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[RP] Dans les prisons de Naaantes, euh. De St Aignaaaan

Amberl
Dans les prisons de St Aignan ...

Une lente impatience, qui s'amplifie au fur et à mesure du temps. L'envie de reprendre les chevauchées, de foncer au devant du danger, et de bouger. Amberle ne tient pas en place, l'envie d'être utile, d'aider la mioche et les quelques angevins qu'elle connait grandit chaque jour plus, des fourmis pleins les gambettes.

La brune passe son temps en taverne, à rameuter du monde pour la cause angevine, à embêter son borgne de frangin, crétin des alpes préféré, à retrouver du monde. Des vieux amis, comme les nouvelles connaissances que le Sud lui a apporté. Et sa mioche, dorénavant majeure, toujours aussi ingérable. La complicité entre la maire et elle s'accentue, même façon de penser, Amberle regrette que la Folette soit bourgmestre, et trop intègre pour ne pas lâcher son poste et venir grossir les rangs. Baste. Son homme a franchi le pas, et rentre dans le corps armé de la future reyne angevine.

Ce jour, Amberle est de nature joyeuse. La lance allait enfin être intégrée à l'armée. Dès le matin, elle astique épée, dague, bouclier, tout sourire. Deux gardes sont dans les parages et s'avancent nonchalamment vers elle, mais la brune s'en balance pas mal et se trémousse en enfilant son armure... Le rictus sarcastique de l'un d'eux lui fait arquer les sourcils, en circonflexes bien sur. L'instant est aux interrogations pour la berrichonne.


- Dame Amberle ?
- Yep'

Ricanement du second, le malaise ambiant se fait ressentir. D'instinct, la main se porte vers la dague.


- Tss ... Oubliez ce joujou, vous pourriez vous faire mal.

Et, sans laisser le temps à la berrichonne d'agir, de prendre la brune, bon gré, mal gré, un de chaque côté, pour l'emmener en taule. Elle gigote de toutes ses forces, poids plume contre deux malabars, peste contre eux, mord le bras d'un des deux. Ce qui lui vaut une belle raclée. Norf.


- M'enfin ?! Mais ... mais .. mais ... lachez moi, 'foirés !


Agacée, la brune se met à hurler au s'cours. Son crétin d'frangin même pas capable de la protéger, par exemple. ( )
Maaaaleeeeeeeeeeeeeuuuuuuuuuuuuuuuussssss !
A moiiiiiiiiiiiiiiii la gardeeeeeeeeeee !


Ahem. Pas sure que la derniere phrase soit appropriée pour elle. Coup d'pieds donné dans le tibia de l'un, un crachat à la tronche de l'autre, l'est pas dit qu'une berrichonne est facile à foutre en cage. Surtout, pour rien. Les explications ne tardent pas.


- Le Poitou voulait t'foutre en prison une journée. Avec un peu de chance, t'auras de la compagnie.

Balancée comme un sac de pommes pourries dans la geôle, la brune leur crache dessus. Ecoeurée de n'avoir pas pu profiter de la journée festive qui s'annoncait.


Citation:
Le jugement a été rendu

Enoncé du verdict
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
Voilà encore une personne qui tente de faire avaler des couleuvres à la justice poitevine.

Dame Amberl, que l'on soit clair. Vous circuliez en Poitou sans autorisation dans un groupe armée angevin, Duché avec lequel nous sommes en guerre. Et vous nous dites : "Je suis juste passé cueillir des fleurs et vous faire contine".

Non contente de bafouer nos lois, vous sous estimez votre auditoire en supposant qu'ils avalent vos mensonges sur vos réelles intentions en notre Comté. Non satisfaite de vous en arrêter là, vous vous montrez irrespectueuse avec cette cour.

Pour avoir circulé en notre Comté sans autorisation, dans un groupe armé angevin avec la ferme volonté de déstabiliser la sécurité du Poitou.
Je vous condamne à 40 écus d'amende et à une peine de prison d'1 jour.

Puisse Aristote avoir pitié de votre âme égarée.

Fait à Poitiers, le 8 octobre 1456
Elra
Juge du Poitou.
Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 1 jour et à une amende de 40 écus.


- Tssss. Que des faces de blattes désechées. Si tu savais ce que j'en fais, de ton Aristote ...

Soupirant, la brune hausse les épaules. Blasée. Alors elle examine sa cage, cherchant des limes d'acier dans le coin pour se faire la malle rapidement. Une journée, c'est rien ? Une journée c'est trop.

Pis y a un "e" à Amberle, merde.

[Topic déplacé par ***Mercredi*** sur demande de la joueuse]

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Mourir pour des idées, d'accord, mais de mort lente ... Ou pas.
"Y a Amberle, une vraie perle"
---- Rajoutez le "e" final à Amberle pleaze ----
Maleus
[Quelque part dans une ruelle paumée de Saint Aignan]

Grand zoom sur la ruelle jusqu'à voir un borgne semi reveillé assis sur un tonneau et fumant la pipe.

