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Info:
24-03-2011 04:05 : Vous avez été racketté par un groupe composé de Elwenn de Laell de Rikiki et de Saltarius .

[RP] Retour à Nevers à l'envers

Victorine
La jeune Ysengrin n'avait que de petits crocs mais ils étaient tranchants comme le corail.

Après l'ère des questions éternelles de la douce enfant, vint le temps des réflexions : qui mordre et à quel degré ? Et puis, comme le jeu devint lassant et les proies de Limoges trop consentantes, vint l'heure du départ. (et puis aussi parce qu'elle (il) risquait d'être virée de sa charge d'écuyer bourguignon ... elle n'avait pas vu le temps passer !)

Victorine d'Ysengrin quittait momentanément le Limousin.

Victor de rien du tout réapparaissait en Bourgogne.

Le lien ? Officiellement, espionner le duché adverse. Et, qu'il n'y ait encore aucune adversité entre les deux ne chagrinait pas Vic. De toute façon, avec un Ysengrin, un Lion et un Malemort au conseil limousin, il finirait bien par y avoir des ennemis et ce serait drôle.




[Victor - Frontière BA-Bourgogne - Petit matin]

A Bourbon, la veille d'entrer en Bourgogne, Victorine avait plié soigneusement sa robe blanche immaculée et brodée de dentelle fine, remisé le voile et les bottines de cuir fin, fourré le tout au fond d'une sacoche, sous une pile de chemises d'homme. Et Victor était entré en scène.

Bon, il (elle) avait l'air d'un gringalet, et ne payait pas de mine malgré l'épaisse veste de cuir et les grandes bottes de l'armée de Bourgogne. Mais elle marchait d'un pas décidé, affichant à son flan une épée flambant neuve. Et rien que ça devait imposer le respect. C'est du moins ce dont elle était persuadée en approchant du Baron qui, au petit matin, détachait les montures de la troupe, aux écuries de l'auberge.

Le Baron d'Arquian était au courant de la transformation de Vic. A la "servante", on dirait que Victorine était restée en BA. Une jeune inconnue avait rejoint le groupe la veille au soir, ça ne paraîtrait pas suspect qu'un jeune soldat en fasse de même.

L'autre personne à être au courant était Miramaz, sa bonne fée qu'elle rejoignait à Nevers pour son plus grand plaisir.
Du plaisir de la Rasée, on ne saurait préjuger ...


Bonjour Baron. Prêt pour le grand retour ?


La voix était un peu plus grave qu'à l'ordinaire, mais le sourire toujours aussi mutin. Elle balança les sacoches sur les flancs de sa monture qui frissonnèrent. Elle les sangla, prit les rênes, puis leva les yeux vers son chaperon. La reconnaîtrait-il ? Oui sûrement.

Cette tueuse, on en fera de la chair à pâté, ne vous inquiétez pas.

Il n'était pas inquiet. Et ce n'était pas avec ses petits bras, que Vic pourrait faire de la chair à pâté de quiconque. Mais il ne fallait pas négliger le harcèlement dont était possible la jeune fille ... même si là, en temps qu'écuyer d'Aimbaud, elle ramènerait beaucoup moins sa fraise ... même face à la tueuse. Il fallait donc compter sur une hypothétique force physique et se refaire à ce nouveau statut, ce nouveau rôle, de soldat chétif et dévoué à son maître. Arrêter de mordre, ou alors discrètement, quand le Sénéchal aurait les yeux tournés ... oui, toute une attitude à revoir. Il y aurait un léger temps d'adaptation, mais elle savait qu'elle se coulerait à nouveau dans ce gant qui ne lui allait pas trop mal.
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[Victorine en Limousin, Victor dans le reste du monde, jouez le jeu !]
Rikiki
[Sous un chêne]

Le nain glandait là, comme à son habitude. Certains lorsqu'ils brigandaient ils se cachaient dans un buisson à l’affût de tous ce qui bouge, que ce soit un écureuil sur un arbre, une branche qui tombe ou la brise légère qui faisait bruisser les feuilles d'un buisson, ils surveillaient le tout.

