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[RP] Ce soir je dors chez toi. ô joie...

Sadnezz
[Une piaule, un nain... Et la patience, fugace patience.]

Pour une fois, le camps et ses tentures n'était pas de mise. Pas de rassemblement clandestin, dans un groupuscule nomade, pas d'organisation de campement ni de guet qui se fait avoir et veille deux nuits d'affilées... Pas de grand air, version mercenaire. Non. Pour une fois, les voleurs de tout poils et les coupes jarret de toutes envergures squattaient chez l'habitant... Et quel habitant.

Rikiki! Ta gueuuuule! Tu ronfles comme un putin de sonneur! et il est même pas l'heure!

Trônant sur le seul couchage digne de ce nom de sa piaule, la Corleone tentait d'écrire ses dernières missives pour ramener des connaissances dans son bourbi de malheur. Les mains vaguement tremblantes de fatigue, les déliés s'empataient de gouttes brunes mal maitrisées, cachant ci et là des lettres ou des mots entiers. Le bruit de fond martelait sa caboche, comme une masse sur une enclume, et au fil de ses écrits , sa nervosité était montée d'un cran supplémentaire. Le nain s'était ramené, avec sa gueule en miniature, et ses ronflements qui n'étaient pas à l'échelle... A croire que chez les raccourcis, tout n'était pas forcément proportionnel.. Hum. Quelle idée saugrenue, se vautrer en plein milieu de l'apres midi. Ha il avait le sens du partage, partage sonore, l'nain.


Regretté silence de sa Garçonnière aux visiteurs fantomatiques... Et ce n'était que le début. Les nièces arriveraient d'un instant à l'autre, ces nièces qu'elle n'avait pas vu depuis des lustres. Des gamines, qui devaient elles aussi être aussi discrètes que l'raccourci. "Sont trop neuneux!" Qu'il disait... "Trop mièvres, trop coulants!"... Résultat, on se cloitre chez l'autochtone, tout en lui faisant écouter les chants du pays. Et quelque chose lui disait qu'il venait d'loin.

La piaule de Sad ferait office d'auberge. Et quelle auberge. Pour dix personnes attendues, un lit. Voilà qui risquait pas d'être triste... Ha pour être grand, c'était grand... Mais juste grand. Meublé comme des geôles, la baraque allait en prendre un sacré coup, et la Corleone aussi. Sa plume glissa, formant une énième rature sur la fine peau de veau.

Chiabrena...


Soupir. Z'étaient même pas tus arrivés qu'elle avait déjà envie de les voir se barrer. Vivement le jour du départ, où tout le joli monde parfumé des trognes cassées au verbe fleuri irait mettre l'ambiance ailleurs. Pour l'heure...

Ta gueuuuuule l'rouquiiiin!
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Rikiki
Rikiki! Ta gueuuuule! Tu ronfles comme un putin de sonneur! et il est même pas l'heure!

Un bruit comme un autre dans son doux rêve, quel rêve? Un merveilleux rêve pardi, puisque cet énorme hurlement, ne fut pour notre nain, qu'un simple soupir... qui aurait put empêcher le nain, de dormir à un point aussi bon que celui là... Surement pas la Corleone, il avait beau la respecter, pour lui certaines choses passez avant, bien entendu actuellement il n'avait pas idée de l'agacement qu'il provoquait, il devait certainement ronfler comme une bête, et au fond, ce n'était pas tout à fait faux.

Ta gueuuuuule l'rouquiiiin!

C'était vérifié, le nain dérangeait un peu, et là comme un réflexe naturel qui allait surement lui sauver sa peau il se réveilla. Malheureusement, comme à tous les réveils, sont côté bougon reprenait le dessus, mais d'ailleurs, quand est ce qu'il arrêtait d'être bougon?....

Le nain se leva, pire qu'une marmotte sortant d'hibernation, et aussi en colère qu'un ours se faisant piquer son repas, c'est l'air maussade qui déclara d'un ton chargé de reproche, un juron bien senti, que malheureusement nous ne pouvons dévoiler, nous passons donc au reste.


