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Fofo 1 -&amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;gt; La gargote Normande -&amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;gt; [RP fermé] Quand tout bascule...Ou presque...

[ RP fermé ] Quand tout bascule...Ou presque...

Akane
[ RP fermé, peut participer qui en fera la demande par MP, merci… ]

Après tant d’événements qui se sont bousculés dans la vie d’une brune…
Tant de choses, tant de faits, prise dans le tourbillon incessant de la vie…
Tant et trop pour la normande qui peu à peu s’était oubliée, et œuvrait pour son Duché, qui pour oublier une blessure à la jambe qui lui affligeait par périodes de terribles douleurs, se noyait dans son travail.
Mais ce jour là, ce serait autrement… Ce jour là, un jour de grand vent, elle voulait en finir avec ce mal qui la tourmentait tant de fois, ce mal insidieux qui lui faisait grincer des dents et l’empêchait de continuer ses entrainements militaires ce mal qui la faisait boiter légèrement depuis si longtemps.
Elle était épuisée aussi, depuis le jour où Anya lui avait fait une belle frayeur.

Un jour où « elle en a gros » en quelque sorte, mais cela devait cesser, et vite.
Une idée sur la question, vu que sa mère adoptive lui avait enseigné quelques notions d’herboristerie mais aussi médicales dès son plus jeune âge. Lui restait à trouver comment se procurer le précieux remède… De son nom latin « Papaver somniferum », autrement dit du pavot… De fil en aiguille, elle obtient le renseignement et se rendit en chevauchant, dans une officine en rase campagne Normande, une officine à en faire froid dans le dos rien qu’en y entrant. La tempête y trouva une vieille femme voutée légèrement véreuse, qui ainsi en l’échange d’une somme bien rondelette, lui remit une petite fiole de l’essence même de la plante sans chercher à trop comprendre.

Retour vers Caen, direction les pommiers, descente de la monture. En un geste, la brune avale un tiers de la fiole, et se laisse glisser le long d’un arbre, se retrouvant ainsi le séant à terre. Petit à petit, le mal cesse, petit à petit, elle se sent comme invincible. Une envie, celle de prendre sa batarde et d’esquisser quelques mouvements, passe d’armes sans adversaire… Ou du moins réel, et elle passe ainsi toute sa haine, sa hargne, accumulée des jours durant.

Le jour s’échappait au fur et à mesure, et la brune épuisée, de réaliser qu’elle commençait à avoir un peu froid malgré tout. Une douce sensation d’apesanteur de bien être l’envahissait. Elle regroupait ainsi quelques branchages secs d’un pommier et fit un feu, sans réaliser que non loin de là, un garde du castel de Caen l’avait repéré et reconnu et qu’il irait informer Meleagre de ce qu’il se passait.

Comme hypnotisée par la vision du feu qu’elle venait de faire naître, la normande s’en approchait dangereusement… Déjà la flamme léchait le poignet de sa main droite , et coupée de toute réalité, elle ne réagissait pas…


_________________

Par la plume, et l'épée !
Meleagre
[Château de Caen, bureau de Meleagre. Lumière au premier étage...]

Une flamme mince qui dansait au bout d'une chandelle, projetant des ombres mouvantes sur les murs et les rayonnages...
La nuit venait d'entamer sa course, son voyage habituel, et le jeune homme était toujours là, penché sur ses parchemins.

Il avait quitté Rouen la veille, loin de son bureau et de ses soldats, pour avancer son travail diplomatique... Il était certes à noter que les vélins qu'il épluchait avec tant d'attention n'avaient rien à voir avec l'art de manier le verbe, mais lorsque l'on s'offre pleinement au langage des armes, ce dernier ne nous laisse que peu de répit.
Son abaque non loin, il faisait danser les chiffres et les lettres, concentré sur la tâche qu'il espérait clôturer avant que la nuit ne soit trop noire... Avant qu'il ne puisse plus rentrer chez lui voir sa compagne et son fils... Avant qu'il ne doive de nouveau s'écrouler sur son bureau pour simplement deux petites heures de repos.

Mais paradoxalement son humeur était au beau fixe.
Bien que fatigué, il avait le sourire. Pourquoi ? La question était en droit d'être posée évidemment... Pas de réponse pour autant, louons le fait qu'il puisse encore parvenir à sourire.