Le nain non, lui c'était un glandeur, type brindille de blé dans la bouche et on roupille, le bâton pas trop loin de soit au cas où faut taper un clodo ou deux, ou si par bonheur un riche bourgeois bien gras passé par là.. Mais c'était en voie de disparition, le métier de brigand/Mercenaire se faisait dur, très dur même. Mais qu'importe le nain devait vivre, qu’importe le boulot, il devait vivre. Il ne suivait que sa propre devise, je pense par moi-même, je tape par moi même... plutôt bourrin et pas très futé, mais le nain en avait marre de vouloir arranger le monde, les mots c'est bien lorsqu'on sait les manier, mais lorsque le mec à qui on parle ne comprends pas, ça sert pas à grand chose.. nan pas à grand chose du tout.. On se voulait expliquer simplement, et voilà qu'on se retrouve seul à penser, sous un chêne... Quand même c'est dépriment..

Le nain se leva lentement, s'étira longuement pour remettre ses vertèbres en places, et ramassa son gros bâton, il le traîna doucement et remonta la route d'une démarche pas forcément très motivé mais bon fallait faire avec...


[Campement au bord de la route]

... C'est un nain toujours aussi blasé en manque d'aventure qu'on avait là...Il s'assit à côté d'une forme qui aurait dû être un feu, mais nan il ne faisait pas assez froid pour que le nain fasse un feu, il s’allongea sur une pierre à côté et commença à glander comme il savait bien le faire, ouais glander un si beau mot...Si il savait notre bon nain, si il savait..

L'aventure le guettait et lui il était là, comme une grosse loque, mais comment pouvait il savoir, comment? Il n’arrivait même plus à espérer, nan il n'y arrivait plus, mais ce n'était qu'une question de temps.
Mais, il n'avait plus la force de croire qu'un tel changement pouvait parvenir, après tout qu'il l'aurait penser? Comment le penser? N'était il pas fou d'y penser, ne serait ce qu'une seconde? Si surement mais la folie l'attendait au bout du chemin, la folie de l'or c'est la pire, oui la pire...

Et c'est ainsi qu'un nain roux censé brigander et monter la garde s'endormit autour d'un feu éteint depuis longtemps, voir jamais allumé...

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Vente de nain, prix occasion : 500écus
Peut faire le ménage prêt à l'emploi, bref tout pour plaire
Saltarius
[ les chemins entre Auvergne et Bourgogne ]

L'heure de la sieste.
Marchait depuis des heures, le Saint.
L'avait soif, normal, l'avait toujours soif.


- Par les couilles du Grand Hurlu... vivement les caves de bourgogne... marre de l'eau et de la pisse d'âne..

Saltarius gardait un souvenir ému de sa visite d'une des grandes caves de Bourgogne avec son amie Lucie et les Fauchards.
- Tudieu que c'était bon, jamais goûté un pinard pareil...
Il devait s'avouer que même l'Anjou dont il avait l'habitude n'avait eu ce bouquet et ce nez...

A propos de nez...

Une odeur un rien fétide venait d'effleurer ses narines exercées, un vieux feu, du vieux vin, des vieilles hardes, un vieux pêt...

- Par le Blaise de Saint Blaireau ya quelqu'un .. ça pue l'humain fatigué

Il s'approcha et rigola
- Ca pue le Nain fatigué...
Décidément, les nains pleuvaient cette année... le retour du printemps.

Saltarius, dit le Saint, n'avait plus vu grand monde ces derniers temps. Il s'assit donc, s'allongea et ... s'endormit à côté de l'autre odorant.

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Rikiki
[Au Campement]

Ahh, un petit somme comme il aimait en faire le nain, quoi de mieux qu'un bon verre de vin après ça.. Après tout, ce serait bien mérité. Le nain se leva, pas tout à fait réveillé, et les yeux mis clos il voulut s'approcher de sa tente, où était stocké ses bouteilles de vin.. Il n'y arriva pas, non non il trébucha comme une masse sur une sorte de tronc inerte, mais qui dégageait un fort bruit..