Le Maleus tire quelques bouffées l'air absent, son corbac c'est posé sur son épaule abimant une fois de plus le beau mantel du borgne avec ses serres.

Plusieurs jours déjà qu'il squattait à SA, il avait fait de belles rencontres, s'etait amusé en taverne mais le dawa et les routes lui manquaient.
Il avait été intégré dans l'armée de ces joyeux lurons d'angevins et attendait le depart en compagnie de sa petite soeur, Amberle.

Une bouffée, fumée recrachée..

Vivement le départ qu'il se dit le grognon..l'envie de bouger etait de plus en plus forte chaques jours passants.
Bref Maleus etait au calme dans cette petite ruelle et de ce fait pouvait se perdre dans ses pensées en toute tranquillité...

Tranquillité perdue quelques secondes après avoir pensé à cette tranquillité (vous suivez toujours? ^^) par la faute d'un cri bien famillier, une voix familliere, normal c'etait celle de sa frangine.

"Maaaaleeeeeeeeeeeeeuuuuuuuuuuuuuuuussssss !
A moiiiiiiiiiiiiiiii la gardeeeeeeeeeee !"


Le borgne etteint sa pipe, baille un coup puis se leve...

"Quand tu ne viens pas aux emmerdes les emmerdes viennent à toi..."

[Devant les barreaux d'la cellule bruyante]

Il avait fallu quelques temps au borgne pour trouver où etait le point d'origine des cris.
Fatigue, gueule de bois et flemmardise avaient ralenti son avance jusque la prison.

Un fois devant la fenetre à barreaux de la cellule de sa frangine, il s'etait assis, avait sorti une petite bouteille de gnôle, bu quelques gorgée et aclaté de rire devant la trogne énérvée et blasée de la 'tiote.

"Salut frangine...que puis-je faire pour toi?...T'as soif?"

Sourire amusé à peine caché tandis qu'il verifie le matos d'évasion dans sa besace...

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Maleus de Dampierre en Graçay dict le Borgne
Fitzounette
[Pendant ce temps là, au camps de l'armée "Les boulets rouges"]

Majeure, enfin ! La môme est majeure. Et quel plus beau cadeau pour ses 14 ans que de lui offrir l'intendance d'une armée et le commandement d'un groupe entier de soldats... Et pas n'importe lesquels, que des amis, des proches, des compagnons fidèles. Elle partage même de la tendresse et une grande complicité avec certains.
Dans sa tente elle fait en sorte de se préparer à une inspection surprise. Tirée à quatres épingles, elle s'entraîne à arborer un regard méchhhhhaaantttt
La voici prête, elle sort en trombe de son abri et gronde :


Inspectionnnnnn surprisssssseee ! A mon commandement ! Tous en rang !!!!

Elle jubile face à ce pouvoir qu'on lui a mis entre les mains... Elle les regarde d'un oeil torve et commence l'appel :

Tithieu... Il est là... C'est bien Titi, mais plus brillantes les bottes la prochaine fois...
Amberle....

Pas de réponse...

Amberle ? Poulette ?

Toujours rien...

Amberlllllllllllllllleeeeeeeeee !!! Nondidiou, Maleus, t'as vu ta soeur ?
Maleus ? Pas là non plus ??? Arghhhhhhhhh
Qui c'est qui m'a fichu des boulets pareils ?


Un soldat qui n'est pas de l'unité de Fitz ose un :

M'dame, j'crois qu'on les a emmené en prison...

Les yeux exorbités la gosse explose :

Qu'est ce que tu racontes triple buse... en prison ? Et vous avez laissé faire ???
Non mais je rêve !!! Mais c'est un cauchemar !!! Vous êtes des bon-à-rien, laisser des frères d'arme se faire enlever en plein milieu du camps !!!
Mais qu'est ce que je vais faire de vous... Et comment les libérer ?


Et la petite Reyne, complètement paumée, de découvrir que pouvoir rime souvent avec responsabilités...
Amberl
[En cellule]

Face à face familial en cellule, le sourire en coin du borgne la nargue. Grommèlement de la brunette, qui s'adoucit dès que le mot "boisson" est prononcé. Pas folle, la guêpe, elle ne va pas passer ses nerfs sur quelqu'un qui peut l'aider, qui a de l'expérience dans les "zonzon" comme il aime le dire, et surtout, surtout, qui peut sustenter sa soif.

- A toujours soif, tu devrais l'savoir. Amène ton calva, stp...


Elle tourne en rond, tâte les grilles, en cherches une où le son du métal sera creux, un barreau qui a déjà morflé. Jette un regard vers son frère, rapidement et continue sur sa lancée

... ainsi qu'une lime, ou une clef, ou n'importe quoi d'autres qui peut m'faire sortir de là.
Comment tu t'évadais, toi ? Ne me dis pas que tu restais à t'pieuter au fond de la cage, en attendant sagement la fin de ton arrestation ... A d'autres ..


Sourire entendu, Amberle relit la missive, consternée par la connerie humaine.

Etre en taule pour n'avoir rien fait. J'veux la tête du proc' !