Il venait de terminer de cacheter le dernier parchemin de la pile, lorsque son regard fut attiré par des volutes passant devant sa fenêtre... Ni prêtant pas grande attention, il s'attela à la dernière lettre lorsqu'on vint frapper à sa porte.
Des coups secs, rapides, empressés, et une entrée fracassante, sans grande forme de procès.


Monsieur !!!

Jean, toujours le même, fidèle à son habitude, et pire qu'une fiente collé à des chausses. Mais le Capitaine, bien que généralement bourru, avouait qu'il ne pouvait se passer de lui. Cet homme était une bénédiction.

Jean ! Quelle plaisir... Il eut un sourire ironique. Voilà bien...une demi-heure que tu n'es pas venu me parler, je commençais à m'inquiéter...

Non mais là ça urge... Vraiment vraiment ça urge... C'est horrible !

Le visage de valet était rouge, pour ne pas dire cramoisi. Il transpirait à grosses gouttes et semblait en proie à une frayeur intense. Le Dragon tant recherché par Leha et Ambre existerait-il vraiment ?

Se levant il s'approcha de lui, l'inquiétude se lisant au fond de ses yeux.


Que se passe-t-il ?

Dehors... Un garde m'a dit...que... A mesure qu'il parlait la respiration lui manquait... Il allait falloir lui faire faire de l'exercice. Un garde m'a dit...que...quelqu'un avait...feu...dans fond du jardin...verger... Et que la Chambellan...à côté...pas loin quoi...et pas dans...état normal...

Prenant quelques instants pour décoder toutes les informations que l'on venait de lui débiter, le jeune reporta son regard par la fenêtre.

Les volutes...


Avec rapidité il revint derrière son bureau, attrapant sa besace, y glissant quelques fioles qui se trouvaient dans un petit coffre, et prit son kindjal au vol.

Va chercher un autre garde, et rejoignez moi au plus vite.

Sans rajouter plus de mots il s'élança dans les couloirs, dévala les marches menant à la cour principale et fila rapidement vers les pommiers.
Au fur et à mesure de ses enjambées, il pouvait voir une lueur grossir non loin devant lui, disparaissant parfois devant une ombre mouvante, pour mieux reparaître, avec un éclat grandissant.

Il resta quelques instants interdit devant le spectacle qui s'offrait à lui.
Son cerveau faisait jouer ses rouages avec rapidité, mais son corps semblait refuser d'y répondre.
C'est lorsqu'il vit la manche de sa Chambellan crépiter et commencer à donner regain aux flammes qu'il se jeta en avant, prenant la femme à bras le corps et la jetant sans ménagement, lui à sa suite, sur le sol.


Bon dieu !!!!
Tapant de la main le tissu qui commençait à s'enflammer, il s'efforçait de maintenir son regard dans celui de la Clairval. Ce dernier, bien que vif, semblait lointain, transporté au-delà de ses jardins, au-delà même de cette existence.

Hé ! Une fois les flammes repoussées il tint le visage hagard entre ses mains.
Regardez moi ! Que se passe-t-il ??

Il essayait de garder contenance, de ne pas s'affoler... Et, disons le clairement, il n'y parvenait que moyennement.
Entendant quelques pas derrières lui il se retourna prestement, le visage roussi par la chaleur des flammes.


Jean va chercher la Dame de Longueville, et rapidement je te pris.
Devant le regard interrogateur de son valet. Sa présence apaisera Akane, alors dépêche toi !
Puis vers le second garde.
Et toi ne reviens pas ici sans la Baronne de la Haye...

Une fois les deux hommes partis il se retourna vers la jeune femme.
Mais qu'est-ce-que vous avez fais...? Chuchota-t-il plus pour lui même qu'autre chose.
Il regarda la main brûlée. Son propre visage le tiraillait, mais les cloques qu'il pensait sentir sur sa peau ne pouvaient rivaliser avec celles qu'il voyait sur ce membre meurtri.
Faisant fi de ces tiraillements, il sortit les quelques baumes qu'il avait toujours dans sa besace.


Nous allons faire notre possible pour vous aider, Adeline arrive, ainsi qu'Anya.
Mais s'il vous plaît regardez moi !!