_ Mmmh un tronc inerte qui dégage un fort bruit, bah c'est un Gars..
Tuu dieu qu'est ce qu'un gars fout dans mon camp!!


Le nain n'était pas encore réveillé, son système d'alarme qui lui disait de frapper la tête, n'était pas encore activé, la première chose qu'il fit, c'est prendre un seau d'eau et balancé le seau (non pas l'eau) dans la tête du mec en question

_T'es qui toi? Tu fous quoi ici? t'aime bien les saucisses grillées, j'en ai quelques unes et j'ai faim?...

Voui le nain ne restait jamais trop longtemps sérieux, ça nuisait à la santé, et puis c'est vrai il avait faim...Il s'assit près du "feu" et commença les présentations

'Suis le colonel rikiki, maître des lieux et de ce campement pourrave... à la base je brigande mais y a jamais personne ici, Deux jours de perdus... C'est dépriment, tu connaitrais pas des filles de joies, par ici? On s'ennuie tellement...


Moui, le nain était plutôt direct mais bon, il le fallait bien..On ne pouvait juger une personnes par ses réactions si on le titillait pas vraiment après tout...Et puis dans le fond, tout n'était pas faux.. C'est vrai qu'ici c'est dépriment, y a presque personne, qui passe à par des animaux sauvages ou des bergers apeurés, et pis si on commence à brigander des bergers, où va-t-on?....
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Vente de nain, prix occasion : 500écus
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Victorine
[Victor]

C'est toujours sur les dernières lieues qu'on risque l'accident. La hâte d'entrer en ville, la fatigue du voyage, les mômes qui gueulent à l'arrière. Et bien ce jour-là ne dérogea point à la règle. Alors que Vic se réjouissait de retrouver Nevers, le campement, le Sénéchal, et Marraine la bonne fée ; alors que sur les longues routes monotones depuis Limoges ils n'avaient croisé que deux paysans, et encore pas en même temps ; alors que ... (ah non, Vic avait cessé de poser des questions depuis qu'elle était devenue Victor) je vous le donne en mille, 4 silhouettes se distinguèrent sur le bord du chemin. Genre avec des mines patibulaires, mais alors pas tibulaires du tout.

Les montures devinrent nerveuses. Forcément, elles s'étaient habituées au silence et aux calmes forêts. En plus ça sentait la saucisse grillée. Elles devaient craindre de finir à la broche. Mais Vic n'était pas inquiète du tout. Déjà, le Baron était devant et saurait la défendre (n'avait-il pas été désigné chaperon volontaire par la famille Ysengrin ?), et puis ils étaient 4 aussi, et à cheval qui plus est. En plus, en face, il y en avait un tout rikiki qui ne comptait que pour un demi.

Après tout ... peut-être était-ce de braves voyageurs ? (Oui, la naïveté ne se perd pas en changeant de costume, ce serait trop facile.)

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[Victorine en Limousin, Victor dans le reste du monde, jouez le jeu !]
Elwenn
[Du côté féminin]

Les deux p'tits bout de femme avaient échappé à la surveillance de leur tante , quoi que la dite tante en question se fichait pas mal de ce que ses deux nièces pouvaient bien glandouiller, l'était bien assez occupée comme ça sans pour autant avoir en plus dans ses pattes deux emmerdeuses.
C'est donc ainsi que de Nevers elles se retrouvèrent lâchées au beau milieu de la nature comme il leur arrivait souvent de l'être.
Échappatoire d'un ennui mortel qui rongeait le tandem l'appel de l'argent facile avait encore une fois était La solution.

