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[RP] la maison du lac

Sherynne
Sherynne la regarda disparaitre. Ainsi l'ours qui la terrifiait tant n'était en fait qu'une louve apeurée ... Elle resta dans la même position espérant qu'elle reviendrait .. mais non.

Un peu mal à l'aise de s'être laisser approchée par une bête sauvage qui aurait pu l'attaquer ou pire encore, Sherynne se leva, épousseta ses braies et prit le sentier vers la maison.
Le feu s'était éteint mais il ne faisait pas trop froid encore à cette heure de la journée, sans oublier qu'on était au printemps et qu'un beau soleil s'était installé depuis plusieurs jours.
Après avoir fait un bon feu, elle mit le vase de narcisses sur le rebord de la fenêtre, puis s'assit et commença à éplucher les légumes. Une fois ces derniers coupés en petits morceaux, elle mit le tout dans le chaudron de la cheminée en y ajoutant de l'eau et raviva un peu les flammes à l'aide d'un bâton.
Puis elle nettoya, rangea pour enfin se consacrer à son courrier qu'un pigeon bigleux et déplumé lui avait déposé ce matin sur la table du dehors.
Elle mit son châle sur ses épaules, remis ses chausses et sortit se poser sur le banc. Elle déplaça la pierre qui retenait les lettres et commença sa lecture.
Tout en faisant cela, elle ne pouvait s'empêcher de scruter les alentours au cas où sa bestiole viendrait fouiner. Soupirant elle prit vélin et entama l'écriture d'une missive.
Des nuages vinrent assombrir la fin de journée et dans un doux bruissement un léger souffle de vent balaya les herbes folles du jardin. Les scions qu'elle avait planté en espérant avoir de beaux fruits un jour tenaient la cadence et c'est dans un joli ballet aérien que son regard se perdit...

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Sherynne
Le soleil vient de se lever ... c'est une bonne journée ... Eh bien non, cet adage était faux. Pourtant elle avait fort bien commencée...

La veille au soir, elle avait prit soin de cacher une gamelle pleine de nourriture sous le saule et elle fut heureuse de la trouver vide au matin. La bestiole était donc revenue. Sherynne souriait en la remplissant de nouveau, puis rentra dans la maison pour se préparer.
Une heure à peine après s'être levée, elle était déjà au travail. Aujourd'hui c'était dans un champ de maïs pour un dénommé davy. Puis à l'heure du déjeuner, elle retrouva Stell et Ame en taverne devant un vin chaud bien mérité. Puis vinrent les rejoindre, Blaader Arthur et Jo'.
Au début, elle souriait, heureuse de pouvoir discourir aimablement avec ce dernier, sans s'attaquer verbalement à tout va ... E bien Sherynne n'en revenait pas. Cela avait fini comme d'habitude. Bon elle avait bien compris ce qu'il pensait d'elle ... plus besoin de lui faire un dessin.
La jeune fille soupira, attristée malgré elle... Ce soir elle n'irait point en taverne ...
Rien ne la fit plus sourire de la journée... encore moins de retrouver la gamelle pleine à son retour.

Demain est un autre jour...

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Sherynne
Sa cheville la lançait comme pas dieu possible. Sherynne dormit très mal cette nuit là, pourtant elle était rentrée assez tôt contrairement à d'habitude.
Quelle soirée ... finalement elle s'était rendue en taverne pour rencontrer Gwen pour sa pastorale, et évidement jo' était venu se pavaner avant son départ.
Il avait fini par s'excuser des mots prononcés contre elle, mais c'est tellement facile de le faire quand on s'en va. Définitivement. Vanu, Leo, Stell .. tous avaient pleuré leur départ, même elle avait versé sa petite larme. Exquiz et Jo' allaient lui manquer. Leurs altercations quotidiennes aussi.
Elle jura de ne plus jamais s'attacher à qui que ce soit, les adieux étant trop ... beaucoup trop douloureux.

La journée avait été magnifique, un beau soleil au zenith, pas de vent et les oiseaux étaient de retour signe que le printemps s'était enfin installé. Elle avait badigeonné sa cheville de baume, celui la même que Stell lui avait donné contre les courbatures, cela l'avait soulagé un peu ... et pas longtemps. Sherynne regarda le massacre.