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Mourir pour des idées, d'accord, mais de mort lente ... Ou pas.
"Y a Amberle, une vraie perle"
---- Rajoutez le "e" final à Amberle pleaze ----
Eikorc
[Saint-Aignan… Ou le retour du bûcheron détonnant…]

Le temps file plus qu’il ne passe… Les heures et les jours défilent sans qu’on ne s’en rende compte… Déjà plusieurs jours, plusieurs semaines même que le colosse a quitté à regret la ville où est restée sa sœur qui commence à prendre un malin plaisir à faire des rencontres plus ou moins voulus avec de l’acier… Manque de bol sa laisse des traces… Allongé tranquillement dans l’herbe, ses grandes paluches reposant sous son crâne alors que les paupières sont closes… Penser simplement à tout ce qu’il va se passer… Enfin il a rejoint son suzerain, beau-père, ami, ‘fin tout ça quoi… Besoin de lui pour protéger leurs terres, il est venu, avec du retard certes, mais il est là… Un fin sourire étire le coin de ses lèvres alors que le vent rabat le tissu de sa capuche sur son visage… Bientôt ils iront au combat, bientôt…

La montagne de muscle se laisse aller à ses pensées, à ses souvenirs… Ça commence à remonter la dernière fois qu’il a pu sortir sa lame ou sa hache pour aller croiser le fer avec des pauvres paysans ou des soldats aguerris… L’odeur de la peur des uns, de la peur des autres avant le combat… Puis viens la rage de vaincre et l’odeur enivrante du sang qui se mêle à la poussière… On est mercenaire ou on l’est pas et en l’occurrence, le combat ça fait partit de sa vie, de ses tripes mêmes…

Le voilà plongé tellement profondément dans ses souvenirs qu’il commence à s’endormir lentement, l’esprit bercé de cris et de tintement de métal… Puis d’un seul coup un hurlement l’arrache à sa somnolence… Les tympans en sont vrillés et il pousse un grognement avant de se redresser d’un bon, l’azur scrutant les horizons pour trouver d’où vient le problème… La voix il la connait… Qu’est-ce que la berrichonne à encore foutu pour devoir gueuler à l’aide comme une truie qu’on égorge ?

Le seigneur de Vautorte pousse un long soupire avant de hausser les épaules, doit déjà y avoir la moitié du campement qui a réagit pour aider la demoiselle à s’extirper de ses soucis… Du moins normalement… Maintenant que le charme des combats est rompu, le colosse replace sa lame sur sa hanche, faisant quelques pas pour remettre les dagues à leur place avant de partir faire un tour dans le campement… Quelques pas et quelques minutes suffisent pour qu’un autre hurlement, beaucoup plus strident, ne retentisse à nouveau… Elles se sont données le mot pour lui casser les oreilles ou quoi ?

Eikorc soupire alors qu’il reconnait la voix de la p’tite Fitzounette… Quelle grande gueule… Angevine de pure souche, ça y a pas de doute possible ! Petit sourire qui étire le coin de ses lèvres alors qu’il comprend que mademoiselle s’est retrouvée à la tête d’une lance… Puis un haussement de sourcil suit, comment ça la berrichonne est pas là ? A tous les coups elle s’est retrouvée en taule à gueuler comme elle l’a fait…

Avec un petit rire le colosse fais demi-tour, autant éviter de croiser la reyne angevine alors qu’elle pique une crise… Discrètement il se dirige vers son paquetage, récupérant la hache qui s’y trouve avant de la jeter négligemment sur son épaule… Personne n’y prêtera attention dans une ville où les bucherons sont maitres…

Les questions sont posées rapidement et sèchement aux quelques personnes qu’il croise, les réponses sont faites sur le même mode mais au moins sa théorie est confirmée : Amberle est en geôle… Autant allez la sortir de là avant que l’autre jeune fille pique une crise jusqu’à se casser la voix…

Les ruelles défilent devant lui, sa grande carcasse se frayant un chemin entre les badauds à coup d’épaules et de hanches… La hache et la carrure suffisent à faire taire toutes remontrances… La montagne de muscle se glisse le plus discrètement possible dans une ruelle sombre pour tomber sur un borgne en train de trifouiller il ne sait quoi dans sa besace et avec une Amberle qui piaille…


« Hey ! T’as besoin d’aide peut-être ? »

La voix basse rompt le jacassement de la berrichonne et le cliquetis du matos de Maleus alors qu’il lui adresse un large sourire… Doit passer pour un gros sadique avec sa hache et le visage fendu d’une joue à l’autre… Sans attendre de réponse, l’épaule se soulève, les mains retrouvant le manche de la hache alors que d’un puissant coup de rein il envoie la lame contre l’acier des barreaux… Fer contre fer, un bruit du tonnerre et quelques étincelles qui s’échappent… Les sourcils se froncent, ça durera sans doute plus longtemps que prévu… Avec la poisse que traîne l’Amberle, si ça se trouve ils vont se faire jeter en taule tous les trois en fait… Le colosse jette un coup d’œil au borgne, cherchant le sien avant de faire de même vers la berrichonne… Question muette mais claire : « J’continue à déglinguer les barreaux ou vous avez un moyen plus rapide ? »
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Membre du fan-club "boisé forever"
Banane
Banane était de passage à Saint-Aignan pour boire quelques chopines avec les berrichons après une après-midi chargée aux joutes nautiques. Un peu imbibé, il chantait et dansait dans les rues, bien que la danse ne soit pas volontaire mais plutôt imposée par la boisson ingurgitée. Une petite gigue valsée ne pouvait pas faire de mal.