Chemin faisant, la frontières du duché voisin fut traversée et voilà qu'elles étaient en Bourbonnais-Auvergne à marcher sans trop savoir quand et où se poster.
Silencieusement - ce qui est assez rare - , la rouquine et la brunette avançaient jusqu'au moment où dans ce calme des bribes de paroles leur parvinrent.
Arrêt immédiat.
Oreilles tendues, à l'affût de ce qui pouvait bien se dire et d'où cela provenait exactement.
Échange rapide entre les Corleone.
Y'avait de la concurrence sur ce chemin menant à Bourbon, fichtre il allait falloir faire ami ami, hors de question de faire demi tour au point où elles en étaient tout comme rater l'occasion de se remplir les fouilles.
Approche à pas de velours.
Rapide observation des deux brigands déjà établis sur le secteur avant de se lancer.
Deux hommes à la tronche enfarinée dont l'un était un nain.
S'incruster serait un jeu d'enfant, la rouquine avança encore d'un pas et héla l'avorton.


Bien l'bonjour.

Fin sourire étirant les lèvres rosées de la rousse.
Faut avoir l'air sympathique mais sans trop histoire de mieux faire passer la pilule.


J'vois que nous n'sommes pas seules à chasser le pigeon dans l'coin.

Court temps d'arrêt.
L'index pointa la brunette avant d'en faire de même pour elle.


Laell et Elwenn Co ... complices inséparables.


Une grimace lui plissa les traits en se rattrapant pitoyablement, ils étaient préférable qu'ils n'en sachent pas plus.
Et la jeune femme suivit de sa cadette se joignit à eux en s'asseyant autour du feu, face au minuscule.
Ils les avaient pas invité certes mais elles n'allaient pas non plus rester plantées là comme des piquets.
Battement de cil et noisettes pétillantes, l'aînée se mit à expliquer où elle voulait en venir.


Il serait plus judicieux de s'allier ne croyez vous pas?
Nous n'allons quand même pas nous tirer dans les pattes ...


La pâle menotte de la tachetée remua tout un tas de bazar dans la besace qu'elle trimballait pour en sortir une flasque gravée à ses initiales.
Si sa proposition était acceptée elle offrirait de son breuvage aux saveurs fruitée pour conclure leur "alliance" .

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Theognis
Perché sur son fier destrier-une rosse lancinante dont il songeait à se débarrasser Nevers venu- le Déchu était plongé en de telles réflexions qu'il ne vit pas les filous apparaître à l'horizon.

Victorine en Victor était déjà assez perturbant en soi. Le déguisement était, en somme, plutôt réussi. Elle disposait de toute la panoplie du parfait petit soudard en campagne, le casque en sus. Mais cette apparence, facile à entretenir à dos de cheval, serait bien plus difficile à maintenir au coin d'une bonne tablée nivernaise. Alors, déjà Théo imaginait quelques échappatoires, comme "Victor-dîne" ou "Victor-mine". Ardu avec "Victor-bine" cependant, à moins qu'elle ne se mette à entretenir les potagers de Bourgogne.

L'évocation de son pays natal dérivait les pensées du Baron vers d'autres soucis. Un an qu'il n'était pas rentré! Son plus long voyage hors de sa Bourgogne. Son départ avait été source d'amertume. Traité comme un voleur, maire d'Autun inéligible, mais élu deux fois, il avait mis un point d'honneur à ne rien piquer au trésor de la ville, sauf une charette, et un mandat vide qui valut un procès à Aria.

Aria....Ses amies considéraient sa mort comme étant de la seule responsabilité de Théo. Avec ou sans leurs maris, elles ne tarderaient pas, s'il s'approchait d'Autun, à réclamer sa tête au bout d'une pique. La vraie coupable, elle, séjournait tranquillement à Nevers, sans souci de ce nuage de haine formé autour de la dépouille mortelle. Au fond de lui, Théo tentait de dissimuler une vérité dérangeante....Aria, dans sa dernière lettre, ne lui incombait-elle pas sa mort? La Belladona l'aurait alors seulement aidé, avec ses goûts morbides, à la faire passer de vie à trépas.

