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[RP] Elle est rentrée...

Mariealice
.... Ca va sortir.

Rentrée oui. Depuis peu certes mais elle était là. Et depuis le temps, cela avait eu le temps de tourner dans sa caboche, sous l'épaisse chevelure. Elle n'en avait parlé à personne depuis qu'elle avait été mise au courant, parce que quelqu'un n'avait pu tenir sa langue. Et si elle n'avait rien d'une sainte, elle ne pouvait laisser passer certaines choses. Encore moins de la part de son vassal soit disant si amoureux de feue Aleanore.


Tu crois qu'il se serait gêné si elle était toujours en vie?


Petite grimace.

Hum... Non.

Rire dans sa tête.

Arrête de jouer à l'oie blanche. T'es ridicule. Tu sais très bien que si.

Oh ça va. S'il avait osé je l'aurais tué de mes propres mains en lui faisant bouffer son service trois pièces!


Mouarf... Tu dis ça mais tu es bien trop gentille. Même l'assassin d'Al court toujours.


Ta gueule!

Rageuse, elle avait quitté sa demeure tout juste retrouvée comme si cela suffisait à faire taire la petite voix moqueuse dans sa tête. Oh que oui elle savait de quoi il était capable et oh que oui elle n'ignorait pas que ce prélat aveugle était toujours en place, profitant de la vie et de son pouvoir tandis que son ainée reposait sous terre. Mais un jour il paierait. D'une manière ou d'une autre.

Pour l'heure, c'était lui qui allait servir de défouloir. Bon pas que, elle était véritablement furieuse à son encontre. Et les gardes qui se tenaient à la porte du bureau furent les premiers à subir le début de ses foudres. Parce qu'elle avait encore sa tenue de voyage, portait sur le dos sa vieille cape bientôt usée jusqu'à la corde, que si elle s'était lavée elle n'était pas encore reposée et qu'il était difficile de la reconnaitre si on n'avait d'elle que sa description.


Poussez-vous de là avant que je ne vous embroche ou vous fasse empaler!

Elle est mignonne la tit dame là hein.. Tu crois que tu nous impressionnes ma jolie?

Rire gras des deux abrutis, éclair vert au fond des prunelles, large sourire mauvais sur les lèvres vicomtales, ton presque mielleux.

Ma jolie? Mignonne? Comme c'est aimable...


Et de se mettre à hurler à la cantonade, se fichant que d'autres que lui l'entendent.

EUSAIAS DE BLANC COMBAZ EST ATTENDU ET VITE S'IL NE VEUT PAS AVOIR A CHANGER LES TAPISSERIES POUR TACHES DE SANG!

Hop épée au clair et petit signe de la main d'avancer.

Allez mes petits mignons, venez donc par là que je m'amuse.
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Eusaias
Le Balbuzard était accroupi près d’un seau d’eau sur les remparts. Il plongeait et sortait le pigeons récemment caboché par l’écorcheur afin de faciliter l’arrachage des plumes. Eusaias était un homme de terrain et bien qu’ayant toute une armée de cuisinières et de commis de cuisine il avait opté pour plumer le volatile de ses propres mains.

Elle m'aime ! Un peu ! Beaucoup ! Passionnément ! A la folie ! Pas du tout ! Un peu ! Hahaha, j’étais certain de ça ! Lison frémit quand elle me voit ! Mouhahaha. La coquine la coquine je suis certain qu'elle veut que je la p*ne !

Le plumé fut enfouit dans la poche du Duc alors que celui-ci se redressait afin de s’appuyer sur une pierre. Il renifla l’air avant de reprendre.

La pluie arrive ça se sent !

EUSAIAS DE BLANC COMBAZ EST ATTENDU ET VITE S'IL NE VEUT PAS AVOIR A CHANGER LES TAPISSERIES POUR TACHES DE SANG!

Oh p*tain et ça... ça sent les emm*rdes.

La grimace du Balbuzard se fit très expressive et d’un œil inquisiteur il se mit à cherchait une « issue ». Le ton de sa Suzeraine n’indiquait vraiment rien de bon et il savait qu’il valait sans doute mieux l’éviter.

Hector, va voir ma suzeraine et dis lui que je suis souffrant ! Je dois rester au lit !
Non…
Comment ça non scélérat ?!
Non ! Après c’est moi qui trinque pour vous !
Et ?
Et c’est non ! Dém*rdez vous avec votre suzeraine, moi je vais à la pêche.
Félon !

Et au balbuzard de prendre une mine grave pour rejoindre sa suzeraine. Ce fut en la voyant épée au clair qu’il fronça un peu plus les sourcils.