_________________
Arutha_gisors
      [ Tour Kirah - Château de Caen ]


Le petit Arutha, Gisors-Breuil de son nom, était le fils de Kirah et Vinkolat. Passionné par tout ce qui avait attrait de près ou de loin à ses parents, et à plus larges extensions à la Normandie, feuilletait des livres sur la baronnie de Falaise dans la bibliothèque du Château de Caen. Il avait déjà trouvé des informations dans les étagères de la dite-baronnie, mais sa curiosité le poussait à, encore et toujours, fouiner un peu plus, où il le pouvait, quand il le pouvait.

Bientôt, des bruits de pas, pressés, se firent entendre. Des gardes parlaient, vite, plus ou moins bien, selon ce dont ils étaient capables. Le petit blondinet se leva, avec une certaine souplesse propre aux enfants, du sol sur lequel il s'était installé, et partit à la rencontrer des hommes armés.
Boujou ! Vous allez bien ? Moi, oui ! Je m'appelle Arutha de Giso... Le plus important, se dit-il. Ah oui ! C'est quoi tout ce bruit ?

Les gardes parurent interloqués.
Euh... Y'a un feu, dehors ! Et la Chambellan aussi !

Ah, un feu ! Comme les Feux de la Saint Jean !
Cool, se dit le môme. Et c'est ainsi qu'un gamin de 8 ans, pas bien grand, déambulait dans les couloirs du Château, qu'il avait appris à connaître ; ses pas le menèrent jusqu'au jardin. Jardin où un feu avait pris foyer, et où un homme et une femme étaintt allongés par terre.

L'un sur l'autre. Arutha s'était approché et, peut-être, étaient-ils en train de faire un truc de grands. C'est en tous cas ce qu'il se dit. Il mit ses mains devant ses yeux mais eut cependant le courage de dire :
Je ne veux pas vous embêter, si vous faîtes des trucs de grands, mais... il est pas dangereux ce feu ?
_________________
Meleagre
Citation:
Je ne veux pas vous embêter, si vous faîtes des trucs de grands, mais... il est pas dangereux ce feu ?


Un truc de...? Le Capitaine se tourna vers la petite voix qui venait de parvenir jusqu'à lui.
Un regard au feu, un regard à Akane, et enfin un regard à lui même.
A califourchon sur la dame nommée plus haut...


Je... Il se leva rapidement et prit le garçon dans ses bras, l'éloignant du feu.
Ne bouge pas...
Retournant vers la Chambellan, qui semblait toujours dans une bulle que personne ne semblait pouvoir sonder, il la prit délicatement dans ses bras pour l'éloigner du feu...
Il avait fallu l'arrivée d'un gamin pour lui faire prendre conscience du danger de ces flammes... Il avait bien envie de se maudire...

S'accroupissant aux côtés d'Akane et du marmot...

Je m'appelle Meleagre... Peux-tu rester aux côtés de cette femme le temps que j'étouffe ce feu ? Il fixa quelques instants la Clairval dont les lèvres se mirent à bouger, sans qu'aucun mot ne sorte.
Il ne pouvait décemment pas laisser un enfant avec une personne dont les actions étaient imprévisibles... Mais il ne pouvait pas non plus laisser ce feu prendre de l'ampleur.


Il sourit au jeune garçon.
Ne reste pas trop près d'elle, et appelle moi dès que quelque chose se passe d'accord ?

Retirant son mantel, il s'avança vers les flammes.
Ce n'est pas un pauvre feu de %@"/# qui va me résister...
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Kathryn.brehnian
[Caen - Tour de la reine Mathilde]

Kathryn mettait à jour les tableaux d'affichage de ses ambassades à Caen. Elle n'en avait plus pour longtemps, et pourrait bientôt reprendre la direction d'Orival, du moins le croyait-elle.
Mais le plis du dernier des pigeons amena un froncement de sourcil sur son visage, rien de grave, juste un point qui sortait de sa zone géographique et sur lequel elle aurait besoin de précision.
Elle quitta donc son office en espérant qu'Adeline était elle aussi toujours à Caen.
Dans les couloirs régnaient une animation inhabituelle, dont la cause ne tarda pas à lui être connue, les gardes n'ayant pas particulièrement à cœur d'être discrets : un incendie dans les jardins qui impliquait le chambellan.