Théo, chevauchant en tête du petit groupe, serrait son poing ganté.


De la rancune, Théo, de la rancune bordel!

C'est alors que les silhouettes des malandrins se précisèrent au bord du chemin. Eberlué de s'être fait surprendre en plein soliloque, le Baron, au lieu de dégainer, eut un geste de recul.

Hé! Mais...Qu'est ce que vous faites là?
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Elwenn
[Féminin + Masculin = 1 ]

Jamais Ô grand jamais penser que les choses vont se dérouler tel que vous l'espérez, ce serait faire l'autruche en quelque sorte.

La frêle main blanche comme linge délavé par le soleil avait à peine agrippé son précieux que les poils de celle ci s'irisèrent.
Ses pupilles s'écarquillèrent dans le même temps que sa peau réagissait.
Le nain qui leur faisait face n'avait à peine eut le temps de répondre que déjà la situation imposée la réponse à la suggestion que l'aînée avait soufflé.
La flasque tomba sur le sol, sans nul doute la rouquine et la brunette ni même les deux brigands ne s'attendaient à ce que leurs pigeons arrivent si vite et encore moins là, maintenant, alors qu'ils étaient en pleine négociation.

Paupières grandes ouvertes, pupilles écarquillées, ouïe sur le qui vive mais cul toujours posé à ras du sol autour du feu de fortune.
La menotte de la rouquine trouva son chemin jusque celle de sa cousine pour la serrer fermement.
Des pas se faisaient entendre.
Frappant le sol d'un tintement ferreux.
Il allait falloir agir en coalition avec les deux inconnus et ne surtout pas se dissiper malgré la spontanéité.

Elwenn, main agrippée à celle de Laell la tira en se relevant et l'emmena avec elle plus au bord du chemin.
Rapide coup d'oeil.
Analyse si l'on peut dire de la tactique à adopter ...
Et de se retourner vers les deux inconnus.


Que ce soit oui ou non, on a plus l'choix!
Quatre voyageurs à cheval approchent, on va se répartir la tâche comme on se répartira le magot ça va de soi!


La poigne de la rousse se fit plus forte sur celle de sa filleule.
Elles devaient traverser le chemin avant que leurs futures victimes ne soient trop près et rejoindre le coté opposé aux hommes.


On attaque sur le flanc droit et vous sur le gauche, faites un signe quand c'est le moment adéquat!

Les deux cousines filèrent sitôt se tapir dans les broussailles guettant le signal.
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Rikiki
Le nain pigeait plus, un moment d'absence et les voilà avec deux filles qui ont envie d'en découdre, pas que ça lui plaisait, c'est juste que d'un coup les choses allaient super vites.. à la base le nain était seul et le voilà avec un inconnu et deux nanas, mince elles sont où les nanas? un buisson qui bouge pfffft... malin ça

Eh l'idiot, on adopte la tactique vieillard on fait semblant d'être blessé et on attaque..

Le nain souriait et rapprocha à lui les grosses branches, il se leva et feint de se soutenir à elle.. il dit d'une petite voix

Nous nous sommes fait volé par quatre brigands, ici même, ils sont apparemment sans vergogne.. Aidez nous

Voyant que ça ne marchait pas le nain n'insista pas plus, il fit un signe aux deux filles dans le buisson et prit son gros bâton, nan la grosse branche, rhoo j'vous jure vous et vos idées malsaines!!

Nous sommes les 4 brigands, les pires de l'Ouest.. Comment ça on est pas à l'Ouest? M'en fout on est les 4 pires brigand et nous allons vous demander gentillement votre bourse ainsi que tout ce qui se trouve..
Ah et les mecs on se fout pas à poil aussi on veut vos fringues


Il regardait l'idiot qui commença lui aussi et le nain soupira

Pas toi idiot!! eux, nous on est les méchants!! Pffftt..