J'ai un pied d'éléphant pffff...

La cloche de l'église tinta.

Erf .. en retard ..

Sherynne déposa la gamelle pleine sous le saule, en espérant que son amie viendrait s'y délecter, puis se mit à courir les chausses à la main. Gwen l'attendait pour sa pastorale et elle était grave en retard .. comme toujours.
Elle changea d'allure, boitillant sur les cailloux du sentier.

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Sherynne
Le silence ... Quand enfin Sherynne quitta son travail, le calme s'était installé sur Casti. Sa cheville allait mieux, fort heureusement. Comme à son habitude, la jeune fille prit le sentier escarpé qui menait à sa maison, cette fois encore avec son filleul dans les bras, bien calé contre son épaule ... Elle marchait lentement en murmurant des mots de tendresse à son oreille.
Matheus commençait à sourire, et elle adorait cela. Amelze était de garde ce soir, elle l'avait tout à elle.
Il faisait encore jour quand ils arrivèrent au moulin. Elle poussa la porte de chez elle, et déposa le nourrisson dans le petit berceau qu'elle avait installé pour lui dans sa chambre. Le bien heureux dormait du sommeil du juste.
Sherynne sortit de la chambre et referma la porte doucement derrière elle.
Elle prit une pomme et sortit lire son courrier.
Pas de nouvelle ... bonne nouvelle disait-on ... La jeune meunière eut un soupir à fendre l'âme.
Un bruit la fit se tourner vers le lac. La Bestiole ...





Celle-ci s'approchait lentement vers le saule. Elle se mit à l'arrêt, patte gauche en l'air, museau tendu par l'odeur de la gamelle.
La louve se lécha les babines et s'empara vivement d'un bout de viande, qu'elle alla dévorer un peu plus loin. Sherynne n'osait plus bouger. Cela faisait quelques jours qu'elle n'avait vu sa bestiole et ne voulait pas l'effrayer. Cela prendrait du temps .. mais elle s'en ferait une amie, elle se l'était promis. La louve revint et cette fois mangea directement dans la gamelle.

La jeune fille sourit doucement. Une étape de franchit assez facilement. Elle se mit à chantonner son air habituel tout en se plongeant dans sa lecture, mais jetant des regards vers l'animal de temps en temps. La louve s'était allongée et se léchait les pattes. Petit moment à savourer pour elle deux. Pas de danger, un sentiment de confiance s'installait doucement. Mais Sherynne savait que ça restait une bête sauvage, qu'il fallait s'en méfier. Mais elle pensait tout de même qu'elle arrivera à l'approcher un de ces jours.

Leurs regards se croisèrent ... Sherynne sourit doucement en continuant son chant, la bête posa la gueule sur ses pattes en gémissant. Haussant un fin sourcil, la jeune fille continua tout de même en pensant

Je chante faux ma belle ... mais tu ne t'enfuis pas ...

Pendant une bonne demi-heure, elles restèrent là à s'observer. Puis d'un coup d'un seul, la bestiole se leva et disparut derrière des buissons. Au même instant, Matheus se fit entendre..

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Sherynne
{DE RETOUR DE TAVERNE ...}

Saperlipopette !

Sherynne était dans un tel état de nervosité qu'elle en oubliait sa cheville qui la relançait de puis que Vanu la lui avait écrasé. La jeune fille ruminait, pestait contre sa propre bêtise.
Comment avait-elle pu se mettre encore une fois dans un tel guêpier ...
C'était à croire qu'elle avait la guigne.

Mais pourquoi tout partait à vau-l'eau comme ça ? Sherynne soupira. Elle qui voulait juste être gentille...
Elle revenait de la taverne. Une véritable horreur. Comment allait elle s'en sortir ?
Elle avait réfléchit sur le chemin du retour et la seule solution qu'elle avait trouvé c'était de ne rien faire.. Juste d'attendre que ça se tasse, puisque dès qu'elle faisait quelque chose elle se mettait dans le pétrin.
Quand elle arriva devant chez elle, sa cheville avait doublé de volume. Epuisée moralement par tout ce qu'elle avait vécu et supporté depuis des semaines, elle se laissa tomber sur le banc et se prit le visage entre les mains.

