonoreh.
Les jambes de coton la portent mécaniquement au cheval et les mains, soumises aux mêmes rouages de l'automatisme ajustent les sangles, les boucles. Ce soir Infortune ne renâclera pas.
Il n'est pas si tard que ça, elle avait prévu de rester toute la soirée avec Dnarteb et sa compagne à discuter de Guyenne et de Cartel. Connivence de mercenaires désabusés, estime de personnes qui se sont vues se battre.

Il a l'air d'un homme bien, un homme à apprécier à distance, à respecter aussi, elle ne doute pas de lui devoir la vie. Elle aurait pu mourir à Tulle s'il n'avait pas déclaré le duel contre Pierre Siorac terminé après son nez cassé.
Machinalement sa main se porte à l'arrêté déviée et se demande si le Régent la reconnaîtra.
Et puis, l'information revient. Le cheval est déjà aux portes de la ville et les arbres dont les feuilles recommencent à pousser sont dépourvus d'oiseaux. Elle en vient à regretter les corbeaux.
Les corbeaux, est-ce qu'ils lui ont dérobé les yeux quand il se balançait à la potence ? Est-ce qu'ils lui ont arraché les chairs ou est-ce que le bourreau l'a décroché et lui a offert décente sépulture ?

Et d'abord, pourquoi est-ce qu'il a été pendu ? Oh c'est vrai, la vieille Faith l'avait prédit mais elle n'avait jamais précisé ce qui lui vaudrait la corde.
Et Tybalt ? Qu'est ce qu'il allait devenir Tybalt ? Où se trouvait-il désormais ?

Eilith, il fallait qu'elle trouve Eilith. Elle saurait rédiger les courriers. Promesse avait été faite, elle ne pouvait pas s'en dédire. Qu'importe si elle se retrouvait avec deux enfants qui n'étaient pas les siens, qui n'avaient pas les mêmes parents, sur les bras.
Et qu'importe ce que dirait le fossoyeur.
La lune blafarde lui lançait un grand sourire. A cet instant l'Enseigne n'avait aucun doute que Tamarin y dansait sa dernière gigue.

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Milite pour que LJD Aurel reprenne le jeu.
Falco.
Partout, en tout lieu et en chaque instant

Par le vent et les fers..Convoquons les cavaliers!
Crotte de Biche! Il suffit!


Le gorgerin délaçé , la brigantine fixée, sans armes sinon la miséricorde qui signifie aux yeux de tous: " Danger" .
Sous son poing gisent les morceaux d'un pichet de terre épaisse.
Sot qui croit que famélique signifie faiblesse.

Maisnie de Cartel! Crois t'il que cela est comparable à adherer à je ne sais quel groupe de milicien ou de soldats sans soldes?
Ils apprendront noblesse de servir et que je les serve, même au prix de départs ou de gifles!
Histoires de fesses!
Par la fente d'Ysegrunde!

Le comptoir est épargné in extremis. Car le Fossoyeur à sorti l'épée.
Par des serments reniés il a juré de ne la montrer au soleil que pour s'en servir.
Epée au fourreau.
Qui croit que la droiture ne se fait que de façon aisée? Qu'être juste est naturel?
Hier il n'était que l'Assassin et du jour ou le Coucou fut mort il fut promu chatelain.
Il deteste quand la chair prime sur la raison.
Ayant avantage de considerer le charnel que comme épanchement d'humeur ne nescessitant pas d'amour..

Aelyce..Loulianne! Et tout autre doit venir!
Ou sont Grinvold et Isadora? Staron?

D'accord pourles principes, mais un pichet vole.
Pour qui se prennent t'ils?
La vieille régle est bafouée.
Et Falco de Cartel convoque les présents.

Parce que demain il alignera les chevaux et que chaque selle prise devra être fiable.
On serre les dents.
Ca va déféquer dans les coins.