Le nain ricanait longuement, voir des pauvres types pillés sans les vêtements, et ils devraient raconter cette fait racketté par un nain un idiot et deux nanas, Le prévôt tirera surement une tête longue de dis pieds comme à chaque fois, mais pas grave.. C'était un bon moment, ça ouais un bon moment, pauvres types quand même ça devait être honteux de se faire brigander par eux...
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Saltarius
Saltarius eut comme un besoin pressant.. Terrible comme depuis quelques temps ça le prenait souvent.
Il commença donc à dénouer l'aiguillette de ses braies


Citation:
Pas toi idiot!! eux, nous on est les méchants!! Pffftt..


'Tends pourquoi il me traite d'idiot l'autre chti kékchose ?
- Hé chuis pas idiot, chuis Simple et j'dois pissser, fous moi la paix...


Tout d'un coup, quatre cavaliers.Les avait pas vus de prime abord.
Mazette, zont l'air riches....Sont armés. De second abord
Salt est simple mais guerrier.
Il tira l'épée, chercha son bouclier
Ah non l'a perdu dans une autre bagarre - et se mit en garde.
Le nain causait
Sait pas s'taire l'autre foutre demi mesure de demi botte ?

Salt courut et tapa dans le tas.

- Yeahhhhhhh ... Pille... Pille.... Bécassine , Saint Braquemart et Saint Vit. C'est ainsi que le Saint Vit !!!

Le jeune damoiseau esquiva le premier coup d'épée, mais le revers du Saint le toucha à la main d'épée. Saltarius le bouscula et l'envoya voler dans les bégonias... Ya pas d'bégonias,
comment pas de bégonias en Bourgogne?
Nan, pas de bégonias en mars
m'en fous, l'damoiseau est hors course. Aux autres
...

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Theognis
Nous sommes les 4 brigands, les pires de l'Ouest.. Comment ça on est pas à l'Ouest? M'en fout on est les 4 pires brigand et nous allons vous demander gentillement votre bourse ainsi que tout ce qui se trouve..
Ah et les mecs on se fout pas à poil aussi on veut vos fringues


L'avantage avec les méchants qui déblatèrent, c'est de laisser aux gentils le temps de les frapper. Quand bien même ces gentils sont naïvement surpris et sans défense dans un premier temps. Théo ne laissa pas une seconde chance au nain parti dans son délire oratoire.
L'épée dégainée, solidement tenue au poing, il frappa du plat de la lame le casque du 3 pommes. Hélas, le gars était si petit que le Déchu dut s'incliner à l'équerre de sa selle pour asséner le coup, avec une force moindre.


Par toutes les puterelles d'Aristote!

La rosse entrait en scène. Eduquée à mâchonner les brins d'herbe sur les bords de chemins, tout ce grabuge l'effraya derechef. Quand un croquignol se mit à courir en vociférant des noms de pucelle, elle rua avec une énergie surprenante pour son caractère de patachon.
Sans égard pour le cavalier qui tentait au même moment de reprendre une posture normale.


Et Meeeeeeeer....

On vit soudain se déployer dans l'air une masse incertaine. Un vol-plané dans les règles de l'art, une trajectoire parfaite dans le sens du vent, quand bien même son atterrissage, les quatre fers en l'air, le corps plié en deux dans le fossé, les cheveux dans le marigot, ne fut pas une franche réussite.

A moitié assommé, comptant trente-six chandelles, le regard incertain, il perdit conscience du lieu et de la situation, de la route et des brigands. Des cris plus ou moins féminins, Victor pour les non-intimes, le tirèrent de sa torpeur. Vite, sa main chercha à tâtons son épée, puis ses yeux se posèrent dessus. A deux mètres devant lui, pas loin....