Qui est le blaireau qui m'a sortit de mon putiin de rêve, Tuu Dieuu


Il s'habilla tout en insultant par des noms d'oiseaux, pas très glorieux, le monde entier, ce même monde qui l'avait réveillé dans une maison qu'il connaissait à peine, qui appartenait à une des pires brigandes, qu'il ne connaissait à peine.. C'est habillé d'un simple pantalon et d'une vieille chemise en toile faisant ressortir son air négligé, qui de plus est nettement marqué, par cette barbe rousse laissez négligemment à l'air libre, que le nain alla voir Sadnezz

P'tiin... Je crève la dalle, t'aurais pas un truc à bouffer, du genre un jambon, ah ouais et à boire..

Le nain se gratta le menton et rajouta surement pour sauver sa vie..

Tu me dis, où c'est et je vais chercher, hein...

Il grimaça et arpenta du regard la salle où il était, pièce normale, il se gratta la joue droite dans un schruitch scruitch que fait une barbe mal rasée, et entreprit la découverte de la pièce, il marcha un peu jusqu'à se prendre les pieds dans un bazar et se dit qu'il valait peut être mieux, rester à sa place... Une idée lui vint.. et il se racla la gorge

tu saurais pas, où il y a des neuneus à chasser?

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Sadnezz
[T'as faim? Mange ta main.]

Un jambon? Nan mais...

C'toi l'jambon. C'pas une auberge ici hein! Déjà qu'mon garde manger fait la gueule.


Elle ne lui dira pas que sous la table, la trappe dissimulée sous un bon centimètre de poussière abritait des regards une tonne de bouffe... Fourmi n'est pas prêteuse, mais Corleone est carrément avare pour le coup. ça lui apprendra à respirer son air.

Quoi encore? Il fait chier avec ses neuneus c'lui là! Cinglante, elle lui répondit sans une once d'hésitation.

Dans ta tignasse l'nain, dans ta tignasse!

Un rire mauvais, alors qu'elle replie une missive achevée. A quoi ça rêve un nain? A une toise de plus? Lui collant un paqueton de lettres roulées dans les paluches, la Corleone prit un air tres serieux.


Au pigeonnier du village, j'sais pas pourquoi mais j'sens qu'il y en a là bas.


Avec un peu d'espoir, le message était reçu, pis la taverne d'un borgne et de sa pansue pourraient aussi lui faire oublier le chemin du retour au passage, savait-on jamais. Certes, la plupart des missives seraient envoyées par messager, tous les pigeons n'étant pas omniscients. Mais ça occuperait le raccourci. De mauvaise humeur, la brune ruminait des tas de petites choses... Dont la plus visible était sur sa lippe, éclatée en son coin bleuit par une imprudente rasée.

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Miramaz
[De l'antre d'un borgne à celle d'une vieille italienne..]

Imprudente Rasée qui s'éveillait justement un peu plus loin, réveil en douceur grâce à l'Ours danois, compagnon de ses nuits.. Celle-ci avait été rude, pour la chauve qui ne cessait de ruminer quelques réflexions Maleusiennes. Mais finalement décision avait été prise aux dernières lueurs étoilées et la mercenaire avait pu profiter de quelques heures de sommeil. Alors que le soleil déjà haut, éclairait la pièce, Mira se glissa hors de la chambre, et fila inspecter les réserves de l'oncle borgne, il lui fallait absorber un peu de courage liquide avant de faire ce qui l'inquiétait.

La moitié d'une bouteille de poire piquée derrière le comptoir servit à arroser une miche de pain rassie et voilà un estomac calé pour une bonne partie de la journée. Humeur au beau fixe pour le moment, elle effaça les traces de son passage, miettes jetées sous une table pour nourrir la vermine, un denier fut abandonné derrière le comptoir, dédommagement symbolique pour dire "He tonton..j'fais comme chez moi comme t'as dit..".

L'esprit clair et intrépide, elle gagna la porte du bouge, la faisant claquer assez fort pour signifier son départ à celui qui partageait sa couche. La Rasée était de sortie, nez au vent elle arpentait les ruelles à la recherche d'une certaine garçonnière et surtout de sa propriétaire. Méfiante à l'idée de la revoir après leur dernière entrevue, elle avançait pourtant d'un pas rapide que justifiait l'adage "plus vite c'est fait, mieux tu te portes".