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Tableau de chasse de Guyenne:

Aelyce_h
Présente
Assise sur un tonneau qui manque de l'avaler tout entiere quand le pichet se casse.
Elle l'avait rarement vu en colère, mais ses colères lui faisaient boire sa bière de travers à la faire couler par le nez.
La mise au point s'imposait.
Ses affaires de coeur étaient réglées, enterrées, et rangées, avec un peu de lavande sèche pour en oublier la puanteur.
Elle se saisit de son épée dans son fourreau et la brandit.


-Présente! et prête!

Elle lance un regard scie à des béquilles en bois. Demain ce sera leur fête.
Demain, elle reprendra en main cette épée qui lui a tant manqué, pour chevaucher le vent.
Demain elle laissera la Guyenne mitigée, mais attachée à Bordeaux, à ses remparts, le coeur quelque part entre ses mains à lui, son nouvel amour.

Marches ou crèves : elle, elle a choisit de marcher, de courir, de trotter, de galoper, mordant les rennes de la vie avec ses dents.
Peu importe où le galop s'achève. Ce qui importe est de faire les choses en beauté, même quand on fait du mal.

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Loulianne
Faisant tournoyer ton couteau sur la table, tu surveilles dans quelle direction la lame va s’arrêter. T’écoutes en même temps.

Aelyce..Loulianne! Et tout autre doit venir!
Ou sont Grinvold et Isadora? Staron?


Staron … Tu ne veux plus entendre ce nom …
Rapidement, tu poses ta main sur le manche du couteau pour arrêter son infernal manège.
La lame est vers toi.
Tu souris de cet hasard, si hasard il y a…


Tu saisis ton couteau dans la main et plante violemment la lame dans la table. Tu relèves les yeux vers lui.

Tu peux compter sur moi Falco !
Je suis prête à te suivre.


Prête à le suivre et à tout saccager sur ton passage. " Tous ceux qui t'ont fait du mal, tu les tueras et tous les blessés ennemis, tu les achèveras " telle est ta devise. Et tous, sans exception.
Faudra bien la calmer cette rage, faudra bien assouvir cette vengeance qui t’habite, faudra bien l’oublier cet homme, faudra bien t’endurcir, faudra bien tuer.
Le passé , tu l’écraseras pour de bon du bout de ta botte quand tu en auras le temps. Pour l’instant, tu mets tout de côté, et tu pars. La chevauchée t’attend, la liberté t’attend.
… La mort t’attend ? Peu importe, tu n’en as plus peur car tu donneras corps et âme pour la maisnie, et rien que de ça, tu en es fière.

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Apolliine
Apolliine la joue discrète dans un coin de la taverne. Ce n'est pas très élégant mais elle essaye de déloger un vieux bout de viande coincé entre deux grosses molaires tout au fond de sa grande bouche, en haut à droite. Tout le monde assiste silencieusement à la démonstration d’autorité du maigrelet, personne ne fait attention à elle de toute façon.

Le Falco a ses humeurs. Elle le connait suffisamment pour savoir que quand il met le paquet comme ça, il vaut mieux filer doux.

Il ne conçoit guère que des affaires de cœur puissent entraver la bonne marche de sa maison. Cartel doit être fort en tous lieux et en tout temps, et ce malgré certains aléas personnels.
Il doit pouvoir compter sur tous en toutes circonstances. Voilà un rappel à l’ordre, à bon entendeurs…

Le regard rasant le sol, en équilibre sur un fût de bière presque vide, Aelyce oscille dangereusement au dessus de la soupe grouillante de mouches vertes et bleues.
D’ailleurs en vidant sa chope elle en a perdue une… (de loin Apolliine n’aurait su déterminer sa teinte mais on s’en moque !!!)… sournoisement entraînée dans ses fosses nasales plutôt que dans son gosier.
La jument garoute aurait volontiers laissé libre cours au fou rire qui lui secoue silencieusement les côtes, mais un coup d’œil à son promis lui intime de se retenir.


Présente! et prête!

Sa voix claire et forte la remet un peu d’aplomb.

Loulianne, qu’Apolliine ne connaît pas bien encore, ronge son frein en silence.
Perdue dans le tourment de ses pensées, elle joue rageusement avec son couteau. La lame acérée, emportée dans un tournoiement rapide, brille d’un éclat vengeur. D’un geste la jeune femme stoppe sa course et lève la tête vers Falco.
Ses yeux sombres le toisent un bref instant, le fossoyeur lui offre une opportunité qu’elle ne manquera pas :


Tu peux compter sur moi Falco !
Je suis prête à te suivre.