Bonjour ma suzeraine ! S’ils ont fait des âneries moi je n’y suis pour rien ! Vous pouvez les tuer, mais moi je n’y suis pour rien. J’ai rien fait de mal, les populistes méritaient la bastonnade ! Les écus que j’ai empruntés au duché je vais les rendre et pour le pigeon c’est Hector qui l’a buté ! Moi j’y suis pour rien.

Très courte pause avant de ré-attaquer.

Vous allez bien ?
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Mariealice
La tête des gardes valait leur pesant d'or. Ils se demandaient clairement si elle était sérieuse ou pas et commençaient à se dire que quelque chose ne tournait pas rond quand le Duc arriva enfin.

Son regard se posa sur celui-ci, l'épée toujours levée, des fois que les deux imbéciles se croient soudain investis d'une mission aussi divine que suicidaire, et elle l'écouta sans mot dire. Puis passa devant les trois, toujours sans répondre, entra dans la pièce avant de se poser sur son bureau, ou du moins les fesses contre, une main sur la garde de l'épée, la pointe de celle-ci au sol.


J'attends. Vous restez dehors ou vous daignez ramener votre postérieur ici? C'est comme vous voulez. Après tout, peut-être désirez-vous que ce que j'ai à vous dire soit su de tous?


Sourire en coin, qui aurait pu faire croire qu'elle était plus calme si on passait sur la couleur franchement verte des mirettes.
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Eusaias
Allons allons ! Ne vous emportez pas ainsi ma suzeraine, je les ferai fouetter doublement, juste parce que c'est vous ! Nous allons rentrer il va de soit !

Il aperçut à ce moment un Hector, cane à pêche en main traverser le grand hall. Se penchant afin de sortir du cadre de la porte et de ce fait ne pas être visible de sa suzeraine il toisa l'écorcheur. Son pouce tendu passa lentement sur sa gorge, partant d'une oreille et rejoignant la seconde. Le soudard savait désormais à quoi s'en tenir !

Je suis à vous ô ma suzeraine !

Il prit cependant soin de fermer les portes derrière lui. Ce faire gourmander par sa suzeraine : oui. Se faire gourmander par sa suzeraine devant les gardes : non ! Prenant son visage le plus angélique possible il se risqua.

Donc comme je vous disais je n'y suis pour rien.
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Mariealice
Son sourire ne la quittait pas. Il s'élargissait encore, ce qui, quand on la connaissait, avec un côté plutôt inquiétant.

Parfois, quand je vous entends, je me demande vraiment pourquoi le paon est le surnom de Cassian et pas le vôtre.

Vlan, premier crochet du droit.

L'épée retrouva son fourreau, lentement, puis la brune se pencha en avant pour récupérer sa dague, glissée dans sa botte et, toujours contre le bureau, s'amusa à faire tourner la pointe sur le bout de son index gauche.


Vous n'y êtes pour rien. Hum... Amusant... J'ai cru que c'était vous donc Baile m'a dit que vous étiez fiancé...

Regard quittant la lame de la dague pour se planter dans le sien, version acier.


Ce serait quelqu'un d'autre alors?
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Eusaias
Belle ? Fiancé ?? Moi ??? Ahahaha ! J'y suis pour rien je confirme ! J'ai juste quelque peu engrossé une dame, mais rien fiancé du tout ! Pas vraiment d'importance pour l'instant, vu que l'enfant est bâtard et qu'il me manque une victoire, un poste, une terre pour finir par m'emm*rder à l'église tous les dimanches.

Soupir profond du Balbuzard qui se pensa sorti d'affaire.


Sinon vous, vous allez bien ? Le Maine est toujours aussi invivable ? L'Anjou fourbe et les bretons pas francs pour deux écus ?
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Mariealice
Ouverture de mirettes vertes d'un cran de plus, frémissement de la lèvre supérieure, vert encore plus sombre.

Engrossé... Bâtard.... Terre... Eglise?

Schtoiing!

Et une dague lancée sur le Duc, lui frôlant l'oreille au passage et allant se planter dans la porte. Un pas, puis deux jusqu'à se trouver juste devant lui.


Vous allez m'expliquer tout ceci fissa et dans les grandes largeurs. Ensuite vous m'expliquerez aussi comment vous pouvez la coller dans les bras de Baile pour pouvoir coucher avec cette même Baile. Ca m'intéresse grandement mon vassal.

Non parce que niveau invivable, fourbe et pas franc, vous pourriez être tout à fait à la fois mainois, angevin et breton.

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Eusaias
Au Balbuzard de regarder songeur la dague dans la porte. Elle devait être remontée la suzeraine. De ongles de sa main droite il se gratta le cuir chevelu.