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Sherynne
Quand elle s'éveilla ce lendemain de ... fête, elle eut du mal... beaucoup de mal à sortir de son lit. Sa cheville était gonflée et bleue . La douleur était insupportable se mélant au mal de tête...

Je vais mouriiiiir ..

Sherynne avait un peu la nausée. La matinée se déroula ainsi, ramper jusqu'aux latrines, boire de la tisane de saule, se masser le pied avec le baume, s'allonger sur le ventre car sur le dos elle avait encore l'impression d'être sur un bateau et de combattre moultes tempêtes et déferlantes. Elle finit par s'endormir pourtant. Elle rêva qu'elle était un coquillage, puis une comtesse. Etrange...

Dehors la pluie s'était mise à tomber, un pigeon à l'oeil hagard et au plumage dégarni et trempé vint taper sur le carreau de sa chambre. Elle se leva avec difficulté encore, puis décida de se secouer un peu. Elle ouvrit à l'oiseau qui s'ébroua sur l'édredon. Sherynne se frotta les yeux comme une enfant et détacha la lettre. Le pigeon s'installa sur le lit encore chaud.
A cloche-pied elle sortit dans la cuisine mis du bois dans l'âtre et se fit chauffer de l'eau et de l'écorce de saule. Elle se posa dans le fauteuil et ouvrit le courrier.
Un sourire barra son visage fatigué. La jeune fille relut plusieurs fois la lettre de Jo' souriant encore et encore. Elle lui répondit sobrement. Sherynne se sentit plus légère et alla faire sa toilette. Elle revêtit une vieille robe de travail, glissa le vélin dans le corsage, se banda le pied bien serré et partit vers Castillon s'aidant d' un bâton.

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--Labestiole


Depuis plusieurs jours, LaBestiole était inquiète pour la brunette. Elle se rapprochait de plus en plus de la maison quand l'humaine n'était pas là. Elle venait renifler le banc, puis s'allongeait près de la gamelle sous le saule.
La louve aimait l'endroit reposant de ce jardin et l'ombre de l'arbre. Son petit bien à l'abri, elle suivait à présent la brune sans entrer dans le village.
Elle le contournait, découvrait des sentiers inconnus, se cachait quand elle sentait une autre odeur que celle de Sherynne. Quand celle ci était en taverne, la louve montait sur la colline tout en haut, d'où elle avait une vue imprenable sur la vallée et sur Castillon.
Elle fut intriguée par la présence d'un humain allongé face contre terre, semblant renifler le sol. La Bestiole ne se fit pas voir et alla se poster sur l'autre versant.
Elle posait son long museau sur ses pattes et attendait que les lueurs des tavernes s'éteignent pour reprendre son chemin.

L'humaine boitait de plus en plus, et marchait en crabe. La louve n'aimait pas l'odeur que la jeune fille trainait derrière elle chaque soir depuis quelques temps. Ses naseaux n'appréciait guère, ça la chatouillait.
Enfin l'humaine sortit de la taverne, l'animal se leva, renifla et descendit la colline. Elle la suivit de loin, se mettant à l'arrêt au moindre bruit, gueule vers l'avant, oreilles dressées, puis reprenait sa marche à quelques mètres de la brune.
Quand l'humaine était à l'abri, la bestiole faisait une ronde, marquant son passage par des coups de griffe ou laisant son odeur ça et là, puis repartait dans son antre allaiter enfin son petit.
Sherynne
Marchant sous la lune, Sherynne maintenait la tête de Matheus contre sa poitrine. Elle lui fredonnait un air doux et charmant afin qu'il ne soit pas effrayé par les bruits autour. La jeune fille n'était point rassurée. Le moindre bruit la faisait frémir aussi elle se hâta de rejoindre la maison.
Evitant ornières et branchages qui lui barraient la route, elle traversa le petit bois qui menait au lac resserrant son étreinte.
Sherynne poussa enfin la porte, se retourna et vit quelque chose de gris qui s'éloignait. Sa bestiole .. Ainsi c'était elle qui les suivait ... Elle baisa le front de l'enfant, rassurée.


Tu vois, mon coeur ... Nous avons un ange gardien ...