Ils ont des tonneaux rooonds vivent les berrichooooonnns heu, ils ont des tonneaux roooooonds vivent les pochtroooooonnns *hips* !

C'est ainsi qu'il arriva à l'angle d'une ruelle sombre, où un curieux couple s'affairait à il-ne-distinguait-pas-quoi. Toujours tanguant, il s'y avança, plus par curiosité que manque de prudence.

EH les zzzz'amis ! à gauche... F'faites quoi ? à droite...

Sans même remarquer l'air dérangé et mécontent des deux hommes, qui avaient de plus une apparence des moins conviviales, Banane regarda l'objet de leur occupation. Il mit un certain temps à ajuster sa vision sur le visage d'Amberle et se mit à rire d'un coup.

HHAAAAA HAHAHAHA ! Amberle en cage *hips* ! C'est-y pas meuuugnon ?! *hips*

L'air renfrogné de la brunette ne suffit pas à le décourager et il continua :

C'est le plan de sauvetage de la princesse ? *hips* J'en suis ! J'vais chercher la clé je *hips* reviens !

Demi tour difficile sur lui même, il eût le temps d'avancer trois pas avant de se faire rattraper d'une main sur l'épaule. Une lueur de bon sens lui traversa l'esprit.

Ah *hips* ! oui c'est vrai ceux qu'ont *hips* la clé c'est qu'ils veulent pas que tu sortes. Remarque... grand moment de réflexion... Une belle fille comme toi normal qu'on aie *hips* envie de la garder. Hein *hips* les gars ??! HAHA HA!

Il esquissa un retroussement du nez et secoua la tête pour réajuster son esprit en face des trous comme qui dirait l'autre.

Bon alors qu'est-ce qu'on fait ? *hips* dit-il en les regardant tour à tour.
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Maleus
[Devant les zolis barreaux, bientot derriere?]

Le grognon fouille dans sa besace, une lîme, c'est bon, une mini scie, c'est bon, une pipe...euh nan...une corde, ouaip (j'vous jure c'est po l'sac de la Poppin's)...
Il file sa bouteille de gnôle à la frangine pour qu'elle arrete de gueuler et s'gratte le haut du crâne reflexion oblige...
Reflexion qui ne dura pas longtemps, premierement parce que le borgne n'aimait pas trop réfléchir, deuxiement parce qu' un grand gars tout barraqué armé d'une hache qu'il connaissait commença à attaquer les barreaux.

De gros coups qui auraient pu trancher un homme facilement mais les barreaux resistaient.
Le berry avait fait un bon achat c'etait certain.

L'unique oeil ecarquillé, il regardait le colosse s'prendre la tete avec les barreaux jusqu'à c'que ce dernier s'arrete et demande doucement.

"J’continue à déglinguer les barreaux ou vous avez un moyen plus rapide ? "

Petit soupir du borgne...le bruit n'allait pas tarder à rameuter les gardes et l'arrivé d'un berrichon bourré ne controlant plus le volume de sa voix n'aidait pas à y rajouter de la discretion.

Consterné le borgne se leve et dit au grand tas d'muscles :

"Vas-y l'Crok', j'cognerais les gardiens si ils s'ramenent..."

Puis se tournant face au berrichon bourré...

"Vous aidez?..."

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Maleus de Dampierre en Graçay dict le Borgne
Kilia
[Retour de la grande place, Camps des Boulets Rouges]

Les pas de son cheval sont lent, elle revient de la grande place après avoir harangué la foule comme une poissonnière. Elle se demande ce qu'elle fait là par moment. Plus un homme voulant juste se battre, ils sont incapables de se décider, pour sûr, la prochaine fois elle recrutera comme dans le temps. On va dans les tavernes à une dizaine d'homme, tous les costauds complètement soûle, on les met dans la charrette, et on appose une croix en bas du parchemin. Là au moins on avait du monde, il se réveillaient comme des couillons, on leur disait qu'ils s'étaient engagé et que maintenant s'ils partaient s'était de la désertion et qu'on les zigouillait.
Aujourd'hui, il faut avoir leur consentement, faut négocier, s'est usant.
Son armée est prête elle a décidé de partir. L'Anjou lui manque terriblement, et même si la duchesse est posé et réfléchit avant d'agir, cette fois, ça commence à faire long.
Le voyage est dans sa tête, les passages sont précis et elle parle le moins possible, ou dit tout et son contraire, personne ne sais vraiment sa route et elle ne trahira pas la main tendue.

Son cheval rentre dans le camp est une petite troupe est réunit. Elle a décidé de partir le lendemain, les bardas, elle l'espère doivent être prêt.