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Rikiki
Biiing, c'est un peu comme ça quand on tape le casque de quelqu'un, mais en plus avec l'élan je vous dit pas.. Vi le nain était sonné, un peu comme si il avait trop bu, l'envie de vomir en moins et la bourse toujours aussi lourde.. Quoique à ce rythme elle risquerait pas de se remplir.. Bon c'était un nain il avait l'habitude des coups, alors il fallait se ressaisir.. Ouais m'fin se ressaisir comme ça, c'était limite dans l'extraordinaire.. Il vit l'idiot courir et taper le mec qui l'avait tapé lui même, donc le mec qui l'a tapé et c'est fait taper par la suite a reçu une sorte de vengeance éloigné du nain.. Mais le nain finit tout de même par reprendre ces esprits, et il était furax, de un: on avait pas écouté ces instructions, de deux: le mec l'avait tapé, de trois: son casque était cabossé... Sérieux, le nain était furax..

Bon dieu, que j'en ai marre!!! L'idiot qui frappe sans moi, un autre idiot qui me tape.. C'est trop!! J'en aiii maarrre


Le nain prit la grosse branche bien décidé à faire entendre sa colère, au cas où ils étaient tous sourd, la branche qui était presque plus grande, il la tenait bien fermement et d'un pas décidé se rapprocha de l'homme encore chancelant, il grogna entre ses dents

Ce coup ci, mon grand pas de blabla tu vas bouffer parole de nain!

Il n'eut aucun remord à abattre l'immense (pour lui) et imposante (pour tous) sur le pauvre ventre de l'homme à peine relever, le coup porté du lui couper la respiration net, vu son teint d'un coup livide.. Il déclara en grognant

Vous autres camarades, occupez vous de l'autre gringalet, j'ai dit qu'ils seraient à poil, alors ils le seront, on revendra leurs vêtements..

Il finit d'assommer l'homme et commença sa triste besogne, triste? Pas tant que ça l'argent coulait et les habits de bonne qualité il rigola un instant et mit tous le barda sur leurs propres charrettes, il ne s'intéressa même plus à l'autre qui devait être bien occupé par ses trois compères
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Vente de nain, prix occasion : 500écus
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Victorine
Ah ben voila, qu'est-ce que je vous disais !
De gentils voyageurs.
Oh les pauvres, ils se sont fait brigander.
Pour un peu, Vic était prête à leur filer sa chemise, mais fort heureusement ça ne dura qu'une fraction de seconde. Bien vite, le (la) jeune soldat se rendit compte que quelque chose clochait et porta courageusement sa main à son épée.

Ysengrin carpe jugulum ! La petite blonde ne se laisserait pas dépouiller aussi facilement ! Elle sauta de sa monture, bien décidée à occire le nain sur le champ avec cette arme qu'elle avait déjà testé sur des Italiens à l'aller. Bon, il y avait Mira mais quand même, l'épée avait déjà servi une fois.

Et puis un nain, ça va être facile à dégommer.

Trop sûre d'elle la petiote, elle court presque vers lui, l'arme levée, bien décidée à lui faire rendre gorge et boyaux pour avoir osé penser la dessaper.
Sauf qu'en trois enjambées, le grand, sorti de nulle part, est sur elle. Ses hurlements la font pâlir d'angoisse. Dans le même temps, le cheval du Baron éjecte son cavalier. Plus de secours possible. Elle arme et va pour balancer sa lame à l'aveugle (d'ailleurs elle a fermé les yeux contre les éventuelles éclaboussures de sang) quand ...

Aaaaah !

Mince, elle a lâché un cri de fillette.
Elle tient sa dextre contre son torse, serrée par l'autre main. Ça pisse le sang sur son plastron oui, sauf que ce sang est le sien. Dans le choc, l'épée a volé on ne sait où dans les fougères naissantes de ce début de printemps. Mais pas le temps d'admirer la nature, elle va s'évanouir, pâlit, cherche le Baron des yeux. Les arbres dansent.

Ses émeraudes se fixent sur le nain qui s'en prend au Baron. Et tous ses sens lui dictent : fuis ! fuis ! Sa monture a disparu, emportant son bouclier et ses robes. Abandonner le chaperon et les filles ici, serait vraiment trop dégueulasse. Enfin ce ne sont pas eux qui ont une féminité à cacher face à ce nain voleur de fringues ! Tant pis.