Piaule trouvée, une missive froissée dans une main, une bouteille à moitié vide dans l'autre, Mira cogna sur la porte, deux coups puissants et sonores pour être sure qu'on l'entende avant de pousser brusquement la porte. Gueulant en même temps d'un ton peu amène:


La Corleone ridée..l'est dans l'coin?
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Sadnezz
[A un cheveu de s'etonner]

Bruit de porte malmenée, déjà qu'elle tenait par le biais du saint d'esprit... L'entrée peu cavalière qui fit jaillir un éclat de voix dans la pièce d'à coté fit se crisper la mâchoire de Sad. Sans prendre la peine de lever son fessier de la couche, elle lança un regard au nain, machinalement. Entre ses lèvres pincées, une piètre réponse persifflée.

Ouais. Elle est là.


Miramaz. Bien trop d'années à la côtoyer pour ne pas la deviner, d'un regard ou d'une esgourde... Et cette visite ne sonnait pas l'heure des réjouissances. Un brin de femme, un brin de rien, qui deux jours auparavant avait donné des envie de fauche à la Belladone. Et ce n'est pas la terre vierge de son crâne qui avait inspiré ses aigreurs...

Et même si elle n'y était pas allée de main morte, la Corleone resta dans l'expectative silencieuse du pourquoi de cette visite, avec cet air mutique qui la prenait trop souvent. Les choses à dire avaient été dites, et elle n'avait même pas hésité du haut de son culot à faire parvenir à la rasée une de ces fameuses missives. De main morte à lettre morte, il n'y avait qu'un pas... Pas que la Mira n'avait pas fait, semblait-il.

D'un geste plus qu'explicite, elle intima au nain de débarasser le plancher. Aimable a souhait, qui avait dit que loger chez l'habitant était une sinécure? Ses bras se croisèrent sur sa poitrine et un soupir agacé parla pour elle.

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Rikiki
Pfft, qui jouait le mauvais rôle encore.. Bah c'est le nain, non seulement on le prenait pour un messager mais en plus on lui disait de se tirer... Encore le coup du messager passé, vu qu'il était hébergé gratis ça lui dérangeait pas trop, mais le fait de devoir quitter la salle le poussa à lancer un juron bien senti, juron accentué par le grondement de son ventre, c'est qu'il avait clairement faim le nain...

Il partit dans une autre pièce, le temps d'être hors de vue, de celle qui a gueulé, à l'entrée et sortit de cette baraque, qui allait devenir un asile de fou, mais version raclure du Royaume.. bref le nain se préparait déjà psychologiquement à se foutre sur la gueule avec d'autres, mais pour ça il fallait qu'il mange.. Avant d'aller en taverne dépenser un argent qu'il n'avait pas sur lui.. Il vérifia dans les placards, de la pièce où il se trouvait..

C'est dans un bruit d'objet qui tombe dans un fracassement plus ou moins bruyant que le nain poussait de nouveaux jurons et blasphème qui l'aurait fait ex-communier si il avait été un jour baptisé... Bref dans sa plus grande déception de ne rien, il râla et sortit..

Il était habillé, comme un paysan, et il avait un visage pas forcément très propre... Plusieurs, tâtèrent d'un bâton ramassé en route lorsqu'il le prirent et lui firent remarqué de leurs impression, en croyant que c'était un mendiant. Il leur prit naturellement, leurs bourses et se dirigea vers l'étale le plus proche.. il n'était pas du genre à payer ce qu'il consommait, que ce soit fille de joie ou jambonneau il s'arrangeait toujours pour pas payer. Seulement, là, il voulait pas être remarqué par les autorités locales et donc par conséquent, valait mieux se tenir à carreaux... Il paya de "son" argent le jambon et la gourde d'eau et se rapprocha d enouveau d ela maison de Corleone..

il s'assit par terre, et tout en dégustant son piètre repas, il chantonna une chanson paillarde appris en Helvétie quelques mois avant..