Souriante, la jeune meunière ferma la porte, en tira les rideaux de lin et déposa son filleul dans son berceau. Elle le recouvrit d'une couverture qu'elle borda afin qu'il ne se découvre pas, puis alla mettre de l'eau à chauffer.
Après une maigre toilette tant elle était fatiguée, elle se fit une tisane de saule et se massa la cheville avec un baume. Son pied virait au jaune et avait cessé de la lancer.
Tout irait bien après une bonne nuit de sommeil.

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Mordock45
[Mordock au Moulin Rouge...]

Il avait finalement trouvé qui était la bête à plume qui lui déposait des gâteries devant sa porte.... Point de grumeaux dans la farine qu'il avait déversé sur son chemin à la nuit tombante... mais de belles traces au matin qui lui avaient appris la boiterie de la canne ....
Il n'avait pas fallu longtemps à notre fin limier pour retrouver cette cane de barbarie dont le col était encore bien vert.... et comme vous le savez déjà, aux colverts, Mordock préférait les cols bien mures

Dame Sherynne était donc cette fameuse cane qui était venue cancaner anonymement devant chez lui, lui déposant son panier d'oeufs en espérant qu'il ne les couve amoureusement...

Et bien, non !! Mordock n'était pas un pinguin, à la limite manchot me direz vous. Mais non, il n'était pas ce genre d'homme à se laisser attendrir par un magret aussi tendre qu'il pouvait l'être...

Il arrivait donc au moulin rouge pour voir sa cane boiteuse... en espérant qu'il ne tombe pas sur un bec.

Aucun risque de recevoir un coup de canne ou tomber sur un "pal mais" sur une femme gourmande oui... De toute façon, cette canne n'avait pas tant de N et il estimait ne rien craindre.... tant la bête semblait docile.
La cannette allait donc s'ouvrir à lui sans faire de mousse (de canard)...

Ce Moulin Rouge l'inspirait et il espérait assister non pas à un spectacle de pétomane ou à une tirade de la célèbre Goulue mais bien à un numéro de "franche cancan" endiablé ou la volaille, sus-citée, lèverait la jambe bien haut à en dévoiler ses jupons affriolants....

Mordock souriait, le panier vide à la main.... Inspiré par la perspective de ce spectacle digne de la (basse) cours du Roy, il chantait....

"Lève la jambe... v'la qu'ça rentre..... lève la cuisse ... v'la qu'ça glisse ... oh hisse....."

Il arriva enfin devant la porte du Moulin Rouge, respira un grand coup, prit son air le plus sûr de lui... et frappa.

"Dame Sherynne.... je vous ramène votre panier... et comme il y manquait un dessert... je viens réparer cette injustice .... je m'invite donc ce soir pour que vous m'offriez de partager le votre"

Il suffisait qu'elle ouvre.... et le loup, le vrai, pas une "bestiole" domestiquée qui gambade dans les herbes hautes, serait dans la place.... pour le pire....

Une pensée fugace lui traversa l'esprit ...

"On ne casse pas 4 pattes à un canard.... mais deux ?"

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Il y a courage et courage, celui du loup et celui du cheval.[Bannière hors norme merci d'y remédier. BF]
Sherynne
L'orage grondait .. Cela faisait deux jours que la pluie ne cessait plus de tomber. Impossible de mettre le linge à sécher au grand vent, aussi la jeune fille dût l'étendre au premier étage fenêtre mi-close dès le lever du soleil.
Amelze était venue prendre son fils très tôt ce matin là. Sherynne ne pût la retenir longtemps car elle devait déposer une annonce à la mairie dès son ouverture. Et au vu de la courte nuit qu'elle venait de passer, la jeune meunière avait la tête légèrement dans le brouillard.
Après la mairie, elle passa au marché pour faire le plein qu'elle se ferait livrer dans la soirée.

Nullement chargée, Sherynne rentra donc chez elle bien tranquillement, ne boitant presque plus. Elle sentait que la bestiole la suivait, elle reconnaissait le souffle de la louve, son pas sur les feuilles et son petit gémissement retenu quand la brunette s'arrêtait brusquement.
Le vieux pigeon déplumé l'attendait sur le rebord de la fenêtre, elle le libéra de son poids et rentra dans la cuisine. Elle jeta la pile de parchemins scellés sur la table puis monta à l'étage.