C'est quoi s'est tête d'enterrement? Demain on lève le camps ça va vous redonner le sourire.

Les yeux se tournent vers elle, elle flatte d'une main énergique l'encolure de son cheval. Lorsqu'elle pose à nouveau son regard sur le visage des hommes présent, elle pose les deux mais sur la selle, inspire un bon coup pour se mettre bien droite. Elle sent qu'il y a un problème, encore un se dit-elle.

Alors vous me le dites où je dois deviner?

L'un d'eux se penche légèrement, il n'ose même pas faire un pas. Amberle est en taule, Duchesse. ...Et il se remet bien vite entre ses compagnons.

Elle ne bouge pas, les regarde en ce demandant qui avait eu envie de lui faire une telle plaisanterie, l'homme qui avait parlé n'aurai pas osé, elle les regarde et sourit.

Ben voyons, vous êtes tous bien tranquille ici, personne ne semble avoir combattu, il n'y a pas de trace au sol, et vous allez me faire croire qu'on est venu chercher Amberle pour la mettre en prison et que les personnes de cette armée ont tous regardé faire sans bouger?

Vous direz au Duc Vadikura que je suis lasse et que j'en ai marre des ses blagues. J'espère au moins qu'il vous a donné un bon tonneau pour m'avoir dit ses âneries. La prochaine fois qu'il cherche plus fin, pour une fois il ne m'aura pas.


D'une main elle prend les brides fait faire demi-tou à son cheval dans un claquement de langue et une pression des talons. Elle part vers sa tente faire les derniers préparatifs pour le départ.

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[J'aime pas le nouveau forum!]
Valric
Commandeur au QG - Sa couette

Une journée comme il les aimait... Savez une courte nuit et une longue matinée?! Encore un peu de ce goût pâteux dans la bouche, plus de salive, prenons plus d'alcool alors! Le Gambiani tend la main près de sa couette. Sourire aux lèvres lorsque sa main touche le goulon d'une bouteille de vin.

Un Sancerre 1454 comme il aime!

D'un bras se glissant derrière sa nuque, de l'autre portant l'embout à ses lèvres il ferma les yeux, près à délecter les parfums qui ne... qui ne...


NORF!!!!!!!!!!!!

Qui ne viendrait pas! La bouteille est vide! Foutue saleté qui fait lever le Gambiani en direction de la place publique vers s taverne pour faire un plein... Il devait s'y rende tout de même, c'était le rassemblement aujourd'hui... Bon, bustier d'armure style romain aux muscles dessinés revêtu, un gilet qui avait fait autant de front que lui, un beau mantel pour recouvrir le tout et la "bâtarde" et la "surnoise" avec lui. Ouvrant la porte et d'un geste machinal passant son bouclier à son épaule il s'en alla marchant.

Quelques pas lui mena à ses tireurs d'informations... La nouvelle le fit sourire, rire même! Amberle était en prisons! Du bout des doigts il les glissa à son bouc réfléchissant...


-"Vous voulez qu'on l'aide Commandeur?"

Il passa sa main dans ses cheveux en bataille...

- Nah... J'suis certain qu'le Borgne et compagnie sont déjà tous là... Les connaissant ils vont faire trop de bruits et de ravages pour que je puisse m'en mêler... Mais attends! Transmet ceci à la prisionnière!

S'appuyant au dos de son homme il écrivit un mot pour Amberle

Citation:
À ma chère Amberle,

Comme tu dois être heureuse de retrouver ce lieux que tu n'avais pas visité en Berry depuis longtemps! Je suis certain que tu apprécies cette visite nostaligique alors je te laisse bien en profiter!

Passe une belle journée et mes pensées sont pas avec toi! Comprends-moi, dehors il y a tellement de choses à profiter que je crois ne pas avoir le temps de trop penser à toi dans ta cage!

Gros Bisou, ah non... Penses à te laver en sortant! Parait que l'endroit est miteux!

L'Gambiani.


Un dernier sourire, la lettre remise et le pas de nouveau vers sa taverne.
Sandrine28
sandy était sortie de chez elle encore embrumée par les vapeurs de l'alcool. Elle marchait d'un pas nonchalent quant elle voit un homme baissé en avant et un autre derrière lui. Elle se demande bien ce qu'ils font dans cette position en peline rue.

En se rapprochant elle reconnu valric

rhoooooooo et ben ricounet que fais tu à ce pauvre homme, me dis pas que heu........

elle s'approche encore et voit qu'en fait il est entrain d'écrire et qu'il se sert du dos de l'homme. Elle était un peu soulagée et lui sourit

mais dis moi tu n'as pas de table pour écrire que tu te sert de son dos ?
Valric
Rue de Saint-Aignan - Doggy Style

Vous savez ce qui est énervant? Quand une amie arrive énervée pour vous énerver avec des paroles énervantes alors que vous même vous vous énervez à chercher comment énerver une brunette sûrement énervée qui s'est fait ramasser par des gardes énervants alors même que vous énervez votre plûme dans un courrier qui sert qu'à énerver la brunette énervée...