Un coup d'œil précipité par l'une des fenêtres confirma l'information, et Kathryn se sentit pâlir. Il se trouvait quelques personnes là-bas, mais rien de comparable avec la nuée de garde et de valets qui s'activait dans les couloirs, s'agitant mais ne brassant que du vent.
Mais faites quelque chose, bon sang!
Vous,
elle désigna les deux gardes qui se trouvaient le plus près d'elle, allez chercher de l'eau aux cuisines.

Oui, les cuisines. Ne me regardez pas comme ça, vous savez l'endroit où l'on prépare toutes les collations pour les ambassadeurs étrangers, vu l'embonpoint du plus âgé des gardes, il était peu probable qu'il ne connaisse pas les lieux, au contraire, il devait y avoir de bonnes relations. Ou le puit qu'importe, ce qu'il y a de plus rapide!

Comme si la provenance de l'eau avait une quelconque importance alors qu'un incendie sévissait à Caen! Elle dévala les escaliers de la tour aussi prestement que possible, et n'eut qu'à attendre quelques instants pour voir revenir les gardes, chacun équipé d'un sceau.
Bon, donnez moi cela, vous. Elle arracha presque des mains du premier le précieux récipient. Et apportez en d'autres, fissa! Et des couvertures!

D'une démarche rendue chaloupée par le poids du sceau, elle arriva jusqu'aux premières flammes, non sans avoir renversé une partie de l'eau sur elle. L'incendie semblait avoir pris de l'ampleur, et ce malgré l'affairement d'un homme.
Avec la fumée qui devenait dense, elle ne reconnut qu'arrivée à un mètre de lui ledit homme.
Lui, elle aurait du s'en douter, toujours là ou il ne fallait pas, ou, où il fallait d'ailleurs, c'était une question de point de vue.
Prends, ceci devrait t'aider. Elle déposa le sceau à ses pieds et dégrafa sa cape, loué soit sa frilosité qui l'avait fait s'en vêtir pour parcourir les couloirs parfois venteux de Caen et entreprit à son tour d'étouffer le feu.
Mel, ou est Akane ? Elle toussa, la fumée lui irritait la gorge. Ils m'ont dit qu'elle était là, mais je ne la vois pas. Est ce qu'elle est ... Une quinte de toux interompit sa phrase mais de toute manière, elle ne voulait pas prononcer la suite.
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Akane
[Entre réalité et profondeurs abyssales … ]

Et son poignait brulait, hagarde, la brune ne pouvait réagir.
Elle ne se rendait plus compte de la dangerosité des événements, ni de ce qu’elle avait fait, la situation devenait critique.
Un court instant, elle reprit un peu de lucidité, et encore, ses propos n’étaient pas des plus cohérents, lorsque Meleagre arrivait, qu’il tapait le tissu enflammé pour ensuite prendre son visage entre ses mains. Son mari ? Impossible de savoir tant elle était perdue.

… Ou comment une brune des plus passionnées, enflammée ( oui le vilain jeu de mot ) était carrément à l’opposé de son comportement habituel, elle qui d’ordinaire avait les pieds bien sur terre, elle se trouvait à mille lieues de là…Meleagre avait beau sondé son regard, rien à faire.

On la porte, on la dégage des flammes, on la laisse en compagnie d’un jeune garçon, elle se laisse faire, épuisée, luttant entre l’inconscience et tentant malgré tout de rester éveillée, le feu intérieur qui brulait en elle n’était pas encore éteint.

Les flammes n’avaient pas pris tant d’ampleur que cela mais gagnaient en hauteur, menaçant ainsi le pommier sur lequel la brune s’était adossé quelques instants auparavant. Le verger se trouvait éloigné du castel, mais cependant en son enceinte, rien ne le menaçait, et à première vue, et de loin, il aurait facile de croire que quelques paysans brulaient de vieux branchages pour faire place nette au printemps.

Durant un instant, la tempête eu un moment de clairvoyance, un court instant. Elle remarquait l’attroupement qui cherchait à éteindre le brasier naissant, et, la bouche sèche, elle articula quelques mots dans un murmure, sans réaliser néanmoins qu’elle était brulée, comme si elle s’adressait au gamin à ses côtés.