Vous avez failli m'estropier ô ma suzeraine ! Que faite vous de "Justice" et "Protection" de votre serment à mon encontre ? Un peu plus, pour le coup c'était raté !

Ben oui, j'ai batifolez avec la comtesse du Lavedan, elle m'a donné un bâtard, je voulais donc l'épouser la pauvre, mais sans le sou et sans terre ça m'est interdit.

Il détacha d'une main assurée la dague et allait pour la tendre à sa suzeraine mais se ravisa. C'était plus prudent qu'il la garde, estima-t-il.

Enfin bon, je devais vous en parler, mais je voulais le faire de vive voix. Pour les joutes et l'église, ça m'est imposé par les suzerains d'Agnès.

Puis il grimaça frappé de plein fouet.

Me comparer à un fourbe breton, ce n'est pas très gentil !
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Mariealice
J'en fais la même chose que vous quand au fait que vos actions rejaillissent sur moi Eusaias, toutes vos actions, y compris ce genre de chose. Suis-je bien claire?

Sans terre? Vous êtes baron et seigneur, je ne peux pas dire que vous êtes un roturier si? Ou alors ce n'est pas assez bien pour ces fameux suzerains dont j'ignore tout y compris le nom?

Et on parle de vive voix mais vous avez oublié que si elle est vassale, vous aussi, et que rien ne dit que je serai d'accord pour qu'elle devienne l'une des miennes. Sachant qu'avant c'est ma fille que vous vouliez épouser, elle a intérêt à être à la hauteur. Bâtard ou pas je m'en contrefous!

S'il croyait s'en sortir aussi simplement, il rêvait le garçon.

Et j'attends votre récit de cette promesse d'échange.

Main tendue pour récupérer sa dague, regard toujours droit planté dans le sien. Vas-y fais-moi rire Eusaias...
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Eusaias
Les échanges ? Et bien comme tout un chacun le sait : une église, elle dit oui, je dis oui et Amen le très haut est d'accord.

Avisant la main tendue, il y déposa la dague délicatement. Il osa espérer que ça calmerait son Grand Maitre de France de Suzeraine.

Pour les connaitre, je suis certain que vous les connaissez tous ! Agnès de Saint Just pour la mère du Bâtard, pour les suzerains Le comte et la comtesse de Lille et de Saint Omer.

Mais puisque vous êtes là, allons y franchement !

Et au Balbuzard de prendre un ton solennel.

Ma suzeraine, acceptez vous de me voir prendre en épousailles Agnès de Saint Just, Comtesse de Lavedan, Vicomtesse de Bapaume, Baronne de je sais pas quel truc et dame deux trucs sans importances sans doute. Agnès de Saint Just est Royaliste vu qu'elle est Héraut ès Justice. Je serai sage avec elle et la maltraiterait pas. De toute manière elle a pire caractère que moi !
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Mariealice
Il se foutait de sa tronche. Pleinement. Complétement. Plus ce serait trop d'ailleurs.

Arrêtez avec votre échange de voeux devant un prêtre je ne vous parle pas de ça et vous le savez! J'ai horreur qu'on me prenne pour une conne et vous êtes tout simplement en train de le faire. Alors répondez ou je vous assure que ce n'est pas la porte qui sera ma prochaine cible mais ce qui vous sert de couilles!

Remontée la brune? Non si peu.

Je connais Gregoire et Deedlitt pour travailler avec eux oui. Agnès je l'ai sans doute croisée mais je ne vois pas qui elle est exactement.

Et ma réponse est non. Je ne veux pas. Je ne la connais pas et avoir porté votre bâtard n'est pas assez pour succéder à ma fille. Pour cela elle devra faire ses preuves.


Hop, ça aussi c'était fait.
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Eusaias
Elle a dit non ! Elle a dit non ! Le Balbuzard n'en croyait pas ses oreilles ! Et elle menaçait ses valseuses directement ! Grinçant des dents il entama sa réponse.

Comme il plaira à sa Seigneurie ! Agnès se pliera à vos travaux ou mourra de ma main, ne souhaitant pas la voir avec un autre. De toute manière en ne me méritant pas, elle ne méritera personne d'autre, alors à quoi bon la laisser vivre et mourir vieille et seule.

Le balbuzard défiait du regard sa suzeraine. Il savait être, lui aussi, froid comme la pierre. Il alla chercher deux gobelets d'étain qu'il remplit de vin. Il en tendit un à sa suzeraine et garda l'autre pour lui.