En voilà une deuxième. Où sont les autres ? Staron, Grinvold, Isadora… Des noms maintes fois entendus mais sans visage pour la nouvelle arrivée.
Le silence est retombé.

Son bout de carne victorieusement mais rapidement balancé, Apolliine, presque timidement, lève le doigts.


Euh… Dis donc Falco. de Cartel, on part ??? Et moi dans tout ça ?
Je fais de la figuration ou je suis sur la liste ?

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Jument Garoute ...
le hennissement d'un cheval
Stargate07
Star arrive sur bordeau , il lui tard de retrouver sa belle , en descendant la rue de la ville , il arrive face à la taverne la val qui rit:

tiens ne serai pas cette taverne ou falco m'attend?

Star regarde par une fenêtre et apperçoit falco,une envie de lui foutre la trouille surgit,il s'approche de la porte et ouvre celle ci en hurlant:

MARREE CHAUSSEE , QUE PERSONNES NE BOUGENT...

Puis éclate de rire en voyant la tête de falco qui manque de tomber en arrière.

Alors!! messir falco , je t'avai dit que je serai présent et toujours à l'heure

Star s'approcha de lui et lui serra la main et lui tapa sur l'épaule

Rhoo!! messir falco reprenez vous , vous allez pas nous faire croire qu'un galliard comme vous avez peur , d'un simple meunier hi!hi!hi!

Star apperçut Aelyce , alla vers elle et lui fit un baise main , puis salua le reste de l'ensemblée de la tête , il revient vers l'homme qui été encore tout blanc , pris une dague cachée dans sa botte et la tendit à falco et lui dit:

Que cette dague soit la preuve de mon engagement et de ma loyautée envers toi,je ne suis un novice , mais j'apprend trés vite

Star lança la dague qui se planta entre les pied de falco et alla s'assoir et commanda une tournée général.
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Falco.
Juron obcéne et choquant

Si tu voulais m'faire un truc..Il aurait suffit que tu m'annonces que Cérénia et toi vous quittez et que j'perds un cavalier pour un jupon! Bougre de ..Ahem..


Pis manquerait plus qu'il se baisse pour retirer du plancher la dague en plus! Y en a des fois..Ils arrivent avec une tarte à la crême à l'instant ou on annonce le décés de mémé..Mais l'effet est réussit et un mnce trés mince sourire améliore la mine du famélique.
Les réponses de présence sont encore dans l'air, il en dévisage chaque bouche émettrice.
A sa promise il siffle joyeusement...Enfin de ce genre de joyeuseté qui fait crever les rats de crise cardiaque.

Ma chére future Dame de Cartel, il faudrait que tu poses ta selle sur l'haquenée que je t'offre puisque t'en parle. ..Et prestement.
Grumph..
Quant à vous autres..

Mains dans le dos, droit comme un gibet en feraille forgée, il inspire longuement.
Chacun d'entre vous à décidé de me suivre, par la, chacun d'entre vous se lie au moins de façon temporaire à la Maison de Cartel.
J'escompte qu'aucun de vous ne faillira pas au premier devoir des cavaliers.
La ça crisse sous une botte, un tesson de pichet mal avisé d'avoir chu(?) par terre.
Ni la faim..Ni la Justice..Ni les coups..Ou l'Amour..On garde la position! Nom du pagne de Christos!
Peu me chaut que celui ou celle à votre droite vous aime ou vous ai quitté pour un ou une autre! Peu me chaut les chagrins ou les haines de lits!

A votre droite votre ailié porte le bouclier qui garde votre lance, et votre écu garde celle du compagnon à votre senestre!Si un bras manque, c'est un trou dans la ligne.
Un trou c'est un mort .
Seul cela compte quand le moment est venu de charger.
Cela supplante tout le reste!
Tout!