- Qu’ai-je fait…Qu’ai-je fait …Pardon…

La lutte entre conscient et inconscient prenait fin. La brune sentit sa tête tourner. Déjà son front était couvert de sueur. Elle ferma les yeux et sombrait dans les abysses…


Petite note pour tous les participants de ce RP, attention le feu n'est pas si immense que ça, comme dit dans ma narration, il menace un pommier actuellement, le but n'étant pas de faire brûler Caen, le château, et tout ce qu'il comporte, on va éviter l'anti rôle play quand même, ce n'est pas le but

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Par la plume, et l'épée !
Deedee
[Caen - Tour de la reine Mathilde – Aile Est – Troisième porte à gauche]

Le nez plongé dans un de ses dossiers épineux d’une de ses ambassades, Adeline essayait de se concentrer tant bien que mal malgré le brouhaha qui régnait dans les couloirs. Déjà qu’elle avait du mal depuis quelque temps à se concentrer, toujours envahis de sombre pensée, de choses et d’autre qu’elle essayait d’oublier, mais avec l’agitation en plus, c’était pire que tout.
Que se passait-il pour que tout le monde s’agite de la sorte ?
Une discussion musclée à coté ?
Hum… peu probable, ou alors elle n’avait rien compris a la diplomatie ? Peut être était-il en train d’arroser copieusement la signature d’un traité finalement ?

Quoi qu’il en soit, un peu de calme ne serait pas du luxe ! Grognant, par principe et parce qu’elle aime bien s’entendre râler, la jeune femme attrapa sa besace et son dossier pour aller l’étudier, au calme, tranquille, chez elle.

C’est alors qu’elle croisa dans les couloirs un garde, la mine rouge prêt a exploser, soufflant comme un bœuf, qui s’arrêta devant elle en baragouinant un je ne sais quoi qu’Adeline ne compris pas.


-Ba..Ba…ba…
-Bah quoi ? Exprimez-vous mon brave ! Vous vous sentez mal ?
-Le ca… ca..
-Le caca quoi ? Vous allez bien vous êtes sur ? Non parce que pour ces choses là, il y a les latrines au fond du jardin.

Exaspérée la brunette ? Non juste un brin de mauvais poil, comportement habituel a certaine période chez une femme. Il y a certain moment ou tout vous met en rogne…


-Le jardin ! Le feu ! Le chambellan !

Adeline regarda un instant le garde sans comprendre, essayant de remettre les mots sortie dans le bon sens, de comprendre ce qu’il insinuait et surtout ce qu’il se passait. Et bizarrement, elle se rendit compte alors que beaucoup de monde s’agitait autour d’elle, des gens passaient avec des seaux, des couvertures et…
-Y’a l’feu au jardin ? Mais par Aristote pourquoi ne l’avoir pas dit plutôt !

Et lui carrant dans les mains ses dossiers, la jeune femme se précipita à l’extérieur, s’attendant à voir un brasier monstre mais ne découvrant…
Un feu oui, des personnes qui s’agitait autour pour l’éteindre et sauver un pauvre pommier qui servirait bientôt des pommes grillés.
Mais pas de quoi paniqué autant…
A moins que ?

Le garde avait parlé du Chambellan… Mais elle ne voyait là que le capitaine et Kathryn. Où était Akane ?


Attrapant là une couverture des mains d’un garde, la jeune femme s’avança vers eux pour les aider a éteindre ce feu.

-Mais qu’est ce qui se passe ici ? Kathryn, Meleagre ? On m’a parlé du Cham…
Adeline s’arrêta un instant, son regard venait de tomber sur une masse étendu a terre non loin d’eux au coté d’un jeune garçon.

Se pouvait-il que…


Edit : Coquilles...

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Arutha_gisors
L'homme se releva brusquement, après que le jeune garçon se soit adressé à lui. C'était qui, lui, d'abord ?

Ne reste pas trop près d'elle, et appelle moi dès que quelque chose se passe d'accord ?