Le linge plié elle allait redescendre quand elle entendit frapper. sherynne posa la panière d'osier sur le sol et s'approcha de la fenêtre juste au dessus du perron. Elle l'ouvrit et se pencha. Quand elle vit le haut du crâne, elle se recula en un éclair.

Que fait-il ici celui là ? ... C'est pas vrai !!! ...

Sherynne resta immobile se demandant s'il était venu assouvir sa petite vengeance... Pestouille de pestouille .. calme toi Sherynne, calme toi ....

Elle prit sur elle et décida que ce serait bien d'en finir avec cette histoire idiote. Si Mordock était venu jusqu'à chez elle, c'était sans doute pour faire la paix. Mais elle était loin de faire confiance au bon sens de l'énergumène, adepte du lupanar et usant d'expressions plus que douteuses.

Sure qu'il croit que ... Naaann, il rêve lui ! Attends un peu mon gaillard ..

Sherynne fit le moins de bruit possible, alla dans la pièce qui lui servait de salle de bains où le matin même elle avait prit son bain. Regardant autour d'elle, elle attrapa le seau le plongea dans le baquet plein d'eau et revint, semant des petites flaques derrière elle.

La jeune fille l'entendit frapper une seconde fois, plus fort cette fois. Elle hésita un quart de seconde puis tourna la poignée de la fenêtre et vida le seau. Elle entendit un cri puis des jurons ... encore des cris et encore des jurons.
Elle pencha la tête et sourit en voyant qu'elle ne l'avait point raté. Mordock releva la tête, l'air mauvais ... Elle prit une mine affligée, portant la main à sa bouche, lui permettant ainsi de cacher le sourire qui lui barrait le visage, puis dit d'une voix enrouée


OOoh mon dieu ! Je ne vous avais point vu !! Mais pourquoi diantre n'avez-vous pas frappé ??!!

Se reculant loin de la vision du bourru grincheux, elle laissa éclater un petit rire puis ajouta :

Bougez pas, je descends !

Souriant, elle descendit les escaliers en prenant tout son temps, s'arrêtant devant la porte d'entrée, elle souffla un bon coup avant de l'ouvrir.
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Pitiviers
Pitiviers s'étant acquitté de son gage. Il déposa devant la porte de Sherynne le résultat.



Citation:
C'est en cette belle matinée 31 mars de l'an de grâce 1459 que messire coco l'artichaut décida de se rendre au château afin d'y déposer son bulletin dans l'urne. Comme tout le monde le sais, coco l'artichaut est surement l'homme le plus volubile de tout le royaume, et c'est ce trait de caractère qui le mènera aujourd'hui à sa perte.
Coco l'artichaut parti de chez lui très tôt, afin de s'acquitter de cette tache que tout bon castillonais devrait effectuer. En effet, c'est aujourd'hui le dernier jours pour voter ENSEMBLE, la seul liste qui redorera le blason de notre belle régions.
Vous vous demandez surement ce qui fera échouer coco l'artichaut dans sa tache. Et bien c'est très simple, rien d'autre qu'une magnifique demoiselle monté sur sa mule afin de se rendre a un match de soule. La vue de cette demoiselle le fit chavirer, et le poussa à la suivre jusqu'à la nuit tombé. Tant et si bien qu'il en oublié d'aller voter.

Voilà n'ai fini.


Il frappa trois coups à la porte, déposa le petit mot et repris la route.
--Cachotier


Un homme tout encapuchonné approcha doucement de la maison du moulin rouge... Son capuchon ne laissait rien entrapercevoir.
Ce personnage, dont nous tairons ici le nom, avait un comportement des plus étrange. Il avancé a pas de velours, comme si il ne voulait pas qu'on le remarque.

Il approcha maintenant de la porte de ce moulin. S'arrêtât


Pas de chaussure...

Il fit alors le tour du moulin et s'approchât doucement de la fenêtre... Scrutât les environs ...

Personne...

Puis frappa trois fois sur cette dernière. Il refit le tour de la maison... S'arrêta près du banc situé a coté de la maison ou il vit une gamelle posé a même le sol. Il y déposa une offrande pour la sois disant bêtes sauvages qui rodais autour de ce moulin.

J'espère que tu l'aimeras, je l'ai acheté exprès pour toi...

