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[RP] Devant l'juge, vous f'rez moins l'malin

Kartouche
Pendant que le greffier traversait le château de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite et de droite à gauche, le prévoyant Kartouche avait envoyé un des deux gardes lui chercher un flacon de prune et quatre verres, ainsi qu'un fauteuil supplémentaire.

« Ah, ma chère Grandeur, je ne pensais pas t'avoir si vite. C'est pas plus mal que les autres ne soient pas encore là, finalement, je vais pouvoir expliquer vite fait ce qu'il en est. Je ne sais pas si le messager t'a dit, mais j'ai aussi invité Erabal et Arthaud pour boire une prune... »

Il verse deux verres, tout en continuant à causer.

« De la prune, évidemment... Si je vous ai fait venir, c'est qu'il y a un petit problème avec les comptes. J'en avais déjà vaguement parlé au début du mandat, et je suis coupable de n'avoir pas fait des vérifications plus strictes à ce moment. »

Le suspense monte. Il donne un verre à Arnaut et prend l'autre.

« À la santé du Limousin ! Bref, il se trouve que je n'avais pas tort. Enfin, je n'ai pas l'impression. J'ai fait quelques calculs ce matin... »

Effets de voix. Il boit une gorgée et soupire, avant de lâcher brutalement.

«... et je voulais faire part de mes découvertes à ceux qui sont responsables du sujet. J'ai pensé que ça pourrait t'intéresser... La semaine passée, plus de 1300 ont disparu, quelque part entre le bailli et le commissaire aux mines. Et c'est comme ça chaque semaine. Ce n'est pas un trou, c'est un abîme... »
Arthaud
Arthaud se demandait bien ce qui allait encore se passait . Elle frappa a la porte et attendit qu'on veuille bien la laissait entrer
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Kartouche
Le garde, habitué aux consignes les plus sévères lorsqu'il s'agissait de conserver pour l'exigeant Kartouche une bulle de tranquilité, avait reçu ce jour là l'ordre d'introduire sans délai le bailli et le commissaire aux mines. Ainsi, à peine Arthaud porte-t-elle le poing contre la porte qu'un bras pousse le battant qui s'ouvre sur le bureau ou le comte et Kartouche devisent gravement.

« Ah, Dona Arthaud, mon greffier vous a trouvé ? Il n'était pas sûr de connaître le chemin de votre bureau, huhu... Vous prendrez bien un verre avec le comte et moi, en attendant Erabal ? »

Et sans attendre de réponse, il remplit un troisième verre, qu'il tend au bailli.
Arthaud
Arthaud entra comme on l 'y convié . elle salua le juge et le comte et prit le verre qu 'on lui tendait. Elle n'aimait pas trop ce genre de convocation sans sujet et se demandait encore ce qui lui allait tomber dessus . Trés méfiante ces derniers temps pour tous ce qui touchait de près et de loin à ce conseil . Elle s'assit sans qu on l'y invite vraiment mais ces derniers jours ,elle ne pouvait tenir debout plus de quelques minutes ,tellement son corps était peu enclin à la santé . Elle but le verre d'un trait pour se redonner de la vigueur et dit

" j'ai hate qu 'il arrive car j'aimerais bien connaitre le pourquoi de cette convocation . j'ai énormément de travail et pas franchement l'envie de rester encore des heures au castel. "

Elle soupira sentant qu' il en faudrait peu pour qu'elle ne s'énerve , espérant donc que cette convocation n'était encore pas un je ne sais quel stratagème politique ou une je ne sais quelle remise en cause de tout ce qu'avait l'ancien conseil . Elle en avait ras le bol de toujours sous entendre que le conseil précédent n'avait rien fait de valable . Elle avait passé les six derniers mois à se battre contre une économie des plus vacillante . Ce conseil bénéficiait malgré des erreurs du cac , heureusement remplacé par Gueld , de tout le travail précédent à savoir que l'économie arrivait maintenant de nouveaux à faire surface quelques jours par semaine et partout où elle se rendait on s'évertuait à détruire ce travail mais aussi ce qui avait pu se faire bien avant sous prétexte de réforme nécessaire qui ressemblait plus à un je veux faire table rase du passé et présentait à son gout de grosses failles . Elle soupira . Elle était si lasse qu' il lui semblait que ses forces la quittait un peu plus chaque jour.
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Erabal
Après un passage à la mine de Limoges, prendre la température sur le terrain, savoir ce que les gens disent... comprendre, du moins essayer de comprendre pourquoi cette chute dans la fréquentation de la mine... Retour au Conseil, la salle d'audience... le message du greffier... la course, comme d'habitude. C'est bien, ça occupe l'esprit.