Oui, Monsieur-dont-je-ne-connais-pas-le-nom.
Et il partit, à quelques mètre de là, vers le feu naissant. Akane -car c'est ainsi qu'elle s’appelait- semblait toujours dans la lune ; ou, dans tous les cas, ne possédait-elle pas tous ses esprits. Comment devait-il faire, déjà, quand quelqu'un n'allait pas bien ? Bon ! Réveille-toi ! Allez ! Et il agrémenta ses paroles de petites claques sur le visage.

- Qu’ai-je fait…Qu’ai-je fait …Pardon…

Ah, mais c'est pas grave, tu sais. Tu ne vas pas être punie, ne t'inquiète pas.
Comme si la Chambellan Normande eut pu être punie.

Une femme venait d'arriver, femme qui enleva sa cape. Elle voulait faire un truc de grands, encore, avec l'homme qui était quelques minutes auparavant sur Akane ! Ah, ces grands !

Et ensuite, ce fut une nouvelle femme qui vint. Elle regarda dans sa direction. Et le blondinet, tous sourires, lui fit un signe.
Elle est pas morte ! Je crois.
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Meleagre
Une ombre émergea de la fumée tourbillonnante... Kate...
Le jeune homme eut un sourire, bien que la situation ne s'y prêtait guère, et s'avança vers elle.


Ne reste pas trop près... Je vais éteindre tout cela assez rapidement.

Il montra Akane et Arutha d'un signe de tête.

Pourrais-tu t'occuper du garçon ?
Je ne sais pas ce qu'a Akane, mais elle n'est pas dans un état normal...


Il vola un baiser sur les lèvres de la jeune femme, puis se concentra sur le feu.
Rien de bien grave, mais l'herbe commençait à roussir dangereusement, et le vent se joignant aux festivités, il valait mieux tout étouffer au plus vite.


Cape sur les braises et pieds qui tapent à tout va dans une danse relativement grotesque, il n'entendit pas tout de suite Deedee.
Ce n'est qu'en se retournant, et sautant toujours à pieds joints comme un benêt, qu'il croisa son regard inquiet.


Adeline !

Laissant le tout se calmer de lui même, sans manquer de jeter un regard suspicieux aux volutes éparses, il rejoignit le groupe.

Je ne sais pas ce qu'il se passe...

S'accroupissant auprès de la Chambellan.

On dirait...je ne sais pas...une crise de démence ?
Ce dernier mot sonna amèrement dans la bouche du jeune homme.
De la part d'Akane, tout cela lui semblait irréel.

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Anya_de_puycharic
{Jean qui rit, Jean qui danse et Jean qui pleure}

Un petit tour à Caen, qui allait s'éterniser un peu vu que la Noblesse était convoquée pour parler Charte, Levée de Ban et toussa. Anya allait entrer dans la salle de réunion lorsque Jean apparut. Lui, décidément, avec la gaffe d'il y a quelques temps, aux Archives... elle avait une dent contre lui.

Il arriva tout sourire, Jean-qui-rit :

Da...Dame An... Du...Duchesse, vous vous... vous voilà.

Tiens, elle avait pas souvenir qu'il était bègue le garde. Il était tout sourire, comme si heureux de la voir ici. C'était pas franchement réciproque, mais bon. A voir ce qu'il allait lui demander. Sourire affiché tout de même, elle était pas comme ça.

Oui, Jean, je suis là. Que me voulez-vous, je suis toute ouïe.

C'est le Capitaine Royal, Meleagre, il... euh, il veut vous voir, et ça urge.

Limite à avoir la mâchoire qui se décroche. Ah non, ça allait pas recommencer !!

Non, désolée, je n'irai pas aux Archives à nouveau, du moins pas seule avec lui. Après on va encore croire des trucs faux. Et pis, vous, franchement, avec mon frère, vous auriez pu éviter les sous-entendus. C'est que je me suis pris un savon, moi après, et en plus pour des trucs que j'avais même pas faits !!

Oui, mais non, dit-il, confus. C'est juste que... et il lui expliqua le coup du feu, imitant sans doute quelqu'un en train d'essayer de l'éteindre, sautillant partout, ou quelqu'un qui dansait autour. On avait Jean-qui-danse.

Puis, vint Jean-qui-pleure.