Il est colére parfois le Cartel..Mais déjà le brasier glaçé s'éteint. C'est qu'il tient à chacun d'eux, même le plus novice des cavaliers.
C'est son premier devoir à lui en tant que maistre de Maison.
L'idée de voir chevaux et cavaliers trébucher à cause d'une peine de coeur lui fait horreur.
C'est terminé, les épaules se relachent.
Terminez vos chopines, nous partons avant le soir. Nous avons des choses à régler en Gascogne..Lances basses.

Le dernier mot est dit par dessus l'épaule d'apolliine qu'il enlace à la taille.
Ses cheveux sentent la graine de tilleul.
Le genre de petit rien qui reviendra au devant des pensées alors qu'ils galoperont sous une mince lune.

_________________
Tableau de chasse de Guyenne:

Simone_de_beauvoir
De l’extérieur de la taverne, elle a passé la tête par la fenêtre, s’accoudant au chambranle pour observer les préparatifs. Le Cartel est convoqué. Le Cartel se réunit. La mine sombre, la moue mélancolique ou rageuse pour la plupart. Mais dès ce soir ils chevaucheront de nouveau, tandis qu’elle continuera de panser ses plaies en silence, dans un coin de sa taverne. Elle soupire, point assez fort pour être entendue, qui ne veut pas inspirer de pitié. Se redresse difficilement, retient une grimace. Sourit en entendant les vociférations de Falco. Pas d’histoires d’amour, pas d’histoires de fesses… Ce n’était certes pas elle qui l’aurait embêté avec ça. Mais pour elle ce n’était pas encore l’heure de reprendre la route. Et le lendemain elle allait se retrouver un peu plus seule encore.



Bonne chance, bonne route ! Adieu !


Elle s’interrompt. Sa voix est étranglée. Avec un geste de la main elle se détourne, pour s’éloigner à pas lents en direction du Flore.
_________________
Aelyce_h

Un petit clin d'oeil à Appolliine qui se retenait de rire.
Discrète et en même temps si présente. Un vrai rayon de soleil printannierqui a ébroué la maisnie. Elle lève ses yeux et regarde le ciel puis les murs de la taverne avec des B. sculptés partout.
Falco à la place de tavernier, certes après son passage la bière avait un goût ammoniaqué, certes les mouches bleues et vertes y marinaient, certes les têtards ivres avaient soudain la queue raidie, mais perché sur son tabouret il savait captiver son auditoire ennemi, lui faisant avaler les mouches sans prendre la peine de les croquer.

Affaires de fesses ou pas affaires de fesses, agonisante ou pas agonisante : son bras était pour la maisnie.
Son amour Guyennois a respecté son appartenance à un duché ennemi.
Même s'il demeure toujours sur ses gardes. Même s'il sera toujours fidèle à son duché. Il respecte ses choix, elle respecte les siens. Ils s'aiment, ils se rejoindront de temps à autre, au delà de leurs différences, au delà de leurs bords.
Elle ne lui demandera jamais de trahir ses terres, il ne lui demandera jamais de trahir sa maisnie. Ils savent tous deux leur attachement respectifs à leur cause, si opposées puissent elle être par moment :
Juste s'aimer. S'aimer et s'aimer, sans retenue aucune. Rattrapper le temps passé à attendre, à espérer, à craindre, à douter, à avoir peur aussi et à aimer sans retour parfois.

Mais quand la trompette de la maisnie sonne, se retrouver soudés les uns contre les autres, pietiner la colère. La dompter pour le coup d'épée soit efficace contre l'ennemi; soit fatal.

Star arrive et les fait tous sourire, même le tas d'os, c'est dire..
Lui et Céré apportent de la fraîcheur au groupe en partance.
Se battre férocement, sans pitié aucune pour les traitres, en remuant le popotin à la bohémienne.

Une petite gorgée de l'eau de vie aux mouches vertes et elle lance la bouteille à Apolline


-Si tu crois qu'on va désormais te laisser derrière nous tu te trompes..tu imagines un peu sans toi, il nous aurait tiré l'oreille!

Elle se frotte l'oreille en grimaçant rien que d'y penser
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