Haussement d'un sourcil du Gambiani vers Sandy... Regarde son messager partir avec son message et se tourne vers elle.


Norf!!! Au lieu de dire des âneries... T'aurais pas un bardat à préparer pour qu'on soit pas les derniers basins à arriver au campement?!

Comme dirait la brunette...

Allez zou!!!

Comme dirait l'Gambiani...

Norf de norf!!!

Deuxième tentative pour sa taverne...
Amberl
[ C'est que ca s'peuple ici ... ]

Longs soupirs, sa recherche ne donne rien. Nada. Aucune lime à métaux enfouillie sous la paille, aucun barreau qui semble plus fragile qu'un autre, aucune clef dissimulée sous le paillasson d'entrée. Rien que de la poussière..
Lassée, le regard se plante dans celui de son frère, toujours aussi moqueur, insistant sur sa demande. C'est qu'il esquive bien les questions, le grognon. La flasque de calva est chopée avec un plaisir non dissimulé, et vidée en peu de temps.
S'asseyant au fond de la geôle, Amberle balaye du regard la cage, et se soupire. Blasée. Elle prend sur elle et essaye de se calmer. Respirer et inspirer, boire.


C'est crade. Les tauliers pourraient au moins balayer le sol.

Pas qu'elle soit une maniaque de la propreté, au contraire, la brune a appris les bonnes manières en suivant Minette, la truffe, et toute la clique. Mais, contestataire dans l'âme, il fallait bien qu'elle trouve une réplique à rajouter. On est une vraie râleuse, ou on ne l'est pas. Et elle... a du sang de Poilu dans les veines. C'est dire combien la brune sait être chieuse.

Se concentrant sur son borgne qui fouille pour retrouver son matos d'évasion dans tout son barda... Et on dit que les filles sont toujours nettement trop encombrées... Des clous! Amberle se marre doucement, moqueuse à son tour. Un franc sourire illumine son visage quand un colosse pointe son nez dans le coin. La carrure du gars ne laisse pas de place au doute, c'est bien le frangin de sa Minette, toujours là quand il le faut.


« Hey ! T’as besoin d’aide peut-être ? »

"Nan, j'fais dans l'inspection des cellules berrichonnes … " A question idiote, réponse idiote... En théorie, elle aurait répondu cela. En théorie.. Elle se tait la brune, ravale sa réplique sarcastique quand elle remarque la hache. Opine du chef pour toute réponse. Un éclat de rire cristallin accompagne le fracas provoqué par le premier coup de hache, ainsi qu’une boutade, teintée d'amusement.


Ca te change des portes en bois, nan ?

L'azur cherche l'émeraude et le trouve facilement. Pas besoin de parler pour se comprendre... La lueur malicieuse qui valse dans le regard de la berrichonne confirme l'Crok dans son idée de départ. Sourire en coin, la brune se trémousse d'impatience, de joie à l'idée de retrouver la liberté. Les chaines et les barreaux, très peu pour elle.

Son cri d’alerte a du être un chouilla trop fort, voilà qu’un ivrogne rapplique aussi sec. Amberle hausse un sourcil, amusée de voir le berrichon dans un tel état.


Yoh, encore bourré toi... Mouais, tu peux aider Maleus à distraire les gardes. Ou à les assommer en cas de besoin.

Second assaut de la hache contre le fer … Amb’ grimace, voyant que les barreaux résistent encore. Sans compter qu’un pigeon arrive. Bah voyons. Et d’un Valric qui ne perd rien pour attendre. Si elle avait encre et vélin sur elle, peut être aurait elle daigner lui répondre. Là, ce sera juste un grommèlement de plus envers le ragondin glaucomateux. Un sourire s’amorce, elle sait déjà comment se venger du maraud. Murmurant juste un : Moule à gaufre va. Faisant fi de la missive provocatrice, la brune laisse le tas d'muscles tout défoncer, et songe à sa blondinette.

Dites, qui est ce qui hurlait comme une chiffonière, tout à l'heure ? Nan, j'cause pas de moi là.

Scrogneugneu, elle devance l'idée des trois hommes.
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Mourir pour des idées, d'accord, mais de mort lente ... Ou pas.
"Y a Amberle, une vraie perle"
---- Rajoutez le "e" final à Amberle pleaze ----
Vadikura
Les pieds sur la balustrade laissant paraitre botte avec bout de ferraille sur les talons , un bout de trucs non identifiés dans la bouche dégageant fumée, à la ceinture dernière arme automatique à la mode : la dague a double lame, sur la chemise son insigne en forme d’étoile et le cul posé sur un fauteuil monté sur deux balanciers, Vadikura surveillait la prison son canasson sellé pas trop loin de lui !

Les entrées et les sorties des geoles se faisaient au gré de la fantaisie des dégénérés des marais poitevins. On savait que leur mutation était du aux odeurs nauséabondes dégagées par les rejets de leurs déchets qui s’amoncelaient année après année dans les riviéres empéchant l'eau courante nécessaire a une bonne hygiéne.
Ils ne pensaient pas aux générations futures.
Il était temps de leur expliquer la signification de reconditionnement, recyclage et du mot écologie qu’il avait lui-même apprit, il y a peu !