Direction le bureau du juge... Frappe à la porte et entre, se doutant que si convocation, KArtouche serait dans son bureau. Statistiquement, Arthaud est toujours beaucoup plus ponctuelle que lui-même, donc du monde et il doit être attendu...


Bonjour Messire Kartouche !Arnaut ! avisant Arthaud, comme prévu, la salue poliment d'un signe de la tête Arthaud, toujours un plaisir de te voir ! un sourire plus tard, regarde Kartouche que nous vaut cette convocation en ton bureau, en présence du comte ?
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Kartouche
Et l'arrivée du commissaire aux mines, qui n'a pas tardé. Le juge remplit le quatrième verre, qu'il s'empresse de tendre à son collègue.

« Ah, tout de suite les grands mots. Merci bien d'avoir répondu à mon invitation. Mais prenez donc place. »

Montrant les trois fauteuils, il reste debout et va prendre quelques papiers sur son bureau.

« L'autre jour, un peu par curiosité et un peu parce que certains en avaient parlé en début de mandat, j'ai jeté un oeil aux chiffres des mines. Selon les chiffres du bailliage, entre le 21 et le 27 compris, entre 817 et 819 mineurs ont travaillé dans nos mines. Le dimanche matin, nous avons payé 7473 écus d'arriérés, à 8 écus près. Vu la fréquentation des mines au cours de la semaine, nous n'aurions dû n'en payer que 6135. »

Mine affectée, il laisse quelques instants de pause, laissant à tout le monde le temps de faire le calcul.

« Je soupçonne que le surcoût provient des mineurs de Rochechouart qui viennent empocher leurs arriérés chez nous, mais avec leurs bons de travail fournis par le Périgord lorsqu'ils vont piocher vers Angoulême. D'une manière où d'une autre, il y a un fonctionnaire tout en bas de l'échelle qui ne doit pas être assez pointilleux. Z'en pensez quoi ? »
Erabal
Prend le verre et remercie... écoute les quelques mots de Kartouche...

Concernant cette différence, il avait refait ses calculs, ne trouvait pas les mêmes chiffres, mais les ordres de grandeurs étaient similaires.

A la dernière remarque du juge...


Citation:
D'une manière où d'une autre, il y a un fonctionnaire tout en bas de l'échelle qui ne doit pas être assez pointilleux. Z'en pensez quoi ?


Qu'entendez vous par là cher collègue ? un fonctionnaire qui n'est pas assez pointilleux, je vous l'accorde, et je veux bien être celui ci si vous le voulez, je ne me suis jamais posé cette question, je vous l'avoue sans détour. Maintenant, je refais mes calculs, je ne trouve pas les mêmes chiffres, mais le "trou" est bien là... J'attends quelques réponses à différents messages demandant quelques explications possibles et plausibles sur ce fait.
Vous serez le premier au courant.


resté debout, prend une gorgée, attendant l'avis des personnes présentes.
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Arthaud
Arthaud sourit à Erabal

"mon cher je ne pense pas que le fonctionnaire peu zélé dont parle le juge ce soit toi . il ne se permettrait pas de traiter un membre du conseil ainsi ;Non je pense qu 'il faudrait peut etre regarder dans les nombreux employés que compte le chateaux à mon avis ce petit manège n'est point nouveau et comme la somme aux yeux du conseil n'était pas trés élevé quand le conseil etait riche c'est passé inapercu .mais il est vrai que je trouvais bizard ces sommes prises chaque dimanche mais je croyais que en plus du salaires des mineurs ,il y avait une sorte de frais d'entretien pour les mines . mais à priori ce n'est pas le cas ;je ny connais absolument rien aux mines .

vous avez bien fait mon cher juge de soulever le lièvre et je pense que c'est à vos sbires de mener l'enquête maintenant

ah au fait je profite que je sois dans vos bureaux pour vous signaler qu'un homme attend à la prison de guéret pour être juger pour meurtre je crains que personne n'est pris le temps de vous avertir car tous pensent que le laisser mourir ainsi serait le mieux .malgré toute la haine que j'ai pour cet homme qui a tué de sang froid mon ancien sergent et m'a manqué de peu .je pense qu'un vrai jugement serait de bon augure pour montrer aux limousins qu on ne rigole pas avec la loi


et elle se tut attendant une réponse en sirotant son verre
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Kartouche
[Plus tard, bien plus tard]