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Miramaz
[A vous faire dresser le duvet sur le crâne]

La voix qui s'éleva de la pièce d'à côté la rassura quelque peu, la vieille matrone était là, pas besoin de supporter des sous-fifres sûrement plus désagréables encore. Comme la chose rousse qu'elle vit passer du coin de l'œil, et qui la fit se hâter alors qu'elle s'avançait vers ce qui servait de chambre à la Corleone.

Un pas dans la pièce confirma son impression, Sadnezz, bras croisés et bouche pincée sur un soupir, n'avait pas l'air des plus ravie de la voir ici, un haussement d'épaule plus tard, alors qu'un sourire grimaçant étirait la commissure de ses lèvres, Mira s'inclina vers elle.
Oh pas pour une courbette respectueuse du grand âge de l'italienne, ni comme marque de déférence à une femme qui valait mieux qu'elle.. non juste pour venir écraser ses lèvres rageuses sur celles adverses, vengeance de la scène jumelle qui s'était jouée deux jours avant.


C'bien ça qu'tu veux? qu'j'te salue correctement quand j't'aperçois?

Un sourire moqueur s'afficha alors qu'elle se laissait glisser au sol, aux pieds de sa vieille amie, toutes peurs envolées, chacune savait à quoi s'en tenir concernant le léger différent qui les avait opposé, plus qu'à aller de l'avant. Les yeux fixant le corps qui la surplombait, la Rasée jeta sur les genoux corleoniens la missive froissée qu'elle tenait en son poing.

J'suis là..s'tu veux d'moi pour tes affaires..et ya un homme qui m'accompagne s't'as d'la place pour deux..

Elle l'observait, détaillant son visage, scrutant le moindre changement d'expression pour voir ce qu'elle en pensait, mains se glissant autour des genoux repliés contre sa poitrine, pas inquiète du tout. Si refus elle avait d'essuyer, elle repartirait comme elle était venu sans en prendre ombrage..au moins en apparence.
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Elwenn
Quelques jours auparavant, à Patay, lieu de résidence de la cousine, un pigeon aussi gras qu'un cochon venait de rater lamentablement son atterrissage en se mangeant le tronc d'un arbre, à deux pas de là ou la rouquine avait décidé de faire sa siestounette quotidienne, c'est à dire dans l'étendue de verdure située à l'arrière du logis que la brunette avait acquis certainement sur un coup de folie.
D'une lente roulade sur le côté, elle était parvenu à atteindre le volatile, porteur d'une missive.
Les quelques lignes étaient signées de la main de sa tante, rares étaient les nouvelles qu'elles avaient d'elle, l'une comme l'autre, d'ailleurs elles ne l'avaient pas vu depuis un bail.
Le ton était donné dès le départ, fallait bouger ses fesses pour la rejoindre en Bourgogne, rassemblement demandé.
Un fin sourire s'esquissa alors sur la frimousse tachetée de la rousse, la sieste était écourtée mais pour une bonne raison.
Dans la soirée elle discuta de tout cela avec Laell et la décision fût rapidement prise, dès le lendemain elles se mettraient en route …

Quatre jours, c'est le temps qu'il leur avait fallu pour atteindre la ville précisée dans le courrier, Nevers et ses nombreuses tavernes, Nevers et son lac, Nevers là où résidait Sadnezz!

A peine arrivaient, les deux cousines se mirent en quête de trouver celle qui les avait mené jusqu'ici, arpentant tavernes et ruelles sans avoir la moindre idée d'où la Corleone pouvait bien se trouver.
Jouer à cache cache à travers une ville inconnue commençait à légèrement titiller les nerfs d'Elwenn , engendrant plus de râles que d'accoutumé mais ça, sa cousine y était tellement habituée qu'elle n'y faisait même plus attention, enfin …
Au détour d'une maison elles tombèrent, nez à nez? Nan vu la taille déjà c'est pô possible pis vu qu'il est assis par terre c'est encore moins possible. Donc les deux donzelles passèrent devant un mendiant, braillant des paroles qui se voulaient être une chanson …

Elwenn toisa le gueux en se stoppant net devant lui, peut être qu'il était du coin? Peut être qu'il saurait lui, où habite leur tante?