Pour la Baile, elle m'a cherché, elle m'a trouvé. Je lui ai joué un tour, que dire de plus !
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Mariealice
Si elle ne vous mérite pas? Mais avez-vous seulement écouté ce que je viens de dire Votre Grasce? J'ai dit qu'il lui faudrait faire ses preuves pour succéder à MA FILLE., vous savez celle que vous aimiez par dessus tout, celle qui est morte et d'ailleurs j'attends toujours que vous fassiez la peau à son assassin. Si vous avez des envies de meurtre cela vous occupera.

Elle prit le gobelet et voulut le poser sur le bureau sans le quitter des yeux, ce qui finit par un gobelet au sol avec du vin se répandant.

Désolée.


Ou pas en fait.


Elle vous a trouvé... Encore un jupon qu'il vous fallait sans doute? La prochaine fois, faites-vous plus discret sur ce genre de conneries. Manquerait plus que vos détracteurs l'apprennent pour ajouter de l'eau à leur moulin.

Elle poussa du pied le gobelet vide puis releva la tête vers lui.


Vous auriez dû penser que je n'accepterais pas si facilement que quelqu'un entre dans ma famille sans que je la connaisse. Vous auriez pu, par respect pour Aleanore, m'en parler dès le départ. Alors ne vous étonnez pas que je sois furieuse Eusaias.

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Eusaias
Elle venait de le nommer « votre Grace » ce qui le confortait donc dans son choix de stratégie. Il savait que sa suzeraine n’appréciait pas du tout les titres qu’on lui donnait et que de le faire la ferait sans nul doute réagir autrement. L’agressivité avait donc baissé et pour cela le Balbuzard en aurait sourit s’il était certain que son sourire n’allait pas relancer la guerre. Il écouta attentivement les reproches et ne pouvait qu’avouer qu’elle avait raison. Il soupira une autre fois avant de prendre la parole et détacher les yeux du gobelet qui roulait encore au sol.

Je n’ai pas oublié Aléanore, je ne l’ai pas oublié. Les mâchoires se crispèrent un court instant. Chaque fois qu’il m’est permis de le faire je vais lui tenir compagnie, je m’assoie près du gisant, parfois je pose ma main sur les siennes et je lui parle. Je n’ai pas oublié votre fille, mais j’essaie aussi d’avancer. Pardonnez-moi si je suis en faute, mais je refuse de vivre dans le désespoir.

Puis moins sombre.

Pour mes détracteurs nul souci. Sont dix ou quinze à tout casser et croyez moi que je reçois plus de courriers de soutien que de critiques. Si ça ne choquerait pas tous les coincés du cul, je les ferais enfermer dans des cages à corbeaux et les regarderais dépérir au soleil.

Haussement des épaules.

Enfin bon, ils sont meilleurs pour râler que pour balayer devant leur porte, je ne les crains pas. Mais pour être franc, oui je vous l’accorde, j’aurai du vous en parler bien plus tôt, mais de vive voix ce me fut impossible. Entres les Bans auxquels vous avez répondu, ceux à qui j’ai du répondre, cette dernière année ma suzeraine, on c’est bien peu vu. Pardonnez moi aussi cette maladresse, car ce ne fut qu’une maladresse.
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Mariealice
S'il pensait qu'elle se calmait, il se trompait. La colère était là, plus ou moins tapie, mais elle était là. Impossible de l'ignorer à la couleur de ses yeux. Et oui elle avait horreur qu'on étale ses titres comme si on étalait de la confiture. Pour elle cela n'avait jamais été signe de noblesse mais d'un ego surdimensionné.

Vous avez bien de la chance de pouvoir lui parler ainsi. Ce qu'il me reste ce sont ses jouets d'enfants, ses affaires de jeune fille avec son amour immodérée pour la mode, une seigneurie tout aussi vide que la place qu'elle a laissé. Je ne m'y habitue pas. Et j'en ai encore une à enterrer. J'espère d'ailleurs que vous serez là.

Dire qu'une ombre passa sur son visage serait mentir, elle était toujours présente derrière son masque. Trop d'enfants morts pour arriver à considérer le dernier comme pouvant vivre, impossible de s'y attacher, de se comporter en mère. Pourquoi le faire d'ailleurs puisque de toute façon lui aussi rencontrerait la grande faucheuse un jour ou l'autre, et bien évidemment avant qu'elle-même ne le fasse.

Pour les cages à corbeaux, n'hésitez pas à m'en demander, je m'en suis faite une petite collection.

Un long soupir alors qu'elle allait s'asseoir dans le premier siège près d'elle.


Il n'empêche que tant que je ne l'aurai pas rencontrée, je ne serai pas d'accord Eusaias. Son attitude rejaillira sur moi comme la vôtre le fait.

Et pour en revenir à Aleanore... Je veux la venger.


Elle était sérieuse la brune, terriblement sérieuse, comme une mère à qui on a pris la chair de sa chair pouvait l'être.

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