C'est la Chambellan. Un feu de la St Jean. Avec son grand coeur, suis sûr qu'elle préparait un truc pour moi. Bon, les flammes étaient jolies, mais... Pfiouf... ça a pris feu.

Qui ? quoi a pris feu ?

Bah, la Cany, elle est canisée, euh... carbonisée. oui, c'est ça. J'ai bon ?


Purée, mais quelle plaie !!! quelle plaie cet homme ! Le temps qu'il déballe toute son affaire, son amie était en train de flamber. Et aux dires de Jean et de ses imitations, certains dansaient autour d'elle. Diantre !!! c'était pas la Docinda qui avait décidé de la passer au Bûcher et les poules de la Geneviève Grattenez qui dansaient autour, pour un Sacrifice au Très Haut ????!!!

Jean, Jean Jean... si vous ne me menez pas immédiatement aux lieux du crime, je vous promets de vous faire mettre au Pilori et Serpillage en règles !

Ouais, la gamine voyait rouge. ça lui arrivait rarement, mais là, il poussait le bouchon un peu trop loin, et pourtant, il s'appelait pas Maurice !

Elle suivit Jean qui la conduisit auprès de Akane. Il y avait déjà un monde fou, et l'odeur avait plutôt l'air de celle d'un... tiens... il avait peut-être raison, Akane avait peut-être organisé une fête et on y faisait du cochon grillé. Ou de la Dinde, au choix. A vrai dire, d'où elle était, elle ne voyait pas encore grand chose.

Je suis là... que se passe-t-il ? Jean n'a pas su me dire...
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Kathryn.brehnian
Aaah le pringtemps, le soleil brille, les oiseaux chantent, et pour un observateur pas très attentif pénétrant dans l'enceinte de Caen, on peut croire que les pensionnaires du château ont organisés un pique-nique pour fêter le retour des beaux-jours.
Une femme, allongée dans l'herbe, semble se reposer, un enfant à ses cotés.
D'autres qui s'activent, en une gracieuse (heu...) bien que hâtive ronde autours de la « petite » flambée qu'ils ont allumé pour chasser le reste de l'humidité hivernale.


Il faudrait pour cet observateur s'approcher un peu pour découvrir que l'hôtesse et instigatrice, malgré elle, de cette petite sauterie est bien incapable de tenir son rôle, ou de faire quoique se soit d'autre d'ailleurs.
Loin de s'imaginer la bucolique image qu'ils peuvent présenter, Kate s'efforce d'atténuer le feu, et quand elle voit que Mel peut l'éteindre seul, le laisse pour, comme il l'a suggéré, s'occuper de la chambellan. Adeline était arrivée entre temps, mais elle n'a pas de réponse à lui fournir, alors autant aller voir par elles-même.
Emboitant les pas de la jeune femme, elle se rapprocha du groupe. Le petit garçon ne semblait pas spécialement avoir besoin de réconfort, il semblait plutôt détendu, plus que les adultes alentours en tout cas. Néanmoins, elle se dirigea vers lui, laissant aux médecins diplomés le soin de s'occuper d'Akane.


Heu... bonjour. Je suis Kathryn. Ne t'inquiètes pas, enfin il n'avait pas non plus l'air particulièrement inquiet, ils vont bien s'occuper d'elle.
Elle jette un coup d'œil par dessus son épaule pour voir ce qui se passe. Akane semble en vie... piètre réconfort.
Regard gris qui à contrecoeur se détourne de la scène et se repose sur le blondinet :

Que fais-tu à Caen? Parce qu'il faut avouer que les enfants au château, c'est pas ce qu'il y a de plus fréquent.
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Arutha_gisors
Pourquoi elle bouge pas ? Akane ! Réveille-toi ! Si tu vois une lumière blanche, tu ne vas pas la voir ! C'est une méchante lumière ! Mais si tu vois du sombre, cours vers le sombre ! C'est un gentil ! C'est comme... Euh, vite, un exemple... Je sais pas !

Une femme arriva. Elle avait fait un bisou au monsieur-dont-il-ne-connaissait-pas-le-nom.
T'es la deuxième femme du monsieur là-bas ? La première femme, c'est Akane ? Tu sais, avoir plusieurs femmes, c'est pas trop aristrostéléciennemien.