'scusez mais on cherche Sadnezz, vous sauriez pas par hasard où qu'c'est qu'elle habite?


La rouquine ne pouvait s'empêcher de fixer les résidus de bouffe qui s'étaient logées dans les poils de la barbe du bonhomme en attendant qu'il daigne bien répondre .
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Rikiki
Arf, nan mais franchement le monde se liguait contre lui aujourd'hui.. L'autre le viré, des passants le prenait pour un mendiant du coin, la roukmoutte et sa cousine le prenait à leurs tours, pour un mendiant... Nan mais sérieux si c'est juste à causes des fringues et de cette barbe ridicule c'était pas sympa... 'Fin d'un certains côté, ça n'aurait pas été logique de penser le contraire...

Le nain leva un regard sombre à celle qui l'avait dérangé dans sa "mélodieuse" chanson et la regarda de bas en haut, c'est vrai qu'il la trouvé agréable à regarder, voir même excitante la rouquine, mais ça refroidit ses ardeurs quand elle demanda à voir Sadnezz, c'était tout de suite moins sexy.. Pourquoi? il n'aurait pu l'expliquer par des mots..


Salut, c'est mieux de commencer par un bonjour, ou un salut, les gens civilisés c'est ce qu'on leur apprend.. à moins que tu ne sois qu'une gueuse..

Nan c'était pas la journée du nain, d'ailleurs est ce qu'il avait été réellement une fois agréable dans sa vie? surement oui, quand il dormait sans ronfler.. Le nain avait beau être carrément plus petit, pas fréquentable habillé comme ça. Il avait ce regard qui la toisé, il était pas particulièrement méchant dans le fond, mais juste pas.. agréable

Ouais Sadnezz se trouve dans la vieille bicoque à côté.. t'as qu'à entrer

Le nain se gratta la barbe, et chassa quelques miettes et sourit, comme il le fait souvent.. Non pas niaisement juste ce côté taquin qui ressort
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Turbine
L'était enfin arrivé! En piteux état, mais il était arrivé quand même! . Par contre il avait pas trouvé cette fameuse Sadnezz. Cette même Sadnezz avec qui il avait échangé quelques mots a la grotte. Il décida donc de errer un peu sur le marché de la ville.


P'tain dégage, enfoiré! Lacha-t-il à un bête gueux qui venait de le bousculer. T'as deux pieds gauche ou quoi?! Rajouta-t-il.


Il grogna et se dirigea vers un marchand de vin, quelle meilleur occasion pour gouter d'leurs vin?
Il déboucha la bouteille qu'il venait d'acheter et en bu une gorgée, avant de se diriger vers une sorte de mendiant qui discutait avec une donzelle. Il lança une pièce au petit homme. Et alla s'adosser à un mur non loin de ce dernier.



Vraiment qu'des arnaqueurs ces bourguignons! Treize écus rien qu'pour une seule bouteille!
Elwenn
La rouquine lorgnait sur les petits morceaux de? Veut pas savoir la rousse d'ailleurs ... c'est juste que ses pupilles restaient fixées sur la barbe du bonhomme assis le long d'un mur somme tout plus que banal. C'était d'un comique, les petits morceaux bougeaient à chaque mouvement de la mâchoire du mendiant, cela ne l'empêchait pas de sentir le poids de son regard, passée en revue presque, déshabillée de la tête au pieds!
Cherchez quoi lui? A se rincer l'oeil là comme ça grattos?
Quoi que, pauvre homme c'est la seule chose qu'il devait pouvoir se permettre ...

La réponse venue enfin .. c'est pas c'qu'on appelle une réponse ça mais bon.
Réflexion tout en détournant ses noisettes du rouquin pour sonder sa cousine, l'était gueuse? Boarff ne pas avoir de métier et passer son temps a voler l'argent des autres comment pouvait on qualifier ça?
Même en tentant d'interpréter les mimiques de Laell, Elwenn n'y trouva pas de réponse, elle reposa son regard sur l'homme assis par terre en haussant les épaules. L'était civilisée .. du moins un minimum quoi juste que là avec la fatigue et l'état d'agacement fallait pas en demander de trop!