« Monsieur Kartouche, puis-je vous demander quelque chose ?
(Distraitement, la plume courant toujours sur le parchemin)
— Oui, 'llez-y. Mais je vous avertis, ne revenez pas avec vos histoires d'étagères compactées montées sur roulettes. Je me suis renseigné, ça coûte une petit fortune... Il faut les faire venir de Rotterdam. Savez-vous où c'est, Rotterdam ? De...
— Non, mais ça doit sûrem...
— Très loin... De toute manière, on a bien assez de place dans ce foutu château. Tenez, la salle des coffres, elle est totalement inoccupée en ce moment. Ou bien on pourrait demander à Eloin de nous prêter une aile du palais épiscopal, si vraiment on n'a plus de place pour les archives.
— Ben justement, ça, c'est pas une très bonne idée.
— Ah ?
— Le nouvel évêque hier à Limoges. Avec une suite longue comme un procès en Haute cour de justice. C'est justement pour ça que je venais vous voir, monsieur Kartouche.
— Ah oui, bien, faudra sans doute que je lui écrive pour lui rappeler les lois qui prévalent, ici.
— Euh, non. Enfin, peut-être. Mais j'aurais voulu savoir si je pouvais avoir mon dimanche... il va sûrement donner sa première messe et...
(Fait semblant de réfléchir. D'une voix doucereuse)
— Hmm, dimanche ? Rappelez-moi quel est votre journée de congé.
— Le vendredi, monsieur Kartouche, mais...
— Et le vendredi, ça ne vous plait pas ?
— Eh bien oui, monsieur Kartouche, même que je peux me promener dans les rues et me moquer de tous les forgerons et bouchers. Même des tisserands et des charpentiers aussi. 'Fin, de tous ceux qui trav...
(Coupant)
— C'est fort peu aristotélicien, tout ça. Vous vous amuserez comme vous voudrez vendredi, mais vous viendrez au château dimanche. Je ne vous rappelle pas combien on a d'affaires en cours...
— Mais, l'évêque ?
— Z'avez que lui demander de faire sa messe le vendredi, non ? Allez, filez, et envoyez-moi ça à Paris. Louvres, bureau de la pairie, saisine contre TGT. Ou un truc dans le genre. »
Seleina
Un mot griffoné à la hâte :

Citation:
Votre honneur,

Voici copie de ma lettre à sa grandeur dans l'affaire de diffamation qui m'oppose à sieur Ephyael.
Vous en souhaitant bonne réception,

Bien cordialement,

Seleina.




Citation:
Limoges le 9 avril 1459

Arnaut sa grandeur...


C'est avec amusement que j'ai pris connaissance de ton pli.

Cependant sache qu'à cette heure je suis encore dame de Neuville, puisqu' aucun document officiel émanant de la hérauderie ne m'a dépossédée de mon fief.

J'ajoute qu'apporter ton soutien ne suffit pas. C'est le noble qui doit déposer la plainte comme le stipule ledit article.

Un roturier ne saurait porter plainte contre un noble, qui lui est supérieur en statut. C'est pourquoi la demande doit être présentée par l'intermédiaire d'un autre noble, qui se porte alors caution du roturier.


Pour valoir ce que de droit.

Je te prie d'agréer mes chaleureuses salutations. Le bonjour à madame ta mère.

Seleina,

Encore dame de Neuville à cette heure
Dame de Varetz.

Copie dûment envoyée à Messer Kartouche et dame Ratou.

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Kartouche
Sur la table du magnifique Kartouche, une pile de courriers venus de tout le royaume. Des «Cher collègue», «Monsieur le juge» ou «Estimé confrère» à la pelle. Par contre, les nouvelles reçues de Paris, d'un correspondant de l'AAP qu'il utilisait à bon escient, en intérêt tout à fait personnel, laissaient entendre que ça ne se mouillait pas beaucoup. Au milieu de tout ces papelards, un autre, qui reçut du juge toute l'attention nécessaire.

« Il semble que j'avais raison, même aux yeux de la pairie ?
— Eh bien, c'est en tout cas ce qu'ils écrivent, monsieur Kartouche.
— Faites donc afficher ça sur le panneau des annonces, que sache le Limousin. »

Il tend le papier à son greffier, puis retourne à ses affaires. Surtout personnelles, ce soir-là. Ajoute distraitement.