Tu t'appelles Kathryn ? Comme "latrines", mais avec un "K" au lieu du "L" ? D'accord !


Ne t'inquiètes pas, ils vont bien s'occuper d'elle.
Le gamin blond ouvrit grand les yeux. Généralement, quand les adultes disaient ça, ce n'était pas bon signe (sauf quand c'était Kirah, sa maman, elle disait toujours la vérité). Tu vas pas la tuer parce qu'elle a le même mari que toi, hein ? T'as pas le droit ! Tu vas pas me tuer non plus parce que je le sais, hein ?

Sinon, moi, je m'appelle Arutha de Gisors-Breuil. J'étais dans la bibliothèque, je lisais, quand j'ai vu du feu !

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Kathryn.brehnian
Elle haussa les sourcils, étonnée par les propos de l'enfant.
Je suis la … compagne de Meleagre en effet. L'unique, enfin je crois.
Et quoi qu'il en soit, non je ne vais tuer personne, ni pour cette raison, ni pour aucune autre.
De toute manière, Akane semblait déjà bien mal en point, elle n'avait vraiment pas besoin d'en rajouter une couche.
Mais, curiosité quand tu nous tiens, pourquoi penses tu cela ?
Elle n'était pas vraiment inquiète, un peu trop confiante pour cela, mais sait-on jamais, ce gamin semblait plutôt curieux et du genre dégourdi, alors s'il avait surprit une conversation ou situation impliquant son conjoint elle préférait le savoir.

Son regard pensif s'égara sur les jardins alentours, et elle vit apparaître une silhouette. Kate ne parvenait pas encore à distinguer la personne qui se dirigeait vers leur groupe, mais vu l'ampleur de la tenue, cela devait être une femme.
Le gamin par ses réflexions, la fit quitter des yeux la silhouette et parvint même à lui tirer un sourire en répétant son prénom.

Oui, c'est cela. Et je suis ravie de te rencontrer Arutha, même si les circonstances ne sont pas idéales.

Arutha... elle fit soudain le lien avec une conversation précédente.
Mais on m'a déjà parlé de toi! Un grand amateur de chouquette, c'est bien cela ?
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Akane
[ Réalité… Enfin ? ]

Perdue au milieu de nulle part, dans un couloir sombre dans lequel elle percevait que des Délicats géants … La brune divaguait en son esprit, et au loin elle percevait quelques voix…
Quelques petites gifles… Elle aurait été sur ses deux jambes en pleine forme qu’elle aurait attrapé par l’oreille l’auteur de ces claques en le réprimant et ce, de manière forte.
Cependant, elle n’était pas en état.
Et ça parle autour d’elle… La sueur humidifie ses vêtements, mais elle grelotte.

On lui parle de lumière, elle entend une voix familière, elle lutte et ouvre à peine les yeux ne distinguant pas grand-chose, elle murmurait


- Non… La lumière c’est la mort, j’veux pas mourir…j’voulais juste ne plus avoir mal.. J'vais bien...Pourquoi ça sent le cochon… Grillé ?

Crispation… Non tu ne vas pas bien Akane, tu es brulée et fiévreuse, mais ça, tu ne le sais pas encore...Et un prénom murmuré…

- Anya… J’veux dormir…


Et ses yeux se refermèrent… Non loin de là, une fiole vide se trouvait à terre… Serait elle remarquée ?
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Par la plume, et l'épée !
Arutha_gisors
Mais, pourquoi penses tu cela ?

Et le gamin, de raconter, tout bas :
J'ai vu Mele-machin assis sur Akane, et elle, elle était allongée. Tu crois qu'ils faisaient des trucs de grands ? Mais, peut-être que j'ai mal vu ! Peut-être qu'ils ne faisaient pas ça.

Mais on m'a déjà parlé de toi! Un grand amateur de chouquette, c'est bien cela ?


Han ! Il était une super-star ! Il était connu dans le monde entier ! Acclamez Arutha ! Applaudissez Arutha ! Vénérez Arutha !
Oui, c'est moi ! Comment tu me connais ? J'aime bien les chouquettes. Il compta un doigt sur sa main. Les macarons. Et de deux. Et les tartines avec de la confiture. Trois doigts ! J'aime aussi Yolanda !
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