Malheureusement, la configuration de leur gêne ne laissait qu’une solution, leur faire entrer le message a coup de botte dans le fondement inférieur.

Il patientait sachant que les geôles alimenteraient un peu plus la haine de chacun vis-à-vis de ses pollueurs poitevins !

Un gamin arriva et le tira de ses songes.
Après chuchotements à l’oreille, il éclata de rire, se leva et partit à la recherche des buses et busettes qui entraient en phase délire mais était-il bien placé pour les reprendre !

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Duc de Charney
Ficus 1er
Amberl
Poussez les murs, ca devient serré ici

Olé ! Et un de plus dans la geôle. Ca devient un endroit propice pour le tourisme, tudiou, y a un filon à exploiter là... Qui sait, peut être qu'un jour, Amberle sera remercié pour avoir ouvert à sa ville un sacré débouché touristique. Après avoir été guide dans la ville de St Aignan jadis, la voilà reconvertie en femme potiche qui montre avec un sourire email diamant les moindres recoins de la prison.

La brune regarde à deux fois le nouvel arrivant... La tête lui dit quelque chose, mais l'habillement la surprend... ahem... Une étoile en insigne, crénom, vlà l'sherif qui débarque. Encore un nouveau berrichon, inconnu au bataillon. Tss... Amberle se demande comment le corrompre.

Parce qu'faut avouer qu'ils sont dans la mouise jusqu'au cou. Une taularde qui veut s'échapper, un borgne qui a une mini scie dans les mains, un ivrogne qui débite n'importe quoi, et enfin, le plus accablant ... Un colosse qui est en train de défoncer les barreaux.

Déglutition lente, Amberle lève les mains bien hauts.


Salut l'cowboy.
On peut tout vous expliquer ...


Prenant son air angélique, le sourire se fait charmeur et les yeux de biche, la brune peste d'avoir mis son armure. Ca empêche la corruption subtile... Comme dévoiler un peu plus de ses formes pour soudoyer un homme... Y a des jours, vaux mieux rester couché.


Edit pour orth.
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Mourir pour des idées, d'accord, mais de mort lente ... Ou pas.
"Y a Amberle, une vraie perle"
---- Rajoutez le "e" final à Amberle pleaze ----
Libertaa
Endormie dans les bras de l'une ou de l'autre, elle ne rêve pas. Plus rien ne l'agite.
Soulagée d'être entourée, elle est juste sereine le temps de dormir, le souffle léger, agité par moment, elle ne rêve pas. Le pouce en bouche, elle est plus fragile que jamais. Elle n'a plus de repère, n'a plus rien pour la retenir. Ils parlent, ils agissent mais ça n'est que fétu de paille pouvant se consumer en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Libertà fille de vie se sent mourir doucement. Puis revivre. Pour mieux re-sombrer. Quelques caresses sur son visage, les mots de Fablitos traversent son petit crâne de gosse régulièrement, la calmant, la rassurant tandis que Morphée la berce doucement.
Mais le sommeil est de courte durée, on l'a tire de son sommeil brutalement, on la malmène, on l'entraîne alors que ça hurle et ça injure à ses côtés. Elle regarde étonnée, effrayée les gardes qui l'entraînent de force avec eux.


Bitur!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Les hurlements sortent de sa gorge jusqu'à en perdre la voix, les larmes jaillissent à nouveaux, le rat est lâché, la poupée seule à le droit de rester avec la mioche qui s'y accroche de toutes ses forces en essayant de se débattre.

Fablitos!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Mais la loi est la loi. Le tribunal a jugé. Il n'y a pas à revenir la dessus. Elle est condamnée. Pour n'avoir fait que traverser un compté fermé. Quatre ans et condamné. Elle ne comprend pas, ne sait pas, tombe sur le sol une fois de plus, se sent soulever par l'un deux qui n'y va pas de main morte. Sur son menton, le sang a fini de couler, légère croûte de sang se formant dessus ainsi que sur le genou blessé. Elle a complètement oublié cela, elle a complètement oublié les autres. Elle a tout oublié. Elle hurle, elle mord, elle frappe dans le vide.

M'man!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Elle cherche de partout, ne saurait pas la reconnaître mais cherche sa génitrice. S'accroche à l'espoir qu'elle va apparaître là, majestueuse, forte et belle pour la récupérer et la protéger coute que coute de tout ce qui lui arrive. Mais elle n'apparaît pas, et elle s'éloigne de ses "amis" chaque pas un peu plus. Elle cesse de bouger, regarde par dessus l'épaule de l'homme brun et inconnu qui la porte, fixant en larmes l'homme et ses belettes. Elle murmure tout bas: Bitur? Fablitos? Rebaile? Même Aye sort d'entres ses lèvres. Une Ayerin qui l'ignore vaut mieux que la prison qui l'attend. Il est loin le temps ou elle apprenait à ramper dans la nature sous l'oeil bienveillant de Vieille Razelle. Le temps ou sa main pouvait la réconforter en moins de temps qu'il n'en faut pour l'hurler.
Tout est irréel. Tout est incroyable. Tout est fou.
Libertà...