« Faites m'en quand même une copie pour mes archives. On ne sait jamais, des fois que quelqu'un se mette en tête d'établir une jurisprudence contraire. »
Ephyael
Citation:
Au juge du limousin,

Faisons suite a notre saisine de la pairie concernant notre saisine du 14 mars arrivé de maniere douteuse dans mon dossier d'accusation pour trahison.
Ayant obtenu reponse de la pairie quand a la possibilité d'avoir acces a notre document nous vous en faisons part. Comme vous pourrez le constater en lisant le courrier ci joint dame Seleina n'avais nullement acces libre a la requete seul le comte du limousin avait acces libre

De ce fait soit la preuve qui est sur votre bureau est une copie derobé illegalement voir manipuler par Dame Seleina , soit c'est le comte lui meme qui l'a remis . Sachant que l'intervention du comte est en soit un element exceptionnel, je vous demande de m'autoriser a appeler le comte du limousin en temoin afin qu'il nous fasse savoir s'il a donner copie de la chose a seleina ou si comme je le pense la dame a obtenu cette copie par des manoeuvres frauduleuse

Cordialement,
Ephyael



Citation:
A Ephyael,

Nous, Melior de Lioure, signifions par la présente que la Noble Assemblée des Pairs de France

Signifie qu'elle n'a pas le pouvoir de suspendre une procédure judiciaire dans les cours de Justice locales. Telle ingérence ne lui est pas permise. En cas de procès inique, le recours est le dépôt du dossier auprès de la Cour d'Appel, une fois le jugement prononcé.

Répond que concernant la saisine datée du quatorzième jour du mois de mars de l'an de Grâce 1459, celle-ci a été librement consultable par Arnaut de Malemort, actuel Comte du Limousin, droit de réponse est toujours offert pendant deux journées, avec consultation des saisines. Ainsi a-t-il été permis au sieur Bazin d'apporter réponse à la saisine de Domenc de Blauzac, dict Debba_1er, ou aux feudataires gascons d'argumenter sur la saisine du sieur Jeroen.

Faict à Paris le dixième jour du mois d'avril de l'an de Grâce 1459.
Kartouche
— Convoquez Seleina et Ephyael dans mon bureau.
— Ça s'ra tout, monsieur ?
— Non, mettez-leur une copie de ma dernière déclaration...
— Laquelle ?
— ... et écrivez qu'ils peuvent amener leurs pièces et leur témoins, qu'on jugera bon d'entendre ou non. Celle sur les trois audiences, de ce matin. Évidemment...
(Acquiescement du chef)
— Bien !

— Vous inviterez aussi le comte et le procureur à notre petit apéritif. Veillez surtout à ce qu'il y ait de quoi boire, et prévoyez du jus de pomme...

Petit sourire narquois, avant de laisser son greffier s'occuper de tout ça.
--Le_greffier
Citation:
À l'attention d'Ephyael, à Ventadour.

Messer, le juge vous invite à une audience à huis clos au château de Limoges, afin d'être confronté à Seleina et dans le but d'être questionné sur tout ce qui semblera d'importance aux yeux du juge.

Vous êtes prié de vous présenter demain matin, le plus tôt possible, dans le bureau du juge. Il vous est conseillé de vous munir de toutes les pièces qui vous paraissent importantes et qui n'auraient pas déjà été présentées au cours de l'un des trois audiences où vous ou Seleina sont mis en cause. Vous pouvez vous faire accompagner d'éventuels témoins.

Pour la cour.


Pas de chichi, aucune signature. Juste pliée en deux et envoyée rapidement. En annexe, un autre papier.
Zeinar
Le Tribunal. Il n'entendait parler que de ça en ce moment. Apprenant une nouvelle fois qu'on l'invitait à s'y rendre si besoin était, il ne manqua pas d'envoyer une missive au Juge comme il convenait de procéder.

Citation:
A messer Kartouche, Juge du Limousin et de la Marche,

J'ai eu vent d'une information selon laquelle une audience en huit clos serait organisée demain pour un certain nombre de procès mettant en cause Dame Seleina et Sieur Ephyael.

Comme vous le savez j'ai témoigné dans deux de ces procès, en tant que simple témoin présent au moment des faits, ou en tant qu'expert en écritures, faux et usage de faux.
J'ai donc le plaisir de vous confirmer ma présence prochaine en salle d'audience, me tenant à disposition pour une éventuelle entrevue.

J'apporterai avec moi tous les documents nécessaires dans la perspective de questions complémentaires. Je subodore que ça ne durera pas trois mois mais si vous avez des exigences particulières quant à ma venue, n'hésitez pas à me le faire savoir.

C'est avec plaisir que je constate que notre Justice travaille avec minutie, ne ménageant pas ses efforts dans sa quête perpétuelle de vérité.

Bien cordialement,
Zeinar.

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