Après les reproches vint enfin la réponse à sa question.
Le nabot savait où se planquait la tantine, là à deux enjambées d'où les deux cousines se tenaient, sans déconner elles y étaient sans même le savoir, pur hasard, comme quoi des fois il fait bien les choses .. des fois .. seulement!

La rouquine se permit de faire un clin d'oeil au nain qu'elle venait de déranger durant sa collation, se tournant vers la brunette elle vit au même moment passer une pièce jetée en direction du roux ... en v'là un qui était généreux, elle ne le pouvait pas même si elle l'était, elle n'avait plus un denier sur elle malgré ses larcins des jours précédents.
Vainement elle tenta de se rattraper en l'examinant à nouveau et son côté trop gentil de ressortir.


'scusez, b'jour et merci de l'information ..
.


Elle finit par lui tourner le dos pour enfin faire face à sa cousine sans avoir le regard du rouquin sur elle.

On fait quoi d'après toi?
On rentre sans frapper?
On frappe et on rentre?
On frappe et on attends?
Où on attends dehors que quelqu'un sorte où que quelqu'un rentre?


L'interrogation était grande .. mais en même temps elle ne l'avait pas vu depuis si longtemps que savoir quoi faire aurait été difficile.
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Rikiki
Nan ça s'en est trop.. Un gueux qui arrive limite plus mal vêtu que lui, une bouteille à la main lui balance une pièce.. non ça c'est pas logique, le poivrot qui donne une pièce un à mec plus que respectable... Nan le nain en était encore hébété par le coup porté à sa fierté...C'était quand même le comble.. fulminant il planta la rouquine passa à côté du poivrot et rentra dans la baraque... il alla jusqu'à la chambre où il a couché peu de temps avant, et entreprit de se changer, il mit enfin une chemise et des braies propres de couleurs blanches, reprit ses bottes classiques et prit sa tunique en cuir, redescendant des escaliers en poussant des jurons atroces, il ressortit et s'écria

Le prochain qui me prend pour un clodo, je lui colle un coup de bâton dans les genoux si forts qu'il finira cul de jatte!

il les regardaient en colère, et finit par se calmer, il déclara doucement..

Je suis le colonel Rikiki, et vous c'est quoi vos noms?

Le nain avait eu beau se changer, il gardait néanmoins cette dégaine désinvolte, et cette barbe mal rasée, il avait beau ressembler à un simple brigand, avide d'argent et de femme de joie, il y avait une certaine aura de fierté et de bien aisance qui se dégageait du nain, c'était bizarre, il n'avait pourtant rien de terrifiant.. mais ça faisait partie du métier surement.

Le nain grognait, trop de gens passaient à coter d'eux, et vu qu'il n'étaient pas tout à fait net, il n'aimait pas trop être vu.. surtout ici... Cette ville il ne l'aimait pas, mais alors pas du tout...

On reste glander ici, toute la journée ou rentre prendre un verre?
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Laell


Quatre jours de route, le village inconnu où toutes les ruelles se ressemblent et maintenant un nain... Franchement ça aurait pas été à l'appel de Sad, Laell serait bien repartie dans l'autre sens. Surtout qu'Elwenn commençait à perdre patience aussi. Mais la gamine disait rien, c'était comme ça entre elles, celle qui râlait la première gardait le monopole pour la journée. Enfin sauf quand un étranger en rajoutait une couche, là elles s'y mettaient toutes les deux. Ça tarderait pas si le crasseux sous leur nez continuait ainsi.

La gamine jeta un oeil à l'homme qui avait jeté la pièce qui avait fait fuir le grognon qui gardait l'entrée. Il semblait les observer en coin, encore un qui inspirait la méfiance. Pourquoi se tenait il au coin de la maison, bouteille à la main. Faisait il parti de la futur troupe ou avait il été envoyé là pour les surveiller.

Vraiment qu'des arnaqueurs ces bourguignons! Treize écus rien qu'pour une seule bouteille!

Il parla suffisamment fort pour être entendu. L'avait pas tort, ça fait cher la piquette quand même, y avait plus qu'à espérer qu'il était bon au moins. Puis sa cousine la sorti de ses pensées par des interrogations de circonstance.