La prison arrive sous ses yeux, partagée entre peur et curiosité, elle se cache les yeux, les doigts légèrement écartés, comme lorsqu'elle observe deux zamoureux s'embrasser. Mais elle n'est pas en taverne avec un verre de lait sous le nez et une moustache blanche au dessus des lèvres. Elle n'est plus avec personne, juste avec ces deux hommes inconnus qui ne la regardent même pas. Elle leur demande leur prénom, elle veut à boire, demande de l'aide. Pourquoi? Pourquoi? Mais rien. Leurs lèvres restent closes tandis qu'on la traine jusqu'à une geôle vide pour l'enfermer. Une nuit. Une toute petite nuit. La nuit la plus longue de sa vie. Elle n'a pas encore mangé aujourd'hui, dans son ventre la douleur se fait ressentir mais elle n'ose plus rien dire, ne réclame pas. Espère qu'ils lui apporteront à manger. Elle voudrait du lait. Et une miche de pain. Elle n'a toujours pas récupéré les poissons de Perturabo, et en y pensant le souvenir d'une taverne dans laquelle tout allait encore bien pour elle.

Le cliquetis de la serrure résonne derrière elle tandis qu'elle se retrouve en "caze" pour la première fois de son existence. La nuit a tombée, de lumière ici aucune, pas même les rayons de lune pour caresser son visage à travers la lucarne. Rien. Elle s'agrippé de toutes ses forces aux barreaux de la porte, tire dessus de ses maigres forces et hurle, et pleure.

Elle sent monter en elle une peur panique, les monstres sont là, elle le sait, il faudrait qu'elle se cache mais il n'y a pas de table, ni de chaise pour se planquer en dessous. Contre ses bras la poupée étouffe. Elle recule contre un coin de la cellule, s'accroupie et essaye de se calmer, dents claquant dans le vide, genoux tremblant et coeur malmené. Mais elle a l'impression que les montres rampent dans l'obscurité et qu'ils se rapprochent petit à petit d'elle. Elle sursaute à chaque seconde, entends quelques rires dans le lointain, a l'impression que d'horribles sorcières sont enfermées aussi ici, et sûrement quelques ogres qui voudraient bien la faire rôtir pour la dévorer toute crue. Mais il y a plus important ici. Les monstres ne sont pas partis. Elle se lève et court vers l'autre coin mais c'est encore pire par là. Elle sent un frôlement sur son mollet et hurle de frayeur. Li retourne contre la porte et reste debout contre, sur la pointe des pieds elle s'y accroche de toutes ses forces, complètement épuisée. Dans la nuit un hurlement déchire l'air. Le sien.


M'man!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Bitur!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
M'man!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Fablitos!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


M'man?


Le pouce est mit en bouche sans que les larmes ne cessent de couler. Elle se laisse choir sur le sol, de toute façon même si elle voulait rester debout elle ne le pourrait pas.


Citation:
Vous avez faim
Vous êtes faible.


Et après quelques heures à tenter de s'endormir, elle fini par sombrer dans les pires cauchemars qui soient, se réveillant parfois en hurlant, à nouveau effrayée et glacée par tout ce froid. Les heures passent, le jour arrive enfin tandis qu'un garde ouvre la "caze" en laissant la porte ouverte. Il s'attarde quelques secondes sur le visage gris de l'enfant, sur ses joues sales, les traces de larmes séchées visibles sur la poussière de ses joues. Recroquevillée sur elle, le pouce en bouche, la poupée contre son coeur, elle dort. Il s'approche, secouant négativement la tête et la réveille doucement. Mais les paupières ne frémissent pas, elle ne se réveille pas. Elle est encore en état de choc. Il insiste, passe de l'eau sur ses joues, son front et ses yeux pour la ramener au jour et l'appelle: ma p'tite damoiselle.

Finalement, elle ouvre les yeux sur l'inconnu, effrayé de ne pas le reconnaître et se souvient de tout ce qui c'est passé en hurlant à nouveau. Il la maintient contre lui quelques minutes tandis qu'elle se débat afin de la calmer, ça ne marche pas. Ca ne marche pas. Plus. Ca ne peut plus marcher comme ça. C'est trop facile. Et elle ne le connait pas. Il va lui chercher un verre d'eau, le temps pour elle d'observer la cellule illuminée par le soleil s'infiltrant par la fenêtre, frémit de peur devant tant de saleté, d'humidité, de crasse. Quatre ans. Elle a dormie là dedans. Acceptant le verre d'eau, elle le boit d'un coup, réveillant sa faim un peu plus. Et guidée par l'homme, elle se retrouve enfin dehors, accueillie par Bitur. Elle se jette dans ses bras. Ne pleure pas. N'a plus envie de pleurer. Et puis l'est trop fatiguée pour ça.


J'ai faim...

Et s'évanouit....
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