Et la voila qui saute le talus et court après son cheval déjà loin.

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[Victorine en Limousin, Victor dans le reste du monde, jouez le jeu !]
Elwenn
Scratchhh ... scritchhhhh .... scratchhh ... scritchhhhh ....

Bruit d'ongles qui font des allers retours le long du bras de la rouquine.
Y'avait un coin à orties et bien entendu il avait fallu qu'elle saute dedans.
Ça pique, ça démange, c'est pire que des fourmillements et impossible de ne pas gratter.
Grrrrrrrrrrrrrr foutu bordel de connerie ça c'est la pensée qui trottait dans la caboche roussit.
Heureusement pour elle, elle n'eut pas longtemps à attendre dans ces maudites plantes, le minus avait foiré son numéro et le grand dadet qui était avec lui fonça immédiatement dans la masse.
En v'là un qui avait tout compris, d'abord taper ensuite causer!
Le signal était donné.
Elwenn sortit de son calvaire qui lui bouffer les bras en hurlant comme une sauvage.


AAhhhhhhhhhhhhhh ça gratteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeuuuuuuuhhh!!!!!


Zut c'était pas ça qui fallait dire!
Mais elle le pensait si fort que c'était sortit tout seul.
Elle se ravisa illico presto.


AAaaaaaaaaaaaaaaaa l'attaqueeeeeeeeeeeeeeeeeeuuhhh !!!!

La rouquine sortit sa hache et frappa tout ce qui était à sa portée, montures, cavaliers, bref sur tout ce qui bougeait.
Pas de quartier.
Elle failli même écorcher l'un des deux gars à qui elle avait causé juste avant, l'avait échappé belle c'lui là.

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Saltarius
Saltarius regarda s'enfuir le damoiseau...
- Wé, un damoiseau de course ...

se dit le Saint qu'un damoiseau ferait bien dans son chenil... Quand il s'ennuirait en Anjou, il ferait des courses de damoiseaux et ferait des paris....
Puis, il se dit aussi qu'il n'y avait plus en Anjou d'amis asssez cruels er cinglés pour aimer ça.

Salt eut un coup de blues... là... perdu au milieu de nulle part, entre Bourgogne et Auvergne, entre nain et rouquine, entre cavaliers et piétons miteux...
Il avait faim, l'gaillard et soif aussi....
Perdu dans ses pensées moroses, il ne vit pas venir la rouquine et son assaut de forcenée. Il n'eut que le temps de faire un pas de côté pour ne pas se faire entailler une fois de plus.

Il recula et prit du champ pour voir que finalement, tout se passait très bien.
Les cavaliers étaient impressionnants mais les brigands,- 'fin les apprentis brigands - à les voir se battre, se dit qu'ils n'avaient pas encore beaucoup d'heures de vol.
Il avisa une musette que le nain avait laissé traîner près du feu et vit encore une bouteille.
-Mazette, la demi portion avait pris ses tartines....'fin ses provisions pour le bivouac au coin du bois. Débutant, mais prévoyant...
Il la déboucha et en engloutit la moitié.


- Rhaaaaaaaaaa, ça fait du bien.... donne du coeur à l'ouvrage.

Il posa le cruchon et alla nonchalamment donner un coup de main à l'une des filles brigandes qui semblait avoir du mal à venir à bout de l'escogriffe blasonné qui avait commencé par s'envoler...
Grossière erreur ! le vol demande une vraie technique. S'était assommé le con... 'fin semblait se réveiller à voir comme il acculait l'apprentie malandrine....

- On se calme, mon petit messire et si vous vous occupiez un peu de quelqu'un de votre force ?

ll cala le coup d'épée que l'autre adressait à sa comparse et l'obligea à rompre.
Il s'adressa à la rouquine à la hache ;

- 'tention derrière vous ya des ronces... après les orties, ça fera du vilain... Et si vous retourniez à votre tricot ?
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