Il se mis devant la porte, hésita un instant... Frappa par trois fois et attendit.
Sherynne
Trop occupée à lessiver les murs de la chambre du premier, Sherynne n'entendit pas frapper aux carreau. Elle avait enfin décidée de s'occuper de l'étage, apportant seau et savon, avait ouvert les fenêtres laissant entrer le vent et les rayons du soleil.
Chantonnant comme à son habitude, peut-être plus fort étant seule, elle frotta les murs de pierre jusqu'à en avoir mal aux mains.
Celles-ci fortement rougies, elle dût faire une pause au zénith du soleil et descendit se rafraichir. Toujours pieds nus et en simple chemise, elle posa le seau d'eau sale sur le sol de la cuisine quand elle entendit frapper.
Haussant un sourcil, elle compta machinalement les coups portés, et son visage s'éclaira d'une immense sourire. Elle courut à la porte qu'elle ouvrit à toute volée,sauta sur ses petits pieds et se retrouva dans les bras de celui qu'elle n'espérait plus. Couvrant son visage de baisers, de caresses, les pieds battant l'air, Sherynne le regarda et dit dans un souffle


Personne ne t'a vu ?

Au hochement de tête négatif de l'encapuchonné, elle sourit, et quand il la fit descendre sur le sol, elle lui prit la main et l'entraina à l'intérieur.

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--Cachotier


La porte s'ouvrit sur l'encapuchonné... une furie lui sauta dessus avant de le couvrir de baisers. Tant et si bien qu'il n'eut pas le temps de réagir


Personne ne t'a vu?

A cette question l'encapuchonné se contenta d'un hochement de tête... Puis Sherynne lui prit la main afin de le faire entrer. L'encapuchonné se laissa faire avec plaisir, mais ne pu s'empêcher de demander.

Rassure moi, tu ne réserve cette accueil à personne d'autre?

Un sourire se dessinait sous sa capuche...Sans lui laissé le temps de répondre il ferma la porte à l'aide de son pied... s'arrêta net... Pris Sherynne dans ses bras avant de l'embrasser avec tendresse.

J'ai attendu ce moment toute la journée... La longueur de cette dernière n'a fait qu'exacerber l'envie de goutter à vos douces lèvres...

Il reprit Sherynne par la main

Tu me fais visiter?
Sherynne
Toute à sa joie de le retrouver enfin, de l'avoir près d'elle, la jeune fille ne lui laissa guère le temps d'ouvrir la bouche.

Rassure moi, tu ne réserve cette accueil à personne d'autre?


Sherynne se mit à rire puis retrouva la chaleur de ses bras. A sa demande elle lui fit visiter la maison. La pièce dans laquelle ils venaient d'entrer était la cuisine avec au centre une grande table en chêne une grande armoire à gauche de la cheminée où brulait le reste d'un feu, puis elle l'entraina dans la plus grande pièce. La cheminée de la cuisine donnait également dans le salon. Là aussi, une grande armoire, et de grands fauteuils pourpres élimés de tout côtés bien confortables où Sherynne se lovait le soir. Un guéridon par ci par là et de lourds rideaux rouges barraient les contours des deux fenêtres.

Elle le précéda dans l'escalier tout en mettant sa main fine et abimée par le travail dans celle du jeune homme.


Bon .. A cet étage, les travaux sont .. en cours. A gauche une grande chambre dont les fenêtres donnent dans le jardin... Très agréable par une journée comme aujourd'hui. Puis à droite deux autres pièces. Sherynne poussa une des portes et lui fit découvrir la salle de bain où trônait au centre un grand baquet en fer , un drap blanc en nappait le fond et dépassait de tout bord, une immense fenêtre ouverte et juste devant des étagères avec une myriade de pot en tout genre.

Ma salle de bain ...Sherynne sourit, se mit sur la pointe des pieds pour lui voler un baiser. Il y a ensuite les combles mais rien d'intéressant. Après, pour aller au moulin il faut ressortir de la maison et aller sur la droite au bout du chemin à droite du saule.

Sherynne adorait sa maison tant et si bien que sur son petit visage les deux yeux verts luisaient d'une clarté vive et que ses joues étaient rougies.
Mais n'était ce pas plutôt grâce à la présence de l'homme auprès d'elle en cet instant ?

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