On fait quoi d'après toi?
On rentre sans frapper?
On frappe et on rentre?
On frappe et on attends?
Où on attends dehors que quelqu'un sorte où que quelqu'un rentre?


On fait quoi ? Ben on frappe et on rentre pardis. On va pas s'être taper le ch'min jusque là pour regarder un nain nous claquer la porte au nez.

Son regard se reporta sur la porte, elle allait s'approcher pour frapper quand elle se rouvrit d'un coup sec.

Le prochain qui me prend pour un clodo, je lui colle un coup de bâton dans les genoux si forts qu'il finira cul de jatte!

C'est vrai que comme ça il avait un peu de plus de gueule le moitié d'homme. Presque il pourrait attirer l'oeil par autre chose que sa taille, quoi que... Un léger sourire s'afficha sur le visage de la gamine quand elle remarqua l'énervement qui transpirait par le regard fixé sur elles.

Je suis le colonel Rikiki, et vous c'est quoi vos noms?

"Colonel ? Z'ont pas d'sous dans c't'armé ? Z'ont l'habitude de faire fuir leurs adversaires avant la bataille, nan ? Ca expliquerait son état..."
Sourire narquois aux lèvres, la gamine se demanda si c'était une bonne idée de laisser libre court à ses paroles. S'ils devaient passer des journées entière ensemble, faudrait peut être se mettre à un brin de diplomatie.

J'suis Laell et voici ma cousine Elwenn. J'suppose qu'on est là pour les mêmes raisons que vous.

On reste glander ici, toute la journée ou rentre prendre un verre?

Rentrons, on doit être plus ou moins attendu. Et pas qu'on ait fait d'la route mais franchement j'aurai rien contre une bonne chope.

Et oui malgré son age, elle aimait déjà largement le goût de la bière, la gamine. Faut dire qu'élevé comme elle l'avait été, l'inverse semblait impossible. Elle jeta donc un oeil à leur "guide" puis vers la porte.

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Turbine
Turbine, toujours adossé au mur, écoutait "discrètement " ce que se disait les donzelles et l'nain.... Enfin pas besoin d'être discret pour entendre le nain gueuler.


Le prochain qui me prend pour un clodo, je lui colle un coup de bâton dans les genoux si forts qu'il finira cul de jatte!


Il lança un regard noir vers ce dernier, celui-ci venait de changer de vêtements... Le petit homme demandait maintenant comment s'appelait les donzelles et si elles voulaient entrer pour boire un verre... Sachant pourtant qu'il ne lui posait pas cette question à lui, Turbine s'approcha du groupe.


Ouais, ouais.... Et moi c'est Turbine, alias Varrel ou encore l'enfoiré. Il sourit. ...Moi aussi j'suis enchanté d'vous connaitre, en plus, comme vous, j'suis partant pour boire un verre. Et si tu m'laisse entrer, l'nain, t'auras droit à une autre pièce.
Rikiki
Et si tu m'laisse entrer, l'nain, t'auras droit à une autre pièce.

Faut arrêter de déconner, je suis pas le portier moi. Vous pouvez rentrer si vous ça vous chante.. Par contre je renie pas une petite pièce.. Les temps sont durs, et l'alcool est cher.

Le nain sourit, il n'avait pas spécialement besoin d'argent, mais refuser de l'argent ça portait malheur. Il garda donc la première pièce. Il se rassit sous les regards des trois autres, et leur déclara d'un ton plus que sérieux..

Bah quoi? j'ai pas finis de manger, moi encore.. Nan mais vous me dérangez et en plus vous comprenez pas que j'ai envi de bouffer...

Il désespérait vraiment, cette ville lui portait donc réellement malheur, rempli de pauvres simples d'esprits, et de gens heureux.. Arf que c'est dur, oui vraiment dur.. Il croqua dans son jambon et prit une rasade de vin... Cependant le nain quand il avait faim, il faisait pas dans la finesse, il faisait vite surtout... Donc, oui surement que ce spectacle plutôt ragoutant à du en choquer plus d'un...
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